Il faisait beau cette journée mais j'avais bizarrement mal à la tête, le soleil tapait surement trop fort sur ma tête et moi qui restait dans ce parc là ou les gens n'arrêtaient pas de passer et de faire du bruit à tout bout de champ, je me suis lever de cette endroit et entra dans le lycée, je monta rapidement les escalier et arriva sur le toit du lycée.

J’espère qu'ici il n'y aura personne ...

Je me suis assis sur le sol, puis me coucha sur celui ci.
Aujourd'hui je trouvais qu'il y avais beaucoup trop de bruit, à chaque fois que j'allais quelque part il y avait du bruit, j'avais pas cour et c'était un avantage mais tout de même autant de bruit, je me suis tout de même lever de la parce que j'avais trop mal et que je devais prendre des médicaments, je partis rapidement vers mon appartement et pris un médicament contre les maux de tête, malgré l'avoir pris j'avais toujours mal mais le problème c'est que je savais que ça n'allait pas agir tout de suite alors je me suis mit sur mon lit, je m'endormis deux heure puis me réveilla, je sortis de ma chambre et marcha un peu dans le lycée pour passer le temps, je n'avais plus aussi mal à la tête mais je ne savais pas quoi faire de ma journée maintenant vu que je m'étais endormis.

Je fis le tour du lycée mais bizarrement il n'y avais personne lorsque je regardais rapidement dans les classes je pouvais voir les élèves.

Il était donc en classe avec leur professeur, je partis dans ma classe là ou il y avait bien évidemment deux, trois élève pour étudier, je suis mis à ma place et regarda rapidement l'un des deux élèves.

-On à quelque chose à faire pour demain ?

Il me répondit simplement de la tête, les deux élèves sortirent de la classe, ils avaient peur de quelque chose mais de quoi ? Je faisais vraiment aussi peur avec mes yeux vairons, je ressemblais vraiment à un monstre alors que les gens que j'avais rencontrer jusque la ne faisait que me complimenter, je ne savais pas pourquoi on avait autant peur de moi pourtant maintenant j'arrivais à contrôler mon oeil de l'empereur je n'avais plus de mal à m'empêcher de perdre le contrôle.

Je sortis de la classe et partit encore dans un nouvel endroit à croire que je voulais vraiment chercher quelque chose à faire à ce moment la je pensais à quelque chose, je me demandais ce que Light faisait, ce mec prenait cette oeil de l'empereur comme une bénédiction mais qu'est ce qu'il faisait avec peut être qu'il était méchant et qu'il faisait peur avec sont oeil ou au contraire il faisait le méchant mais il faisait le bien avec sont oeil fin j'en savais rien mais en tout cas nos yeux était spéciaux d'une certaine façon par leur couleur bien évidemment mais ils cachaient un réel secret, nous étions presque orphelin lui et moi mais là n'était pas le problème car j'avais encore mon major d'homme malgré que je ne le voyais pratiquement plus ça me faisait penser que je devrais un jour penser à aller lui dire bonjour.

Il commençait à faire nuit, le magnifique couché de soleil était visible de la ou j'étais, je me suis diriger vers mon dortoirs mais une soudain envie de faire autre chose me vint à l'esprit, ça faisait longtemps que je n'en avais pas fait ou plutôt je m’exerçais mais tout de même ce n'était pas suffisant puis d'un coup la flemme vint m'emporter avec lui, je me suis retrouver dix minute plus tard dans mon lit à essayer de m'endormir mais je n' y arrivais pas, peut être parce que j'avais dormit tout à l'heure mais bon tout ce que je savais c'est que la je n'arrivais pas à dormir, je sortis discrètement de ma chambre pour chercher quelque chose à faire bien évidemment je m'habilla avec ma chemise noir et mon pantalon noir, je me suis retrouver devant une classe vide j'avais emporter quelque pion de shogi avec mon tablier, je déposa le tablier et déposa toute les pièces.



Je regardais le jeux en me demandant avec qui j'allais bien pouvoir jouer mais de toute façon obliger il y allait avoir quelqu'un pour venir jouer, je n'arrivais pas à dormir et fallait que je m'occupe obliger que j'allais m'occuper avec quelque chose, je ne savais pas quoi faire à part cela, ça faisait longtemps que je n'avais pas jouer au Shogi je ferma les yeux et souffla un moment.

Bon commençons la partie ...

Avant même de commencer la partie j'entendis la porte que j'avais laisser entre ouverte s'ouvrir, je ne parlais pas et ouvrit mes yeux, je bougeais légèrement mes pupilles vers la porte d'entré au cas ou quelqu'un avait envie de s'amuser à me faire peur ou alors quelqu'un m'avait tendu un piège par jalousie.

Aujourd'hui c'était mon premier jour de cours dans ce nouveau lycée, mais je dois dire que telle que j'étais, allongée dans mon lit, dans ma nouvelle chambre, je n'avais aucune envie de me lever, je n'en sentais pas la force. Je ne peux pas vraiment plaisanter en disant que c'était comme si mes jambes refusaient de bouger, parce que c'était malheureusement vrai. La tête tournée sur le côté je vis mon fauteuil roulant vide, qui n'attendait que moi. Je détestais ce fauteuil, et je détestais déjà cette nouvelle chambre … Il y avait plusieurs lits vides, pour l'instant on m'avait dit que j'étais seule dedans mais ça ne tarderait pas à changer. Soupirant, je parvins à me glisser de dessous ma couette pour me hisser sur mon fauteuil, juste par la force de mes bras maigrichons. Je m'habillais alors sans grande vraie motivation, enfilant une robe bleue nuit simple avec mon petit gilet noir, rien de moins, rien de plus. J'enfouis ensuite des affaires de courses dans un sac à dos que j'accrochais au dos de ma chaise. Avant ça, j'observais ce nouveau sac que mon psychologue m'avait offert, selon lui je ne devais pas garder mon ancien sac, selon lui ça me rappellerait trop de mauvais souvenirs. Mais bon, ce n'est pas de nouvelles affaires qui m'empêcheront de penser à mon ancienne vie. Je lui avais tout de même promis d'essayer et de ne pas faiblir, plus facile à dire qu'à faire.

Je finis tout de même par sortir de ma chambre, et me dirigea vers la salle de classe où j'étais censé avoir cours. Je roulais donc sur ma chaise, faisant tourner les roues sous mes mains, j'avais pris la précaution d'enfiler des gants lorsque je « pilotais » mon bolide, voilà que je fais de l'humour maintenant … Enfin bref, encore un cadeau de mon cher psy. Les couloirs étaient bondés et j'avais du mal à circuler correctement, je ne vous parle même pas de toutes ces personnes qui baissaient les yeux vers moi à mon passage, certains détournant même leurs regards gênés lorsque mes yeux croisaient les leurs. Pathétique … Je ne suis pas un monstre, j'ai juste perdu l'usage de mes jambes, et alors ? Qu'est ce que ça peut bien vous foutre ? Ca commençait bien.

Je finis enfin par arriver dans la salle. Avec le retard que j'avais pris sur le chemin, j'arrivais évidemment en retard, et j'eus le droit au regard de toute la classe sur moi quand je fis mon entrée. Le professeur me demanda donc si j'étais nouvelle et pourquoi j'étais arrivé en retard, c'était pas flagrant ? Il voyait pas mon état ? Je vous jure … Je lui présenta alors le mot du directeur qui expliquait que j'étais nouvelle, que je ne parlais pas … et tout ce qui va avec. Il eut l'air surprit et m'indiqua une place à prendre, au premier rang. Je m'avançais donc vers la place en question, poussant la chaise pour mettre mon fauteuil à la place et sortit mes affaires, gardant la tête baissée car je sentais le regard des gens sur moi.

Le cours reprit enfin et la journée s'enchaîna sur le même schéma, faisant le même manège à chaque fois … Ce fut une très longue et éprouvante journée. Certains de ma classe avaient essayé de me parler, me proposant leur aide. Sauf que je ne répondis rien, et les ignora. Je n'avais besoin pas besoin d'aide, et encore moins de personnes avec leurs pitiés.

Ce fut énervée et exténuée que je rentrais dans ma chambre le soir venu. Je pris mes cachets et me mis rapidement au lit, sans manger ni même prendre le temps de me mettre en pyjama. Je dormis à peine deux-trois heures que je fus réveillée en sursaut, transpirante. Un cauchemar, encore... Et forcément, après ça, impossible de me retourner dans tous les sens rien n'y fit. Je me levais donc à nouveau, il fallait que je sorte de cette chambre, je me sentais étouffer. Après m'être passé de l'eau sur le visage je sortis, fermant doucement la porte de ma chambre derrière moi. Je déambulais ou plutôt roulais sans réel but dans les couloirs vides, on était en pleine nuit, il ne devait donc y avoir personne à cette heure-ci.

Mais je fus quand même interpellé par une lumière venant d'un des salles de classes, la porte était entrouverte. Je m'approcha donc pour passer la tête dans l’entrebâillement de la porte. Il y avait effectivement un jeune homme à l'intérieur, qui semblait jouer à quelque chose, tout seul. Poussée par la curiosité je poussais donc la porte et entra dans la salle. J'avais beau préférer rester seule, j'étais trop curieuse pour passer mon chemin. Je n'étais donc pas la seule à ne pas réussir à dormir.

Je rencontra alors le regard étrange du jeune homme, étrange car ses deux pupilles étaient de couleurs différentes. Je ne m'y intéressa pas plus que ça et posa mon regard sur le plateau de jeu qui lui faisait place. Du Shogi … ce jeu japonais, un peu comme les échecs, je connaissais un peu le jeu et en avait assimilé les règles bien que je ne sois pas excessivement douée. Sans un mot, sans un regard, j'avançais ma chaise roulante jusqu'à ce jeune homme à la chevelure rousse pour lui faire face, me mettant de l'autre côté du plateau. J'avais envie de jouer mais je ne pouvais pas le lui demander. L'air de rien je me penchais alors sur le plateau, et avança une pièce, tentant par la même occasion de lui signifier mon envie de jouer. C'était mal polie ce que je faisais, et je le savais mais je n'en avais absolument rien à faire, il avait beau me crier dessus, me balançait le jeu à la figure, ça m'importait peu.

L'envie de dormir ne me vint pas à l'idée, j'étais pas vraiment fatiguer et c'était donc peut être pour cela que je n'arrivais pas à dormir, je n'avais même pas fait de cauchemars entre les deux heures de sommeil, je n'avais rien fait à part tourner en rond dans mon lit, la journée n'était pas vraiment fatigante vu que je tournais un peu partout dans le lycée sans réel but, je n'avais personne à qui parler ni aucun endroit ou aller.

La nuit était tomber et j'avais pris mon tablier avec mes pièces de Shogi, je m'étais installer dans cette salle de classe en espérant ne déranger personne et de toute façon même si je dérangeait je m'en foutais un peu là je voulais réellement jouer sans que personne ne me dérange, oui bien sur que c'est possible de jouer seul au Shogi, bouger simplement les pièces soit même et imaginer simplement tout la stratégie du camp adverse bouger ses propres pion de sorte à contre carré plusieurs jeu j'étais content car même sans bouger le jeu je voyais déjà plusieurs technique et plusieurs faille à contre carré, je voyais aussi des techniques me permettant de gagner.

J'entendis la porte s'ouvrir, je ne tournais pas directement mon regard vers la jeune fille qui venait de rentrer, je n'avais pas encore bouger les pions et je voyais déjà plein de tactique, je me demandais si j'aurais pas dû continuer les championnats de Shogi, j'étais déjà devenu professionnelle mais le basket m'intéressais tout de même plus enfin bon j'avais vu cette jeune fille entré et tourna rapidement mon regard vers elle, cette jeune fille aux yeux rougeâtre et aux cheveux bleu, gris avait l'air pale et fatiguer d'une certaine façon donc je me demandais pourquoi elle était là mais bon il ne fallait pas demander c'était vraiment mal polie de toute façon, la jeune fille était en fauteuil roulant et ça devait donc signifier qu'elle ne pouvait pas marcher la pauvre, je n'allais surement pas la prendre en pitié vu que malgré que j'ai l'usage de mes jambes et de mes bras j'étais considérer comme un monstre à cause de mes yeux vairons, que malgré que j'avais l'air normal on avait peur de moi car j'avais des yeux de couleur différente, depuis tout petit je ne me faisais pas d'amis car j'étais un garçon aux yeux hétéro-chromatique mais plutôt parce que j'avais beaucoup d'argent mais ce genre d'amis ne m’intéressait pas donc j'évitais de m'en approcher.

C'est sur que ce n'était pas facile d'être ainsi, de ne pas pouvoir bouger et de rester immobile tout le temps sur la même chaise d'être ainsi en cour et dans sa chambre, d'avoir du mal à ramasser les choses lorsqu'elles tombent à terre, de se trouver des amies car les gens rejettent souvent les personnes anormaux ou handicapé bref moi je n'allais pas la prendre en pitié c'était vraiment dommage pour elle mais bon le pire c'est qu'elle était encore habiller ça voulait peut être dire qu'elle ne s'était même pas coucher raison pour laquelle elle serai pâle mais bon si elle était là cela voulait dire qu'elle ne voulait pas dormir, elle portait une robe bleu avec un gilet noir, la jeune fille n'était pas vraiment moche elle était même au contraire vraiment jolie mais ça se voyait d'une certaine manière qu'elle était seule et solitaire.

Elle arriva devant la table où j'avais placer mon tablier mais se mit en face de moi, je la regardais faire et elle bougea une pièce pour montrer qu'elle voulait jouer, elle ne dit rien et ne parla pas, aucun son ne sortait de sa bouche, même pas pour dire bonsoir rien du tout, je me suis dit que je devais peut être me montrer plus courtois et lui dire bonsoir mais j'avais quelque chose qui m'en empêcher un truc appeler flemme, je souris lorsque je vu la jeune fille bouger le pion, dans ma tête je m'étais déjà fais toute sorte de stratégie pour battre mon concourant mais bon la c'était autre chose, je ne savais même pas si elle savais jouer au moins, je gardais un léger sourire et bougea de même un pion, je la regardais quelque minute et vu en elle quelqu'un que je connaissais déjà, ma petite soeur, c'était une fille qui ne parlait pas beaucoup car elle manquait aussi de l'amour de ses parents, je lui donnais bien de l'amour mais ce n'était pas suffisant pour elle, ça ne remplaçait en rien l'amour maternelle, je ne pouvais rien faire pour elle j'étais sans force, sans idée je n'allais tout de même pas aller chez ma mère et mon père leur crier dessus pour qu'ils fassent plus attention à elle surtout que moi aussi je manquais d'amour ce qui m'avait obliger à me renfermer sur moi même mais j'avais tout de même ma petite soeur avec moi .... oui ... j'avais ... ma petite soeur bien aimé ...

J'arrêtais de fixer la jeune fille en face de moi et attendis qu'elle joue, je savais déjà quel pion j'allais bouger, le Shogi n'avais aucun secret pour moi et jusque maintenant je n'avais pas encore trouver quelqu'un capable de me battre mais je me demandais si je devais la laisser me battre vu que c'était une jeune fille et qui plus est qui ne voulait pas trop communiquer, la battre puis partir ainsi sans dire un mot c'était mon genre avant que je ne puisse contrôler mon oeil de l'empereur mais maintenant que j'avais le contrôle et que j'arrivais à communiquer avec les gens mais bon elle n'avait pas l'air de vouloir parler une personne normal discuterais où seulement aurais l’amabilité de saluer.

je ferma les yeux légèrement et pensais à la manière dont j'allais engager la conversation, je n'avais pas non plus envie de parler je n'avais qu'une envie c'était de jouer mais je me devais de dire quelque chose à cette jolie jeune fille je ne devais pas rester ainsi sans rien dire.

J'ouvris mes yeux, joignais mes deux mains l'une contre l'autre de sorte qu'elle se croise et regarda à nouveau la jeune fille qui avait surement déjà bouger un pion, je fis de même et attendis à nouveau qu'elle joue moi, j'étais toujours entrain de réfléchir à comment engager la conversation, lui dire bonsoir la ça serait bof, lui parler du jeu serait tout aussi bof, lui parler d'elle non sans façon je ne voulais pas lui montrer que j'avais pitié d'elle parce que de toute façon je n'avais aucune pitié et c'est pour cela que j'allais gagner ce duel de Shogi.

Je m'attendais à tout sauf à ce qu'il réagisse comme ça, ou plutôt à ce qu'il ne réagisse pas vraiment. Ca ne semblait pas le déranger que je me sois incrusté comme ça dans sa partie. Etrange … J'aurai plutôt pensé qu'il allait me demander ce que je faisais, me faire remarquer que ce n'était pas poli car je ne l'avais même pas salué. Mais au contraire, il garda le silence, esquissant même un sourire lorsque je bougeais ma première pièce. Il ne semblait vraiment pas dérangé par ma présence, ni par mon silence. Il entretenait même ce silence, et ça me convenait parfaitement. En temps normal, avec quelqu'un d'autre je veux dire, n'importe qui ce serait empressé de me parler, me saluer, me demander si je savais jouer, et puis se serait senti encore plus obligé de me parler en raison de ma … « situation de handicap ». Ce n'est pas comme si je pouvais le cacher en plus. Saleté de chaise roulante. Après tout c'était peut être à cause ou grâce à ça qu'il n'avait pas mal réagit au fait que je m'incruste dans son jeu. De la pitié … Mais étrangement je ne le sentais pas comme ça. D'habitude ça se voit au visage des gens si ils ressentent de la pitié ou non, et lui je ne voyais rien de tout ça en lui, ses sourires étaient simples et sincères.
La majorité des gens, lorsqu'ils sont en présence d'autres personnes, se sentent obligés de parler afin de combler le silence, par peur d'entretenir un silence gênant. Et je dois dire qu'avant mon accident j'étais comme ça aussi. Mais dorénavant, je me rends compte que le silence n'est pas une si mauvaise chose après tout. C'est reposant, et à quoi bon parler lorsqu'on en ressent pas spécialement le besoin ou l'envie. A quoi bon user de la salive inutilement. Je sentais que le jeune homme qui se tenait en face de moi faisait parti de ces gens, ceux qui ne veulent pas parler pour rien dire. Nous étions bien la preuve qu'on pouvait communiquer sans prononcer un seul mot.

Bon, je dois avouer que moi c'est assez différent, des fois j'aimerai parler, m'exprimer, surtout quand il s'agit de faire sortir ma rage, ma colère et mon désespoir. Mais c'était impossible pour moi, à chaque fois que j'ouvrais la bouche, aucuns sons ne sortaient. C'était comme si quelque chose dans ma gorge se bloquait, une sorte de boule. Résultat, ma gorge se nouait, mon esprit s'embrouillait et je me refermais encore plus sur moi même. C'est pour ça que maintenant je n'essaye plus vraiment. Et puis à quoi bon parler ? Et à qui ? Et surtout, que pourrais-je bien dire d'intéressant ? A part crier mon désespoir … Ca n'intéresserait personne et je n'avais pas envie d'embêter les gens avec ça. Mon psy, oui encore lui, avait déjà essayé de me faire parler, mais il ne parvint pas à ses fins. Il ne réussissait qu'à me faire pleurer, ce qui me bloquait encore plus d'avantage.

Il joua et pendant que je réfléchissais sur le jeu, je sentais son regard sur moi. Je n'aimais vraiment pas être observé de la sorte. J'étais un peu mal placée pour dire ça, car il m'arrivait d'observer les gens qui m'entouraient mais je pensais toujours que quand les autres me regardaient c'était pour voir mon handicap, mon teint pale, ma maigreur apparente … Enfin, il n'y avait rien de beau à regarder chez moi. J'ai dis que je réfléchissais au jeu mais à vrai dire, je ne pensais pas à une stratégie précise, j'avançais surtout mes pions sans trop réfléchir. J'étais intelligente mais la stratégie et moi, ça fait deux. Des fois la chance était de mon côté, d'autres fois non. Cette nuit, j'étais tombé sur quelqu'un qui semblait s'y connaître et ses gestes paraissaient réfléchis. Plusieurs coups s'échangèrent d'un côté comme de l'autre. Pour ma part je gardais la tête baissée, sentant par moments son regards à nouveau sur moi.

Finalement, ce fut quand je le vis joindre les mains que j'osais lever la tête vers lui et le regarder dans les yeux. Depuis que j'étais entrée dans la salle je ne l'avais pas beaucoup observé, j'avais juste remarqué la rousseur de ses cheveux, et la couleur de ses yeux. Mais en y regardant de plus près, il n'était pas désagréable à regarder, il avait un visage plutôt fin, mais dans le fond assez dur. Dans son regard on pouvait voir une certaine froideur même si j'imaginais bien qu'il ne devait pas être bien méchant. Sinon il ne m'aurait jamais laissé jouer avec lui. Je le regardais sans vraiment dégager quelconque émotion, ma mère aurait été encore parmi nous elle m'aurait dit. « Sourit un peu Violette … Tu as l'air si froide comme ça ! » Je le sais tout ça, mais je ne me sentais plus de sourire ou de monter quelconque émotion. J'avais le cœur brisé depuis ce terrible accident. Et depuis, je n'avais plus jamais sourit, enfilant un masque neutre, une sorte de muraille invisible qui me protégerait de futurs blessures.

Voilà que je repensais à cet horrible accident. Non pas maintenant, Violette, secoue toi bon sang ! Mais c'était trop tard, mes mains commencèrent à trembler et mon cœur se serra. Je cacha donc mes mains sous la table et baissa les yeux, un peu gênée. Je faisais une crise d'angoisse, comme à chaque fois que je repensais à l'accident qui m'avait retiré mes parents et l'amour de ma vie. Je pris dans ma poche la boîte de cachet et avala deux cachets rapidement. Toussant un peu, je m'efforçais de reprendre une respiration régulière et finit par me calmer doucement. Je me sentais vraiment bête que ça me soit arrivé devant un inconnu. Il devait me prendre encore plus pour une folle.

Mais je pris le parti de faire comme si de rien n'était et reposa mes mains sur les tables, m'appuyant même sur un coude afin d'avoir l'air un peu plus décontracté. J'attendis qu'il joua pour en faire de même, sentant déjà la partie perdue d'avance. Je parvins tout de même à lui piquer un de ses pions mais ça se voyait qu'il avait le dessus.

Je redoutais le moment où il se déciderait à engager la conversation. Je ne savais pas comment j'allais lui faire comprendre que je ne pouvais pas lui répondre. Enfin, on verra bien.

Je ne parlais pas et elle non plus, ça ne me dérangeais pas du tout qu'elle fasse partit du jeux parce que de toute façon c'était encore plus intéressant de jouer avec quelqu'un que ça soit pour la manger ou pour lui montrer comment jouer en tout cas je n'avais pas encore dit un mot et elle non plus, elle pouvait trouver cela étrange mais bon pour lui aussi c'était étrange que la jeune fille ne parlais pas peut être qu'elle n'en avait pas envie ou peut être qu'elle ne pouvait simplement pas parler ou peut être était-elle fainéante, nous étions de jouer à mon jeu préférer sans même communiquer, c'était pas vraiment la première fois que ça m'arrivais vu que de toute façon lorsque je jouais je ne parlais pas souvent.

Elle ne me regardais pas alors que moi j'avais mon regard braquer sur elle, c'était vraiment une jolie fille et j'avais du mal à bouger mes yeux de sont visage, malgré qu'elles étaient assez mince elle était très jolie, ce n'est pas pas que j'étais un drageur ou quoi au contraire je pensais au début que les sentiments telles que l'amour ou l'amitié n'existait pas mais depuis que j'ai appris à contrôler mon oeil de l'empereur je pouvais désormais parler aux gens normalement, là je me disais que temps qu'elle n'allait pas parler je n'allais pas parler mais bon si elle pensait comme moi on pouvais rester ici jusque demain.

Nous étions entrain de communiquer sans même communiquer, il suffisait simplement de se regarder ou de faire bouger nos pions.

Je jouais et faisait bouger mes pions et elle de même, elle jouait tout de même assez bien malgré que sont niveau n'était pas réellement comparable, je pouvais voir qu'elle connaissais les règles et surtout qu'elle savait comment jouer, elle n'utilisais pas vraiment de stratégie mais bon elle se débrouillait réellement bien, elle gardait la tête baisser et moi mon regard sur elle, je pensais bien que ça allait sembler gênant de se faire fixer ainsi par un inconnu, que ça n'était pas vraiment polie non plus de regarder ainsi quelqu'un.

J'avais joins mes mains et vu qu'elle leva sa tête, je pu observer ses yeux rougeâtre, elle avait de beau yeux je ne savais pas si il était comparable à mes yeux de monstre mais bon bien sur que oui vu que moi j'avais des yeux vairons et qu'elle avait des yeux normal, je n'avais pas les yeux d'un humain donc bon ce n'était bien évidemment pas comparable ses yeux était plus beau que les miens, elle me regardait sans réel émotions et moi même en ayant un sourire car le jeu m'intéressait j'avais l'impression tout de même de ne pas mettre d'émotions dans mon sourire, j'arrêtais de sourire et la regardais, je pouvais voir qu'elle me regardais aussi dans les yeux, mon regard était aussi froid que le sien puis je vu ou plutôt je pu apercevoir qu'elle n'était plus la même j'avais beau ne pas la connaître je pouvais voir quand quelqu'un était bien ou non et elle n'était pas vraiment bien, elle baissa à nouveau ses yeux, j'avais perdu ses magnifiques yeux de vue mais je remarqua rapidement qu'elle avait pris deux cachets, je ne savais pas d'où elle les avaient sortit mais bon ce n'était pas important, je l'entendis tousser et pouvais voir sur ses lèvres qu'elle essayais de prendre une respiration régulière, ça se voyait qu'elle n'allait pas bien physiquement, peut être à cause de sont handicape mais bon je l'observais toujours de la même façon sans réellement m'inquiéter comme si sont sort ne m'intéressais pas, comme si même si elle tombait la tout de suite cela ne me ferais rien, elle mis ses mains sur la table et y déposa sont coude, elle voulait surement montrer qu'elle avait repris sont calme, j'avais une longueur d'avance sur sont jeux, j'étais entrain de gagner mais elle réussi tout de même à me retirer un pion , je souris légèrement ce n'était pas vraiment extraordinaire car pour gagner il fallait obligatoirement laisser quelque pion mourir c'était logique au Shogi comme dans la vie réel, pour moi les gens sur ce monde était devenu des pions, vu comment ils me traitent je les traitaient de la même façon, je me faisais à l'idée qu'ils me considères comme telle alors que j'étais un roi et eux des pions, j'avais toujours mon regard aussi froid malgré mon sourire, je voulais parler pour au moins me présenter mais je savais que de toute façon elle n'allait pas répondre vu comment c'est partit

Je me demandais si après lui avoir parler elle allait au moins essayer de parler ou si elle allait carrément l'éviter ou peut être même qu'elle allait réellement lui parler et pouvoir tenir une conversation mais bon comme je l'avais pensé plus tôt je pouvais aussi pensé qu'elle ne voudrais pas parler, j'arrêtais de la fixer pour ne pas la gêner plus longtemps et continua de jouer juste après elle, je lui prenais de plus en plus de pions, il ne lui en restait plus beaucoup ce qui allait annoncer la fin de la partie, il fallait trouver quelque chose à faire, malgré qu'elle jouait bien je me disais que recommencer une nouvelle partie allait l'ennuyer, je me devais de trouver quelque chose mais je réfléchis une fraction de seconde et me dit que ça ne servait à rien j'étais la pour jouer au Shogi pas pour faire quelque chose pour plaire à la jeune fille.

-Je ne te demanderais pas de me répondre, je vais simplement me présenter, Malov Shiffer.

Je pensais qu'elle n'avait besoin que de cette information, je n'allais peut être plus la revoir et elle de même, c'était peut être un petit signe du destin pour nous avoir permis de nous voir sans même discuter, c'était peut être simplement un signe du hasard mais bon de toute façon j'avais vu cette jeune fille et elle m'avait vu, je ne savais pas comment elle s'appelait mais cela m'était égal tant qu'elle connaissait qui j'étais c'était le plus important, j'avais détruit le silence qui s'était forger dans la pièce mais cela aussi m'étais égale, je ferma les yeux et souffla légèrement pour ne pas qu'elle croit qu'elle m'ennuyait.

C'est sur que ce n'était pas dur de reconnaître une fille en chaise roulante, qui plus est aux cheveux gris et aux yeux rougeâtre, c'est sur que si j'allais la voir dans le couloir je n'allais tout de même pas la nier, je n'allais pas lui montrer que je ne l'a connaissais pas car c'était faux je l'avais vu ce soir et ne pouvait négliger ce détail.

Il y avait toujours un sourire sur ses lèvres, mais un sourire imperceptible. Je n'arrivais vraiment pas à comprendre ce qu'il pouvait bien signifier. Il cessa de me regarder, enfin moins qu'avant. Et surtout, je lui étais vraiment reconnaissante qu'il n'ait rien dit, qu'il n'ait rien montré lors de ma petite crise d'angoisse. Dans le fond il semblait quelqu'un de compréhensif, après tout, lui aussi avait sans doute une histoire derrière lui et pouvait sans doute comprendre pourquoi je ne parlais pas. Ou tout simplement il ne se mêlait pas de mes problèmes parce qu'il ne voulait pas que je me mêle des siens.

Je faisais tout pour avoir un air calme et détendu, mais au fond de moi c'était toujours la même déprime. Depuis maintenant six mois, à vrai dire je ne sais pas depuis combien de temps, je ne suis pas moi même, je suis une autre. Je suis dans une dépression permanente, n'arrivant pas à faire mon deuil. Je me perds parfois à me demander pourquoi la mort ne m'avait pas moi aussi emporté. Est ce que je méritais à ce point de vivre. Et puis, à quoi bon vivre quand on vous a trop prit.

Et voilà, j'avais fait trop d'effort pour aujourd'hui, trop d'efforts pour paraître calme, détendue. C'était trop, je craquais. J'aimerai tellement retourner là où j'étais avant, dans cet institut, à part la visite quotidienne des médecins et du psy, je faisais ce que je voulais, autrement dit, je ne faisais rien. J'avais perdu le goût en la vie. Autrefois je vibrais à travers l'amour de ma famille, de mon homme et de ma passion pour le chant et le piano, mais tout ça s'était envolé.

J'étais de moins en moins concentré sur la partie, bougeant mes pions machinalement, et laissant la majorité des miens se faire emporter lâchement, maladroitement. Je n'avais plus le courage de continuer, de me battre. Que ce soit dans ce jeu ou dans la vraie vie, j'avais perdue l'envie de me battre, moi qui était avant très combative. Ce n'est donc pas sans surprise que la partie se clôtura par la victoire de mon adversaire. Mes yeux restaient baissé, mon regard perdu dans le vague, dans la tristesse et le désespoir.
Il se présenta à moi comme ça, tout en prenant le soin de préciser que je n'avais pas besoin de lui répondre. Quel étrange garçon tout de même, un attitude si froide et pourtant il semblait me comprendre. Il me paraissait prévenant, et malgré moi, ça me touchais. J'aurai bien aimé lui répondre, mais même avec la plus grande volonté du monde, je n'y arriverais pas. De toute manière, je n'avais pas cette volonté et n'avait pas la force de la trouver. Maintenant que la partie était terminé, et qu'il avait finit de se présenter, le silence s'installa de nouveau, un silence qui me paraissait différent de tout à l'heure. Je posais mes mains sur mes cuisses, mon regard se perdant dans la contemplation d'une chaise vide, non loin de Malov. Ce n'était pas un nom que j'avais eu l'habitude d'entendre et je me demandais bien d'où ça pouvait venir. Enfin, ce n'est pas très important. Il se trouvait que maintenant, le silence attendait que je le coupe, car la moindre des politesses lorsque quelqu'un se présentait c'était d'en faire de même. J'avais beau être dépressive, repliée sur moi même, je n'en oubliais pas pour autant mes bonnes manières. Il m'avait accepté dans son jeu, s'était présenté. Je ne pouvais pas partir comme ça.

Et pourtant, je n'avais pas vraiment le choix. Je ne pouvais vraiment pas parler, est ce que c'était si compliqué à comprendre ? Pourquoi est-ce obligé de parler ? Pourquoi, pourquoi … Tout s'embrouillait dans mon esprit et mes yeux finirent pas s'embuer. Les larmes arrivaient, et il ne fallait pas qu'il me voit comme ça. Quelle conne franchement, qu'est ce qui m'a prit de rentrer dans cette pièce ? Je suis fatigué, j'en ai marre, il vaudrait mieux que je rentre dans ma chambre et me coucher.

Je détourna rapidement mon visage, ne pouvant empêcher une larme de dégouliner le long de ma joue. Je fis demi tour et me dirigea vers la porte, pour sortir et m'en aller, le plus loin d'ici. Ca ne faisait pas, je le savais très bien mais je m'en fichais royalement. J'étais furieuse, contre moi et cette saleté de situation. Ce fauteuil roulant et tout ce qui s'en suit !

Finalement, arrivée dans l'encadrement de la porte, je me résigna et m'arrêta. Je poussa un long soupir et fit de nouveau demi tour, m'avançant près du tableau. Je me saisis d'une craie qui trainait non loin de là et me mit à griffonner sur le tableau. Une fois fait, je reposa la craie, me recula un peu pour le laisser voir ce qu'il y avait de marqué. Sinon, je restais là, n'osant plus vraiment bouger, j'avais essuyé mes larmes et ne pleurait plus. Je regardais juste devant moi, réfléchissant à ce que je pouvais bien faire, maintenant.
Sur le tableau on pouvait voir écrit en lettres majuscules, d'une écriture tremblotante :

Ce sourire qui était sur mes lèvres était synonyme d'amusement, le regard froid de mes yeux était synonyme que malgré qu'elle était en chaise roulante elle ne me faisait pas pitié du tout, j'avais bien vu pire et moi j'étais dans cette situation d'une certaine façon, j'étais devenu vraiment gentil alors que je n'avais pas à l'être vu comment mes parents m'ont traité étant petit heureusement que ma soeur était toujours la à mes côtés, je ne disais rien et continuais mon jeu après qu'elle ai fait sa petite crise tout était revenu normalement, le silence régnait dans la salle de toute façon à part le bruit des pions qui avançait sur le tablier il n'y avait aucun son, tout le monde était surement entrain de dormir il n'y avait que nous encore réveiller entrain de jouer à un jeu de stratégie non mais sérieusement qui serait assez dingue pour jouer à cette heure ci au lieu de dormir pour pouvoir se lever le lendemain, heureusement que demain il n'y avais pas cour mais ce n'était tout de même pas une raison pour rester réveiller ainsi.

Je pouvais voir que la jeune fille n'était plus vraiment là où elle devrait être, ça se voyait qu'elle bougeait ses pions machinalement, mes pions étaient entrain de manger les siens d'une facilité déconcertante, ça devenait de plus en plus facile comme si elle m'avait réellement quitter comme si elle n'était plus elle même, la partie était malheureusement déjà fini lorsque je voulais la réveiller, elle devait surement être entrain de penser, entrain de réfléchir à sont assez qui avait surement l'air douloureux mais bon plus douloureux il y avait surement ailleurs tout le monde pouvait avoir un passé douloureux, je n'allais pas dire que mon passé à moi était le plus douloureux de tous mais bon j'étais d'une certaine manière comme elle, considérer comme une pariât dans ce monde, une pale copie d'un monstre qui ne servait à rien dans la société à part ralentir l'évolution de celle ci.

Ses yeux était baissés et semblait plongé dans une profonde tristesse, on pouvais facilement le deviner mais je ne voulais pas parler, je ne voulais pas qu'elle croit qu'elle me fasse pitié car ce n'était pas le cas mais je ne voulais pas non plus la voir ainsi, je ne la connaissais pas mais bon Céleste m'avais dit un jour que tout le monde méritait le bonheur même moi qui n'est qu'un monstre à cause de ses yeux vairons, même Brunerose me l'avait dit, donc pourquoi pas elle, pourquoi cette jeune fille si belle ne pouvait-elle pas connaître le bonheur, pourquoi ne pouvait-elle pas vivre comme les autres, je disais cela mais j'étais dans le même cas qu'elle nous étions d'une certaine manière pareils.

Je pu remarquer ses yeux commencer par s’embuer, elle allait surement se mettre à pleurer ou quelque chose ainsi, je détourna légèrement mon regard pour ne pas que la situation déjà si peu gérable sois tout à fait ingérable qu'elle soit gênante à un point où l'on voudrais juste sortir et s'en aller en courant et faire comme si on ne s'était jamais vu.

Le silence n'avais pas encore été violé, même les bruits des pions avaient cesser, c'est comme si il y avait dans cette pièce deux corps mort et inerte au milieu de cette même classe, c'est comme si nous étions sans vie et que nous ne parlions pas et que nous ne bougions pas.

Je la vis tout de même se diriger vers la porte comme si elle voulait sortir, j'avais donc réussi à la faire pleurer et à la faire fuir sans rien dire, j'aurais peut être du parler lui dire quelque chose entamer une conversation pour ne pas qu'elle se sent mal à l'aise mais de toute façon c'était déjà trop tard, elle avait déjà abandonner, elle m'avait déjà repousser, je la fixais puis vu qu'elle s'était arrêter et qu'elle s'était diriger doucement vers le tableau, pourquoi faire je ne le savais pas, je ne faisais que voir sont dos et vu qu'elle s'était écarter un peu de la, je pu voir sur le tableau en majuscule "Violette Angely, enchantée."

J'avais souris, elle s'appelait donc Violette Angely quel beau nom, elle avait réellement un nom d'ange, en plus d'être une belle fille sont nom lui collait tout à fait à la peau dommage qu'elle soit en chaise roulante mais bon cela à surement du être pénible pour elle surement un accident ou quelque chose ainsi qui lui à fait perdre l'usage de ses jambes mais bon je n'allais toujours pas la prendre en pitié car pour moi les humains sont tous les mêmes au même niveau.

-Tu ne peut donc pas parler, ce n'est pas grave cela ne me dérange pas mais je préfère te le dire là tout de suite, comme tu à pu le remarquer je suis plutôt froid et je ne te prendrais pas en pitié, merci de t'être présenter je suis tout enchantée demoiselle Violette.

Je lui avais souris et lui fis un petit clin d'oeil, ce n'était pas dans mes habitudes mais je devais d'une certaine manière la mettre plus à l'aise, la calmer et pouvoir lui montrer qu'avec moi elle ne risquait rien, je me suis mis sur une chaise juste en face d'elle et me mit à la fixer de nouveau, je plongeais dans ses yeux rougeâtre.

-Je ne vais pas me mettre à discuter avec toi vu que tu ne peut pas parler mais si tu à quelque chose à me faire part n'hésite surtout pas, je répète je ne te prend pas en pitié tu m'intrigue c'est juste ça.

Je ne savais pas si elle allait trouver un moyen pour communiquer avec moi ou si elle allait continuer de garder le silence ou même si elle allait s'en aller la tout de suite mais au moins j'avais essayer de lui redonner le sourire car on m'a dit que rien ne vaux le sourire d'une belle fille, je voulais confirmer cela ou plutôt voir à quoi ressemblerais le siens, c'est sur que c'était gênant de pleurer devant un inconnu mais bon je n'avais rien fait pour cela.

Au moins il avait compris que je ne pouvais pas parler et je ne m'étais pas trompé sur son compte, il était bien quelqu'un d'assez froid et le reconnaissait lui même. C'était déjà ça qu'il reconnaisse et assume ce qu'il est. Et puis le suite de sa phrase m'étonna beaucoup, il me fit remarquer qu'il ne me prendrait pas en pitié. C'était bien la seule personne à m'avoir dit ça au cours de ma dépression. Normalement tout le monde se montrait gentil avec moi, voir hypocrite, veillant à ce que je ne manque de rien, et je détestais ça. Mais lui non, rien de tout ça. Dans sa voix on sentait qu'il était convaincu et sincère dans ce qu'il disait, il était ferme et préférait annoncer directement la couleur. Et ça me plut, enfin quelqu'un qui ne ferait pas de traitement de faveur avec moi. Pas que je n'aime pas qu'on prenne soin de moi, mais à chaque fois je sens de l'hypocrisie dans l'attitude des gens, ils faisaient surtout ça pour avoir bonne conscience. Il était sincère avec moi et il n'y avait absolument rien de méchants dans ses mots. Je le compris car il me sourit et me fis un clin d'oeil avant de venir s'installer en face de moi. J'appréciais sa fermeté et sa froideur apparente.

Il se mit ensuite à me fixer, sans gêne, sans réserve. Je trouva ça assez étrange, j'eus donc du mal à soutenir son regard, mes yeux roulant un peu dans leurs orbites regardant un peu partout, mal à l'aise. Puis sa seconde phrase m'interpella au plus haut point, je me mis donc à le fixer à mon tour, sans plus aucunes gênes, l'écoutant attentivement. Je l'intriguais, mais pourquoi donc ? Qu'avais-je donc de si intriguant ? C'était vraiment étrange … Mais je l'appréciais de plus en plus je devais l'avouer, et ça c'était dû à sa façon de me traiter. Puis il me dit que si j'avais besoin de lui parler de quelque chose il m'écouterait, enfin façon de parler.

Mais cette question m'agaçait, en quoi pouvais-je bien l'intriguer ? Il allait falloir qu'il m'éclaire plus à ce sujet. En attendant je fixais ses yeux intensément, me perdant dans leur contemplation. J'aimais ce regard froid, dur mais dans le fond pas méchant. Il était différent de tous ceux que j'avais pu rencontrer depuis l'accident, vraiment. Je regardais donc ses yeux tour à tour, passant de la contemplation de l'un, puis de l'autre. J'avais l'impression à chaque fois de voir deux visages différents, c'est fou comment la couleur des yeux peut changer un visage. Il y avait cet œil rouge qui lui donnait un air gentil, attentionné et puis l’œil jaune, qui lui donnait cet air plus dur et froid. Moi j'adorais, j'espérais au moins qu'il n'allait pas mal le prendre que je le fixe comme ça, après tout il faisait la même chose avec moi. Moi mes yeux n'avaient rien d'extraordinaire, juste cette lueur rougeâtre qui s'en dégageait, je ne savais pas vraiment pourquoi …

Puis sans vraiment m'en rendre compte, mes lèvres s'étirèrent pour former un maigre sourire. M'en rendant finalement compte, l'expression de mon regard changea pour laisser apparaître un grand étonnement. Je venais vraiment de sourire là ? Mais pourquoi, j'étais vraiment surprise. Je me dis alors que c'était donc dû à l'attention que Malov me portait, enfin pour être plus précis, la pitié qu'il ne m'apportait pas. Évidemment lorsque je me rendis compte de ce sourire, il s’effaça automatiquement de mon visage, détournant par la même occasion mon regard.

Reprenant mes esprits je pris à nouveau la craie et recommença à écrire sur le tableau, lui demandant donc en quoi je l'intriguais. J'étais vraiment curieuse de le savoir, était-ce mon histoire ? Voulait-il savoir pourquoi j'étais en fauteuil roulant ?

La jeune fille ne pouvait pas parler, je ne savais pas si c'était parce qu'elle était muette ou tout simplement du à un traumatisme de toute façon cela ne me regardait pas et je m'en foutait d'une certaine manière, ma vie était déjà assez compliquer que pour m'occuper de celle des autres en tout cas j'avais avouer être froid mais surtout que je ne la prendrais pas en pitié, jusqu'à maintenant dans ma vie je n'ai jamais pris personne en pitié à part ma petite soeur car je n'aimais pas vraiment la façon dont mes parents traitaient ma petite soeur, ils ne lui donnaient aucun amour temps mieux qu'ils sont mort, ils ne méritaient pas de vivre, laisser une petite fille sans défense dans ce monde sans lui donner d'amour ni de réel attention mes parents me dégoutaient à un plus haut point, un point inimaginable, je ne savais pas que l'on pouvait haïr autant ses parents, ils avaient beau m'avoir mit au monde je ne pensais pas que c'était mes parents, la seul personne à avoir été la pour nous était notre Major D'homme, sans lui je ne sais pas où nous serions moi et ma petite soeur chérie.

Je n'arrêtais pas de la fixer sans gêne, j'aimais vraiment sont regard, sa chevelure, sont visage elle avait beau être pâle comme si elle n'avait pas dormit depuis quelque jour, comme si elle était malade ce n'était pas vraiment important car sont visage pouvait vraiment attirer le regard des autres, c'était elle pour moi qui attirant les regard et non sa chaise roulante embêtante mais qui lui permettait tout de même de se déplacer.

Je la vie détourner sont regard du mien, comme si elle était gêner mais bon c'était bien normal d'être gêner ainsi elle devait surement me prendre pour un fou que de la fixer ainsi sans même parler ou dire quoi que ça soit.
Lorsque je commença à reparler du faite qu'elle m'intriguait elle se mit à me regarder sans gêne, c'était pratiquement comme mon regard, nos regards était pratiquement les mêmes, on se fixait sans réel but se cherchant un peu dans les yeux de l'autre,

Elle continuait de me regarder intensément, sont regard était beaucoup plus intense que le mien, elle avait l'air de s'être perdu dans mon regard mais bon de toute façon c'était pratiquement la même chose pour moi, mon regard était aussi perdu dans le siens, cette jeune fille n'avais pas l'air méchante du tout, elle cherchait quelque chose, elle devait être à la recherche d'une chose lui permettant de vivre pleinement sa vie c'était surement ça enfin je ne pouvais pas vraiment le savoir de toute façon, je devais avoir une certaine confirmation mais la j'étais de toute façon plonger dans ses yeux

Après quand même quelque minute à se fixer ainsi je pouvais voir sur ses lèvres un petit sourire, c'était pratiquement pas visible mais j'ai pu le voir merci oeil de l'empereur, elle ne l'avait sans doute pas fait exprès car je pu voir directement un signe d'étonnement de sa part, elle avait l'air drôlement surprise de ce qu'elle venait de faire, elle avait sourire c'était vraiment mignon malgré que c'était petit, je ne pu m'empêcher de sourire et de lui dire directement après.

-Tu es vraiment jolie lorsque tu sourie, tu devrais sourire plus fréquemment.

Sont sourire avait vraiment disparu instantanément c'était vraiment rapide surement il fallait le temps qu'elle le remarque pour m'empêcher de voir ceci peut être qu'elle n'avait pas l'habitude de sourire en tout cas je vu qu'elle s'était précipité vers le tableau pour écrire quelque chose, elle m'avait demander ce qui m'intriguais en elle, je continue de garder mon sourire, elle m'intriguais car cette fille était aussi froide que moi mais surtout elle m'intriguais car elle avait l'air triste alors qu'elle était vraiment très belle, je ne pouvais surement pas lui dire cela ainsi, je devais probablement me mentir à moi même ce n'était peut être pas cela qui m'intriguais réellement, je réfléchis tout de même quelque seconde en gardant mon sourire pour lui faire croire que j'ai déjà mon idée en tête.

-Ce qui m'intrigue chez toi jeune fille, c'est tes yeux rougeâtre, je les aimes, tu aura beau me dire que tes yeux non rien de spécial, je leur trouve quelque chose, quelque chose de mystérieux de sombre, peut être suis je simplement fou ou naïf.

ça devait être cela, surement ça, ses yeux plein de froideur et de tristesse mais surtout de désespoir je connaissais bien ses yeux, comme si je les avaient toujours regarder, comme si je l'avais toujours eu en face de moi, je continuais de la fixer sans retenu, rien n'allait m'empêcher de le faire de toute façon même pas elle, il se faisait cependant très tard mais cela ne m'intéressait pas de voir quel heure faisait-il et je ne savais pas réellement si il se faisait tard ou non mais ce que je savais c'est que l'on était rester assez longtemps dans cette pièce mais ça ne me dérangeait pas vraiment au contraire, j'aimais ce calme qui régnait, j'avais enfin trouver quelqu'un de peu bruyant après ce garçon rencontrer dans la bibliothèque.

-ça peut paraitre idiot mais bon c'est juste cela qui m'intrigue, tes yeux cache quelque chose que mes yeux tente de découvrir et la j'ai beau fixer tes magnifique yeux je ne trouve pas c'est quoi, je ne trouve pas la raison pour laquelle mes yeux sont plonger dans les tiens, excuse moi d'être aussi bavard mais surtout de dire de telle stupidité.

Je ne savais pas quoi dire d'autre, je lui avais dit ce que je pensais, ce qu'il y avait au fin fond de mon subconscient je ne savais pas comment elle allait réagir mais bon, elle m'avait posé une question et je me devais de lui répondre le plus sincèrement possible !

Il avait remarqué mon sourire, aussi furtif eut-il été. Il me complimenta aussi sur celui-ci, me disant que je devrais sourire plus souvent. Si tu savais, j'aimerai sourire à nouveau, retrouver mon ancien visage, souriant, heureux et qui respirait la joie de vivre. Mais c'était impossible, je ne me sentais pas le courage. Je n'ai aucune raison d'être heureuse, comment pourrais-je l'être alors que j'ai tout perdu ?

Lorsque je revins face à lui, après lui avoir demandé par écrit ce qui l'intriguait chez moi, il continua à me fixer, réfléchissant sans doute à sa réponse. Et lorsque j'entendis sa réponse, je pris une nouvelle fois une mine étonnée, ce sont mes yeux qui l'intriguent ? C'était bien la première fois qu'on me disait quelque chose comme ça. Ils avaient selon lui, quelque chose de mystérieux et de sombre. Je ne comprenais pas vraiment là où il voulait en venir. C'était assez déstabilisant, d'autant plus qu'il s'interrompit, continuant de me fixer, mais je lui rendait son regard, essayant de comprendre ce qui pouvait l'intriguer autant dans mon regard. Mais il m'apporta aussitôt la réponse. Quelque chose l'obsédait dans mes yeux, il ne savait pas quoi, mais avait l'impression que ça cachait quelque chose.

Effectivement, derrière ce regard froid et sans expression se cachaient toute la douleur que je cachais au fond de moi. Toute ma tristesse voilait mon regard. Je sentais bien que son regard essayait de me transpercer de l'intérieur, voulant découvrir mes secrets et mes peurs les plus enfouies. Ca commençait à me mettre mal à l'aise, j'avais peur qu'il ne parvienne à ses fins, découvrant ce que je n'avais pas envie de dévoiler. J'aurai pu profiter de cette occasion pour le lui dire, lui expliquer ce que cachait mon regard. Que ce n'était pas mon vrai regard, que avant on pouvait y voir une étincelle briller. Je pourrais lui dire ce qui m'avait enlever ma joie de vivre. Mais je n'y arrivais pas. Même si j'avais pu lui parler, je ne suis pas sûr que j'aurai pu réussir à le lui dire. Je n'avais jamais réussi à en reparler à quiconque, c'était trop dur. Car d'en parler, ça me referait revivre la scène et je ne veux pas, je ne peux pas. Rien que d'y penser ça me fait atrocement souffrir, alors d'en parler …

Je ne savais pas vraiment quoi faire, je continuais donc de l'observer en réfléchissant. Ce jeune homme qui s'était montré au début très silencieux, était désormais assez bavard. Et ça me mettait encore plus mal de ne pas pouvoir lui répondre. J'aurai très bien pu couper court à notre petite « entrevue », mais je ne sais pas pourquoi, je n'avais pas envie de partir. Ce Malov avait quelque chose qui m'intriguait aussi, mais ce n'était pas vraiment par son regard, ses yeux de deux couleurs différentes. J'imagine que c'est ce qui doit interpeller la plupart des gens qu'il croise mais moi c'était différent. Il était le seul à se comporter de la sorte avec moi et il avait réussit à m'arracher un sourire. En plus ce n'était même pas voulu, enfin je l'imagine.

Moi qui était venu dans cette salle de classe juste par curiosité, que j'avais joué avec lui pour m'occuper. Maintenant nous étions là face à face, et je n'avais pas envie de partir. C'était la première fois que je me sentais un temps soit peu bien avec quelqu'un. Je le dis et le redis encore une fois, il était différent, et c'est ce qui me plaisait.

Ca pouvait sans doute être une des seules personnes à me donner envie de bouger. Je le sentais, au plus profond de moi, que face à lui, je pouvais me secouer. Mais entre avoir envie de le faire et vraiment le faire, il y avait un énorme écart. Mais bon c'était déjà ça.

En tout cas, je ne pouvais pas rester là sans rien faire, sans rien lui répondre. Il avait fait un pas vers moi, à moi d'en faire un. Mais communiquer à l'oral et communiquer à l'écrit, c'était différent. Par écrit je ne pouvais pas lui en dire autant que si je pouvais lui parler. Prenant une longue inspiration j'ouvris ma bouche et tentais de faire sortir un son, on ne sait jamais, peut être parviendrais-je à reparler. Mais ce fut en vain, comme d'habitude, rien ne sortit, il y avait toujours cette sorte de boule qui m'en empêchait. Je le regarda alors d'un air de vouloir dire « excuse moi ». Je m'en voulais de ne pas pouvoir lui parler. Je retournais donc au tableau, reprit la craie et marqua simplement, d'un écriture un peu plus affirmée :

J'avais pu remarque sont sourire, il n'était pas comme les autres c'était juste un petit sourire et j'en était sur qu'en plus il n'était pas sortit exprès mais bon tout de même sont sourire un peu forcé était ravissant, je ne pouvais pas comprendre pourquoi elle ne pouvait pas tout simplement sourire comme une personne le ferais normalement ou plutôt si je pouvais le comprendre car j'étais aussi dans cet état là il n'y a pas si longtemps, j'avais eu du mal par mon passé de me faire des amis, il suffisait que je souriais pour voir les autres fuir un monstre, c'était comme si derrière moi il y avait quelqu'un qui leur faisait peur mais c'était faux, c'était moi la terreur.

je l'avais complimenter sur sont beau sourire, c'est sur que comme c'était pas vraiment fait exprès, elle aurait surement voulu sourire encore et encore une fois mais le problème je le pensais c'était à l’intérieur d'elle, quelque chose qui l'empêchait de sourire comme moi auparavant, je lui avais dit ce qui m'intriguais chez elle, je continuais de la fixer et réfléchissais rapidement à la réponse, lorsque je lui avais donner ma réponse elle pris une nouvelle mine étonnée, oui c'était bien ses yeux qui m'intriguait avec leur lueur rougeâtre, ses yeux sombre et froid presque aussi froid que les miens.

Je n'arrêtais pas de la fixer et elle faisait de même, cela semblait peut être étrange, "pourquoi me regarde t-il ainsi il est fou peut être ?" C'est ce qu'elle devait surement se dire dans sa tête, que j'étais fou, comment une personne peut regarder une autre personne sans gêne sans les yeux aussi longtemps, ça ne serait pas normal sinon, elle allait peut être me dire pourquoi, pas elle mais sont regard, sont regard allait peut être me dire pourquoi ils sont ainsi, pourquoi il a l'air si différent des autres.

Mes yeux était plongés dans les siens et le silence dans la salle se faisait sentir, il n'y avais aucun bruit, même les mouches était entrain de dormir, on ne pouvait rien entendre car les fenêtres était fermer, la porte elle était toujours ouverte mais bon malgré cela il y avait aucun bruit, elle continuait aussi à m'observer comme je le faisais peut être qu'elle voulait se venger d'une certaine façon de la façon dont je la regardais.

Au début je n'avais pas vraiment fait attention à cette jeune fille, Violette était entré dans cette salle de classe et avait simplement ramener sa chaise en face de moi, nous étions entrain de jouer au Shogi jusqu'à ce que la partie soit fini, après cela nous n'avons fait qu'une seule chose, se regarder l'un l'autre comme si nous cherchions quelque chose dans le regard de l'autre, j'étais surement bavard à partir d'un moment mais le silence qu'il y avait maintenant faisait oublier ce petit détail, vive la curiosité de l'être humain, elle aurait pu elle aussi partir surtout que tantôt elle l'avait presque fait mais non, elle était toujours la à m'observer sont regard ne me gêner gère, au contraire j'aimais lorsqu'elle me regardait car grâce à cela je pouvais encore m'enfoncer plus loin dans sont regard et analyser le pourquoi du comment.

Je tournais rapidement mon regard vers ses lèvres, elle les ouvris pour essayer de parler à ce même moment j'ouvris grand mes yeux d'un air d'étonnement et attendis de voir si j'allais enfin pouvoir entendre sa voix ou non, de toute façon ce n'est pas parce qu'elle allait commencer à parler que j'allais pouvoir discuter avec elle normalement et commencer à être encore plus bavard que maintenant, malheureusement aucun son ne sortait de sa bouche, elle n'avait pas réussi à parler et elle me regardait d'un air désoler, je lui souris et vu ensuite ce qu'elle avait écrit sur le tableau.

« Merci de me traiter comme tu le fais, tu es différent et ça fait du bien. »

Je la traitais comment ? je suis différent, en quoi serais je différent qu'est ce que j'ai fais pour cela ? Peut être parce que j'étais froid et que je m'en foutais un peu de sa situation et de sont histoire ou peut être que c'était autre chose, je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire par la, je ne la traitais pas vraiment différemment, je la traitais comme je traiterais n'importe quel humain, je la traitais comme je le faisais d''habitude, mon caractère n'avais pas changer, j'étais toujours le même pourtant.

-Je ne comprend pas vraiment mais temps mieux si cela te fait du bien.

Je ne savais pas quoi dire d'autre, ça lui faisait du bien que je la traite comme une fille normal, ça lui faisait du bien qu'elle soit en face d'un garçon aussi froid et presque distant, je ne parlais pas et elle non plus ça lui plaisait ce genre de chose ? Bon de toute façon elle ne parlait pas car elle avait sans doute un problème, il fallait que je trouve quel était ce problème, pas parce que je voulais entendre sa voix ... ou plutôt si quel menteur suis-je je voulais entendre sa voix, entendre si elle était plutôt grave ou plutôt aiguies, si elle avait une magnifique voix comme ses magnifiques yeux ou si c'était plutôt le contraire.

-Tu sais ne te force pas à parler, tu parlera surement le moment venu, le moment où tu sera prête donc ne t'en fais pas.

Je ne savais pas quoi faire, bouger de ma place et aller dans ma chambre me reposer un peu avant qu'il ne fasse jour ou rester avec elle jusqu'à ce qu'elle soit fatiguer et qu'elle puisse trouver le sommeil, je voulais l'aider d'une certaine façon mais pas par pitié juste parce que j'étais curieux et intriguer par cette jeune fille, ce n'est pas comme si je rencontrais toujours des filles en chaise roulante et incapable de parler, muette au point de devoir écrire sur un tableau pour pouvoir parler, elle m'intriguait réellement mais comme je l'ai dit elle m'intriguait par ses yeux et non par autre chose mais elle était vraiment intéressante presque comme un sujet de test à qui on voudrais lui soumettre des tests génétique ou quelque chose ainsi sauf que moi je n'étais pas un scientifique et que ce n'était pas mon genre de tester les gens sauf au basket.

Ce que j'avais écrit au tableau ne devait pas être très clair et il semblait ne pas vraiment comprendre pourquoi je disais ça. Mais c'était vraiment difficile de lui dire ce que j'avais sur le cœur juste en écrivant des mots sur un tableau. Les mots n'avaient aucune consistance réelle, on ne pouvait donc pas tout dire par écrit. Je soupirais, ce n'était vraiment pas simple. Je voulais juste le remercier parce que ça me tenait à cœur. Ca me tenait à cœur que quelqu'un, pour une fois, me traite comme quelqu'un qui marcherait sur ses deux jambes, parlerait et sourirait. C'est pour ça que je disais qu'il était différent. J'espérais en tout cas qu'il ne l'avait pas mal pris.

Décidément, ce jeune roux voyait tout, il s'était aperçut que j'avais essayé de parler vu qu'il me fit la remarque de ne pas me forcer. Pourtant j'en avais envie, je voulais lui parler, c'était la seule personne que je connaissais avec qui j'aimerai communiquer. Il fallait que je lui parle, il fallait que je m'ouvre, que j'ose. Mais je ne savais pas comment m'y prendre, pourquoi plus aucuns sons ne voulaient sortir de ma bouche. J'avais envie, ce n'était pas suffisant ? Voilà que je commençais à m'énerver, fronçant inconsciemment les sourcils sous le coup de la colère. Je n'étais pas fâchée contre lui, non, mais bien contre moi même et mon incapacité à m'exprimer. Mais je me souvins de ce que mon psy avait dit à ce sujet. A l'époque je n'écoutais pas vraiment ce qu'il disait, n'y prêtant pas attention, mais ses paroles me revinrent comme un flash.

« - Tu sais Violette, ton silence est dû à ton traumatisme ça j'imagine que tu le sais. Mais ce sera difficile de retrouver ta voie, car plus tu attendras avant de parler et plus il sera compliqué de parler à nouveau. »

Tout ça c'était ma faute, ça faisait près de six mois que je n'avais pas parlé. Si j'avais continué à m'exprimer juste après l'accident, je parlerais normalement. Mais au jour d'aujourd'hui, je ne savais même pas si je retrouverais ma voix un jour. Je ne savais même pas de quoi elle aurait l'air, six mois sans parler … Ca me désespérait. Puis je me rendis compte de mes sourcils froncés, j'avais le regard perdu dans le vide, je devais faire peur comme ça. Je repris alors mes esprits le regardant à nouveau et défronçant les sourcils. Je tentais alors un maigre sourire pour lui signifier de ne pas s'inquiéter. Je n'avais pas envie qu'il pense que c'était à cause de lui si j'étais dans cet état. Ce sourire m'était venu naturellement, j'avais eu envie de le rassurer. C'était déjà une bonne chose.

J'avais vraiment eu de la chance de le rencontrer dès mon premier jour de cours. Il m'apaisait, et je sentais qu'avec lui je pourrais changer. La preuve, ça faisait déjà deux sourires que je lui faisait alors que pendant six mois, aucune émotion positive ne faisait apparition sur mon visage, juste de la tristesse ou de la colère. Ca faisait tellement longtemps que ça me faisait bizarre de sourire, comme si ce n'était pas naturel, comme si ça ressemblait plutôt à une grimace plutôt qu'un sourire sincère.

Le problème avec mon silence était qu'il fallait que je trouve quelque chose pour qu'il ne se lasse pas et ne parte pas, préférant faire autre chose que de rester avec une muette. J'observais les alentours, cherchant une occupation. Dehors, la nuit, mais pas une belle nuit étoilée, les nuages, la pollution et les nombreuses lumières qui se dégageaient de la ville nous empêchaient de pouvoir admirer les étoiles. C'était ce que je détestais le plus dans le fait d'habiter en ville, on ne pouvait pas admirer la beauté de la nuit. On voyait juste, dissimulée derrière quelques nuages, un maigre quart de lune.

Puis mon regard se reposa sur lui. J'avais envie de sortir, mais j'imaginais bien qu'on ne pourrait pas sortir de l'enceinte du lycée, surtout en pleine nuit. En pleine journée je n'aimais pas sortir, par peur de croiser trop de mondes, mais à force de rester enfermer tout le temps, par moment j'étouffais. J'aimais donc sortir en pleine nuit, ainsi je ne croisais personne et pouvait, quand la météo le permettait observer les étoiles. Après tout, peut être que ça lui plairait à lui aussi. Devais-je lui demander de venir avec moi ou seulement lui signifier que je voulais sortir et donc lui laisser le choix de me suivre ou non ?

Je me dirigea donc une nouvelle fois face au tableau pour y inscrire les mots suivants :


Je ne pensais qu'à cet endroit, seul endroit extérieur où nous pouvions aller en pleine nuit, même si je ne crois que l'on soit autorisé de s'y rendre. Mais je me fichais pas mal des règles et n'avait pas peur des possibles sanctions. Je le regarda à nouveau, attendant sa réponse.

Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle disait cela, je la traitais réellement comme j'aurais traiter n'importe qui, je pensais pas qu'elle aimerait qu'on la traite ainsi fin en tout cas une personne normal n'aimerais pas qu'on l'a traite de cette façon mais elle, ça ne la dérangeais pas du tout, surement parce que personne ne la raitais ainsi, je me suis dit que peut être les gens autours d'elle devait surement la prendre en pitié car elle était sur une chaise et qu'ils feraient tout pour l'aider tout ça par pitié de ce qu'elle est devenu et surtout parce qu'elle est muette mais bon moi ça ne me concernait pas j'avais déjà trop de problème pour me soucier en plus des problèmes des autres, je n'avais pas que cela à faire et ça situation ne me regardais pas mais surtout ne m'intéressais pas.


J'avais pu apercevoir qu'elle avait essayer de dire quelque chose et c'est pour cela que je lui ai dit de ne pas trop forcer, c'était logique pourquoi se forcer à parler alors que sont subconscient lui même ne le veux pas c'était surement du à sont handicape, une sorte de traumatisme c'était peut être pour cela qu'elle n'arrivais pas à parler car si elle était vraiment muette elle n'aurait même pas essayer et aurais accepter sont sort depuis le début, je remarqua ensuite qu'elle avait froncer les sourcils, avais-je dis quelque chose de mal, peut être que j'avais dit une connerie qui l'avais blesser ou quelque chose ainsi, de toute façon ça m'intéressais pas, je la regardais toujours avec les mêmes yeux froid mais elle semblait aussi perdu dans le vide, elle n'était plus aussi lucide qu'il y avait deux seconde, j'avais surement dit une connerie.

Elle m'avait tout de même sourit, elle avait tenter de sourire et ça se voyait mais il était tout aussi ravissant de toute façon, sont sourire était vraiment beau même si il était un petit peu forcer, mais au moins il venait d'elle même, elle voulait surement me sourire pour me dire de ne pas m'inquiéter et que ce n'était pas de ma faute enfin c'est ce que je pensais je n'en savais vraiment rien et de toute façon si j'avais réellement dit quelque chose de mal bah elle pouvait simplement partir et ne plus revenir, elle pouvait simplement me laisser là et retourner dormir.

Je continuais de la fixer avec mes yeux toujours aussi froid, je souris tout de même lorsque je la vie sourire, le temps passait et nous restions dans ce silence, personne ne parlais et bon de toute façon il n'y avais que moi qui pouvait parler donc bon, elle me regardait puis ensuite je vu la jeune fille se diriger une nouvelle fois vers le tableau et inscrire quelque chose.

« Ca te dirait de m'accompagner sur le toit ? »

Aller sur le toit à une heure pareils, elle voulait donc rester en ma compagnie ?
Ce qui me choqua le plus c'était que moi aussi je voulais rester en sa compagnie quelqu'un de normal après être rester si longtemps avec une fille ne sachant pas parler ni même bouger en aurait eu marre et serais partit depuis longtemps mais moi j'aimais ce silence, j'aimais ce calme cette jeune fille au jolie yeux rougeâtre n'étais pas désagréable non plus à regarder, je rangeais mon tablier avec mes pions de Shogi et les rangea dans le sac que j'avais amener avec moi, je me leva de la où j'étais et rangea rapidement les bancs comme ils étaient, je me tournais alors vers la jeune fille et lui fis un mouvement d'approbation de la tête, je la suivais ensuite vers le toit sans même parler ni faire de bruit.