Rien de tel qu'un peu de sport ! [libre]

Messages : 13 Date d'inscription : 31/03/2013

Rien de tel qu'un peu de sport !

Le sport était ma passion. J'étais encore en Guadeloupe quand je courrais trois ou quatre heure par jour sur le sable fin avec mes amis. Elle me manque cette Guadeloupe. La manière que j'ai d'y penser et de faire du sport, me permettant de m’imprègne de ce monde que j'avais quitté trop tôt. Alors que je passais mes jambes de chaque côté de ce qui pourrait être pour certain un instrument de torture, je remarquais que j'étais seul dans la salle étrangement. Les gens de ce lycée ne devait pas être friant de sport et cela m'arrangeait. Je n'aimais faire du sport qu'avec mes amis, le reste ne m'intéressait pas vraiment. Je fermais les yeux en tirant fort les masses situées derrière mon dos, pensant à ma mère qui était mourante, même si elle était entre de bonnes mains. Dès demain, lors de mon temps libre, j'irais chercher dans la ville si quelqu'un connait mon père. Tout ce que j'ai de lui, ce sont des cartes postales de Paris mais il me disait qu'il ne resterait pas dans le coin, j'avais donc mes chances dans tout le reste de la France, Paris y compris, histoire de vérifié ses dires. Ma quête pourrait prendre des années, j'étais prêt à tout pour le retrouver. Ma mère avait de plus en plus besoin de sa présence. La naïveté que je tenais à conserver de mon enfance me faisait croire que cela arrangerait les choses avec mon père, après tout, la maladie est venue quand l'amour est parti. L'inverse ne serait que plus efficace et cela restait mon point de vue. Mon portable était toujours sur vibreur, au cas où on m'appelait de là-bas, je ne le donnais d'ailleurs à personne d'autre. Inutile en France, ma vie n'était pas ici mais bien restée fixée sur ses pieds dans mes terres. La porte grinça et me sortit de mes songes, par la même occasion, je lâcha lourdement les poids en soupirant. Qui perturbait mon sommeil?

- « Qui es-là ? »

Messages : 76 Date d'inscription : 25/03/2013

Je terminais tranquillement de relire mes notes de cours de science, ce que je fais lorsque je n'ai aucune envie ou que je suis dans l'impossibilité de jouer du violon, ce qui arrive très fréquemment, ou lorsqu'un examen arrive. Je ne suis pas le meilleur de la classe, mais je réussis bien mes études et ce à en être presque fière de mes notes. Enfin, je n'avais pas vraiment l'envie de jouer du violon, ni, bizarrement, d'écrire ou jouer du basket. J'avais besoin d'une autre activité, le dessin? Non, je n'arrive même pas à faire un bonhomme alumette convenablement. Je ne crois pas pouvoir m'amélioré, bien que tous nous dise que c'est au fur des efforts que l'on arrive à être bon. Il faut au moins un minimum de talent que je n'ai malheureusement pas. Je m'ennuyait à mourir et je n'avais pas envie de sortir avec mes potes. Je n'avais pas réellement envie de rencontrer quelqu'un aujourd'hui sauf peut-être de nouvelles rencontres qui sont toujours aussi interessantes.

C'est ainsi que je marchais sans but dans le lycée, au début, je me suis dis que je devrais peut-être aller à la salle de musique, mais je rejeta cette idée après quelques secondes car je n'avais strictement pas envie d'y aller. J'ai longuement songée à aller à la bibliothèque jusqu'à ce je passe devant la salle de musculation. Je n'y était bizarrement jamais aller. En fait, je ne pensais pas qu'elle existait. Je n'avais pas été informé et ce n'était que le bruit sourd du poid qui m'avais donné la puce à l'oreille. Je m'affaiblissais, je me dis que je devrais y aller. C'est donc dans cette penser que j'ouvris doucement la porte et marcha en direction d'un des machine lorsque je remarqua la personne, la seule bizarrement, qui était là. Un homme qui avait l'air de bien connaître ce genre d'endroit me demanda, enfin, je crois que c'était à moi qu'il parlait puisque j'étais la seul autre personne à être dans la pièce.

-« Qui es-là ? »

Je le regarda un peu, il avait la peau foncé, les cheveux noirs avec des reflets mauves. Il n'avais pas l'air petit ni maigre si je puis le penser.

- « Je m'appelle Aleksei Davidoff. Et toi, qui es-tu? »

Cet homme m'intriguait un peu. Je crois l'avoir déjà entrevue quelque part, peut-être dans les couloirs ou je ne sais trop. Était-il nouveau? Je n'en savais rien et je voulais savoir.

- « Je m'excuse de cette indiscrétion, mais est-ce qu'il ce peu que tu sois nouveau?»

Je me trompe peut-être, car il a l'allure d'être quelqu'un de plus vieux que moi. Ou peut-être était-il dans une autre classe que la mienne, ce qui est aussi fort probable. Enfin, je m'avança vers lui pour lui tendre la main en souriant de façon innocente comme toujours. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'agis ainsi lorsque je rencontre des gens.

Messages : 13 Date d'inscription : 31/03/2013

Rien de tel qu'un peu de sport !

J'observais d'abord s'approcher un garçon, visiblement, plutôt mince, qui cherchait un endroit qui n'était pas le sien, ici. Cela ce voyait rien qu'à sa façon de marcher, de parler ou bien d'agir. Etait-il mal à l'aise suite à ma question? Aucune idée, de toute façon, cela ne me préoccupait pas vraiment. Je souris, à l'égal du sien, et descendit de mon étale pour l'écouter, restant les bras sur les genoux, à le fixer. Il était peut-être gay, il en avait l'allure. Cette idée me fit sourire de nouveau, mais vite, il se perdra.

- « Je m'appelle Aleksei Davidoff. Et toi, qui es-tu? Je m'excuse de cette indiscrétion, mais est-ce qu'il ce peu que tu sois nouveau? »

Toutes ces questions firent sourire notre métisse. Je regardais encore plus intensément le jeune homme, quitte à laisser un blanc entre nous de plusieurs minutes avant d'enfin levé mon postérieur de cette barre et de tendre la main à mon tour, serrant la sienne d'un air assuré. Je finis par dire, d'un ton sensuel en le regardant dans les yeux.

- « Arno. Appelle-moi Arno. »

Je lui souris alors de toutes mes dents, paraissant plus blanche à cause ou bien grâce à mon métissage, sur lequel je ne crachais absolument pas. Lâchant sa main, je finis par reprendre mon parcours pour me muscler, changeant de cible et me dirigeant vers un tapis de gym, ôtant alors mon tee-shirt et laissant apparaître mes muscles saillant. Commençant mes abdos, je me permis une pause au bout d'un certain nombre pour lui parler.

- « "Je m'excuse de cette indiscrétion", mais qu'est-ce qu'un homme comme toi fait-il dans une salle de sport? »

Je lui souris d'un air provocateur, en profitant pour le regarder de haut en bas. J'avais fais exprès de reprendre sa phrase, de plus, je rajouta sur le ton assuré que j'employais toujours, dans toutes occasions.

- « Je suis effectivement nouveau... en France. »

Ce détail était peut-être sans importance mais pas pour moi. Je voulais qu'il sache que je ne me sentais pas chez moi ici et que je m'y sentirais surement jamais. Je repris par des pompes. Je voulais transpirer, pour oublier que mon portable n'avait toujours pas vibré et c'était d'ailleurs ma seule préoccupation de la journée.

Messages : 76 Date d'inscription : 25/03/2013

Son regard était un peu intense. Évidemment je le tint en silence attendant qu'il empoigne ma main tendu vers lui. Je profitai de ce moment de silence pour scruter un peu plus cette personne qui me faisait face. Tout d'abord, j'avais évidemment remarquer ses yeux perçant d'un vert forêt qui étaient magnifiques. Enfin, je crois avoir une légère obsession pour les yeux. Je ne suis pourtant pas un psychopathe qui va aller acheter ou arracher des yeux par contre! Cependant, j'aime les regards, ça démontre un peu le trait de caractère des gens. Les plus timides vont évidemment détourner le regard tandis que les personnes plus normales ne vont simplement pas lâcher ou peu être au bout d'un long moment. Et, j'ai observé aussi que les charmeurs ou tous autres caractéristiques qui se rapprochent vont souvent provoquer les regards. Enfin, ça ne prend pas un diplôme de psychologie pour décrypter cela. Je me perdit dans mes penser durant quelques minutes et je sursauta lorsque l'autre m'empoigna la main.

-« Arno. Appelle-moi Arno. »

Je repris mon air joyeux qui remplaça mon allure surprit. Ce dénommé Arno s'en alla faire des abdos en enlevant son chandail. Il était vraiment musclé ce type. Il faisait surement de la musculation régulièrement. J'allai sur un tapis roulant et commençai à courir. Je n'étais pas vraiment habituer avec ces machines mais ils étaient assez simple à comprendre. Je n'étais pas à ma place ici et je crois que cela paraissait. Enfin, après un bout de temps, je m'arrêtai un peu en reprenant mon souffle.

-« "Je m'excuse de cette indiscrétion", mais qu'est-ce qu'un homme comme toi fait-il dans une salle de sport?»

En effet, il avait comprit que je ne venais pas très souvent dans ces endroits si l'on peut dire jamais. Je me demandait aussi s'il ce moquait de moi en reprenant mes mots de tout à l'heure. Enfin, cela m'importait peu. Il pouvait bien se moquer je garderai toujours mon sourire. Cela me fit simplement réalisé qu'il n'avait pas répondu à celle que je lui avait posé tout à l'heure. Sa question me laissa perplexe. Je ne savais quoi répondre. Je pourrais bien lui sortir que j'avais envie de me perdre dans l'école ou bien que j' allait régulièrement ici, mais je ne crois pas qu'il apprécierait ce commentaire ou me croirait.

- « J'avais envie de faire quelque chose de nouveau que ce que je faisais à l'habitude.»

Je m'attachai les cheveux un peu trop long pour un garçon selon mes potes. Ils avaient peut-être raison, surtout que l'on m'a déjà prit pour une fille à cause de ceux-ci. Cependant, j'aimais ma chevelure violacée et même si les autres sont en désaccord, je ne me couperai pas les cheveux. Selon moi, c'était une longueur parfaite et bien que ce n'était pas très masculin, je m'en fichais un peu.

- « Je suis effectivement nouveau... en France. »

Cela devait être difficile pour lui de venir dans un pays sans vraiment de point de repères. Je me demandai pourquoi il était venu ici? Était-il venu seul ou avec ses parents? Enfin, je remarquai qu'il fit des pompes avec un peu plus de fureur que tout à l'heure. J'avais envie de discuté avec lui, il me rendait curieux.

- « Pourquoi es-tu venu en France?»

C'était peut-être un peu trop brusque comme façon de parler. Je m'excusai et rajoutai qu'il n'était pas obliger de me le dire s'il n'en avait pas envie.