Il fait chaud, il fait beau, le soleil brille sur Thanksville et les oiseaux passent leur matin à cuicuiter et cuicuiter.
C'est sur un cuicuitement particulièrement aiguë que j'ouvre un œil fatigué et entre directement en contact avec un rayon laser ensoleillé au travers des volets. Bien sûr, cet infime rayon laser ne pouvait pas trouver d'autres endroits où briller que dans mes yeux!
Une idée germa dans mon esprit tortueux. Pourquoi ne pas renvoyer le réfléchissement de la lumière moi-même dans cet ailleurs?
Je suis vraiment un génie.
Je prends donc mon joli katana rutilant et brillant comme les dents d'une fille à la pub colgate et envoie le rayon réfléchissant dans une autre direction.

La paix...sommeil...ZzzzzzZZZzzzz

-Putain c'est quoi c'te lumière, Aki enfoiré arrête de m'envoyer ça dans la figure!

J'ouvre grand les yeux et admire un allemand parfaitement furibond, les yeux à moitié aveuglé.
Oups...
Mon nouveau colocataire se leva, et s'avança vers moi sur le point de m'étriper de manière...définitive. Ben merde! Comment je pouvais savoir que ma riche idée pourrait aveugler une personne???
Sans plus de politesse, je prends immédiatement la poudre d'escampette et file hors de la chambre. Plusieurs regards se fixèrent sur moi.
Quoi? Vous n'avez jamais vu un mec en caleçon avec un katana dans la main?

Minute...en caleçon? OH MERDE.

Et l'autre allemand qui devait faire le chien de garde en face de ma chambre!
N'ayant visiblement pas le choix, je me décide à courir vers les vestiaires trouver quelques fringues de secours à voler. La populace du pensionnat aura vu un Speedy Gonzales roux filer plus vite que l'éclair dans les couloirs!
Les vestiaires me tendent les bras! Me voilàààààààààà!
Étant actuellement à 120 km à l'heure, j'avais complètement oublié de mettre les freins. Ainsi je m'éclatais superbement sur la porte du vestiaire.

...Aïe.

Malgré l'étourdissement et les étoiles tournants autour de ma tête je réussi tant bien que mal à entrer dans la salle. Bon y-a-t'il quelque chose qui puisse faire office de compresse? Mon nez commence à couler, vite un tissu!
J'ouvre un casier puis arrache le bout de vêtement pendu pour le compresser contre mes voies nasales. Pendant que je me mouche négligemment, je remarque un autre bout de tissu d'une blancheur éclatante, légèrement bombé et doux comme de la dentelle.....
L'esprit en proie à un rêve fantasmagorique, je cligne plusieurs fois des yeux.

Bordel...mais c'est..comment ça s'appelle le truc qui cache les seins?
Puis, les joues cramoisies, je baisse les yeux sur le tissus de forme triangulaire qui me servait à nettoyer mon nez et...

....OH PUTAIN DE BORDEL DE DIEU.

Mais pourquoi je me retrouve dans les vestiaires des filles?!
J'allais immédiatement prendre la porte lorsque des voix féminines derrière me clouèrent sur place. Madré dé dios! Pourquoi j'avais hérité du pire des timings?!
Je me planque immédiatement dans un casier, totalement paniqué, les doigts croisés pour ne pas me faire chopper.
Malgré tout une petite voix dans ma tête ne pouvait pas s'empêcher de me glisser des pensées toute plus salaces les unes que les autres...

-Aki..., murmurais-je à moi-même, ce moment sera peut-être le dernier de toute ta vie mais...au moins le dernier décors que tu verras sera le meilleur au monde!

Je venais enfin d'arriver à mon lycée. Là-bas j'avais déjà commencé certaines choses, déjà d'une part j'avais fait de nouvelles rencontres et de deux j'avais déjà eu quelque cours.

Le petit matin, quand je fus encore dans mon lit douillet j'avais eu la bonne idée d'aller me lever dès le première œil ouvert et me préparais pour aller à mon club. Le club de kendo.

Comme je vous le disais si bien, j'étais arrivé de bonnes heure. Comme je suis matinal, j'avais commencé des entraînements sur certains mannequins et avais commencé à reprendre le coup de main pour les katana. J'étais toute heureuse car le chant des oiseaux m'accompagnais et je pensais déjà au repas que je m'étais fait la veille et qui m'attendais dans mon frigos.

Essoufflée au bout de quelque heures je me donnais à la salle de douches ou j'allais me laver. Je prenais mon temps, réfléchissant aux choses que je ferais dans la journée.

J'ouvrais la porte doucement, baillant légèrement puis me posais devant les banc. Je commençais à ôter mes affaires, laissant la poitrine à nue et y déposais autour une longue serviette qui couvrait le reste de mon corps. Enfin, je retirais mon bas et mon dessous pour ensuite me tourner vers la porte que je fermais à clé pour qu'il n'y est '' aucun voyeur éventuel ''.

J'avais entendue du bruit quand j'étais arrivée dans la salle tout de même, non ? M'enfin peut être mon imagination. J'étais partis dans la cabine commençant à faire couler l'eau le long de mon Corps. J'avais poser sur la porte ma serviette et me shampouinait doucement. Je me mis à chanter, j'étais seule alors pourquoi ne pas en profiter ?

Quand je venais à sortir de la douche, je ne me rappelais plus de quel consigne j'avais pris pour y mettre mes affaires. Mince je suis sote.. Je commençais à toutes les ouvrir, tenant de mon autre main la serviette qui s'entre-baillait qui donnait une jolie vue sur ma cuise. Mes cheveux dégoulinait sur ma poitrine, ce qui n'était pas des plus désagréable je dois dire enfin..

Quand j'arrivais au milieu des casiers, l'un d'eux m'avait l'air emplie d'une présence. Je me retournais sans rien dire puis ouvrais rapidement celui-ci sortant la personne qui contenait se dernier !

- Eh le voyeur je t'apprend les bonnes manières ?!
Je venais à choper dans mon sac poser par terre, les katanas que j'avais poser une minutes avant. Je tenais d'une main la serviette et était légèrement rouge, gênée par la même occasion.

Oh shit oh shit oh shit...j'fais quoi? J'fais quoi? J'fais quoi?
Plusieurs idées se bousculent dans ma tête. Mais aucune de franchement très intelligente. Disons que mon esprit penchait entre "mater tout ce qui bouge et éviter de respirer jusqu'à la fin de la journée" ou "sortir en grande pompe et filer comme le vent hors de cette pièce paradisiaque".
J'entends du bruit et mon diable intérieur me force à regarder entre les fentes lumineuse du casier...

Une fille aux cheveux oranges se tenait en plein milieu de la salle, les cheveux encore trempés et une serviette légère retenue par une main. Elle devait être l'heureuse propriétaire des sous-vêtements...donc de la culotte dont je venais tout juste de faire l'acquisition sans m'en rendre compte...Et merde...
Est-ce que les filles sont aussi prévoyante que l'on dit? A-t-elle eu la jugeote de prendre un deuxième tissu..au cas où?

Pas le tant de réfléchir, la voilà qui se met en marche comme un robot directement vers ma planque.
QUOI?? GOD WHY???
Elle ouvrit la porte si soudainement que j'en tombais sur mon derrière, les yeux totalement écarquillé.

-Eh le voyeur je t'apprend les bonnes manières ?!

Elle s'empara d'un objet tranchant que j'identifiais immédiatement comme un katana. Par réflexe je cherchais mon propre katana jusqu'à me rendre compte qu'il était à la place où je l'avais laissé, près de la porte...à deux mètres de moi. Oh shit. Je mets mes deux mains en l'air et tente de m'expliquer en me relevant.

-Écoute c'est pas ce que tu crois! Je ne suis pas un voyeur! C'est une méprise totale!

Ma voix s'éteint petit à petit lorsque je réalise enfin la situation.
Elle en serviette, rouge de fureur. Moi en caleçon tenant toujours mon satané bout de tissus, rouge de honte. Pour éviter une nouvelle montée de sang, je fourre le tissus contre mon nez et regarde ailleurs.

Raaaaah, je sais qu'il ne faut jamais quitter des yeux une personne tenant une arme qui a le haut risque de se trouver en travers de ma gorge mais comment suis-je sensée la regarder dans cette pose?!

-Je...lâche cette arme s'il-te-plait..je vois tout...

Attend ? Maintenant je ne dois pas croire ce que je pense ? La bonne blague.

Je le regardais de haut, encore nue sous mes vêtements et lui a terre en calbut, je le zieutais de haut en bas. A vrai dire, je me retenais presque de rire ! Oui, bien que je sois nu et lui dans la même situation, cela était plutôt cocasse !

Je soupirais, retenant alors la lame qui était dans ma main. Je descendais alors, tenant toujours du bout des doigt le bout de tissus qui me couvrait.

Je regardais le jeune homme dans les yeux, avant de m'allonger le long de son corps? Oui, j'étais sur lui et venais réellement contre lui.
Non, il y avait tout de même la serviette, mais celle-ci cachait suffisamment ce qu'il fallait laisser secret. Je venais alors mettre ma tête au-dessus de la sienne, mes cheveux tombant autour de nos visage. Je sentais son cœur battre, je sentais son poul pousser le sang dans ses vaisseaux..

J'approchais alors ma bouche prêt de son oreille susurrant alors un ;
'' Et là.. Je suis assez prêt..? ''

Gardant un œil sur ses faits et gestes.. J'avais encore ma lame dans mon autre main. Ce que je voulais faire ? Le calmer ~