"Je serais rentré avant manger, fais-moi confiance !". C'était une blague de mauvais goût ? Kaleï avait-il pour habitude de manger à plus de 15h ? Il se foutait de moi. J'étais véritablement énervé. J'avais bu un verre de whisky pour me changer les idées. Cet alcool dégoutant et si fort qui avait le don de vous écoeurer à chaque gorgée. J'étais plutôt quelqu'un qui aimait les jus de fruits, mais parfois cela me remettait les idées en place.

J'étais assis à mon bureau, en train de travailler pour me changer les idées. Il était quinze heures passées et toujours aucun signe de vie. Je tentais de me concentrer mais c'était bien en vain. Les choses avaient probablement tourné comme je l'avais craint, j'en avais bien peur.

Il était parti dormir chez Mathias, son meilleur ami. J'avais l'impression que ce type était amoureux de Kaleï et bien sûr, comme notre relation devait rester secrète je doutai vraiment que ses intentions soient bonnes. Mais je n'avais pas d'autre chois que d'espérer que tout irait bien, même si apparemment ça n'avait pas été le cas.
Des images horribles parcouraient mes pensées. Kaleï étendu sur un lit inconnu, les doigts de cet abruti se permettant de passer sur son corps. Ses lèvres franchissant la limite de celles de mon petit ami... J'avais envie de vomir. Je fermais mes livres et me postais à la fenêtre pour prendre l'air. Puis je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Kaleï. J'avais peur de ce que j'allais recevoir.

"Je serais en retard"

Mon coeur se serra douloureusement dans ma poitrine.


Le bruit de la porte. Enfin. J'avais mal dormi, j'étais énervé et son message ne m'avait aucunement rassuré. Il m'annonçait son arrivée comme si de rien n'était. Quelque part cela devait signifier qu'il n'allait pas me dire que c'était fini entre nous, et pourtant j'appréhendais terriblement. J'étais finalement retourné à mon bureau pour ma part et me retournais sur la chaise pour jeter un regard noir à Kaleï, s'avachissant sur le canapé.

- J'attends tes explications.

- Désolé de rentrer si tard. On sait coucher tard…il m’a…enfin…il sait déclarer à moi.

Je portais une main devant mon visage, serrant fermement les poings. J'en étais totalement certain que ce type voulait sortir avec Kaleï, mais lui ne se rendait compte de rien. Je ne pouvais pas l'empêcher d'aller le voir car je savais combien il l'appréciait. Mais le caractère confidentiel de notre relation amoureuse compliquait définitivement ma possessivité sur lui.

Et déclaré ? c'est tout ? Il ne me disait même pas ce qu'il lui avait répondu. Vu son air détendu je supposais qu'il n'allait pas me quitter, mais peut-être hésitait-il. Après tout Mathias n'était pas désagréable à regarder je supposais, et au moins ils avaient le même âge. Et surtout je remarquais qu'il essayait de cacher quelque chose dans sa nuque. Je fronçais les sourcils.

- Il avait trop bu alors je ne pouvais pas le laisser mais je l’ai repoussé alors ne me crie pas dessus d’accord ? Il est quelqu’un d’important je ne pouvais pas le laisser dans l’état ou il était.

Je soupirais longuement. Kaleï était un idiot naïf trop gentil. Et puis c'était quoi cette façon de boire dans une soirée de deux personnes ? N'avait-il vraiment rien compris dès lors qu'il lui avait fait cette proposition d'activité ? "Quelqu'un d'important". Je le savais, et je ne pouvais pas l'empêcher de voir cet abruti.

- Et tu lui as dit que tu avais quelqu'un ? Je vois, quelqu'un d'important. En effet il a l'air d'être un type très bien à se rendre malade d'alcool quand il invite celui qu'il aime.

Je ne pouvais pas le cacher, Kaleï savait très bien que je détestais ce type. Mais même si j'étais son petit ami et tuteur, je n'étais pas un dictateur. Il avait bien le droit de fréquenter qui il voulait tant que cela restait du domaine de l'amitié, même si la personne en question était amoureuse de lui. Pourquoi devait-il être si populaire, franchement ?

Mais une question me turlupinait. Je me relevais de ma chaise pour venir voir Kaleï, sa main toujours posée sur son cou de manière peu naturelle. Je le redressais et saisis fermement son poignet pour retirer sa main. Puis je palis. Avant de bouillir de colère et de douleur. Un suçon. Par dessus même ceux que je lui avais fait peu de temps auparavant. Je lâchais son poignet assez violemment et partis me mettre face à la fenêtre.

- Et pour ça non plus je ne dois pas crier je suppose. Après tout si tu voyais un suçon sur mon corps ne venant pas de toi tu le prendrais particulièrement bien.

J'avais envie de frapper dans le mur, mais je me retins. Peut-être n'aurais-je pas dû boire ce verre de whisky auparavant, ça me rendait idiot je crois. Je passais ma main dans mes cheveux, conscient qu'il fallait que je me raisonne. Je me retournais vers Kaleï, le regard plus doux qu'avant, et d'ailleurs un peu navré de ma réaction un peu trop ferme quand j'avais pris son poignet. Je lui avais peut-être fait mal.

- Promets-moi qu'il n'y a rien eu de plus horrible que cette marque...

Mon coeur se serrait d'impuissance dans ma poitrine. Je voulais effacer ce suçon. Je voulais effacer l'idée que quelqu'un d'autre ait touché celui que j'aimais. Je détournais le regard pour éviter d'être encore plus attristé. Je l'aimais tant...

- Je détesterais ça. Et je suis désolé de m’être laissé avoir…

Je m'écartais de lui, conscient que ma colère n'allait pas être utile à la situation. Je venais déjà de lui faire mal en prenant brusquement son poignet, et voir cette marque dans son cou... me répugnait. Il n'y avait malheureusement pas d'autre mot. Je ne pouvais rien y faire, elle était là, témoignant du crime de Mathias : poser les lèvres sur la peau de mon petit ami. Je passais ma main dans mes cheveux, les battements de mon coeur lourdement lents. J'avais envie qu'il soit entièrement à moi, mais comment pouvais-je empêcher les gens de poser le regard sur lui alors que notre relation était secrète ? J'avais tout simplement envie de démissionner pour pouvoir l'exposer au grand jour.

Mais pour le moment je n'avais que faire de ses excuses. Je savais que d'ici quelques heures j'y repenserais en me disant qu'il n'avait vraiment rien fait de mal, et que ma colère allait finir par s'apaiser. Mais c'était pour le moment bien trop récent, et je ne pouvais pas être calme dans ces conditions. Je faisais tout de même de mon mieux pour ne pas me montrer désagréable : j'avais confiance en Kaleï, de façon absolue.

Je lui demandais alors de me promettre que c'était le pire qui était arrivé. Et si... et si Kaleï avait bu, comment les choses auraient-elles tourner ? Cela aurait-il déraper ? J'avais envie d'étriper cet enfoiré qui avait laissé cette marque sur MON petit ami. Comment pouvait-on se permettre d'essayer ainsi de me prendre la personne la plus chère à mon coeur et à ma vie entière ?

Il se releva alors en ôtant son T-shirt, se rapprochant de moi dans le même temps. J'étais énervé, mais ma colère s'estompa un peu lorsqu'il prit ma main dans la sienne. Je savais qu'il m'aimait, et c'était définitivement tout ce qui comptait. Je regardais son corps vaguement, soulagé de n'y voir aucun suçon. Il m'embrassa alors en douceur avant de me fixer avec son unique oeil.

- J’ai été idiot pour le suçon, je ne pensais pas qu’il avait des sentiments pour moi. Mais crois-moi bien que je ne laisserais personne d’autre que toi me toucher Zachary.

Je soupirais en passant ma main libre dans mes cheveux. Heureusement que Kaleï n'aimait pas l'alcool, je ne sais pas ce que j'aurais fait sinon. Il était véritablement quelqu'un de bien. Je me calmais ainsi un peu en resserrant affectueusement sa main dans la mienne, le regardant avec tendresse. Mais je détournais les yeux quand ils se posèrent sur le suçon. J'étais écoeuré. Je regardais finalement son oeil bleu en caressant un peu ses cheveux.

- Tu vois je ne me faisais pas de films en te disant de te méfier de lui. Et si je peux me permettre ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais je sais que tu ne t'es pas laisser faire alors ça va.

Je n'étais pas tout à fait sincère. J'étais blessé qu'il n'ait jamais pris mes mises en garde au sérieux, et je ne pouvais pas dire que je me sentais bien. Je détestais qu'une chose pareille soit arrivée, mais je tentais de garder un faux-semblant d'acceptation devant Kaleï pour ne pas le faire culpabiliser. Il n'avait rien à se reprocher, c'était Mathias que je détestais, pas Kaleï et son éternelle gentillesse.

Mais il sut me détendre d'une certaine manière en mordillant ma lèvre inférieure, taquin. Il était effectivement torse nu devant moi, et tant que je ne voyais pas sa marque je ne pouvais qu'admettre le désirer. Cette nuit j'avais dormi seul, pour la première fois depuis bien longtemps. Je n'avais pas aimé ça. Peut-être que la nuit parfois Kaleï me tenait chaud ou me réveillait en bougeant, mais j'aimais vraiment le savoir là, présent.

Son désir passant par ses mains sur mon torse et sa langue dans ma bouche me réconfortèrent vraiment. Il m'aimait, et c'était tout ce dont j'avais besoin pour aller bien. Je passais mes doigts sur sa taille avec légèreté en caressant sa langue de la mienne, posant mes lèvres sur les siennes. Mais finalement il s'écarta en ramassant son T-shirt.

- Si tu veux tu peux vérifier par toi-même qu’il n’y a aucune trace sur aucune partie de mon corps.

Son ton était celui de la plaisanterie, mais je trouvais que ce n'était pas une si mauvaise idée que ça. Alors que Kaleï s'apprêtait à remettre son T-shirt, je le saisis vivement pour le lancer à l'autre bout de la pièce. Kaleï Leilani était à moi, et j'allais me le prouver une fois de plus. Je le repoussais jusqu'à ce que son dos rencontre un mur et plaçais chacune de mes mains autour de lui, contre le mur.

- Ne te rhabille pas tout de suite, j'ai d'autres projets.

Je portais alors mes lèvres aux siennes, ayant malheureusement encore entraperçu ce maudit suçon. Mon baiser se fit plus brutal que je ne l'aurais voulu, mais je voulais tellement montrer qu'il était mien et que son corps m'appartenait que je ne supportais pas cette vue. J'aurais voulu le faire disparaître, mais il allait falloir attendre plusieurs jours avant qu'il ne cesse de me hanter.

Je passais mes doigts sur le ventre de Kaleï, caressant ses abdos bien dessinés pour remonter jusqu'à son torse. Je ne cessais pas de l'embrasser en faisant cela. Je titillais ensuite son téton du bout du doigt en passant dessus à plusieurs reprises, avant d'être un peu plus abrupt dans mes gestes. Je saisis ce même téton entre deux doigts et le fis rouler avec possessivité, mordillant le lobe d'oreille de Kaleï avant d'y murmurer :

- Je vais vérifier chaque centimètre carré de ta peau et marquer ma possessivité partout sur toi. Je vais te faire des choses que seul moi suis autorisé à faire...

Mon caractère était devenu bien plus dominant qu'avant. Pas qu'être un uke m'avait déplu, c'était très bon, mais j'aimais encore plus voir Kaleï l'être. Et en l'occurrence il fallait qu'il m'appartienne, son corps entier, chaque parcelle de sa peau. Son amour. Ses sentiments. Son plaisir. Tout était à moi.

Je glissais alors ma langue dans son cou, du côté où il n'y avait pas de marque. Je suçotais alors sa peau pour en laisser une plus profonde et visible que celle de Mathias, et ce n'était que la première. Je descendis ma langue sur son torse alors que je plaçais une de mes jambes entre celles de Kaleï, tout contre son membre. Je ne voulais pas qu'il parte, je voulais lui faire l'amour immédiatement. Quelque chose que Mathias ne ferait bien sûr jamais.

- Ce n’es…

Je l'embrassais brutalement. Je crois que je ne voulais pas l'entendre. Il avait été particulièrement négligeant et je lui en voulais de ne pas avoir tenu compte de mes avertissements. Il avait toujours pris ce sujet à la légère et maintenant voilà ce qui en résultait. Heureusement ce n'était pas grand chose un suçon, mais s'il avait bu... J'étais plus abrupt encore à cette pensée. Je lui en voulais.

Il essayait de me maintenir à distance avec sa main sur mon torse, mais c'était un geste bien futile. Mais sa résistance fut à la fois indécise et bien courte puisqu'il entreprit lui-même de déboutonner ma chemise lorsque je commençais à caresser son torse. caressa alors la naissance de mes épaules jusqu'à mon torse. Il était bien sûr beaucoup plus doux que moi puisque pas emprunt de la même colère. Je jouais de façon un peu plus abrupt sur son téton pour ma part.

- Zac… Tu es brutal…
- Parce que tu as été négligeant. Et ça ne semble pas vraiment te déplaire.

Même s'il semblait un peu distant il gémissait et rougissait, de plaisir je l'espérais. Je savais que j'étais bien différent de d'habitude où je préférais être doux avec lui, mais c'était en quelque sorte une vengeance pour s'être laissé avoir par Mathias. Mais ce n'était pas l'unique raison : je n'avais pas dormi avec lui et il m'avait manqué cette nuit. Je lui soufflais alors que je souhaitais effectivement vérifier qu'il n'y avait pas d'autres marques même si je lui faisais confiance sur le fait que c'était la vérité.

Kaleï semblait être tendu par mes intentions. L'indécision se lisait sur son visage mais j'en perdis bientôt la vue en suçotant sa peau pour laisser une marque plus visible de possessivité. J'espérais que Mathias la verrait et qu'il ne tenterait plus jamais de s'approprier celui que j'aimais plus que tout. Je le sentis se crisper mais passer malgré tout sa main dans mes cheveux. Ses gestes me calmaient. Son affection me calmait. Je crois que... j'avais seulement besoin d'être rassuré.

Mais pour autant je ne parvenais pas à contrôler ma brutalité : je relevais doucement ma jambe contre son membre. Il durcissait déjà un peu et je devais admettre que cela me rassurait. Je n'allais pas vraiment contre la volonté de Kaleï, j'en dérivais simplement. Il gémit alors fortement en plantant ses doigts dans ma peau, me faisant grimacer un peu. M'encourageant tout de même à croire qu'il appréciait, il fit tomber ma chemise au sol après avoir terminé de la déboutonner.

- On devrait peut-être attendre que tu sois plus calme non ?

Je considérais sa demande en arrêtant un peu de le toucher, juste embrassant doucement la peau de sa nuque. Il avait peut-être raison : ne risquais-je pas de regretter de lui avoir sauté dessus pour des raisons qui n'étaient pas forcément bonnes ? Kaleï semblait ne pas être totalement pour bien qu'il ne me repoussait pas sérieusement, mais cela pouvait se mettre sur le compte de la culpabilité. Il avait raison. Je soupirais un peu en commençant à m'écarter quand il bougea son bassin contre ma jambe en se cambrant soudainement contre le mur. Je me mordis la lèvre en le voyant, roulant des hanches tout doucement en gémissant.

- Tu sais que tu m'avais convaincu avant de te montrer aussi sexy..?

Désormais cela relèvera de la torture de me retenir encore. J'étais un peu moins en colère même si repenser à sa négligence m'irritait. Mais son affection me faisait vraiment du bien. Je savais qu'il n'avait pas fait tout ça avec Mathias alors je me sentais un peu plus serein, même si je détestais profondément cette marque. Mais la langue de Kaleï caressant avec douceur ma nuque avait le don de me calmer en me faisant soupirer de plaisir et de satisfaction. Il continua sa course sur mon buste en repoussant gentiment ma jambe.

Le bruit de ma ceinture tinta dans la pièce alors que Kaleï la défaisait en léchant avec sensualité mon bas ventre. Je me mordis la lèvre en le regardant alors que mon membre était déjà gonflé dans mon pantalon. Définitivement, ce garçon était à moi et je ne le laisserais jamais à personne d'autre. Il retira alors mon pantalon en mordillant délicatement les alentours de mon membre, me faisant gémir doucement.

- Je continue ? Où tu préfères me prendre tout de suite ?

Il me regardait en rougissant et je craquais littéralement devant la beauté de son visage. Avant de me laisser répondre il se mit à lécher toute la longueur de mon membre en se concentrant au final sur mon gland, me faisant me cambrer de délice en caressant ses cheveux. Je le vis ensuite défaire sa braguette pour se caresser en me donnant immédiatement envie de le relever pour en faire plus. Il me tira alors la langue en me faisant sourire.

- Décide-toi vite. Sinon je vais prendre moi-même la décision.

Il tira alors avec ses dents sur mon boxer pour atteindre mon gland qu'il lécha sensuellement un court instant. Je me cambrais en gémissant alors que, me décevant un peu, il se redressa devant moi, son membre durci visible derrière son boxer.

- Ta décision ne me convient pas, donc je vais me venger, susurrais-je à son oreille.

Et comme pour attester de mes paroles, je fis tomber au sol le pantalon de Kaleï en le maintenant toujours bloqué contre le mur. J'avais l'intention de le faire succomber de plaisir au point qu'il ne puisse plus le supporter. Je saisis cette fois-ci doucement ses poignets dans une de mes mains et les amenais au-dessus de sa tête, contre le mur. Je l'embrassais en douceur pour ne pas lui faire peur avec mon geste : je n'avais pas l'intention de le forcer, je voulais juste l'empêcher de me toucher pour assouvir ma tendre vengeance.

Je descendis mes doigts à partir de sa nuque tout doucement jusqu'à son bas ventre que je caressais avec une lenteur exagérée. Je glissais toujours ma langue dans sa bouche en l'embrassant tendrement, maintenant malgré tout ses mains hors de portée de mon corps. Je jouais avec son boxer, passant mon doigt sous l'élastique en le regardant dans les yeux.

- Je vais te faire succomber de plaisir...

Je délaissais son bas ventre pour glisser sensuelle deux doigts dans sa bouche, les humidifiant un moment alors que mes lèvres se perdaient au creux de son cou et à la naissance de son torse. Puis quand je décidais qu'il avait suffisamment léché mes doigts, je descendis son boxer pour titiller abruptement son gland sans même avoir toucher les alentours de son membre. Je fis ça un long moment, le frottant entre mes deux doigts et jouant sur ses parties les plus sensibles en regardant les réactions de celui que j'aimais tant.

Finalement, je cessais de lui imposer mon regard sur son visage tordu par le plaisir pour venir l'embrasser langoureusement en caressant son membre de haut en bas en des mouvements serrés qui j'espérais allaient lui donne run plaisir sans nom. Je portais finalement ma main sur ses fesses en caressant son entrée furtivement, y glissant deux phalanges subitement puis me retirant pour revenir à sa verge.

- Alors, tu veux que je continue ça ou préfères-tu que je te prenne tout de suite ?

Je lui fis un grand sourire taquin pour avoir repris ses paroles en espérant l'avoir rendu aussi fou qu'il l'avait fait pour moi. Je lâchais alors ses poignets pour lui rendre de la mobilité alors que mes doigts jouaient sur son gland, lui donnant certainement du mal à formuler une phrase intelligible si je lui donnais suffisamment de plaisir.

- Me fixe pas comme ça.

Difficile de lui obéir lorsque Kaleï me murmurait ce genre de chose de façon si sensuelle et qu'il m'offrait un visage si emprunt de plaisir. Et pourtant, je m'exécutais en embrassant doucement son cou et la naissance de ses épaules tandis que je continuais de jouer sur son membre avec vigueur pour le torturer de plaisir. Mais tenir ses poignets pour l'empêcher de me toucher n'était pas une solution optimale : il caressait mon entrejambe de sa cuisse en rendant mes gestes plus maladroits et en me faisant soupirer de plaisir sur sa peau délicate.

Puis finalement j'entrais brutalement deux doigts en lui alors qu'il semblait déjà à bout du plaisir que je voulais lui fournir. Il trembla de tout son corps en posant la tête contre mon épaule et je me rappelais de la dernière fois où j'avais été aussi brutal. Il n'avait pas su tenir sur ses jambes et s'en était senti très gêné, alors nous allions bien vite changer de position.

Mais malgré tout Kaleï bougeait des hanches sur mes doigts en gémissant doucement, prenant visiblement malgré tout du plaisir. Mais je le fis finalement se redresser pour et son regard presque vexé m'indiqua qu'il n'était pas très satisfait de mes taquineries quand je retirais mes doigts. Je fis toute de même moins le malin lorsqu'il appuya sa jambe contre mon intimité en me faisant gémir une nouvelle fois. Sa langue dans mon cou me fit frissonner de toutes parts : il était vraiment celui que j'aimais plus que tout.

En tout cas, je lui retournais la question qu'il m'avait posée lorsqu'il m'avait laissé espérer une fellation. Il me tira la langue pour toute réponse en me faisant sourire : j'espérais qu'il n'y avait qu'avec moi qu'il entretenait une telle complicité. Je ne pouvais qu'espérer qu'il n'était pas si naturel avec Mathias même si je me doutais que ces espoirs étaient bien vains. Je relâchais ses poignets pour le laisser libre de ses mouvements cette fois-ci, jugeant que je m'étais assez vengé. Il commença à essayer de me rendre la pareille en passant doucement ses doigts sous mon boxer mais quand je recommençais à le caresser il m'écarta, ne semblant pas à apte à tout faire en même temps.

Il fit alors tomber mon boxer une fois que je ne le caressais plus et m'emmena jusqu'à au canapé. C'était une bonne idée car je craignais que ce qu'il s'était produit la dernière fois ne réitère. Il me fit alors tomber en arrière en douceur avant de s'installer à califourchon sur moi. Je regardais son corps, mordant la lèvre de désir. Sa peau halée et son torse finement musclé appelaient mes lèvres. Kaleï bougeait doucement des hanches pour frotter nos membres l'un contre l'autre, me faisant basculer la tête en arrière dans un délicieux frisson. Mais il me ramena bien vite à lui en m'embrassant brutalement tandis qu'il plaçait mon membre à son entrée. Je fus très surpris qu'il veuille déjà le faire avec si peu de préparation mais n'en était que plus excité.

- Et toi ? Tu veux quoi ? Continué de te venger ou entrer en moi ?
- Ca ne semble pas évident ?

Je bougeais doucement mon bassin pour faire mine d'entrer en lui mais craignais un peu de lui faire mal alors je n'osais pas vraiment, mais de toute évidence j'avais envie d'entrer en lui. Il se pencha alors sur moi pour lécher un de mes tétons en me faisant d'autant plus frémir d'impatience. Mais bien vite il combla cette dernière : Kaleï s'enfonça lentement sur moi, mais entièrement. Je gémis brutalement sans pouvoir m'arrêter tout le long de son geste, crispant mes doigts sur sa peau incontrôlablement. N'arrangeant rien à mon plaisir démesuré, le corps de Kaleï tremblait au dessus de moi, incapable de bouger. Je passais mes mains sur son corps, parcourant doucement ses fesses si attirantes du bout des doigts.

- Désolé…je n’ai pas fait exprès.

Je ne pus m'empêcher de rire en le voyant me tirer la langue. Décidément il était adorable et très sexy, mais je fus déçu qu'il se retire déjà alors que je m'apprêtais à bouger des hanches en lui. Sa langue parcourut alors mon corps en descendant jusqu'à mon bas ventre. Il commença alors à lécher mon gland alors que je passais ma main dans ses cheveux décolorés en soupirant de plaisir. Mais je me cambrais soudainement quand Kaleï glissa le bout de son doigt en moi. C'était sans douleur et vraiment agréable en même temps. J'avais un peu peur qu'il désire me pénétrer alors que je le voulais tellement, mais je supposais qu'avec son geste précédent qu'il n'était pas contre être le uke aujourd'hui.

- Tu te venges presque trop bien, si tu continues tu risques de me faire jouir...

Puis il passa aux choses sérieuses : Kaleï prit mon membre en bouche d'un coup sec en agitant ses doigts en moi. Je gémis soudainement en sentant l'humidité de sa bouche alors qu'il accélérait ses va et viens serrés, me faisant succomber de plaisir. Je positionnais mes mains dans sa chevelure en l'aidant dans son labeur, tentant tout de même de ne pas être trop brutal, et gémissais à n'en plus finir. J'avais presque déjà envie de jouir, mais Kaleï retira finalement son doigt en jouant simplement de sa main sur mon gland, me faisant me cambrer grâce à sa brutalité.

- Prend moi maintenant Zachary…
- Avec grand plaisir je suis incapable de te résister...

Il s'installa alors le torse contre le dossier du canapé, les fesses relevées et glissait deux doigts en lui, attisant ses gémissements. Je me redressais également, me mettant debout derrière lui près à le pénétrer alors qu'il était de plus en plus brutal. Décidément il était un uke extraordinaire et m'excitait au plus haut point. Je frottais mon membre contre le sien en soupirant de plaisir alors qu'il glissait un troisième doigt en lui. Je fus pris d'une boule de chaleur terrible : j'adorais qu'il fasse des choses comme ça. Il commença alors à caresser son membre ; je chassais sa main d'un revers de la mienne. Je le caresserais moi-même.

- Je te veux en moi dépêche-toi.

Dans la seconde qui suivit sa demande je plaçais mon gland contre son entrée et poussais sur mes jambes pour le pénétrer. Lentement mais sans m'arrêter, j'entrais totalement en lui, comprimé par ses parois étroites. En un long râle rauque j'exprimais mon plaisir insensé, inhumain, utopique. Mes doigts se plantèrent sans douleur dans la peau de ses hanches et je m'affalais doucement sur lui en embrassant son dos de part et d'autre.

- J'ai été assez rapide au goût de sa Majesté ? fis-je en souriant.

Je passais mes mains sur son corps, profitant de sa peau chaude et délicate. Je ne pouvais cesser de l'embrasser. Mes lèvres semblaient ne pas pouvoir se décoller de son corps. Kaleï était ce que j'avais de plus précieux au monde et le protéger était mon but second dans la vie, après le rendre heureux et apercevoir son doux sourire jour après jour. C'était tout ce que je voulais. Si cela avait été possible, j'aurais voulu prendre toutes les peines du monde sur mon dos pour les lui épargner. Rien n'avait le droit d'entacher son sourire.

Je commençais alors quelques doux mouvements de hanches en lui, soupirant de plaisir au rythme de mes mouvements. Je me retirais entièrement de son entrée pour venir mordiller le lob de son oreille et en lécher la longueur. Puis je me renfonçais en lui plus brutalement. Je recommençais à plusieurs reprises en étant à chaque fois de plus en plus brutal, mon corps se cambrant sous le plaisir exacerbé qu'il me procurait.

- Ca n'a pas l'air de trop te déranger que je sois brutal contrairement à ce que tu laissais entendre, soufflais-je à son oreille.

Mais je savais que ce qui avait fait défaut à notre ébat en le blessant était de la douceur. Or je venais de lui en donner en ne sachant pas cesser de l'embrasser. Je continuais alors mes va et viens assez amples et profonds en caressant enfin son membre qui jusque là était bien délaissé. Je caressais d'abord doucement ses testicules avant de remonter lentement sur sa longueur en serrant de plus en plus mes doigts à mesure de mes caresses.

Je posais finalement ma main sur sa hanche pour entrer en lui plus brusquement. J'accélérais mes mouvements sans pouvoir me contenir, sentant déjà que je n'allais plus tenir très longtemps. je voulais pourtant marquer ma possessivité sur Kaleï. Je voulais qu'il ne soit qu'à moi et que je sois le seul à pouvoir l'approcher. Jamais je ne laisserais quelqu'un d'autre poser ses lèvres sur lui comme Mathias avait eu l'audace de le faire. Je déposais un suçon à la naissance de ses épaules. Un second.

- Ne te laisse plus jamais approcher de si près par un autre... je t'aime bien trop pour ça.

Puis alors que je continuais à le caresser la vue de son dos cambré, ses gémissements, son plaisir... Je n'en pouvais plus vraiment. Mon membre se mit à palpiter, me faisant ralentir un peu le rythme. Si Kaleï voulait que ça dure encore un peu je devais me retenir. Toutefois cela subsistait très difficile, et il ne devait pas manquer les palpitations de mon membre. Je ralentissais alors le rythme en venant jouer avec ses tétons.

- Tu veux finir maintenant ou tu en veux encore ? Fis-je perversement.

- Tu es vieilli, mais ce n’est pas ta faute. Mais je me doute que tu vas vite te rattraper serviteur…

Je ne pus m'empêcher de rire. Il se prenait au jeu alors qu'il savait pertinemment que je le chambrais, ça lui ressemblait bien de ne pas s'arrêter à mes idioties. Je frissonnais encore de son long gémissement lorsque je l'avais pénétré, comme s'il était à bout de souffle rien que par cette sensation. Kaleï était un uke fantastique, et jamais personne ne pourrait m'attirer autant que lui. Il était séduisant au possible et surtout, il était celui que j'aimais.

J'eus ensuite de la tendresse et de la douceur pour lui, ne bougeant pas et me contentant de caresser son corps. J'avais été brutal dès le début et notamment pour me venger qu'il se soit ainsi laissé faire par Mathias. Une fois rassuré sur mes intentions, j'élevais de nouveau ses gémissements dans l'air en me montrant plus brutal, le taquinant au passage en lui disant que cela ne semblait pas lui déplaire malgré ses plaintes. Mais sa réponse fut on ne peut plus rapide. Un petit coup de coude mais surtout un mouvement brusque des hanches m'arrachant un gémissement peu discret et mes doigts enfoncés dans sa peau.

- Tu peux parler, ça ne te déplait pas non plus.
- Je n'ai jamais prétendu le contraire moi...

Notre ébat devint dès lors plus abrupt. Mes coups de reins engendraient ses gémissements, et j'en voulais toujours plus. Sentir ses parois comprimer mon membre, entendre son plaisir envahir la pièce, voir son corps se déhancher sur moi... Je me mis alors à caresser son membre d'abord en douceur puis plus abruptement. Je l'avais empêché de se caresser lui-même alors la réaction dépassa mes attentes.

Ses gémissements me faisaient déjà palpiter à plusieurs reprises en lui, soupirant d'un extase innommable que seul Kaleï savait me faire ressentir. Ma vie sans lui serait si fade et incolore. Mais ce fut le comble des palpitations quand il caressa la base de mon membre qui allait et venait en lui. Lui aussi palpita. Il fallait que je ralentisse le rythme. Je déposais un suçon dans son cou avant de lui souffler de ne plus jamais se laisser faire par un autre.

- Je suis désolé Zachary. Je ferais tout mon possible pour que cela ne se reproduise pas, je t’aime bien trop aussi.

Son air désolé m'attrista et me fit réellement plaisir à la fois. Il regrettait. Il regrettait sincèrement, et même si ma réaction m'avait semblée, à terme, exagérée, lui s'en était accommodé et en était désormais désolé. Je le serrais doucement contre moi en arrêter mes mouvements un instant pour le rassurer autant que je le pouvais. Il n'avait pas tous les torts, j'étais aussi un peu un idiot.

- Ne t'en fais pas tu es tout pardonné. Et j'ai réagi un peu trop brutalement, tu es juste quelqu'un de trop gentil... et naïf, fis-je en mordillant son lobe pour ne pas rester trop sérieux.

Mais il ne me laissa pas l'occasion de reprendre mon souffle et de me calmer un peu après tant d'émotions qu'il glissa le bout de son doigt en lui, comprimant encore davantage mon membre. Je gémis en faisant de petits mouvements incontrôlés, trop désireux de sentir ce plaisir. Je voulais jouir en lui. J'étais bien le seul à pouvoir faire ça. Je lui demandais alors s'il voulais finir maintenant ou s'il en voulait davantage.

Il changea de position pour toute réponse. Cela signifiait qu'il en voulait encore et j'en étais particulièrement heureux. Même si jouir était tentant je voulais Kaleï. Encore et toujours, sans jamais s'arrêter. Il était à moi dans ces moments là et rien ne pouvait les interrompre. Il m'allongea alors sur le canapé avant de se positionner au dessus de moi et de me faire entrer en lui d'un coup sec. Je me cambrais de tout mon corps contre le canapé en un gémissement bruyant alors que je serrais les bords du sofa entre mes doigts. Il venait de me tuer de plaisir et mon membre avait encore palpiter.

- Tout dépend si tu es bon.

Décidément ce garçon m'achevait. Il était en pleine forme, et moi malgré mes 26 ans il me faisait me sentir comme un vieux. Lui aussi avait été sur le point de jouir mais il faisait comme si cela n'avait pas été le cas. Il était assurément une personne sûre d'elle et un peu cinglante, mais je savais que c'était par amour pour moi alors je ne pouvais qu'apprécier. Et j'allais bien vite me venger de toute façon.

- Ne me fais pas passer pour plus vieux que je ne le suis, je me permets de déduire de tes gémissements que je suis pas mal, fis-je avec un petit sourire.

Il s'allongea alors doucement contre moi, bougeant toujours des hanches alors que je caressais son membre. Moi je n'allais plus tenir longtemps, il me tuait à être si sensuel. Ses lèvres déposèrent une marque bleutée dans ma nuque. J'étais à lui. Entièrement sien, et rien ne me comblait davantage que de lui appartenir... pour l'éternité ? Je l'espérais du fond du coeur. Mon bonheur serait comme incomplet sinon. Il m'embrassa alors et je répondis à son baiser en passant mes bras autour de son cou. Je l'aimais à en perdre la tête.

Ce moment de tendresse fut ensuite remplacé de nouveau par notre ébat. J'adorais à la fois passer de la tendresse à la brusquerie sans jamais quitter l'un ni l'autre totalement. Nos ébats étaient passionnés et fantastiques. Kaleï commença des mouvements secs sur mon membre et je le laissais faire, profitant simplement de la vue magnifique que j'avais sur son corps tourmenté d'un plaisir trop fort. Ses mouvements s'accélérèrent alors que je regardais son visage en caressant vivement son membre. J'allais bientôt jouir c'était inévitable.

Cette fois-ci je n'empêchais pas Kaleï de se toucher devant moi. Il reprit la mains sur son membre en caressant son gland sous mes yeux, se cambrant de plaisir sans plus pouvoir se retenir. Et effectivement, alors que je caressais son corps avec désir, il jouit entre ses doigts, me faisant me mordre la lèvre à le voir ainsi. Mon membre palpita encore et si Kaleï avait bougé à ce moment j'aurais probablement joui en même temps. Il recommença alors à bouger les hanches en suçotant ses doigts couverts de sa semence alors que je mis un violent coup de hanches en lui en gémissant lorsque je le vis faire ceci. Je n'allais plus tenir. D'autant plus lorsqu'il glissa ses doigts encore couverts à mes lèvres et que je les léchais assidument et sensuellement.

- Dépêche-toi de jouir mes jambes tiendront plus longtemps.

Je souris doucement à sa demande, gémissant toujours autant de ses mouvements abrupts. Mais il ne savait pas que je n'en pouvais déjà plus. Je saisis ses hanches entre mes mains et pris moi-même le rythme, bien plus rapides. Je tapais au fond de lui encore quelques fois avant d'adopter des mouvements rapides et peu amples en regardant son corps tordu par le plaisir. Puis je ne pus plus tenir tant de plaisir. J'avais déjà failli jouir un nombre incalculable de fois, cette fois-ci ce n'était plus possible.

- C'est bon Kaleï, j'en peux plus...

J'entrais entièrement en Kaleï, mon membre tout au fond de lui et jouis dans un long râle de plaisir en bougeant simplement doucement les hanches, mais restant toujours profondément en lui. Mes doigts se resserraient sur ma peau halée alors que Kaleï était venu m'embrasser. Ne me retirant pas encore de lui, je lui rendis son baiser avec passion. J'étais tout simplement ravi qu'il soit à moi. Qu'il soit là à mes côtés.

Il se retira alors de lui-même pour se coucher contre moi, sa tête sur mon torse. Je passais mon bras autour de ses épaules et l'embrassais tendrement en plusieurs petits baisers dans ses cheveux, caressant son dos du bout des doigts. Je ne pouvais jamais en avoir trop de lui.

- Je t’aime Zachary, jamais je ne pourrais aimer quelqu’un comme je t’aime alors s’il te plaît…ne me quitte jamais je ne m’en remettrais pas.

Mon coeur bondit de joie dans ma poitrine. Etait-ce cruel d'être satisfait que sa vie sans moi ne soit plus possible et de pouvoir être la cause de tant de douleurs ? Non, ce n'était pas ça qui me plaisait. C'était plutôt que j'étais le seul à pouvoir le rendre heureux, je me sentais unique pour lui et cela était vraiment quelque chose de magique. Ce qui me rendait si heureux, c'était que son sentiment était réciproque.

Je redressais son visage tendrement pour le regarder dans les yeux. Ils étaient si beaux que c'était à se demander si ce n'était pas un rêve que j'entretenais depuis dix ans. Comment ma vie avait-elle pu prendre un tournant aussi merveilleux que de rencontrer Kaleï et d'être désormais si cher à son coeur ? Je n'en savais rien. Peut-être ne méritais-je pas tout ce bonheur, mais je n'étais pas en mesure de le restituer. Une fois que l'on goûte à une joie si somptueuse, tout semble bien insipide à côté.

- Je t'aime aussi Kaleï, plus que je n'ai jamais aimé. Te quitter reviendrait à causer ma propre perte, alors apprête-toi à supporter ton vieux jusqu'à la fin de ses jours.

Je l'embrassais alors tendrement, le ramenant finalement contre mon torse. Je fermais les yeux, profitant simplement du bonheur insensé qui était le mieux. L'amour était la drogue la plus puissante qui soit. Que dis-je, ce n'était pas de l'amour. Je n'aimais pas Kaleï. C'était bien plus fort que ça.