Suki Gakuen ♥
Bienvenue à Suki Gakuen ♥️

Ce forum était anciennement lié à Amour Sucré d'où l'adresse mais ce temps est révolu, nous vous proposons ici d'incarner des personnages parfaitement imaginaires et de venir les faire évoluer dans notre lycée ♥️

Connecte-toi / Inscris-toi vite ! ☺️
Suki Gakuen ♥
Bienvenue à Suki Gakuen ♥️

Ce forum était anciennement lié à Amour Sucré d'où l'adresse mais ce temps est révolu, nous vous proposons ici d'incarner des personnages parfaitement imaginaires et de venir les faire évoluer dans notre lycée ♥️

Connecte-toi / Inscris-toi vite ! ☺️


Bienvenue au lycée Suki Gakuen, où amour et conflits se mêlent pour un endroit unique au monde ♥
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez|

Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeJeu 21 Mar - 18:54

Je me souviens de ce jour comme si c’était hier, j’étais allé me recueillir sur la tombe de mes grands-parents dès le matin – seule personne qui eut un peu d’affection à mon égard… - . Mais, j’étais attendu, attendu pour une besogne de plus. Cette vie qui n’était pas la mienne … Allait encore prendre une tournure que je n’avais pas prévue dans mes plans : un mariage. Après ma destinée, mon enfance et ce que j’aimais faire, on me prenait le choix de la personne avec qui je voulais passer ma vie, fait chier …
Un vieille ami de mon père que je semblais connaitre depuis toujours était passer me prendre à l’entrée du cimetière, l’église était assez loin …Bref, j’allais vite boucler tout ça, ensuite je serais libre, de mon point de vue … Nous eurent une courte discussion dans la voiture, c’était le seul avec qui je pouvais me lâcher un peu.


« Près mon garçon ?
- Comme toujours.
- tu es sure de vouloir faire ça ?
- L’oiseau a besoin de voler un jour ou l’autre, et même si cela signifie qu’il doit y laisser une partie de lui-même, nan ? »

On m’avait fait passer un costar blanc et une cravate violette, j’étais aussi équipé des insignes de ma famille et de mes fameuses lunettes blanches. Je m’avance donc dans l’église, un bouquet de lys violette à la main. Je ne prends même pas la peine de regarder la future marier, j’entraperçois juste des cheveux bleu sous son voile. L’homme chargé de nous faire prononcer les vœux divins est ennuyant, je prends son plaisir à me moquer de lui en lui lançant des regards de tueur pour qu’il accélère la cadence, jusqu’au moment propice…

« Oui, je le veux »

Non, je ne le voulais pas … Merde … Mais j’étais oublié, pour avoir ma liberté … Je poussai mes lunettes sur le haut de ma tête, souffrant d’une mauvaise vu, je ne voyais plus rien comme ça. Je soulevais le voile de la marier, sans la regarder je collais mes lèvres aux siennes … Tien, je pensais que mon premier baisé serais … Spécial mais non. Ce fut tout à fait banale…
Quelque heure plus tard, nous nous avions relâché en pleine nature, moi et ma ‘femme’. Je la regardais me suivre, nous deux nos bagage à la main. Elle ne devait pas loger avec, juste étudier dans le lycée ou j’allais bosser. Arriver devant cette grande baraque, j’eus comme un gros sourire de gamin de 8ans auquel on venait d’offrir un jouet. Fouillant dans ma poche, j’attrapai la clé pour la passé dans la serrure, me rappelant néanmoins qu’une gêneuse me suivait.


« Pas la peine de rêvé, je ne te porterais pas pour passer la porte comme le gentil mari. »

Au moins, c’était dit. Je ne lui ferais aucun cadeau, serte elle m’offrait une partie de liberté mais, c’est tout. Elle serait plus une connaissance qu’autre chose. J’ouvrir la porte pour découvrit un joli intérieur : l’endroit me plaisais déjà. Je me m’étais donc en mode explorateur pour assez vite repérer les endroits de la bâtisse, j’allai déposer Mes valises dans la chambre au lit deux places, j’aimais être à l’aise. Il me prit une soudaine envie de lui parler, pendant que je regardais mon écran de téléphone, je haussai donc la voix pour qu’elle m’entende.

« Et voilà, la belle vie commence ! Ne-trouve tu pas cette endroit magnifique ? Dommage que tu ne restes pas vivre ici ! »

Je n’en revenais toujours, pas je m’étais marier juste pour avoir ma liberté. Epoque de … Mais, je n’avais pas promis d’être fidèle, je pouvais avoir toute les filles que je voulais…





[ Color : #5A827D ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeJeu 21 Mar - 23:58

Un mariage. Je sortais d'un mariage... Tout était allé si vite.. Mon oncle m'avait appris la nouvelle. Apparemment, vu que je m'étais déjà interposée à ces individus noirs, et au vu de ma célébrité, je devais épouser cet homme. Et pour une fois, je n'avais pas cherché à comprendre ; je prônais la démocratisation de l'amour et j'étais avant tout une femme libre. Si mon actuel mari ne s'en apercevait pas, et bien... Tant pis. J'étais cependant toujours aussi calme et sereine, quoique mélancolique de ne plus retourner dans la maison de mon oncle, après avoir appris les terres qui me revenaient de droit à cause de la mort de mes parents. Pourquoi avoir ces documents tant d'années après, je n'en sais rien, mais au vu des nombreuses maisons de vacances que mes parents possédaient, je ne fus pas surprise lorsque mon oncle me dit qu'il s'occupait de tout ce qui concernait les finances. Et c'est sur ces nouvelles que je sortis de mon mariage pour aller chez.. nous.

Je n'avais pas décoché un mot de tout le trajet, et n'en avait absolument pas envie de toutes évidences. Bien que, n'étant aucunement docile et entièrement servile, personne de ma belle-famille n'avait point entendu mes mots de politesse ainsi que certaines paroles protocolaires. J'étais censée déménager entièrement chez lui ; il dira ce qu'il veut, je ne logerais certainement pas ici. Fleur a un certain côté solitaire... Il sortit ses clés et, comme si il se rappelait que je le suivais, se tourna et me décocha :

« Pas la peine de rêver, je ne te porterais pas pour passer la porte comme le gentil mari. »

Je penchais ma tête sur le côté, souriant sereinement. Mon regard avait une douce lueur de répartie, comme pour dire gentimment " tiens donc, vous êtes gentil... ? Je ne le pensais pas, pourtant... ", mais inutile de formuler ceci à voix haute. Inutile d'envenimer une situation qui n'avait absolument pas besoin de l'être.

Il ouvrit la porte et s'aventura dans son nouveau jouet. Après avoir déposé ses valises dans la grande chambre, s'y attardant un peu, il joua avec son téléphone. Ma robe blanche aux motifs nordiques bleutés n'était guère propice aux entraînements, mais tant pis... Certes, j'avais une valise ; mais elle concernait plus la scène que j'allais devoir jouer de nuit... ce soir. Et au vu qu'on tournait en direct... La question de ma valise ne se posait même pas. Logiquement, je devrais déjà être sur les lieux, mais ayant réussi à étouffer l'affaire de mon mariage et à annoncer de façon diplomatique mon retard, je n'avais aucune crainte à avoir. Je m'assis, fermis les yeux après m'être mise dans la position du Lotus Bleu. Je fus quelques secondes plus tard interrompue dans ma tentative de méditation.

« Et voilà, la belle vie commence ! Ne trouves-tu pas cette endroit magnifique ? Dommage que tu ne restes pas vivre ici ! »

J'arquai un sourcil amusé, yeux toujours fermés. J'avais toujours été d'un naturel sincère, et je m'apprêtais à lui répondre, mais je fis abstraction de ses paroles, comme si je ne les avais pas entendues, pour mieux me concentrer sur ma méditation. Deux minutes de silence plus tard, je me levais, et m'étirait aussitôt, réalisant des contorsions jusqu'ici simplistes.

- Sachez que je préfère vivre dans un endroit où je me sens à l'aise et en confiance plutôt qu'à l'intérieur d'une maison où je suis consciente que je suis de trop...

Ah, la première fois que je prenais la parole depuis que nous n'étions que tous les deux, je n'avais donc pas parlé depuis... et bien.. près de trois heures, environ. Je jetai un coup d'oeil à ma montre, continuai de m'étirer avant de courir dans tout la maison pour m'échauffer, puis je m'étirai de nouveau. Tout cela en dix minutes, environ, où je n'avais pas trop prêté attention à lui. Etait-il sur son téléph...

Ironie du sort, le mien se mit à vibrer. Mes yeux indigos étincelèrent de douceur, et je sortis mon portable d'une des poches internes de ma robe. Je le portais à mes oreilles et reconnut immédiatement la voix. Un vague sourire m'échappa. Tandis que je l'écoutais parler, et m'annoncer que notre scène avait été décalée en raison de la mauvaise luminosité, un léger rire cristallin m'échappa en signe d'une réponse que, visiblement, il guettait. Lorsqu'il embraya sur un autre sujet, j'étais en grand écart et m'étirait avec mon portable sur l'oreille. Ce n'était pas très pratique, mais enfin... " Mieux que rien ".

- Vous vouliez m'entretenir d'autre chose... ?

La voix de Jonathan me parvint plus grave, plus sérieuse, comme quasimment dénudée de toute l'ironie qui y était, pourtant, toujours présente. Quand il recommenca à me parler, je cessai de m'étirer, et m'assit en tailleur. Au bout d'un long moment, je ramenai vers moi la pochette blanche aux traits argentés et bleutés qui contenait mon ordinateur. Je le branchais, et l'allumais.

- Comment pourrais-je seulement refuser ? Lançais-je en riant. Je ferais de mon mieux pour m'occuper de cela ; et la seule contrainte est celle du temps... que ceci me prendra. Grand silence. Loin de vous l'idée de mépriser, je n'en douterai jamais. Sur ce... Bonsoir, très cher.

J'ouvris mon e-mail, et à peine que je vus l'objet de l'envoi en question au milieu des demandes, des fans, ainsi que de la masse astronomique de pubs, je fermai mon portable et le rangeai. Fermant les yeux, je respirai lentement, puis regardant par la baie vitrée. Je me dirigeais dès lors vers la chambre où siégeait Guillaume, et m'assit en Lotus Bleu au pied du lit.

- Effectivement, l'endroit est magnifique...

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeSam 30 Mar - 22:58

Aussi libre que les oiseaux dans le ciel, je m’installais comme une hirondelle dans son nid. Je prenais tout juste conscience que j’avais enfin une femme, de mariage arranger certes, mais une femme, donc je ne savais rien, à par son prénom que j’avais vaguement retenu à notre cérémonie de mariage…. Une certaine … Fleur ? Mais bon, ce n’est pas mon problème, je pense que de ce côté-là nous avions la même vision : ce n’étais pas un vrai mariage, je n’avais aucune obligation vis-à-vis d’elle, je n’avais même pas à lui adresser la parole.

« Et voilà, la belle vie commence ! Ne trouves-tu pas cet endroit magnifique ? Dommage que tu ne restes pas vivre ici ! »

Après quelques minutes de silence, la jeune demoiselle me répondit, une réponse pour le moins brève, et franche…


- Sachez que je préfère vivre dans un endroit où je me sens à l'aise et en confiance plutôt qu'à l'intérieur d'une maison où je suis consciente que je suis de trop...

Au moins, elle avait capté que je ne voulais pas du tout d’elle. Je simulais d’avoir des amis en allant sur mon téléphone, mais le sien sonna. Je ne voulais même pas l’écouter, je pris donc mes écouteurs dans ma poche de costar et je mis la musique à fond, j’allais enfin mener la grande vie, et au diable tous les petit idiot qui m’attendais demain sur mon lieu de travail. Complètement absorbé et à demi-endormit, j’admirais le paysage par la fenêtre, sans sourire, sans expression, mais avec des yeux de tueurs, impossible de m’en défaire. Ces reflets violets… D‘où les tenais-je ?... Ma mère avait les yeux marron, mon père les yeux bleu … Mes « pseudo-parent » comme j’aime le dire. Une famille qui m’a forcé à une vie que je n’aurais jamais fait seule. Ma main et mon corps était fait pour tuer à présent, et même cette tentative désespérer de vouloir changer ne m’aiderais pas. Je m’énervais moi-même, pourquoi tuer pour des gens que l’on ne connaît pas ? Pourquoi tuer des gens que l’on ne connaît pas ?... L’argent … chose si futile soit-elle fais faire des choses bien stupide à nous autre, homme. J’étais un parfait monstre pour moi-même. Une de mes écouteur tomba sur le lit j’étais complètement absorbé dans mes songes, la voix de Fleur m’en fit sortir.

- Effectivement, l'endroit est magnifique...

Je clignais des yeux et me laissa glisser en travers sur le lit, me mettant sur le dos, je me laissai glisser les mains au sol pour finir en poirier, appuyer sur mes mains pour me remettre debout, j’aimais me compliqué la vie. J’allais ouvrir la fenêtre pour laisser l’air entrer avant d’aller devant fleur, la regardant avec méprit, elle m’avait en partir donner de la liberté, mais elle m’en enlevait aussi … Une main dans la poche, réflexe paternel, je m’accroupie du haut de mes 1 mètre 90. La regardant intensément, elle m’intriguais, mais mon regard taquin me trahissait. La lumière donnais à mes yeux une teindre magnifique, entre le bleu et le violet, impossible de les définir à par dire qu’on aurait dit la mer en plein été…

- Enchanté, je ne sais pas si t’as réussis à retenir mon nom, mais je te le redis quand même : Guillaume Clément. Tache de pas me faire chier, ok ? J’ai enfin réussit à m’enfuir, entre guillemet, du domicile de « papa maman », alors j’ai pas envie qu’une pierre vienne bloquer l’engrenage, pigé ? Je ne serais pas le gentil mari. Je ne te considère pas comme ma femme, mais je te remercie néanmoins de m’avoir permis de ‘m’enfuir’.

Je lui offrais un de mes regard de tueur les plus beaux. Je ne savais faire que ça de toute façon. Je me releva pour aller me recoucher sur le lit, une écouteur à l’oreille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeDim 31 Mar - 1:32

Après avoir refermé mon ordinateur, l'avoir rangé et dans sa pochette, puis dans ma valise, je me levais lentement et me dirigeai vers son lit. M'asseyant en position du Lotus Bleu, j'inspirais profondément pour me calmer.

- Effectivement, l'endroit est magnifique...

Un bruissement de tissus me répondit. Ignorant ses petites cascades, je gardais mes yeux clos, fermés. Un léger bruit, puis une douce brise vinrent se glisser sur ma peau, et j'offris mon visage au vent. Lui savait. Le murmure du vent ne mentait jamais... J'ouvris les yeux, et le découvrit, à ma hauteur, le regard méprisant. Je ne pus que sourire avec une entière plénitude à cette vue. Teintés de malice, ses yeux me jaugèrent.

- Enchanté, je ne sais pas si t’as réussi à retenir mon nom, mais je te le redis quand même : Guillaume Clément. Tâche de pas me faire chier, ok ?

Je le regardais, de mes yeux faussement complices. J'étais convaincue et persuadée qu'il ne se rappelait pas de mon prénom, mais je gardais unee excellente mémoire. Il voulait la rafraîchir... ? Qu'à cela ne tienne. Arquant un sourcil amusé, je le laissais poursuivre sa tirade.

- J’ai enfin réussi à m’enfuir, entre guillemet, du domicile de « papa maman », alors j’ai pas envie qu’une pierre vienne bloquer l’engrenage, pigé ?

C'est lui qui risquait de fortement chambouler ma vie, et il était absolument hors de question qu'il vienne perturber ma vie, d'une quelque manière que ce soit. J'étais une femme libre. Et ce n'est pas en me parlant aussi vulgairement qu'il allait obtenir quoi que ce soit de moi. Qui dit liberté dit aussi respect, en l'occurence, ici, respect envers soi-même. Et je ne pouvais pas m'abaisser à... cela.

- Je ne serais pas le gentil mari. Je ne te considère pas comme ma femme, mais je te remercie néanmoins de m’avoir permis de ‘m’enfuir’.

Mon rire cristallin tinta dans la pièce avec délice, et se renforça à la vue de son regard. Mortis Lucifer possédait des yeux de tueurs, des yeux assassins, bien plus impressionnant que les siens. Allez savoir pourquoi, par ailleurs... D'ailleurs... Vu que Guillaume aussi avait été là-dedans... Il connaissait obligatoirement les Lucifer. Cette famille de tueurs à gages, d'assassins professionels, étaient aussi connus pour être un " clan " de motards répandus dans le monde entier, à l'instar des Hell's Angel. Les deux clans étaient alliés, et une chose était sûre : ces personnes-là appréciait la franchise, et la vitesse.

Mon rire cristallin, doux et léger, se calma quelque peu, mais je finis tout de même par prendre la parole. Mon regard dépourvu d'iris plongea dans celui de Guillaume tandis qu'il était couché sur le lit. Je m'étais levée, et j'étais penchée de telle façon à ce que mon regard arrive directement dans le sien, et inversement. Mes yeux étaient doux, calmes, entièrement sereins. Il connaissait Mortis Lucifer. Je le savais. Son père avait déjà eu recours à ses services...

- Dites-moi, connaissez-vous Mortis Lucifer ?... Il est l'héritier d'une grande famille de tueurs..

Je me redressais, désormais debout et droite à côté du lit. Un bref coup d'oeil à ma montre me dit que l'heure était bientôt venue. Sans mépris dans ma voix, ce qui sortit de mes lèvres apparaissait comme un constat, dû à un sens de l'observation inné.

- Car son regard à lui seul peut assassiner n'importe quelle personne... Votre regard à vous semble... Faux et superficiel...

J'haussais mes épaules. Il devait se ficher royalement de ce que je disais. Et bizarrement, j'avais conscience que ce que je venais de dire était... Une évidence. Pas une vérité, une évidence telle qu'elle aurait dû me sauter au visage et qu'elle devait me donner, à présent, un nombre incalculable de gifles.

- D'autre part, sachez qu'il existe d'autres moyens pour montrer qu'une personne vous intrigue... Sur ce, si vous voulez bien m'excuser..

Je m'inclinais dans un angle de 90° irréprochable et parfait, avant de me redresser et de sortir de la chambre. Passé le seuil de la porte, j'ouvris mon portable, répondis à plusieurs sms pour leur signifier que je savais que j'avais quartier libre durant deux jours. Un texto me fit sourire, d'un sourire tendre qui traduisait de l'amour. De l'amour fraternel, hm, pas de l'amour que l'on éprouve pour son amant. Je répondis au message de ma connaissance de longue date, et ceci fait, franchit le pas de la porte de sa chambre, en prenant soin de verouiller mon portable.

J'étais mal à l'aise. Et lorsque je me sentais mal, mal surtout ainsi, il me fallait... De l'air. Aussitôt, je retraversai sa chambre dans l'intention d'aller sur son balcon, mais un léger vertige me prit. Je me figeais alors sur place, respirant posément, en tendant peu à peu vers la plénitude. Cela, nul ne le savait. Mais si j'étais particulièrement calme, c'était bien parce que j'étais migraineuse et que je ne m'aidais qu'avec des plantes. Mon vertige s'intensifia, et je fermai les yeux, me concentrant sur la brise qui murmurait les secrets du vent à mon oreille.

Mon vertige s'intensifia davantage, et je tombai de côté, sur le lit. Yeux clos, respiration qui s'efforçait d'être calme, mais en revanche... J'étais totalement inconsciente. Cela ne durerait pas longtemps, cela, je le savais. Le dernier souvenir que j'eus était celui de mon mal-être vis à vis de l'énergie qui m'entourait, qui m'engloutissait. Dire que mes vertiges étaient venus pile au moment où ils ne devaient surtout pas s'emparer de mon crâne...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeDim 31 Mar - 23:25

J’étais reparti me coucher sur mon lit, le regard perdu dans le vide, l’écouteur gauche a l’oreille. Elle riait, mais je ne m’en souciais pas, si elle me trouvait drôle, tant pis pour elle… J’entendais comme des pas dans la pièce, mais mes yeux s’étaient peu à peu fermer et je ne voyais que du noir… Je sentais une présence toute proche, étant entrainer pour ce genre de chose, il ne me fut pas difficile de deviné qu’elle était penchée a dessus de moi, la faire tomber aurait été assez simple … Bizarrement, l’odeur des camps d’entrainement et des lieux de mon ‘travail’ revienne caresser mon odora : une odeur de bruler, des cris, que du noir dans du vide…

- Dites-moi, connaissez-vous Mortis Lucifer ?... Il est l'héritier d'une grande famille de tueurs...

Mortis ? J’ouvris un œil en lui souriant. Je ne pouvais, quand j’entendais ce prénom, penser à un bouquet de rose noires, je me plais a lui en offrir quand je le vois. Mortis est un de mes seuls ami si je puis dire, il était un peu comme un petit frère, quelqu’un comme moi. Il était nettement plus connu que ma personne : en même temps, je ne cherchais pas à me faire connaitre, mon paternel me faisais juste faire le sale boulot ou l’on risquait de se faire prendre ou tuer, mais jamais je ne me suis laisser voir. De toute façon, je ne me permettrais jamais de mourir. Jamais. Je ne ferais pas cette joie à mes parents … J’étais, certes, une ombre, mais je voulais m’imposer. Un sourire apparut sur mes lèvres, et ma voix de grave se fit entendre dans la pièce, tel un subtil cri d’oiseau.

- Oui, je le connais, c’est un de mes fidèles amis. Du moins, je le vois de temps en temps.

J’eus à peine le temps de finir ma phrase qu’elle en commençait une autre, j’avais donc épousé une pipelette ? Dommage, je commençais à la trouver un peu jolie… Ce sera sans moi cette fois.

- Car son regard à lui seul peut assassiner n'importe quelle personne... Votre regard à vous semble... Faux et superficiel...

Faux et Superficiel ? Elle ne savait pas la vie que j’avais eue et n’avais en aucun cas droit de dire ça. Mon regard était celui que l’on m’avait offert : froid comme l’hiver. Je ne pouvais pas en changer. Mais, je passais pour cette fois, mon sourire disparut et mon œil se referma en un coup de vent. Je passai mes bras derrière la tête et croisa mes grandes sur le lit pour mieux écouté ma musique mais.. Tss, elle parlait encore !

- D'autre part, sachez qu'il existe d'autres moyens pour montrer qu'une personne vous intrigue... Sur ce, si vous voulez bien m'excuser..


Mon cœur eu une absence et s’arrêta un quart de seconde : moi m’intéresser à elle ? Elle avait rêvé … Et bien plus encore. Je n’avais que du mépris pour ce qui m’entourais, la vie n’étais que futile, j’étais comme le lion : seul et solitaire, calme tant que l’on ne vient pas le chercher. Elle mit un moment à sortir de la chambre, elle était ENFIN partie… Durant son absence, j’avais fouillé ma poche pour y prendre un paquet de cigarette et en allumer une, j’étais enfin chez moi et ce simple geste ne pouvais m’empêché de me faire sourire comme un gamin. La pièce étant aéré, je n’avais pas à m’en faire pour la fumée… J’avais une pensée pour mon oncle, seul membre de la famille à m’avoir jamais aimé, mais en guise d’adieu, je lui avais promis de ne jamais le revoir, triste au revoir… Je passais une main dans mon nœud pour défaire ma cravate et la faire voler dans un coin, cette chose m’étouffait. Après quelques minutes de tranquillité, je senti sur moi comme un poids tomber… J’avais remis mes deux écouteur et je n’avais aucun moyen d’entendre, je me fie donc à ma déduction et devine bien évidement que c’est la fille … La … fille ?... Tomber.. ? Rapidement, je me mis en appui sur mes coudes pour la voir, j’arrachai mes écouteurs au passage, elle était allongé sur le lit, inconsciente, une goutte de sueur froide passage e long de ma joue, tout était comme ce fameux jour, seigneur dieux … Pas ça …
Je me soupçonnais de viré au blanc, sale menteur de médecin, je n’étais pas guérir, mes nerfs me fessais toujours autant défaut, restant là à la fixé, j’étais incapable de bouger avant e me souvenir qu’elle n’était pas morte, elle. Rapidement, je me mis debout sur le sol, posant ma main sur la partie basse de son visage, je constatai du souffle sur ma main. Je la pris en princesse pour mieux l’installer sur le lit : elle était juste évanouie… Je ne mis connaissais pas du tout en médecine, et elle m’importait peu, mais elle était tout de même un être humain, non ?
J’allais chercher un gant humide pour lui mettre sur le front. Je pris aussi la décision de la couvrir. L’odeur de cigarette partir, je jetai la mienne dehors et referma la fenêtre. La voir évanouis pour rien me donnais un peu envie de rire mais, je me retenu en gardant un regard neutre. J’attendais son réveil assit à côté d’elle, ordinateur sur les genoux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeSam 6 Avr - 11:25

- D'autre part, sachez qu'il existe d'autres moyens pour montrer qu'une personne vous intrigue... Sur ce, si vous voulez bien m'excuser..

Je pris alors congé, en m'inclinant respectueusement devant lui. Sa mine quelque peu étonnée me laissa indifférente. J'avais épousé une personne superficielle, tout ce que je n'appréciais pas. D'un autre côté... Mon intuition, elle, me disait de rester. Elle me disait qu'il n'était pas si superficiel... Que, comme tout le monde, il fallait le connaître. Et c'est sur ces pensées que je quittais sa chambre, m'arrêtant au pas de la porte de celle-ci. Mon intuition ne se trompait jamais. En conséquence, je ne pouvais me permettre d'avoir de telles pensées, malgré son mépris clairement explicite. Non, décidément, ce n'est pas pour ce genre de broutilles que je devais changer. Rester naturelle en toutes circonstances, voilà comment je devais être.

Prenant mon portable en main avec l'intention de continuer ma route pour le ranger, un sourire d'amour et de passion étira mes lèvres. De l'amour fusionnel, mais fraternel. Son message tombait justement bien, et, comme il le disait, le temps remettait certaines choses à bien longtemps, mais il est certaines choses que l'on se doit de rattraper... Et, en effet, le temps était venu. Tout en sentant un caractéristique léger mal de tête grandir doucement, je lui répondis en répondant très précisément à ses questions. Je vérouillais par la suite la machine, histoire que personne ne fouille dans ma vie privée et... diplomatique, dirons-nous.

Cependant, je ne pouvais nier le mal être qui s'emparait de moi. Il me fallait de l'air. Du vrai, de l'air pur. Je traversai la pièce de nouveau, en direction du balcon, dans le but d'assouvir ce que ma tête me demandait. Mais un vertige grandissant me plaqua sur place, au niveau du lit. Tout autour de moi devenait flou, en plus de tourner comme si la chaleur était tellement forte qu'elle en créait des mirages. Je transpirais légèrement, mais au vu de la fraîcheur de la pièce et de la brise qui venait doucement caresser la peau de mon visage, je doutais que ce soit la température ambiante qui soit la cause de mes sueurs... froides. Je respirais posément, m'efforçant au calme le plus complet.

Pourquoi être si calme.. ? Suite à mes premières céphalées, je me souviens parfaitement la réaction de mes parents. Noir complet, pas de bruit, allongé, bouteille d'eau à finir en moins de trois heures. Lorsqu'il s'était avéré que je souffrais de migraines chroniques, ma mère avait amené un médecin à la maison, ou plutôt dans ce palais immense, et il s'avéra que j'étais migraineuse. D'où les nombreuses passions que j'ai eues par la suite, ainsi que certaines qui me submergeaient déjà. Et je les avais toujours gardées. Mes passions, mon calme, et mon naturel don d'apaisement. Hors de question de laisser ce vertige obstruer mes intentions. Calmer mon coeur, ne pas bouger, fermer les yeux...

Mon vertige s'intensifia, et même les yeux fermés, le noir que m'obligeaient mes yeux clos tournait lui aussi. Un fait entièrement incompréhensible. Lentement alors, je me sentis basculer sur le côté. Yeux clos, une respiration posée qui était calme, je sombrais dans l'inconscience. Je ne ressentais rien. Tout ce que je me rappelais était le malaise que l'on éprouve face à un surplus d'énergies négatives. Je ne pouvais décemment pas m'évanouir, surtout pas à ce moment-là. Mais... mon crâne avait décidé d'obéir à mon intuition. Rester là, en apprendre plus.

Lorsque je repris conscience, j'étais allongée sous une couverture. L'humidité et la sensation sur mon front m'attestèrent qu'un gant gorgé d'un minimum d'eau y était posé. La douce brise qui m'avait murmuré ses secrets n'était plus ; la fenêtre fermée en conséquence. Une migraine qui ne m'empêchait pas d'avoir une expression des plus calme et sereine. Le bruit caractéristique des touches du claviers. Guillaume devait être devant son ordinateur, allongé ou assis. Mes yeux refusaient de s'ouvrir. Mes lèvres refusaient de parler, bien que ce détail m'arrangeait. Seule ma respiration plus profonde, pour faire passer la douleur de ma migraine, confirmait que je n'étais plus inconsciente. Brusquement, mes pensées allèrent vers mon dernier message reçu et envoyé. Ouvrant doucement les yeux, je regardais l'heure sur ma montre, se trouvant sur mon bras gauche posé sur ma poitrine.

Ma réaction ne se fit pas attendre. Je me redressai brusquement en position assise, le gant tomba de mon front sur la couverture, et ma voix fut semblable au murmure du vent.

- Saya lupa Mortis... !

L'heure m'avait rassurée sur un point, je ne risquais absolument pas d'être en retard. Mes maux de tête s'accentuèrent, si bien que je retournais en position couchée. La sensation d'être comprimée de toutes parts envahit mon crâne, et je fermais les yeux. Trop de lumière. Lentement, j'ouvris à moitié mes paupières, et tournai ma tête vers Guillaume. Quelques minutes plus tard, ma voix dit enfin ce que je voulais.

- Merci de me considérer en être humain... Et navrée de vous déranger autant..

Je savais qu'il ne souhaitait que me voir partir, alors autant le faire. Même si nous étions mariés, j'avais gardé mon nom de famille. Au grand jamais je ne me séparerai de celui-ci. Le symbole dans mon dos perdrait pour moi tout son sens. Alors que ma tête ressentait de moins en moins de douleur, le goût du sang sur mes lèvres me laissa de marbre. Je passai une main sur celles-ci et constatai que je saignais du nez. Je soupirais bruyamment. Ne voulant pas le déranger davantage, je sortis du lit et me levai, en marchant lentement.

Mes oreilles sifflaient quelque peu, ma tête bourdonnait, mais rien de plus. J'ouvris mon portable et la surprise me saisit. Deux heures. Deux heures en étant inconsciente. Je sortis alors de la chambre, avec mes paroles protocolaires et respectueuses, rangeai mon portable à son endroit approprié, et cherchai un mouchoir. En attendant, ma main tentait de stopper l'hémorragie. Vain et inutile. Ayant trouvé ce que je voulais une minute plus tard, et mon nez saignant toujours autant par on-ne-sait quel moyen, mon mouchoir en soie remplaça mes doigts remplis de sang plus ou moins sechés.

- Bonne installation, très cher...

Sans plus attendre, je me dirigeais vers la porte qui allait constituer une barrière entre ces énergies négatives et moi-même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeVen 19 Avr - 10:13

Elle commençait fortement à m’ennuyer, et dire que j’avais accepté ma liberté pour mettre marier avec elle, bon sang, je commençais déjà à le regretter, elle était bien insolente à mon gouts, et cela ne me plaisais pas du tout. Je continuais donc de tapoter sur les touches blanches de mon vieil ordinateur, m’amusant à répondre à des e-mails de menaces. J’attendais son réveil car mademoiselle avais dû penser que ce serrais marrant de s’évanouir et de m’emmerder. Tien ! Un e-mail de mon père dater d’il y a 2ans. Ce fameux e-mail qui a changé ma vie, ou cette fille et morte pendant cette mission … Je pense que cette instant m’a fait réalité ce qui m’arriverais un jour si je continuais, et que personne ne m‘inquièterai de mon état, ou d’où je serais passé… J’avais enfin un moment de tranquillité, au moins.

Après deux longues heures à me tourner les pouces et à remonter mes lunettes toute les dix minutes en soupirant, fleur se releva d’un coup en me faisant sursauter et perdre ma précieuse monture :


- Saya lupa Mortis... !

Cette fille est folle ma parole … A ton idée de faire peur aux gens comme ça ? D’un geste simple, je repris le gant encore un peu humide et frais, le triturant entre mes mains pour en dégager un peu de fraicheur. Mortis … Elle l’aimait son Mortis, hein ?...
Elle ne resta pas longtemps en position assit et se rallongea. Quelques minute passèrent dans le silence, je ne savais pas quoi dire et elle ne se décidait pas non plus à parler.

- Merci de me considérer en être humain... Et navrée de vous déranger autant...

Elle ne me dérangeait pas, je savais encore me conduire en société quand les personnes allais mal, j’étais au fond de moi un véritable monstre, je pense, mais je ne pouvais pas me résoudre à laisser quelqu’un ans le besoin. Je ne la regardai point. Qu’elle se débrouille pour la suite, je posai le gant sur mon chevet et continua de tapoter sur mon ordinateur portable.

- C’est juste de l’aide à la personne en besoin.

Ce ton froid qui me plaisait temps mais qui semblais la faire rire, elle m’énervait. Se moquais éperdument de moi. Je sentis un poids descendre du lit, surement qu’elle se relevait, dans son état … ? Courageuse. Quelques longues minutes, interminables minutes à mes yeux passèrent avant qu’elle ne se remet à parler.

- Bonne installation, très cher...


Elle allait partir avec le nez en sang ?... Eh bien. Me voilà obligé de faire le méchant et de jouer au mari. Je posai mon ordinateur plus loin sur la couette avant de me lever et de l’attraper par le bras, aucun chance que je la laisse partir comme ça. Avec un visage un peu plus doux, je lui souris. Laissant un soupir s’échapper de mes lèvres, je l’obligeai gentiment à s’assoir sur une chaise de la cuisine, à l’autre bout de la maison. Je parti quelques minute avant de revenir avec une sacoche noir à la finition orange. J’en sorti une boite de médicament contre les fortes migraines et la déposa sur la table. Je me retournai et fouilla dans les bras pour entreprendre de chercher un verre en bougonnant. Je lui ramenai remplis à moitié d’eau.


- Maintenant, tu te tais et tu bois, tu ne quitteras pas ma maison sans aller mieux que ça. Et si t’avale pas, je te forcerais, et je serais beaucoup moins gentil.

Je fouillai dans la sacoche pour y trouver du coton, j’étais en train de le rouler en serpent pour qu’elle puisse essayer de stopper son saignement de nez. J’attendais, mais je n’étais pas patient du tout.




[ Hors RP : désolé du temps de réponse, en plus, elle est nulle ^^" ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeSam 20 Avr - 12:47

- Saya lupa Mortis !

Le gant froid quittait mon front, et aussitôt, ma tête se sentit comprimée de toutes parts. Je retournais en position couchée, yeux toujours clos, comme si la pression était insoutenable - ce qui était à vrai dire le cas. Et même fermées, mes paupières étaient aveuglées par la lumière. Je n'étais donc pas en retard. A peine cette pensée avait traversé que mes yeux s'ouvrirent de moitié. Tournant ma tête de moitié, je dus attendre quelques minutes avant de trouver à nouveau l'usage de la parole.

- Merci de me considérer en être humain... Et navrée de vous déranger autant..

Le goût du sang envahit ma bouche et mes lèvres et, passant mes mains sur celles-ci, je constatai que mon nez saignait.

- C’est juste de l’aide à la personne en besoin.

Je soupirai bruyamment, autant pour moi nez qui saignait que pour son ton froid qui, dans les deux cas, me laissaient de marbre. Pour l'heure, je savais surtout que je devais partir d'ici. J'étais de trop. Trop de négativité m'entourait et me faisait suffoquer. Je ne voulais pas le déranger davantage. Je me levais du lit, et marchai lentement. Oreilles qui sifflaient des ultrasons et on-ne-sait quelle sorte de bruits suraigus. Ma tête bourdonnait comme pour me dire que j'aurais dû rester allongée. ... Rien de plus. Rien à voir avec mes migraines. De simples maux de tête habituels.

Prenant mon portable, la surprise se cacha à peine dans mes yeux. Deux heures.. ? ... Deux heures. Deux heures à rester inconsciente, entourée de toute cette noirceur... Je sortis alors de la chambre, adressant à Guillaume des paroles protocolaires, et rangeai mon portable à son endroit approprié. Je cherchai un mouchoir, tentant de stopper la petite hémorragie de mes doigts, ce qui était plutôt vain et inutile. Un instant après, ayant enfin trouvé mon mouchoir de soie qui remplaça aussitôt mes doigts remplis de sang plus ou moins séchés, mon nez saignait toujours.

- Bonne installation, très cher...

Ceci dit, je me dirigeai vers la porte. Partir. Partir d'ici au plus vite. Je ne pouvais pas rester ici. Porte de la maison, fais barrière entre moi et toute cette noirceur négative qui torturait mon crâne. Une main ferme m'attrapa le bras, et je tournai mon visage d'un quart vers cette main, puis vers le visage de Guillaume. Qui était plus doux. Et qui me souriait. Il m'emmena à la cuisine pour m'asseoir de force sur une chaise, ce qui eut pour effet un afflux de sang dans mes tempes.

Mon portable vibra, et je décrochai aussitôt. Et je fus surprise par la voix de mon interlocuteur. Mortis... ? Un sourire se forma tendrement sur mon visage. Il était toujours aussi impatient, toujours aussi froid, son travail de tueur à gages ne l'avait pas quitté, mais pourtant... Bien qu'il aurit dû en dégager beaucoup plus que mon... mon mari, je ne ressentais pas en Mortis cette noirceur, cette négativité. Pas sous la forme de quelque chose qui me faisait suffoquer, plutôt quelque chose qui m'impressionnait.

Un pas me fit légèrement sursauter, et sans le vouloir, mon portable tomba, en mode haut-parleur.

- Attendez un instant, vous avez dit que Guillaume était avec vous... ? Une pointe d'inquiétude se cachait sous ce ton froid et glacial. Je fronçai les sourcils, mon mari était si dangereux que ça... ? Il ne va pas vous tuer au moins... ?

Un sourire étira soudainement mes lèvres, je me levai, pris mon portable, tout en riant doucement.

- Tiens donc, vous vous mettez à être inquiet, désormais... ? Vous savez très bien que je suis en mesure de me défendre, cher Mortis, même si... Même si il est vrai que je ne le ferrai sans doute pas.

- Il est vrai que vous savez vous défendre, c'est bien une revanche à ce Championnat qui m'a emmené ici... Il soupira, toujours aussi glacial. Mais ne le sous-estimez pas, il se peut que vous ne valez plus ce que vous valiez...

- Et vous reviendrez jouer avec un jouet cassé... ? Je ris, douce. Je vous retrouve tantôt, de toutes façons.

- Vous ne vous êtes pas évanoui à côté de lui à cause d'une de vos migraines chroniques, au moins ? Parce que Guillaume devra arbitrer, le cas échéant, les roses noires sont rares en ce moment...

- Je vous retrouve tantôt, cher Mortis.

Sitôt dit, je raccrochai, et éteignis mon portable. Guillaume avait tout entendu, sans pour autant avoir dit quelque chose qui était parvenu à mes oreilles. Je me retournai vers lui, en m'excusant oralement, quand un objet attira mon attention. Médicaments. Médicaments contre les fortes migraines. Je reculai jusqu'à ce que, deux secondes plus tard, je me heurtasse à un mur. Non. Pas des médicaments. Pas ces choses chimiques immondes. Il me fallait surtout du gingembre, et du curcuma avec ne serait pas de refus. Mais pas ça. Pas cette chose qui me rendrait droguée en moins d'une journée. Non.

Il retourna vers les bars et revint en me ramenant un verre à moitié remplis d'eau, et je me plaquai de plus belle contre le mur. Ma tête reçut le choc, et bourdonna légèrement plus. Cependant, mon visage était clair, calme, mais determiné. A ne pas prendre ce... cette chose qui ne ferait que faire disjoncter mon système immunitaire. Pas question.

- Maintenant, tu te tais et tu bois, tu ne quitteras pas ma maison sans aller mieux que ça. Et si t’avale pas, je te forcerais, et je serais beaucoup moins gentil.

Il fit rouler un morceau de coton, sans doutes pour mes saignements de nez. Et je secouai ma tête négativement, toujours collée au mur. Non, je ne voulais pas. Et j'allai clairement lui prouver. Mortis m'attendait, en plus, et je n'allai pas être en retard, moi qui était toujours ponctuelle... Je finis par me diriger vers la porte qui menait sur la rue, de nouveau. J'étais incapable de parler, tant mon calme était ébreché. Avant même que je n'atteigne la porte, je m'assis brutalement, mes oreilles sifflant légèrement plus. Je me mis en position du Lotus Bleu, et entrepris de respirer profondément et posément afin de retrouver mon calme.

Ceci fait, c'est-à-dire cinq minutes plus tard, j'ouvris les yeux, et me fit pivoter à l'aide de mes mains vers lui. Je penchai doucement ma tête sur le côté, face à son expression impatiente. Je dépliai mes jambes, sans me rendre compte que j'étais désormais en grand écart, et d'une impulsion des mains, je me relevais.

- ... Non. Jamais je ne prendrai un nanomètre carré de ce... Cette chose chimique.

J'étais toujours légèrement troublée. Médicaments.. ? On m'avait abrutie de ça pendant mon enfance, dès qu'on avait appris que j'avais des migraines chroniques. Mes parents avaient pu voir l'effet que cela avait eu sur moi. ... Un effet à ne jamais ravoir. Une journée, à peine, après avoir ingéré une de cette chose, certes à la dose de mon âge enfantin, j'avais eu des nausées, et cela est allé assez lointain. Ma mère n'avait pas hésité, et m'avait soigné avec des plantes. Et cela, cela avait mis plusieurs jours avant de pouvoir compenser le dysfonctionnement dû à ce... machin répugnant chimique appelé médicament. Retrouver ces symptômes-là... ? Et faire déshonneur à ma mère qui avait bataillé pour avoir ce qu'elle voulait... ? ... .. Sans moi. Et puis en plus...

- Mortis m'attend pour sa revanche, et pour rien au monde je ne me permettrai d'être en retard, croûlante tel un zombie, à cause de cette... de ce... de ce truc médicamenté prétendant guérir.

Toute mon enfance me revenait à la figure, et je fermai les yeux. Encore une fois... Tout accepter. Tout accepter avec la respiration. Inspiration profonde, expiration posée. Ne pas se laisser noyer, l'acceptation est une des clés de l'harmonie, et je me devais d'avoir cette clé en main, quoiqu'il advienne. Yeux fermés, une respiration profonde et posée pouvant paraître bruyante, des flash-backs surgirent dans ma tête, et je les acceptai un à un. Mon père me l'avait dit. Ne jamais laisser quoi que ce soit perturber mon calme naturel. Mon calme ne partira pas. Jamais. Un pli de concentration apparut sur mon front.

[ H.R.P : Mais non, elle est très bien ta réponse ^w^ Navrée si la mienne est trop longue, en revanche T_T ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitimeMar 23 Avr - 14:28

Le temps que j’aille chercher je ne sais plus trop quoi, cette chiatique fille avais repris son téléphone à l’oreille, je l’écoutais silencieusement.

- Attendez un instant, vous avez dit que Guillaume était avec vous... ? Il ne va pas vous tuer au moins... ?
- Tiens donc, vous vous mettez à être inquiet, désormais... ? Vous savez très bien que je suis en mesure de me défendre, cher Mortis, même si... Même si il est vrai que je ne le ferai sans doute pas.
- Il est vrai que vous savez vous défendre, c'est bien une revanche à ce Championnat qui m'a emmené ici... Mais ne le sous-estimez pas, il se peut que vous ne valez plus ce que vous valiez...
- Et vous reviendrez jouer avec un jouet cassé... ? Je vous retrouve tantôt, de toute façon.
- Vous ne vous êtes pas évanoui à côté de lui à cause d'une de vos migraines chroniques, au moins ? Parce que Guillaume devra arbitrer, le cas échéant, les roses noires sont rares en ce moment...
- Je vous retrouve tantôt, cher Mortis.


Ah je vois … J’étais… Nul à leurs yeux ? Pourtant, je n’avais connu que les meurtres dans ma vie, mais, tout ça était du passé. Je marchais vers elle en posant les médicaments sur la tables … Elle me piqua une crise horrible. On aurait dit une gamine de 5ans, ça me faisais rire… Elle se collait au mur au point de s‘en cogner la tête. J’avais beau la menacer de les avaler, elle me rembarrait royalement.

- Mortis m'attend pour sa revanche, et pour rien au monde je ne me permettrai d'être en retard, croulante tel un zombie, à cause de cette... de ce... de ce truc médicamenté prétendant guérir.

Qu’est-ce que ça me faisais une belle jambe. Entre nous, elle ne voulait en faire qu’à sa tête ? Eh bien qu’elle le fasse, je n’avais rien à faire d’elle de toute façon, on était marier mais, juste une signature sur un bout de papier, rien d’autre. Qu’elle y reste, je m’en fichais pas mal, je n’ai réellement aimé qu’une personne à ce jour, et elle est morte dans mes bras, la vie n’avais malheureusement plus aucun sens pour moi, désolé. Je soupirais un long moment, énervé … C’est moi qui commençais à avoir mal au crane à force de lui parler. Je lui tourna le dos en remettant mes lunettes bien en place.
«
Comme vous le voudrez, madame. Mais sache que j’ai dépassé mon cota patience. Fais bien ce que tu veux de ma vie. Va donc voir ton Mortis chéri, je m’en fiche, pas besoin de m’informer de ta destination.
» Je crois n’avoir jamais été si énervé de toute ma vie, je retournai dans ma chambre, bougonnant toute les insulte possible, en calqua la porte violemment et retourna sur mon lit, répondre à ces fichus email qui commençait à m’envahir eux aussi.



[HORS RP : Sorry, la taille est pas acceptable ;__________; Mais la, j'ai vraiment pas eu d'inspiration ;__; ]


FIN
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Vide
MessageSujet: Re: Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Toi que je n'aimerais jamais. [PV Fleur]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Suki Gakuen ♥ :: Corbeille :: RP à l'abandon-