" Réveil-toi, pour l'amour de Zeus.. " | PV Mirory.

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Savez ce qu’est la souffrance ? Le mal être ? Le sentiment de … « je pense que je n’aurais jamais du exister » ?... Sans doute pas, à moins que … Que vous êtes tout à fait désespérer !

Je m’étais lever pratiquement au aurore … Non, en fait, pour dire la vérité, je n’avais pas fermé l’œil de la nuit. Je me sentais coupable, mais mes larmes aussi divines soit-elle ne voulais pas sortir… Je me levai, difficilement et fila directement à la douche. Même rituel tous les matins : le corps et les cheveux, sinon impossible de les peigner. Néanmoins, aujourd’hui, je préfère bâcler mon travail et louper le soin… Je sors du bain, me sèche et m’habille. Me coiffe en chignon et prépare un sac avec quelque affaires pour ma sœur chérie. Sur la table du salon est étalée une bonne demi-douzaine de couteau… l‘idée de me trancher les veines ne m’échappent pas, mais je m’oblige à y résister, sinon ce qu’elle aurait fait n’aurais servi à rien, strictement rien… Plus le temps passe, plus je me déteste…

Commençons par le commencement, ma sœur Mirory, devenu ma gardienne dans mon plus jeune âge, m’avais une fois de plus défendu… Il avait fini par nous retrouver : eux, les chefs des temples. Elle s’était fait plus que tabasser, j’ai dû appeler du secours en pleines rues … Verdict de son état ? Plongé dans le coma depuis déjà quelques jours. Je vie dans la peur, je … Je ne veux pas … Je n’ai jamais voulu une vie comme ça, être la réincarnation partielle de Vénus c’est tout bonnement … inutile et stupide. A quoi bon être considérée comme la plus belle si les personnes que l’on aime le plus au monde souffre pour nous ? Non, décidément, je me déteste…

Je pars donc pour l’hôpital… J’ai réussi à me procurer une paire de roller, ça va plus vite et je n’ai pas à côtoyer les transports en commun, bien que je déteste ces engins aussi… Arriver là-bas, je monte péniblement les marche des escaliers. Mirory … Je rentre discrètement dans la chambre, posant son sac ans un coin de la pièce et verrouillant la porte. Je m’assois à côté d’elle, elle dort encore … Savez ce qu’est la souffrance ? Le mal être ? Le sentiment de … « je pense que je n’aurais jamais du exister » ?... Sans doute pas, à moins que … Que vous êtes tout à fait désespérer ! …
Je suis désespéré … Je sors ma perle de ma bourse et la lui mets dans la main en commençant mainte et mainte prière… Je lâche une larme :

« Réveil-toi …. Pour l’amour de Zeus… »

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Je suis ou? Je ne peux plus bouger. Je sais que je suis allongée. Mon corps se fait vraiment lourd. Je n’arrive pas à bouger ni même à ouvrir les yeux. Vous voulez savoir mon dernier souvenir ? C’est facile ça c’est … je cherche … Bons dieux je le sais pourtant ... Alors … J’étais avec Saku … Ma déesse de sœur ont était dans les rues de Versailles. Ensuite ? Et bien … Ah oui les prêtres du culte de Vénus sont devant nous et ils ont voulus me la prendre. Ben moi vu que je suis son … Garde du corps, je l’ai défendu et j’ai réussi à les faire fuir, je me suis tournée vers ma sœur avant de tomber au sol et de sombrer dans l’inconscience. J’ai repris conscience de mon entourage surement plusieurs heures plus tard.

Donc comme je disais j’ai conscience de ce qui m’entourait, sans pour autant pouvoir ouvrir les yeux. Je sais donc que je suis allonger sur un lit, surement un de l’hôpital. J’entends des personnes parler autour de moi, un médecin et une infirmière qui parlent d’une personne dans le coma. Ça doit être moi je pense. D’après ce qu’ils disent ils ne savent pas si je vais me réveiller.

Je crois que j’ai dut dormir car je n’entends plus les voix. J’essaie d’ouvrir les yeux mais je n’y arrive toujours pas. Quelqu’un entre dans la pièce je reconnais le pas de ma sœur. Ça veut dire qu’elle va bien dieux merci. Elle me parle, elle me demande de me réveiller de revenir vers elle. Elle met sa perle dans ma main et elle pleure. Je ne veux pas qu’elle ne pleure surtout pas… Surtout pas par ma faute. Je mets toutes mes forces pour ouvrir les yeux ou même bouger mes doigts.

Après plusieurs minutes d’effort j’arrive à fermer les doigts autour de la perle et a murmurer un mot un seul.

-Sakuya….

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Je posais lentement ma perle dans sa main et commença une série de prière tout aussi inutile les unes que les autres… J’étais désespérer, et même Zeus ne me viendrais pas en aide cette fois-ci. Ma perle ne brillais pas, elle était terne … Signe que tout était inutile et que l’espoir était désormais vain. Je pleurais, je ne pouvais que pleurer, la douleur … La douleur que je ressentais était horrible. Telle que je la connais, ma chère sœur n’aurais jamais permis que je supporte ça, alors pourquoi s’était-elle mis dans un tel état… pour une imbécile heureuse comme moi ?

Et quand je pensais du plus profond de moi-même que tout était fini… Je senti une légère pression sur ma main. Surtout autour de ma perle… Je relevai rapidement la tête, pourtant, elle n’avait pas bougé, mais sa main si… e fus des seconde interminable pour moi, jusqu’à …. Jusqu’à que j’entende SA voix…

-Sakuya…

Je … j’étais persuadé d’avoir rêvé. Le silence ans la pièce était tel que l’on pouvait entendre le bruit des chariots d’urgence du couloir, pourtant, la porte était fermée… Je la regardais, je ne pouvais que la regarder, dans l’espoir qu’elle finisse par ouvrir les yeux ? Peu à peu, je reprenais conscience, mettait mes idées en place… Certes, elle avait parlé, mais … peut-être dans son sommeil… Je lui caressai doucement le front du revers de ma main tout en lui remettant une mèche de cheveux en place.

- Chut … Je suis la …

Je lâchais malgré moi un tendre sourire, en espérant toujours et encore qu’elle ouvre ses fines paupières de jade…

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Je garde les yeux fermé car je n’arrive pas à les ouvrir. Je n’en ai pas encore la force. Par contre je sens la main de ma sœur sur mon front. Elle doit être en train de remettre une de mes mèches de cheveux en place. Elle l’a toujours fait et le fera surement encore toute sa vie. Je sers toujours sa perle, elle m’apaise et me calme. Je murmure à nouveau son prénom. Et je peux entendre sa voix toujours aussi douce et calme.

-Chut… je suis là…

-Sakuya….

Je répète inlassablement son nom. C’est comme si je me raccrocher à ce petit mot qui a toujours été toute ma vie. Comment un si petit mot peut diriger une vie entière ? Je connais tellement ma petite sœur chérie que je peux vous parier qu’elle est en train de sourire maintenant qu’elle a compris que j’étais de retour à ses côtés. Que bientôt je sortirais de cette chambre froide et impersonnelle que devait être ma chambre d’hôpital. Je dois tout de même m’estimée chanceuse j’ai eu droit à une chambre individuelle. J’ai conscience de tout ce qui m’entoure mais je ne peux toujours pas ouvrir les yeux. Je suis fatiguée je me rendors.

Je pense que plusieurs heures se sont passées quand je me réveille. Ma sœur est toujours à mes côtés je réessaie d’ouvrir les yeux et au bout de la dixième fois j’y suis arrivée. Je pense que l’on doit être en plein milieu de la nuit car dans la pièce tout est sombre à part la lumière de chevet de mon lit. Je peux enfin voir Sakuya endormit la tête posé sur mon lit à coté de ma main. Je lève la main et lui caresse ses cheveux non pas pour qu’elle se réveille mais juste pour sentir à nouveau ses cheveux entre mes doigts. Cela m’avait manquer…

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-Chut… je suis là…
-Sakuya….

J’essaierais au mieux’ m’occuper d’elle, mais elle ne redonna plus aucun signe de vie après ça .. Mirory… Que devais-je faire ? Appeler les médecins en leur expliquant le miracle qui vient de se produire ? En sachant qu’il ne me croirait pas ? J’allais me faire passer pour une folle. Le temps s’écoulait lentement, et je ne voulais pas partir. Je loupais le déjeuner et m’assoupis sur le lit.
A mon réveil, la nuit noire était tombée… Une mai dans mes cheveux m’a réveillé… Celle … De ma sœur ?... Miracle … Mes prières était enfin exaucer ! Je ne pus m’empêcher d’enfuir mon visage dans mes fin bras de porcelaine. Etais-c un beau rêve ? Allais-je me réveillé ?...
Jouant la carte du naturel, je relevai un peu ma tête, avec un léger sourire. Je suppose que la porte fût encore verrouiller, par mes soins, donc je passerais la nuit ici. A lui parler. De mon plus beau grec, je commençai à lui parler, à me lâcher … En français, je parlais toujours en soutenue.

« Bien dormit paresseuse? Je te connaissais flemmarde, mais pas à ce point. »

Je pris une moue boudeuse en poussant sa main et tirant sur ses joues à l’aide des miennes, je m’étonnais moi-même.

« Grand-frère te gronderais, j vais l’appeler et lui dire que tu t’occupes mal de moi ! »

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Je regarde ma sœur, j’ai encore envie de dormir. Pourquoi suis-je si fatigué… Je la regarde elle a l’air heureuse. Elle me sourit, je lui souris en retour. Puis elle prend la parole en Grec. Dieux que cela m’a manquée de ne plus entendre cette langue si parfaite à mon humble avis.

-Bien dormit paresseuse? Je te connaissais flemmarde, mais pas à ce point.

Moi paresseuse ? Mais je suis toujours la première réveillée en général. C’est l’hôpital qui se fou de la charité la … Enfin je ne peux lui en vouloir de toute façon je lui pardonne toujours tout. C’est donc avec un grand sourire que le la regarde et lui répond le plus calmement possible.

-C’est pour toutes les fois où tu me rejoins dans mon lit en pleine nuit parce que tu as fait un de tes nombreux cauchemars.

Puis je referme les yeux aillant toujours autant de mal à les garder ouvert ce qui est étrange vu que apparemment cela fait plusieurs jours que je dors. Mais avant de me rendormir je sens qu’elle repousse ma main pour ensuite me tirer les joues à l’aide des siennes. Je suis légèrement choquée elle ne s’est jamais comporter de façon aussi… comment dire aussi cavalière ou espiègle avec moi. Puis elle reprend la parole.

-Grand-frère te gronderais, je vais l’appeler et lui dire que tu t’occupes mal de moi !

Quoi ??? Je serais tombée sur le cul si je n’étais pas allonger sur ce lit d’hôpital. Elle… Elle trouve que … que je m’occupe mal d’elle ?... Je devrais peut être me trouver un remplaçant alors… Si… si elle trouve que je ne fais pas assez bien ma mission qui m’a été confier par notre frère. C’est donc la tête baissé que je lui réponds.

-Je… Tu trouves que … je …

Je perds mes mots tellement je suis en état de choc. Moi qui ai passé ma vie entière à sa protection.