Encore un jour de plus sous cette chaleur accablante. Le soleil tapait fort, et par chance, tous mes professeurs étaient absents aujourd’hui. J’étais donc allé me réfugier dans une ancienne salle de sciences abandonner, des rumeurs courrait comme quoi elle serait hanté … Mon dieu, que j’avais peur … La vie était ennuyant ici … A par quand je rencontrais ma douce Amber. Dieu seul c’est ce que j’aurais aimé l’allonger sur le sol et la faire mienne. J’avais eu, il y a trois jour, beaucoup de retenu. Mais pour elle, je pourrais faire n‘importe quoi… Et loin de moi l’idée de la considérer comme le coup d’un soir.

J’étais entrée dans cette salle et allais m’allonger derrière le bureau, mon manteau sous la tête. Même si on ouvrait la porte, on ne pouvait pas me voir, je l’avais déjà fait. La pièce était encore équiper d’un tableau noir. Je l’admirais comme une chose précieuse, s’était si rare ces choses-là … La matinée passa lentement, je profitais de la fraicheur du sol pour faire une légère sieste. Flash-back … Encore et encore… pourquoi maintenant ? Aucune idée, et je n’allais pas me laisser perturber par ça.

Réveil à 12h, avec la cloche qui sonnais midi… Je sorti de mon sac un paquet de pocky et commença à les dévorer sans faim, il faisait trop chaud à présent, cela m’avait coupé l’appétit. Buvant l’eau à petite gorgée, je refermai doucement mes yeux pour continuer de dormir. Mais quelqu’un entré dans la pièce, étant bien cacher, je ne craignais rien … Ah, si s’était-elle, je crois que j’aurais pu faire n’importe quoi pour qu’elle me voit. Des sanglots … La personne pleurait ? Ce n’était pas mes affaires, alors je n’y prêtais pas attention. Quelques minutes plus tard, de nouveaux arrivant dans la pièce…. Je commençais franchement à en avoir marre. Mais je fus surprit quand je regardais sous le bureau … J’aperçus clairement le visage de Amber. Elle avait le chic pour se mettre dans des situations gênantes … Je fouillai dans mon sac pour y prendre un canif. Me remettant debout, assit sur le bureau, personne ne m’avais aperçu encore, je nettoyais lentement la lame avec un mouchoir blanc.

« Alors poupée ? Tu vas bien ?
- Tu as un copain ? Sinon nous, on serait ravis de passer un moment avec toi… »

Je fis lentement tomber une bille sur le sol, ils tournèrent la tête vers moi. Jambes croisées dans le vide, yeux fermé, je jouais avec mon couteau suisse.

« La dame n’as pas envie de passer un moment avec vous, vous feriez mieux de partir… »

Le troisième, qui ne parlais pas, vint juste en face de moi.

« On est pas contre un partage tu s’es… »

C’en était trop. Pensé à des choses si répugnantes… Je me coupais lentement en fine entaille au niveau des veines pour ensuite venir lécher le sang. J’en fis couler quelque goutte par terre avant de pivoter et prendre l'homme par le col, le regard sadique, en colère, embrassé. Le regard de mon père. Je lui souris comme un grand gamin qui allais bien s’amusé et le faire souffrir. Mon pied vint se placer sur son ventre, recula un peu et le fis valser contre le mur. Je me levai sans dire merci et alla prendre Amber en princesse. Mes lèvres se posèrent sur les siennes, et j’entrai plu rapidement ma langue dans sa bouche. Laissant apparaitre les mouvements à l’air libre, je voulais qu’il voit ça.
Je reculais la tête en lui laissant un sourire charmeur puis je regardais les deux autres hommes du haut de mon regard sadique.

« La dame est à moi. Barrer vous avant que j’appelle les flics. A moins que vous vouliez profiter de nos ébats. »

L’homme à terre se sauva en rouspétant et les deux autre le suivirent, fermant la porte. J’us un léger fou rire en regardant la tache de sang grandirent sur ma manche. Je souris à Amber en l’embrassant sur le front.

« Tu as le chic pour choisir les même repère que moi, hein ? … Tu m’as manqué mon amour… »

« Tu as le chic pour choisir les même repère que moi, hein ? … Tu m’as manqué mon amour… »
« J'ai plus le chic pour me trouver dans une mauvaise situation. »

Elle se remit debout sans me demander mon avis. Je la laissais faire en m’appuyant sur un table pour regarder le sang couler … Dieu seul sait à quel point ça me faisais du bien, pareil que les hommes de ma famille, nous nous entaillons souvent les veines pour laisser le sang coule et dégager une hormone de bien-être. Mais je lâchais presque un râle quand elle vint me procurer ses soins, tant pis, une autre fois. Elle me mit un petit pansement qui ne tiendrait surement pas. Elle baillait, serait-elle fatiguée ? Elle ne venait pas ici pour dormir ?

« Tu m'as manqué. »

Je lâchais un rire cristallin au dépend de tous, ces trois petit mot aurait pu remonter n’importe quel homme à block. Je passa ma main dans mes cheveux pour dégager un peu mon visage et sentir un peu de frais sur ma peau, ces trois garçon ne s’en sortirais pas ainsi, ils finiraient avec l’usage d’un bras en moins, ou d’une jambe, je ne l’ai pas encore décidé. Dans mes songes, je senti sa main passer sur mon torse, Hm ? Sa tête s’y était déposée.

« J'ai eu peur. Franchement .. »

Sans blague ? Normal quand on est une fille d’avoir peur de trois grand pervers qui veulent juste coucher avec vous, surtout quand vous avez déjà été abusé par la suite. Mais, le duc que j’étais avais juré de la protéger et je le ferais, j’étais prêt à ne plus la quitter d’une semelle. Tant pis pour ma vie privée. Je passai un de mes bras autour de sa taille tandis que ma main libre se posa sur sa tête. Je ne pouvais que la regarder, ces yeux se perdirent dans les mien, je fus ravie qu’elle soit aussi accro à moi, j’aimais quand les demoiselles me soit soumis, mais à ce point, même mon père aurait été jaloux.

« Me quitte plus .. steuplait .. »

Je lâchais de nouveau un rire en la portant et l’asseyant sur la table à ma place, écartant doucement ces jambes pour m’approcher mieux d’elle et venir lui souffler sur l’oreille. Elle était bien drôle … Je passais doucement ma mains sur sa taille puis ces hanches, question de la réveiller un peu.

« Te quitter n’est pas qualifié. Arrêter de te protéger le serais plus, tu ne crois pas ? Car à présent, tu as toujours eu besoin de moi quand on s’est vu. Mais je me suis promis de mettre mon épée et mon titre à ta disposition, donc n’est crainte, c’est même moi qui ai peur de te laisser seule. »

Je passai ma main blessé sur sa joue pour y déposer un baisé. Puis, je vins prendre doucement ces lèvres en me penchant un peu en avant.

« J'ai eu peur. Franchement .. »

Ses yeux, je les regardais sans pouvoir rien faire. Je le voulais, je me trouvais dégoûtante de le vouloir à ce point, allais-je en devenir accro ? Son bras passant autour de ma taille, je frémis très faiblement et tourna ma tête vers la porte pour me rassurer intérieurement. Personne n'était dans les environs, oui. A cette heure là, ils préféraient traîner dehors ou être dans la cour, sûrement pas dans une salle de classe.

« Me quitte plus .. steuplaît .. »

Je rougis faiblement de gêne en le voyant rigoler et lui tira enfantinement la langue. Je lui sourit et me laissa me faire porter jusqu'à la table où il était précédemment. Euh .. au juste, pourquoi ? Il m'écarta les jambes pour mieux s'approcher de moi, me laissant rougir un peu plus. Il fallait que j'arrête de rougir, non, ça me tuait. En le sentant souffler dans mon oreille, je frissonna une nouvelle fois et le regarda toujours sans comprendre. Que faisait-il ? Mon esprit endormi ne m'aidait pas du tout à me réveiller. Ah ..

« Te quitter n’est pas qualifié. Arrêter de te protéger le serais plus, tu ne crois pas ? Car à présent, tu as toujours eu besoin de moi quand on s’est vu. Mais je me suis promis de mettre mon épée et mon titre à ta disposition, donc n’est crainte, c’est même moi qui ai peur de te laisser seule. »
« Ton titre ? C'est pas ma faute si je me mets que dans des situations embarassantes .. eh .. »

Je le regarda dans les yeux d'un air toujours aussi enfantin et gémis faiblement de surprise en sentant ses mains me passer sur la taille puis sur mes hanches. Disons que ma position .. était plus ou moins gênante. Je baissa mon regard pour le déposer sur ses mains, ses mains qui caressaient mes jambes nues. Et ma jupe qui ne cachait pas grand chose. Je regarda ensuite sa main assez sur ma joue, sa main .. je ferma les yeux et serra sa chemise de mes petites mains, j'étais égoïste .. je le voulais rien que pour moi mais je ne voulais pas lui faire de mal. Pas qu'il se blesse ou se batte. Je n'aimais pas ça. Un jour, on avait déjà essayé de me défendre et j'en gardais tout de même de très très mauvais souvenirs. Je rouvris finalement les yeux et le regarda s'approcher de moi, j'avais .. peur intérieurement. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Mon passé me suivait à la trace. Il me narguait, me jouait des tours. Et moi qui venait de m'arrêter de pleurer. Je me laissa embrasser en reculant légèrement par réflexe. Mes joues rouges, les larmes aux yeux. Je baissa ma tête pour m'excuser et pris une profonde inspiration, la fatigue me narguait désormais. Je m'approcha finalement de lui et déposa mes lèvres sur les siennes. Je ne savais pas du tout comment m'y prendre. Je n'osais même pas lui dire que je l'aimais. C'était .. honteux de ma part. Une noble, une noble de mon rang devait pourtant avoir des manières, toujours savoir quoi faire à des moments comme ceux-là. Tenais-je de mes parents ? Pourquoi n'étais-je pas dôtée du même esprit que mes parents ? Si généreux mais si stricts. Si confiants en eux-mêmes. J'arrêta doucement le baiser en détournant le regard de gêne, non. J'avais vraiment du mal à l'accepter encore. Je l'aimais. Oui. Enfin .. je l'espérais. Je passa mes bras autour de son cou et recommença à l'embrasser, lui mordillant légèrement la lèvre inféireure pour y pénétrer ma langue. Je savais me débrouiller, mais pas entièrement. J'avais peur de mal faire, de le faire trop vite ou encore trop lentement, trop fort peut-être. Je finis par timidement pénétrer ma langue dans sa bouche, mon visage en feu. Mon cœur battait toujours autant à la chamade et rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Je me retira doucement en étant de plus en plus gênée par la position. Ca .. me faisait penser à autre chose .. j'en rougis un peu plus à cette pensée et posa l'une de mes mains sur ma jupe pour ne pas qu'il voie ma culotte. Mes sous-vêtements ? Oh, pour ça j'avais été forcée. Le garçon qui me manipulait faisait en sorte que je porte toujours des sous-vêtements en mettant en valeur mes formes sans trop les mettre en valeur. Et j'en avais pris l'habitude. Et puis .. je n'avais rien d'autres. Dentelles .. j'étais .. maladroite. J'avais peur de faire une nouvelle chose de fausse. Les salles de bains avec ma douche ..à l'hôpital .. je l'avais jeté contre le rebord du lit.

« Alexis .. »

C'était encore dur pour moi. Pourquoi aussi dur ? J'avais l'impression d'avoir de la fièvre, je réfléchissais trop. Rouge, proche de la tomate, il lui fallait vraiment peu pour me faire autant rougir. Comment ? Et surtout .. pourquoi moi ? J'étais usée, peureuse, maladroite. Je n'avais rien de noble en moi. Rien.