Quelques jours avait passé depuis la dernière fois que je l’ai vu. Mais depuis, je ne suis pas retourné au lycée, de honte, d’un sale coup… Un de mes clients m’a fait subir des horreurs si l’on peut dire comme ça. La pire était bien voyante, j’en fus surprit à mon réveil. Il avait réussi à me faire tomber dans les pommes de fatigue, et quand j’ai rouvert mon seul et unique œil fonctionnel… J’étais devant un miroir, nu, parsemer de suçon et …. Blond. Ce salopard s’était amusé à me décolorer les cheveux, je n’osais même plus sortir de chez moi. J’allais au travail tard la nuit et je me cachais sous une capuche. Jamais de ma vie je ne subis pareil humiliation…
Reteint-les toi, me direz-vous. Oui, certes, j’ai le matériel, je l’ai acheté, mais seul, je n’y arrive pas du tout, trop de tentative louper, on dirait un louveteau complètement perdu sans sa mère… Mère que je n’ai jamais eue. Un vrai idiot … Comment j’ai pu me laisser aller de la sorte ? Bref, j’étais coincé chez moi, une semaine déjà. Une semaine que je ne l’avais pas vu et bizarrement, ça me faisais un manque.

Je vagabondais dans mon studio T2 … Deux chambre, cuisine, salle à manger, salle de bain… Tout équipé, parfaitement aux normes. Tout ce que je possédais, et j’arrivais très bien à m’en sortir de la sorte. Une vague pensée me fit rappeler que j’avais invite monsieur chez moi… J’avais fait un plein stock de fraise, mais comme un idiot, je ne lui avais pas donné l’adresse.
J’étais en train de me reposer et regarder la télévision quand quelqu’un sonna chez moi. Je me levai rapidement pour aller voir et j’ouvrir calmement la porte… Mon dieu, dites-moi que je rêvais ! Mon cœur ne fit qu’un bond et mes jambes me lâchaient en me laissant tomber à genoux sur le sol. Je le fixais, de bas. Mais, allait-il vraiment me reconnaitre ?... Cette chevelure blond platine était horrible…

« Toi… »

Pourquoi mon cœur s’affolait autant en le voyant ? Je n’avais pas peur pourtant… Mais il était aussi magnifique qu’avant… Il m’a manqué. Enormément. J’avais juste envie de lui sauter au cou, mais je n’osais pas, et je ne pouvais pas. Qu’est-ce qui venait faire ici et comment il avec eu mon adresse ? M’étant parsemer le cou de pansement pour qu’on ne remarque pas mes suçon, je serais mon sweet entre mes doigt fin.

Moi à genoux sur le sol, surprit de le voir, lui : Sasha. Mon sang ne fit qu’un tour en le voyant, qu’est- ce qu’il faisait là au juste? Et Comment il avait eu mon adresse ? Eh bien … Il n’avait pas changé, juste un peu plus pâle … Pourquoi, ce n’était pas le froid, il faisait plein soleil… Il était fatigué ? Malade ? En mauvaise santé ?

« Toi… »
« Euh .. T'as déliré sur tes cheveux ou quoi ? »

Il me fixa ensuite un moment et s’accroupie pour me décoiffer, j’aimais pas ça du tout, mais s’était agréable, des vrais réactions de gosse avec lui… J’étais juste bien. Une semaine sans aucun contact avec personne, c’était long. Il tira sur l’un de mes pansements en soupirant. Lui qui me faisais des suçons à chaque fois, il soupirait quand il voyait que les autre m’en faisais ? Une grimace apparut sur mon visage.

« Il s'est pas retenu le mec hein ? Pire que moi. »

Pire que lui ? Evidemment qu’il y avait pire que lui. Il alla s’assoir sur le canapé usagé le temps que je me remette debout et que je déverrouille la porte à clef. J’allais m’assoir à côté de lui, éteignant la télé au passage. Un stupide documentaire sur les pandas roux, j’aimais juste l’animal, mais leur vie ne m’intéresser pas. J’attrapais l’une de mes mèches et l’enroula autour de mes doigts. Je commençais à m’habituer à ce blond platine, mais je ne l’aimais pas du tout.

« Tes cours. On a dû m'envoyer te les donner. Monsieur est content ? »

Je récupérai la pochette pour la poser sur le sol et la faire glisser sous le canapé, je n’avais pas de table, inutile. Je le remerciai du regard en rigolant nerveusement. A chaque fois que l’on se voyait, ça finissais en baise… J’avais peur pour ma peau. Je posais mes coudes sur mes jambes pour appuyer ma tête dans mes mains, une mine boudeuse sur le visage :

« Je n’ai pas déliré, mon dernier client m’a fait ça quand je me suis évanouit, je me suis réveillé blond, et comme je comprends rien au système de coloration … J’ai décidé de rester chez moi le temps que mes cheveux repousse brun. Par contre, toi, tu as mauvaise mine, tu veux que je te garde à diner ? En Remerciement pour les cours… »

Je me levai et me dirigea vers la cuisine. Allant chercher un paquet de fraise et lui ramenant, une à la bouche. J’étais content qu’il soit là au final, même si on l’avait légèrement forcé.

Je parti dans la salle de bain, assez petite mais au moins bien équiper. Douche, rideaux, fenêtre, lavabo et petit meuble. Je fouillais dans le meuble pur en sortir une boite de coloration que je retourne sur le dos et commença à lire les instructions sans vraiment le comprendre, comme les dernières fois que j’avais essayé. Je n’aimais pas les sensations que j’avais quand je le voyais. Mon cœur qui battait … bouffer de chaleur … Mais merde Haru ! T’es plus une pucelle, alors calme tes ardeurs. Ses joues étaient d’un rouge éclatant, il ne le voyait même pas … Alors, je vais me calmer, et rapidement. Ce n’est pas non plus comme si il allait me sauter dessus. Ah ça non, deux fois, mais pas trois, je le repousserais vivement … Peu après, je vis Sasha me rejoindre, alors il était sérieux et voulait bien m’aider ?... Il prit doucement la boite de mes mains en les effleurant. J’eus un réflexe nerveux et attrapa ma frange pour la tirer sur mes yeux, fixant ces cheveux blond emmêlé. Une semaine, une longue semaine sans le voir, en l’ayant oublié, et le revoilà, moi qui avait réussi à le chasser de mes pensées ! Je ne faisais même pas attention à ce qu’il faisait, j’étais perdu dans mes songes.

« Bon bon bon. Tu veux faire maintenant ? »

Moi et mon esprit tordu, je vous laisse devinée a quoi j’ai pensé ! Je ne me souvenais même plus qu’il parler de la coloration, je me mis dos à lui pour rougir comme un idiot et me calmer. J’étais stupide, on aurait dit une pucelle … Voilà à quoi je ressemblais après une semaine de sans contact avec le monde extérieur. BOOM. Comme un bruit de collision … Je me retournai rapidement pour voir qu’il était tombé dos en premier dans ma baignoire, j’eus comme un blanc … Etonné, impossible de faire quoi que ce soit comme geste. Il se releva dans un rire nerveux.

« Si tu rigoles, je te tue. »

Rigoler ? Et pourquoi ? Je n’étais pas un connard comme lui, moi. Il me sourit et se releva. Je pris une brosse et commença à brosser vigoureusement mes cheveux blanc pour les démêler. M’apercevant, sur le fait, qu’il commençait à se faire trop long.

« En retour je veux de la bonne bouffe hein .. j'vais pas faire une coloration pour un truc de merde non plus .. »
« Ne t’inquiète pas, je cuisine bien. Et autant le faire maintenant oui, ce sera fait au moins, et je pourrais enfin ressortir de chez moi. »

Je m’assis sur le bord de la baignoire, docile, attendant ses ordres et explication. A tête se tourna vers la fenêtre … Tien ? De l’eau ? Il pleuvait à grosse goutte, l’orage n’allais pas tardez à arriver… Prions pour qu’il parte attend et qu’il ne passe pas la nuit ici, je ne supporterais pas l’idée de dormir sous le même toit que lui …

« Bon bon bon. Tu veux faire maintenant ? »

Ses joues rouges attiraient mon attention mais je ne préférai pas en demander la raison. Avais-je dis quelque-chose de faux ? Mon regard légèrement fatigué, je m'assis sur le bord de la baignoire et glissa aussitôt à l'intérieur dans un mouvement assez violent. La boîte tombée par terre entre-temps sur le carrelage, je poussa un rire nerveux en mettant mes mains sur le bord pour pouvoir me rasseoir correctement. Etonné. Il n'avait pas l'air de réagir autrement .. c'était plutôt bien pour moi je pense. Enfin. Je l'espérais.

« Si tu rigoles, je te tue. »

J'avais eu ce stupide réflexe de le dire même si je savais pertinemment qu'il n'allait pas rigoler. Donc, malgré mon ton menaçant, je suis sourit de mon sourire enfantin et me tint face à lui, boîte en main. Une brosse à sa main, il commença à se brosser les cheveux assez vigoureusement pendant que je relisais la notice, encore une fois. Je voulais au moins une récompense ou je ne sais quoi. Quelque-chose qui allait m'encourager à le faire car une coloration était .. plutôt chiant. Je le savais puisque je l'avais déjà fait. C'était cette petite mode qui venait de temps à autres et c'était ce que j'avais fait. J'avais suivi une putain de mode et je m'étais ainsi retrouvé avec des cheveux noirs pendant un certain moment, heureusement que j'avais arrêté car mes cheveux me donnaient beaucoup plus de charme ainsi.

« En retour je veux de la bonne bouffe hein .. j'vais pas faire une coloration pour un truc de merde non plus .. »
« Ne t’inquiète pas, je cuisine bien. Et autant le faire maintenant oui, ce sera fait au moins, et je pourrais enfin ressortir de chez moi. »

J'hocha la tête pour approuver ses dires et sortit les produits de la boîte pour les déposer sur l'évier. Je m'apprêtais à parler mais laissa mon regard se tourner vers la fenêtre, moi aussi. La pluie, les nuages gris qui couvraient le ciel ne me donnaient pas du tout envie de sortir. Oh putain, si on me sortait que j'allais devoir dormir chez lui alors que mon but premier était juste de lui donner ses cours. Bon, ça n'aurait pas été mieux que de venir chez moi. Il pouvait avoir deux choix, dormir sur moi à cause de l'étroitesse de mon canapé ou bien dormir par terre. J'étais pauvre, comme si le destin avait fait que ma famille devait le rester. Je poussa un faible soupir à cette pensée et continua de réfléchir. C'était .. quand même fort. On s'était rencontré grâce à .. eh bien .. à cause de mes pulsions sexuelles. Puis on s'était revus dans la salle de cinéma, et .. on l'avait refait. Même si je l'avais un peu forcé et que j'en avais été punis. A y penser, je commençais à me demander si on allait le refaire. Le seul problème avait bien été que je lui avais promis de ne plus le forcer. Ce n'était pas que je m'en voulais de lui avoir promis mais je n'avais pas touché une seule personne depuis une semaine et ma patience au niveau du sexe était assez courte. Si la moindre occasion venait, je pouvais le faire. Mais pas de force, ça devait bien être ça le problème.
Je secoua ma tête pour me sortir toutes ces idées de la tête et mélangea les produits rapidement pour m'approcher de lui avec mon éternel sourire charmeur sur le bout des lèvres.

« Aller aller. On commence ? »

Je préféra m'asseoir sur la baignoire pour tout de même être bien plus confortable et passa une de mes jambes à l'intérieur pour ne pas risquer de tomber encore une fois dans la baignoire à moins d'être vraiment maladroit. J'avais cette mauvaise sensation tout de même avec le bord coincé entre mes cuisses. C'était .. dérangeant. Je me leva légèrement pour le surplomber et pris de quoi appliquer la teinture. Mon sourire charmeur sur le coin des lèvres, je pris l'une de ses mèches de cheveux dans mes mains et commença à lentement appliquer. Au moins le faire bien tant que la pluie restait. Ca ne voulait pas dire que j'allais foutre un bordel après mais vu que je n'allais pas rentrer directement chez moi.

« Et on va manger quoi ? »

Je prenais mon temps pour teindre mais on était au moins sûr que ça allait l'être correctement. Je pris la boîte pour lire les autres informations et poussa un long soupir. Ah .. C'était ennuyant quand même. Et les sujets de conversation .. étaient merdeux.

« En retour je veux de la bonne bouffe hein .. j'vais pas faire une coloration pour un truc de merde non plus .. »
« Ne t’inquiète pas, je cuisine bien. Et autant le faire maintenant oui, ce sera fait au moins, et je pourrais enfin ressortir de chez moi. »

Ma tête restait tourner vers la fenêtre, la pluie était de plus en plus forte. J’avais une phobie pathétique de l’orage … On m’enfermait souvent dans mon ancien « chez moi », dans cette pièce noir et horrible, et les nuits d’orages, jamais personne ne venais me réconforté, je passais ma nuit à pleurer ou me cacher dans le lit qu’on avait mis à ma disposition … Se boucher les oreilles, se rouler en boule, fermé les yeux, s’endormir aux bout de quelques heures, fatigué et sans aucune larme dans son corps … Bien que j’avais réussi à prendre sur moi et me calmer, l’orage me rappelais toujours mon maitre … Cette homme que j’ai fait taire de mes propres mains… J’eus une pensé pour Sasha en pensais à mon maitre … Que ferait-il si il savait que j’étais en réalité un assassin pur et horrible ?
J’eus comme un pincement en cœur … J’étais un monstre au fond de moi, je le savais… Je vivais de mon corps, j’avais tué un homme … En fait, Sasha avait raison, j’étais un sale gamin. L’orage …
Parfois, je m’imaginais, la bas, chez cette homme, une famille secrète … Je leur adressais des prières le soir, en leur racontant que plus tard, j’aurais une vie parfaite, que tout irais bien, qu’il ne fallait pas qu’il s’inquiète pour moi. Qu’un jour, leur fils serait policier, astronaute ou autre chose de magnifique qui pourrait les rendre fière. Une… Famille ? Quelque part, tout au fond de moi, je savais que je n’en avais pas … Ou était-il sinon ? Mort ?... Un jour, j’aurais peut-être des réponses à mes questions … Mais actuellement, ce qui me faisait peur, c’est que je commençais à m’attacher à Sasha.
Il s’approcha de moi, lui et son beau sourire…

« Aller aller. On commence ? »

J’hocha la tête, me poussant un peu en avant pour lui laisser de la place, c’est la première fois qu’on allais s’occuper un peu de moi comme ça, j’en eu presque les larme au yeux, pour moi c’était comme si on me disais « Aller, c’est bon, tu peux te lâcher un peu, tu as le droit » … Mais bon, si il faisais ça, c’est par pitié, non ? Il s’assit derrière moi, passant une jambe dans la baignoire pour ne pas tomber. Je lâchai un petit sourire et me tourna aussi pour lui faciliter la tâche, yeux fixé sur la fenêtre. Cette sensation d’avoir quelque chose entre les jambes était devenu désagréable au bout d’une semaine. Il allait bien falloir que je me réhabitue. Pour ne pas tacher mon haut, je préférai me mettre torse nu, mon corps était blanc et saint.. C’était bien la première fois. Pas une marque, pas un suçon, sauf sur le coup, mais ceux du corps semblaient n’avoir jamais existé. Il commença à m’appliquer la coloration, c’était très agréable… son contact m’apaisait.

« Et on va manger quoi ? »

Je réfléchis quelque seconde avait de lever mon nez en l’air, un doigt sur le coin des lèvres, un sourire gourmand aux lèvres. Avec un léger rire heureux, pour une fois, ça faisais bien longtemps que je n’avais pas eu ce genre de réaction.

« Que dirais-tu d’un curry ? Je le fais assez bien je trouve… Et je pourrais nous faire des mousses à la fraise avec, c’est le dessert que je réussis le mieux ! Ah moins que tu préfères autre chose … »

Ma tête se rebaissa, mon sourire s’atténua un peu. Mes mains vinrent s’accrocher au bord de la baignoire, je fixais un point vide devant moi, pensant encore à ma pitoyable vie..

« Merci Sasha … T’es vraiment sympa avec moi… »

Même avec tout ce qu’il m’avait fait, je n’arrivais pas à le haïr ou même le détester.

« Aller aller. On commence ? »

Mon éternel sourire sur le coin des lèvres, je m'assis sur la baignoire à califourchon en frémissant de cette mauvaise sensation et le vit faire de même. Torse nu, il se tourna vers la fenêtre pendant que je faisais attention à ne rien sâlir le temps de bien m'asseoir et de tout préparer. Son corps pâle n'avait aucune trace pour la première fois depuis .. depuis ces deux dernières fois hein .. il n'était vraiment pas sorti depuis. C'était quand même froussard. Enfin, ce n'était pas que je me moquais de lui mais c'était un peu idiot à y penser, là sur le moment. Mais qu'aurais-je fait à sa place hein ? Je serais sûrement resté chez moi moi aussi. Surtout que le blond m'allait vraiment pas. Mais alors vraiment pas. Seul ma couleur de cheveux naturelle m'allait. Même si je me faisais des mèches, le résultat allait toujours être le même. C'en était .. ennuyant. J'attrapa l'une de ses mèches de cheveux et commença à teindre celle-ci, au moins tout faire pas à pas. A la fin je risquais un peu de me dépêcher par impatience mais au moins bien faire le début. Je continua de teindre ses mèches en réfléchisant à quoi parler. Le silence me stressait. Ce n'était pas confortable à parler aussi peu.

« Et on va manger quoi ? »

Mon côté gourmand ressortait toujours au bout d'un moment. Surtout que vu ce qu'il y avait dans son carnet, il savait cuisiner, j'allais en profiter à fond. Pour une fois que j'allais avoir un bon repas après tout. Qui n'allait pas en profiter quand son régime se limitait à un sandwich ou une pizza pour chaque repas. Et avec la fatigue qui me tuait chaque jour, je savais que j'allais m'en vouloir au bout d'un moment de si peu dormir. J'allais sûrement tomber de fatigue. Peut-être fallait-il que je fasse attention. Quand je repris mes esprits, celui-ci avait le nez levé et un léger rire heureux sortait de sa bouche. J'esquissa un sourire amusé que je ne pus m'empêcher de retirer pour ne pas non plus lui faire croire qu'il me faisait rigoler. J'avais un mauvais réflexe que de penser à moi à chaque fois. Mais pourquoi rigolait-il au juste ? Peut-être fallait-il que je fasse plus attention aux alentours. Je suivais de moins en moins.

« Que dirais-tu d’un curry ? Je le fais assez bien je trouve… Et je pourrais nous faire des mousses à la fraise avec, c’est le dessert que je réussis le mieux ! Ah moins que tu préfères autre chose … »
« Hm ? Ca m'a l'air bien. Et bien sûr que je veux de la mousse à la fraise ! Faut pas croire, j'aime tout ce qui est à la fraise. Par contre, je cuisine comme un pied donc je t'aiderai pas. »

Sa tête se rebaissa sous mon regard toujours curieux qui changea de direction pour aller sur ses cheveux et continuer de les teindre. Finissant bientôt de tout faire. Je fis de nouveau un faux mouvement et fit un trait sur son torse. Je grimaça en plaçant ma main dessus et l'essuya rapidement, posant ma main glaciale sur son dos.

« Merci Sasha … T’es vraiment sympa avec moi… »

Je rigola faiblement par la gêne et posa les instruments dans le bol où il y avait la teinture. Je me releva lentement, un léger rose sur mes joues. Je n'étais pas habitué à me faire traiter de sympathique. Pas du tout même. Je lui tapa gentiment le dos et alla me laver les mains, l'une salie à cause de la fausse manipulation que j'avais faite un peu plus tôt. Je pris une petite serviette que je trempai le bout dans l'eau et revint vers Haruhiko, je lui lava un peu mieux le dos et m'étira. Je passa une main dans mes cheveux et m'assit sur l'évier en le regardant :

« Si tu le dis. T'as deux lits ? Vu le temps j'crois que je vais devoir dormir ici hein .. »

Je rinça le tout en me trempant un peu et sortit de la salle de bain assez rapidement. Impatient de manger. J'étais gourmand et mon ventre laissa échapper un gargoullis dont j'en rougis sans le vouloir. Je regarda ailleurs et retourna vers le salon pour prendre le bol de fraise et recommencer à en manger. Je devais vraiment avoir l'air d'un gosse ainsi. Je passa mon regard sur la fenêtre, entendant un violent éclair. L'averse tombait, wah. C'était assez violent dehors. Pas que je n'aimaispas ça mais le bruit m'empêchait souvent de dormir tranquillement.

« Oh putain .. »

« Que dirais-tu d’un curry ? Je le fais assez bien je trouve… Et je pourrais nous faire des mousses à la fraise avec, c’est le dessert que je réussis le mieux ! Ah moins que tu préfères autre chose … »
« Hm ? Ca m'a l'air bien. Et bien sûr que je veux de la mousse à la fraise ! Faut pas croire, j'aime tout ce qui est à la fraise. Par contre, je cuisine comme un pied donc je t'aiderai pas. »

Je laissais un rire s’échapper de ma bouche, il était marrant au final, et gentil quand on le connaissait bien. Il essayait juste de se donner des grands airs, non ? La simple pensé que quelqu’un comme lui était là, avec moi, me faisais sourire aux éclats, j’avais un teint plus lumineux que jamais. Son doigt glissa et passa sur mon torse, j’eus un sursaut avant d’être calmer par sa main glacé sur mon dos. Mes joues viraient aux roses, une semaine que l’on ne m’avait pas effleuré la peu, j’étais assez sensible de base mais la…

« Merci Sasha … T’es vraiment sympa avec moi… »

Il rigola … faiblement … Je n’aurais pas dus dire ça ? Ou j’avais raison et il avait vraiment pitié de moi ? Me frotta le front du revers de la main, la salle de bain était peu chauffé et il faisait froid. Il me tapota le dos. Je me relevais pour me regarder par surprise dans le miroir… Mes cheveux étaient pour le moins … Crémeux. Et blanc. Il revint vers moi, me lava un peu mieux le dos.

« Si tu le dis. T'as deux lits ? Vu le temps j'crois que je vais devoir dormir ici hein .. »
Je soupirais un peu, regardant la pluie.
« Non, mais j’ai un lit deux place. Je te le laisserais, le canapé me va . »

Il sorti de la salle de bain. J’en profitais pour prendre une brosse et envoyer tous mes cheveux en arrière, on aurait dit du gel. Je mis un bandeau pour qu’il ne revienne pas devant les yeux, le temps d’attente. J’enfilai un vieux pull et je le rejoignis, il mangeait des fraises, lui et son air de gamins. Je ne pus m’empêcher de le regarder et de sourire tendrement. J’allais dans la cuisine. Il avait tout loisir de me regarder faire du canapé, j’ouvris le frigo et en sorti de la viande et des légumes, puis des fraises. Je pris une grande inspiration et pris aussi un couteau, le faisant tourner dans ma main comme on ferais tourner un révolvers. Rapidement, je m’organisa et coupa les légumes comme un chef cuisinier, bientôt la marmite était pleine, j’ajoutais la viande couper et mis de l’eau. Sur le feu. Puis, je mis le riz à cuire, étant à moitié japonais, je ne manquais jamais de ce dernier.

Après avoir aussi coupé les fraises, je les mis dans un mixeur, puis filtra le tout et le mis dans un siphon. Je préparai une mixture bizarre, tout en faisant attention à ce que le feu ne réduise pas à néant le repas. Je fini la mousse-chantilly que je réservai au frigo. J’avais le sourire au lèvre, la cuisine était un moyens d’évasion pour moi.

« C’est bientôt près, désolé, je ne suis pas très rapide… »

Je sorti des assiettes et couvert, en regardant une de mes mèche, je remarqua que mes cheveux avait foncé, j’en rougis presque de joie.
Une fois la table mise, je le rappelais pour qu’il vienne s’assoir, les assiettes pleines et les verres encore vident. Je m’assis à table et me frotta nerveusement la nuque, priant pour que ce ne soit pas infecte.

« tu me dira ce que tu en pense … »

« Merci Sasha … T’es vraiment sympa avec moi… » 

A son .. compliment je pense, je poussa un faible rire gêné et déposa l'outil que j'avais en main dans le bol de teinture. J'avais fini pour ma part. Après, il n'y avait plus qu'à attendre. Je lui tapota le dos pour lui dire que c'était bon et partit me laver les mains, le regardant par le miroir. On aurait cru .. un vieux. Enfin, pas trop mais ses cheveux blancs me faisaient bien rigoler intérieurement. Je pris ensuite de quoi lui essuyer le dos qui était encore un peu sali tout en parlant :

« Si tu le dis. T'as deux lits ? Vu le temps j'crois que je vais devoir dormir ici hein .. »
« Non, mais j’ai un lit deux place. Je te le laisserais, le canapé me va . »

Un soupir précédant sa phrase, je sortis de la salle de bain et alla dans le salon pour retrouver mon bol de fraises que je commençais à vider assez lentement. Autant prendre son temps quand on avait toute une soirée à passer ici. Bon, heureusement qu'il y avait la télé sinon on se serait vraiment emmerder. A moins de, bien sûr, faire l'amour. Mais je ne savais pas trop. Etait-il d'accord au moins ? Il fallait essayer pour le savoir mais je voulais au moins manger quelques fraises. Le ventre vide, ça n'allait pas être très amusant. Quand Haru arriva dans le salon, je passa un petit coup d'oeil sur lui et esquissa un sourire amusé à sa tenue. Un vieux pull et ses cheveux en arrière me faisaient bien rire. Je poussa tout de même un faible rire et le suivit du regard pour savoir ce qu'il allait faire et surtout, comment.
Mais sans avoir le temps de tout suivre, le curry était déjà entrain de cuire et le cuisinier coupait les fraises. Mon regard étonné par sa rapidité, je détourna le regard de gêne face à ma nullité en comparaison à lui et me tourna vers la télé pour regarder les informations. Bon, c'était habituel quoi. Une petite fille avait été enlevée et séquestrée avant d'être rendue. On avait de plus en plus d'infos de ce genre à la télé ces derniers temps. Ca en devenait dangereux. Peut-être trop, peut-être pas assez. Au bout de quelques minutes, que dis-je, une minute, la voix de Haru' vint jusqu'à mes oreilles et me fit comme .. un peu frémir ..

« C’est bientôt près, désolé, je ne suis pas très rapide… »
«  Toi ? Pas rapide ? Tu te fous de moi de j'espère. Je suis une merde à côté de toi là. »

Je poussa un soupir et, entendant les couverts se poser sur la table, me leva d'instinct. Je le regarda faire et attendit tranquillement qu'il appelle. J'aimais me faire appeler, c'était fun alors que je savais déjà que c'était près. Je me dirigea vers la table, écarta la chaise de la table pour m'y asseoir en lenteur et enfin prendre les couverts. Je le regarda se frotter la nuque en ayant une idée en tête. Ah .. on aurait cru un couple qui se tenait là. Je rougis un peu plus à cette idée.

« tu me dira ce que tu en pense … »

Oui sûrement. A moins que je n'en vomisse mais je ne pensais pas vraiment que je puisse vomir de la sorte avec une apparence qui donnait autant envie. Le riz, comme tout bon asiatique, on en mangeait très souvent. Ca faisait longtemps que je n'en avais pas mangé hein. Je souris faiblement à cette pensée et en pris une bouchée. C'était .. délicieux. Il était vraiment fort pour cuisiner hein.

Je l'enviais.

« C'est .. mangeable .. »

Je détournais le regard de gêne, n'osant pas dire que c'était bon. J'étais ce genre de garçon qui n'aimait pas dire ce qu'il aimait. C'était ce genre de garçon que j'étais et je m'en voulais un peu de l'être. Mais je n'aimais pas changer. Je finis le plat assez rapidement et me leva pour débarasser par gentillesse. Je le remerçiais de cette façon de ce plat qu'il m'avait donné.
J'étais terriblement en manque, j'avais juste envie de le faire là, maintenant. Mais je savais qu'il n'allait pas être d'accord. Pas maintenant en tout cas. Je bailla faiblement de fatigue et alla chercher la chambre pour connaître le trajet et mieux m'y retrouver ensuite. Ne pas être crevé et chercher une chambre, c'était très mais alors très agaçant. Je préférai le faire en avance.
Et l'orage qui ne voulait pas se calmer ..

J’avais fini et mis la table. Il était donc venu me rejoindre peu après.

« Tu me dira ce que tu en pense … »

Je le regardais manger, je l’avais plus servit que moi, je le trouvais pâle de nature, je voulais lui redonnez un peu gouts à la vie. Moi, je fini assez rapidement mon assiette, je n’avais jamais très faim, d’où mon maigre poids ou poids parfait, parfois, on aurait presque pensez que j’aurais pu me casser, comme dise mes chers clients.

« C'est .. mangeable .. »

Je lui souris, j’avais fini mon assiette, je me levai et alla laver la mienne, rapidement et efficacement. Remarquant le noir de mes cheveux, je me suis dit qu’il fallait mieux aller les rincer maintenant… Il fit peu après comme moi, débarrassant son assiette. J’en fus surprit, il était l’invité pourtant… Je pris une grande inspiration en regardant dehors, il pleuvait des cordes, cette fois, il allait rester ici… J’espère juste ne pas craquer devant lui. J’avais comme… un point au cœur depuis son arrivé, une sensation étrange et désagréable… Et ces battements de cœurs subtile et imprévus quand il me frôlait … Pourquoi ? Ne me dites pas que … J’étais en train d’avoir des sentiments pour lui ? Pour un client ? … Non, je ne devais pas. Jamais Haru. Jamais. Il partit à la recherche de la chambre. J’en profitai pour aller prendre une douche, je regardais doucement la teinture partir dans l’eau, ce noir intense… Dans les carreaux, je voyais mon reflet, noirs cheveux d’ébène et un œil dorée. Comme avant, j’étais enfin redevenu moi… Et à la simple pensé que dès le lendemain, je devrais retourner au travail, me tuais. Je m’adossais contre le mur et lâcha des larmes de rage, sans faire un bruit. J'avais du dégout, mais du dégout pour les clients de demain…

Je sorti lentement de la douche, un coup de tonnerre qui me fit sursauter et trembler retentit. La lumière se coupa, tien, une panne de courant ?... Le.. Noir … L’obscurité… Je… J’avais à peine eu le temps de mettre mon caleçon, j’attrapai mon peignoir et ferma les yeux, en serrant les dents, m’appuyant sur le mur. Je connaissais ma maison par cœur au touché, je m’étais entrainé, au cas où… Je me dirigeai doucement vers la chambre, puis vers le lit ou je trébuchais et tombais. Je tremblais comme une feuille, c’était pathétique… Un nouveau coup de tonnerre, je bouchais mes oreilles et serra les dents, lâchant un cri de terreur. J’avais peur, j’étais phobique de l’orage…

Si il me voyait, il rigolerait bien… ça, c’est sur. En rouvrant les yeux, j’aperçus sa silhouette, j’eus la honte de ma vie, j’avais envie de pleurer. Je commençais à avoir froid, mes cheveux était encore tremper, je n’avais pas eu le temps de les séché, et la lumière qui ne revenais pas…
Les volets non fermé, la pièce fut éclairer d’une lumière jaune, plusieurs fois, puis, 6seconde plus tard, le bruit retentit, je fermis les yeux… Rapidement, mon corps bougea de lui-même.

Quand je repris mes esprit, je lui avais sauté dessus, coller à son torse, tremblant comme une fillette de 4ans. Le savoir ici … Par ce temps … Je … J’avais si honte … Je le regardai d’un air suppliant et colla mon front contre son torse.

« J’aime pas l’orage… » Dis-je d’une voix souffrance et roque. Je tremblais comme une feuille, et mon cœur qui s’était emballer ne voulais plus du tout se calmer.

« C'est .. mangeable .. »

Cette façon de dire que j'aimais pouvait paraître étrange, j'espérais juste qu'il ne le prenne pas mal alors pour me faire comme .. pardonner, je débarassa mon assiette en rougissant de gêne et détourna le regard quand je le vis avec une pointe de surprise. Ah, je n'aimais pas ça du tout.

Pour éviter qu'il me le fasse remarquer, je m'en alla chercher la chambre me coucha sur le lit en détaillant du regard la pièce. Ca devait coûter cher tout de même un appartement comme ça. Il avait .. quand même un peu de chance. Je commença à réfléchir sur quoi faire, entendant le bruit de la douche à côté. Etrangement, je souhaitais qu'il vienne dans la chambre, me souhaiter bonne nuit par exemple. Ah. Je détraquais. Le lit confortable, les couvertures bien chaudes et les coussins bien moelleux m'avaient manqués. C'était fou ce qu'on pouvait se trouver confortable d'un coup. Mais au moment où je commença à m'endormir, un violent éclair retentit et les lumières s'éteignirent. Je poussa un long soupir en restant allongé le long du lit, cherchant à m'habituer au noir. Je n'avais pas peur du noir et je ne cherchais pas à m'en inquiéter, une panne de courant arrivait de temps à autres et ça ne me faisait pas extrêmement peur. Des bruits de pas se firent entendre dans les alentours, des bruits de pas qui venaient petit à petit vers la pièce où je me trouvais. Ah. Ca devait être lui.

Le pauvre, je le plaignais tout de même. Déjà qu'il avait un œil qui ne voyait pas parfaitement, il se retrouvait mainenant dans un noir quasiment complet. Il faisait même un peu plus éclairé à l'extérieur. Vu ses pas et les bruits de palpement sur le mur, il devait pas mal connaître la maison. Comme si il s'était entrainé. Eh ben eh ben .. Une ombre entra dans la pièce et trébucha assez violemment sur le lit, je le regarda en souriant faiblement toujours sans parler. Il .. tremblais énormément. Ca n'avait pas l'air de lui faire plaisir dis-donc. Limite il allait se pisser dessus.

Je restais silencieux pour voir jusqu'à quand il allait croire que je n'étais pas là. Un nouveau bruit retentit dans toute la maison suivit d'un cri de la part de mon partenaire. Wow. Il me faisait peur là. Je sursautai à son cri et poussa un long soupir de soulagement, par contre, les voisins allaient croire à un meurtre. A moins qu'ils soient déjà au courant. Bon. Il n'y avait plus qu'à voir. Il ouvrit lentement ses yeux enfin, je pense. Je me releva lentement pour fermer les volets mais malheureusement, la lumière de l'extérieur éclaira la pièce plusieurs fois et je pus le détailler entre-temps. Un peignoir sur lui et les cheveux encore trempés. Ah. Au mauvais moment hein. Au bout de six secondes d'attente, de violents bruits se refirent entendre et je sentis comme un poids tomber sur moi. Je fus plaqué assez violemment sur le lit et n'osa pas bouger pendant un certain temps. J'allais à mon tour me retrouver trempé hein. Son regard suppliant, je le regarda dans les yeux d'un air curieux.

« J’aime pas l’orage… »
« Ca, j'ai compris .. »

Je porta ma main à ses cheveux pour le calmer et le serra un peu plus contre-moi. J'étais en manque et dormir dans ces conditions allaient être dur. Surtout qu'il allait en trembler tout seul. Je me tourna lentement pour le surplombler, la lumière de la nuit m'éclairant que très légèrement. Je pris ses bras pour les poser sur le lit et me baissa en lui léchant le cou :

« Je vais te le faire oublier .. »

Je releva lentement ma tête en m'asseyant à califourchon sur son torse. Je passa mes mains sur son torse et lui souffla dans l'oreille avant d'ajouter d'une voix charmeuse. Autant le faire puisque j'en avais l'occasion :

« Enfin .. si t'es d'accord hein .. »

Je lui mordilla la lobe de l'oreille et tourna mon visage vers le sien pour déposer un baiser sur le front puis sur les lèvres. J'avais toujours l'habitude de faire plaisir à l'autre avant de me faire plaisir à moi. Cette façon de faire que l'autre oubliait toujours. On ne pensait jamais à l'autre mais toujours à soi hein. Moi j'étais le contraire en quelques-sortes.

Le noir, la nuit … combien de fois je n’avais pas eu droit à ça, et qu’au petit matin, on venait me chercher pour que je le réveille … Et la journée, la longue journée de viol commençait… Mais depuis que je m’étais … débarrasser de lui, c’était différent. Le noir me faisait moins peur mais, j’en étais devenu phobique. Et cette orage qui ne se calmais pas … Quand j’eus reprit mes esprit, j’étais sur lui, affoler par la peur, je m’étais réfugier dans ces bras. Je parlais d’une voix souffrante, comme un enfant apeurer, c’est la première fois que quelqu’un était là pour moi quand j’avais peur, c’était la première fois que … surtout lui, c’était lui… Je n’en fus que plus gêné…

« J’aime pas l’orage… »
« Ca, j'ai compris .. »

Sa main se posa sur mes cheveux, ceci me calma immédiatement, mes tremblement s’adoucir à son simple contact, mon visage enfuit dans son torse. Il me prit dans ses bras, je lâchai un léger soupir… Et un sanglotement se fit entendre, de surprise. Il m’allongea sur le lit et me lécha le cou, je lâchai un soupir, un doux soupir, ça faisais une semaine que je n’avais rien fait… Cette partie insensible de mon corps me paraissait être la plus sensible à présent. Mes yeux était serrer, je respirais mal…

« Je vais te le faire oublier .. »

Je rougis instantanément et pris un regard apaiser, mon cœur battait la chamade, je le sentais trop près et trop loin à mon gouts. Un peu sans vie mais brillant de lumière. Il s’assit sur moi, le contact de la main sur ma peau me fit presque cambrer, il me souffla dans l’oreille avant d’ajouter :

« Enfin .. si t'es d'accord hein .. »

Il alla me mordiller le lobe de l’oreille, puis m’embrasser. Comment … Aurais-je pus refuser ?... Doucement, mes mains vinrent se poser à côté de ma tête, comme si je lui laissais libre champs. Un nouveau coup de tonnerre retenti et me fis fermé les yeux, tremblant encore mais, le sentant avec moi, je ma calma assez rapidement cette fois-ci.

« Fait moi oublié… S’il te plait… Dépêche-toi, par pitié… »

Je savais à quoi je m’engageais. Que je ne pourrais plus reculer. Que je lui serais totalement soumis cette fois-ci et que s’était concentrant … Mais ça faisais une semaine et je commençais à être moi aussi sur les nerfs, et cette orage qui m’effrayais n’arrangeais rien… Mon regard se baissait un peu, évitant le sien, des larmes colère sur mes joues, aucun idée de pourquoi … le fait de savoir que c’était lui ? Chez moi, je n’avais rien pur se ‘ protégé ‘, ni pour faciliter les choses … en plus, je le faisais habituellement 2 à 4fois par jour, et là, une semaine sans rien faire … Je savais d’ores et déjà à quoi m’attendre, à une douleur vive au premier degré. Mais temps que c’était Sasha, c’était bon, je pouvais bien en souffrir, ça m’était égal… Parce que, au fond de moi, je savais que … J’avais des sentiments pour lui et qu’à partir de maintenant ... tout allais devenir plus dur…

« Je vais te le faire oublier .. »

Sa respiration difficile, j'étais légèrement excité et je ne pouvais pas m'empêcher que d'être pressé. Mais si il me rejetait ? Enfin, je ne le pensais pas mais on ne pouvait jamais savoir. Même si l'occasion était trop belle. Je passa ma main sur son torse, ma main glaciale qui lui fit aussitôt une réaction. Je m'approcha de lui pour lui souffler dans l'oreille comme pour chercher à l'exciter et lui murmura :

« Enfin .. si t'es d'accord hein .. »

Je lui mordilla l'oreille et déposa mes lèvres sur les siennes, les passant précédemment sur son front. Ses mains à côté de sa tête, j'esquissa un sourire heureux et vainqueur de ce que j'allais lui faire cette nuit. Ah. Le coup de tonnerre qui retentit me fit frissonner sans vraiment le vouloir et je le regarda trembler d'une peur moins troublante que la précédente.

« Fait moi oublié… S’il te plait… Dépêche-toi, par pitié… »
«  Chut .. ne te presse-pas voyons. On a toute la nuit devant nous ~ »

Je rigola faiblement et lui mordilla faiblement la peau du coup. Je détacha son peignoir pour avoir libre service sur son torse. Ah. J'allais pouvoir en profiter, profiter de ce torse encore ''pur''. Je baissa lentement ma tête en lui léchant le torse et m'arrêta pour lui mordiller les tétons. Mes deux mains glaciales griffonnant son bas ventre en cherchant toujours à l'exciter. Je pouvais tout de même comprendre pourquoi on ne pensait jamais à l'autre. Oui. Submergé par le plaisir qui m'excitait. Rien qu'à ça. Ses larmes qui coulaient sur mes joues m'intriguèrent et je faillis m'arrêter pour lui demander ce qu'il avait mais je ne fis que retirer mes dents de ses tétons. Avais-je fait quelque-chose de mal ? Si j'avais vraiment faire une chose qui allait le gêner, il me l'aurait dit. Je poussa un faible soupir de soulagement à cette pensée et lui déposa un suçon sur l'épaule. Je continua de lui caresser le bas ventre de mes deux mains en le taquinant de temps à autres en effleurant son boxer. Je me baissa en lui léchant tout le torse, m'arrêtant à mi-chemin pour taquiner ses tétons et continuer ma course jusqu'à sa verge. J'espérais qu'il ait un minimum réagit. Un minimum quoi. Même si une semaine sans sexe pour lui devait l'avoir quand même changé avec son métier. Bon, je n'étais pas mieux puisque j'étais excité à un point .. une semaine avait été trop long à mon goût sûrement. Oh oui. Je lécha toute la longueur de sa verge à travers le fin tissu qui la recouvrait en appuyant un peu plus quand ma langue passait sur son gland. Vu le temps qu'il ne l'avait pas fait, j'allais tout de même lui faire des préliminaires. Non pas que je n'en faisais pas mais si j'étais vraiment excité il m'arrivait de passer cette étape, surtout pour un .. habitué on pouvait dire. Mais une semaine, j'avais pitié pour lui quand même. Si il allait jusqu'à en pleurer je ne pouvais pas m'empêcher de ne plus aimer ce que je faisais. C'était peut-être pour cette raison que mon petit défi du ''faire jouir avant'' existait chez moi. Sûrement parce-qu'inconsciemment, je ne voulais pas leur faire trop de mal.
L'une de mes mains passa sur sa cuisse et en caressa l'intérieur en l'écartant légèrement pour être mieux installé. L'autre préféra remonter pour lui titiller un téton en le roulant entre deux doigts. Je remonta ma course pour recommencer à lui lécher le torse et revint vers Haru'.

« Tu vas en devenir fou .. »

Je lui tira enfantinement la langue et déposa un nouveau baiser mais cette fois-ci sur son cou avant de déposer un suçon dessus. L'ajoutant à la petite collection qu'il y avait déjà. Je me retenais légèrement mais pas énormément. Je faisais juste attention à ne pas le brusquer et à ne pas me brusquer non plus par l'occasion.

« Fait moi oublié… S’il te plait… Dépêche-toi, par pitié… »
« Chut .. ne te presse-pas voyons. On a toute la nuit devant nous ~ »

Toute la nuit ? Non, Impossible… La réalité, c’est que je le voulais la tout de suite. Je voulais le sentir auprès de moi, collé à moi, même si il y avait de la douleur ou de la gêne. Sasha… Je voulais juste qu’il se dépêche. La pièce était sombre, il avait fermé les volets… Et moi qui étais phobique, ça n’allait pas m’arranger. Mon cœur s’accéléra au contact de ses lèvres sur mon cou. Qu’attendait-il de moi ? Que je participe ? Que je sois bien docile ? Mon peignoir, avant même que je m’en rende compte, m’avais été détaché. Il me serrait, je pris rapidement l’initiative de le retirer et de le laisser sous mon dos.
Sa lègue vint caresser mon torse pour faire augmenter ma température corporel. J4avais chaud, j’étais presque brulant. Puis, l alla jouer avec mes tétons, si sensible… Je ne pus que gémir, gémir pour lui, il ne voulait que ça de toute façon. Ses mains était froide … Elles me firent frissonner.
Quand je rouvris un peu les yeux, Sasha avait fait naitre un suçon sur mon épaule… Les choses ne changeraient pas au final. J’étais et je resterais le prostitué sale et idiot. J’eus envie de le repousser, de le baffer mais j’en étais incapable à cet instant-là. Tout de moi le voulais lui …
Ses mains caressaient mon boxer de temps à autre. Moi, que pouvais-je y faire, hein ? Mon corps réagissait de lui-même… Mes mains vinrent se poser sur mon visage pour le cacher, je voulais juste disparaitre. Je gémissais, ça faisais si longtemps qu’on ne m’avait pas touché que je réagissais comme si c’était la première fois, et ça … Je ne l’offrirais qu’a lui. Lui et son visage de mannequins efféminé.
Au moment même où je senti sa langue lécher ma chose par-dessus le boxer je me relevais d’un coup, une vrai pucelle en fait… Je gémissais, et en plus, comme un con, j’étais déjà dur. Sa langue ne faisais que jouer, encore et encore… Et moi, j’étouffais mes gémissements dans mes mains, en m’essoufflant. Ce genre de chose ne me gênait plus, elle m’embarrassait seulement.
Sa main froide passa sur ma cuisse pour la chatouiller, ça faisais un bien infini … Il remonta pour titiller mes tétons puis me lécher le torse. Seigneur dieu, il me faisait un effet… Même pour un mauvais payeur.

« Tu vas en devenir fou .. »

Je rougis instantanément.

« N-non, impossible … Ne te fais pas à cette idée ! »

Je détournais rapidement la tête sur le côté en me mordant les lèvres. Il déposa un nouveau suçon parmi ma collection de suçon au cou. Je fixais un point dans le vide, me demandant encore ce qu’il allait me faire… Moi, je visais ses lèvres, je voulais qu’il m’embrasse. Lentement, ma main se releva un peu et alla attraper la chemise de mon partenaire. Autant qu’il la retire cette fois, non ? Je déboutonnais doucement les premiers boutons pour arriver rapidement au dernier.

« Ne m’épargne pas par pitié. »

J'effleurais son boxer de mes mains glaciales et déposa mon regard sur son visage pour le regarder réagir. Je voulais le voir sous toutes ses coutumes, sous toutes ses expressions et ses facettes. Malheureusement pour la vue qu'il pouvait m'offrir, celui-ci cacha son visage de ses pâles mains. Seuls ses gémissements venaient jusqu'à moi en me faisant réagir assez rapidement. J'en rougissais de gêne. Heureusement qu'il faisait noir ou ma fierté en allait prendre un coup. Il réagissait comme .. une pucelle. C'était assez amusant à faire mais je savais très bien que si j'étais à sa place je ne serais pas mieux.
Pour continuer ce que je faisais, je me rebaissa lentement en mettant mon visage au niveau de son boxer et commença à appliquer lentement mais sûrement ma langue sur sa verge déjà dure. J'étira un léger sourire heureux qu'il réagisse et sentit mon érection gonfler un peu plus. Je n'allais vraiment pas tenir longtemps hein. Comme la dernière fois, nos tenues étaient .. vraiment différentes. J'étais encore totalement habillé alors que mon ami, ou plutôt mon partenaire sexuel, était quasiment nu. Je passa une main sur sa cuisse pour la chatouiller légèrement et me placer entre celles-ci et remonta mon visage, titillant ses tétons et recommençant à lui lécher le torse.

« Tu vas en devenir fou .. »
« N-non, impossible … Ne te fais pas à cette idée ! »

J'esquissa un sourire amusé à sa réaction et tira enfantinement la langue. Je déposa un suçon entre les autres qu'il avait sur le cou et releva lentement ma tête, frottant mon entre-jambe contre la sienne.

« Oh .. on verra hein .. »

Sa main vint vers ma chemise et commença à la déboutonner sous mon regard légèrement surpris. Je lui souris gentiment et, quand il eut finit de la déboutonné, je la retira en la posant sur le côté puis descendit lentement mes mains qui se trouvaient sur son torse.

« Ne m’épargne pas par pitié. »

Je pris ses mains pour les poser sur mon torse et reprit ma course jusqu'à son boxer. Je me releva légèrement pour ne plus vraiment toucher sa verge avec la mienne. J'effleura les lèvres de Haru et passa ma main sous le fin tissu pour caresser celle-ci avec plus de facilité et faire encore plus d'effet. Caressant de la base jusqu'au gland, je fis des cercles appuyés sur le gland et commença à descendre mes mains pour venir effleurer son entrée.
Je lui sourit perversement et déboucla ma ceinture pour ensuite faire tomber mon jean sur mes genoux. Je le retira en le jetant au sol et passa ma main dans les cheveux encore trempés du beau brun.

« Ne croit pas que je serais toujours aussi gentil mon beau .. »

Je déposa un baiser sur le coin de ses lèvres et lui mordilla la lèvre infrérieur pour demander la permission d'insérer ma langue. Et sans attendre de réponse, je glissa ma langue dans sa bouche pendant que ma main sous son boxer commençait à le masturber en des mouvements secs. Je voulais le voir gémir, qu'il ne puisse plus se retenir. Je voulais le voir se cambrer. Le rendre fou. Pourquoi cette envie ? Je .. n'en étais pas sûr. Peut-être parce-que je ne l'avais pas fait depuis déjà une semaine. Enfin. Qui sait hein ..
J'arrêta le baiser en étant légèrement haletant et recommença à me baisser. Je tira son boxer de mes dents et lui lécha le gland pour aller encore plus bas. Je releva ma tête pour le regarder et lui souleva les cuisses. Mon corps pâle plus pâle que d'habitude contrastait avec le noir qu'il y avait dans la pièce. Je lécha mon majeur pour le pénétrer assez lentement en Haru puis commença à faire des va et viens en lui sans être trop profond. Je préparais autre chose mais autant le préparer au début avec mon doigt. Je le retira au bout d'un petit moment et plaça ma langue sur sa verge. Je descendit lentement ma langue pour qu'elle soit à son entrée et détourna le regard de gêne. C'était.. gênant à y penser tout de même.

« J .. enfin .. .. voilà ! »

Je n'avais rien dit. Je ne savais pas comment le dire. La gêne était présente en moi, et si .. il allait me rejeter pour ça ?

Je déboutonnais sa chemise, sans le regarder. Mes habiles mains étaient habituées à procéder comme cela depuis le début. Il jeta sa chemise sur la côté, sans rien dire, j’aurais pensé qu’il m’aurait arrêté mais non… Ah la vie, ce moment où on n’a plus aucun point de non-retour, qu’on doit aller de l’avant, ne pas regarder le passé.

« Ne m’épargne pas par pitié. »

J’eus un léger rougissement à mes mots. J’étais … pitoyable. D’après ce que j’avais pus sentir, je n’étais pas le seul à vouloir le faire … Ne me dites pas qu’il n’avait rien fait depuis une semaine. J’avais moi aussi envie de lui faire plaisir, mais ... Je lui étais totalement soumis, je n’arrivais pas à bouger.
Sa main passa dans mon sous-vêtement froid. Il me rendait fou, je frémissais d’impatience, je voulais qu’il m’achève la maintenant… Tant pis pour la douleur ou les regrets. Ces mouvements me rendez fou, j’avais de plus en plus chaud, un vrai feu de joie s’était allumé en moi. Ses mains si froide me paraissait être si chaudes… Je gémissais à n’en plus finir, des petits cris de plaisir, sans doute abusé et existant… Comment j’avais pu me réduire à ça ? Hein ? Je me cambrais, envoyant ma tête en arrière à chacun de ses déplacements digitale. Gémissant de tant en tant son doux prénom… Il effleura mon entrée, mes yeux se rouvrir instantanément.
J’entendis comme un bruit métallique puis un bruit de tissus … Je compris qu’il venait de retirer son jean… Déjà ? Sa main passa dans mes cheveux pour me faire rougir, j’en profita pour reprendre un peu d’air dans les poumons.

« Ne croit pas que je serais toujours aussi gentil mon beau .. »
« Que .. ! »

Ce … Ce mec ! Il se foutait de moi en plus … Il vint mordiller ms lèvres, totalement soumis je ne pus qu’ouvrir la bouche pour qu’il y insère perversement sa langue. Mes mains vinrent s’accrocher dans ses cheveux, je m’occupais du baiser, je voulais le frustrer lui aussi, et la seule chose que je pouvais faire était de jouer avec sa langue, même si un filet de bave couler de mes lèvres… Pourquoi ?... De plus, il me touchait avec tant de sensualité en bas que j’en avais du mal à me concentrer sur quoi que ce soit. Je coupais le baiser pour baisé la tête et gémir, puis je le repris, sensuellement sans faire attention. J’étais chaud, j’avais chaud, mon cœur ne voulais plus se calmer, j’étais totalement ailleurs, me laissant aller au plus haut point.
Il coupa le baisé et recommença a se baiser, il tira mon boxer de ses dents, frémissant de désir, je ne pouvais l’aider. Sa langue vint chatouiller mon extrémité, je commençais vraiment à être impatient.
Je ne compris pas vraiment tout de suite mais, il me releva un peu les cuisses, je glissai un peu plus sur le dos. J’étais là, j’attendais. Patiemment … Un mot… Un mouvement… Un baisé …
Je senti son doigt s’introduire lentement en moi, mes yeux se rouvrir une nouvelle fois. Une main accrochée au drap, l’autre sur ma bouche pour étouffer mes cris de surprise et mes gémissements. Ses va-et-vient me rendais complètement fou, j’étais accro, totalement accros à lui. Nous verrons nous seulement une fois sans le faire ? Ou serons-nous juste comme cela pour toujours ?...
C’était serré je pense … Mais je faisais mon possible. Je ne faisais plus attention à rien.

« J .. enfin .. .. voilà ! »

Je fus surpris, pratiquement les larmes aux yeux, il pensait le seul à être gêné ? J’avais envie de mourir… Difficilement j’esquissai un sourire gêné vers lui, un éclair venais de se faire voir, la pièce avait été un peu éclairé, il l’avait forcément vu, puis le bruit du tonnerre retenti et je bouchai mes oreilles.

« Va-y … Libre à toi, fais ce que tu veux de mon corps… »

Peu importe ce qu’il me fessait, tant que c’était lui, tout m’allais.

« Ne croit pas que je serais toujours aussi gentil mon beau .. »
« Que .. ! »

J'avais passé une main dans ses cheveux pour le regarder intensément malgré le noir qu'il y faisait. La pluie battait toujours énormément mais elle était .. comme oubliée pour moi.
Sa bouche s'ouvrit à mon mordillement et je pus donc y glisser ma langue à l'intérieur. Ma main sous son boxer faisait des mouvements rapides, serrés. Ses mains .. je les sentis s'accrocher à mes cheveux et me laissa faire, grognant légèrement au passage. Quand il arrêta le baiser pour reprendre de l'air, j'avais ce léger rouge aux joues qui ne voulait pas partir aussi facilement qu'il était venu. De la bave s'était entre temps frayé un chemin pour sortir de la bouche. Ah .. ? Quand il se remit à m'embrasser alors que je manquais un peu d'air, je le continua pendant un certain temps avant d'arrêter ce baiser qui me donnait chaud. Je recommença pour la énième fois à me baisser et lui tira le boxer de mes dents. Comme un sauvage hein .. Je vint taquiner l'extrémité de sa verge à l'aide de ma langue et lui releva légèrement la cuisse par réflexe. Je me lécha le majeur pour faciliter la pénétration et l'entra en Haru. C'était .. vraiment serré. Si j'entrais en lui je n'allais pas tenir très longtemps avant de jouir. Jouir .. je fis quelques va-et-vient en lui tout en regardant ses réactions. Sa main accrochée aux draps, il allait me rendre fou. Je détourna le regard de gêne en retirant mon doigt de lui et chercha comment parler. Je n'avais pas l'habitude de parler pour faire une chose, mais si il ne le voulait pas. Pour l'une des rares fois, je pensais à la réaction de mon partenaire.

« J .. enfin .. .. voilà ! »

Zéro idées exprimées. Ah. C'était chouette ça. Un éclair retentit dans toute la pièce sous mon regard gêné et ma moue légèrement enfantine.

« Va-y … Libre à toi, fais ce que tu veux de mon corps… »

Je rougis faiblement en voyant Haru et finit par sortir ma langue en m'approchant de son entrée. Je commença à caresser son entrée avec ma langue et l'entra doucement, n'osant pas vraiment bouger ou parler. Je me retira lentement en rougissant toujours autant voire un peu plus et le retourna pour être tout de même plus tranquille. Je colla son dos à mon torse, lui mordilla la lobe de l'oreille et me baissa en le laissant légèrement retomber. Je lui lécha une nouvelle fois son entrée en passant mes mains sur sa verge. Je serra légèrement mon emprise en enroulant mes fins doigts sur sa verge et pénétra le bout de ma langue en lui. Je finis par la retirer en étant un peu trop gêné par ceci et recommença à pénétrer mon majeur en lui, le masturbant toujours de ma main droite. Faisant des va-et-viens, j'inséra rapidement un deuxième doigt en lui et continua intensément ce que je faisais. Mais impatient que j'étais, je finis par baisser mon boxer et plaça mon extrémité à son entrée. Je poussa légèrement et entra en lui assez rapidement. Je poussa un violent gémissement que je ne pus retenir et plaça aussitôt ma main sur ma bouche de gêne. C'était .. serré .. Je poussa de faibles gémissements étouffés et me retira pour rentrer en lui brusquement et tapant au fond de lui. Je commença à faire des va et vient en lui amples tout en poussant de faibles gémissements. A ne pas se donner de plaisir à chaque fois, je finissais par être plus que sensible. Trop sensible. Et ses parois qui compressaient ma verge me rendait fou.

« C – C'est .. serré .. »

Marmonnais-je entre deux gémissements mal camouflés. Une lumière éclaira toute la pièce et un bruit en suivit, je n'y pensais même plus. J'étais tellement à bout que j'allais déjà jouir. Je ferma les yeux en poussant toujours des gémissements et en faisant toujours des va et viens mais de plus en plus lent. Mon membre palpita une fois en lui.

« J – Je vais .. »

« Va-y … Libre à toi, fais ce que tu veux de mon corps… »

Je m’offrais tout à lui. Je fermais lentement les yeux, je ne voulais même pas voir la suite. Je ne voulais même pas entendre. Je voulais juste le sentir … Le respirer. L’imaginer. J’étais la brebis et lui le loup, le loup qui allait dévorer la brebis sans aucun difficulté ni peine.
Quand je senti un texture humide et chaude s’introduire en moi, je lâchai un léger soupir. Il avait vraiment fait ça ? S’abaisser à me… Il n’avait pas autant de fierté qu’il le disait… Quelques secondes après à peine, il me retourna… Ah … Sur le ventre … Dans le mouvement, je vins mettre un coussin sur mon torse pour être plus à l’aise et relever. Les draps étaient chaud eux aussi, c’était assez apaisant. L’air se fessais aussi plus humide, nos deux corps moites qui se touchais ainsi… C’était si …
Je posai ma tête tourner sur un deuxième coussin et m’agrippa au drap, de toute façon, cette fois ci, il me prendrait ainsi … Autant me mettre à l’aise…
Il me mordilla le lobe de l’oreille en posant sa main sur ma verge, je lâchai un léger cri. Il était … Détestable. Mais … comment le détesté ?
Il faisait mumuse avec son entré et ma verge, parfois sa main, parfois sa langue. Ca me rendais fou, fou d’excitation, de plaisir. Mains accrochées aux draps, je n’arrivais plus à contrôler mes gémissements. Puis, je senti son doigt rentrer en moi, serrant les dents, toujours aussi incontrôlable.
J’en avais tellement rêvé de ses mains … Tellement. J’étais encore plus horrible que lui au final.
Il continuant ses langoureux va et vient sur ma verge, j’allais bientôt craquer, mais je ne voulais pas craquer si lui n’avais pas craqué non plus, je me retenais, encore et encore. Un deuxième doigt, ça devenait plus gros … Même si je commençais à me détendre, j’étais encore serré, malheureusement…
J’entendis comme un bruit de tissus, devinant qu’il venait de retirer son boxer, je me mis à paniquer. Me retournant légèrement pour lui dire d’attendre mais … :

« N.. Non, attend ! »

Trop tard, il m’avait pénétré, et rapidement. Je senti une vive douleur dans mon dos, plaqua ma tête dans le coussin pour ne pas hurler et m’accrocher aux draps. Comme je le pensais, pareil à ma première fois. Une larme coula sur ma joue, je n’arrivais même plus à respirer correctement, il me faisait perdre la tête. Mais son gémissement à lui m’avait tout autant prouvais qu’il aimait aussi. Il se retira lentement et revint d’un coup à la charge, me faisant sursauter. M’étant à moitié roulé en boule, fesse en l’air pour faciliter les choses, mais douleur aussi vive. Je ne voulais qu’une chose : qu’il continue et m’apaise. Ah, elle est bien pitoyable la brebis …
Ces va-et-vient me rendais fou, je commençais de plus en plus à me relâcher, j’avais même déjà commencé à souiller les draps, mais je serais les dents et attendais…attendre….

« C – C'est .. serré .. »
« Suis désolé… » Fis-je en baissant la tête, lâchant une larme. Je m’excusais … M’excusais d’être aussi pitoyable devant lui…

Même le bruit de l’orage ne m’effrayait plus, il n’y avait que lui, lui et moi. Le monde avait disparu et le temps s’était enfin arrêté. C’est au moment où je senti son membre palpiter en moi, ou je senti sa sueur sur moi, sa chaleur, son odeur qui m’enivrais l’esprit que je senti que je ne pouvais plus tenir… J’avais chaud. Je regardais mes gouttes de sueurs inventaire tomber de mon front sur mon oreiller.

« J – Je vais .. »

Au seul son de sa voix, si près de mon oreille, je relâchais… Dans sa main même… J’avais honte, si honte, j’aurais voulu disparaitre… Tachant les draps, les souillant de ma semence… J’avais honte, j’étais là, haletant et soulagé d’une longue semaine… J’avais doucement posé ma tête sur l’oreiller, en le regardant finir du coin de l’œil, attendant qu’il se relâche en moi. Une chose était sur : demain, je ne pourrais pas marcher en me réveillant. Merde. Une de mes main alla s’accrocher à un des barreaux du lit, mais je restais là, je voulais rester coller à lui, qu’il reste avec moi.

Il était .. dur, vraiment dur. Il pouvait lâcher d'un moment à l'autre mais était comme à se retenir. Un deuxième doigt en lui, j'étais de plus en plus excité et ne pouvait pas m'empêcher de rougir encore légèrement de gêne. J'étais aussi dur que lui et je bougeais déjà les hanches. Je finis par retirer mon boxer et commença à me placer de sorte à pouvoir le pénétrer.

« N.. Non, attend ! »

Mais avant d'avoir pu m'arrêter, je le pénétra assez brusquement. Ah. Merde. Je n'étais pas très fort aux préliminaires peut-être .. malgré cela, je poussa un gémissement assez long. J'avais bien failli jouir en le pénétrant. C'était vraiment serré, j'aurais peut-être du y faire plus attention. Etant un peu trop serré, je me décida quand même à me retirer et à rentrer une nouvelle fois en ayant oublié sur le coup sa douleur. C'était vraiment .. dur de se retenir de jouir avec une telle étroitesse. J'en avais lâcher sur le coup, il en coulait déjà en lui et je ne pouvais pas me retenir que de faire des va et viens pour être encore mieux. Je le masturbais toujours mais bien plus lentement, c'était vraiment excitant. Je le sentais, lui aussi était sur le point de lâcher. Du liquide commençait déjà à sortir et en salissait ma main. Si ça continuait, j'allais vraiment lâcher. Ses parois étaient vraiment .. mais alors vraiment étroites. Je ne faisais que de le répéter ..

« C – C'est .. serré .. »
« Suis désolé… »
« Ah .. non c'pas .. ta faute. »

Mon membre palpita dangereusement en lui, me faisant gémir un peu plus violemment. Tout était bien trop chaud. L'éclair, je n'y faisais plus attention. Au moins, j'avais réussi à le lui faire oublier.

« J – Je vais .. »

Au même moment, comme un déclencheur, Haru commença à jouir dans ma main. Je le suivit aussitôt en poussant un faible couinement et commença à verser mon liquide en lui. Rougissant horriblement et fermant les yeux de plaisir. Je me cambrai assez légèrement mais m'arrêta une fois que je finis. Légèrement essouflé. Je me retira lentement de lui et esquissa un faible sourire pour Haru. Je lécha sensuellement ma main pour mettre en bouche le liquide et le retourna pour l'embrasser. C'était .. des petites choses que j'aimais tester. J'étais du genre à tester dès que j'en avais l'occasion. Mais je savais bien qu'il y avait une tonne de positions ou de chose que je ne pouvais pas faire en restant le cul vierge à vie.
Partageant le liquide, je finis par arrêter le baiser en restant rouge et soupira de soulagement au fait qu'il faisait encore et toujours noir. La couverture était salie. Ah. On allait y dormir dessus ? Je tapota la couverture pour ensuite chercher ma chemise et grimaça en la sentant légèrement trempée. Oh merde. Ma chemise. Pourquoi l'avais-je posée à côté au juste ? Je poussa un long soupir et vit soudainement un clignotement se faire dans la pièce. La lumière revenait ? Je regarda la lampe le rose aux joues et esquissa un faible sourire. Je me tourna vers Haru et me leva lentement, cherchant le boxer pour me lever sans être à poil. J'attrapa le bout de tissu et bailla faiblement :

« Tu veux la mousse à la fraise ? On a oublié de la manger .. j'vais t'en chercher vu que .. enfin .. »

Je rigola faiblement et m'approcha de lui pour le décoiffer. La teinture avait réussit. J'en étais fier tout de même de l'avoir réussi. Pourquoi mes joues restaient rouges ? Pourquoi ? Je bailla une nouvelle fois et, prit la chemise pour me poser la question du ''comment faire pour rentrer chez soi''. Je ramassa ensuite mon jean en le déposant lentement et correctement par terre. Je pris le portable et finis par ne pas vouloir quitter le lit. La flemme de sortir du lit hein ..

« J – Je vais.. »

Me roulant en boule sur moi-même, j’avais tout relâché et jouit dans sa main, larme aux yeux de honte. Faire ça, avec lui … Et chez moi en plus … C’était si érotique… J’en avais perdu l’esprit et oublier qui nous étions. Je senti une vague de chaleur en moi, elle me fit soupirer. C’était agréable au final. Faire l’amour. Reprenant peu à peu mon souffle, je lâchais un couinement en le sentant se retirer, le voyant sourire, ce qui me fit rougir, une fois de plus. Fermant doucement les yeux, à moitié dans l’abime qu’est la réalité, et dans le paradis qu’est les rêves.
Je senti des bras me retourner et me mettre sur le dos, des lèvres vinrent se poser sur les miennes, avec un arrière-gout de … sperme... Il avait lécher ça aussi ?... Inconstamment, durant ce doux baisé, je lui caressai la joue. Le baisé fini, je détournais la tête en me passant délicatement mes doigt sur ma bouche, comme pour continuer de caresser le contact de ses lèvres sur les miennes …

J’eus une légère pensé pour la couverture, souillé par moi. Nous n’allions pas dormir la dessus non plus… Il se leva. J’en profitai donc pour me tourner et reprendre rapidement mon boxer, même si j’étais encore … mouillé en bas. Avec mal, je le renfilai, virant rapidement la couverture sale pour la balancer plus loin, je sorti de sous le lit un plaid, de quoi passer la nuit au propre et sec. JE senti un liquide couler entre mes fesses … Cette sensation désagréable de brûlure s’intensifiait peur à peu, je pris une grande inspiration et me remit nerveusement sous les draps, voulant me cacher de son regard, et de la lumière qui revenais peu à peu. Lui aussi s’était rhabiller, un peu, moi je me cachais sous les draps et … Sous le plaid.

« Tu veux la mousse à la fraise ? On a oublié de la manger .. j'vais t'en chercher vu que .. enfin .. »

La mousse ? Je l’avais presque oublié celle la… Regardant rapidement vers la fenêtre, j’avais oublié qu’il avait fermé les volets. Alors, je fermais les yeux pour écouter … Ecouter le bruit de la pluie encore torrentiel et horrible … Moi qui avais prévu de dormir sur le canapé temps qui restait ici, me voilà bien… Sois c’était rester au lit, soit s’était faire la chute de ma vie à cause de mes jambe qui ne voulais plus bouger. Ce temps, cette … ambiance… Me rappelais ce jour, ce jour ou … J’avais réussis à avoir une part de liberté. Je regardais Sasha, en esquissant de faible sourire… D’après ce que je me souvenais, lui aussi était un orphelin. Lui aussi mais, pas depuis sa naissance…

« Dit … Tu n’aimes pas tes parents adoptif ?... Tu es toujours en colère quand tu regardes ton téléphone, alors j’ai pensé que… »

Je ne sais pas ce qui me prenais. Mais, je voulais en savoir un peu plus sur lui, l’invitant du regard à venir près de moi, sous les draps chaud et propre.

Les draps avaient été changés entre-temps. Je passais un regard ennuyé à la fenêtre puis remit correctement mon boxer. J'allais .. crever de fatigue pour le lendemain. J'en étais sûr. Mais que faire ? Si je n'allais pas au travail, je risquais de ne pas gagner assez d'argent. Déjà qu'il fallait que je compte les temps où je pouvais être malade et la somme colosale qui me partait des mains à cause de cela.

« Tu veux la mousse à la fraise ? On a oublié de la manger .. j'vais t'en chercher vu que .. enfin .. »

Même si je ne comptais pas aller la chercher par pure flemme, je préférais demander par politesse. Un vent. J'avais reçu un vent monumental. J'esquissa un faible sourire en poussant un long soupir et rangea mes affaires tranquillement. Prenant mon portable et le jetant sur le lit pour pouvoir pianoter dessus en cas de besoin. Je me rendis rapidement compte que j'avais un message, encore, et le laissa à plus tard. Au moins attendre un petit moment. Ils pouvaient bien attendre et arrêter de me demander de mes nouvelles toutes les cinq minutes. Après ils se plaignaient que je ne leur parlait pas assez. J'avais besoin de liberté putain. Je tourna mon regard vers Haru et arqua un sourcil à son sourire. J'avais .. fait un truc de bizarre pour qu'il me regarde en souriant ?

« Dit … Tu n’aimes pas tes parents adoptif ?... Tu es toujours en colère quand tu regardes ton téléphone, alors j’ai pensé que… »
« Bah .. ils me font chier. Ils prennent trop soin de moi. C'est encore pire que l'orphelinat hein .. Toutes les cinq minutes ils vont me demander de mes nouvelles et ils m'interdisent de trainer dehors ou de travailler aussi tard la nuit. Des putains de parents quoi. »

On disait que c'était le passé qui forgeait le caractère. Mon caractère de merde venait-il donc de ces parents adoptifs et de .. tout ça ? Mais je recevais de l'amour. Ah putain. Je n'y comprenais rien dans tous les cas. Je m'approcha de lui pour aller me coucher confortablement et pianota sur mon portable pour lire le message. ''Tu dors mon chéri ? On peut passer chez toi demain ?''. Je fis une grimace de dégoût à être en permanence collé par mes parents et les insulta à travers le portable pour ensuite le poser par terre.

« 'font chier. T'as de la chance à rien avoir là. Enfin .. »

Enfin. Si je m'en rappelais, il avait parlé de ses parents un jour. Les avaient-ils abandonné eux-aussi ? Ou bien s'en fichaient-ils totalement de lui ? La seule fois où il en avait parlé il était pas très .. heureux d'en avoir. Enfin, je m'en rappelais plus trop. Encore une nuit où j'allais plus ou moins mal dormir. Avoir fait l'amour m'épuisait légèrement mais pas assez pour pouvoir m'endormir. J'allais rester un petit moment dans le lit avant de m'endormir moi. La sueur. J'attrapa lentement mon jean qui était proche de moi et en sortit un paquet de mouchoir que j'essuya sur mon visage. Je me tourna finalement vers Haru et déposa un baiser sur ses lèvres.

« Monsieur a aimé ? »

Je lui sourit légèrement puis me remit à réfléchir. Non, ses parents adoptifs ou du moins ce qu'il avait me rendaient curieux. Je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser.

« Mais .. et tes parents à toi ? Ils s'en foutent de toi ? »

J'avais peur de frapper là où ça faisait mal. Mes cheveux tombaient sur le coussin, ma main passa lentement dans les siens pour mieux le regarder. Je dégageai de son visage les mèches qui m'empêchait de mieux le regarder et déposa un faible baiser sur son front. J'allais m'évanouir de fatigue un jour. Mais avec les horaires de malade que j'avais, mon corps allait finir par s'habituer à s'endormir tard et là j'allais en baver. Je lui tira enfantinement la joue et rigola d'un air fatigué. Quelle heure .. pouvait-il bien être ? L'orage n'aidait pas à le savoir.

L'heure se faisait sans doute tard ..

Pourquoi se cachait-il au juste ? Je me mis confortablement sous la couverture en ne laissant que la moitié de ma tête visible et bailla faiblement.

« Dit … Tu n’aimes pas tes parents adoptif ?... Tu es toujours en colère quand tu regardes ton téléphone, alors j’ai pensé que… »
« Bah .. ils me font chier. Ils prennent trop soin de moi. C'est encore pire que l'orphelinat hein .. Toutes les cinq minutes ils vont me demander de mes nouvelles et ils m'interdisent de trainer dehors ou de travailler aussi tard la nuit. Des putains de parents quoi. »

J’eus un léger sursaut, et un pincement au cœur. Au final, nous étions vraiment des opposés. Ses parents s‘inquiétaient de trop, et mon… ‘ père’ adoptif lui, s’en fichait de moi. J’aurais aimé des parents comme lui… Aimant … Même par pitié. Je l’enviais un peu. Je le regardais clapoter sur son téléphone, encore et toujours de la même façon, surement ses parents. La vie nous réserve toujours de sale chose … Lui comme à moi. Les orphelins étaient vraiment malchanceux… Vraiment … Détestable.

« 'font chier. T'as de la chance à rien avoir là. Enfin .. »

J’eus un léger sourire tendre vers lui, et un léger rire. Comment je pourrais en avoir ? JE n’avais plus personne, j’étais seule, je me débrouillais seule et la solitude me pesais. Qu’il soit là, en ce moment même, avec moi, j’en étais formidablement heureux… Abruti, regarde-moi un peu, j’ai l’air d’être toujours heureux ?... Et en plus … En plus … Je …
Je le regardais s’essuyer le visage, savourant chacun de ses gestes magnifique. Je le regardais s’approcher de moi, ma tête s’enfonça un peu en arrière dans le coussin… J’étais surpris. Monsieur m’avais embrassé …. Il jouait avec moi ? Dans tous les cas, même si j’avais vraiment des sentiments pour lui, jamais il ne devrait le savoir, même si je devais en suffoquer. Désolé papa … Mais je ne tiens pas à te faire honte en devenant gay… M’enfin bon, je verrais bien par la suite… Pour le moment, je savourais son baisé, les joues rose de plaisir.

« Monsieur a aimé ? »

Je rougis comme un gros malade, c’est une raison pour le dire ! Comment osait-il ?! Ce … Salaud. Oui, un salaud. Il ne faisait que jouer au final non, alors pourquoi moi, je ne le ferais pas ?
J’hochais un peu la tête pour lui dire oui, je n’allais pas non plus mentir.

« Mais .. et tes parents à toi ? Ils s'en foutent de toi ? »

Ah … Mes parents ?...
Mon visage … Se troubla, ma tête se baissa et mes yeux se remplir de vide. Quels parents ? Hein ? Mon père adoptif ? Parce que moi, je n’avais connu que lui … Lui, ses mains, son corps, ses coups, ses traitement… Comment qualifier ça de père ?... Je senti sa main passé sur mon front, reprenant mes esprit en sentant le contact de ses lèvres sur mon front. J’en souris un peu, enfantement. Pensé comme ça à ce type, à mon enfance et sentir subitement un baisé sur son visage … On aurait presque dit un vœu qui se réalisais. Je ne répondu pas tout de suite… Lui dire, ne pas lui dire …
Casser, brisé… Le faire ou pas ? Je regardais la lumière qui brillait d’un faible éclat puis je le regardais lui, se plonger sous les draps.
Eh bien, certes, dieu, tu m’as posé une colle, je vais la réglé rapidement.

« Eh bien … Je n’ai jamais connu mes vrais parents, je ne sais pas si ils sont mort ou pas. Ca fait 10ans que je les cherche, que je garde chaque indice sous la main … Mais à mes 7ans, un homme est venu à l’orphelinat. Je pris une grande inspiration, j’avais oublié jusqu’à son nom, mais son visage et ses mains … ses répugnante mains restait gravé dans ma mémoire. Pitié, écoute-moi ... Je … »

Par peur qu’il ne s’enfuissent, je me relevais un peu et alla directement m’assoir sur lui, mes mains appuyer sur son torse, le regardant d’un regard vide et sérieux. Bien évidemment, mes jambes refusaient de fonctionner parfaitement, mais bon…

« Cette …. Homme… Est devenu mon ‘père’ adoptif… Mes points se serraient. Il était très gentil au début mais … Quelque chose clochait chez lui… Un jour comme les autres, alors que j’étais chez lui depuis à peine une semaine, ce salaud m’a plaqué au mur, et sans demander mon avis, m’a fait l’amour. Ce qu’on appelle un ‘viole’ … Il me laissa un peu tranquille après ça, puis, il me força encore, et encore, me forçant à lui faire des choses … Enfin, on dépassait facilement les 3fois par jour… Je baissai ma tête, comment j’arrivais à parler de ça aussi facilement avec lui ?... J’abrégeai la suite. Puis, quand j’en ai eu l’occasion, je l’ai tout simplement tué, et je me suis enfui. »

Je serais les dents, priant pour qu’il me réponde, priant pour … qu’il me rejette pas … Je n’étais qu’un assassin au final, je l’avais bien compris au bout de toute ces années. A me cacher, toujours et encore, de peur qu’on me retrouve… La seule chose que je savais faire était l’amour, et le sexe. Alors, par obligation, je fréquentai les patrons d’hôtel pour qu’il m’engage. Mais … Si tout cela était à refaire, je le referais. Encore et encore. Riant sur la dépouille de mes malfaiteurs.
Je rouvris doucement les yeux pour basculer en avant de coller mon nez au sien, posant mes lèvre sur les siennes, sellant tout cela comme un pacte sensuel. Mon corps se redressa pour que ma main caresse la joue de Sasha. Je ne voulais pas qu’il parte, mais au moins, s’il avait besoin de s’enfuir en courant, je ne le retiendrais pas. Détournant mon regard, équipé d’un sourire gêné et d’un rire nerveux, j’adirais la douce lumière de la lampe qui s’était remis à clignoter au rythmes du doux son des gouttes d’eau tombant sur le bord des volets de bois pourris.