Callini Megan Leeloominaï
Âge : 19 ans.
Date de naissance : 14 Février 1994.
Sexe : Féminin, assurément.
Nationalité : Italienne.
Groupe : 2ème année de prépa.
Club : Club de mon poing dans ta figure.
Résidence : Une maisonnette pas bien loin.
Physique
« Votre fille est remarquablement ravissante, monsieur Callini. »
La jeune femme esquissa un sourire amusée, posant son regard d'un violacé intense sur l'homme lui faisant face. Ravissante ? Si l'on omettait son manque flagrant de poitrine, sa maigreur alarmante et son indifférence bien visible, elle l'était certainement, oui. Vêtue d'un mini-short surmontant des collants déchirés terminés par de longues bottines, elle avait enfilé un débardeur Nirvana par-dessus lequel elle avait revêtu une veste en cuir épais. Ses cheveux, d'un bleu pâle du à de nombreuses décolorations et recolorations, léchaient ses chevilles en deux interminables tresses. Non, elle n'avait actuellement rien de charmant, à vrai dire elle était l'exemple même de la décadence. Bien qu'elle ne fût pas spécialement la honte de ses parents, au contraire, ils en était fiers.
L'air absent, Megan retroussa ses lèvres légèrement glossées en une moue contrariée et croisa ses bras sur sa poitrine inexistante. La plupart des filles présentes étaient horriblement belles, élégantes, bien habillées et.. surtout, elles avaient la peau bronzée. Ce qui agaça considérablement l'italienne. Sa pâleur l'embêtait furieusement et elle ne pût que resserrer quelque peu sa veste sur elle, comme si ce simple fait lui permettrait de voiler cette honte qu'était la couleur de sa peau.
Caractère
« Je t'ai connue bien moins arrogante, Megan. »
« L'arrogance est une qualité que s'octroie une fille pour se protéger du mal qu'elle aurait peur de vivre à nouveau. »
Ainsi donc, nous aborderons le plus gros problème de notre italienne : Sa personnalité. Son arrogance ? Flagrante. Elle est dédaigneuse, hautaine, sûre d'elle, terriblement détestable... Envers les personnes supérieures à elle. Non pas pour prouver son existence, non, mais uniquement afin de leur démontrer qu'ils lui sont égaux en tant qu'êtres humains. Mais, il s'agit là également d'un moyen de se préserver. A vrai dire, elle n'est pas arrogante à tout va, loin de là, elle est même d'un naturel bien calme. Ceci dit, son impassibilité n'a d'égal que son sang-froid et si elle peut sembler indifférente à première vue, détrompez-vous : Megan est remarquablement concernée. Elle n'ira pourtant nullement vers autrui, ne tentera pas d'engager ou même d'entretenir la conversation, mais ne vous rejettera pas non plus si vous souhaitez l'aborder.
Sa fierté est immense également et ne fait que renforcer un peu plus cette carapace qu'elle s'est elle-même forgée. Elle ne cherche pas à vous dégoûter, non, elle est tout simplement différente. Elle n'est pas folle, disons simplement que son goût de la vie n'est en rien similaire à ceux des autres.
Hormis cela, Nausicaa est remarquablement dévouée et loyale. Du moins, en compagnie des rares amis qu'elle conserve depuis l'enfance et avec lesquels elle entretient des liens très fusionnels. Si ce n'est cela, vous ne verrez en elle qu'une jeune femme bien trop sûre d'elle et hyperactive. Une véritable pile électrique.
« L'amour ? Connais pas. Ca s'bouffe ? »
Histoire
Megan était prise d'une furieuse envie de... Coller sa main sur la joue de son meilleur ami. Blasée, elle lui lança un regard torve tandis que ce dernier se roulait presque de rire par terre.
« Ta stupidité n'a d'égale que ta mocheté, Cal : Elle est immense. »
« Oh te vexes pas ! Et je sais que tu me trouves très beau, tu me l'as dit quand on devait avoir cinq ou six ans. »
« Entre temps, j'ai retrouvé la vue. »
Le concerné ébouriffa ses épais cheveux bruns, un sourire crispé aux lèvres, qui ne manqua pas de faire naître un profond sentiment de satisfaction chez Megan. Elle le connaissait depuis sa plus tendre enfance, à vrai dire, ils avaient même grandi ensembles. Né trois jours avant elle, Caliel était son voisin depuis désormais plusieurs années et l'avait suivie dans tout ce qu'elle entreprenait. C'était avec lui, qu'à deux ans, elle regardait des dessins animés, un doudou à la main, installée dans l'immense canapé de ses parents. C'était également avec lui, qu'à 5 ans, elle s'était écorchée le genou pour la première fois après avoir été coursé par le chien des voisins pour avoir voulu aller jouer une mauvaise farce à ces derniers. Ce détail fît naître un sourire sur les lèvres de l'italienne alors qu'elle enfonçait ses mains dans les poches arrières de son jean, foulant le sol pavé d'une rue de Paris de ses bottines rouges, son meilleur ami marchant à ses côtés.
« J'regarde ce bar, ça m'rappelle la fois où t'es venue chez moi et qu'on a goûté au vin de mon père. Si t'avais vu la tronche que t'as tiré ! »
« Tu sais bien que je ne supporte pas le vin. »
Et pourtant, ce souvenir la fît sourire un peu plus. Oui, à l'âge de huit ans, ils étaient allés dans la cave, avaient attrapé une bouteille de vin et avaient tenté l'expérience avec des mimiques très exagérées et censées reproduire "les grands". Le résultat ? Elle était devenue rouge et avait manqué de vomir son déjeuner. Mais cette période de leur vie fût bien moins palpitante que les six premières, où ils s'amusaient à courir à travers les champs sous les yeux exaspérés de leurs parents. Une fois entrés à l'école, ils se voyaient bien moins souvent, malgré le fait qu'ils partageaient la même classe de la primaire à la troisième. Puis il avait choisi un lycée totalement à l'opposé de celui de Megan et ils s'étaient perdus de vue. Bien qu'ils restaient en contact grâce à l'aide de cette merveilleuse technologie qu'était le téléphone portable, ou internet au choix. Ce fût aussi durant cette période que la jeune femme rencontra Juan. Furieusement beau, un sourire renversant, un parfum envoûtant, des yeux à en faire tomber par terre la plupart des filles. Et le jour où il vrilla ses iris gris dans ceux de Megan, elle sentît l'univers tout entier s'écrouler dans une fantastique explosion qui ne manqua pas de faire apparaître des étoiles dans ses yeux. Ce n'était pas de lui qu'elle était tombée amoureuse, c'était de cette destruction incroyable qu'il avait infligé à sa fierté et son arrogance. Et elle était tombée dans ses bras. Il s'étaient aimés, longtemps, passionnément, jusqu'au jour où elle avait réalisé qu'il n'avait rien de ce qu'elle pouvait aimer.
« Tu tires une drôle de tête, à quoi tu penses ? »
« Au fait que tu es un lâche qui m'a abandonnée à mon triste sort durant trois ans. » bougonna Megan d'un air amusé.
« Au moins on s'revoit maintenant. » bouda Cal, coupable.
Elle lui offrît un renversant sourire, entourant les épaules du garçon à l'aide de son bras pour venir lui ébouriffer les cheveux.
« T'as raison. »
« Ouais et je vais te foutre mon quarante-deux dans les fesses si t'arrêtes pas de faire ça ! Tu ruines mon image de bel italien bien gaulé d'un mètre quatre-vingt dix. »
« Et toi tu ruines mon image d'italienne bien gaulée d'un mètre soixante dix-sept. »
Ils se concertèrent tous deux et éclatèrent de rire, entrant dans le bar Yellow Mad Monkey.
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Autre chose ? Je suis indienne, amatrice de Chocapics et... J'aime les noich !