Il faisait bon vivre ici, au lycée Suki Gakuen, et après une journée à dormir en cours, sans que cela n’affecte mes bon résultats scolaires, je me levais de ma chaise et m’étira avec un grand sourire, obligé de tourner la tête à gauche pur admirer plus parfaitement le paysage derrière la fenêtre. Je ne voyais rien de l’œil gauche aujourd’hui, malheureusement…
Il n’était que 15h. J’avais tout le temps d’aller à mon club de cinéma. J’aimais y passer avant d’aller travailler, bien que je n’aie pas envie d’aller travailler ce jour-là… Hm…

Il n’y avait que moi dans la pièce, je me demande encore pourquoi je me suis aussi inscrit au club de Basket. M’approchant doucement du matériels, je m’assis à un ordinateur et y ouvrit ma session.

L’écran devint noir puis bleu, le bureau s’afficha et je retrouvai tous mes fichiers de la veille. Je filmais surtout des animaux… Ou des objets qui tombaient, des choses en mouvement. Je jouais avec le son, la musique, éveillant les sensations de celui qui regarderait mes vidéos. Les yeux fermé, il me plaisait d’écouter le bruit de l’eau, des rivières, des oiseaux qui avait chanté et chanterons encore pour moi. Me relevant une bonne vingtaine de minute plus tard, je repris ma caméra et la régla correctement. M’équipant de ma trousse, je déposais dedans le strict minimum et la place ouverte au bord de la table. Caméra en place, je fis tomber de nombreuse fois ma trousse pour que mes fournitures scolaire s’étale sur le sol. Cherchant la prise parfaite, testant plus de combinaisons que possible et nécessaire. Je me faisais des fous rires seul, parlant à moi-même, dans l’obscure pièce, il me fallait du noir.
Un crayon vint se glisser sous la table, je passai ma tête, le récupéra, et en me relevant mis cogna le crane, affoler je reculai d’un coup. La trousse tomba et ma gomme tomba pile sur mon œil droit, encore fonctionnel. J’étais dans la merde, j’avais beau me le frotter, rien à faire, c’était douloureux, je ne voyais rien, que du noir … Cette peur d’être aveugle qui me hantait de plus en plus, j’étais en train de la vivre, de paniquer moi-même… Personne n’étais la … Pourquoi ?

Je tapotais le sol, cherchant de quoi me relever mais rien à faire, je ne touchais rien … Une larme commença à couler … Et si un jour je devenais aveugle ? Entièrement ? Si un autre homme me faisait du mal ?... Au secours …. Paniquant de plus en plus, je continuais de tapoter le sol d’une main.

« Au secours … Aidez-moi… Quelqu’un … J’ai peur … »


Ma plus grand peur en face de moi… Seul, plongé dans l’obscurité…

Cette journée, affreuse. J'avais bien passé ma journée à flemmarder au toit. A ne rien faire, à attendre que les cours se finissent pour ensuite passer une visite à mon club. Le cinéma ? J'aimais bien. Enfin, oui. Ca allait. Ce que j'aimais filmer par-dessus tout devait bien être les scènes d'horreur, où le sang giclait à mort. D'où je m'amusais des fois à me faire saigner juste pour filmer une goutte de sang. L'horreur. J'adorais. Avoir des frissons, me faire peur à moi-même. N'était-ce donc pas amusant ?
On était en début d'année, ce n'était que des révisions donc ça ne me servait à rien de venir. Je connaissais déjà tout de l'année dernière. Je n'étais pas cruche. Je savais pas mal de chose hein. A la sonnerie, je me permis d'attendre pas mal de temps, à continuer de flemmarder. Je n'avais même pas envie de me lever. Ce fus donc au bout d'une dizaine de minutes que je partis enfin, sac sur une épaule. Vu que j'étais aujourd'hui au lycée, j'avais pris un peu plus soin de mon apparence. Forcé de porter des lunettes, une chemise rouge foncée et un jean. Mes cheveux étaient légèrement peignés et le reste n'était pas important. Je pense en tout cas. Les bousculades, les rires. Les couloirs étaient bondés de monde, mais heureusement, très peu de personnes s'étaient inscrit au cinéma ce qui me laissait un silence de feu. J'aimais. Au moins, je pouvais en profiter si je trouvais quelqu'un d'intéressant à sauter. Tapotement. Qui tapotait ainsi au sol ? Le noir. Il y avait une seule salle plongée dans le noir. Une silhouette s'y formait grâce à la lumière du soleil. J'haussa un sourcil en m'approchant doucement de cette personne. Euh .. d'accord ..

« Au secours … Aidez-moi… Quelqu’un … J’ai peur … »

Woh woh .. ce mec allait pas bien franchement. Et .. il pleurait ? Si il restait là il allait bien gâcher ma scéance seul. Je m'approcha un peu plus de lui et le prit très calmement par les épaules. Je le secoua légèrement en gardant cet air ennuyé :

« Putain calme-toi. Faut pas chialer comme une gonzesse quoi. »

J'avais l'impression de connaître cette voix. Que je m'en rappelle, la dernière fois que j'avais été au bar, je l'avais fait à quelqu'un dans les chiottes. Mais l'alcool faisait que je m'en souvenais difficilement. La personne m'était floue. Et j'aurais dû m'en rappeler, cette personne qui avait réussi à me faire jouir aussi rapidement. Je l'aida doucement à le lever sans comprendre pourquoi il pleurait et alla allumer la lumière. Oh merde. Oh merde. C'était .. lui ? Je m'approcha un peu plus de lui et grimaça assez violemment. Sur tous les mecs sur terre, je m'étais retrouvé devant le prostitué de la dernière fois. Le prostitué que j'avais fait jouir deux fois en peu de temps.

« Merde. C'est .. toi .. le mec du bar .. »

J'avais à peine son prénom en tête. Il s'appelait comment déjà ? Ha .. ha .. haru ? Je replaça doucement mes lunettes devant mes yeux et passa mes mains dans mes cheveux. Encore heureux qu'il ne voit rien pour l'instant. Enfin, c'est ce que j'avais compris car tapoter .. et chialer hein. C'était bien lui. Sa peau blâfatre. Ses cheveux bruns ondulés. Oui. On pouvait même y voir mes deux suçons laissés sur son cou. L'idiot. Pourquoi ne les avait-il pas cachés ? Ma chemise. Déboutonnée au début, comme à son habitude. Ah. Je me sentais comme .. honteux tout d'un coup. D'avoir joui. Et .. je ne lui avait pas payé. Mais ça, je pense que ce n'est pas grave.
Après tout, il avait déjà eu un coup d'un soir, ce n'était pas comme si il n'avait pas été payé.

« Tu fous quoi ici ? T'as paumé le mec a qui tu voulais le faire ? Tu t'es paumé toi-même ? »

Je lui adressais ces moqueries d'un ton hautain, il fallait qu'il comprenne qu'il n'y avait que moi qui était au dessus. Que moi. Oh non. Jamais il ne pourra me devancer, et si il le faisait, j'utiliserai les grands moyens. Croyez-vous franchement que je me laisserai faire ? A me faire dévirginiser par un prostitué ? Dans vos rêves ouais. Faut pas croire, faut pas pousser vos rêves trop loin. Je resterai pour toujours et à jamais vierge de derrière. Aha. Franchement.

Des bruits de pas dans la pièce … Une personne ? Je sentis deux mains sur mes épaules et me redressa d’un coup, je ne pouvais même pas voir qui s’était… J’étais complètement apeurée, il dû même me secouer pour que je reprenne conscience de la réalité.

« Putain calme-toi. Faut pas chialer comme une gonzesse quoi. »

Une gonzesse ? S’avait-il ce que ça faisais ? Avait-il déjà imaginez vivre aveugle ? Même vivre avec un seul œil était dur. Je ne m’imaginais que trop bien sans les deux, le noir … Juste des bruits … Les odeurs …. Le toucher … Souvent mon maitre me bandais les yeux t m’enfermais nu dans cette pièce salle nommé ma chambre. Justement, sa voix … Me rappelait vaguement quelque chose… Voulant me relever, il se donna la peine de m’aider. Je basculais un peu, mes jambes était faible, je me rattrapais sur ce qui semblais être la table et mis assis en sautant. Gardant mon visage caché entre mes mains. Ce n’était pas la première fois que je paniquais comme ça, et c’était pire quand personne ne m’aidais. J’entendis l’interrupteur se déclencher, il avait enfin allumé la lumière, mais mon œil me faisait trop mal pour que je l’ouvre. Les bruits de pas se rapprochèrent de moi.

« Merde. C'est .. toi .. le mec du bar .. »

Hein ?... C’était lui ?! Ce … S… Sa … SACHA ! Je cachai encore plus mon visage dans mes mans pour cacher mes larmes précoce. J’avais de plus en plus honte. J’avais eu un comportement sal avec lui … Et je le revoyais … au lycée… Repensant à sa violence de nos ébat, un tremblement me pris, je me concentrai de nouveau sur ma peur pour ne plus y penser et laissa la main qui était posé sur mon œil gris tomber en relevant la tête. Je me faisais honte à moi-même en fait… Je me dégoutais automatiquement.

« Tu fous quoi ici ? T'as paumé le mec a qui tu voulais le faire ? Tu t'es paumé toi-même ? »

Ce fut comme un peignoir dans mon cœur, il venait de me faire mal … Comme si je faisais ce genre e chose ici, je lui avais pourtant dit que je n’avais pas eu le choix en choisissant ce métier-là. Doucement, je reposai les jambes par terre, un air triste sur le visage, en laissant retomber mon autre main, mais gardant mon œil dorée caché sous ma paupière. Je m’avançai vers lui pour réussir, après quelques minutes à le palper, à prendre son visage entre mes mains. Doucement, je passais chacun de ses traits au peigne fin, vérifiant si c’était bien lui … Je fus surpris en sentant des lunettes sur son nez, j’avais un sens du tactile assez développé… Je laissa ensuit mes main tomber pour posé mon front contre son torse, en soupirant de soulagement.

« Je suis dans ce club … Mais, j’ai fait une bêtise, ma gomme m’est tombé sur l'œil fonctionnel … Et comme je ne vois plus rien de mon œil gauche, je me suis retrouver aveugle … J’ai paniqué… Jamais je ne ferais ce genre de chose ici… Sasha. »

En repensant encore au noir dans lequel jetais, un tremblement me pris, et je serais les dents. Priant de tout mon être que mon œil puisse revoir bientôt.

« … Aveugle… »

Il aurait bien pu essayer de regarder, rien n’y aurait fait, mon œil gauche n’avais plus aucun fonction pour moi, et le droit commençais peu à peu à flancher, un jour ou l’autre, je finirais aveugle, que je le veuille ou non.

« Merde. C'est .. toi .. le mec du bar .. »

Il avait son visage caché, il tremblait. Wah.

« Tu fous quoi ici ? T'as paumé le mec a qui tu voulais le faire ? Tu t'es paumé toi-même ? »

L'une de ses mains tombant, je pus voir son œil gris et le regarda s'avancer avec difficulté. Il ne voyait rien ? Je l'avais blessé ? Bon. Avec ma facilité à me moquer des autres, il n'était pas impossible que je l'ai blessé. Je recula légèrement par un simple réflexe et rougis faiblement de gêne quand il commença à me palper le visage. Je le laissa faire toujours sans comprendre et grimaça faiblement quand il toucha à mes lunettes, les tirant légèrement. Je les remit rapidement en place tout en le regardant étrangement. Qu'est-ce qu'il foutait ? Je passa pour la énième fois ma main dans mes cheveux. J'avais ce tic quand je me mettais à penser ou bien que j'étais déboussolé. Et là, il me déboussollait complétement.

« Je suis dans ce club … Mais, j’ai fait une bêtise, ma gomme m’est tombé sur l'œil fonctionnel … Et comme je ne vois plus rien de mon œil gauche, je me suis retrouver aveugle … J’ai paniqué… Jamais je ne ferais ce genre de chose ici… Sasha. »

Sa tête posée sur mon torse, je soupira très longuement et resta debout à le regarder. Con. Il était con quand même. Je passa ma main dans ses cheveux pour essayer de le calmer, un tremblement se faisant sentir sur lui. Oui oui, c'était juste une gomme putain. Ca faisait mal au début mais on regagnait la vue après. Je le savais bien, je m'étais déjà pris la branche de mes lunettes dans les yeux. C'était fou à quel point ça tuait. Je posa ma main sur son cou pour regarder les suçons et esquissa un sourcil dominant. Ce réflexe de penser à ça.

« Ouais. Bah t'es pas doué quand même. »
« … Aveugle… »

J'haussa un sourcil et soupira longuement. Je chercha très calmement des affaires dans mon sac et prit un mouchoir. Je pris ensuite ma bouteille d'eau, mouilla le mouchoir et le passa sur l'oeil du brun, tenant son menton en le relevant pour bien voir son œil.

« Ca va passer oh. Je me suis déjà pris les branches des lunettes dans les yeux j'ai jamais eu de problèmes hein. Ca tue, ouais, mais ça va. »

Je passa ensuite ma main dans ses cheveux et recula légèrement pour être plus confortable. Une vraie gonzesse ce mec. Je m'approcha doucement de lui et lui mordilla la lèvre inférieure. Au moins, je pouvais le prendre dans le bon côté, j'avais de nouveau quelqu'un en tant que plan cul. Je rigola faiblement et garda le mouchoir sur son œil :

«  Sinon, à quand la prochaine fois ? Les toilettes n'étaient pas assez grandes et puis t'étais crevé. On a pas eu le temps de faire d'autres positions. Mais j'préfère attendre que ton œil se soigne. C'est moins drôle sinon. »

Je le porta rapidement pour l'asseoir sur une chaise et recula pour qu'il ne me sente plus. Je voulais voir sa réaction. Le voir sous toutes les formes pour me foutre encore plus de sa gueule. Mais je n'allais pas non plus dire que j'avais pris plaisir à l'enfourcher. Ah non, pas du tout. Comme si j'allais le dire.
Je m'assit en tailleur à terre en baillant longuement. Combien de temps j'allais attendre hein ? Combien ? Par contre, ça devait être merdeux que de voir que d'un œil. Oh oui. J'allais encore plus pouvoir me foutre de sa gueule. A balancer des trucs sous son œil non-fonctionnel. Teuh.

J’ouvrais grand les oreilles et entendis un bruit de tissus, puis d’objets qui s’entrechoquais. Il passa sur mon œil un ... mouchoir ? Peu importe, un tissus humide. Tenant mon menton, je ne bougeais plus d’un poil, mais qu’elle brutalité.

« Ca va passer oh. Je me suis déjà pris les branches des lunettes dans les yeux j'ai jamais eu de problèmes hein. Ça tue, ouais, mais ça va. »

Je soupirais un peu et me laissa faire.

« Ce n’est pas pareil. Va vivre déjà avec un seul œil, et demande toi ce que ça fait d’être aveugle, on en reparlera ensuite. »
Sa main passa dans mes cheveux … Il me prenait pour qui la ? Une meuf ? J’avais fait une crise de panique, pas de quoi en faire tout un plat, non ? Il recula un peu et me mordilla la lèvre … J’en frémis. Ça c’était sure, je n’étais pas aussi confiant qu’au travail, non ? Ici j’étais tout à fait naturel, voir peureux. J’essayais de le repousser doucement, les mains sur son torse d’apollons.

« Sinon, à quand la prochaine fois ? Les toilettes n'étaient pas assez grandes et puis t'étais crevé. On a pas eu le temps de faire d'autres positions. Mais j'préfère attendre que ton œil se soigne. C'est moins drôle sinon. »

Je n’eus pas le temps de répondre qu’il me porta rapidement sur une chaise. J’ouvris doucement l’œil, mais je voyais encore flou, impossible de dire où il était. Je restais calme en me consentant sur ma respiration. Je ne voulais même pas me rappeler de nos ébat, il avait été d’une brutalité… Mais en même temps, je le reconnais, il m’avait bien aidé. Je pris une grande respiration, ma vision revenait peu à peu mais pas complètement. Je suis certain qu’il allait encore plus se moquer de moi.

« A quand tu veux, c’est toi le client … De toute façon, tu ne paies même pas, alors je peux considérer ça comme des viols, donc tu peux le faire quand tu veux, Hm ? Et je ne vois pas en quoi mon œil te pose soucis, ça ne t’as pas déranger l’autre soir. Tu peux même le faire ici, si tu prends soin de fermé la porte à clef, ça ne me dérange pas. Car je sais d’ores et déjà que tu me considère comme un être dégoutant, un objet… »

Je pris un air plus confiant, comme quand je suis au travail. Me reprenant, je savais que j’abusais quand je paniquais mais je détestais quand en plus on me le faisait remarquer. Esclave un jour, esclave toujours, être traité comme un être dépourvu d’innocence ne me dérangeais plus, puisqu’on me l’avait prise, volé arraché.

« Ce n’est pas pareil. Va vivre déjà avec un seul œil, et demande toi ce que ça fait d’être aveugle, on en reparlera ensuite. »

Je le regarda calmement et haussa les épaules. Je m'en foutais pour l'instant puisque je ne l'étais pas. Je passa calmement ma main dans ses cheveux pour mieux regarder son visage et pouvoir appliquer le mouchoir en toute tranquilité. Vu sa tête, il n'était pas dans le même esprit. Pour donc changer l'ambiance, je m'approcha doucement de lui et lui mordilla la lèvre inférieure. Il changeait quand même du prostitué à l'étudiant. Et il croyait me pousser avec cette force ? Ses pauvres petites mains rencontrèrent mon torse et essayèrent de le repousser sous mon regard légèrement moqueur :

« Sinon, à quand la prochaine fois ? Les toilettes n'étaient pas assez grandes et puis t'étais crevé. On a pas eu le temps de faire d'autres positions. Mais j'préfère attendre que ton œil se soigne. C'est moins drôle sinon. »

Je le porta calmement sur une chaise en attendant sa réponse, on disait que j'étais brutal. Pourtant je trouvais que j'étais normal. Enfin .. je ne savais pas trop. Je faisais tout à ma vitesse et j'aimais aller vite donc .. il ouvrit doucement son œil doré pendant que je nettoyais mes lunettes. Mon regard perçant ne me gênait pas du tout, j'étais le genre de garçon à tout bien prendre question physique. Par contre le reste hein.

« A quand tu veux, c’est toi le client … De toute façon, tu ne paies même pas, alors je peux considérer ça comme des viols, donc tu peux le faire quand tu veux, Hm ? Et je ne vois pas en quoi mon œil te pose soucis, ça ne t’as pas déranger l’autre soir. Tu peux même le faire ici, si tu prends soin de fermé la porte à clef, ça ne me dérange pas. Car je sais d’ores et déjà que tu me considère comme un être dégoutant, un objet… »
« Viol viol .. eh mec, calme-toi un peu tu veux ? Et d'où je te considère comme un objet ? C'toi qui l'a voulu avec ton putain de métier. »

Je passa une main dans mes cheveux en remettant mes lunettes et esquissa un léger sourire. Je ferma tout de même la porte à clef pour le au cas où, si l'envie me prenait, je pouvais au moins le lui faire. Je n'étais pas mieux que lui en tout cas. J'utilisais ma sœur pour faire du mal aux autres, je l'avouais et je m'en foutais totalement. J'étais un démon hein ? A cette pensée, j'esquissa un sourire sadique et m'assit sur une table en face de la chaise où se trouvait Haru. Jambes pendant dans le vide à attendre quelque chose. Je n'étais pas encore en manque donc j'attendais le bon moment pour lui sauter dessus. Mes envies, mes pultions, tout dépendait de moi même et ce n'allait pas être aujourd'hui que je me ferais contrôler par mon corps. Tout suivait mon esprit, j'étais radical sur ce point là.

« Sinon, tu désires quelque chose de particulier si on le fait ? »

Foutage de gueule ? Mais pas du tout ! Je m'ennuyais et je tapais la causette. Comme la dernière fois, je voulais le frustrer, le rendre fou de plaisir sans que je n'ai à vraiment me presser. Oh, finalement je voulais bien le refaire une fois. Oui, juste une petite fois.
Je me leva péniblement de la table et me plaça devant Haru. Je le souleva calmement pour le déposer sur une table et laissa une de mes mains passer sur son torse et le pousser pour l'allonger tout le long de la table. Je m'avança légèrement et me retrouva à quatre pattes sur lui, l'une de mes jambes entre les siennes. Je ne le laisserai pas fuir. Mon statut de dominant se faisait bien sentir et je le voulais. En aucun cas je me permettrais de le faire douter. Même si ça allait jusqu'à se demander si j'étais réellement dévirginisé de derrière. Je lui mordilla une nouvelle fois la lèvre inférieure et baissa ensuite ma tête pour lui refaire un suçon dans le cou.

« Je ne te laisserai pas t'échapper. »

Cette position était légèrement compliquée, j'étais un peu obligé de m'asseoir sur lui pour le caresser mais je n'aimais pas non plus cette position. Je jouais mon difficile, oui. Ma main droite passant le long de son torse, je retira ma tête de son cou pour pouvoir regarder son visage et analyser toutes ses expressions. Il ne fallait pas croire, je n'allais rien laisser échapper maintenant que j'étais au dessus comparé à la dernière fois où je ne pouvais en aucun cas voir son visage. Et puis, à m'en souvenir, c'était honteux d'avoir joui en le laissant bien entendre mon cri. Ah. Il allait me le payer pour cela en tout cas.

Il m’avait répondu mais ma raison refusa de l’écouter, je l’ignorais complètement à présent. Peu importe ce qu’il me faisait, ici, je ne pouvais pas appeler le gérant à l’aide, j’étais piégé et je n’étais pas près de partir. Une impression se créa vite en moi, je ne pourrais pas aller travailler ce soir… J’entendis la porte se fermer à clef et je repris une grande inspiration. La, deux solutions. Soit il allait me frapper, soit il allait me baiser au lycée… J’étais plus ‘avis pour la 2ème option.
Pour le moment, il ne me touchait pas, mais je crois qu’il s’assit en face de moi.. Oui, il était en face de moi, lâchant un bâillement de fatigue, je me passai la main sur les yeux pour essayer de mieux y voir.

« Sinon, tu désires quelque chose de particulier si on le fait ? »

Si je préférais ? Je crois qu’on m’avait tout fait à ce jour, je pris une mine triste en cherchant mais rien ne me venais à l’idée … Non rien, je m’étais lassé de tout, je fis juste non de la tête. Je savais très bien, qu’au fond, il voulait me frustrer et me faire perdre la tête. De toute façon, j’étais encore à moitié fatigué, je n’avais pas m’épuiser pour lui.
Il me souleva calmement, sans un bruit et m’assit sur ce qui était une table. Je pouvais apercevoir un peu plus nettement ces traits de visage à présent, toujours aussi beau… Toujours aussi charmeur … Presque trop pour que j’y résiste. Des battements de cœurs insoutenable me faisait perdre le contre, je détournai la tête pour qu’il stoppe, que m’arrivait-il ? Une de ses fraiches mains passa sur mon torse, me faisant fermer les yeux. Il me poussa pour que je m’allonge … Ce fut la situation la plus horrible que je n’eus jamais à subir. Mon dos sur ce matériel plat était très mal placé. Mais je serrant les dents et garda un visage neutre, ne laissant rien paraitre à mes émotions, comme on me l’avait appris. Se mettant à quatre pattes sur moi, il revenant me mordiller la lèvre inférieure. Un nouveau suçon apparut dans mon cou … Je ne pouvais plus fuir, je devais vite rentrer dans la peau d’un de mes personnages.

« Je ne te laisserai pas t'échapper. »


Sa main passa le long de mon torse. Il était vraiment répugnant… Oser faire ça au lycée. Rare les clients que j’avais eu ici. Je restais impassible, dépourvu d’émotion, mais cette fois, les yeux grand ouvert qui fixait le mur droit de la pièce. Si il voulait jouer, j’allais jouer. Je n’allais rien laisser échapper, n’allais pas gémir, comme une poupée morte … De toute façon, un seul de mes gémissement se ferais entendre, et je serais renvoyer du lycée. Donc, dois-je le laisser faire, soit on me renvoyait … Dur choix. Je relevais mes deux bras pour les laisser tomber chacun à côté de mes oreilles, lui laissant libre terrain, tout en continuant de ne pas le regarder. Une petit idée de « tu désires quelques chose» me venait peu à peu à l’esprit …

« Je ne te laisserai pas t'échapper. »

Il se foutait de moi à ne rien faire ? A ne rien laisser passer ? A même pas parler ? Je m'en foutais que ce soit au lycée ou non, il avait dit qu'il était d'accord, c'était à lui de peser ses mots. Pas à moi. Le voyant fixer le plafond, je poussa un long soupir d'ennui et me mit à chercher à comment le faire réagir. Je fis une moue boudeuse par instinct et déposa mes lunettes sur le côté. Je n'allais pas les casser. Sur tout ce que je pouvais faire, je m'étais quand même décider à .. déposer des lunettes !
Je finis par m'asseoir à califourchon sur lui, déboutonnant ma chemise puis la sienne. Je laissa ma tête descendre jusqu'à son torse et commença à lui lécher l'un de ses tétons, l'une de mes mains s'occupant du deuxième et l'autre descendant pour lui griffonner le bas ventre et commencer à passer sous son pantalon. D'où il se laissait faire hein ? C'était quand même plus drôle à violer là, là, c'était ennuyant à mourir. Un minimum de réaction putain. Je me retira doucement et souleva ma tête pour le regarder dans les yeux, la colère me montant déjà. J'avais très peu de patience et là, il venait de me la faire perdre, un rien m'énervait hein :

« Tu vas réagir oui ?! »

Je resta visage face au sien pour qu'il soit forcé de me regarder, mes yeux rouges le perçaient totalement, cherchant ne serait-ce qu'une petite réaction. Un minimum. Mes traits se faisaient froids et secs, je tenais peut-être d'un de mes parents. A m'énerver vite. Peut-être ma mère, peut-être mon père. Dans tous les cas, je n'avais aucun souvenir d'eux, je ne savais même pas comment ils s'appelaient ni mon nom de famille. Cet orphelinat m'avait bien gâché la vie. Je déboucla violemment sa ceinture et me baissa une nouvelle fois. Déjà que j'étais brutal même normalement, là, il allait en lâcher des cris. Je n'aimais franchement pas ça. Je baissa mon regard en soupirant longuement et me mis au niveau de son entre jambe, retirant son jean et léchant son membre à travers le boxer. Il m'avait forcé à me trouver dans cette position. A faire ces choses. Je ne supportais cette position, il fallait bien l'avouer. Et mon visage en feu .. pourquoi ? Mon cœur battait la chamade et m'empêchait de me concentrer correctement. Que je lui fasse mal, qu'il prenne plaisir. Tant qu'il réagissait, je m'en contrefoutais. Il n'avait pas qu'à me mettre sur les nerfs. J'avais vraiment ce qu'on appelait le caractère de dominant. On me désobéissait, on en payait les conséquences, jamais je ne les laisserais partir avant d'avoir eu ce que je voulais. Je retira ensuite son boxer sans le laisser protester et écarta finalement ses jambes, un sourire malsain au coin des lèvres.

« Faut pas croire. »

Je respira un bon coup pour essayer tout de même de ne pas être trop brutal et lécha sa verge de toute sa longueur, la serrant un peu d'une de mes mains. Qu'il réagisse, qu'il réagisse, qu'il gémisse. Je mis en bouche son membre en léchant le bout et caressa son entrée de ma main de libre. Je ne laisserai rien. Rien qui ne soit pas fait. Chaque parcelle de son corps. Tout, j'allais tout lui prendre. Ne rien laisser aux autres.
Dieu, si je n'avais pas été dans un état d'esprit colérique, ces paroles devaient sûrement paraître .. niaises. Encore heureux qu'on ne lise pas dans mes pensées. Je m'arrêta doucement en me calmant rapidement. Je m'énervais vite et me calmait tout aussi vite. Je m'excusa faiblement en baissant mon regard, juste m'excuser de ma brutalité. Pas pour lui avoir limite cracher au visage. Non. Juste parce que j'avais été un peu trop rapide, surtout pour moi. Lui, je m'en foutais totalement. J'étais .. égoïste en mon genre. Ca, personne ne pouvait le changer. Je me leva doucement en prenant une profonde inspiration pour baisser mon rythme cardiaque, je ne voulais pas que ce soit trop douloureux pour lui. Je n'avais pas trop envie qu'on se fasse prendre car je risquais moi aussi d'avoir une sévère punition. Je me remis à son niveau et lui sourit à pleines dents comme si rien ne s'était passé. Bon, ce sourire était raté, mais voilà. Lui à poil avec seulement un chemise détachée, moi habillée avec la chemise déboutonnée. Bon. C'était .. pas très confortable et normal. Je passa doucement mes mains sur son torse en lui titillant les tétons, mon visage désormais serein. Quand on ne me connaissait pas, on pouvait très bien se demander .. pourquoi j'étais comme ça ? Comment est-ce qu'un gosse comme moi pouvait-il être aussi serein après avoir pété les plombs ? Je changeais à une vitesse folle d'émotions, mais pour être serein hein. Je ne l'étais pas complétement, j'étais juste concentré à essayer de lui faire plaisir, je voulais le faire jouir. Même pas cinq minutes s'étaient écoulées, pas cinq que j'avais encore cette sensation dans ma bouche. Mes joues étaient en feu, ce n'était pas ma faute. Loin de là. C'était sa faute à lui, oui, seulement sa faute. Je n'avais rien fait de vraiment spécial. C'était .. entièrement sa faute hein ? Je baissa mon regard en réfléchissant légèrement, il fallait peut-être que j'arrête de penser en plein ébat. Oh oui.

Je restais calme, serin, concentrer sur ma respiration, comme pour ne plus pensée à rien d’autre. J’étais parti entre la réalité et un monde virtuel que seul moi pouvais comprendre. Il posa ses lunettes, ce doux son cristallin du fer contre le plexiglass de la table m’apaisa encore plus, l’un des rares sons pour me calmer… Prouvant une présence humaine. Je restais la, main à côté de mes oreilles, à l’agoni. Je voulais qu’il me touche, ça, j’en étais sûr. Mon cœur faisais d’horrible bond dans ma poitrine, je le sentais, mais ici, un simple son entendu, et nous étions tous les deux mal.
Il s’assit sur moi… Je me contentais de respirer en refermant les yeux et me mettant face à lui, dans la position du mort. Du soumis, comme il le désirait. Il déboutonnait nos deux chemises à l’unisson, puis, sa langue baladeuse commença le travail… Doucement, il vint caresser mes tétons de sa langue rugueuse. Je tentais tant bien que mal de ne rien laisser paraitre. De lâchant aucun bruits en restait le plus neutre possible. Sa main vint griffonner mon bas-ventre. Je détestais sa façon de faire mais ... J’en étais tout aussi fou. C’était un véritable délice … Mais le supplice de ne pas gémir me crevais le cœur, mais je ne devais pas, je ne pouvais pas !

« Tu vas réagir oui ?! »

Mes yeux s’ouvrir, je voyais de nouveau complètement de mon œil fonctionnel. Ces yeux d’un rouge si profond … si intense … étaient magnifique comparer aux miens d’un horrible dorée. Il faisait presque peur, mais, il était pareil à mon maitre, et, je savais garder mon calme, je restais impassible. Il soupirait, encore, une énième fois, je ne les comptais même plus. Il retira mon boxer, planquant une main de ma bouche de surprise… Je n’eus même pas le temps de le supplier d’éteindre la lumière. Il écarta mes jambes, un sourire malsain au coin des lèvres. Je savais exactement ce qu’il allais faire, et si j’osais me débattra, la punition serais à la fin.

« Faut pas croire. »

Je pris une grande inspiration en même temps que lui, on aurait dit deux coincer qui se lançais pour la première fois, qui se forçait. Je pris mes cheveu dans mes mains et serra, tout en me mordant les lèvres. Sa langue ma procura une caresse sur toute ma longueur qui me fit fondre de plaisir, mais aucun son de sorti de ma bouche. Je restais la, les joue de plus en plus rouge, avec la honte sur mon dos. Ma jambe droite se crispa un peu et se plia légèrement mais pas trop. Puis, il mit mon gland en bouche, je commençais lentement à me mordre de plus en plus, me concentrant sur la douleur que je me procurais. Sa main caressait mon entrée… Oh mon dieu que j’avais envie de disparaitre à ce moment-là… Je m’étouffais à moitié à ravaler mes petit cri de bonheur.
Puis, peu après, il s’arrêta. Je redressais un peu la tête pour le regarder, son regard se baissa un peu … Il cherchait à s’excuser d’être brutale ? Si rapide ?... Aucune idée, je laissais ma tête retomber, le sang de mes lèvres qui commençait à couler pour venir salir la table. Je ne savais plus quoi penser, au moins, j’avais largement eu le temps de reprendre mon souffle avant qu’il remonte à mon niveau, la chaleur était insoutenable, et je m’agrippais encore à mes cheveux.
Ces mains revinrent jouer avec mes tétons, mais je reprit mon calme et ne gémissais pas. Je ne céderais pas. Même si j’avais un peu durcit et qu’il m’avait excité. Son visage était plus serein, mais je ne me déconcentrais pas. Rien qu’en voyant en lui cette parcelle de … gentillesse, mon cœur se remit à battre la chamade, mon visage se détourna du sien, et mes joue rosirent à n’en plus finirent. Là, ce n’était plus du jeu, avec la lumière, il pouvait observer mon corps abimer, toute mes centaine de cicatrice réparties un peu partout sur mon ventre, mes côte et mon dos. Je cacha mes yeux sous mes mèches rebelle, mon regard perdit encore un peu de son éclat, je regardais mon sang coulé gouttes à gouttes sur la table.

« Eteint la lumière … Prend sa comme une requête… S’il te plait. »

« Faut pas croire. »

Je pris à ce moment là une grande inspiration, tous les deux à l'unisson. Pourquoi il en prenait une ? Ma langue caressant son membre de haut en bas. Je ferma doucement les yeux pour me concentrer, toujours sur les nerfs. Pourquoi ne réagissait-il pas ? J'ouvris doucement la bouche pour me préparer mentalement et mis son gland en bouche, le caressant de ma langue. Il faisait extrêmement chaud. Oh oui. Et pour le faire réagir plus vite, je laissa ma main gauche aller jusqu'à son entrée et caressa de mon index son entrée, impatient de la pénétrer. Me décrispant petit à petit, je me retira finalement en m'excusant de ma brutalité envers moi-même. Oui, je m'excusais en même temps plus qu'à moi qu'à lui. Je me releva doucement pour être à son niveau et rigola faiblement en le voyant tenir ses cheveux. J'étais si horrible que ça ? J'eus un léger pincement au cœur à cette pensée et me la fit disparaître en titillant ses tétons de mes deux mains, il rougissait pendant que je continuais. Au vu de sa réaction, j'étais beaucoup plus calme. Tant que je savais qu'il avait réagi, je reprenais un cours normal. Ces cicatrices .. je m'en fichais sur le moment mais il fallait que je lui en demande la source un jour, si on se revoyait. Ah. La belle vie que d'être au-dessus, à ne rien craindre.

« Eteint la lumière … Prend sa comme une requête… S’il te plait. »
« Hm ? Ok. »

Je soupira longuement en me forçant de me lever, l'abandonnant un court moment sur la table. J'éteignis la lumière et attendis cinq minutes, rien que le temps de m'habituer au noir. Je n'allais pas faire l'amour à une table hein.
En apercevant finalement la silhouette du jeune garçon, je m'approcha de lui et retira ma ceinture ainsi que mon pantalon, les laissant tomber à terre en un bruit de métal. Merde. Mon portable. A cette pensée, je regarda le sol, haussa les épaules et me remit calmement sur la table. Caressant le torse pour trouver mes repères. Je passa ma main sur son visage en fronçant les sourcils et finis par m'en sortir assez rapidement. Mes mains caressant la moindre parcelle de son corps. Je me remis à la hauteur de son entre-jambe en le regardant, je pouvais juste le voir bouger, allait-il au moins réagir un minimum ? Le noir ne comblait pas le silence. On pouvait entendre le moindre de nos faits et gestes. On ne pouvait se concentrer que sur les bruits.
Ma langue qui passait sur son membre légèrement durci. Tout. Je lui écarta une nouvelle fois les jambes en caressant son entrée, le moindre gémissement étouffé. Avec la lumière, ce n'était pas que le bruit était moins fort mais il était surtout moins important. Et puis, par la colère, je ne m'étais concentré que sur mes pensées. Cette fois, je pouvais en profiter un maximum.

« Eh ben eh ben. »

Je laissa un léger rire se faire entendre dans la pièce et mis sa verge dans ma bouche, passant déjà par le gland. Je le lécha doucement, enfonça un peu plus celle-ci en caressant de ma main la base. Mon index caressant toujours son entrée, je retira ma bouche pour lécher mes doigts et remis celle-ci à là où elle était. Je dirigea mes doigts vers son entrée déjà usée, qu'elle soit usée ou non, je m'en fichais. Dans tous les cas, je savais bien qu'il allait y avoir une large différence entre la mienne et la sienne. La mienne était intacte après tout. Je pénétra doucement mon index en y ajoutant en même temps mon majeur en lui, je retira une nouvelle fois ma bouche de sa queue. Le noir m'empêchait un peu trop de me concentrer pour faire deux choses à la fois. Et mes hanches qui bougeaient déjà, impatientes de pouvoir le pénétrer. Je bougea légèrement mes doigts en lui en cherchant à le frustrer de ma lenteur. Ce qui m'importait était le plaisir que l'autre ressentait. C'était ce plaisir qui me rendait fou par la suite. Oh oui.

« Retiens-toi un max si c'est ce que tu joues à faire. Surtout si je te fais jouir. Aha. »

Je l'imaginais se cambrer, de toutes ses forces, à chercher à camoufler son cri. Se cambrer. Je me remis à son niveau et lui lécha le long du torse, lui mordilla ensuite la lèvre et commença à l'embrasser. Il fallait que je sois excité. Il le fallait. Et là, je l'étais mais pas assez à mon goût. Pourquoi est-ce que je prenais autant de temps à m'exciter ? Peut-être par habitude à enfourcher ? Je devenais difficile.

« Eteint la lumière … Prend sa comme une requête… S’il te plait. »
« Hm ? Ok. »

Il alla éteindre la lumière et me laissa cinq bonne minute de répit, j’en profitais pour essuyer le sang de mes lèvres. Je repris mon court souffle, et laissais un peu la chaleur se dissiper, j’étais un peu plus tranquille sans son regard braquer sur moi. Reprendre mon esprit lentement retourné dans mon monde virtuel pour ne pas craquer. J’entendis comme un bruit métallique par la suite, il avait donc retiré son pantalon…. Je craignais le pire … Bien qu’il était sur le point de gagner. Seigneur dieu … Ma vie était-elle vraiment vouée qu’à cela ? N’aurais-je jamais dans ma vie un peu de bonheur qu’a par celui procuré par ce genre d’actes ?
I se retrouva de nouveau au-dessus de moi, se remettant à caresser mon torse, ma respiration commençais sérieusement à devenir saccader, je n’allais pas tenir longtemps. Sa douce main vint passer sur mon visage, ça me fit un bien infini, cette simple caresse me rassura un peu, bien que ce n’étais surement pas volontaire. Ses mains baladeuse passèrent partout, j’avais l’impression que j’allais finir fou ... Accro.
Sa langue revint jouer avec le but de ma verge, je me crispais et me redressa les deux mains sur la bouche, pour ensuite retomber sur le dos, laissant échapper des fortes respirations, rien ne plus. Il écarta ensuite mes jambes, étrangement, je ne me débâtais pas, honte de moi-même qui était dans la véritable position de la femme qui allait accoucher… Ces fins doigt continuais de caresser mon entée, encore ce sentiment de devenir fou … Encore … Plus … Plus … J’étais déjà sur le point de jouir de toute façon.

« Eh ben eh ben. »

Trop tard, il avait tout pris en bouche, j’étais devenu fou, me remordant les lèvres jusqu’au sang. Impossible, je ne devais pas faire de bruit, je me retenais un maximum, et si il y avait e quoi m’arracher les cordes vocale dans cette pièce, je l’aurais fait. Je n’arrivais même plus à me concentrer tellement il me faisait du bien … Plus ... Encore plus … La, c’était horrible, je me retenais de jouir jusqu’à la douleur, je n’allai pas lui offrir ma semence tout frais sorti dans sa bouche. Mais … Il sortir ma verge le temps de ... Je ne sais pas trop et la reprit aussitôt en bouge. Ses doigts me pénétraient doucement, j’étais à l’agonie, je l’aurais supplié pur jouir… Mais, ce ne mettais pas permit, pas ici, on aurait eu des ennuis, je faisais ça pour moi, mais aussi pour lui…
Il libéra mon membre, me retirant une légère pression sur moi-même. Je commencer à être plus que frustrer… Il avait gagné.

« Retiens-toi un max si c'est ce que tu joues à faire. Surtout si je te fais jouir. Aha. »

Je laissais mes mains retomber, légèrement cambrer, je tentais de reprendre mon souffle … Mais, il revint jouer avec sa langue sur mes tétons puis … M’embrassa ?... Mes mains vinrent se poser sur ses épaules et je rougis comme une pucelle, c’est bien la première fois que l’on m’embrassait pendant l’actes… Un gout de sang et de bonheur mêlé. J’avais tellement saigné que ma main droite était pleine de sang. Je pense qu’il ne pouvait pas rater le gout lui non plus. Je me laissais aller en glissant doucement, m’empalant un peu plus sur ces doigts. Brisant le baisé, je lâchai un couinement sortir de ma bouche avant de jouir, retomber sur la table et me cacher le visage avec un bras. Honte. La honte. J’étais à bout de souffle, et il allait continuer.

«  Eh ben eh ben. »

Je laissa un léger rire cristallin sortir de ma bouche et finit par tout prendre en bouche. Cette sensation, il était .. vraiment proche de la jouissance. J'eus les joues en feu à cette pensée et secoua faiblement la tête, léchant mes doigts et reposant mes lèvres à son membre. Je pénétra finalement mes doigts en lui à une lenteur extrême, tout. Je voulais voir ses réactions, pourquoi le noir m'en empêchait ? Pourquoi ne pouvais-je pas voir son visage à l'agonie ? Je retira une nouvelle fois mes lèvres de sa verge en soupirant faiblement. J'aurais voulu continuer, mais je ne l'aurais même pas permis de jouir dans ma bouche.

« Retiens-toi un max si c'est ce que tu joues à faire. Surtout si je te fais jouir. Aha. »

Le faire jouir. Ses mains retombèrent doucement sous mon regard qui s'habituait à l'obscurité et je lécha doucement son torse, ses tétons et revint à son visage. Je le regarda quelques instants pour essayer de le regarder et je finis par déposer mes lèvres sur les siennes après les avoir mordiller. Le sang, ses lèvres avaient un goût de sang. En avait-il saigné pour se retenir ? Je me retins de sourire d'un sourire victorieux et sentis ses mains se déposer sur mes épaules. Euh .. il avait quoi ? C'était .. quoi ce liquide ? J'allais avoir l'épaule en sang, ça, je le savais déjà. Et croyait-il franchement que j'avais quelque chose pour m'essuyer ? Hein ? Mes doigts toujours en lui, je le sentis glisser une nouvelle fois et pousser un violent couinement en arrêtant mon baiser. Je le regarda les yeux ronds jouir. Il avait joui. Mon bas en était légèrement trempé et mon érection enflée. Je n'allais vraiment pas tenir. Mes doigts se retirèrent doucement tandis que je le regardais toujours. Maintenant qu'il avait joui, je pouvais profiter de lui tranquillement. Je lui caressa la joue en baissant ma tête pour lui déposer un suçon dans le torse, je n'en avais pas finis avec lui. Mon boxer tombé au sol, je me plaça entre ses jambes en titillant de mes fins doigts son gland pour poser le mien devant son entrée.

« Tu permets ? »

Simple réflexe, même si il ne le voulait pas je le ferais. Je souleva doucement ses hanches pour les mettres sur ma taille, voulant faciliter la pénétration et le toucher au plus profond de lui. Je pénétra doucement mon gland en lui en soupirant faiblement de plaisir. Mon membre en érection était lui aussi proche de la jouissance, je n'allais pas pouvoir tenir très longtemps mais je n'allais pas une seconde fois jouir en lui. Comme si je n'avais que ça à faire. Je rentra en lui ma verge toute entière, tapant sur ses paroies. Mes mains, quant à elles, jouaient sur la sienne, caressant tout entier ce membre pour le remettre en érection. Deux fois. Je voulais le faire jouir une seconde fois.
Tout, se cambrer, oh oui. Mais, étant moi même proche de la jouissance, je me mordis assez violemment la lèvre inférieure en commençant à me cambrer. Je ressortit mon membre pour ensuite le renfoncer assez violemment, faisant sortir de ma bouche un gémissement étouffé. Je tremblais. Mes yeux se déposèrent sur son visage pâle et laissèrent mon membre palpiter en lui. Non, j'étais .. vraiment trop proche. Je posa assez violemment une main sur ma bouche, il devait en être fier, il allait bien se foutre de ma gueule. Moi qui me moquait de lui parce-qu'il se retenait, j'étais pas mieux. Je rougis assez violemment en sentant une chaleur parcourir tout mon corps, non. Non !
Mon corps se cambra violemment sous des gémissements plus ou moins étouffés, la lèvre en sang. J'avais la lèvre en sang. Je finis par jouir en couinant à mon tour, je n'avais pas l'habitude de retenir mes râles. Si les ébats avec une personne me plaisaient, je n'hésitais en aucun cas à lui gueuler dans l'oreille. Le sang de mes lèvres tomba doucement sur son torse et je me retira finalement, épuisé, à bout de souffle.Mes jambes en tremblaient.

« Putain .. rappelle-moi de plus jamais le faire au lycée. »

Je me leva avec difficulté de la table en passant ma main dans mes cheveux. Je palpa le sol pour retrouver mon boxer et me le mit rapidement. Je me dirigea vers l'interrupteur en manquant de me cogner à une caméra et regarda la lumière s'allumer en grognant. Aveuglant. Je passa mon bras sur mes yeux tout en grognant et attendit un court moment en cherchant à m'y habituer. Je me tourna ensuite vers le jeune brun et essuya gentiment le sang sur son torse. Je pris mes lunettes pour les mettre à mon nez puis ramassa très doucement mes affaires.

« On recommence une prochaine fois ? Monsieur qui jouit deux fois. »

« Retiens-toi un max si c'est ce que tu joues à faire. Surtout si je te fais jouir. Aha. »

Il avait réussi à me faire jouir, ayé. Dans un couinement horrible en stoppant le baisé d’un coup. Bien que le coup de grâce avait été apporté par m’égard par mes soins. Je me cachais tant bien que mal le visage avec mon bras, laissant l’autre allonger sur la table, sans vie. Mon cœur battait la chamade, et ma respiration pouvait parfaitement se faire voir sur mon torse. Aujourd’hui, je ne pourrais faire que ça, il m’avait épuisé à rien faire … Il était plus que chiant à ce stade-là. La sensation de ses doigt en sortait me mis hors de moi, c’était désagréable à souhait. Sa main passa sur ma joue, quant à sa bouche, elle alla créer un nouveau suçon sur mon torse. Il continuait de me titiller, mais rien à faire, moi, j’étais épuisé et je n’avais plus rien à donner. Je me concentrais sur la meilleure façon de supporter la suite. Sa main vint tripoter mon gland, encore, c’était de plus en plus dégoutant.

« Tu permets ? »

Il souleva doucement mes hanches pour les ramener sur sa taille. Il commençait doucement à entrer, mes mains se crispèrent sur la table. C’était plus que désagréable, mais sans douleur, j’avais tellement l’habitude … Lui était dure, mes ongles griffèrent la table et ne fit qu’une boucher de la couche de vernis qui était dessus, des traces de griffure apparaissait petit à petit. Ces mains revinrent me caresser, mais … Je n’avais plus envie de jouer, je le regardais, la joue posé sur la table, le regard tourner vers lui, souffrant. Je voulais juste en finir. J’en étais presque désolé dans le regard… Mais je le laissais finir.
Il sorti pour re-rentrer en moi, brutalement. Je ne pouvais retenir un cri, le son de mes ongles sur la table se fit entendre. Je suppose que les traces étaient de plus en plus visibles. Je crois que … Il gémissait… ?Il tremblait même. Je sentais nettement son membre palpiter en moi, mais je gardais un calme impassible sur mon visage, ça ne me faisais plus aucun effet. Je n’allais aucunement lui faire remarquer ces adorable gémissement … Même sa façon de craquer était magnifique, je n’avais qu’une envie…. Lui dire à quel point il était beau.
Il jouit, je sentais son liquide chaud en moi en serrant les yeux et les dents, lâchant un horrible cri de surprise. Sans prévenir il … Je sentis des gouttes tomber sur mon torse … Je voyais mal dans le noirs mais, elle était foncé… du sang ?... Il s’était mordu jusqu’au sang lui aussi ?...

« Putain .. rappelle-moi de plus jamais le faire au lycée. »

Il se leva de la table… Me jambe se serraient et je me couchai sur le côté, comme mort sous mes mèches rebelles. Me roulant en boule pour qu’il ne me regarde pas, il avait rallumé la lumière.

« On recommence une prochaine fois ? Monsieur qui jouit deux fois. »

Non, la, je n’avais pas jouit deux fois mais … J’avais de plus envie de ….
Tout en laissant mes mèches sur mes yeux, je m’appuyai sur les bras pour pouvoir mieux lui parler, admirant les traces que j’avais laissées sur la table. Ma voix était cassée, étouffé :

« Tu ne m’as pas eu cette fois… Sasha… »

Je me laissai doucement glisser sur le sol en retirant ma chemise pour cacher mes parties, trébuchant un peu, je me rattrapais sur lui. Je relevais ma tête, toujours les yeux cacher sous mes cheveux, j’avais la même taille que lui, j’étais pile au niveau de son nez … Nez à nez … Je reconnaissais mes gestes, mais je ne les souhaitais pas. C’était ceux du soumis abusé qui cherchais à se faire embrasser, même violement. Ma main libre glissa doucement sur son torse, je voulais qu’il m’embrasse, c’est tout.

« On recommence une prochaine fois ? Monsieur qui jouit deux fois. »

Oui bon, il n'avait pas joui deux fois mais j'aimais bien ce surnom. Il avait bien griffé la table, mon cœur battait encore la chamade et j'avais toujours ces joues rouges. Je m'essuya doucement la lèvre en regardant le sang sur ma main puis enfila ma chemise rapidement, j'étais essouflé. Est-ce que j'allais tenir pour le bar ?

« Tu ne m’as pas eu cette fois… Sasha… »
« Oui oui bon .. »

Je rigola nerveusement et le rattrapa rapidement en le voyant tomber sur moi. Exactement la même taille, c'en était .. flippant. Oui, flippant. Etant encore légèrement excité, je frémis en sentant sa main passer sur mon torse et passa une de mes mains dans ses cheveux pour les mettre en arrière :

« Faut pas te plaindre de devenir aveugle si tu mets tes cheveux devant tes yeux hein. »

Je lui sourit d'un air amusé et le regarda dans les yeux. Une petite récompense tout de même. Je donna un baiser chaste sur ses lèvres tout en lui souriant toujours et déposa un plus long baiser sur ses lèvres, lui mordillant la lèvre inférieure pour y déposer ma langue. Lui donnant obligatoirement le sang de mes lèvres. Je décolla mes lèvres des siennes en me léchant les lèvres, ma main toujours dans ses cheveux.

« Bon .. tu vas t'habiller ou tu vas crever de froid ? »

Je lui disais ça car il allait tout simplement me gueuler dessus si il attrapait un rhume. Je me détacha de lui en le regardant à travers mes verres de lunettes. Je m'assis sur la table pour mieux enfiler mon pantalon noir, boutonna ma chemise et jeta les affaires de Haru sur sa tête. Aller aller ! Je pouvais pas non-plus sortir avec la vue d'un mec à moitié à poil dans la pièce. Et si quelqu'un entrait après hein ?
Ses yeux. Je les trouvais particulièrement beaux, pas à croire que j'étais amoureux ! C'était .. juste beau. J'esquissa un léger sourire s'affichant sur le bout de mes lèvres. Il n'avait pas réagit. Il n'avait pas réagit à part de crier de surprise. Douleur. Avais-je été si brutal ? Est-ce que j'étais repoussant ? Je ne satisfaisait pas assez ? Il me semait le doute, il osait me le semer. Me rendre douteux de ma propre capacité à faire l'amour. Je n'étais bon qu'à ça après tout. Car, même si je voulais me faire pénétrer par une quelconque personne, jamais je n'aurais la fierté de me l'avouer. L'avouer à moi-même puis l'avouer à l'heureuse personne de me voler cette virginité. Oh oui. Même si je me préparais mentalement, je m'énervais. Le moindre sujet qui évoquait cela me rendait vulgaire, violent.
Je sauta de la table pour me remettre debout, regarda les traces de sang puis m'essuya encore une fois les lèvres. Et si il en restait ? Et si une marque se faisait ? Je n'avais qu'à dire que j'étais tombé comme un con à mon travail. Après, aucune excuses. C'était bien tout ce que j'avais. Je n'allais pas dire que c'était pendant un ébat ou bien que je m'étais coupé en arrachant une feuille. La vieille excuse. Mes cheveux tombaient en pointe sur mes yeux, c'était bien grâce à eux que ma vue commençait à bouger. Elle qui était parfaite auparavant. Mais je m'en foutais, ne disait-on pas que les garçons à lunettes sont tout aussi charmants que ceux sans? Après, il fallait savoir les porter et c'était un tout autre art.
Je toussa violemment en grimaçant et me tourna vers Haru, en espérant qu'il ait quand même eu le temps de s'habiller. Ce mec ..

« Prochaine fois, tu veux pas tu m'le dit. Enfin. J'aime pas faire l'amour à une marionnette qui se laisse faire sans rien dire. C'est chiant et sans intérêts. »

Je lui sourit d'un air charmeur, chercha mon sac du regard pour me préparer à m'en aller. Je n'avais .. plus rien à faire ici. Enfin .. plus vraiment. A moins qu'il ait la soudaine envie de le refaire. Teuh. Impossible.

« Tu ne m’as pas eu cette fois… Sasha… »
« Oui oui bon .. »

Il me rattrape rapidement en me voyant tomber. Sa main passa dans mes cheveux, agréable sensation ….

« Faut pas te plaindre de devenir aveugle si tu mets tes cheveux devant tes yeux hein. »

Je sursautais en rougissant derrière mes cheveux. Sa bouche vint doucement se posé sur la mienne, j’en étais fou, transporter vers le ciel et décollant de la terre… Puis, il en déposa un plus long, je fermais les yeux pour profiter de l’instant … profiter de l’instant ?... Mon cœur qui battait la chamade ?... Je devenais fou ma parole… Son sang … Avait le gout amer de la défaite. Ma défaite.

« Bon .. tu vas t'habiller ou tu vas crever de froid ? »

Il se détachait de moi, je ne tenais pas vraiment debout. L’acte sans … Y prendre de plaisir était plus contraignant par la suite. Je marchais jusqu’à une chaise pour mis assoir et reprendre mes esprit, la chemise sur mon bas ventre pour me cacher, en me tenant la tête, soupirant un peu. Mes affaires atterrie sur ma tête, je passai rapidement mn caleçon, puis ma chemise et je remis mon bas, me rasseyant sur la chaise, les jambes tremblante.
Je ne pouvais m’empêcher de repenser à ces gémissements … Il était beau pendant l’actes, dommage que je n’étais pas dedans. Aurais-je un jour la chance de le faire gémir de ma propre force ? J’aimerais… Après tout, quand on regarde bien, il essayait d’abord de me donner du plaisir avant de penser à lui-même, ou jouait juste t’y avec moi ? En tout cas, je n’avais pas crié, à part à la fin, je n’ai pas craqué, pas gémit.
C’est décidé, pas de travail ce soir, repos. J’avais envie de passer un peu plus de temps avec lui … Me ferait-il le cadeau de rester ? … J’étais un peu fatiguer, je ne tenais pas vraiment debout et je ne voulais pas rester seul.

« Prochaine fois, tu veux pas tu m'le dit. Enfin. J'aime pas faire l'amour à une marionnette qui se laisse faire sans rien dire. C'est chiant et sans intérêts. »

Il allait … partir ?... Je devais parler.

« Je … Tu peux rester encore un peu ? Poing serré sur mes genoux, je basculais de gauche à droite, je ne tenais plus debout. Je suis fatigué, j’ai pas envie de rester seul c’est de ta faute … J’irais pas bosser ce soir. Alors reste un peu avec moi. »

Dans un ultime effort, je me levais et avança jusqu’au ordinateur pour fermer celui que j’utilisais. Baillant au passage, j’avais vraiment la mine d’un enfant de 5ans, il allait surement se moquer de moi, mais ces derniers temps, je ne dormais plus, ça faisais bien trois jour que je n’avais eu droit qu’à deux heures de sommeil par nuit. Je passa nerveusement ma main dans mes cheveux, m’imaginant le contact de sa propre main à la place de la mienne avec un petit sourire triste.

« Bon .. tu vas t'habiller ou tu vas crever de froid ? »

Le goût du sang .. était bien amer. Il basculait. Bon, en tout cas, avoir fait l'acte l'avait vidé. C'était certain. Moi aussi, mais ça se voyait moins, beaucoup moins. Bon, surtout quand on était au-dessus à en voir l'état de tous ceux que j'avais eu. Oui, c'était sûrement ça. Le voyant s'asseoir, je ramassa ses affaires que je jeta sur sa tête et en profita pour mettre mon bas, assit sur la table où on avait précédemment eu nos ébats. J'avais .. gémis aux derniers instants de l'acte. Non pas par plaisir, enfin si, mais surtout parce-que je me retenais un maximum de ne pas râler dans toute la pièce en jouissant. Ca faisait extrêmement mal que de se retenir, mais sentir son membre palpiter ne pouvait que nous faire fondre de plaisir. Ces gémissements étouffés au maximum, mes joues roses. Heureusement qu'on l'avait fait dans le noir finalement, au juste, pourquoi ?
Quand je pensais que j'allais devoir travailler le soir même, je ravala ma salive avec difficulté et poussa un très long soupir. Je ramassa calmement mon sac pour me préparer à m'en aller et le regarda très calmement, quasiment serein :

« Prochaine fois, tu veux pas tu m'le dit. Enfin. J'aime pas faire l'amour à une marionnette qui se laisse faire sans rien dire. C'est chiant et sans intérêts. »
« Je … Tu peux rester encore un peu ? Je suis fatigué, j’ai pas envie de rester seul c’est de ta faute … J’irais pas bosser ce soir. Alors reste un peu avec moi. »

Je le regarda en haussant un sourcil, il voulait que je reste ? Il était quelle heure même ? Dix-huit heures. Bon. J'avais encore le temps. Il fallait que je rentre chez moi vers dix heures du soir. J'hocha finalement la tête puis le regarda aller jusqu'à l'ordi allumé depuis tout ce temps, l'éteindre et bailler. Je rougis faiblement en le voyant, seigneur. Pourquoi je rougissais ?
Ses lèvres sur les miennes, le goût de sang. J'avais encore tout dans ma bouche. Ce goût. Je passa une main dans mes cheveux et le regarda à son tour passer sa main dans ses cheveux. Je rigola d'amusement et alla vers lui. Quand j'avais fait l'amour juste avant, j'étais serein. J'étais posé pour un certain moment. Je passa ma main sur son torse en gardant ce sourire amusé et charmeur sur le bout des lèvres. Je lui vola un baiser et bailla à mon tour de fatigue. Ce n'était pas si bien finalement que d'avoir pris un boulot entre minuit et trois heures du mat. C'était crevant car, le temps que je prenne une douche, que je me fasse à manger par gourmandise. Il était bien dans les quatre heures du mat'. Je n'avais donc que deux heures pour dormir la semaine et j'étais forcé de tout rattraper le week-end. Quitte à dormir toute une journée entière. J'étais .. brûlant mais je n'en savais pas vraiment la raison. Je regarda une nouvelle fois l'heure, me tourna vers Haru et bailla encore une fois :

« Par contre faut que je rentre chez moi. J'dois aller bosser moi. »

Mon regard perçant chaque émotions, mes yeux d'un rouge foncé, de petites pupilles. Voilà ce qu'était en faite mon regard. Un simple contraste de rouge et de noir. Ce qui m'allait bien puisque mes cheveux en étaient de presque la même couleur. Quand tu nous tiens hein. Je m'adossa à un mur en me laissant glisser au sol, ramenant mes jambes à mon torse et fermant un court instant les yeux. Rien que pour me reposer. Un très court instant. Que faire hein ? Qu'est-ce que j'avais à dire ?

« Bon. Si tu veux que je reste cherche un truc pour m'occuper ! J'vais pas rester pour bronzer hein. J'ai qu'ça à faire même. Faut pas croire putain. »

Côté calme, il disparaissait. Je reprenais ce côté impatient et colérique. Surtout à penser que j'avais un boulot à faire et que je gagnais juste ce qu'il me fallait. Ma maison était vide. Même pas une télé. Un simple canapé pour dormir. C'était ridicule tellement c'était petit et inconfortable, mais on faisait avec. Mes vêtements étaient pour la plupart éparpillés par terre et le reste se trouvaient encore dans les sacs d'achats. J'en avais quand même un lot donc je pouvais tenir jusqu'à la semaine prochaine. LA semaine prochaine où je recevais ma foutue machine à laver.

Sa main passa sur mon torse, il me regardait amusé, pourquoi ? Tournant ma tête vers lui, il me revola un baisé, me yeux perdirent un peu de leur éclat, au final, tout cela ne signifiait rien non ? Je n’étais … qu’un objet pour lui, comme aux yeux de tous ceux avec qui j’avais couché pour l’argent et pour ma survit. Contre mon gré. Je ne suis … qu’un animal pour lui. Il bailla lui aussi, il était sans doute fatigué. Je pense qu’il travaille dur aussi pour vivre. Même si dans ce monde, on peut plutôt parler de survie … Je jouais avec mes doigts.

« Par contre faut que je rentre chez moi. J'dois aller bosser moi. »

Je m’attrapai par les côtés, me repliant mentalement sur moi-même. Je ne l’écoutais pas vraiment, je m’écoutais moi-même. Il alla s’assoir par terre, adossé au mur. Ramenant les jambes sur son torse. Je le trouvais mignon comme ça, on aurait presque pu le croire vulnérable. Je me frotta nerveusement les cheveux, comme pour faire partir cette idée de ma tête. J’étais vraiment fatigué, je n’étais pas comme ça d’habitude, ou bien était-ce lui qui me perturbais ?

« Bon. Si tu veux que je reste cherche un truc pour m'occuper ! J'vais pas rester pour bronzer hein. J'ai qu'ça à faire même. Faut pas croire putain. »

Je pris mon courage à deux mains et marcha doucement jusqu’à lui, un peu en canard, tout loisir à lui de ce foutre de moi. Me laissant lentement glisser à côté de lui. Pas d’argent mais, j’attendais un paiement. Je posais ma tête sur son épaule et ferma les yeux. J’aurais préféré ces genoux… Je pensais fort à chez moi, ma maison. Un studio tout équipé mais, jamais personne le soir pour m’y accueillir. J’aimerais dans l’avenir avoir une famille… Je ramenais une jambe ver mon torse moi aussi.

« Je ne sais pas … Juste parler ?... Je rouvris les yeux, regardant le sol. Je t’ai légèrement menti sur mon prénom… » Je lâchais un rire nerveux, gêné, comme si il en avait quelques chose à faire…

Je remonta mon regard vers le mur, en me frottant mon œil non fonctionnel, un ale tic que j’avais pris … Sujet, sujet … Je n’en trouvais aucun… Toujours avec cette sensation de caresse dans mes cheveux… Ses caresses… Mon regard se posais un peu partout pour s’arrêter sur ces jambes, allais savoir pourquoi, je fantasmais sur le fait de pouvoir un jour y posé ma tête. J’étais vraiment tordu.

« La prochaine fois … Evite de le faire de force … Et pas ici... Ni dans un bar… Je t’inviterais chez moi si ça te fais plaisir. »

Je racontais vraiment n’importe quoi … Je posais mon doigt sur ces jambes et lui souriais comme un enfant de 8ans l’aurais fait.

« Dit, je peux m’allonger en posant ta tête sur tes cuisses? Promis je m’endors pas… »

« Bon. Si tu veux que je reste cherche un truc pour m'occuper ! J'vais pas rester pour bronzer hein. J'ai qu'ça à faire même. Faut pas croire putain. »

Je le regarda s'approcher de moi en esquissant un faible sourire amusé. Eh ben eh ben. Il se laissa glisser le long du mur en déposant sa tête sur mon épaule. Mes jambes ramenées à mon torse, je m'amusa à regarder tous les meubles de cette pièce, un peu petite à y penser. Elle paraissait grande mais ne l'était pas complètement.

« Je ne sais pas … Juste parler ?... Je t’ai légèrement menti sur mon prénom… » 
« Bah dit le vrai. »

Légèrement menti ? Comment pouvait-on juste légèrement mentir sur un prénom ? C'était mentir ou ne pas mentir mais pas du léger mensonge. Est-ce que ça existait même ? Moi j'étais habitué à mentir dans un gros mensonge ou dire la vérité la plus franche. Jamais ça n'avait été entre les deux. Son regard se déposa sur mes jambes .. pourquoi ? Je le regarda calmement et leva ma tête pour réfléchir. Ma sœur. Oh non. J'avais oublié que celle-ci allait à son tour venir. Bon, elle elle allait vivre dans le pensionnat mais c'était pareil. J'allais bien me retrouver à la revoir un jour. Un jour où j'allais me faire chier avec elle.

« La prochaine fois … Evite de le faire de force … Et pas ici... Ni dans un bar… Je t’inviterais chez moi si ça te fais plaisir. »

Je le regarda, il allait bien ? Il était fou ? Depuis quand un prostitué allait inviter un client le faire chez lui ? Je poussa un très long soupir et le regarda un peu plus :

« Si tu veux si tu veux. Va pas te plaindre que je squatte chez toi après hein. »
« Dit, je peux m’allonger en posant ta tête sur tes cuisses? Promis je m’endors pas… »

Son doigt sur mes jambes repliées, je le dévisagea encore plus. Il était devenu fou ? Je déplia calmement mes jambes en le regardant. Si il le voulait. Dans tous les cas je n'avais rien d'autres à faire donc autant faire ça que rien. Tant qu'il ne s'endormait pas. Si j'avais déjà dévirginiser quelqu'un ? Jamais. Ou en tout cas, je n'y avais jamais fait attention. Il y avait des personnes plus étroites que d'autres, mais je m'en fichais très souvent des sentiments de l'autre. Juste de la réaction. Mais là, je me sentais .. légèrement différent. Parler. Parler. Chercher un sujet de discussion. Je sentis la pocbe avant de mon jean vibrer et sortit mon portable. Mes parents adoptifs. Si j'allais bien, si j'étais bien arrivé, si je n'avais pas trop de problèmes. Je laissa un rictus mauvais se dessiner sur mon visage et les ignora royalement en remettant mon portable dans ma poche. Je me débrouillais très bien sans parents. L'amour me tuait. Pourquoi n'avais-je pas pu rester dans l'orphelinat jusqu'à ce que je sois en âge de partir ? L'orphelinat. Il était sympathique, on avait à bouffer, on avait une télé. Mais après, on portait trop d'attention à tout le monde. Les meufs qui s'occupaient de nous nous connaissaient pas cœur. Si c'est pas chiant ça. Dès qu'on allait mal, elles nous faisaient chier à nous demander ce qu'on avait.

« Putain tu dois en gagner du fric avec ton truc de prostitué. »

Bah. C'était bien le seul sujet que j'avais en tête. J'étais crevé. Une fois rentré, j'allais me faire une petite sieste. Si je restais à dormir aussi peu j'allais bien finir par en tomber malade. Le travail crevait. Je voulais dormir. Ces temps-ci avaient été affreux. Repasser une fois à l'orphelinat pour voir comment c'était devenu ? Non. Merci. Franchement, non. Je me demandais tout de même une chose, comment faisaient-ils pour gagner autant d'argent ? C'était un orphelinat. Et les orphelinats, c'était connu pour être dans des coins délabrés, pauvres.

« Eh. T'as déjà été dans un orphelinat toi ? »

Je voulais voir. Voir si tous les orphelinats étaient pareil.

« Non parce que c'est chiant putain. Comment ils te font chier à te chouchouter .. »

« Je ne sais pas … Juste parler ?... Je t’ai légèrement menti sur mon prénom… »
« Bah dit le vrai. »

Je laissais un soupir s’échapper de ma poche, mes paroles était pareil au caresse du vent.

« Haruhiko Hôdjo … Autant que quelqu’un le sache dans ce bas monde… »

J’étais juste calme, content qu’il soit resté, au moins. Légèrement triste sur les bords qu’il me fasse ces choses si dégoutantes, j’aurais bien aimé le connaitre plus et m’en faire un ami. Partenaire sexuel… Encore un. J’avais arrêté de les compter, j’en avais eu tellement : femme, homme, gamine, enfant, vieux, riche… Juste tous bon à se faire baiser ou à baiser. Ne pensant pas qu’il vaudrait mieux le faire avec une personne importante pour eux.
« La prochaine fois … Evite de le faire de force … Et pas ici... Ni dans un bar… Je t’inviterais chez moi si ça te fais plaisir. »

Il me prenait surement pour un dingue, moi aussi d’ailleurs…

« Si tu veux si tu veux. Va pas te plaindre que je squatte chez toi après hein. »
« Dit, je peux m’allonger en posant ta tête sur tes cuisses? Promis je m’endors pas… »

Je ne l’avais pas vraiment écouté… Mais ses jambes se déplièrent doucement en me regardant. Il voulait bien ?... Je fus surprit sur le coup avant de prendre un vrai sourire de gamin tout content d’avoir eu ce qu’il voulait et posa ma main sur ses cuisses pour poser ma tête dessus. Dos à lui, j’avais moins peur, c’était moins stressant, son regard était beau mais… perturbateur. La première fois que je m’allongeais comme ça sur les genoux de quelqu’un. En générale, on fait ça avec son père, ou la personne que l’on aime non ? … Père … Mais qu’est-ce qu’un père ?... Je ne suis même pas capable de dire ou son passé le mien, mais je pense qu’il serait dessus de ma vie actuelle. J’ai toujours rêvé d’une famille, de ma famille. Toujours à me demandais comment était mes parents, si, par chance, il me restait de la famille ou des sœurs caché. Qu’est-ce que c’est la chaleur familiale après tout ? Si ce n’est qu’on vous dise ‘bienvenue à la maison’ le soir quand vous rentrée, manger ensemble le soir en se racontant sa journée… Mais le simple fait d’être allonger comme ça sur lui me rendait un peu heureux, plus serin….

« Putain tu dois en gagner du fric avec ton truc de prostitué. »

Ah… Mes yeux ouverts écarquillé, regardant le mur en face. Il ne pensait qu’à ça ?... Quelque part, j’eus comme un poignoir dans la poitrine, mes cheveux retombèrent sur mes yeux. Il est vrai que … Mais, je ne m’en servais pas, juste de quoi vivre … J’économisais pour mon rêve. Un jour, peur être, tourner un film, devenir un grand réalisateur de cinéma.

« Pas vraiment… Parfois, ce n’est presque rien. Mais j’ai pas le choix … Je prends ce qui vient… »

Ma main vint doucement attraper son jean, jouant avec du bout des doigts.

« Eh. T'as déjà été dans un orphelinat toi ? »
« Oui, de mes 3mois à mes 8ans. J’ai pas connu mes parents. Jusqu’à ce qu’il m’adopte … »

Je commençais à trembler un peu au niveau des mains. Parler de ça me faisais toujours aussi peur… Ma vie n’était que bonheur avant, mais au jour même où il est venu… Ma vie n’a été que viole et douleur.

« Non parce que c'est chiant putain. Comment ils te font chier à te chouchouter ... »

Ma tête s’engouffra dans ses cuisses, cachant un peu le son de ma voix pour qu’il ne se moque pas.

« Je préférais l’orphelinat aux viols. La vie au moins, là-bas, elle est chouette et tranquille … Je m’amusais bien. »

Un soupir s’échappa de ma bouche, j’avais sans doute trop parlé. J’étais de plus en plus fatiguer, mes yeux me piquais, des larmes voulait en sortir. Depuis le soir même du bar, ce garçon avait réussi à tout faire remonter en moi, ma peur revenait.

« Putain tu dois en gagner du fric avec ton truc de prostitué. »

Avais-je été trop brutal ? Direct ? Ou bien est-ce que j'avais touché un côté sensible ? Je rigola nerveusement en le voyant cacher ses yeux dans ses cheveux. Il voulait vraiment se rendre aveugle se mec ou quoi ?

« Pas vraiment… Parfois, ce n’est presque rien. Mais j’ai pas le choix … Je prends ce qui vient… »

Sa main vint se mettre sur mon jean. Je le regarda longuement et lui caressa très calmement les cheveux, le décoiffant au passage pour le fun. Ce mec .. était spécial en son genre. Si j'avais un rêve .. non. Je n'avais pas d'idée pour mon avenir et je m'en fichais. Je vivais sur le moment, à profiter de tout et de n'importe quoi.

« Eh. T'as déjà été dans un orphelinat toi ? »
« Oui, de mes 3mois à mes 8ans. J’ai pas connu mes parents. Jusqu’à ce qu’il m’adopte … »
« Trois mois ? Bah putain. Perso, de mes quatre à treize ans. Ma mère est morte à l'accouchement et mon père de dépression et de fatigue. »

J'esquissa un mauvais sourire en soupirant. Bon. Au mons le dire à quelqu'un n'est-ce pas? Ce Haruhiko. Un prénom .. étranger. Bon. J'étais tout autant étranger que lui mais ça faisait bien étrange. Moi, c'était le nom de famille qui disait que j'en étais un. Il tremblait. Je le regarda calmement. Il .. n'avait pas l'air d'être à l'aise avec ça. Moi, l'orphelinat ça ne me faisait rien. J'y avais été tout simplement. A me faire une troupe, à frapper la moitié des gosses se trouvant là-bas. Ce qui était bien avec ce groupe, c'est qu'ils se lâchaient sur une raison particulière que les autres membres ignoraient. On était tranquille et on avait notre vie privé comme ça.

« Non parce que c'est chiant putain. Comment ils te font chier à te chouchouter ... »
« Je préférais l’orphelinat aux viols. La vie au moins, là-bas, elle est chouette et tranquille … Je m’amusais bien. »

Tranquille tranquille. Ca dépendait pour qui hein. Je garda ma tête dans ses cheveux et laissa mes joues devenir d'une couleur rose en le regardant. Ce soupir. Etait-il vraiment obligé de s'enfoncer dans mes cuisses ? C'était .. embarassant. Je tourna la tête pour essayer d'arrêter d'y penser. L'heure ? Je regarda l'horloge au mur. Dix-huit heures vingt. Ca allait. Je laissa ma tête retomber en soupirant de fatigue. J'étais réellement crevé. Ce regard. Je le décoiffa un peu plus par ennui et esquissa un faible sourire amusé :

« T'es vraiment un gosse toi. »

Un gosse ? Car j'avais encore cette tête d'enfant content en tête. Et puis, si on retirait le fait qu'il était prostitué, il agissait comme un vrai gosse. Pour moi en tout cas. Manquait plus qu'il flippe pour de banales choses. Il me tournait le dos, je ne pouvais même pas regarder son visage. Je lui donna une gentille tape sur le crâne et regarda autour de moi. Que dire. Hein ? Que dire.

« Bon .. euh .. euh .. t'as quel âge? »

L'âge. J'avais fait l'amour à un garçon de quel âge franchement ? Non pas que je m'en fichais mais je voulais savoir si il était plus jeune ou plus âgé. Avec ce physique, je ne le savais pas réellement. J'étais pas mieux aussi. J'avais cette apparence androgyne et tout ce qui avait pour donner le doute à la personne en face de moi. Je ressemblais à une fille. De longs cils, des lèvres rosées. Ca m'allait, je n'en étais pas dégoûté et j'en étais même fier. Mais si j'avais une apparence un peu plus masculine, il m'aurait été beaucoup plus facile de prendre le dessus sur un garçon qui, par exemple, voulait lui aussi l'être. J'avais déjà failli perdre ma virginité pour cette raison et ça m'avait été traumatisant. Traumatisant .. c'était le mot. Je l'avais rejeté, je m'étais enfui. Telle une tapette quoi. Il me poursuivait et été même aller jusqu'à me frapper pour que je me soumette à lui. Là, on avait à peu près la même force donc ça allait.

« Encore heureux qu'on soit de même force putain .. »

« Non parce que c'est chiant putain. Comment ils te font chier à te chouchouter ... »
« Je préférais l’orphelinat aux viols. La vie au moins, là-bas, elle est chouette et tranquille … Je m’amusais bien. »

Sa main était dans mes cheveux, mais je ne pus m’empêcher d’avoir une vague de frayeur en repensant à tout ça. Je l’écoutais soupirer, sans rien dire, attenant d’entendre sa voix. Puis, il me décoiffa encore, encore et toujours. Ca l’amusait ?

« T'es vraiment un gosse toi. »

Je ne pus m’empêcher de virer au rouge, c’est la première fois que l’on me disait ça, j’avais eu la plus grosse honte de toute ma vie. Comment osait-il ?... Je vivais seul, travaillais pour vivre… M’occupais de out moi-même, je n’étais en aucun cas un gamin. Je sentie une tape sur mon crane. Quel impolie…

« Bon .. euh .. euh .. t'as quel âge? »
« Pourquoi ? Ça t’intrigue ? Ou tu viens de te rendre compte que j’aurais pu être plus âgé que toi ?... Je n’ai que 16ans. »

Je m’étirais longuement, les bras en l’air, me mettant dos sur le dos. Ma main vint ensuite se posé sur mon ventre, mon œil dorée se fermais, l’autre, pas besoin de le fermer. Ma main libre tapotait sur le sol, nerveusement. Repassant son visage dans ma tête, il ressemblait un peu à une fille, c’est ce qui faisait de lui un être magnifique. Parler du passais me rappelais des souvenirs bien étrange… Il est vrai que j’avais tué cette homme … Etais-je un meurtrier ?... J’avais souris en voyant son corps … Je suis sure que quelque part, je n’étais pas net dans ma tête. Je penchais un peu la tête en rouvrant les yeux. Etais-je un sadique ?

« Encore heureux qu'on soit de même force putain .. »

Pourquoi il disait ça ? Parce que, si il en était autrement, j’aurais pu le frapper ?... Il n’avait pas donné d’autre sujet… Je devais en trouver un… Il avait dit quatre, nee ? Je réfléchis un petit moment.

« Dit moi, toi qui a un peu connu tes parents … Ca fais quoi d’en avoir ?... Enfin, j’veux dire … C’est comment le contact d’un père et d’une mère ? » Je lâchais un petit rire, il allait surement me prendre pour un con, mais j’avais toujours cherché à savoir. Je souriais juste en regardant le plafond, m’imaginant mes parents. D’où je tenais ces horribles yeux dorées ?... Cette peau blanche ?...

« Bon .. euh .. euh .. t'as quel âge? »
« Pourquoi ? Ça t’intrigue ? Ou tu viens de te rendre compte que j’aurais pu être plus âgé que toi ?... Je n’ai que 16ans. »
« Euh. Non c'est pas que ça m'intrigue mais je cherche un sujet de discussion. T'es plus jeune que moi. »

J'esquissa un faible sourire et le regarda une nouvelle fois. Je ne savais même pas ses réactions, je ne pouvais pas les voir, ces réactions .. adorables ?
Il finit par s'étirer en me faisant sursauter, je ne m'y étais pas attendu. Hum. Ce bruit de tapotement, je n'aimais pas ça. Mauvais souvenirs. Le seul souvenir que j'avais de ma vraie enfance revenait à cette petite pièce. Ridicule pièce. Seul. J'attendais mon père comme chaque jours. Et .. plus rien. Un adulte venant me chercher, me prendre dans ses bras et m'amener dans cet orphelinat. Pourquoi tant de brutalité hein ? Ne savaient-ils pas prendre les enfants avec de la douceur ? Je changea rapidement de pensées et me mit à réfléchir. Bon. Au moins, il ne pouvait pas me pénétrer ce mec.

« Encore heureux qu'on soit de même force putain .. »
« Dit moi, toi qui a un peu connu tes parents … Ca fais quoi d’en avoir ?... Enfin, j’veux dire … C’est comment le contact d’un père et d’une mère ? »

J'haussa un sourcil à sa question et soupira longuement. Il ne m'avait pas écouté ? Ma mère était morte durant l'accouchement.

« Je sais pas. Comme je te l'ai dit ma mère est morte quand je suis né et mon père travaillait sans relâche pour que je puisse être nourri. Je ne le voyais que quand il rentrait du boulot pour manger mais après il repartait travailler. J'ai jamais eu de réels contacts avec des parents donc je sais pas. Je sais même plus à quoi il ressemble. »

Ca ne me faisait rien que de dire ça. A quoi être triste sur des personnes qu'on connaissait à peine ? Et autant être franc, je n'allais pas dire que c'était merveilleux et que j'en rigolais chaque jour. Je retenais des paroles de mon père qui me permettait de m'y retrouver dans le peu de souvenirs que j'avais. « Attends moi, je rentre ce soir. » « Bonne nuit ! Endors-toi tôt. » « A demain soir ! ». Maintenant, j'en étais plus heureux qu'il soit mort. Si il avait été vivant, qui sait dans quelles conditions j'aurai vécu ? Sûrement, ne serais-je même pas un gros baiseur. Je serais un simple garçon qui irait peut-être lui aussi se prostituer pour chercher à survivre. Oh putain. Je me sentais vraiment heureux qu'il soit mort tout d'un coup. Sans cœur ? Non. Juste une personne qui ne voulait pas mourir dans des atrocités de pauvres.

« Mais bon. C'est le passé. C'est le passé. Tu veux qu'on y fasse quoi hein .. »

Ma main dans ses cheveux tombée, je la remis par réflexe. J'aimais le contact de ses cheveux, je ne savais pas pourquoi. Ses cheveux .. je les fis glisser entre mes doigts et finis par retirer ma main assez violemment en me rendant compte de ce que je faisais. Je rougis faiblement de gêne et rigola ensuite nerveusement.

« Euh .. bref .. t'as une sœur ? Ou un frère ? Ou même un animal ? »

Je n'avais pas de sujet de discussion donc je sortais n'importe quoi. N'importe quoi pour pouvoir parler. Ma vie. Tout ce que je connaissais. Qu'est-ce que je pouvais dire ? Je ne voulais pas no plus paraître accro à lui en lui posant des questions sur sa vie mais je ne savais pas quoi demander. Accro à lui .. euh .. non. Enfin .. je ne pense pas. Je ne l'espérai pas.

« Sinon. J'espère que mes cuisses plaisent à Monsieur. Sont-elles confortables ? »

Un rire résonna dans la pièce, un rire cristallin qui sortait de ma gorge. Rire nerveux pourtant. Je passa ma main dans mes cheveux en rougissant toujours faiblement. Il me rendait .. etrange. Comme .. quelqu'un d'autres.

« Je sais pas. Comme je te l'ai dit ma mère est morte quand je suis né et mon père travaillait sans relâche pour que je puisse être nourri. Je ne le voyais que quand il rentrait du boulot pour manger mais après il repartait travailler. J'ai jamais eu de réels contacts avec des parents donc je sais pas. Je sais même plus à quoi il ressemble. »

Ah … donc ce n’est pas encore aujourd’hui que je serais comment s’est, nee ? Un triste sourire apparut sur mon visage. Comme pour m’excuser, j’avais tout de même du toucher un sujet sensible. Quelque part, ça me rassurait qu’il y est d’autre personne comme moi. Je ne suis qu’un égoïste. Au moins, il savait comment il était mort. Moi, on a jamais su me dire comment … J’ai toujours pensé à un meurtre ou un abandon ? Dans le genre « ils n’étaient pas prêts à avoir un gosse donc ils l’on abandonnés » ? Surement… Jamais je ne saurais, et je ne ferais pas de recherche non plus.

« Mais bon. C'est le passé. C'est le passé. Tu veux qu'on y fasse quoi hein.. »

La passé est le passé … Jamais on ne peut oublier quand même, on ne peut que ne pas en parler.
Sa main se remit sur ma tête, entant ces doigt glisser dans mes cheveux, mon cœur s’apaisa un peu plus. Sa main se retira violemment, me tirant un peu les cheveux. Je sursauta en le regardant, il était légèrement rouge et il laisse échapper un rire nerveux.

« Euh .. bref .. t'as une sœur ? Ou un frère ? Ou même un animal ? »

Je laissai un soupir s’échapper de mes lèvres avant d’aller lui pincer le nez. Le voir rougir me frustrait un peu.

« Non, je n’ai plus personne, je vie seul et je me débrouille seul depuis l’âge de 8ans. Je sais même pas de quoi mes parents son mort, j’ai peut-être de la famille quelque par après tout. Et aucun animal, mais je pense prendre un chat ... ou un gros chien.»

Au moins, nous avions un point en commun : orphelin. Peut-être avait-il un frère ou une sœur ? Sand doute même… Mais 16ans seul, ça commence à être lourd, je le supporte mais, difficilement. La solitude est pesante.

« Sinon. J'espère que mes cuisses plaisent à Monsieur. Sont-elles confortables ? »

Son rire résonna dans la pièce suivit du mien. Je posais ma main sur sa joue en lui tapotant. Au final, il était gentil, non ? Il faisait juste son gros dur, comme les garçons se doivent de le faire !

« Oui, mais je préfère tes lèvres. »

Ah … Je venais de faire une gaffe. Je ne bougeais plus, je ne respirais plus. Je virais lentement au rouge avant de me tourner et me remettre dos à lui, rouge de honte, le cœur qui battais à 100 à l‘heure. Espérons qu’il croit que je suis juste fatigué, qu’il ne prenne pas sa au mot près.

« Euh .. bref .. t'as une sœur ? Ou un frère ? Ou même un animal ? »

Je grogna violemment quand il me pinça le nez. Qu'est-ce qu'il avait encore ? Je le regarda froidement en ayant un sourire amusé au coin des lèvres et bailla une nouvelle fois en attendant sa réponse.

« Non, je n’ai plus personne, je vie seul et je me débrouille seul depuis l’âge de 8ans. Je sais même pas de quoi mes parents son mort, j’ai peut-être de la famille quelque par après tout. Et aucun animal, mais je pense prendre un chat ... ou un gros chien.»
« Oh. Et pourquoi un gros chien ? »

Je ne savais pas pourquoi mais .. je l'aimais bien. Il était quand même mieux là que pendant l'acte. Je préférais quand on y voyait du plaisir. Là, il avait paru froid pendant la deuxième partie. La deuxième partie .. je tourna ma tête pour regarder ailleurs. C'était .. la partie où j'avais gémis hein ? Ces gémissements étouffés, je m'en étais mordu jusqu'au sang la lèvre inférieure.

« Sinon. J'espère que mes cuisses plaisent à Monsieur. Sont-elles confortables ? »

Je disais ça pour surtout détendre l'atmosphère. Parler de notre passé n'était pas .. joyeux comme ambiance. Je rigola d'un son cristallin et l'entendit suivre mon rire. Il laissa ma main se déposer sur ma joue et la tapoter légèrement, ces tapes qui me firent rougir de gêne en me laissant fermer l'oeil du côté de la joue tapée par reflexe.

« Oui, mais je préfère tes lèvres. »

Je le regarda calmement en le voyant se mettre à rougir de honte. Il se tourna finalement pendant que mo, je le regardais. J'esquissa un faible sourire amusé et croisa mes bras derrière la tête :

« Si tu le dis. Les veux-tu ? Monsieur le gosse capricieux. Tu préfères quoi ? Le gosse ou le mec qui jouit deux fois ? »

Je lui toujours autant et laissa ma tête se cogner contre le mur. Je crevais vraiment de fatigue. Je passa ma main dans ses cheveux et ferma les yeux en cherchant juste à me reposer un minimum. Si on entrait, allait-on croire à un couple amoureux ? Si oui, j'étais dans la merde. Mais .. ça me faisait légèrement mal au cœur. Pourquoi ? Oh. Qui sait. L'amitié ? Si j'étais ami ? Je n'en avais jamais eu, enfin, je ne le trouvais pas à mon goût. C'était des partenaires, des colocataires, mais jamais des amis pour moi. L'amitié naissait que très rarement chez moi alors l'amour .. l'amour, je ne l'avais jamais connu. Amour familial, amour en tant que sentiment. Rien. Je ne savais pas ce que c'était et je ne cherchais pas à le connaître. C'était .. quelque-chose de répugnant pour moi. Pourquoi aimer si c'était pour se retenir de faire l'amour aux autres et seulement à l'être aimé ? Alors qu'on ne pouvait pas savoir si celui-ci vous trompait.
J'avais bien failli être berné par cet amour. Cet amour que j'avais cru en un premier temps était juste une attirance physique. Jamais c'était aller plus loin. Je me haïssais moi-même. Je me haïssais de ne pas savoir en donner. Comment être amoureux ? Que faire quand on était amoureux ? Les mêmes choses qu'un compagnon sexuel ? Qu'un .. ami ? Qu'est-ce que c'était qu'un ami ? Je poussa un très long soupir et regarda le gosse en lui souriant :

« Par contre, si je vais chez toi j'espère qu'il y a de la bouffe. Chocolat et fraise hein. »

On était .. peut-être pas à la bonne saison pour avoir des fraises mais je voulais faire mon capricieux et voir si il allait aller jusque là pour que je vienne chez lui. Ce serait drôle .. et flippant sur les bords. Je n'aimais que les fraises de bonne qualités mais je m'en étais privé depuis quelques-temps à cause de mes maigres économies. En temps normal, mes parents adoptifs m'en achetaient pour que je sois heureux. Ces avares qui ne m'avaient rien passer en argent et m'avaient laissés me débrouiller.

« T'sais que je t'aime bien le gosse ? »

« Si tu le dis. Les veux-tu ? Monsieur le gosse capricieux. Tu préfères quoi ? Le gosse ou le mec qui jouit deux fois ? »

Je ne sais pas ce qu’il ma prit de ire ça. Un aveu bien gênant … Pourtant, jamais je ne l’avais jamais fait, ni même pensé... Je baissais ma garde en sa compagnie, il ne restait rien de plus qu’un client mauvais payeur et brutal par-dessus tout. Je devais redoubler de vigilance avec lui. Bien que … Non, je me suis promis de ne jamais sympathiser avec eux. Mes poings se serraient, j’étais perdu dans mes pensées. Continuer de lui parler ? Lui dire de me foutre la paix ? Les battements de cœurs et les rougissements que j’avais pour lui n’étaient que foutaise. L’amour est pour les idiot, pas pour moi, je ne dois pas, il ne faut pas. Je suis un prostitué professionnel, je dois rester neutre et sans sentiments.
« Par contre, si je vais chez toi j'espère qu'il y a de la bouffe. Chocolat et fraise hein. »
Je me relevai difficilement en m’appuyant sur mes bras. Etant debout, je me secouai un peu et remis mes mèches folles en place.

« Si tu veux oui, j’aime les fraises. »
« T'sais que je t'aime bien le gosse ? »

Encore un stupide rougissement. J’allai prendre mon sac en main et passa la lanière par-dessus mon épaule. Sac en bandoulière. Je soupirais un peu, dos à lui, me demandant ce qui m’étais passé par la tête jusqu’ici. Je regardais mon téléphone, sms de mon ‘patron’. J’avais quatre client ce soir, que des hommes, des fils à papa, je savais déjà ce qu’il allait en devenir … 5fois dans la même journée, pitié… Je ne vois pas ce qu’il y avait à aimer chez moi, à part mon physique. Je fouilla dans le fond de mon sac pour en sortir une petite boite tout en lui parlant.

« Ah oui ? Eh bien, je ne vois pas pourquoi. Etant un gosse, je ne suis pas très marrant, non ? »

J’ouvris la boite pour y trouver une lentille dorée. Je m’amusais avec ça, j’aimais faire croire que j’avais mes deux yeux, m’asseyant sur la table, je me tournai vers lui avec un miroir dans la main et la lentille dans l’autre. J’installais l’objet sur mon œil non fonctionnel et me voilà transformer en garçon normal. Deux yeux dorés. Deux yeux d’où je ne connaitrais jamais l’origine.