Par une belle journée ensoleillée, où il faisait assez chaud et que le beau temps semblait au rendez-vous en ces lieux, une pause pour le jeune professeur s'imposait visiblement. La sonnerie retentit, le temps du midi étant acquis. Ce n'est pas la faim qui perturbait la jeune demoiselle à ce moment-là. Elle avait énormément de devoirs à corriger et cela la désolait tellement. Ce n'était pas le genre à baisser les bras facilement pourtant. Ses pas se faisaient lourds et anxieux alors qu'elle se dirigeait vers ce qui lui semblait, le plus simple calvaire possible. Effleurant du bout des doigts la poignée de cette porte. Elle ne put se résoudre à enfoncer la poignée pour y entrer. La silhouette de la demoiselle, tout en finesse, disparu derrière les casiers, discrètement.
Une mélodie retentissait dans les couloirs. Une douce mélodie, qui aurait pu provenir d'un lieu bien moins inconfortable que celui-ci. Du bas des escaliers, on entendait cette mélodie. Aucune fausse note se faisait entendre, comme si la personne qui jouait de ce magnifique instrument était douée d'une harmonie parfaite, ou, avait étudiée le solfège toute sa jeunesse. Ce n'était pas le cas. Kath n'avait jamais eu à étudier le solfège pour avoir ce don.
A travers la mélodie, on pouvait sentir ses doigts effleurer les touches, sentir le souffle des notes s'évader par la petite ouverture du piano. Par une belle journée ensoleillée, où il faisait assez chaud et que le beau temps semblait au rendez-vous en ces lieux, une pause pour le jeune professeur s'imposait visiblement. La sonnerie retentit, le temps du midi étant acquis. Ce n'est pas la faim qui perturbait la jeune demoiselle à ce moment-là. Elle avait énormément de devoirs à corriger et cela la désolait tellement. Ce n'était pas le genre à baisser les bras facilement pourtant. Ses pas se faisaient lourds et anxieux alors qu'elle se dirigeait vers ce qui lui semblait, le plus simple calvaire possible. Effleurant du bout des doigts la poignée de cette porte. Elle ne put se résoudre à enfoncer la poignée pour y entrer. La silhouette de la demoiselle, tout en finesse, disparu derrière les casiers, discrètement.
Une mélodie retentissait dans les couloirs. Une douce mélodie, qui aurait pu provenir d'un lieu bien moins inconfortable que celui-ci. Du bas des escaliers, on entendait cette mélodie. Aucune fausse note se faisait entendre, comme si la personne qui jouait de ce magnifique instrument était douée d'une harmonie parfaite, ou, avait étudiée le solfège toute sa jeunesse. Ce n'était pas le cas. Kath n'avait jamais eu à étudier le solfège pour avoir ce don. A travers la mélodie, on pouvait sentir ses doigts effleurer les touches, sentir le souffle des notes s'évader par la petite ouverture du piano.L'instrument ne jouait pas. La pianiste ne jouait pas non plus. C'était une véritable harmonie et fusion entre ces deux êtres qui permit au son de s'évader de cette salle.
Après quelques minutes, le son s'évapora. En suspension dans l'air ne restait que l'air de bienveillance que la mélodie avait pu procurer pendant cette courte pause. Kath ne senti pas son ventre crier famine. Elle avait l'habitude de louper des repas pour se concentrer sur sa passion. La musique était la seule liberté qu'il lui restait pour se sentir elle-même et bien vivante. Libérer les émotions qui la condamnaient à cette vie qu'elle menait. Un souffle s'échappa de la bouche de la jeune femme. Une goutte d'eau perla le long de sa joue sans atteindre le sol. Kath sorti un mouchoir de sa robe pourpre pour s'essuyer délicatement l'oeil.
- Voilà que je pleure sans raison maintenant.
Un sourire délicat s'afficha sur ses lèvres. La solitude lui pesait beaucoup. L'entente avec ses collègues n'était pas au beau fixe ces derniers temps. Des rumeurs s'introduisaient dans les bureaux et salles de professeurs comme quoi "l'orpheline" ne serait rien qu'une aguicheuse sans intérêt et la fréquenter était de mauvais augure. Un ricanement léger et strident se fit entendre, couvert de ce pas par le son du piano. Une mélodie, plus triste que la précédente, retentit à nouveau dans le couloir.
La mélodie était plus forte, plus puissante. On sentait toute l'âme de la demoiselle, enclin de détresse. La mélodie mélancolique était en tout cas assez forte pour que la jeune femme oublie tous ses sens. Ses yeux se fermèrent, la vue disparut. Son ouïe n'écoutait que la mélodie. Le toucher, caressait doucement les touches du clavier, comme on pourrait caresser un nouveau né. La tendresse de sa tendre enfance ressortait. L'affection d'une mère lui manquait. Kath en oublia de vivre pendant quelques minutes avant que quelqu'un l'interrompe dans ses pensées, poussant fermement la porte de la salle de musique.
Je ne suis pas très douée en commencement, désolé >.<