En compagnie de Lucan, sur le toit

Aujourd’hui, se fut comme les autres jours. Je m’étais réveillée comme à mon habitude, très tôt pour pouvoir faire une petite balade bien matinale et me rafraichir les esprits. Je m’étais dirigée vers la salle de bain avec mes affaires. Je pris mon bain en me relaxant vu qu’il n’y avait personne. Ensuite, je m’habillai d’une robe courte de couleur bleu d’une manche courte. Puis j’enfilai mes escarpins à talons et mis quelques accessoires pour rendre le tout à mon goût. Ensuite, je séchai mes cheveux et les fis en tresse qui était bien longue. J’avais fini de m’habiller puis je me suis dirigé vers la sortie de la salle de bain, pour aller à la bibliothèque. Je pris un livre et commença à le lire.

Après une demi heure, je sortis de la bibliothèque et alla me promener. Sentir l’air si doux m’apaiser. Je m’assis sur un banc et, dans mes mains, un calepin de dessin et un crayon. J’avais commencé à dessiner tout ce qui me passait par l’esprit. A la fin, j’avais dessiné un magnifique paysage, au milieu se trouvait un lac où une jeune fille s’y trouvait. La jeune fille avait de longs cheveux et tournait le dos. C’était vraiment magnifique à voir. Je regardai ma montre et vis qu’il était 8h00. C’était l’heure d’entrer en classe. J’avais pu voir quelques élèves dans les couloirs. Je mis mon calepin dans mon casier et pris mon sac pour aller en cours. J’avais pu arriver une fois de plus avant le professeur.

La journée se passa lentement. J’avais deux examens aujourd’hui : l’un biologie et l’autre physique. Après ces deux heures passer, le cours de Français arriva et ainsi de suite… J’avais aussi un projet à présenter. La journée se passa donc lentement, comme si le temps filer à la vitesse d’un escargot. Après un quart d’heure de repos, je repris mes cours.

Après tout ça, la cloche sonna annonçant la fin des cours. Je pris mon sac et sortit de l classe vers la bibliothèque. Je finis mes devoirs puis me dirigea de nouveau vers mon casier pour y mettre mon sac. Après tout ça, j’avais décidé de me reposer un peu, et je savais déjà l’endroit idéal où je pouvais être tranquille : le toit. C’était bien un endroit tranquille et calme. On pouvait simplement entendre le frottement des feuilles d’arbres, et sentir le léger vent caresser notre peau. Je me dirigeai donc vers le toit pour avoir quelques minutes de paix. Je traversai les couloirs et autres salles, pour enfin, arrivée à ma destination. J’ouvris la porte du toit et marcha vers le grillage pour contempler le paysage. J’avais viré mon regard vers l’horizon qui était d’un bleu intense. Et, c’était à ce moment là, que j’eu mes flash back. Il y avait bien des événements qui m’étaient passé ici… Mais, je ne devais plus y penser… J’avais fermé un instant mes yeux, un léger vent souffla, puis je dis :

-C’est calme, comme on s’y sent bien.

Messages : 19 Date d'inscription : 23/05/2013

La vie dans ce nouveau lycée me paraissait tout aussi passionnante que celle dans n’importe quel autre établissement scolaire. Les élèves étaient semblables à ceux que j’avais pu rencontrer à Detroit et à Paris, les professeurs aussi. C’était d’ailleurs fou de voir que, dans n’importe quel établissement scolaire, il y avait une professeur de langue un peu folle qui donner envie aux élèves de fuir son cours ou, au contraire, d’aller en cours pour passer un bon moment à rire avec leur voisin. Il y avait aussi ce professeur – souvent de sport, je dois l’avouer – qui est ce genre de mec qu’on rêve de devenir – enfin.. moi en tout cas – : détaché, qui ne se prend pas la tête et qui profite de ce que la vie lui offre. Enfin… Ce genre de professeurs, je ne l’avais pas retrouvé dans le lycée militaire où j’étais resté quelques mois. Il y avait aussi les professeurs dits normaux, qui arrivaient ou non à passionner leurs élèves pour leur matière. Et enfin, il y avait ceux que l’on retrouvait partout, même dans les lycées militaires ; surtout dans les lycées militaires en fait : les professeurs sévères qui vous démolissent presque pour vous forcer à réussir. Non franchement, ici c’était un lycée banal. Enfin bref.

J’avais passé une journée des plus banales dans ce lycée des plus banals. J’étais allé à tous mes cours ; chose étonnante me connaissant, mais je m’étais dit que je pouvais me montrer sérieux dans un premier temps. Enfin.. Sérieux.. Je faisais preuve d’une présence physique quoi, mes notes ne ressemblaient pas vraiment à des notes de cours, mais cela, ça ne me dérangeait pas. Pas du tout même. A la fin de cette journée, j’avais pris la direction des dortoirs pour y déposer mes affaires, et surtout pour appeler mon meilleur ami. On n’avait pas pu s’attarder trop longtemps puisqu’il devait aller manger avant de reprendre ses cours – la joie des six heures de décalage – alors on s’était promis de se retrouver sur skype durant le week-end. En espérant que cela ne gêne pas mon colocataire s’il restait lui aussi ici en fin de semaine.

Finalement, j’avais attrapé mon paquet de cigarettes, mon briquet et mon ipod à la recherche d’un endroit tranquille où me poser. Non pas que je n’aimais pas celui qui partageait ma chambre, mais je voulais être seul un instant. La nostalgie de l’Amérique on va dire. J’arrivai, après un moment, sur le toit du lycée. Je ne savais pas si on y avait réellement accès ou non, mais qu’importe.

- C’est calme, comme on s’y sent bien.

Il semblerait que quelqu’un soit déjà là. Je soupirai doucement en me demandant s’il ne valait mieux pas que je fasse demi-tour à la recherche d’un autre endroit, mais je m’y refusais rapidement.

Une fois arrivé, je remarquai sans aucune difficulté la demoiselle près du grillage. Une gamine aux cheveux bleus ? WTF ? Pourquoi toutes les filles ici avaient des couleurs de cheveux aussi étranges ? Je secouai la tête à la façon d’un chien qui s’ébroue et sortis une cigarette que j’allumai rapidement.

- Tu n’as pas l’intention de sauter quand même ? lançai-je en m’installant contre un mur.

Au départ, je n’avais pas eu envie de parler, mais je me disais qu’il valait mieux que je la prévienne de mon arrivée. Histoire de ne pas l’effrayer. Alors, j’avais dit la première chose qui me passait par la tête, aussi stupide soit ma remarque. Je me laissai finalement glisser contre le mur pour me retrouver assis à même le sol et pour fixer mon regard sur l’horizon à mon tour. On était bien là en fait. Je pense que je reviendrais souvent par ici.

- C’est calme, comme on s’y sent bien.

C’est vrai que c’était calme, mais le toit n’est pas généralement fréquenté par les élèves. J’aimais bien cet endroit car il était calme, et en plus, on pouvait voir l’horizon qui était d’un bleu si intense, presque que celui de mes yeux. J’avais à un moment fermé les yeux, puis je soufflai un bon coup en sentant l’air doux me traverser. On entendait vaguement le bruit des feuilles qui se frottent et le gazouillement des oiseaux. En Amérique, les lycéens n’avaient pas forcément accès au toit. En tout cas, ça c’était dans mon établissement scolaire. Mais, heureusement qu’il y avait d’autres endroits où on pouvait être tranquille… Enfin, la journée ne s’était pas si bien passé que cela. C’est vrai que le temps avait filé à la vitesse d’un escargot, mais monter sur le toit à renverser la situation. Je m’y sentais bien. Enfin, c’est sure que quelques mauvais souvenirs étaient passés dans mes esprits, mais je me suis dit que je ne devais plus y penser… En tout cas, je savais bien que c’était difficile, mais qui ne tente rien à rien.

Enfin, j’avais entendu des bruits de pas. Il y avait surement quelqu’un. Mais, vu que j’avais le dos tourné, je ne faisais pas grand attention. J’avais simplement continué à regarder l’horizon, à contempler le paysage qui s’ouvrait devant moi. Ensuite, j’entendis une vis d’homme me dire :

- Tu n’as pas l’intention de sauter quand même ?

J’avais échappé un petit rire discret. Biensure que je n’allais pas sauter. Mais, étrangement, une odeur de cigarette flottait dans les airs. J’avais un nez très fin. Je pouvais sentir des odeurs précises. Enfin, l’odeur de la cigarette ne me dérangeait pas, ni même la fumée, mais c’était mauvais pour la santé. Mais, pour lui répondre, je me retourna et dit :

-Biensure que non, je ne vais quand même pas sauter.

Sa question était plutôt idiote, et ma réponse l’était encore plus. Je le vis assis, son dos contre le mur, la cigarette à la main. Je lui avais légèrement sourie, puis lui dit tout en avançant :

-Je m’appelle Céleste Moon, et vous ?

Le garçon avait les cheveux blonds et les yeux d’une couleur châtaigne qui paraissait presque pour doré. En tout cas, pour faire l’aimable, je l’avais vouvoyé. En plus, il parait plus âgé que moi, et il fume, donc le moindre respect s’imposait non ?