Un besoin de friture incommensurable [PV Gilberto]

Tenant à ma santé mentale plus que tout, j'avais aujourd'hui décidé de sécher les cours. On ne pouvait pas dire que je manquerais à quelqu'un, et le prof, s'il savait que j'existais, ne remarquerait pas mon absence.
Dans cette école, une aura de protection mentale m'entourait en permanence, si bien que je passais la plupart du temps inaperçue malgré mes vêtements inhabituels. Il faut dire que j'évitais le genre humain au maximum, même si j'aimais beaucoup rencontrer de nouvelles personnes.
Ma personnalité, tellement paradoxale me faisait parfois douter de mon état mental, comme en ce jour et c'est pourquoi je n'irais pas en cours. Les cours, ça ne servait à rien. J'étais déjà parfaite comme ça, pas besoin d'apprendre des choses.

Alors que je traversais la place en marchant allègrement, une odeur de friture m'envahit. L'enseigne jaune et rouge du WacDo attira mon regard et mes pas ralentirent. Ce délicat fumet de frites et de burgers s'insinua profondément en moi. Je m'arrêtai et levai la tête, inspirant cette odeur de nourriture.

D'habitude, je mangeais plutôt des choses sucrées, comme le chocolat, mais il m'arrivait d'avoir des pulsions et là, il me fallait des frites provenant du WacDo.
Perdue dans mes pensées et en plein milieu de la place, j'attirais beaucoup les regards, mon apparence n'arrangeant, pour ainsi dire, rien à la situation.
Méprisante, je jetai un regard de mépris aux personnes qui me dévisageaient puis changeai de direction et me dirigeai vers le WacDo.

A 10h, il n'y avait pas vraiment de monde. Concentrés sur leur sandwich, les clients, pour la plupart des gens bizarres -puisque généralement les gens ne vont pas au WacDo à cette heure- ne daignèrent pas lever la tête vers moi, comme on le faisait pourtant à chaque fois que j'entrais quelque part.
Je souris alors du côté gauche, sorte de rictus dont j'avais pris l'habitude.

M'approcheant de la caisse, je commençai à songer à ma commande.

- Bonjour, je peux prendre votre commande ?
- 3 grandes frites...

La caissière me dévisagea et ajouta :

- Avec ceci ?
- Ce sera tout, merci, ajoutai-je d'un ton surfait.

Quand les frites arrivèrent, mon coeur fit un bon dans ma poitrine et je me sentis excitée comme un enfant à qui on apporte un Happy Meal. Seule la nourriture pouvait me faire ressentir ça.
Je me dirigeai vers une table isolée et posai mes frites devant moi. Je commençai alors à les fixer, comme à mon habitude.
Mes yeux brillaient comme des perles et des larmes de joie me montèrent aux yeux. Comme j'aimais ces moments ! Mon ventre, en accord avec mes pensées grogna alors, me pressant à manger ces frites.

Amusée, je me fis la réflexion que mon comportement n'avait rien à voir avec mon apparence. Du moins ce côté de ma personnalité.
Seulement quand je m'abandonnais au délice des choses sucrées et mignonnes, alors, seulement cela semblait être destiné à être la personnalité qui allait avec mon corps.
La plupart du temps, j'étais pourtant froide, de peur de me lier avec les gens.

Invité

Aujourd'hui était une journée vraiment mal faite . Je devais renter travailler pour donner un cours en rentrant et après j'avais jusqu'en fin de journée avant mon deuxième et dernier de la journée ... Non mais vraiment, je fous quoi durant ce temps moi ? Je glande ? Je regarde vaguement les murs ? Je prépare mes cours d'avances ?! Bordel, non ! Il est sur et certain dans mon esprit que ce serait le choix le plus logique, mais hum... je vais finir par le faire à la dernière minute comme à mon habitude et après je me demande pourquoi je me retrouve à travailler les week-ends ... Enfin mon premier cours se termina, maintenant était venu le moment de faire mon choix ... Je commençais lentement à me résigner à travailler un peu après tout je suis payé pour ça, mais c'est quand je pris place dans la salle des professeurs que j'eu mon flash . Je laissa sur mon bureau mon porte-documents, remonta ma capuche de mon survêtement noir que j'avais mis par-dessus ma chemise rouge vin et pris la direction de la sortie . J'allais prendre une petite pause, combien de temps ? Aucune idée ! J'allais être de retour pour ma classe c'est quelque chose de certain, après tout je suis un enseignant dévoué à son art !

Il y a quelque chose de relaxant à se promener dans les rues de Versailles, c'est une très belle ville peuplé par de charmantes dames qui n'attendent que leur prince venu d'Italie et oui je parle bien sûr de moi, qui d'autre ? Je sorti ma montre de ma poche de pantalon ... et merde ! Il n'était que 10hrs, dire que je n'avais perdu qu'une petite heure ... Bon dieu quand on ne sait quoi faire que le temps semble passé lentement . Pourquoi nous plaignons-nous de ne pas avoir assez d'heures dans une journée alors que lorsque l'on se trouve avec du temps libre, celui-ci donne l'impression de durée pour l'éternité ? Je connais la réponse en fait, il est très rare de me trouver coincé ainsi dans une telle situation, mais je m'emmerde .Je poussa un soupire alors que je me disais que je devais peut-être retourner faire ce pourquoi je suis payé ... Mais alors que j'approchais du WacDo je pu apercevoir sous ma capuche une présence qui ne m'était pas inconnu ... La jeune fille qui venait de rentrer me disait quelque chose ... Avec de tel vêtements et sa chevelure blanche difficile à croire que je doive essayer de me rappeler . Vu l'âge qu'elle semble dégager et oui j'ai l'oeil pour ça, il est évident que se n'est point dans mon lit que mes souvenirs doivent s'orienter, donc seul autre endroit logique : L'école . Je tapa le côté de mon poing dans ma paume libre ... Winter! Quelque chose Winter ! ... Bah, au moins j'ai le nom de famille . après tout en tant que prof, le prénom m'importe peu et pourtant vu le genre de personne inscrit à Suki, j'aurais peut-être moins de difficultés si je me souvenais des prénoms . Maintenant que l'identité mystère, même non confirmer, était découverte, il me restait à trouver pourquoi se trouvait-elle au WacDo et non à l'école ?

Elle séchait les cours ? Un sourire mesquin apparu sur mon visage et avec ma capuche qui me donnait un air inquiétant je pu voir une personne sursautée en me voyant, cela me fit rire, mais je venais de trouver un petit passe-temps . Bon sang que j'aime me mêler de ce qui me regarde pas ! En rentrant dans le restaurant, je baissa mon capuchon, je ne voulais surtout pas avoir l'air d'un voleur aux yeux des employés, simple signe de bonne volonté quoi ? Je vis la jeune Donna avec ses trois paquets de frite qui s'était isolé dans le resto, malgré que vu l'heure pas dur d'être isolé, pas beaucoup de monde qui mange frite et burger à cette heure, mais je ne suis pas vraiment comme tout le monde . Je m'approcha des caisses et la caissière prit ma commande pleins d'étoiles dans les yeux, je lui accorda un petit sourire charmeur, mais ne pouvais aller plus loin, car j'avais d'autre plan en tête concernant la dame aux cheveux blancs là-bas . Une fois mon trio burger double-frite-boisson sur un plateau, je m'approcha de la table de miss Winter et une fois juste à côté ...

''Je savais bien que cette petite Donna habillé avec tant de goût me disait quelque chose, Miss Winter n'est-ce pas ? Je peux m'asseoir ?'' Demandais-je en prenant place en face d'elle avant qu'elle n'ait le temps de répondre .

''Mais dites moi maDonna, puis-je savoir pourquoi je vous retrouve ici et non en cours ?'' Avais-je dit un grand sourire aux lèvres alors que je prenais une frite de mon plateau .

Alors que je m'apprêtais enfin à manger ma première frite, une voix retentit :

- Je savais bien que cette petite Donna habillé avec tant de goût me disait quelque chose, Miss Winter n'est-ce pas ? Je peux m'asseoir ?

Surprise, je sursautai, ne m'attendant pas à ce que quelqu'un prenne place à ma table. J'avais pourtant essayé de me "cacher". Honteuse d'avoir perdu mon sang-froid, le rouge me monta aux joues, colorant ma peau pâle d'une teinte rosée.

Attends, il m'avait bien appelée Winter ? Comment connaissait-il mon nom ? Choquée, je levai les yeux vers lui et ouvris la bouche pour le remballer.

- Mais dites moi maDonna, puis-je savoir pourquoi je vous retrouve ici et non en cours ?

Shit, comment savait-il que j'avais cours ? Et cette façon de m'appeler Donna... Il ne venait pas d'Angleterre. "Winter"... Le ton avec lequel il le prononçait me rappelait... un prof ! Une saloperie de prof ! Mais si c'en était un, avais-je échoué dans le fait d'être invisible en cours au point qu'il se rappelle de mon nom ? Non, pas possible.

- En cours ? Suis-je supposée me trouver là-bas ?... Vous êtes... ?

En réalité, même si j'avais voulu lui répondre, je me demande si j'aurais trouvé quelque chose à lui dire. "Parce que j'en ai envie" ?
J'espérais ne pas subir de conséquence plus tard à cause de la façon dont je lui parlais. Il semblait en plus assez sombre et inquiétant pour un prof. Le genre qu'on ne rencontre pas souvent. Même ses vêtements n'étaient pas habituels.

Moi qui aimais détailler les vêtements j'étais servie. Je n'en avais jamais vu de tels. Cela me rappela qu'il avait complimenté ma tenue vestimentaire. Je souris, comme à mon habitude, du côté gauche.
Je devais avouer qu'il avait en plus un certain charme. Alors quoi ? Etait-ce une raison ? Je ne pense pas. Cependant, le savoir ne m'aiderait pas pour autant.

Sans lui laisser le temps de répondre, je repris :

- Oh, quelle malpolie, vous voulez mes frites ?

J'étais sérieuse et mon visage le laissait transparaître. J'avais l'habitude de submerger quelqu'un de questions quand je voulais en savoir plus. Et la plupart du temps, c'étaient des questions ridicules et bizarres qui me rendaient honteuse. A nouveau, le rose gagna mes joues.
Pour réparer mon erreur, je songeai à quelques réparties en fonction de la réponse qu'il me donnerait.

Je pris une frite, l'observai quelques secondes, la trempai abondamment dans la sauce et la portai à ma bouche.

Invité

Mentir ou ne pas mentir ? Tel est la question ! J'avais atteins la réaction désirée de par mes propos, la jeune Donna devant moi devait se poser tellement de questions dans son esprit que cela en était surement cruel . Mais qui était-il ? Comment connait-il mon nom ? Pourquoi est-il venu s'asseoir avec moi alors que l'endroit est vide ? Aurais-je des problèmes ? Peu importe ce qu'elle se demandait je parierais gros que je suis pas trop loin, surtout avec la prudence à laquelle elle me demanda qui j'étais ... ''Vous êtes? ''... C'est trop drôle ! Mais dans un tel cas que devrais-je faire ? Mentir ? Pour dire quoi ? J'ai pas vraiment prévu de mensonge et l'excuse du stalker ne serait probablement pas très bien prise ... enfin je crois, surtout que je ne la connais que de nom, elle est tellement discrète en classe que c'est à peine si on la remarque, jusqu'à présent j'ai failli la mettre absente assez souvent pour me souvenir d'elle et arrêté de compter . Pas chanceuse que voulez-vous ? Sinon me restait le choix de ne pas mentir et là ? Disons qu'en tant que personne qui est partie faire une pause indéterminée par le temps à la place de travailler, mais qui est supposé être payé quand même et bien j'aimerais pas vraiment savoir qu'un inconnu qui se serait assis en face de moi se trouverait en fait à être mon patron . Malgré que ça serait drôle . Hum ... dur choix ...

''Non merci j'ai déjà les miennes .'' Avais-je répondu en pigeant dans mes propres frites pour ensuite continuer toujours aussi souriant . ''Et pour ce qui est de mon identité ... Allons-y avec une charade !

Mon premier est quelqu'un que tu ne t'attendais pas à voir aujourd'hui .

Mon deuxième est quelqu'un qui, tout comme toi, devrait être en train de travailler plutôt que de faire des charades .

Et mon dernier possède G et A comme initiale .''

Terminais-je alors que je pris une bouché de mon hamburger . Finalement j'avais opté pour la façon ''subtile'' et imbécile de mettre la vérité au visage à quelqu'un . Disons que je suis épais, mais bon je l'assume . Malgré que la partie véritablement méchante, selon moi, est que la pauvre miss Winter devra continuer de se lancer dans des déductions mentales à cause que ma réponse n'est pas claire, j'irai même jusqu'au niveau du évasif . Ou en tout cas je lui laisse seulement sous-entendre quelque chose.

1-Oui, je suis professeur;

2- Je suis autant dans le tord qu'elle, donc elle n'aura pas de problème de ma part, sauf si on se fait coincer tous les deux par quelqu'un d'autre, mais je n'ai pas autant de malchance que ça ... Enfin pas aujourd'hui ;

Et 3-Je joue un peu avec elle . Le dernier me semble bien plus évident que les deux autres, mais je m'en voudrais de sous-estimer ainsi sa capacité d'analyse .

''Mais me saurais-je tromper maDonna et auriez-vous un jour de congé aujourd'hui ?''

Je lui avais ouvert une porte vers un mensonge, allait-elle si enfoncé tête baissée ? Ou bien trouver son propre détournement de vérité ? Si elle me dit carrément la vérité, je crois que je pars à rire automatiquement ... Mais c'est le choix le moins probable et surement pas celui que je prendrai en tout cas .

La réponse à ma question idiote ne tarda pas :

- Non merci j'ai déjà les miennes. Et pour ce qui est de mon identité ... Allons-y avec une charade !

Je voyais à son visage qu'il analysait mon comportement. Il devait bien rire intérieurement, je sentais qu'il comprenait très bien ce que je pensais.

Une charade... Il voulait encore jouer avec moi ! Je n'aimais pas trop qu'on se joue ainsi de moi mais cela animait cette journée complètement monotone.

- Mon premier est quelqu'un que tu ne t'attendais pas à voir aujourd'hui .

Comme si je m'attendais à voir quelqu'un aujourd'hui ! Cependant, à la façon dont il le disait, je présumais qu'il souhaitait être mystérieux.

- Mon deuxième est quelqu'un qui, tout comme toi, devrait être en train de travailler plutôt que de faire des charades .

Hm, on était donc dans le même bateau. J'avais connu ça avant d'arriver ici, on ne se dénonce pas entre camarades de sèche. Cela me confortait en l'idée que cet homme était un prof. Et quel prof ! Vraiment pas comme les autres, étrange, j'appréciais ce genre de personnes. Un peu mystérieux, joueur...
Tant qu'il ne jouait pas trop avec moi, il s'en sortirait bien dans mon estime.

- Et mon dernier possède G et A comme initiale .

Là c'était la cerise sur le gâteau ! Me donner ses initiales relevait vraiment du défi. Malheureusement pour lui je n'avais pas la mémoire des noms et, même si ses initiales et sa présence me disaient quelque chose, je ne parvins pas à me rappeler son nom.

Honteuse, je penchai la tête sur le côté, l'air pas très convaincue. Mince alors, je ne retrouverais pas son nom aujourd'hui. A présent j'en étais sûre, ce gars était bien un prof !

Le fait qu'il se soit assis en face de moi alors que le fastfood était vide signifiait bien qu'il savait ce qu'il faisait. Et apparemment, il avait dans l'idée de jouer avec moi depuis le début.

- Mais me saurais-je tromper maDonna et auriez-vous un jour de congé aujourd'hui ?

Ca pour une question ! Etrange, cela ressemblait à un piège et pourtant, qu'aurais-je pu répondre ?
Réfléchissant intensément, j'en arrivais à cette réponse :

- Ne faites pas l'innocent, je sais que ma réponse s'applique à vous également. J'ai cours mais rien ne m'oblige à y aller... me semble-t-il, ajoutai-je en lui coulant un regard insistant

Soudain, une nouvelle odeur parvint à moi. Aujourd'hui, niveau effluves j'avais été plutôt pas mal servie.
Celle-ci était de loin ma préférée.

- Vous sentez ?! demandai-je précipitamment

J'inspirai.

- Milk Shake au chocolat ! m'exclamai-je triomphante.

Oh, un milk shake au chocolat. Je regardai ce prof dans les yeux et le regardai.
Allait-il me payer une glace en échange de mon silence ?
J'attendais sa réaction impatiemment.
Eh oui, moi aussi je voulais jouer !

HRP:

Invité

Vraiment le fastfood n'est pas pour moi enfin surtout les hamburgers, je n'irais pas à dire que je n'aime pas et que j'irais vomir dans mon coin par la suite, non ce n'était pas à ce niveau, c'était passable, mais pas le passable qui peut nous faire revenir plus qu'une fois par deux ou trois mois et encore c'est plus si je me sens vraiment lâche niveau cuisine ou encore si je voyais quelqu'un d'intéressant ... Quel genre d'intéressant direz-vous ? Et bien cela aussi varie selon plusieurs facteurs qui se résument assez bien selon les experts en deux mots : le hasard . Profond, non ? D'accord de retour à nos moutons, enfin un mouton ... euh une jeune dame devrais-je dire, je ne crois pas que miss Winter ici présente aurait aimé la comparaison, mais elle n'en saura rien . Ma charade n'avait pas eu l'air de marcher, malgré que je crois bien que les deux premiers messages furent reçu, seul le troisième pourrait poser problème pour quelqu'un n'ayant pas de mémoire pour les noms ... Enfin peut-être mon charmant prénom allait lui revenir en tête, après tout pourquoi voudrait-on m'oublier ? Sur cette pensée oh combien vrai, j'attaqua ma portion de frite, au moins elles étaient bonnes, alors que j'écouta les paroles de la jeune Donna.

‘’ Ne faites pas l'innocent, je sais que ma réponse s'applique à vous également. J'ai cours mais rien ne m'oblige à y aller... me semble-t-il’’

Et ai-je bien entendu ? Elle venait de prendre le seul chemin que je n'aurais pas emprunté, mais je dois l'avouer j'aime bien avoir tort, cela ne fait que rendre l'imprévu plus agréable . Je me mis à rire comme je l'avais imaginé, au moins je me connais assez bien pour prévoir mes propres réactions, mais elle est loin l'étape où je pourrais lire dans les pensées, mais c'est peut-être mieux ainsi, sinon j'en abuserai certainement ... En fait j'en suis sûr que je le ferrai .

''Il est vrai que rien ne t'oblige à y aller, moi par contre!''

Tant qu'à être payé je devrais au moins être sur mes lieux de travail, non ? Malgré que si l'on prend cela d'un autre angle, je pourrais bien être en train de donner un cours particulier à une pauvre âme perdue dans le besoin ... J'aime bien cette version, je crois pouvoir m'en servir si jamais des problèmes surviendrai de ma longue petite pause ... Le truc d'un mensonge est d'y croire soi-même et de s'en souvenir par la suite pour ne pas mélanger plusieurs histoires ensemble, enfin c'est comme cela que je marche et habituellement on me croit .

''Vous sentez?''

Mon regard quitta mon burger pour retourner vers elle alors qu'elle inspirait une odeur qui avait capté son attention, j'inspira aussi, mais rien de particulier me venait en tête ... Malgré qu'avec un hamburger à 12 pouces du visage, difficile de sentir autre chose .

''Milkshake au chocolat!'' C'était-elle exclamé, elle avait franchement un odorat assez développé je devais l'avouer . Avalant ma dernière bouché de mon sandwich, je remarqua que miss Winter me fixait ... Que pouvait-elle vouloir ? ... Malgré que les maths n'était pas ma matière première, faire 2 et 2 n'est pas bien difficile . Elle parle de milkshake et après me fixe, elle en veut un et veut que je lui offre ... Oh! Je venais d'avoir une idée machiavélique! Je pris quelques frites dans ma bouche que j'allais mâcher en chemin et alla vers le comptoir . J'y commanda un au chocolat et un autre à la vanille, le chocolat c'est pas mon truc, mais je demanda à la caissière si elle pouvait apporter celui chocolaté une ou deux minutes plus tard à ma table . Elle souria et accepta alors que j'expliquais l'idée de la blague . Une fois le mien à la vanille en main et l'argent remis, je retourna prendre place devant Alyss en prenant une gorgée de mon breuvage laitier .

''Bonne idée le milkshake, ils sont très bons, mais j'aime pas trop le chocolat .''

Je la regardais avec un petit sourire, rien de mesquin ou quoi que ce soit, juste un sourire, pratiquement innocent .

HRP: