Messages : 63 Date d'inscription : 11/06/2013 Age : 27 Localisation : Tout au-dessus... Non sérieux '-'
| Sujet: La présentation où Coco est née ~ Mar 11 Juin - 21:29 | |
| Mizuiro Coline Je suis une fille , d'origine française. Je suis née le O1 Août et j'ai 16 ans. Je suis un élève, qui souhaite appartenir au groupe des 2ème année lycée ; si je suis un étudiant, j'aimerais faire partie du club de Basket et avoir une chambre au dortoir des fifilles si possible :3.
Physique Un jour, en première année collège, en cours d'anglais, son professeur principal eut l'idée brillante de lui demander de se décrire brièvement - en anglais, bien évidemment. Sur la copie, il n'eut à corriger que deux lignes - bourrées de pas mal de fautes au passage - : yeux bleus, taille moyenne, taille fine, cheveux noirs, deux couettes. Quelques mots de liaison entre eux et le tour était joué. Pour Coco, cela suffisait amplement, ce qui n'était pas du tout l'avis de l'enseignant, ayant en son corps, prisonnier, l'âme d'un poète.
Ce dernier lui ayant fait part de son insatisfaction vis-à-vis de son travail, la jeune demoiselle s'était vue incombée d'une toute nouvelle tâche, celle-ci étant pour le moins particulière : celle de parler à son miroir. Car d'après lui, se faire la conversation à elle-même pour gonfler son égo en compliments était la solution à son problème de conversation ? Certaines personnes possédaient décidément de drôles d'idées, malheureusement Coco ne put que s'y plier. Après tout, il retenait sa moyenne en otage.
Le premier détail auquel l'on prêtait attention en la croisant était sans aucun doute ses yeux. Ses très grands yeux, d'un bleu à la fois trop clair et trop profond, semblant s'amuser avec la lumière soit soutenue, soit négligée de la pièce, si écarquillés qu'on aurait dit qu'elle était née effrayée.
Ensuite, son visage. Rond, étonnamment rond. Trop pour son âge, pas assez fin à son goût, et sa taille n'arrangeait rien à sa situation : aujourd'hui, à seize ans et des poussières, l'adolescente avait l'allure d'une collégienne de treize ans. La honte. Quelle honte. A se demander si un jour son corps accepterait de devenir enfin adulte.
Quant à ses cheveux, sauvages et sans forme, indomptables malgré les nombreux efforts de sa mère et les siens, ils dévoraient son front en une étrange broussaille obscure, quelques mèches venant obstruer sa vue de temps à autre, mèches qu'elle ne prenait même plus la peine de redresser. Ce serait vain, sa frange improvisée était obstinée, elle reviendrait toujours plus forte et finirait, de toute façon, par avoir raison d'elle. Alors autant accepter la réalité immédiatement et éviter quelque souffrance à des barrettes qui auraient, malheur à elles, fini dans une poubelle prématurément.
Bien évidemment, Coco n'avait pas lâché les armes pour autant et s'était décidée à dresser l'ennemi en deux couettes, une de chaque côté de sa tête, comme pour équilibrer le poids. Deux petites couettes qui lui prêtaient une drôle d'expression quand elle roulait à vélo ou encore quand elle faisait des tours de terrain en cours de sport. Ses couettes, c'étaient les moteurs d'un jet-pack sans fumée et sans étincelle et tout en cheveux.
Question vestimentaire, fallait-il qu'elle se l'avoue pour de bon, elle n'avait pas énormément de... créativité. Sa garde-robe se composait principalement de sweat, de pantalons trop longs, d'ensemble de sport qu'elle accordait et réaccordait à sa guise, mais qui était tout le temps le même : un peu large, peu flatteur, masquant sa fine taille et le peu de poitrine que la nature lui avait offerte. Toutefois, Coco aimait se dire que ses vêtements étaient confortables, que quand tu ne sais trop où mettre tes mains, t'apprécies avoir des poches. Elle diversifiait sa tenue, oui, de temps en temps ! Mais, définitivement, elle trouvait que les hauts trop révélateurs ne lui saillaient pas et que les jupes, indubitablement, était trois fois trop courtes malgré son mètre cinquante-six. Les sweat et les pantalons, eux, avaient le mérite de s'accorder ensemble.
Pour finir, que dire ? Son corps en général. Peu charnue, mais de par ses activités physiques, présentes et passées, sportive dans l'ensemble, Coco n'avait pas à se plaindre de sa condition. Néanmoins, sa féminité ne s'exprimait pas comme elle le devrait, ses hanches et sa poitrine tendant à se développer sans une fois se révéler, son plus grand regret sinon le seul. Elle n'attirait pas beaucoup les regards. Et, savez-vous ? Elle se plaisait telle qu'elle était, et c'était mieux comme ça. Caractère Décrire en quelques mots cette jeune fille d'apparence timide, et de vérité sans histoire, est une tâche aussi complexe que sa personnalité comme on se la conçoit. Toutefois, il n'est pas plus difficile que cela de comprendre la jeune Coline. Ceci est facile à comprendre quand l'on reste plus de cinq minutes en sa compagnie et que, sans vouloir se faire repérer, elle nous épie sans raison apparente, de ses grands yeux d'un bleu curieux et les lèvres discrètement décollées l'une de l'autre. En fait, la seule complexité qui repose en ses traits est celle qu'on leur octroie sans le savoir.
En quelques mots. Coco, comme l'indique son diminutif, n'est pas le genre de fille bavarde à s'attarder. Au contraire, elle aura plus tendance à résumer ses idées, quitte à les raccourcir, quitte à ne pas être comprise; parler n'a jamais fait partie de ses activités favorites.
En quelques mots. Si elle parle si peu, ce n'est ni à cause d'une quelque timidité ou d'un embarras soudain. Son mutisme quotidien est le fruit d'une vie morne et morte avant d'être née, ses journées n'étant secouées que par le temps gris et par le peu d'eau chaude que l'on lui laissait le matin. Ses sujets de conversation les plus récurrents. Tout ça pour dire qu'elle vous sauve, de par son silence, d'un homicide par ennui.
En quelques mots. A l'écoute, son silence la soutenant dans cette voie, celle qui l'a fait tendre l'oreille la première fois et lui a donné le plaisir de la musique petit à petit, ce simple plaisir - simple tout comme elle - des sons de la vie : les chaises qui grincent, les feuilles qui se tournent, les rires... Qu'est-ce qu'elle pouvait aimer les rires, joyeux comme triste. Leur timbre la fascinait. Le timbre des voix jeunes, mûres ou remplies de sagesse. Comme quoi, l'on pouvait apprendre beaucoup d'une personne rien que par son ton et son débit.
En quelques mots, encore un peu. Malgré qu'elle n'ait pas pour habitude de s'apitoyer sur sa personne ou sur les autres, on saura rapidement qu'elle a la larme facile. Non par empathie, par compassion, mais parce que la douleur fait mal, et que lorsqu'on dévale une suite de sept marches sur les genoux, la douleur est bien présente. Fragile sans l'avoir souhaité, l'on pourrait la qualifier de "pleurnicharde", car elle pleure comme une enfant, car elle ne fait preuve d'aucun courage. Mais savoir montrer son humanité, n'était-ce pas là une démonstration d'audace ?
Dernières bribes. Buttée comme un âne, Coline ira toujours jusqu'au bout de ses idées. Quand elle s'investit, elle s'investit pour de vrai. Croix de bras, croix de fer, si une fois elle avait failli à une promesse, qu'elle pourrisse durant l'éternité en enfer. Egalement, à ses yeux, l'amitié était pour la vie, allait bien au-delà des mètres physiques, tant que la distance morale restait courte, que les idées se rejoignaient toujours. Les idéaux aussi, tout comme les objectifs. Le terme se situait de l'autre côté de la terre, et il en faudrait de la force et du carburant pour l'atteindre !
Maintenant, en sait-on davantage sur elle. Avons-nous affaire à une jeune fille banale, sans conversation, pleurnicharde et avec des valeurs aussi gênantes et ridicules que ces cailloux que l'on essaie vainement de retirer de ses chaussures. Coco, c'est tout simplement cette fille que personne ne devrait apprécier, mais que tout le monde aime quand même ♥
Histoire "Tu sais, même quand je suis née, étrangement, il pleuvait. Il pleuvait averse le premier jour du mois d'août... tu réalises ?"
La vie de Coco débuta sous le nom de Coline, un premier août il y eut de cela seize ans, au milieu d'un trou perdu des contrées niçoises. Première enfant d'une portée de deux rejetons, elle fut durant les deux premières années de sa vie dorlotée par sa mère, recouverte d'un amour tout aussi attendri qu'unique, son père n'ayant jamais eu l'attention de s'établir dans leur pays, surtout après qu'il ait appris sa paternité. Tout ce que Coline connaissait de cet homme, elle le tenait de sa mère. Ce qu'elle savait de lui ? Son nom, Mizuiro, devenu aussitôt son nom premier quand il daigna la reconnaitre à la commune, et son origine, asiatique, sans précision. Trente mois exactement, jour pour jour, après sa naissance, sa mère se remariait avec un allemand juste un peu plus vieux qu'elle - quinze ans de différence - et l'oubliait au profit d'un deuxième rejeton, encore une fille, mais étant néanmoins plus mignonne qu'elle. Annie, qu'ils l'avaient appelée. Son enfer comme son paradis.
Du fait qu'elles aient moins de trois ans d'écart, les deux sœurs s'étaient toujours avérées très proches l'une de l'autre. Quand l'une pleurait - et cela arrivait très souvent - l'autre pleurait systématiquement, et la punition était pour les deux, aucune distinction. Elevées par un père strict et ayant déjà passé la quarantaine, autant dire qu'elles ne riaient pas tous les jours, le mode d'éducation paternel étant aussi resserré qu'une vis dans du bois. Les bonnes notes étaient obligatoires, la tenue également, et que dire de la posture ? Combien de fois Coline avait-elle été corrigée d'un coup de journal sur la voûte du dos parce qu'elle ne se tenait pas droite ? Tellement de fois... et le pire c'est qu'elle n'avait jamais remédié à ce problème de maintien. Sa sœur, quant à elle, n'avait récolté que très rarement des réprimandes de son père. Peut-être parce qu'elle paraissait plus sage, peut-être parce que sa bouille toute rose et ses yeux d'un vert attendrissant aidaient à atténuer ses peines. Coline s'était toujours sentie un peu envieuse. Elle aussi aurait voulu qu'on l'aime, ne cesse qu'un peu, pour ses beaux yeux.
"Tous les jours, je pense à toi, tu sais. Je me demande comment tu vas, ce que tu fais... dis, tu ne t'ennuies pas trop sans moi ?"
Coline n'avait jamais laissé parler aucune rancœur envers sa cadette. Cette dernière étant d'une gentillesse indéniable et d'une énergie débordante, que pouvait-elle réellement lui reprocher ? Annie était devenue davantage qu'une sœur : elle était sa meilleure amie, sinon sa seule, sa confidente, son tremplin. Critiquée à cause de ses origines germaniques, celle-ci aussi n'hésitait pas à venir se réconforter chez son aînée quand le moral n'y était pas. Coline l'accueillait à chaque fois à bras ouverts. Après tout, que dire ? Tout a été dit, non ? Elles étaient sœurs, le "demi" n'avait aucune importance dans cette histoire - la preuve, pas une fois il n'a été mentionné jusque-là. Elles partageaient leur chambre, leurs tristesses, leurs joies, leurs délires, leurs vêtements - car au final la cadette finit par rattraper l'ainée et par atteindre la même taille qu'elle -, même leurs lits parfois.
Une personne pareille, on ne voudrait la perdre pour rien au monde.
Puis vint un matin, le matin, ce fameux matin où il n'y eut plus personne dans le lit en parallèle au sien. Annie était partie durant la nuit, son père aussi. Une dispute qui avait été de trop entre les deux conjoints, et l'amour fraternelle s'en était trouvé affecté, endommagé; Coline avait perdu une part d'elle-même cette nuit-là.
C'était six mois plus tôt.
"Tu connais la meilleure ? Je m'appelle Coco maintenant !"
Suite au départ du mari, la mère décida de refaire sa vie. Elle quitta donc le trou perdu de Nice pour partir vivre à la capitale, à proximité de l'ancien domicile des grands-parents.
A ce nouvel endroit, l'adolescente eut peine à s'attacher. Pas parce que ses amis lui manquaient, qu'il faisait plus froid ici qu'ailleurs, ou bien qu'elle était dépaysée ou quoi que ce soit. Elle aurait pu s'adapter à n'importe quelle nouvelle folie de sa mère... tant qu'elle avait Annie avec elle. Or, ici, ce n'était pas le cas. Coline ne savait toujours pas où sa sœur se trouvait, ne savait pas de quelle manière la joindre, la contacter ou même lui envoyer un pigeon voyageur. La seule certitude qu'elle avait, six mois plus tôt, était qu'elle n'était plus là, plus là pour la comprendre ou lui parler. Son sourire d'antan devint alors plus terne que les paysages brumeux de Bouville, son humeur s'eut dégradé. A tel point qu'elle vécut un énorme décrochage scolaire, la condamnant ainsi d'office à recommencer sa seconde année de lycée.
Cette année fut la pire de sa vie et pourtant, ce fut lors de cette année ratée que sa vie débuta réellement:
Avant dernier match de la saison, leur équipe était menée de dix points. Le ballon orange circulait entre les différentes mains, et Coline levait les siennes pour signaler au défenseur qu'elle était dégagée. La fille en question parut la dévisager durant les quelques dixièmes de secondes qui s'écoulèrent à cet instant, lui transmettant le ballon d'une passe qui faillit l'expulser droit vers les gradins.
Le basket fut la seule activité dans laquelle elle daigna s'investir un minimum. Ayant déjà fait preuve de pas mal de talents dans le domaine dans son précédent lycée, l'adolescente s'était laissée inscrire par sa mère dans le club de la région. D'une certaine façon, courir jusqu'à en assécher complètement ses poumons et manquer d'être écrasée par des filles plus grandes qu'elle sur le terrain lui changeaient les idées: quand elle se concentrait sur un match ou un entrainement, elle ne souciait pas du retour à la maison et du silence qui l'y attendait. Ainsi, malgré sa petite taille, Coline avait intégré l'équipe en mi-saison, et bien que souvent sur le banc de touche, elle appréciait être appelée par l'entraineur pour jouer les dernières minutes de jeu. Sauf qu'à force de rester dans son coin sans prendre la peine d'aborder d'autres membres de l'équipe, la jeune fille n'avait pas réalisé que personne, mis à part le coach, ne connaissait son prénom. Elle ne s'en rendit compte qu'un peu plus tard, à la fin de la rencontre. Ils avaient perdu de quinze points.
"T'as quand même bien joué, Coco. T'inquiètes." avait tenté de la rassurer la fille lui ayant fait la passe. Coline eut aussitôt arrondi les yeux de stupeur. Non ce n'était pas avec son prénom qu'elle venait de l'appeler, mais bel et bien avec ce "surnom" avec lequel l'entraineur l'avait interpelée sur le terrain.
"Passe la balle ! Coco, t'entends ce que je te dis !"
Sur le coup, Coline n'avait pas fait le rapprochement et pensait qu'il s'adressait à quelqu'un d'autre. Si elle avait eu un minimum de jugeote toutefois, elle aurait constaté, après quelques années de pratique, que sur un terrain et durant un match, il n'y avait qu'un ballon en jeu et que c'était elle, à ce moment, qui l'avait entre les mains.
Si elle avait eu un minimum de jugeote, elle aurait passé le ballon avant qu'on vienne le lui dérober sous le nez.
Etrangement, ce surnom lui était resté, comme une vieille tique. D'abord ses coéquipières, et puis ses camarades de classe. Au final, tout le monde finissait par la reconnaitre par ce surnom et par ne plus songer au fait qu'un jour elle s'était appelée Coline. Coco restait en mémoire, et était-ce peut-être mieux ainsi. Ce surnom lui rendait le sourire et attirait en même temps la sympathie des autres qui la considéraient avant comme la fille un peu trop réservée qui broyait du noir au fond de la classe. De banale, elle était passée ainsi à original, et ce rien que grâce à ce minuscule détail. Et comme si le soleil avait enfin daigné briller sur elle, l'étudiante reçut quelques jours plus tard des nouvelles de sa cadette adorée, retournée vivre dans la ville natal de son père ayant, à nouveau, cédé à ses beaux yeux.
"J'ai autre chose à te dire. Ma mère envisageait depuis un petit temps de m'inscrire dans un nouvel établissement, ce qu'elle a fini par faire, à la vue de mes derniers résultats. Nous sommes en fin d'année, c'est un peu stupide, mais tu la connais, il ne faut pas trop la contrarier. Elle veut que je me fasse des amis là-bas, que je me change les idées. Ca va être compliqué, j'aimerais tellement que tu sois là ! Recommencer une année, intégrer un internat, et tout ça en une fois... J'espère vraiment que tout se déroulera bien...
Tu me manques vraiment beaucoup, Annie. Prends soin de toi et réponds-moi vite ! Coco ♥"
Un peu plus sur toi... Comment as-tu découvert le forum ? Mon ancien forum vient de fermer et par nostalgie, j'ai tapé un peu n'importe quoi sur le web (ne le prenez pas mal hein '-'). Toutefois le hasard fait bien les choses ! Qui est sur ton avatar ? Mato Kuroi As-tu trouvé le code ? Validé par Ed' Autre chose à dire ? La fiche est en cours de rédaction, laissez-moi un peu de temps ;)
Dernière édition par Coco le Ven 14 Juin - 10:08, édité 13 fois |
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