Flic. Ce fut le bruit de la goutte qui rencontra la joue de Tran. Il faisait nuit. Tran se retrouva en haut de la Tour Eiffel. Il ne se souvenait plus comment il était arrivé ici. Juste la vision brève de ses pieds qui avançaient seuls, comme s'ils étaient un être indépendant. Alors Tran pensa qu'il devait se trouver là pour une bonne raison. Laquelle ? Il ne le sait.  
Flac. Tran, heurté par une nouvelle goutte, reprit ses esprits. Il était à l'extérieur, par un soir pluvieux, sans manteau. Qu'importe le manteau. Il leva la tête en direction de l'infini, tendit les bras de chaque côté de son corps, ferma tranquillement les yeux, et apprécia le moment. Il savait que ce qu'il faisait allez paraître stupide aux yeux de quiconque serait présent. Il avait l'habitude.
C'est alors qu'il repensa à l'école. Il venait de s'y inscrire. "Tristan". C'était le nom qu'avait choisi le directeur de l'établissement pour Tran. Cela commençait encore une fois mal pour notre Vietnamien.

Tran rouvrit les yeux. Son regard était vide et avec la pluie qui avait déferlé sur son fin visage on aurait pu croire qu'il pleurait. "Combien de temps cette fois?" Oui combien de temps se posait il. Combien de temps avant qu'il soit de nouveau obligé de changer d'établissement? Son impassibilité, sa froideur et son indifférence ont eu pour cause de lui attirer des ennuis, notamment en provenance des sangs chauds. Malgré ces événements Tran n'avait pas réussit à ressentir un semblant d'émotion, que ce soit de la tristesse ou de la haine. Il ne voulait juste pas être materné par la pitié de ses "parents".
Du haut de cette tour Tran pouvait admirer la lumière de la ville en pleine nuit et en plus lorsqu'il pleut. C'est dans ces moments là que Tran arrive à ressentir de la joie. Il s'imagine alors que ces lumières sont comme celles que produisent les méduses au fond des océans. Le corps humain aussi brille dans le noir, mais nos yeux ne nous permettent pas de le voir. Un semblant sourire vint sur le blanc visage de Tran. Il avait trouvé un point commun entre ses dieux marins et lui même.
Il sorti une de ses chères Winston et chercha son briquet, le chercha et le chercha encore. "Merde." Il ne l'avait pas. Il regarda aux alentours et vit un être humain à la chevelure grise et à peu près du même gabarit que lui. Grand, maigre. Il s'en approcha. "Pardon, vous auriez un feu?"

(Please Dude, mes cheveux sont rouges T-T Faut que je mette à jour ma fiche perso xD)
https://www.youtube.com/watch?v=BVomQtrtMTM

La pluie commençait à tomber doucement sur Paris, mes sens étaient totalement éveillés grâce à la musique emplissant mon esprit.
Je ne voulais plus être le même, celui que je fut me rendais malade à plus j'y pensais.
Mes voyages m'avaient fais rencontrés des gens merveilleux, pleins de vie et de magnificence. J'avais aujourd'hui un peu peur de ce monde qui était censé être le miens, peur d'affronter à nouveau les gens et leur attitude morose, peur de me retrouver à nouveau seul.

J'étais encore sur le sommet de la tour Eiffel, la pluie battait son plein, J'étais à peine abrité par une planche de métal, mes cheveux trempaient, leur donnant un aspect un peu grisé (Hrp T'as vu je sauve le truc :p).
Je n'avais plus l’intérêt de m'occuper du monde alentour, alors bien que ce fut défendu, je m'alluma une cigarette. Cette sensation de devoir retenir son souffle pour ensuite expirer cette fumée, puis l'inspiration d'air quasi pur revenant dans les poumons ensuite, comme un nouveau départ..

J'appréciait ce moment solitaire et plein d'émotions lorsque je sentis quelqu'un s'approcher, par réflexe, je baissa le son de ma musique et attendis.
Les pas se rapprochèrent vers moi et avant même que je ne me retourne, on me demanda si j'avais du feu.

Au moment ou je le sortis pour le tendre, je me retournais vers un homme. Celui ci était trempé de la tête aux pieds, pourtant, rien ne laissait paraître une quelconque gène venant de lui.
''Tiens, pas de soucis.''
J’enchaînais rapidement
''Que fais tu ici au beau milieu de la nuit ?"

(Argh, désolée j'ai l'habitude de me référencer aux fiches avant de rp.)

L'homme tendit un briquet à Tran. Ce dernier le prit et alluma sa cigarette. Tran avait comme un "tic" quand il allumer une de ses clopes, il penchait toujours sa tête du côté droit. Jamais le gauche. Pendant cette infime seconde où Tran invita la mort dans ses poumons l'homme s'adressa de nouveau à lui. ''Que fais tu ici au beau milieu de la nuit ?"
Tran inspira profondément cette nuée toxique, releva la tête, et en rendant le briquet à son propriétaire, expira la mort. C'est vrai. Que faisait il ici? Tran avait oublié de trouver la réponse. Il se retourna vers son interlocuteur. "Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. Je n'ai pas vraiment de raison. Mais si j'y réfléchis bien je crois que mon corps a fuis. Ou bien savait-il que j'aurais une si belle vue ce soir. Le corps humain agit seul parfois. Comme si on était deux. Le corps et l'esprit. Et peut être que par moment l'un agit sans concerter l'autre."

Tran examina de plus près l'humain devant lui, il avait en fait les cheveux rouge sanguin. Tran avait été dupé par l'ombre et l'humidité portés sur la chevelure de cet être. STOP. Un instant. Le temps d'une fraction de seconde, une lumière passa sur ce rouge, l'illuminant d'un ton un peu plus clair. Tran l'avait vu. Il le sait. Cette méduse qui peut être grisâtre ou rouge et qui brille. "Crossota". Mince il avait flanché. Il reprit. "Mmh pardon. Qu'en est il de vous?"

Tran n'avait pas grand intérêt à savoir la vie de cet homme mais il avait dit quelque chose de "bizarre" et avait décidé de rattraper le coup. Il inspira une nouvelle bouffée.