Sa chevelure est tellement sombre, que le ciel nocturne semble en tirer sa noirceur. De courts cheveux contrastant avec sa peau pâle. Il n'est pourtant pas blanc comme de la porcelaine, il a ce teint quelque peu jauni pouvant rappeler le caramel. Nathan possède ce regard qui nous dit de fuir, de rester à l'écart, ce regard impassible car si sa bouche sourit ce n'est sûrement pas le cas de ses yeux. On le sent, ça nous prend, quand on plonge notre regard dans le sien, il a vécu des choses que tu n'as pas envie de connaitre. Quand on regarde l'ensemble tout est cohérent, il a cette dégaine de malfrat, du même genre que le gars que tu ne veux pas croiser quand tu te balades seul(e) le soir, un tatouage, des cicatrices et des bleus, un regard de chien enragé par moment. Oui tout forme une structure assez unie, tout sauf.... Sa taille. Car s’il a la structure osseuse d'un européen Nathan reste à demi asiatique ; par conséquent il fait la misérable taille d'un mètre soixante. Cela a pour conséquence de souvent le décrédibiliser mais attention, chien méchant.

Nathan est un bagarreur né. Il ne loupe jamais une occasion pour casser des bouches, d'ailleurs, parfois, s'il n'a rien pour se défouler sous la main mais que l'envie de se battre lui prend, il va vous pousser à bout pour que vous aillez envie de le frapper. S'il est raisonnable il ira à la salle, sa deuxième maison, le temple. Malgré ce sang qu'on pourrait qualifier de chaud Nathan sait toujours garder la tête froide, vous voyez c'est plus comme une addiction, comme le tabac ou l'alcool, Nathan, lui veut se démonter les phalanges contre quelque chose. Cependant il n'est pas méchant, du moins pas volontairement, il est certes, hautain, borné, cassant et froid, mais pas méchant, ce n'est pas son but, d'ailleurs il sait éprouver de la tendresse et de la compassion, notamment pour sa cousine Nina.
Nathan aime le fric, il est radin et c'est pour ça qu'il dort là où il bosse. "J'y passe ma journée, autant y passer aussi ma soirée." Il ne veut débourser aucune monnaie de façon inutile, ne met pas son argent à la banque car les banques se font cambrioler, pas lui.
Vous aurez compris que son caractère laisse à désirer, il a le don d'énerver les gens. Il parle peu mais retient tout alors attention à ce que vous dites.

Quand on dit que le regard de Nathan nous fait sentir son passé ce n’est pas pour parler d’un passé quelque peu douloureux dans le genre d’un divorce parental ou de bizutage à l’école (de toute façon c’est lui qui bizutait les bizuteurs). Non là on parle d’une prostituée en guise de mère, d’un père absent, sûrement en taule ou décéder. De clients violents envers sa mère et lui.
Tout dérapa le jour de sa naissance, ou du moins quelque peu avant. Son père a délaissé la mère quand il apprit qu’elle été enceinte. Alors âgée de 17 ans, Marie, la mère de Nathan décida de laisser tomber les études pour pouvoir élever l’enfant. Cependant les parents de cette dernière ont rejeté leur fille qui tâchait la réputation familiale. Les maigres économies de Marie ne lui permettaient pas d’élever son fils correctement. Complètement désespérée elle fit confiance à un homme pour lui permettre de toucher pas mal d’argent. Au départ la mère de Nathan ne devait qu’escorter des hommes là où ils voulaient l’emmener. Mais de fil en aiguille elle se retrouva à faire le trottoir, accumulant les dettes envers ce proxénète.
Nathan fut élevé qu’à moitié. Il était la risée de l’école, tout le monde savait pour sa mère. C’est comme ça qu’il devint violent et avare. A l’âge de 10 ans Marie décéda d’une overdose, laissant Nathan seul, aux mains de foyers qui ne pouvaient gérer un gamin si torturé. Il avait des brûlures de cigarettes et des cicatrices sur le corps. Son regard se ternissait de jours en jours et il commença à faire le gigolo pour rembourser la dette de sa défunte mère.
La seule qui ai jamais soutenue Nathan été sa cousine Nina, bien que plus jeune elle été déjà très mature. Elle voyait Nathan en cachette, loin du regard familial. C’est grâce à sa présence que Nathan a pu garder ses esprits, ne pas perdre la tête à la folie comme sa mère.