- Par … Par pitié … S… Re… Relève-toi… hmm.. !!!!

Non, même cette phrase ne la faisait pas bouger, au contraire … J’ai même l’impression que cela l’incité à continuer. Pourtant, je pense que je n’étais pas dans mon état normal….

- C’est bon, tu peux le faire.

Le faire ? C’est-à-dire ?... Tout ça c’était … nouveau pour moi ! Le baiser qu’elle déposa sur ma joue me brula… Plus j’essayais de penser et moins j’y arrivais … Pourquoi ? Cet…Cette fille … Chika ? M’avais fait perdre la tête, elle m’avait fait éprouvé un sentiment totalement inconnu pour moi, mais, qu’est-ce ? La chaleur… Les sueurs froides … Ce mélange sublime de sensation … J’en étais fou…. Je secouais la tête mais rien à faire, ce n’était pas un rêve… C’est une fois encore sa voix qui me sorti de mes songes…

- Je ne t’en voudrais pas… Fais-le et puis va-t’en…

M’en aller ? Pourquoi ? J’avais encore envie de l’entendre chanter … Elle avait une si belle voix … Et je suis sûr qu’elle ne voudrait plus jamais me voir après ça. J’avais fait quelques choses de mal ? C’est à ce moment que je levai la tête, d’un air suppliant pour ne pas quel parte… Un œil entre ouvert. C’est aussi à ce moment soudain que je senti la pression en moi se relâché… avec un léger gémissement de ma part que je fis taire en me mordant la langue. Mais je ne me sentais pas mieux pour autant…

- At…attend… Ne part pas … Je….

Ces choses qu’elle m’avait faites ressemblaient à ce que l’on me faisait subir dans mes anciennes écoles. Mais, je n’avais pas.. Enfin plus peur avec elle. C’était l’une des rares personnes avec qui j’arrivais à avoir des contacts… Ceci est tellement rare pour moi, je ne voulais pas qu’elle parte ! Je devais trouver une excuse …

- Je … Reste …. Je veux t’entendre chanter … encore… s’il te plait … Juste un peu…

Une vrai fille hein… Les autres n’avais pas tords, en plus, je lui avais parlé les larmes aux yeux, que va telle penser ? Moi qui avais toujours la moitié du visage caché, ma mèche pour une fois, était sur le côté, laissant cette horrible cicatrice de griffure apparente qui s’étendait de ma joue à mon œil. Même si je devais lui raconté toute mon histoire, je voulais qu’elle reste… Avec Chika, ça ira, je pense…

- Reste…

Elle s’était relevé et avait enfilé chacun de ces vêtements avec une lenteur extrême, me lançant mes habits au passage… Je me rhabillai tout aussi lentement qu’elle. J’étais tellement perturbé que je ne me souvenais même plus de mon propre prénom. La jeune fille aux cheveux blonds s’était assise dans un coin de la pièce, elle avait les yeux fermés.

- Pourquoi tu as ça ?

Ça ? A oui, maintenant que je m’en rends compte, mon visage… Cette cicatrice qui me rappelle tant de MAUVAIS souvenir de ma vie… Ce passage dont je n’ai pas du tout envie de parler. Elle voulait sans doute que je parte donc, je rassemblai mes affaires et tapota le bas de mes cahiers sur une table pour arrangé mes feuilles avant de la regarder, le visage encore tout découvert, quelque part c’était agréable de voir de ces deux yeux et pas que d’un.

- J’ai toujours été le prototype de garçon à frapper dans le but de s’amuser, je suppose que cette marque est là pour me faire rappeler cela. A part te dire que ceci est le prix que j’ai dû payer pour rester en vie cette fois-là, je ne sais pas quoi te dire, c’est tout ce que je peux dire… Disons que, c’est un coup de chance…

Je m’avançais vers le bel instrument qu’était la harpe, passant doucement mes doigts sur les cordes pour laisser un son s’échapper de celle-ci… Je regardais ma montre, c’était malheureusement l’heure des cours… Je posai ma tête sur l’instrument, les yeux fermer.

- à nos retrouvailles prochaines…

Puis je parti, sans demander de copte, bien que je n’avais toujours pas comprit tout ce qui venait de se passer. Surement encore un de mes délires, un de mes rêves éveillé, bien que les sensations étaient bien réelle… Ma journée fut ennuyeux … Cours d’histoire, d’anglas puis de science. La nuit me parut, courte et difficile… Bien que pendant cette dernière je pus revoir mes amis les anges en rêve.

Le lendemin, je me suis habillé à la va vite après mettre levé en enfilant une chemise légère crème et un jean, me donnant rapidement un coup de peigne, puis je me suis rendu dans cette salle magnifique ou se trouvait la harpe. Mais, je n’étais pas seule cette fois encore … Des garçons rigolait à l’intérieur, que se passait-il ?

Elle était la … La jeune fille aux cheveux blond … Je me plaquai dans l’entrée pour ne pas me faire voir, me mordant les lèvres. Ces deux garçons lui adressaient la parole… Un sentiment insoutenable monta en moi, un sentiment… de jalousie. Elle avait voulu que je parte mais … Elle acceptait de parler à ces misérables ? Je les admirais lui posé des questions plus dégoutante les unes que les autres… Son tour de taille… Si elle était encore v………………… Pourquoi lui demandaient-ils cela ? L’avait-elle voulu ? Elle leur lançait des regards séducteurs… Je n’étais pas le premier avec qui elle faisait ces choses si sublimes d’hier matin ?

- T’as un mec, poupée ?

Poupée ?... Non, stop … Arrêté de lui parler ! Je ne veux pas ! Je n’en peux plus d’entendre ça, il faut que je me bouche les oreilles et vite ! Je veux juste joué de la harpe… D’un regard suppliant, je les regardais encore une fois, les larmes aux yeux, et je fus choqué par ce que je vus. Elle semblait gênée maintenant, comme si elle voulait qu’ils partent. Je fus complètement déconnecté du monde réel à ce moment-là. Mo regard se noircit, mes poings se serraient. Je dégageais mon visage, passant ma mèche derrière mon oreille, laissant tomber mon sac à la porte et m’avançant d’un pas décidé vers eux. J’attrapai assez brutalement et en tremblant à moitié le bras d’un des deux garçons.

- Je pense que la demoiselle n’as pas envie que l’on lui pose ce genre de question, vous ne savez pas lire sur le visage d’autrui ?

Qu’est-ce que j’avais fait ? Je ne suis pas ce genre de personne d’habitude … Je ne suis pas un loubard ! Je n’aurais jamais osé faire ça avant, c’est elle qui me faisaient faire des choses étranges. Par pitié, que les anges me regardent de la haut et qu’il aille prévenir Dieu que je suis mal parti ! Je veux que l’on m’achève sur le champs, mais pas de leur main ! Que Dieu me fasse paraitre son jugement… Mais, je ne pouvais m’empêcher de la regarder : elle.

Je la regardais, presque … Non impossible que j’éprouve ça pour elle.


- Qu’est-ce que tu fais, pédé ?

Qu’est-ce que je fais J’essaie de sauver quelqu’un ! Au péril de moi-même … Pédé ? … Je ne pouvais le nier, j’y ressemblais tant. Mais mon regard noir ne s’effaçais pas, je le retournai vers l’homme qui venait de me parler, j’eus un air pour le moins plus que dégouté. Ce genre de personne que je haïssais. Il me souleva en l’air d’un point, mon regard de tueur s’effaça immédiatement, je ne connaissais que trop bien cette situation… Les coups … La peur … La douleur. Je pris une grande inspiration avant tout, j’avais appris au fil du temps à me relaxer durant ce genre de traitement.

- Qu’est-ce que je fais ? Haha ! Je cherche à vous faire partir…

Avant même qu’il me réponde, ils me cognèrent droit au ventre. Prit d’une toux, une goutte de sang coula sur mes lèvres. J’avais mal, j’étais déconnecté de ce monde, j’étais passé de l’autre côté des ténèbres, encore une fois… Mais je retenais mes larmes je préférais fermer les yeux et serrer les dents, laisser échapper mes gémissement de douleur. Ils me jetèrent contre le mur, comme un vulgaire sac. Me donnèrent tant de coup que je ne sentais même plus la douleur, j’étais comme drogué, aveuglé, je voyais fou, tout tournais… Ma vie … Ma pauvre vie, j’allais donc finir comme ça ? Sans avoir réussi à refaire ma vie ?... Je crois qu’elle est venue à mon secours à ce moment-là, tentant de les faire s’éloigner. Tout brulait en moi ! J’aurais préféré mourir, jamais on ne m’avait frappé comme ça…

- S’il vous plaît, lâchez-le….

J’en profitai pour me relever un peu, m’appuyant sur mon bras qui me faisait horriblement souffrir, je dû me résoudre à retomber sur le côté et à respirer autant que je le pouvais pour oublier ne serait-ce qu’un peu la douleur. Ma vue trouble me donnais une petite idée sur mon état : mal. J’avais beau regarder autour de moi que je ne voyais que du blanc et de la forme trouble…

- S’il vous plaît… Vous pouvez nous laisser seuls ? Je vous promets qu’on se reverra, et que vous pourrez coucher avec moi. Mais si vous le voulez, laissez-nous.

C’était elle.. ? J’avais bien entendu le mot .. ‘ coucher ‘ ? Non… NON ! Tout sauf ça, un cri de rage que je fis passer pour de la douleur me plia en deux, je retenais mes larmes en serrant les poings, mais bon sang, tout ce que j’ai fait n’avait servi à rien ? Je palpais un peu le sol, voir si je pouvais trouve un petit repère…

- C…Chika …..

Un nouveau toussement me prit, me voilà dans un bien piteux état, elle va vraiment me prendre pour un nul… Sans me tromper, les eux hommes partirent sans même me montrer un signe de reconnaissance pour défouloir. Je vu comme une personne s’accroupir à mes côtés. Cet ange essuya un peu le sang qui coulais de mon corps … Du … sang ? … Mon sang ?... J’eux comme un fou rire, fou rire de douleur et d’amusement ! Personne n’avait jamais réussi à me faire autant saigner, c’était une première. Elle appuya … Ca brulais, compresser, faisais horriblement mal…

- Je suis désolée… Pour hier et pour maintenant.

Pour hier ? Et maintenant ? tu n’as rien à te faire pardonné … C’est moi qui l’ai cherché après tout …

- .. Pas … ta … faute ……

Dans un élan de galanterie, surement pousser par le manque de conscience, je passai ma main sur sa joue, question de la rassurer, lui faire comprendre que pour le moment, ils étaient parti. Je préférais souffrir à sa place…

- Je…. Pardon mais, pour arrêter le sang, je dois t’enlever ta chemise.

Elle déboutonna ma chemise… Je ne voyais pas bien, mais je suis sûr que mon état n’était pas très beau à voir. Elle me fit une sorte de bandage à l’épaule… Qu’est-ce que j’avais J’étais incapable d’évaluer le niveau de mal que je ressentais… Mais je ne pensais qu’à elle pour le moment, elle était blessée ? J’espère que non … Elle allait m’en vouloir ? Je n’espère pas… Je pris appuie sur mon bras encore potable si je puis dire pour essayer de mieux la voir… J’étais fatigué … Je ne tenais plus debout.

- C..Chika … T.. tu vas bien hein ?... Il ne t’on rien fait à toi ?... Sinon, je retournerais leur donner une vrai leçon …

Une larme coula sur ma joue, j’espère qu’elle ne la vue pas, la vie est un bijou, j’espère qu’elle a conscience de ça. Et elle était comme le collier qui portait mon misérable pendentif de vie, un ange à l’état pur… Tout cela me rappela de mauvais souvenir, je préférai me rallonger sur le sol et pousser encore un peu. Oh Chika, si tu savais… Je fus prit d’un tremblement impossible à expliquer… Je remis ma mèche en place sur mon œil d’un geste maladroit, si je ne pouvais pas me cacher, autant au moins cacher ça…

- Et maintenant … tu… vas rester-er … avec… moi ? Lui souris-je.

Est-ce elle qui s’occupait de moi ? C’est comme si … j’étais vide de penser, les mots sortaient d’eux même de ma bouche, je n’étais plus responsable de rien… Je discernais très mal les forme, je voulais du blond, du bleu, du blanc … Je ne pouvais que me dire que c’était elle vu la tonalité de sa voix angélique.

- C..Chika … T.. Tu vas bien hein ?... Ils ne t’ont rien fait à toi ?... Sinon, je retournerais leur donner une vraie leçon …

Elle secoua la tête, je crois, essuya quelque chose qui coulais sur ma joue. Une pression se faisait encore sentir sur mes blessures. Je suppose que je saignais, cette douce sensation de vide quand je perdais du sang me calmait à moitié…

- Et maintenant … tu… vas rester-er … avec… moi ?

Je n’arrivais pas à discerner l’expression de son visage, était-elle triste ?.... J’espère que non, je voulais juste qu’elle ne s’enfuit pas, qu’elle reste avec moi. Sa voix me fit sortir de mes songes, je l’écoutais attentivement les yeux fermer.

- Je ne suis pas faite pour toi Jacky. Je ne ferais que te blesser, tu en as eu la preuve aujourd’hui…

Elle s’assit à côté de moi en lâchant un soupir. De quoi parlais-t-elle ? Je voulais juste qu’elle ne m’abandonne pas dans cette pièce seul … Qu’avais-je dis déjà ?... J’avais dit quelque chose de mal, ou de suspect ? Que je ne savais pas moi-même ? Ou étais passer la Chika d’hier ou celle de tout à l’heure qui a crié pour que les deux hommes s’arrêtent ?

- Je ne peux pas… De plus…

De plus ? Parle-moi, je veux entendre ta voix Chika … Continue ta phrase…
Dans un élan de bravoure, je m’étais mis assit, dos contre le mur, me tenant mon bras droit, l’endommagé. Je dois changer de sujet pour qu’elle continue à me parler ?... Oh Chika… J’ai froid…

- Eh bien … Ca faisais longtemps que je ne m’étais pas fait frapper comme ça… Ça me manquait presque… Soufflais-je avec un ton d’ironie… Je crois qu’il faut que j’aille à l’infirmerie ………. Je ne me sent pas très bien…

Elle eut un élan de gentillesse et posa ma tête sur ses genoux. J’en fus surprit, elle qui hier, voulais que je parte et que je ne la revois sans doute plus… Je me contentais de fermer les yeux en appuyant sur ma blessures, j’avais enfin comprit qu’il y avait une hémorragie et que je devais la stopper. Finir à l’hôpital n’étais pas le bon moment. Puis, elle parla … Oh, que sa voix était douce mais triste à la fois…

- Si je ne peux pas rester avec toi, c’est que je vis déjà un amour à sens inverse… Et que j’en souffre déjà. Alors je ne veux pas que tu souffres.

Un amour à sens inverse ? Quel genre d’idiot aurait pu laisser faire ça ? Je m’énervais … Cet penser de Chika qui cours après un garçon pour lui prouver ses sentiments m’était tout simplement insupportable !

- Tu veux que je chante ? Si ça peut te faire plaisir ?

Chanter ? Après ce qu’elle vient de me dire ? Elle n’y arriverait pas aussi bien qu’hier je pense… Après tout, dent pour dent, œil pour œil. Dieu m’avais permit de la rencontrer je devais en profiter.

- En passant par la queue de l’aigle et assit sur la petite ours, du haut de mon étoile, murmurais-je, j’ai pu observer pas mal les humains. Certain sont méchant, comme ce garçon qui ne te méritait pas. D’autre s’amuse … Un tremblement me prie, je parlais de ceux qui m’avais fait du mal, et d’autre, qui on ne sait pas pourquoi, sont tellement magnifique que l’on n’arrive pas à s’en détaché… Nous pourrions, si tu le veux bien, devenir ami, non ? Reprend tout à zéro en quelque sorte …

J’eux un léger rire, le manque de sang me déboussoler à ce point ? Je disais des choses si étrange … Mais le dialogue avec elle était si simple, si serein.. La caresse de ces mains sur mes cheveux m’apaisait… Je me permis d’attraper l’une de ces mains et posé mon doigt au centre.

- Crois-tu aux anges ?

Elle s’amusait depuis plusieurs minutes avec l’une de mes même, mais n’étant pas un sentiment désagréable, je la laissais entièrement faire.

- Crois-tu aux anges ?

Elle me lança un sourire tendre avant de déposé un baiser sur mon front. J’avais déjà ma réponse, impossible qu’elle ni crois pas. De toute façon, elle n’était pas humaine pour moi, une personne ayant autant souffert qu’elle sans pleurer devant les autres était de l’espèce des anges.

- Oui… J’en ai la preuve ici.

Ah… Je ne suis pas fou alors … Je ne pus m’empêché de lâcher un petit rire soulager.

- C’est un professeur. Que j’aime. Il m’a séduite… Et m’a lâchée dès qu’il a su mes sentiments.

Trop tard, une larme coulait déjà sur sa joue, je lâchais sa main pour aller lui essuyer avec mon doigt puis, je pris le temps de regarder la perle qu’elle avait donné. C’était donc ce qui s’était passé ? Après tout, les adultes sont idiot, sans sentiment, je ne suis point presser d’en devenir un, ils n’ont jamais rien fait pour moi, il ni a que les parents qui vous aime vraiment. Puis, je sentais des larmes couler sur mon visage, mais ce n’était pas les miennes. Cet homme que je ne connaissais pas… J'avais juste envie de le tuer.

- Je n’arrive pas à oublier, alors je couche avec tout le monde… Mais ça ne marche pas vraiment…

Ces beau yeux bleu se transforma en l’espace remplit de tristesse qu’était sa vie.

- Tu crois que tu pourrais m’aider à oublier ?
L’aider ? Moi ? Un… soumis ? Un être tout à fait abruti et banale ? Mais … oui, je voulais l’aidez.

Je me relevai comme je pus pour me mettre à genoux devant elle, en lâchant un ou deux gémissements de douleur au passage, je pris un mouchoir blanc dans ma poche pour aller lui essuyer le visage.

- Si tu acceptes un garçon abruti dans ta vie, oui, je peux t’aider à oublier si tu le désire… Mais ne m’en veux pas si un jour je vais fracasser la tête de ce professeur contre le mur. Je ne pourrais pas me retenir. Alors, comment veux-tu que je t’aide ?

Je pris le temps de ma relever, maintenant je pouvais un peu près évaluer les dégâts que j’avais : surement un bras casser et une ou deux côtes fêler, un bandage bien serrer et du désinfectant ferons l’affaire, j’irais à l’infirmerie plus tard. Essayons donc de la faire rire un peu… Je prie une moue de gamin boueur en la regardant.

- Ma chemise est fichu … Mes parents vont me gronder …