La brise d’été se levais, mais pas moi. Je crois que je suis le garçon le plus malchanceux de ce bas monde. Actuellement, je n’ai plus envie de rien. La force de me lever, je l’ai perdu, et je n’ai même pas envie de la revoir apparaitre… Les cerisiers seront bientôt en fleur, mais je n’irais pas les voir. Les roses bleues de mon grand-père fleuriront bientôt, mais je n’en voudrais pas. J’avais, la vieille de mon admission à l’hôpital, une lettre de mon oncle, m’annonçant que l’on avait trouvé une nouvelle piste pour ma sœur : je n’y croyais pas, ça n’avait jamais rien donné, ça ne donneras jamais rien, pour moi, elle était morte et enterrer depuis longtemps, mais je ne pouvais me résoudre à l’oublier … De plus, ma compagne actuelle avais disparut du jour au lendemain, sans redonner signe de vie … La faible santé de mes parents m’avais rattraper, j’avais, d’après ce que les médecin m’ont conté, fait un malaise dans un des couloir du lycée. On m’avait donc conduit ici …
Je passai mon calepins à dessin sur le lit et arracha la perf’, je n’en avais pas vraiment besoin de toute façon, je m’avançai près de la fenêtre pour mit assoir, dos au paysage, je regardais les gens passer dans ce sombre couloir qu’étais ceux de cette endroit. Les gens passais, aucun de me regardais, je ne les regardais pas trop non plus … Je fixais mon bras, l’endroit où la perf’ était saignais un peu, rien de grave … Mais, sans que je le veuille, une larme coula sur ma joue … Ma main vint immédiatement de placer devant mon visage, mes yeux s’ouvrirent en grand.

- Dad… Help me …

J'avais juste envie e me laisser tomber dans le vide.

Après avoir été aidée par une gentille fille au lycée pour m'aider à trouver mon chemin dans cet établissement, je me décidai à visiter les moindres recoins de la ville. Je me dirigeai tout d'abord vers un magasin de chocolat par pur gourmandise en m'achetant un gros stock de tout ce bon chocolat de France puis continuai de visiter en passant devant un centre commercial, achetant deux ou trois vêtements sur le coup.
C'était grand et plutôt agité, il y avait énormément de monde qui marchait dans les alentours et les bâtiments étaient tellement grands que je ne pouvais pas m'empêcher de regarder jusqu'à où ils allaient. A Londres, on avait beau être dans une ville de riche, les bâtiments étaient tous assez petit pour des prix à vous clouer le bec. Que des produits de luxe quoi, n'importe quelle personne de rang normal pouvait quasiment rien acheter. Ici, tout était dans un bâtiment, comme par exemple le centre commercial, et les prix allaient du bon marché au produit de luxe. Ce qui me plaisait pas mal.
Il y avait même un hôpital ici ? Je regarda l'hôpital d'un air assez émerveillé et leva la tête pour aller voir jusqu'à où il allait. Pendant que je regardais cet immense bâtiment, je pus entrevoir une silhouette qui regardait dehors et me stoppa en plein milieu de la rue en plissant les yeux pour mieux la voir. Que faisait cette personne à regarder le paysage ? Elle voulait mourir ou quoi ?
Je continuai de regarder cette silhouette et finis par courir assez rapidement vers l'hôpital en ayant mémorisé l'étage. Avec toutes mes idées, je commençais à me dire que cet homme allait se jeter dans le vide et je ne pouvais pas m'empêcher d'aller le voir. Il avait beau être un inconnu, mon instinct me disait d'aller le voir. J'étais née comme ça, à toujours vouloir aider les autres même si ce n'était pas mes affaires. Au pire des cas, je regarderai un court instant la personne et ferai comme si je m'étais trompé de salle.
J'avais toujours mes sacs dans la main alors que je montais les escaliers en me fatiguant de plus en plus.

« Oh god .. »

Je rigolai nerveusement en montant avec difficulté les marches et manquai de m'écrouler une fois fini. Je regarda les portes devant moi et commença très calmement à compter pour finir par ouvrir une porte en priant que ce soit la bonne personne. Apparemment je ne me trompais pas puisque je voyais un homme avec la tête dehors. Je le regardai très silencieusement en ne sachant pas du tout comment m'y prendre et m'approcha très timidement de lui avant de l'entendre parler.

- Dad… Help me … 
« Hum .. ex .. excuse-me .. do you need help ? » (Excuse-moi .. as-tu besoin d'aide?)

Je lui sourit assez timidement au garçon en me penchant légèrement pour qu'il me voit et lui sourit à pleines dents.

« Do you speak English ? »

« Hum .. ex .. excuse-me .. do you need help ? »

Je lui souriais toujours autant en le regardant se retourner et le détaillai très légèrement du regard. Il était blond et avait des yeux bleus. Comme les princes des contes de fées. Je poussai un léger rire amusé à cette pensée et lui sourit assez timidement pour ne pas qu'il croit que je me moque de lui. Et dire que je m'étais incrustée dans sa chambre sans rien dire. Si une infirmière entrait, allais-je me faire gueuler dessus sans comprendre un seul mot ? Alors pour me rassurer, je préférai lui demander si il parlait anglais pour qu'il puisse en même temps me traduire ce que disaient les autres.

« Do you speak English ? »

Aujourd'hui, je m'étais habillée selon le temps qu'il faisait aujourd'hui. Avec le soleil tapant, j'avais opté pour un mini short légèrement déchiré, un tee-shirt blanc et une casquette. En chaussure, j'avais juste des baskets nike. Mes cheveux étaient coiffés en une queue de cheval haute pour les dégager de ma nuque pour ne pas à avoir à transpirer comme .. comme je sais pas moi ! C'était assez simple pour moi. J'avais juste peur d'une chose, qu'il ne comprenne pas une seule miette de ce que je disais. Je poussai un faible soupir à cette pensée et l'écoutai ensuite très gentiment.

- Yes, I speak English. I’m English. Why?... And you, do you speak french?

Si je parlais français ? Je le regarda d'un air gêné et fit avec mon index et mon pouce un rapprochement pour qu'il ne reste plus qu'un millimètre. Avec cela, je montrais que je parlais seulement très peu français, voire pas du tout.

« Just a little little bit .. If you don't speak english i'll be very very stupid to talk in the void don't you think ? » (juste un petit petit peu .. si tu ne parle pas anglais je serai vraiment vraiment stupide à parler dans le vide tu ne penses pas?)

Je le regardai fixement pour chercher quoi faire, tournai mon regard vers le sac rempli de chocolat et sortit très calmement une boîte de chocolat. Je la lui tendis en lui souriant à pleines dents. Après tout, ne disait-on pas que le chocolat et bon pour le moral ? Et bon pour redonner de l'énergie avec tout ce sucre .. Avec toutes ces marches dans les escaliers, j'étais épuisée et mes jambes le montraient parfaitement. Disons que avec mon peu d'endurance, je m'épuisais assez rapidement oui. Mes jambes tremblaient légèrement mais assez pour qu'on le voit ce qui était dérangeant pour moi. Pour une fois que j'étais en basket après tout. Et puis, voir une fille tremblait inquiétait souvent mais je ne voulais pas qu'on me traite comme une lady.

« Why are you here ? » (Pourquoi es-tu là?)

Elle me fit comprendre avec ces mains qu’elle ne parlait pas vraiment français… Mais sa voix affirma cela.

« Just a little little bit .. If you don't speak english i'll be very very stupid to talk in the void don't you think ? » (juste un petit petit peu .. si tu ne parle pas anglais je serai vraiment vraiment stupide à parler dans le vide tu ne penses pas?)

Je penchai la tête sur le côté, pourquoi aurait-elle été stupide ? Elle n’est pas d’ici, c’est tout. Elle tourna son regard vers son sac et sorti une boite … Elle me la tendit et je pus remarquer que c’était du chocolat. Je regardai la boite avec amusement avant de me remettre debout devant elle, 1m90, j’étais beaucoup plus haut qu’elle. Je baissai un peu les yeux pour remarquer que ces jambes tremblaient … Elle avait couru ? Je regardai par la fenêtre et commençai à comprendre qu’elle m’avais vu de loin et avait rapidement rejoint ma chambre. Je laissai une petite minute s’écouler avant de lancer la boite de chocolat sur le lit. Je réajustai un peu mes lunettes pour la laisser parler.

« Why are you here ? » (Pourquoi es-tu là?)

Pourquoi ? Je ne pouvais pas lui dire que ma sœur était morte ma dulcinée envoler, mes parents disparut, et que j’étais par-dessus et avant tout duc… Bref, je ne pouvais pas lui dire, en plus, elle ne me connaissait même pas, je ne lui avais même pas dit mon prénom ou même mon nom. Je la prit rapidement en sac à patates, sur mon épaules en lâchant un rire cristallin qui traversa toute la pièce, un rire charmeur, comme ceux de mon père autrefois … Elle avait l’air du genre de personnes n’aimant pas être traiter dans le luxe alors, je ne le faisais point. Je la ramena sur le lit avant de l’y faire s’assoir et mis assoir à mon tour, à ses côtés.

- I'm here because... I'm sick, my health is fragile, which is not really helpful... What about you, why are you here ? You look tired... (- Je suis ici parce que ... Je suis malade, j'ai une santé fragile, ce n'est pas pratique ... Et toi, pourquoi est tu l'as? Tu as l'air fatigué ...)

Rassemblant mes affaires de dessin, et refermant mon carnet ou dansais papillon, rose bleu et les portrait de ma sœur, je me laissai tomber en arrière en posant le tout sur mon ventre. Lâchant un soupir, j’étais fatigué, ayant arraché la perf’, je pense que j’allais être mal un moment.

- Oh, by the way ! I'm Alexis.( Oh faite ! Je m'appelle Alexis)

« Just a little little bit .. If you don't speak english i'll be very very stupid to talk in the void don't you think ? »

Juste après ma réponse, le jeune blond pencha la tête sur le côté. Qu'avais-je encore fait ? Je rigola nerveusement à sa réaction et fouilla très rapidement dans mes sacs pour sortir très gentiment du chocolat, les jambes tremblantes de fatigue. Je continua de lui tendre la boîte de chocolat avant de le regarder les yeux ronds quand il se leva en me surplombant, je m'attendais à ce qu'il soit grand mais pas autant. Je fis très rapidement une moue boudeuse en étant forcée de lever ma tête pour le regarder et grogna aussitôt quand il découvrit que mes jambes tremblaient. Je sautilla légèrement pour me les dégourdir assez rapidement et attendit patiemment qu'il prenne les chocolats. Au bout d'une minute, il prit enfin les chocolats pour les jeter sur le lit et je me décida enfin de prendre la parole.

« Why are you here ? »

Je continua de le regarder d'un air curieux avant de sautiller une nouvelle fois. Ca faisait un peu mal sur les bords et mes jambes tremblaient toujours autant et, au moment où je m'y attendais le moins, le garçon me prit en sac à patate sur son épaule en me faisant lâcher un cri de surprise et de peur. Je n'étais pas du tout habituée à ça, en temps normal, les garçons me prenaient par le bras et me jetaient sur le lit comme un vulgaire objet et je m'y étais habituée. Par réflexe, je m'aggripa à son haut et rigola à mon tour sans pouvoir m'en empêcher. Je déserra légèrement mes poings en prenant une grande inspiration pour me calmer de la frayeur qu'il m'avait faite, lui donna une tape sur la tête en guise de vengeance et me laissa me faire asseoir sur le lit. Je le regarda en m'allongeant très lentement et en portant instinctivement mes mains sur ma poitrine. L'instinct tuait des fois mais avec cette foutue habitude que ce garçon m'avait donné, à me manipuler. Bien sûr, j'étais obligée de me laisser faire ce qui me dégoûtait encore plus mais .. ça pouvait aller .. enfin, non mais voilà.

- I'm here because... I'm sick, my health is fragile, which is not really helpful... What about you, why are you here ? You look tired...
« I'm not tired ! It's just because you were like depressing .. and I don't like see people depressing ! So I just run over there ! » (J'suis pas fatiguée ! C'est juste parce-que tu avais l'air déprimé .. et je n'aime pas voir les personnes déprimer ! Donc j'ai juste couru jusqu'ici!)

Je le regarda ranger ses affaires tout en restant couchée et regarda longuement mes jambes continuer de trembler légèrement. Je me releva avec difficulté en ne pouvant pas m'empêcher de bouger et sautilla une nouvelle fois pour ensuite m'étirer avec difficulté.

- Oh, by the way ! I'm Alexis.
« Alexis ? Nice to meet you ! I'm Amber ! » (Alexis? Ravie de te connaître ! Je suis Amber!)

Je retira avec difficulté ma casquette en évitant qu'elle s'emmêle à mes cheveux et m'assit très rapidement à terre tout en continuant de le regarder. Il avait l'air fatigué. Enfin .. je ne savais pas vraiment. Juste que j'avais cette impression. J'avais beau ne pas aimer me mêler des affaires des autres, j'agissais plus par instinct que autre chose. Je me releva une nouvelle fois, le regarda d'un air inquiet et lui sourit d'un air gêné et timide :

« Are you okay ? »

- Oh, by the way ! I'm Alexis.

« Alexis ? Nice to meet you ! I'm Amber ! » (Alexis? Ravie de te connaître ! Je suis Amber!)

Elle retira sa casquette avant que je me laisser tomber en arrière. Amber … jolis prénom pour une fille … Comme l’ambre … Hmm … L’ambre ?... Ah oui … La pierre du mois de juin, avec sa si jolie couleur orangé … Je crois qu’elle s’était assise sur le sol…

« Are you okay ? »

Si ça allais ? Bien sûr que ça n’allais pas mais je ne pouvais pas lui dire. Je ne pouvais, je ne voulais pas. Comment je pouvais lui expliquer de façon subtile ?... Mon anglais était un peu parti, cela faisais fort longtemps que je ne l’avais pas parlé et je manquais de temps pour le retrouver… J’essayais donc de trouver les bons mots dans ma langue natale :

« Je ne peux pas dire que tout va bien, en effet … J’ai arraché ma perfusion. Je pense que c’est à cause de ça si je me sens mal pour le moment … Mais pas d’inquiétude à avoir. »

En entendant une infermière passer dans le couloir, je me remis en place allonger sur le lit, en faisant semblant de ne pas pouvoir bouger le bras : sauver. Je regardai Amber, puis la boite de chocolat, et encore Amber. Posant mes affaires sur le chevet, j’ouvrir la boite et lui tendit en prenant un chocolat au passage : sucreries, un de mes pêché-mignons.

« Il y a des chaises tu sais ?... Ou assit toi sur le lit.. » Lui dit-je en anglais.

Elle était agréable, bien que je ne la connaisse que depuis cinq minutes à peine… J’espère au moins, qu’elle ne s’était pas perdue, et qu’elle, au moins, se portait bien.

« Are you okay ? »

Bien sûr, il n'avait pas l'air d'aller bien mais je préférais en être certaine. Si il allait vraiment mal je pouvais aller appeler une infirmière. En passant, il fallait peut-être que j'apprenne un peu de français pour me débrouiller seule car je risquais d'avoir quelques problèmes pour travailler dans ce pays. J'avais encore un peu d'argent avec l'héritage de mes parents mais je n'allais pas vivre que de cela !

« Je ne peux pas dire que tout va bien, en effet … J’ai arraché ma perfusion. Je pense que c’est à cause de ça si je me sens mal pour le moment … Mais pas d’inquiétude à avoir. »

Je resta assise sur le sol en caressant légèrement mes jambes pour qu'elles arrêtent de trembler et écouta ensuite les pas d'une infirmière qui passait. Je me tourna vers Alexis d'un regard curieux puis lui sourit à pleines dents. Je me leva avec difficulté en m'étirant longuement et pris très doucement un chocolat. J'aimais le chocolat, cela se voyait au nombre de boîtes que j'avais acheté, je n'étais pas non plus radine donc si il voulait encore une boîte je pouvais lui en donner une. Inconsciemment, j'avais peur. J'avais peur que ce garçon m'utilisait pour ensuite faire les mêmes choses que l'autre, me violer, me martyriser, garder des traces de lui sur moi. Je gardais encore une ou deux traces sur mon corps tel qu'un suçon qui commençait finalement à partir sur mon cou et un autre sur mon dos. Ca ne me dérangeait pas tellement et puis, on le découvrait seulement si on y faisait attention. Bon, sur le cou on le voyait très facilement mais je m'en fichais. J'avais déjà tout préparé, je n'avais qu'à dire que je m'étais cognée pour le dos. Pour le cou après, je ne savais pas trop mais au pire des cas je pouvais dire la vérité malgré les moqueries qu'on risquait de me faire.

« Il y a des chaises tu sais ?... Ou assit toi sur le lit.. »

Je le regarda très calmement et hocha la tête en lui souriant à pleines dents, j'aimais bien être assise au sol mais je l'aimais bien, donc rien à craindre n'est-ce-pas ? J'alla très gentiment m'asseoir à côté de lui et m'étira. Mes jambes avaient fini par arrêter de trembler, enfin. Je me tourna vers lui tout en lui souriant et passa finalement ma main assez gênée sur le cou de peur qu'il commence à s'inquiéter sur cette marque. Je ne voulais pas inquiéter quelqu'un. Je déposa très calmement mon regard sur les affaires que Alexis avait posé il y avait encore quelques minutes et me tourna une nouvelle fois vers lui en ayant un regard émerveillé :

« Tu dessines ?! »

Je continua de le regarder d'un air émerveillé et me tapa la tête légèrement gênée de mon comportement. Rare étaient ceux qui l'aimait vraiment, ce comportement. Je changeais peut-être trop facilement d'état, un coup gêné, un coup émerveillé, un coup curieux. On devait franchement me trouver bizarre. Je gonfla violemment mes joues de mécontentement et le regarda ensuite d'un air supplieur :

« Tu pourras me faire un dessin ? »

Je disais le tout en anglais bien sûr. Le français et moi ça faisait deux, pour le moment en tout cas.

Elle m’amusait, avec ses petits gestes simples et rapides… Elle était pour le moins mignonne… J’avais presque envie de la qualifier de rayon de soleil ou d‘Athéna. Elle qui sourit temps, semblais avoir une joie de vie infinie, mais cela ne cachait-il pas en réalité un passé sombre … triste ? Je ne connaissais que trop bien ces mimiques bien préparé … Tout semblais sincère mais, avec une touches de théâtre. Je regardai rapidement ces jambes, elles avaient fini par redevenir immobile, chance… Je n’aurais pas voulu qu’elle ne puisse reprendre sa route par la suite. Je soupirais un long moment et eu un grand moment de réflexion sur ma vie. Elle venait de l’aiguayer un peu, me remonter un peu mon sombre morale. Je commençais peu à peu à oublier mes problèmes…

« Tu dessines ?! »

Elle m’avait encore sorti e mes songes, je tournai la tête, elle avait un regard d’enfant émerveiller, je ne pus m’empêcher de lâcher un rire profond et charmeur, comme ceux de mon père autrefois… bien évidemment que je dessinais. Je me pencha dans le vide pour attraper mon calepin et tourner rapidement les pages avant d’arriver à un portrait de famille avec ma sœur, moi, mes parents, mes grand parents, cousin, oncle, cousine, tante … Je tourna la page vers elle avec un tendre sourire, pour lui faire montrer mon dessin.

« Je dessine du réelle, mais oui, je dessine. »

Elle continua de me regarder, mais d’un air gêné. J’aimais beaucoup ces mimiques si mignonnes.
« Tu pourras me faire un dessin ? »

Notre conversation en anglais me rappelais le pays … J’attrapais mon crayon et une gomme, ouvrir une page blanche et me mit en tailleur sur le lit.

« Oui, mais reste bien sans bouger, que je puisse te dessiner ! »

Ma mains bougeais vite, mon trait ressemblais beaucoup au croquis, mais le fini était littéralement parfait. Tout comme l’écrivain posais les mots sur une feuille, je posais des trait sur du grain, et je créais une histoire. Je commençais par faire les bases, puis je rajoutais les os, les muscles, les cheveux … Le rendu était, magique. Je l’avais dessiné aux côté d’un cheval ailée, ça lui allais tellement bien … Je rajoutais quelques papillons en prenant un crayon bleu et un rose de mon autre main. Cela faisait à peine 5miute que j’avais commencé.

« Je suis un peu long, excuse-moi … J’ai presque fini » Lui dis-je en lui jetant un nouveau regard pour être sur les traits a posé. Je rajoutait les ombres grâce au crayon bleu et rose, je lui rajoutais un joli sourire très rapidement, et je fini par lui tendre le calepin.

« J’espère que ça te plait, je peux t’en faire autant que tu veux… »

Je me rassit correctement dans mon lit, le dos contre le coussin en continuant de sourire.

« Je dessine du réelle, mais oui, je dessine. »

Je le regarda d'un air encore plus émerveillé et regarda son dessin tout en étant de plus en plus enfantine, sautillant très légèrement sur le lit tant j'étais émerveillée. Moi, j'étais une réelle bouse en dessin, mes dessins ressemblaient limite à des gribouillages d'enfant. Je finis par me taper légèrement la tête de gêne en rigolant nerveusement et le supplia ensuite très rapidement du regard pour qu'il cède encore plus facilement.

« Tu pourras me faire un dessin ? »
« Oui, mais reste bien sans bouger, que je puisse te dessiner ! »

Je le regarda en rougissant faiblement de gêne et m'assit confortablement en me concentrant pour ne pas bouger. J'espérai juste qu'il voit pas mes marques en me dessinant. Que dessinait-il ? Je sautilla légèrement sur place par envie de regarder et continua de rougir assez faiblement, je voulais certes qu'il me dessine mais là, maintenant, c'était pour le moins .. innatendu.
Pour ne pas trop m'ennuyer, je me décida à le détailler très longuement. Il avait la carrure d'un noble, je ne savais pas pourquoi mais ça me le faisait penser. Personnellement, plus je le regardais et plus je trouvais qu'il ressemblait à un prince sortit des contes de fées. Non pas qu'il me plaisait ! Non ! Juste qu'il coïncidait aux descriptions qu'on y donnait. Je rougis légèrement plus à mes pensées et me donna une légère claque mentale.

« Je suis un peu long, excuse-moi … J’ai presque fini » 

Je finis par le regarder les yeux ronds et secoua assez violemment la tête pour nier sa phrase. Il était plutôt rapide, je connaissais des personnes qui dessinaient en une heure, même deux ! Donc quand il m'avait dit de ne pas bouger je m'attendais à attendre un bon bout de temps. Oui bon, je m'ennuierai énormément mais voilà .. Je regarda d'un air curieux le calepin quand il me le tendit et laissa mon sourire s'aggrandir d'émerveillement. Je le regarda d'un air tout aussi émerveillé et enfantin et tapa violemment des mains de joie.

« J’espère que ça te plait, je peux t’en faire autant que tu veux… »
« Bien sûr que ça me plait ! Mais je veux pas te forcer .. »

Je continua de regarder le dessin d'un air émerveillé et sautilla assez violemment de joie. Je passa une nouvelle fois ma main dans mon cou à l'endroit du suçon en rigolant nerveusement puis me rassit comme je l'étais avant, jambes ramenées à ma poitrine, main sur le cou et moue légèrement gênée. Plus j'y pensais et plus ça me faisait peur. Et si il cherchait à gagner ma confiance. Je soupira longuement en secouant assez violemment la tête et lui sourit à pleines dents :

« Tu dessines trop bien ! »

Je me leva très calmement en sautillant légèrement et alla prendre un chocolat par gourmandise. Plus je les voyait et plus j'en avait envie. C'était bon, ça m'avait l'air bon, c'était délicieux, c'était finalement étrange. Il y avait ce goût de liqueur dedans, ce goût qui me rendait folle après quelques gorgées, qui me faisait perdre contrôle après deux verres. Je fronça faiblement les sourcils et rigola faiblement à mes pensées. Je le regarda ensuite d'un air curieux :

« Mais .. tu peux pas partir de l'hôpital ? T'as l'air bien ! »

Je venais de terminer son dessin que j’avais encore envie de la redessiner au côté de pégase, ou d’un autre animal mythique.

« Bien sûr que ça me plait ! Mais je veux pas te forcer .. »

J’avais remarqué qu’elle avait un suçon dans le coup, encore une victime ? On ne voulait certaine pas ce genre de chose volontairement… Surement pas volontairement…

« Tu dessines trop bien ! »

Je me levai très calmement en sautillant légèrement .Elle fronça un sourcil et me regarda d’un air curieux… qu’avait-elle ?

« Mais .. tu peux pas partir de l'hôpital ? T'as l'air bien ! »

Aller bien ?... Bien … Sa phrase résonnait dans ma tête, j’en avais presque la migraine. Elle était d’une joie de vie infinie comparer à moi qui ne rêvais que trop de mourir. Souvent la nuit je rêvais que je mettais fin à mes jour dans la même chambre que mes parents…

« Comment pouvez-vous dire cela ? Vous qui a surement été abusé vu la taille de votre suçon. Comment pouvez-vous avoir une joie de vivre si immense ?... Je lâcha une larme, j’avais l’impression, non, j’avais besoin de ma sœur à mes côté pour supporter ça, mais elle n’étais plus la … Comment vous ……… »

Je me relevai d’un coup, laissant mon bas de pyjama tomber au sol, j’attrapai en vitesse mon pantalon pour m’en vêtir, puis je fini de m’habiller et me donna n rapide coup de peigne.

« Je ne tiens pas à finir mes jours ici, partons. »

Je lançai pratiquement mes cahiers et crayons dans mon sac avant d’en prendre la poignée et de me poster devant elle. Mais le destin avais refusé de me faire cette fleur, ma vue commença à se troubler peu à peu et je fini par ne voir que du noir, mes jambes me lâchèrent et je tombai sur elle, la faisant basculer aussi. Je ne rouvrir les yeux que quelques minute plus tard…

A mon réveil, je sentis que l’on me poussa violemment. Ma tête ricochât contre le pied du lit avant que je me la tienne pour avoir moins mal, simple réflexe d’humain. J lâcha un long râle de douleur, quel sauvage réveil que voilà ! Mes yeux s’ouvrirent et aperçue Amber un peu plus loin en train de trembler. Elle baissa la tête en me voyant, son regard reflétait plus la honte et la terreur…

« D – Désolé .. »

Elle s’approcha pour m’aider à me relever, mais ma fierté maladive a fait que je me suis relevé seul, comme on m’avait toujours dit et apprit de faire. Elle pleurait.

« J – J'ai du mal à me contrôler.. haha .. »

Elle m’avait pris pour un de ces violeurs des rues ?... Mais quel horreur ! Comme si j’en étais un ! Pendant qu’elle regardait le paysage par la fenêtre, moi je m’énervais. Tout ce que je détestais le plus au monde, c’était bien les violeurs …… Je ne pouvais pas les voir en peinture, et je pense que si j’avais l’occasion d’en voir un, il finirait en charpie et six pieds sous terre. Je m’avançai vers elle, la bloquant délicatement contre la fenêtre et en collant ma bouche contre son oreille.

« M’aurais tu pris pour un violeur, Amber ?... Comment aurais-je put te violer dans l’état ou je suis ?... Par contre, pour sure, ne me dit jamais rien de blésant ou vexant, tu finirais contre un mur, hm ? »

Je me détestais moi-même, mon cœur battais la chamade, aurait-elle réussit à me séduire en si peu e temps ? Sa joie de vivre …. Je ne voyais plus que ça, je devais rester avec elle, me disais-je à moi-même. Je passai ma main sur sa joue pour sécher ses dernières larmes, de ce fait, ma main retourna son visage vers le miens…… Je ne pus m’empêcher de coller mes lèvres aux siennes, je ne supportais pas de voir une femme pleurer. Un doux baiser pour une belle jeune fille, elle aurait pu me repousser à tout moment, je n’étais n brutal, ni méchant, et je ne la forçais pas.

« J – J'ai du mal à me contrôler.. haha .. »

Je continua de pleurer de peur en me renfermant sur moi-même, et si ça se pouvait, il n'y avait même pas penser. Pourquoi étais-je autant sur la défensive avec lui ? Il ne le paraissaît pas. Pas le moins du monde, il aurait ne serait-ce eu qu'un seul petit sourire ou m'aurait déjà bloqué sans que je ne puisse rien faire. Je l'aimais .. bien .. oui, je l'aimais bien. Je devais m'en persuader, il n'avait rien qui soit pareil à l'autre. Le voyant s'avancer, je le fixa du regard en continuant de verser des larmes. Je pleurais même si je ne le voulais plus, il était dur de m'arrêter. Moi qui, petite, pleurait autant que je le voulais, je m'en voulais d'avoir pris cette habitude de pleurer aussi longtemps que je le pouvais même si je ne le voulais plus du tout. Je me tourna une nouvelle fois vers la fenêtre avant de rougir légèrement en le sentant aussi proche de moi. Je lui faisais confiance.

« M’aurais tu pris pour un violeur, Amber ?... Comment aurais-je put te violer dans l’état ou je suis ?... Par contre, pour sure, ne me dit jamais rien de blésant ou vexant, tu finirais contre un mur, hm ? »

Je me tourna face à lui pour le regarder malgré le fait qu'on soit proche et baissa ma tête en rougissant de gêne. J'avais été bête. Très. Je chuchota une excuse en rougissant toujours autant de gêne et lui sourit faiblement avant de lui tirer légèrement les joues.

« Désoléééé ! J'ai été sotte ! »

Je lui sourit à pleines dents et le fixa longuement en me demandant ce qu'il allait faire d'un air de gamin curieux. Pourquoi ne bougeait-il pas finalement ? Je continua de le fixer longuement en me perdant dans mes pensées. Je commença à ouvrir la bouche pour pouvoir parler, mais ne sortit aucun son par la gêne.
Sa main se porta à ma joue en me laissant devenir rouge écarlate, je le laissa essuyer mes dernières larmes en rougissant de plus en plus et gonfla violemment mes joues de gêne :

« Maiis .. »

Je baissa la tête de gêne et le sentit relever ma tête. Je le regarda les yeux ronds en rougissant de plus en plus et me laissa embrasser en étant brûlante. Mon cœur battait si vite. Tellement vite que j'allais en mourir. Je posa doucement mes mains sur son torse pour le repousser en étant proche de la tomate et lui donna violemment une pichenette sur le nez :

« Idioooot ! C'est pas comme ça qu'on s'y prends avec les femmes eh .. »

Je rigola enfantinement et tapa gentiment des mains en lui souriant à pleines dents. Je ne savais pas comment prendre ce baiser et je ne voulais pas chercher à le comprendre. Peut-être parce-qu'il était encore fatigué ? Je regarda calmement autour de moi, passa en souriant d'amusement jusqu'à la commode et prit la boîte pour ensuite la lui tendre :

« T'en veux ? Ils sont trop bon ! »

Elle me laissa l’embrasser un petit moment, ma mains sur ma joue m’informa bien vite qu’elle en rougissait et que sa température corporelle avait augmenté... Lui ferais-je de l’effet ? Son cœur battais la chamade, rien ne semblais pourvoir l’arrêter. Elle me repoussa doucement, donc quelque part, elle ne m’en voulais pas, et au moins, je l’avais calmé. Je sentit un coup sur mon nez, mais j’avais eu, oh grand dieu, le temps d’admirer son visage rouge.

« Idioooot ! C'est pas comme ça qu'on s'y prends avec les femmes eh .. »

Ces simples mots me firent rire. Elle regarda autour d’elle, le temps pour moi de retourner m’assoir sur le lit, s’évanouir comme ça n’est pas normal…

« T'en veux ? Ils sont trop bon ! »

Je la regardais me tendre des chocolats : encore ? … Bon, je pense au moins avoir devinez son péché mignon maintenant : les friandises. Mais, il fallait que je parte d’ici au plus vite… Je me relevai et prit mes sacs, me postant devant la fenêtre. Je les balançai dans le vide, sur un des grands buissons du jardin.

« Tu me suit ? J’espère que tu n’as pas peur du vide. »

Aucune chance, il ne fallait que personne ne me vois, et surtout pas ces fichus infermière. Forçant sur mes jambes, je me mis en équilibre sur le bord de la fenêtre pour mieux admirer le vide. Je la regardai par-dessus mon épaule en lui dédicaçant un sourire de Slingby, puis je sautai. Cette sensation de tomber… Je l’adorais … Pas moyen de m’en défaire. Je retombai dans un buisson de feuilles, aucun mal, c’était juste magnifique. JE me relevai, me secoua un peu et lui tendit les bras pour qu’elle saute à son tour.

J’avais préalablement jeté mon sac par la fenêtre, je vus ceux de mon amie suivre, elle allait donc me suivre ? J’en étais heureux, elle ne m’en voulait pas… Je sautai donc du haut du 2ème étage, me rattrapant à demi-genoux dans un buisson bien molletonné. Je me relevai, me secoua un peu, et mon vertige parti rapidement. Je relevai ma tête en hauteur avec un sourire pour la rattraper. Elle prit à son tour son envole, mais mes faibles jambes ne pure supporter son poids et c’est en position princesse que je la rattrapai avant de retomber en arrière dans le buisson.

« D .. désolé ! »

Elle se releva et j’en fis tout autant, m’essuyant de nouveau. Quand je repris mes esprits, elle me tendit encore une boite de chocolat, ce qui me fit lâcher un splendide rire charmeur et naturel.

« T'en veux pas ? T'es sûr ? »
« Non merci, ça ira »

Pendant qu’elle avait le nez fixé en l’air, je rassemblais nos sac, me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire maintenant … Surement retourner au lycée, pas question de retourner dans mon manoir avec mon oncle, ça non, je ne lui causerais que du souci … Mes habits, mes affaires de dessins. Tout était là. Je faisais un tas avec tout ça, m’organisant pour bien répartir les charges lourdes sur mon dos…

« C'est haut ..! »

J’eus envie e dire quelque chose mais, ça n’aurais servis à rien… Qu’allais-je bien pouvoir faire de ma vie maintenant ? Hein ?... J'avais perdu celle qui était cher à mes yeux… Et ma santé commençait à me jouer de vilain tour. Mais … Mon cœur me disait de rester avec cette fille, et mon cœur ne me trompe jamais. Surtout que je l’avais embrassé et que je devais de me faire excuser ! Je me raclais donc la gorge en commençant à marcher vers les portails de sortie.

« Je suis au lycée Suki Gakuen, s tu veux passer me voir un jour … » Lui-dis avec un sourire.