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Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini]

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MessageSujet: Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Icon_minitimeDim 17 Mar - 21:57

  • Je marchais, le long d'une rue sombre et brumeuse. Ne sachant même pas ou je me rendais, encore une fois, encore une nuit, ou je n'avais réellement pas de but. Me plaignant d'une vie ou tout était devenu prévisible. Ou tout était devenu rangé, las et ennuyeux, d'une manière périssable. D'une vie, où la douce sensation de ta chevelure enlaçant mes doigts, était devenue devinable. Ou le plaisir montant en moi lors de l'unisson, où tes regards timides et amoureux, tes lèvres effleurant sensuellement les miennes, la luxurieux sentiment de nos deux corps n'en faisant plus qu'un seul....N'étaient plus que de vagues fragments de mémoire d'un homme ayant user et abuser de tout plaisir charnel. Et était arriver le jour que je craignais le plus, ce jour là, ou tout me semblerait moins éclatant. Où tout partiras, ou deux couleurs domineront. Parfois c'est blanc, parfois c'est noir. Et tout était, justement, très noir pour moi. Et je craignais de dire que j'avais la phobie du noir, depuis ton départ. Qu'il faisait si froid, que tout était devenu si effrayant. Si absurde, que je ne me sentais plus vivre, et que je commençais à me croire fou. Fou, certes, obsédé de nouvelles sensations. Me persuadant, ou plutôt me forçant à croire, qu'elles existent quelque part...

    Les gens commençaient à rentrer chez eux, uns à uns. Tandis que je me mettais à regretter les actions d'un passé trop lourd pour être supporté. Les lumières éclairaient doucement la rue. La baignant de lumières vertes, rouges, et la foule bruyante me rassurait, me rappelant que je n'étais point seul. Pourtant j'avais bon être entourer de milliers de gens, je me sentais toujours seul. Et j'attendais le jour fatidique, ou plutôt, la douce illusion du retour du "bonheur". J'hâtais avec empressement la présence qui saura éclarcir mon monde. Et je craignais...De l'avoir déjà retrouver...Je craignais son doux sourire qui était devenu la plus redoutable de ses armes, je craignais ce sentiment d'agrément...De bien-être. Oui, j'avais un infecte gout de culpabilité à la gorge, me pourrissant de l'intérieur. Gâtant avec grâce chaque moment passé en sa compagnie. Parce que je me sentais corrompu, je ne méritais surement guère ce bonheur. Le bruit des fêtards, ne me dérangeais guère. Vus qu'il ne m’atteignait même pas...Glacial, le vent meurtrissait ma peau. C'était une des journées les plus froides de l'hiver mourrant. Le changement de climat m'était insupportable. Il faisait si froid, et mon esprit me semblait engourdi. Les arbres frissonnants de crainte n'étaient plus que des vagues fantômes bleutés. Il mourraient dans leurs solitudes, et j'enviais leur sagesse...Je pouvait entendre quelques accords de jazz de l'autre coté de la rue. Et je me rappellais cette nostalgique époque ou j'était encore passionné de musique. Je passais presque tous les jours avec ma basse. Celà me semble si loin...En effet, celà faisait longtemps que je n'avais pas toucher à un instrument de musique, en vérité, celà faisait bien longtemps, que je ne m'y intéressait plus. Je dévisageais les fêtards trônant devant le club de jazz que je fréquentais de temps en temps. La peau livide, et les yeux marqués par d'épaisses cernes. Leurs visage blafards, me rappelaient tant de souvenirs, et leurs vêtements en lambeaux réveillais en moi une sorte de crainte. Alors que je me perdais, dans le regard illuminé d'une passion éphémère. Surtout une des nombreuses et exquises illusions que leur offrait la morphine...Je pouvais encore entendre les accords de cuivre et m'imaginer les jeunes garçon à la peau couleur café et aux cheveux bouclés dansant jusqu'à l'arrivée de l'aube. La musique étouffait le bruit de mes pas, et elle naviguait sur l'air, montait vers la lune..Emplissait doucement l'atmosphère sordide....

    Les murs d'une blancheur immaculée m'étoufféent. Alors que l'odeur de désinfectant m'était plus que désagréable. J'allumais discrètement une cigarette sachant très bien que mon acte étaient interdite dans un tel endroit. Mais cette odeur me rappelait les traits d'un passé que je devais enterrer aux profondeurs de mon être. Et je m'imagineais, une pourriture de la taille d'une balle de golf, me rongeant de l'intérieur. Une moisissure nommée "VIH". Le Sida, il serait si probable, que je l'aurais attraper. Mais je ne sais plus pourquoi, celà m'importait vraiment peu, à vrai dire. Au contraire, celà me ferait bien plaisir, parceque je le méritais, bien plus qu'elle ne le méritais elle. Oui, elle l'avait, et je m'en voulais, et je serais peut être "heureux" de l'attraper à mon tour. Après tout, c'était ça, être homosexuel, et l'on devrait nous attendre à celà et à n'importe quel moment. Je levais parfois mon regard, vers le plafond...Et soupirais longuement. Je n'en pouvais plus de garder celà au fond de mon être. Mais j'étais destiné, à être ainsi. Aussi seul qu'une pauvre bête faite pour pourrir ainsi seule dans son coin. Mais , d'une autre manière de voir les choses. Je refusais de crever, comme de fermer la gueule. Et si je serais testé séronégatif alors, bonne baise à moi, et félicitation. Je n'avais point peur, non, même pas, ça ne m'effrayais pas...La mort ne m'effrayais pas. Mais...Je refusais..Je le refusais ! Je ne voulais pas, une telle mort, non...

    Mes yeux s'embrumaient, alors que j'attendais la réponse du test. Mille et une question, vinrent bourdonner sous mes yeux vides. C'est là, que j'aperçu une silhouette m'étant familière au loin. Et j'avais besoin...J'en avais besoin, pour me sentir plus vivant. Un sourire marqué d'hypocrisie et de vanité dé-serra mes lèvres. Je me relevais, et d'une démarche lasse, je m'approchais, passant derrière lui. Je passais mes bras autour de sa fine taille, alors que mes lèvres vinrent susurrer au creux de son oreille, sur un ton faussement enjoué;

    -Kiharu-kun...


    Puis, je me dis que je m'étais peut être trompé de nom...Après tout j'avais très mauvaise mémoire des noms de mes victimes. Je fronçais les sourcils, et ajoutais ;

    -Han, mauvaise mémoire des prénoms, Kichiro..C'est ça ?..

    J'aurais tant aimer, que celà le vexe. Je souriais, et reculais d'un pas. Mon sourire amuser se perdis, et ma voix rauque déchira le silence en deux ;

    -Tu..Tu ne serais pas là par hasard pour faire un test VIH ? Ca serais vraiment dommage pour toi...De mourir si jeune...Kichi-kun..


    Je saisis une de ses longues mèches de cheveux, la portant à mes lèvres. Alors que je souriais sarcastiquement.


Dernière édition par Shin le Mer 1 Mai - 21:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Icon_minitimeJeu 21 Mar - 21:51

"Coucou toi, comment tu vas ce matin? Tu m'as pas vraiment l'air en forme. Un peu haut dans ton bocal même. Ca fait combien de temps que je ne t'ai pas nourri ? Un jour, peut-être trois, ou sept? Je ne sais plus. Tu sais, en ce moment, je suis perdu. Tellement perdu que je parle à mon poisson rouge, c'est pour dire. Mais.. Je crois qu'il n'y a que toi qui me comprends." Disait-il en préparant son petit déjeuner tôt ce matin.

Il ne pensait pas vraiment ce qu'il disait, alors qu'il fixait le petit être étrangement mort pendant la nuit flotté sur l'horizon du bocal. Il ne pensait plus rien depuis un moment. Il était vide. Une lueur d'indifférence trônait sur son visage alors que le corps inerte du petit être semblait se pas avoir peur de la mort. Kichiro, lui, en avait peur. Même beaucoup. Pourtant, il continuait de se shooté autant qu'il le pouvait. Il trouvait une raison d'être dans ces choses qu'il nommait, non pas drogues, mais aide. Il se leva péniblement, ramassant son bol encore à moitié plein de céréales, se dirigeant vers l'évier. Un long soupir sortit de sa bouche alors qu'il regardait s'écouler le liquide blanchâtre lentement vers la sortie. Il aimerait être ce liquide, bien que peu envieux de son état. Pouvoir s'échapper, au fil des tuyaux, au fil de l'eau.

Dans un geste comme habituel, il prit ce fameux bocal. L'eau fascilait de gauche à droite sans pour autant qu'une goutte ne s'en échappe. Kichiro se dirigeait vers les toilettes. A croire que l'eau était le moyen de faire échapper toutes les choses dont on aimerait se débarrasser. Il tira la chasse d'eau avec le même air d'indifférence gravé sur son visage. La mort, sur les autres, ne l'atteignait pas.



Les sonneries retentissaient encore dans sa tête alors que Kichiro sortit de ces songes. Pendant quelques instants, il pensait être encore chez lui. Ce n'était plus le cas depuis que le soleil avait décidé de ce couché avant lui. L’hôpital semblait si sombre quand la nuit approchait, malgré les lumières aussi blanchâtres que ce lait qui ornait le plafond. Kichiro sentait sa bouche pateuse. Cela faisait maintenant plus de deux heures qu'il n'avait ni mangé ni bu quoi que ce soit. C'était bien étonnant, lui qui adorait mangé et boire, même de l'eau. Il aurait bu des litres dans une journée si on ne le laissait pas faire. Assis sur sa chaise, commençant à trouver le temps long, Kichiro croisa ses mains et se concentra un instant pour se rappeler la raison de sa place ici.

Il était venu car il avait appris qu'un de ses proches avait fait un malaise. Or, il s'était avérer qu'une fois présent, ce n'était absolument pas pour ces raisons là qu'on l'avait fait venir. C'était trop facile. Kichiro n'avait aucune nouvelle de ces proches depuis plusieurs années. Pourtant, cela semblait crédible quand le téléphone avait sonné ce matin. Il suffit d'un regard au dessus de son épaule pour comprendre qu'on l'attendait ici le pied ferme. Se retournant sur la pointe des pieds, il pût apercevoir les deux hommes habillés avec les insignes de la police municipale. Ainsi donc, un test sanguin lui aurait été demandé à sa dernière arrestation. N'ayant pas fournit le dit test, il fallut procéder à un autre moyen pour l'amener à l’hôpital. Un sourire se dissimula sur le visage du jeune homme alors qu'il cachait ses yeux avec ses longs cheveux violines. Il ne fallut pas longtemps aux agents pour convaincre Kichiro de rester quelques instants. Les instants tant convoités devinrent des heures et nous en sommes ici à présent.

Un regard vers l'horloge. Fermant les yeux un bon coup, il finit par ne plus voir le temps passé. Quelques minutes et il se jurait interieurement d'aller se plaindre au bureau. Après tout, pourquoi, lui aussi n'aurait-il pas des droits? De quo l'accusait-on? D'avoir de la drogue dans le sens. Ce n'était pas nouveau. Il pouvait toujours revenir demain. Cette même drogue ne serait pas parti. Elle ne partirait plus maintenant. Elle faisait parti de lui, de son sang. Son sang qui venait de ce glacé en un regard. Kichiro n'aurait pas dû ouvrir les yeux à ce moment là. C'était vraiment une mauvaise journée qu'il passait. Il le savait. Elle allait empirer.

Le jeune homme se leva et s'apprêtait à partir. C'était sans compter de croiser le regard cristallin de Shin. Shin. Ce mot lui faisait froid dans le dos mais il décida de réfuter ces pulsions meurtrières en lui. Aggraver la situation entre eux ne servirait à rien dans le cas présent si ce n'est amené plus de problème à Kichiro qu'il n'en avait déjà sur les épaules. Soufflant un bon coup, ses poils se hérissèrent quand il vit l'individu au cheveux d'ébène se diriger vers sa personne. Comment pouvait-il avoir ce sourire sur les lèvres. Il ne le supportait vraiment pas et serra les poings dans un mélange de refus et d'indignation. Rester neutre était le meilleur moyen face à cette vermine. On ne s'en débarrasse pas facilement mais cela valait la peine d'essayer. Il se lasse vite, alors pourquoi ne pas faire l'homme désintéressé.

Quand il sentit son bras et son étreinte, Kichiro retint ses coups et ses mots, blessants, qui ne serviraient qu'à attiser le jeune homme de ses pulsions. Il cherchait à traumatiser Kichiro, à le faire réagir. La seule chose qu'il obtiendrait de lui sera le silence. Il ne lui répondrais pas, ou pas dans son sens, ceci était sur. Nullement vexé par le manque de prénom, il ne pouvait être vexé étant donné qu'il méprisait ce monstre qu'il considérait comme une erreur de la nature. Respirant un bon coup, il s'écarta légèrement de Shin et ôta sa main de sa taille, sans saillir une seule fois et sans dévié son regard du sien. Les mots. Trouver les mots était dur. Il fallait les trouver et vite.

- On a pas élever les cochons ensemble. Dit-il, sur un ton froid, à l'égal de son regard qu'il lançait à son interlocuteur.

Il resta un instant à le regarder dans les yeux, sans bouger. Enfin, il se déraidit un petit peu, pensant qu'une conversation normal de jeunes adultes civilisés pouvait s'introduire entre leurs haines respectives.

- Je suis ici pour des raisons personnels, en aucun cas pour des problèmes de santé. Dit-il, les mains dans les poches et se rasseyant sur le même siège qu'il y a quelques minutes. J'espère aussi pour toi.. que ce n'est pas le cas. Hésita-il un instant avant de lancer cette remarque.

Kichiro n'avait jamais pensé à ce qu'il pourrait advenir de lui si on lui annonçait qu'il avait une saloperie de VIH à cause d'un crétin pareil. Ces images lui revenaient d'ailleurs en tête, souvent, lors de cauchemars récurant. Pour une première fois, ce n'était pas l'idéal et il en était conscient. Traumatisé à vie, surement. Il ne l'avouerait pourtant jamais devant Shin. Quelle serait sa plus grande fierté que de savoir que l'homme qu'il avait violé était en proie à de violentes douleurs la nuit allant même jusqu'à rêver de son malfaiteur.

- Shon... Oh, Shin, non ? Bref. Pourquoi ce sourire, en venant me voir? Ma présence te réjouit-elle à ce point?


Il le regardait avec le même sourire que Shin précédemment, en signe d'ironie envers lui. Il ne tenait pas les rênes et ce n'était pas son but. Pas le premier du moins. Kichiro se souvenait parfaitement du prénom de son violeur. Comment pourrait-il oublier celui qui lui à fait tant de maux et de souffrance en une seule fois. Pourtant, il souhaitait lui renvoyer ses piques Comme un jeu, en quelque sorte. L'endroit était tellement ennuyant, tout comme l'attente longue, qu'il fallait bien trouver un sujet distrayant. Shin était celui de Kichiro à l'instant présent. Cette ambiance était malsaine.

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MessageSujet: Re: Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Icon_minitimeVen 22 Mar - 19:09

  • J’appelais ce qu'eux nommaient amour, lâcheté et perte du sens de l'aventure...En effet, ce qu'ils peuvent décrire, comme étant une sorte de fidélité, n'est qu'un vulgaire mensonge, afin d'assouvir leur désirs, de masquer leur déshonneur, et mépris d'eux même. Un doux piège, qu'ils avaient façonné, eux et leurs frontières, que je haïssais tant. Eux, et leurs limites rouges, qui ne faisaient que provoqué toute envie de les transgresser chez chaque être humain. Bien que, j'avais du mal à appartenir à un camp en particulier. En vérité, je le craignais. Mais je savais, que je pouvais y échapper. Après tous, ce que vous pouvez appelé originalité, ne peut qu'être à mes yeux, qu'un grossier appel, lourd, grotesque et médiocre. Je ne pouvais qu'admirer, de derrière mon mur d'argent, à quel délà s'en allait la bêtise humaine. Et à chaque fois, que je regardais, et avec précision, ce qui m'entourais. Ma haine et profond mépris pour la race éthique se creusait. Et la crevasse me séparant du tangence communautaire s'aggravait . Sous mon oeil perdu, perdu, en effet. C'était ça le mot. Le mot pouvant résumé mon existence vide, dénuée de tout sens, toute volupté...Et je rêvais, je hâtais même, une voluptueuse agonie, entre les bras de la luxure....

    Ce que eux, pouvaient appelé "manque de respect". "Insolence", ou tout simplement "Brusquerie et violence". N'était rien de celà, pour moi. Et je respectais parfaitement, le fait que mes actes, appartenaient parfaitement à mon entourage, chose qui était totalement évidente. Qu'ils peuvent les trouver odieux, repoussants, sans que j'aie le droit de réclamer. Et que pouvais-je dire ? En prenant ma défense ? Vus que de tels gens, ne comprenaient que le langage de la serrure. Des interdits, des limites. Et j'avais naivement cru, pouvoir me faire comprendre. Je m'était ridiculement convaincu, que ces gens là, étaient digne d'explication. Et pourquoi, accueillent ils -et toujours-, mes actes d'une voix brutale, voire indignée ? Les traitants telles des flaques de boue et de sang, avec profond dégoût, et immondice. Cépendant, je continuerais, aujourd'hui, et demain, à jouer parfaitement le jeu. Sachant, que je n'avais rien à me reprocher, dans ma manière de manifester mes sentiment. Ou autre. Je savais, que moi seul, étais capable de les comprendre...Je le savais parfaitement. Et cette comédie atroce, que je m’efforçais de jouer, ce contraste atroce entre la volupté de jouir et les bassesses ardentes de la haine et l'indifférence sous maintes de ses apparitions. Celà me rendait encore perdu, que je ne l'étais. Et je savais au fond, que je n'étais guère le seul, bien que je maudissais plusieur fois par jour ce monde de morts dans lequel je me trouvais. Je savais très bien,que beaucoup sont ceux, se plaignant d'une vie, trop ressemblante à la mienne, ignorant que ceux dont ils ont besoin se trouve tout autour d'eux. Ou qu'il flottait tout simplement au dessus de leurs tête. Comme le bonheur, par exemple. Le mien, et je me sentais viser haut, lorsque j'était à ses côté, car elle m'étais aussi intouchable que ce bonheur, haut comme le ciel, que je regardais avec tant d'admiration. rêvant comme un enfant du jour de sa rencontre. Me plaignant aussitôt, une fois l'ayant tenu en main. Il était tel un mythe, mais parfois, j'avais tellement la tête basse, que je ne pouvais l'apercevoir. C'est pour ça, que je me disais qu'il fallait peut être, que je devienne optimiste. Que je change peut être de coupe, ou de couleur de cheveux. Mais je savais que tous ça était vain, et que je ne pouvais changer...Non, chaque mur racontait une histoire, et chacune me rappelait la mienne, elles étaient si ressemblantes, chacune..Si proches...Si..réelles ?

    Mais heureusement, que dans ces moments obscurs, ces moments d'abysses, et de profond malheur, l'ont pouvait entre-voir quelques fil subtile d'espoir. Tel un éclair de passion, rapide et aveuglant dans un ciel mort. Kichiro, en était un.


    Tout de lui, me rappelait quelqu'un d'autre. Ses grands yeux céruléens se nuançant vers l'améthyste me provoquaient. Ses longs cheveux frôlant ses hanches me remémoraient l'or des longs cheveux à mon premier amour. Mon premier et vrai...Et comme ce mot sonnait avec une grande dose d'hypocrisie de ma bouche. Bien que ce n'était pas vraiment voulu, vus que les sentiments que j'avais pu ressentir à ce moments là, étaient trop vrais...Mais, plus j'y pensais, moins je le voyais comme étant lui, et c'était absurde. Autant envers lui, qu'envers moi même. Et je le voyais avec profonde lassitude, même si mes lèvres s'efforçaient de mimer un quelconque sourire las et vicieux. Cette lassitude, m'écrasant à tel point que je décidais de fermer les yeux un moment. Hâtant l'arrivée du jour. Vus que les nuits précédentes furent encore plus cruelles que celles que je vivais en ce moment. Et je m’efforçais d'ignorer l'améthyste de l'horizon bleuté dans son regard. Et les longues et voluptueuses nuits que me représentaient les interminables filets d'or de ses cheveux. Je ne pouvais que me prosterner, à la vue des colombes bleues dans ses yeux, des poèmes interminables résidant dans ses cheveux. Mais, si seulement c'était lui que je voyais. Et non le reflet de mon premier amour aux cheveux dorés. Et c'était pour cette unique raison, que j'avais agis comme tel à notre première rencontre. Que ses yeux m'avaient parler, que son corps m'avait provoqué, que je ne pouvais qu'évoquer amèrement les souvenirs d'une épicurienne unisson.

    Il faisait incroyablement froid dans les couloirs presque déserts. Et mes pensaient furent bohémiennes. Et j'avais besoin de lui, au fond. J'avais besoin du son de sa voix, mais je le savais qu'au fond, je ne me donnais que plus mal. A moi, à mon entourage, comme une maladie contagieuse. Une dangereuse moisissure. Mes bras l'enlaçaient, avec grande douceur, à son parfum emplissait mes narines et son corps, avait une odeur particulière, pareille à celle de l'interdit. Et je mourrais d'envier, de gouter à l'ivresse de ses lèvres, de ne faire qu'un, avec lui, comme avant...Comme avant ? Mais il était parti, et il n'était plus ici. Et ce n'était guère lui, il s'était évaporé...Disparu, il n'était plus là. Mon regard s'assombrissait quelque peu. Lui, demeurait silencieux, et je ne retrouvais plus le rayonnement du ciel dans ses yeux. De celui que j'avais connu auparavant. Et je savais qu'au fond, je confondais puérilement, que je prenais mes souhaits pour vérité. Et je ne retrouvais même pas, l'amour qu'il m'offrait, et que j'ignorais lâchement, avec peur de m'en lasser, de lui faire mal. Il ôta et non sans violence, ma main d'autour de sa fine taille. Gestes que je ne lui reconnaissais pas...Mais j'ignorais toujours, qu'il n'était pas lui...Qu'il n'était qu'une vulgaire imitation..Et je ne voulais guère admettre celà, au fond, je ne le pouvais même pas. Son ton se fut dur, sec, froid. Un ton que je ne lui avais jamais connu;

    - On a pas élever les cochons ensemble
    .

    Un sourire morne et mou fendit mes lèvres. Un sourire plein de nostalgie, et j'hôchais la tête, chassant des pensées obscurs de ma tête, me convaincant de sa vraie nature. Je haussais d'un simple geste les épaules, ne voyant ce que je pourrais bien répondre à une telle remarque. Face à ma question provocante , je vis son regard s'affaiblir l'espace d'une seconde, et le mien amusé ne fit que s'élargir, alors, comme ça ? Craignait il la mort ? Craignait il de mourir du sida ? Cette pensée m'amusait, et je comptais jouer là dessus. Je me rappellais, un moment de ma vie, ou je passais la plus grande partie de la journée en proie à une profonde terreur de mourir. La crainte d'être surveillé, traqué, et je voyais la mort partout. Partout ou j'allais, m'attendant, faux sur l'épaule, prête à faucher ma vie. Et il était absurde, de croire ce que la conscience peut nous faire subir. Et penser, que Kichiro pouvait vivre cet état de folie, me délectait. Et sa voix ne fit que confirmer mon hypothèse.

    - Je suis ici pour des raisons personnels, en aucun cas pour des problèmes de santé. J'espère aussi pour toi.. que ce n'est pas le cas.

    Il disait celà avec tellement d'instance, que mon doute fut éclaircis. Et celà m'amusait, énormément. Peut être que j'allais pouvoir m'amuser encore avec lui ?..Il semblait terrifier, et j'aimais son visage terrifié, d'un air joueur, je dis en un sourire;

    -Hah, je penses que tu me connais assez pour te réjouir de ma mort pourtant. Avoue le, ça ne me fait rien à présent. Et si j'était atteins du Sida ? Après tous, ça ne te choquerait pas plus que ça non ? La mort ne m'effraie pas, Kichiro. Mais...Je doute que ça sois le cas pour toi. Et si je te l'avais filer, Kichiro ? Qu'en dis tu de celà ?...Je vais crever...Aujourd'hui, ou demain, peut être dans six mois, après tout, peu importe. Peut être que je t'entraînerais avec moi dans ma mort certaine...Qui sais...

    Un sourire dé-serra mes lèvres peintes. J'était conscient de sa peur, pareille à la mienne. Et je jouais ainsi, pour la simple raison de mon stress.

    - Shon... Oh, Shin, non ? Bref. Pourquoi ce sourire, en venant me voir? Ma présence te réjouit-elle à ce point?


    Hah, alors c'est ça ? Tentait il de jouer à mon propre jeu ? Pour ma part, je voulais le plus le troubler, afin qu'il réclame mes caresses. Et j'en avais besoin plus qu'autre chose en cet instant. Mon sourire s'effaça, et je soupirais un soupir long, logorrhéique. Avant de me passer une main dans les cheveux, et prenant un ton faussement sincère ;

    -Oui, réellement. J'en suis heureux, vraiment, tu m'avais manquer d'ailleurs, N..Kichiro.


    Réellement, j'aurais rêver de dire ces paroles, mais pas à lui. Et je m'efforçais de voir quelqu'un d'autre à sa place. Je me reculais, puis et sans hésité, pris place dans la chaise à son coté, avant de lui proposer une cigarette, en prenant une afin de la porter à mes lèvres tremblantes. Jouant le rôle d'un enfant effrayé par sa propre mort ;

    -Faisons le encore une fois Kichiro.

    Mon ton fus incroyablement las et ennuyé, mais, j'en avait envie. J'avais envie d'oublier, de l'oublier ;

    -Accepterais tu de réaliser le souhait d'un homme frôlant le seuil de la mort ? Hein ?...


    Ce n'était pas vraiment une demande, mais plutôt une affirmation.
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MessageSujet: Re: Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Icon_minitimeVen 5 Avr - 20:09

Il ne le supportait vraiment pas et les minutes disgracieuses en sa compagnie ne faisait que renforcer cet avis négatif que le jeune homme avait pour son égal. Il ne rechigna pourtant pas sur la cigarette, pensant qu'au point où il en était, une drogue de plus ou de moins ne l'affecterait pas, tout comme les ennuis qui le suivaient jusqu'à sa venue en ces lieux. D'abord, Kichiro ne prit pas attention à la demande de Shin, qui ressemblait plus à une affirmation qu'à une demande proprement parler, mais que ne serait pas affirmation de la bouche de Shin. Du peu qu'il le connaissait, selon lui, c'était un garçon qui ne vivait que pour lui et ses demandes étaient toujours exaucées, d'une manière ou d'une autre et jamais on avait appris à lui dire non. Lorsqu'il sortit de ses pensées, Kichiro avait un sourire amusé et ne regardait toujours pas son interlocuteur. Sa vision était plutôt centré sur une petite fille à l'autre bout de la pièce, qui regardait sa poupée et ne comprenait visiblement pas pourquoi celle-ci ne lui répondait pas quand elle lui adressait la parole. Cette naïveté et le monde qui l'entourait lui manquait beaucoup. Il aurait aimé faire encore parti de ce monde ou tout l'entourait comme s'il était le centre de l'attention, comme s'il n'avait pas vécu des choses que seul lui aurait pu faire, ou vivre. Encore une fois, il se lamentait intérieurement, avant de répondre totalement ailleurs à la question du dit intéressé.

- Non, pas cette fois.

Une réponse neutre, sans froideur et sans affection négative d'une quelque sorte. Il parlait à l'individu sans vraiment être avec lui, sa vision toujours bloqué sur l'endroit où se situait la jeune fille quelques minutes plus tôt. Elle avait laissée sa poupée sur le sol, délaissée de toute activité de sa part et s'en était surement lassé. Kichiro se leva doucement mais surement, se dirigeant d'un pas lent vers la petite poupée jonchant le sol et la ramena à son siège.

- Cette poupée me rappelle étrangement mon destin.


Il se comprenait, mais qui aurait pu le comprendre lui. Aimée puis délaissée, seul la personne était omniprésente dans sa vie pouvait comprendre ce sacrifice qu'il avait vécu, ce délaissement et aussi, ses plus grandes peines. Alors qu'il observait jusqu'à même les coutures de la petite poupée faite de mousse, il revoyait son enfance, son adolescence et encore plus, son avenir. S'il était malade, d'une quelconque maladie humaine que la drogue ne lui aurait pas apporté mais seulement le sexe, ce sexe dont il n'appportait aucune importance et ce sexe dont il s'en foutait royalement, qui n'était pour lui non indispensable dans une vie d'amour, allait lui coûter sa vie à laquelle il tenait encore une infime petite place dans sa raison d'être. Posant la poupée sur le siège libre à coté de lui, il la délaissa à son tour, pensant que son passé était résolu et qu'une nouvelle voie s'offrait peut-être à lui à présent.

- J'ai pas envie de sexe avec toi.

N'ayant pas envie de sexe tout court, il préféra quand même pointer du doigt le fait que c'était avec Shin qu'il n'en avait pas envie, pensant que son égo aurait pu être flatté ou même abimé, par la même occasion, cela l'arrangeait grandement. Il se leva presque aussi lentement que la fois précédente et lança un dernier regard d'appel à la poupée, toujours inerte sur le siège. Non, elle ne bougerait pas, pensait-il vaguement, submergé par une envie de naïveté et de retrouver l'amour, la joie et la tendresse d'un être qui vous aimait. Il se dirigea vers le long couloir qui menait aux dortoirs des hopitaux. Avant de franchir la porte où était inscrit en lettre dorés inutilement décorées "Dortoirs des patients", Kichiro se retourna vers Shin au loin et lui adressa un sourire emplie de naïveté mêler à de la provocation. Il l'invitait à le suivre, c'était évident.

Kichiro était aussi lunatique qu'il le pouvait à cet instant, changeant d'avis comme de chemise, il était possédé par des envies et des démons que seul la raison ignorait et que sa folie connaissait bien. Il voulait se sentir aimé, naïf aussi était-il surement, une femme lui aurait été plus favorable à cet instant mais manquant de personnel, ledit personnel qui restait s'avérait être de la gente masculine. Sur le coup, cela lui était égal, comme son manque d'affection et de besoin d'amour était si présent que même un animal aurait fait l'affaire si le lieu n'était pas interdit à quelconque sadisme de ce genre. Approchant d'une chambre inoccupé, Kichiro s'y introduisit aussi élégamment que si c'était la sienne et s'empressa de s'assoir dans le siège qui était à coté du lit. Lit qui par ailleurs était dénué de tout sens de la décoration, se qui releva un certain soupir de la part de Kichiro. Finalement, c'était peut-être une mauvaise idée, tout cela.

- Entre, qu'on en finisse.


Sentant sa présence comme s'il était en lui, ancrée en lui depuis tellement longtemps déjà. Ses cauchemars le hantaient encore et peut-être au fond espérait-il une rédemption en acceptant les chantages de ce monstre qu'était Shin. Il espérait retrouver le sommeil, l'amour, les joies du sexe sans être troublé par une horrible vision de cette nuit passé à ses côtés, cette nuit où il s'est volé sa virginité masculine comme on cueille une rose. Cette rose était déjà fanée avant même qu'il la cueille, mais il lui a permis de renaitre comme le Phénix. Pourtant, personne n'oublie sa vie passée, personne n'oublie. On pardonne mais on oublie pas. L'heure du pardon n'était, hélas, pas encore venu.
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Shin
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MessageSujet: Re: Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Icon_minitimeMar 16 Avr - 19:51

  • Il arrive des fois et au milieu du long ruban qu'est la vie, que l'on se lasse du fardeau qu'elle nous impose, qu'il commence à peser sur nos épaules, à meurtrir à traces de sangs notre chaire, à marquer notre corps affaibli par sa pesanteur. Et il arrive des fois, ou l'on croit que notre échine vas se briser, que notre corps meurtri cède sous les coups inévitables, que l'on se croit proche d'une agonie bouleversante. Proche de toucher la fin, et qu'on croit crédulement que le défunt nous seras peut être plus doux que de continuer lâchement à porter ce fardeau. Mais le supplice continue, et le temps s'écoule lentement sous notre regard suppliant. Mais l'on est couard, et on n'ose pas affronter la chose, on n'ose pas de voir les choses en face, de peur de perdre la vue. On n'ose pas de tout balancer, de perdre ce peu de dignitié qui nous rester, de sangloter comme une fillette devant les autres. De s'avouer tout simplement vaincu, de dire que l'on est fatigué, fatigué d'avoir à endurer tout celà. Fatigué de vivre, tout simplement. Mais j'étais lâche, et je n'avais pas à choisir ce chemin là, je préférais plutôt rejeter la faute sur lui, sur elle, sur eux. Sans avoir à me reprocher quelque chose. Je criais ma défense, me sachant coupable, et les jours se passaient ainsi, sans que j'aille de but, et chaque jour se creusait mes peurs et mes craintes. Mes nerfs avaient céder sous les coups de colère et crises incessantes. Les moments de folie transformèrent mes sens et nerfs en ceux d'une jeune fille. Ils étaient incroyablement sensibles, que je jouais tellement mal l'indifférence. Cette sensation de lassitude et cette culpabilité qui me rongeaient me donnaient une envie de me réfugier de nouveau dans les plaisirs de la chaire Alors que d'habite, j'avais horreur de cette nouvelle catégorie de jeunes gens montante. De jeune gens visités par la crainte et mordante peur.

    Un phénomène étrange, était arrivé dans mon propre organisme, développant chez moi des sensations aiguës me rongeant de l'intérieur. Ma nature en était devenue nerveuse et tendue. Mes doigts ne m'obéissaient plus, et je me retrouvais victime de plusieurs hantises et obsessions, ne me quittant qu'au moment de dormir, et encore. Je ne supportais même plus voir les minute valser devant mes yeux. Et j'avais besoin, besoin d'être accompagné pour ne guère m'abandonner à ces obsessions. J'avais besoin de la présence d'une quelconque autre personne à mes cotés. Pour la combler de tendesse, ou pour tout simplement me faire haïr par elle, pour me sentir vivant, pour oublier. Et le fait que je sois devenu aussi dépendant m'effrayait, en vérité, c'était une façon pour moi de me faire pardonner, surtout que maintenant, la vie n'était plus si étendue devant moi. Surtout que maintenant j'était proche d'une mort disgracieuse...Mais, j'avais besoin de doux bras entre lesquels me retrouver. Que j'avais lâchement besoin, de ses baisers pour me brûler la chair de culpabilité. De ses caresses, pour accroître les douleurs sur ma peau violée de milles pêchés. Pendant des jours et des jours, je vécu dans une suite de cauchemars, de mauvais rêves sans cesse imprévus, me brisant à chaque fois plus douloureusement. Certaines de mes crises, me semblaient si fréquentes, si violentes et aigues, que j'été en proie à une irritation sourde. Et je me surprenais à errer dans mes regrets, plus d'une fois, mais c'était vain. Vu qu'au lever du soleil, je me trouvais ridicule.

    Sa vue était portée vers quelqu'un d'autre, quelque chose d'autre, et celà fit monter en moi des envies violentes. J'eu du refus pour toute réponse. Mais, ce n'est pas comme si je m'attendais à ce qu'il réponde positivement. Après tout je venais de lui faire croire que j'étais atteint du Sida. Après tout, j'était en proie à des obsessions ignobles concernant ce sujet, je tentais nerveusement de m'en défaire, sentant la colère monter en moi, comme je n'avais jamais été en colère. Ce sujet me stressait énormément. J'étais nerveux, tendu, comme je ne l'avais jamais été, et je ne me suis jamais connu si nerveux, ni si tendu. Et je me surprenais moi même. En ces moments-ci, ce dont j'avais le plus besoin, fut un confident. Sa répond était si froide...Aussi froide que les journées de septembre. Serrant mon coeur encore et encore dans ma cage thoracique. Plus de froide, plus de froideur. Je n'en pouvais plus de l'indifférence...Kichiro se leva, puis revint ramenant une petite poupée entre ses bras. Je le regardais faire avec grand intérêt, comme s'il m'intéressait réellement, comme si chacune de ses paroles était pour moi d'un grand intérêt. Mais en réalité je cherchais une certaine façon de me dé-faire de mes hantises. En me donnant à fond dans chacune de ses paroles.

    -Aimé, puis..Délaissé...C'est ça ? Mais bordel, putain, qui se préoccuperait de ceux ayant la germe pédé, hein ? Tu sais, les ivrognes, drogués, prostitués. Nous sommes tous ainsi, et le jour où on crèvera, nous serons classer PPH. Tu sais ce que c'est, Kichi ? Pas de perte humaine. Comme si nous n'étions que des putains de pions. Traité comme d'la merde. Comme si on n'avait aucune importance, mais, arrêtons de mentir, regardons la vérité en face, cessons toute lâcheté..On ne nous a même pas aimé. Mais délaissé tout de suite, nous avions juste perdu nos illusions. Et, pour ne pas briser notre fierté, on a préféré voir ça de la sorte, lâchement.


    Mon regard se perdit devant moi, comme pensant à toute vraie horreur que j'avais pu prononcé, jamais je n'aurait du..Jamais, parce qu’au fond, je comptais rester aussi lâche que lui. Je voulais me taire, m'abandonner aux douloureux baisers et ignobles caresses. Il délaissa la poupée. Et comme pour appuyé ces dires, la voix molle et indifférente, il souligna;

    - J'ai pas envie de sexe avec toi.

    Le sexe, était certes la seule forme d'amour égoïste, ou l'avis du partenaire ne compte guère. Et moi non plus, je n'avais point envie de sexe. Même pas, ni avec lui, ni personne d'ailleurs. J'avais envie de dormir, mais je savais que je retrouverais les hantises d'autre fois. Alors je m'en abstenais. Il se relevait, lentement. Et je fis pareil, face à son regard naïf d'enfant qui me donnait des envies nauséabondes. J'enfonçai mes mains dans mes poches, et dans un soupire, je m'adressai à lui, et en même temps à moi même, la voix rauque ;

    -Ce n'est pas une question d'envie. Tu n'en a pas envie. Peut être que moi si et...Tu en as besoin. J'en ai besoin, nous en avons besoin. Alors, pourquoi ne pas partager un destin commun ? N'as tu pas peur d'être seul ?..
    .

    Et à ma grande surprise, il m'invita à le suivre. Changeait il donc de choix ? Je n'en savais rien. Il m'avait ainsi guidé, demeurant silencieux pendant que nous marchâmes. Et un air
    interrogatif était collé sur mon visage. Etait il possible qu'il puisse changer d'avis aussi vite ?...Je n'en savait rien. Mais, je le connaissais comme étant quelqu'un d'assez imprévisible. Je m'attendais à ça. Et ça me rendait ivre furieux. J'avais horreur de ça, de ne pas arriver a posséder quelque chose, ou tout simplement, ne pas arriver à cerner quelqu'un. Ca me donnait un sentiment d'insécurité, et j'avais horreur des caractères comme les siens. Car mon océan, lui était sans aucune sécurité. Que notre relation était si...Si dangereuse, si sâle, si horrible. Qu'on n'avait aucune relation au fond de nous deux. Et je me surprenais, à me trouver encore une fois contradictoire. Encore une fois, encore une fois...Que je sombrais dans le doute, et l'incertitude, alors que je n'avais jamais connu ces terrains là. Et je me hâtais de sentir sa main contre ma peau. Pour chasser mes obsessions d'une volupté ardente. La chambre, était aussi froide que les profondeurs de son coeur. Aussi froide que le ton de sa parole. Elle était si lugubre, mais elle me paraissait belle, ce soir là. Lui aussi, me semblait plus beau, plus rayonnant. Je le trouvais presque..Désirable. Je retrouvais cette envie de le toucher, et il me faisait envie.

    - Entre, qu'on en finisse.

    Je ne me fis pas prier, et pris place à coté de lui. Et je fus surpris, de sentir ses baisers cruels sous mes lèvres. Sa peau me brûlait les lèvres, et j'avais du mal à sentir le feu des caresses. Elles étaient tellement douloureuse que je ne pouvait n’empêcher de grimacer. Mais je continuais à embrasser la peau de son cou. Et j'éprouvais des cuissons bien trop dévorantes. Bien que je ne faisais qu'augmanter mes souffrances, aucun désir, aucun plaisir. Je ne ressentais qu'une douleur à l'embrasser ainsi, c'était presque épouvantable. Ou était passée la passion d'autre fois ? C'était...Horrible. Mais je m'abandonnais à l'horreur des caresses. Mes mains tremblantes vinrent déboutonner sa chemise. Je me brûlais, me meurtrissais au contact de sa peau. Et je me demandais s'il éprouvait du plaisir, ou bien le même sentiment que j'avais à cet instant là. De la répugnance...Mais ça m'occupait l'esprit, je ne pouvait que penser à la douleur physique que je ressentais à chaque fois que je frôlais sa peau..J'essayais les mots de passions, mais rien ne me vint..

    -Te rappelles tu ? De notre première fois ?

    Un sourire de "nostalgie", ou plutôt, d'autre sentiment étrange fendit mes lèvres. Même les souvenirs, n'y faisaient rien. Ce n'était pas mon jour. Je me sentais mort, et je voulais en finir au plus vite. Je n'en pouvais plus de ses caresses brûlantes, mais j'en voulais encore, encore ;

    -Embrasses moi.


    Je commençais à m'impatienter, ses caresses me faisaient si mal. Alors, et si j'allais plus loin ? Mais, je m'en foutais. Car je ne pensais à rien. Seul le moment présent m'importait. Seul lui était devant moi, alors, si je ne voyais que lui..Donc..Il n'yavait que lui. "Ne croit que ce que tes yeux voient Shin, rien que ça. Et, n'oublie pas que tout est physique." Les phrases de ma jumelle se répétaient sans cesse dans ma tête. Mais...Et..elle ? Etait je tout de même ?..Non, ceci est impossible. Sans attendre qu'il agisse, je le pris par les cheveux et posa mes lèvres sur les siennes. Brûlantes. Pour qu'il ne se retire pas, je le tint par la taille. Et approfondis le baiser, j'avais besoin, de plus qu'un baiser. Remémorant les souvenirs d'autre fois. Je souris, une lueur de nostalgie et tristesse dans les yeux ;

    -Je vais te baiser comme tu ne l'as jamais été, Kichiro.


    Je pris une respiration, tentant d'avoir l'air moins répugné. Le problème ? Le problème, il y'en avait vraiment pas. Et c'était ce qui m'énervait le plus. Je tentais tout simplement de m'abandonner à la volupté cuisante de ses violentes caresses.
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MessageSujet: Re: Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Icon_minitimeMar 23 Avr - 13:04



Le désir. Cette chose que chacun amène à sa façon, que chacun décrit de la sorte qu'il souhaite, que chacun vit comme il l'entend. On peut interpréter le désir des autres de différentes manières, par exemple, un être peut être plein de désirs sans pour autant le sentir lui même, au fond de lui. Le désir, cela reste quelque chose de complexe que seul la personne concernée pourrait comprendre son propre désir, et encore parfois, même pour cette personne, cela est très dure de ce comprendre soit même. Kichiro faisait parti de ces personnes indécises, ne sachant jamais faire les choses dans le gris, toujours blanc ou noir. C'était une chose vraiment dur pour lui que de faire un choix dans la vie, ne serait-ce que savoir ce qu'il allait manger ou même ce qu'il pourrait porter comme vêtements. En fait, tout cela n'était que futilité, pour lui et pour ceux de son entourage. Ces envies lui étaient personnelles et personne d'autre que lui ne pouvait savoir l'immensité qui se passait à l'intérieur de son être. Chacun était conçu de différentes manières, de différents façons et chacun pouvait percevoir les choses à sa manière.

Il sentait dans sa voix que rien n'était naturel ici, ni le lieu ni les personnes qui l'accompagnait dans ce lieu. C'était une évidence, et pourtant, pour lui cela ne l'était pas. Les choses étaient telles qu'elles étaient et si personne ne cherchait à les changer c'est que cela devait être ainsi. Le destin ne faisait pas parti de son mode de vie, pour lui les choses étaient déjà tracés, on ne les choississais pas. La fatalité de la situation le rendait totalement détaché et ainsi capable de faire croire à lui-même que les choses sont bonnes, sont mals ou encore on ou non lieu d'être.

Les premiers mots, les permières paroles, il les oublia vite. Se posant déjà assez de questions comme cela, il trouvait cela également inutile de ce rappeler des choses qui n'avaient pas lui d'être. Pourquoi se rappeler les pires moments de sa vie, si c'est pour ne pas apprécier le moment présent. Au fond, il ne se cherchait pas, il ne s'était jamais cherché. Il avait toujours su et n'avait jamais nier cette attirance étrange qu'il considérait pourtant contre nature, pour lui et pour les autres qui étaient également sujets à ses expériences. Tout cela n'avait aucun sens et il se savait alors que son regard se perdait dans les draps blancs, il n'avait pas remarqué que la forme qui lui servait d'interlocuteur était déjà en mouvement et n'avait pas attendu une réaction ou même un réponse de la part de Kichiro, à quoi bon devait-il penser, les mots devenaient inutiles devant certaines situations qui commençaient à devenir ridicules avec le temps. Les paroles n'avaient plus aucuns sens et les mots devenaient vides de significations.

Les frissons qui parcouraient son corps lorsque les lèvres de Shin parvinrent à son cou étaient indescribles. Il ne comprenait pas. Il ne se cherchait pas, ce n'était pas quelqu'un qui doutait de sa sexualité et pourtant, au fond, il se demandait si les choses étaient vraiment celles qu'elles étaient. Ses sensations étaient nouvelles pour lui, sans même qu'il se demande pourquoi, elles étaient ainsi. Restant neutre, sans vraiment savoir si les choses qui étaient inscrites l'étaient vraiment, Kichiro feigna l'ignorance, même lorsque les mots de Shin parcouraient le silence vide de la salle.

- Embrasse-moi.

Son regard croisa celui du brun, sans même se demander s'il pouvait l'aimer ou même s'il pouvait aimer le moment qu'il passait à deux. La seule chose qu'il croisa en regardant l'être humain était le vide. Alors, il ne lui laissa même pas le choix, visiblement trop vidé pour penser à quoi que ce soit et aussi pour prendre soin de lui. Lorsque sa bouche toucha celle de Kichiro, celui-ci ferma les yeux, essayant de penser à autre chose que la personne qui était à ses cotés et que se qu'il s'appretait à faire avec lui. Pourtant, quelque chose en lui disait que c'était fondamental, de le faire, il en avait besoin autant que la créature inerte devant lui. Il entrouvrit alors la bouche, jouant avec les cheveux de Shin, de sa main droite. Ses cheveux étaient doux et épais, pourtant, il passait comme du sable entre ses doigts. Son gout était différent de la première fois, plus sincère?, non, il ne le pensait pas. Peut-être plus doux, cela était sûr et certain. Le jeune homme semblait lui aussi vouloir changer d'idée et d'esprit, mais cela, il n'en était pas sûr. Alors que sa langue jouait avec la sienne, il coupa court à ce baiser pour lui adresser la parole de nouveau.

Ses mots glissèrent d'une oreille à l'autre de Kichiro. Ce n'était pas le mec le plus raffiné qu'il connaissait, ni dans ses actes et encore moins dans ses paroles, pourtant, c'était assez complexe de devoir le décrire. Essayant tout de même, il pensait comprendre quelque fois ce qu'il tramait dans la tête de ce garçon aussi perturbé que ses relations sexuels. Soupirant, il finit par se lever et se diriger vers la porte. Regardant d'un air las l'individu qui l'avait embrassé quelques secondes plus tôt, il finit par lui sourire, d'un air satisfait pourtant vide de tout les sens et les paroles qu'il allait lui adresser. Sa main caressa la poignée de la porte, comme une échapatoire et une envie de vivre ailleurs qu'entre ses murs blancs. Le laisser serait-il une erreur, fallait-il le sauver de quelque chose dont il ignorait encore la raison. La porte s'entrouvrit par le simple geste de sa main, pressant la poignée aussi frustrament que si il venait de se jeter dans le vide.

- Ce n'est pas le moment, n'est-ce pas? Remettons cela à plus tard.

Le regard de Kichiro se faisait vide quand il croisa celui du jeune homme désemparé sur le fauteuil, face à lui. C'était la meilleure chose à faire, de toute façon. Il n'avait plus goût à rien, lui non plus. Pourquoi s'obstiner dans des choses qui n'avaient ni sens et ni but, pourquoi s'obstiner, se force pour des choses dont on n'avait pas envie. Agir contre son propre corps était la dernière chose qu'il fallait faire pour se sentir bien et heureux. La porte se claqua derrière lui, alors qu'il marchait dans le couloir vers la sortie, les mains dans les poches. Encore quelques minutes et il serait dehors. Son sourire se fit sur son visage, il était satisfait. Peut-être pas le cas de tout le monde, mais au moins, sa journée s'était bien passée. Il disparu derrière le batiment, seul la fumée de sa cigarette restait encore dans l'air.


[THE END]
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MessageSujet: Re: Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini] Icon_minitime

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Ici Shin, qui refuse de crever comme de fermer la gueule. [Fini]

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