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Nami no ongaku o oboete iru.

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Shin
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MessageSujet: Nami no ongaku o oboete iru. Nami no ongaku o oboete iru. Icon_minitimeJeu 28 Fév - 13:53


SHIN Nami no ongaku o oboete iru ❦
Le fond resterait toujours bleu, derrière le soleil trop éclatant du cadre....
Ses yeux, sont une mélodie dont je n'oublierais jamais les notes. Bien qu'elle fus étouffée par d'autres vulgaires rythmes si peu subtiles, dénuées de tout charme et signe de noblesse. Dans son regard si intense, se reflétait la pâleur d'un ciel nuageux, et ses immenses mystères. Et je my perdais, comme n'importe quel être le ferait à la vue de l'océan des yeux céruléens. Contrastant magnifiquement avec le carmin des miens. Et je cru que je ne pouvais m'en détacher le regard, comme un sort que l'on m'avait infligé. une duce malédiction, qui me suivait tantôt j'essayais de la fuir. Je me retrouvais hanter par le souvenir du son de sa voix. Possédé par ses mots, qui ne manquaient de caractère, prisonnier d'une illusion, perdu dans son regard. Et je tentais désespérément, de résoudre l'énigme des prunelles de verre. Me délectant de ma propre impatience, de ma propre défaite. Moi, ayant d'habitude tous ce que je souhaitais, J'avais désespérément perdu contre une fille. Non, même pas, devant une créature à la race méconnue. Moi; un loup, tremblant devant un agneau. Ne pouvant en faire sa proie, car ses exigences en amour, étaient bien trop nombreuses.

Elle avait dit, ne pas me détesté, ni m'aimer, d'ailleurs. Et j'avais l'horrible sensation d'être la tâche sans nom ni identité, ayant apparut de nulle part, sans réellement être là. Sans pour autant être important, et sans avoir aucune place dans son coeur inaccessible. Et je me demandais, si cette étrange femelle, pouvait avoir un coeur. Mais elle disait haïr son frère, et la haine, est bel et bien un sentiment bien vivant. Et je me surprenais à souhaiter la haine des gens, sans réellement espéré leurs passion, qui m'était intouchable. Faute à ma lâcheté, et profond ennui, ou plutôt, désintérêt pour la vie, et pour l'humanité elle même. Vus que la passion, ne savait me surprendre, aucunement. Aucun autre sentiment que la haine. Qui était bien trop imprévisible pour que je puisse l'ignrer. Me faire haie, une preuve de mon existence, bien meilleure que l'indifférence. Et je me surprenais à craindre son indifférence, à éspérer même une infime place dans le coeur de glace. Et je ne voulais l'admettre guère. Non, je ne pouvais point le faire. Par pur orgueil, pure crainte et lâcheté. Et pourquoi, étais-je ici avec elle ? Et pourquoi son avis m'importais il autant ? Je posais ces questions là, et pourtant....Et pourtant, je n'étais pas prêt non plus pour en entendre les réponses...Alors, je me contentais d'agir, d'agir seulement, de vivre l'instant présent en sa compagnie, ignorer la raison me laissant culpabiliser la nuit. Pour y penser à chaque instant de solitude, qui n'en était plus un. Vus qu'il fut comblé par sa présence dans mon esprit vide.

Notre marche, fut silencieuse. Elle me suivait tranquillement, sans réellement le faire. Ses pas étaient si légers, que sa présence ne se sentait même pas derrière moi...Elle était si fragile, et sa présence était presque effacée...C'était comme si j'étais seul...Et celà m'effrayais parfois, j'avais peur, oui peur qu'elle sois ailleur en cet instant. Quelque chose en elle, me rendait protecteur, je voulais que chaque instant m'appartienne, et qu'elle sois toujours sous mes yeux...Ah! Quelle déception ! De la sentir si fragile, que l'on pourrait la briser en appuyant un peu bien fort sur ses épaules. Seule une brute sans coeur, oserais lever la main sur elle....Elle était si...Si absente. Dans l'horizon, je voyais des nuages s’agglutiner. Et peu à peu le temps changeait, devenait plus frais...Je le savais au fond, qu'elle apportait la pluie, cette ameonna. Les gens commençaient à rentrer...Et nous étions presque seuls dans les larges rues. Après quelques minutes de marche, je m'arrêtais. Je n'était pas un idiot pour lui montrer la plage, même si je l'aimais bien. Mais je doutais qu'elle se soit arrêtée un jour, pour voir la plage manifester sa colère, en un jour d'automne ou d'hiver. Je n'aimais la mer, que dans ses moments là...C'était un tableau si poétique...Surtout l'arc en ciel, après la pluie qui ne saurait tarder.

L'odeur du sable, emplissait mes poumons, et je m'arrêtais, face à la mer, elle à mes cotés. C'était un tableau digne des plus talentueux des peintres. Mais ce qui serait encore plus beau, c'était l'arc en ciel après la pluie. J'inspirais profondément, avant de lui avouer;

-Tu sais, j'aime vraiment beaucoup la mer...Surtout les jours de pluie, ou de tempête...On croirait qu'elle manifeste sa colère, contre ces humains malfaisants et stupides....j'aime beaucoup cet endroit, surtout les jours de pluies...
Je me retournais vers elle et dit sur un ton neutre, en la regardant dans les yeux. Faites qu'il pleut, Ameonna.

Seul le bruit des vagues, raisonnait dans ma tête.

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MessageSujet: Re: Nami no ongaku o oboete iru. Nami no ongaku o oboete iru. Icon_minitimeDim 3 Mar - 22:33

    La douce odeur des embruns emplissant délicatement l’air qu’ils respiraient tous deux. Le son de la mer s’écrasant sur le sable. L’écume qu’elle emportait avec elle, mourant sous l’assaut des vagues quelques peu violentes en raison de la pluie à venir. Combien de fois Setsuna s’était-elle arrêtée ici ? Combien de fois avait-elle pris le temps d’observer l’océan et de respirer l’air marin à plein poumons ? Elle les comptait malheureusement sur les doigts d’une seule main. Le fait que cet endroit soit bien souvent bondé et baigné de soleil l’avait toujours dérangée. Elle aimait la pluie, les jours gris, pour la simple et bonne raison qu’ils s’accordaient à elle. Le bonheur des gens lui faisait mal aux yeux, lui serrait le cœur. Pourquoi n’arrivait-elle pas à être heureuse, elle aussi ? Peut-être que dans d’autres circonstances familiales, elle aurait pu se le permettre, et elle aurait aimé pouvoir sourire aisément sans même réellement savoir pourquoi elle le faisait.

    Tenant ses chaussures dans l’une de ses mains, elle foulait délicatement le sol de ses pieds nus en observant la mer d’un air détaché bien propre à elle, perdue dans ses pensées. En cette longue journée… En cette froide journée-là, alors que d’épais nuages s’agglutinait à l’horizon…

    « Au final je suis bel et bien une Ameonna » songea Setsuna en fixant Shin, silencieusement.

    Mais étrangement, elle n’apportait de la pluie qu’en sa présence, à lui. Étrangement, elle aimait qu’il pleuve lorsqu’il était près d’elle, qu’elle sente le froid mordant de larmes du ciel s’écraser sur sa peau, et qu’il lui réchauffe le cœur uniquement par le moindre sourire qu’il pourrait lui offrir. En si peu de temps, elle était devenue prisonnière de cette voix, de ce regard, de cette maladresse. Elle ne pouvait plus prétendre ne pas l’apprécier désormais, car c’était le cas. Elle l’appréciait lui autant que sa présence, et elle ne voulait pas se l’admettre, et alors qu’elle entrouvrait doucement les lèvres pour prononcer des mots auxquels elle aurait dû réfléchir avant d’oser les prononcer, il l’interrompît :

    « Tu sais, j'aime vraiment beaucoup la mer...Surtout les jours de pluie, ou de tempête...On croirait qu'elle manifeste sa colère, contre ces humains malfaisants et stupides... J'aime beaucoup cet endroit, surtout les jours de pluies... Faites qu'il pleut, ameonna. »

    Setsuna le fixa longuement, ne sachant que dire ou que faire, se contentant de river ses yeux céruléens dans les siens. Un long silence s’installa. Le genre de silence qu’elle savait apprécier, qui faisait que chaque instant précieux se gravait dans sa mémoire. Et alors qu’elle ouvrait une fois de plus la bouche pour s’exprimer, une petite goutte s’écrasa sur le bout de son nez, la faisant plisser ce dernier avant d’être suivie par d’innombrables autres qui s’abattirent comme un torrent sur lui comme sur elle. Pourtant elle ne cilla pas, les yeux désormais clos alors qu’elle soufflait doucement :

    « … Au final j’aurais réellement tout du parfait oiseau de malheur… Mais… Si le fait que je n’apporte que la pluie peut te faire plaisir, alors je veux bien l’être… Cette Ameonna… »

    La jeune femme ne dît rien de plus, se contentant de rouvrir ses paupières pour le regarder à nouveau, ignorant les gouttes d’eau perlant de ses cils sur ses joues comme des larmes glacées. Elle ne le distinguait pas aussi bien qu’en plein jour mais elle voyait chaque détail de son visage sans le moindre souci. Elle aurait pu le deviner les yeux clos. Après tout, elle avait bonne mémoire…

    « …Mais…C’est certainement la seule chose que je serais capable d’apporter… »

    En un sens, c’était bien plus une réflexion pour elle-même, dite à voix haute, qu’une parole à l’égard de Shin.

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MessageSujet: Re: Nami no ongaku o oboete iru. Nami no ongaku o oboete iru. Icon_minitimeLun 4 Mar - 20:25


SHIN Nami no ongaku o oboete iru ❦
« Tous les hommes craignent de se faire posséder par une sirène. »



Dans le port de ses yeux céruléens, je pouvais entendre la pluie tomber doucement, mouillant son regard. Dans le port des yeux céruléens, je voyais l'infinit d'une voluptueuse agonie. Je rêve de la mer et de l'ocean. Si seulement, si seulement l'on me donnait la possibilité de nager dans son regard, si seulement je n'avais pas peur de me noyer dans l'infinit de ses mystère...Si seulement j'était sûr..De revenir un jour vainqueur, de découvrir les trésors de ses mers..Mais je ne savais pas nager, et je me noyais bien trop souvent, dans le regard d'océan. Une sirène avec l'apparence d'une femme, une femme avec l'apparence d'une sirène. dans le recueil fermé de ses yeux, je tentais de lire quelque chose, mais toute poésie fut écrite dans une autre langue que celle des humains, et je n'osais pas la déchiffrer, de peur d'y lire quelque chose, que je n'avais point le droit d'apprendre. Sa voix venant, de derrière les nuages, m’envoûtait, et ses yeux m'intriguaient. Il n'y avait point pareil sur cette terre, je n'avais jamais vu, de tels regards. Mais si j'ai peur de me noyer alors, je ne te regarderais pas, et si je ne crois pas dans l'au delà alors je ne plongerait point dans l'infini du regard nuageux. Je ne croirait même pas dans l'océan sonore palpitant dans son oeil, ni dans le soleil évanoui derrière un voile de coton. Mais finalement, j'abandonne, et je reviens comme un roi vaincu dans son propre royaume, comme un oiseau fatigué...Priant les yeux marins, de me libérer, mais j'aimais la liberté naissant dans son regard. Et j'aimais son regard plus qu'autre chose. Ses yeux prenaient vie, ils étaient comme un tableau, que personne n'avait jamais su lire, un défi, que personne avant moi, n'a oser saisir.

Le bruit des vagues caressait mes oreilles, une symphonie dont je ne me lasserai jamais. Et sa présence a coté de moi m'attendrissait. Dans ma tête, la réponse à une question posée ne résidait guère. Et je n'y pensais même pas, et l'ignorais car tous ce que je savais, était que ma mélancolie s'accentuait, quand ses yeux bleutés prenaient la couleur du cendre. Quand le stoïquement des yeux de verres s'aggravait...Quand mon navire ne détectait plus aucun signe du port...Et je me noyais, sombrais dans une agonie brumeuse éternelle. Pieds nus, elle s'avançait dans sa robe blanche vers la mer..Et je m'arrêtais un moment. La contemplant...C'étais..Si beau. Comme si elle revenait à l'endroit de sa naissance...Elle était femme de l'océan..Des reflexions exceptionnelles, pour une femme exceptionnelle. Dans sa robe d'une blancheur aussi pure que la neige, elle s'avançait, laissant de légères traces sur le sable derrière elle. Et la promesse, vint un hiver, mais elle était insensible aux saisons, insensible aux heurs...Aux minutes, aux secondes, c'était juste une femme, capturant le temps avec elle et s'enfuyant.


« Au final je suis bel et bien une Ameonna »


Son visage se détourna mécaniquement, et son regard se planta dans les miens. Une voix pareille aux chants des sirènes parvint à mes oreilles. Et j'eu du mal à croire que c'était une humaine. Mais plutôt...Une créature divine, tout d'elle, me faisait penser à un être fantastique. Jamais je ne pourrais la comparer à une autre..Son charme fut si calme et serein. Celà me faisait fondre de l'intérieur, et me donnait une horrible migraine. Mais, plus jamais je ne craindrais la pluie, plus jamais je ne craindrais l'hiver vus que sur ses lèvres, brûlait la glace. Ameonna, Aphrodite, Sirène, quel genre de mythes, était elle ? Elle était tout, elle était un nouveau mythe. Elle était Setsuna, une femme faite de verre et de glace. Sans répondre a son affirmation, je lui avouai ;

« Tu sais, j'aime vraiment beaucoup la mer...Surtout les jours de pluie, ou de tempête...On croirait qu'elle manifeste sa colère, contre ces humains malfaisants et stupides... J'aime beaucoup cet endroit, surtout les jours de pluies... Faites qu'il pleut, ameonna. »


Elle me fixa, longuement, et je crus entrevoir une lueur d'incompréhension. Le bruit de vagues meublait le silence. Et je me posais pleins de questions sur elle, me délectant de chaque instant, qui était pour moi plus cher que le précédent. Sa présence était si détendente...Aussi douce que n'importe quelle présence. Et je me surprenais à chérir autant ces moments. Je n'ai jamais partager de tels instants, et de tels secret avec quelqu'un. Et le fait qu'elle sois femme m'arrangeait. Car je ne la voyais même pas comme une attraction pour le sexe, mais plus comme un être particulier. Et je ne pouvais mettre un nom sur cet étrange sentiment qui me parcourrait. C'était...De la fascination, sans doute. Une à une, tombaient les gouttelettes d'eau, et avant que je ne puisse les remarquer elle s'exprima;

« … Au final j’aurais réellement tout du parfait oiseau de malheur… Mais… Si le fait que je n’apporte que la pluie peut te faire plaisir, alors je veux bien l’être… Cette Ameonna… »


Elle se tus, et l'écho se répétait dans ma tête. Je sentis les gouttes s'écraser sur mes cheveux...Il pleuvait...Et à ses cotés je n'avais plus cette peur de la pluie..En elle il y'avait quelque chose de l'inconnu. Quelque chose de passé, quelque chose de présent et de destin. Je fermais les yeux à mon tour, inspirant à plein poumons l'air frais caressant mon visage. Alors que la pluie le fouettait à plusieurs reprises. Je me dégageai les cheveux du revers de la main. Puis, les yeux fixes, fixant l'horizon cendré, je répondis ;

-Pour moi, tu es aussi efficace qu'un trèfle à quatre feuilles.

Et c'était vrai, d'ailleurs. Pour moi, assurément, elle apportait la bonne fortune. Et j'avais besoin d'elle, pour ravivre les couleurs de ma vie de son éclat. Même si dit ainsi, celà sonnait un peu...Cliché.

« …Mais…C’est certainement la seule chose que je serais capable d’apporter… »


Son "Affirmation" me fit écarquillé les yeux. Pensait-elle réellement ça ?...Mais comme j'aimais bien la pluie alors, celà ne me dérangeais guère. Cette journée, me rendait nostalgique...Elle me faisait penser au jour de notre rencontre...En cette journée là...

-La pluie, est ce qui pourrait me faire le plus plaisir pour le moment...

Je baissais la tête un instant. Puis, me retournais vers elle, un grand sourire fondant mes lèvres.

-Merci, Setsuna
.

Comme pour faire passer toute gêne, je repris, d'un air nonchalant;

-Au fait...Cette journée..Ne te rappelles pas quelque chose ?...


J'avais juste peur qu'il pleuve, sans qu'elle ne sois à mes cotés, j'avais tout simplement, le complexe de la pluie.

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MessageSujet: Re: Nami no ongaku o oboete iru. Nami no ongaku o oboete iru. Icon_minitimeMar 5 Mar - 11:45

    Une fois de plus, le ciel s’était mis à pleurer, abattant sur eux les larmes glacées que Setsuna n’osait verser. Elle n’avait pas besoin de pleurer, il comprenait sa solitude et le faisait pour elle. C’était pour cette raison qu’elle l’aimait tant, que son regard aussi azuré que cette immense étendue au-dessus de leur tête était toujours tourné là-haut lorsqu’elle ne fixait pas attentivement ce monde instable qui se détruisait sous ses yeux. Elle aurait aimé s’en défaire, s’en échapper, parcourir le ciel comme elle l’entendait, verser les mêmes larmes que lui lorsqu’elle le désirait. Sauf que les rêves n’étaient pas faits pour être réalisés.

    Et alors que ses pensées dérivaient lentement au rythme des vagues dont la mélodie charmait son esprit, elle rejeta délicatement sa frange et le reste de ses cheveux en arrière, découvrant un peu mieux les délicats traits formant ce visage à la fois si beau et si banal qu’elle avait hérité de sa mère.

    « Pour moi, tu es aussi efficace qu'un trèfle à quatre feuilles. »

    Setsuna ne pût s’empêcher de sourire vaguement. Un trèfle à quatre feuilles ? Pouvait-elle avoir la prétention de se considérer comme un porte bonheur, dans la mesure où elle n’apportait que la pluie et la tristesse ? Mais étrangement, elle ne voulait être une ameonna qu’en sa présence, n’être la raison de ces averses que lorsqu’il était là. Car après tout, c’était par un jour comme celui-ci qu’ils s’étaient rencontrés, et qu’il lui avait cédé sa veste en l’appelant pour la première fois « Ameonna ». Puis, elle ne l’avait plus revu, se contentait d’observer le vêtement qui reposait encore chez elle à l’heure actuelle en se demandant s’il la récupèrerait un jour. Et voilà qu’il réapparaissait, comme une fleur, de manière si inattendue qu’elle n’avait pas su y croire. Si elle était une femme de l’eau, de la pluie, alors qu’était-il, lui ? Lui qui arrivait à la faire sourire et à capturer toute son attention lorsqu’il lui parlait ? Il était semblable au soleil, réchauffait son cœur avec tant de tendresse qu’elle en était elle-même étonnée, et pourtant il ne faisait absolument rien pour. Mais elle se savait incroyablement intéressée par sa personne depuis le début, alors qu’au fond il n’était certainement qu’un homme comme un autre. Il n’était qu’un « Sora » de plus à ses côtés. Sauf qu’elle s’en fichait … Elle n’en avait cure, elle s’en désintéressait totalement. Pourquoi devrait-elle le haïr sous prétexte qu’il était semblable à son frère ? Pourquoi devrait-elle lui en vouloir de vivre sa vie tel qu’il le désirait ?

    Un soupir discret s’échappa de ses lèvres avant qu’elle ne souffle :

    « …Mais…C’est certainement la seule chose que je serais capable d’apporter… »

    Suite à ces mots, elle ne le regarda plus, se contentant de garder l’océan de ses iris fixés sur la houle agitant la mer à cet instant, comme si elle cherchait à atteindre le ciel, à lui faire savoir qu’il n’était pas seule et que bien qu’il soit à deux opposées, elle ne vivait que par lui. Et en un sens, Setsuna se sentît dans ce même état d’âme. Mais par qui vivait-elle ?

    « La pluie, est ce qui pourrait me faire le plus plaisir pour le moment... »

    Elle en sourît un peu plus, attendrie.

    « merci, setsuna. »

    Elle reporta son attention sur lui, sentant son cœur rater un battement à la vue de ce sourire si franc et si chaleureux qui répandît dans son être une agréable vague de chaleur qui vînt doucement lui faire oublier le froid mordant de la pluie s’abattant sur eux.

    « au fait...cette journée..ne te rappelles pas quelque chose ?.. »

    Setsuna détourna la tête, cachant son visage des yeux de Shin avant de souffler :

    « C’est par une journée comme celle-là que je t’ai vu pour la première fois… »

    Elle ne voulait pas qu’il la voie. Ni même qu’il aperçoive ce sourire bien trop présent et heureux qu’elle portait sur les lèvres. Pourquoi se laissait-elle aller de la sorte ? Elle-même n’y comprenait rien, et au fond elle ne voulait pas comprendre, juste continuer. Alors, prenant son courage à deux mains, elle se retourna vers son interlocuteur, un merveilleux sourire chaleureux illuminant son doux visage d’ordinaire si stoïque et elle souffla :

    « …Arigato… Watashi no Taiyoukousen… »
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MessageSujet: Re: Nami no ongaku o oboete iru. Nami no ongaku o oboete iru. Icon_minitimeMer 6 Mar - 22:42


SHIN Nami no ongaku o oboete iru ❦
« Depuis ton départ, j'ai le complexe de la pluie. »


Il pleuvait des cordes, et j'avais l'impression, que la pluie me fouettait, au rythme de la brise violente. L'hiver m'enveloppait de son manteau, mais sa froideur, n'avait pas réellement de sens pour moi, même pas. Je ne sentais pas les gouttes glacées retomber sur moi. Vus qu'elles fondaient aussitôt, qu'elles me brûlaient. Et je ne pensais ni à ennuie, ni à lassitude, choses qui remplissaient d'habitude mon esprit. Vus que la pluie, n'avait guère le même goût quand elle était à mes cotés, ce n'était point cette pluie menacente, une pluie me narguant de derrière ma fenêtre, s'écrasant contre les vitres, et coulant le long du verre froid. C'était tout autre chose...Le mot pluie, avait une nouvelle signification pour moi. Prenait des couleurs pastelles, et une intonation plus joyeuse à mon oreille. Le climat est fais, le vent est froid...Et ton simple et doux reflet, se dessine sur le ciel de verre. Et le jour vint, ou ce ciel que je croyais intouchable, se brisea. Et où le soleil, que je croyais être un rubis impalpable, roula à mes pieds. Et à mes cotés, elle rendait la pluie brûlante, et à mes cotés, le jour devint nuit, et l'été devint hiver, et la pluie devint feu, et le jais de ses cheveux couleur de nuit, devint blanc. Ma tristesse devint joie..Et ma mélancolie devint une passion ardente, et brûla des plus flamboyantes des flammes...

Mais excuses moi, excuses moi, car c'est le delà de ma passion, et de l’intérêt que je peux te porter. Car même si je le souhaite, je ne pourrais guère, t'en donner plus et même si je le souhaite. Parce que mon coeur et âmes eux, sont lâches, parce que ma couardise me ronge. Et je souhaite que le temps s'arrête, juste cinq minutes, et ne regardes que moi pendant cinq minute..Et que tout s'arrête pendant cinq minutes...La force de l'extase que je connaisse, n'a duré que cinq minute..Mais je suis menteur, hâbleur...Parce que j'ai promis de t'effacer, mais je n'osais le faire. Promis de m'éloigner, mais en fis le contraire, promis de ne point revenir...Mais je suis de nouveau ici...Un mensonge enveloppé dans une illusion de vérité, et d'une fausse promesse, pour atténuer le coup que représentait ta présence à coté de moi. Et je te supplie de m'excuser, si mes impressions de toi sont fausses. Si je ne vois de toi ce que je veux voir..Mais c'est bien parce que je vois, que ce que je suis capable de voir...

Je te prie juste, de ne pas t'impatienter alors que tu es à mes cotés de la joliesse de ce tableau que nous voyons tout deux...Et ne perds jamais espoir, dans la pluie. Parce que depuis ta connaissance mes nuits sont devenues plus longues...Que je commences depuis le début de la ligne. Lorsque je lui dis, qu'elle était pour moi bien plus qu'un porte bonheur pour moi. Elle sourit, et dieu que je brûlait dans le sourire de ses lèvres vermeils. Qui fit explosé en moi de milliers de sensations...Une sensation de nouveau, et de vie. Son sourire était un sort, qu'elle me jettait afin que je ne puisse plus me défaire de ses toiles. Et je tombais dans ce piège et cédais. Un sourire franc, un vrai sourire comme je n'en faisait que rarement...Je voulait lire en elle en ce moment...

« au fait...cette journée..ne te rappelles pas quelque chose ?.. »


C'était un sentiment de nostalgie, qui me parcourrait...Je me rappelle encore cette journée là...Cette journée de décembre (?) ou j'avais vus et pour la première fois son sourire. Quand une colombe verte naquit en moi. Elle détourna la tête, comme cachant son visage, et je voulais lui crier de me regarder dans les yeux..Que je puisse voir son joli sourire.

« C’est par une journée comme celle-là que je t’ai vu pour la première fois… »


Un étrange sentiment de soulagement naissais en moi..Elle s'en rappellait donc ?..Mon sourire s'élargit, j'étais vraiment heureux...Et depuis combien de temps...Ne ressentais-je plus ce sentiment là ?..Ce sentiment de joie ? Je l'avais oublier, jusqu'au jour ou elle avait apparut de nul part...Un arc en ciel était né en moi...Baignant de ses couleurs le moment présent à ses cotés, le colorent de joie et bonne humeur....

-Alors..Tu t'en rappelles..Ha..


Elle se retourna, aussi douce q'un papillon, alors qu'un sourire chaleureux illuminait son visage, aux traits si communs mais particuliers. D'une voix douce, et un accent que je connaissait parfaitement, elle me défit d'un sort qu'elle m'avait jeté;

« …Arigato… Watashi no Taiyoukousen… »


Je comprenais parfaitement sa langue, mais elle était une fille, capturant la mienne et voyageant. Dans quelle langue, devais-je m'exprimer ? Si d'un seul de ses sourires, je ne retrouvaient plus les mots...Et je ne savais que faire...Ni que dire, mon visage pris une teinte rougie, alors que je détournais la tête, mettant la main devant mon visage, comme pour m'arranger les cheveux, afin de masquer ma gêne. Je voulais la voir, mais je ne pouvais point...Et je me contentais de me taire, et de ne point répondre, comme pour tuer ma gêne au plus profond de moi. Un soleil ? C'était ainsi qu'elle me voyait ? L'on était donc...Opposé ?...Alors oui, on l'est..Opposé, et pourtant fait pour bien s'entendre ?...Et ainsi, se dégradait lentement et surement ma façon de la percevoir, qu'elle quittait le stade de l'éxpérience vers quelque chose de plus humain. La pluie s'arrêtait....Et les nuages se séparaient, laissant place à un merveilleux arc en ciel....Et je souris, contemplant ce merveilleux paysage, puis dis ;

-N'est ce pas merveilleux ?...


Je la regardais, et remarquais qu'elle était de nouveau habillée légèrement...

-Au fait tu n'as pas peur de tomber malade ?...


Mon sourire ne me quittait point, puis je me rappellais d'une ville superstition, alors, je repris ;

-Tu sais, on dit que si on fait un voeux lorsqu'un arc-en ciel apparait...Notre voeux se réalise.


Je souhaitais tout simplement, rester ainsi éternellement.

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MessageSujet: Re: Nami no ongaku o oboete iru. Nami no ongaku o oboete iru. Icon_minitimeDim 21 Avr - 7:44

    L’évidence avait trouvé un nom, son nom, ton nom, Shin. J’avais voulu m’enfuir mais ta présence n’a pas souhaité me laisser m’échapper. Il est des choses en ce monde qu’on ne puis éviter, tel que ce sentiment étrange qui me berce alors que je me tiens à tes côtés sous cette pluie battante face à un océan agité. En d’autres circonstances, j’aurais certainement rayé ton existence de ma vie, j’aurais oublié ton sourire, ta voix, cette chaleur que tu as le don de faire naître en moi, cette façon que tu as de savoir changer l’être que je suis. Au fond, j’avais d’ores et déjà conscience du fait que tu étais quelqu’un de spécial, mais je m’étais promis de partir avant, de fuir avant de m’accrocher, avant que l’étau que j’avais ouvert de moi-même pour atteindre ton cœur, inconsciemment, ne se referme.

    J’étais prise au piège avant même d’avoir pu le désamorcer. Et que devrais-je donc faire désormais ? Disparaître ? Courir ? Le long d’un chemin incertain qui me mènerait pourtant un jour à une délivrance certaine de cette affection bien trop forte que j’ai nouée pour toi ? Rien n’était sûr désormais. J’avais cru pouvoir jouer avec le feu, mais il m’avait brûlée. Mon être entier se retrouvait désormais pris dans ce brasier que tu avais allumé à l’instant où tes yeux avaient rencontré les miens. Et il avait grandi, peu à peu, était devenu plus intense par la force de tes sourires, de ta voix, de tes gestes, et je me retrouvais à l’alimenter désormais. Mon cœur en était la source.

    « …Arigato… Watashi no Taiyoukousen… »

    Ameonna et rayon de soleil. Je devenais niaise, tant et si bien que j’en avais moi-même peur. Un rayon de soleil ? Pour quelle raison lui avais-je sorti une telle chose ? Et pourquoi me retrouvais-je à sourire ainsi ? Tout cela ne me ressemblait pas. Cette tendresse, je l’avais enfouie au fond de moi. Ce sourire, je l’avais oublié longtemps auparavant. Pourquoi, lui, en aussi peu de temps ? D’où lui venait cette capacité à faire naître en moi un tel tourbillon de sensations ? J’étais effrayée, et pourtant, agréablement enveloppée dans un voile chaud que je ne voulais plus quitter. Je ne sentais plus la pluie s’abattant impitoyablement sur mes épaules, qui finalement s’arrêta pour laisser place à un arc-en-ciel tel que j’en avais rarement vus.

    « N’est-ce pas merveilleux ?... »

    Je me contentais de fixer ce nouvel arrivant, sans un mot, mon sourire ayant déserté mon visage bien qu’il n’eût pour autant pas recouvert son ordinaire air stoïque.

    « Au fait, tu n’as pas peur de tomber malade ?... »

    Le coin de mes lèvres s’étira doucement, tandis que je lui glissais un regard en coin, quelque peu amusée.

    « …Je ne tombe jamais malade… Et puis, j’ai le soleil à mes côtés, rien ne peut m’arriver... »

    Je n’en dis pas plus, fixant cette merveille éphémère de la nature avec attention avant qu’il ne m’interpelle à nouveau :

    « Tu sais, on dit que si on fait un vœu lorsqu’un arc-en-ciel apparaît… notre vœu se réalise. »

    Un vœu ? Je souhaitais uniquement continuer à alimenter de mon cœur et de ces sentiments, la flamme qu’il avait lui-même allumée. Rester ici, éternellement, tout en sachant pertinemment que je ne saurais m’ennuyer uniquement en le sachant à mes côtés. Cette journée me semblait bien étrange. Aussi étrange que la première à vrai dire. Ce jour où j’avais pu rencontrer cette jeune fille talentueuse qui avait sous nos yeux frappé son frère, ainsi que ce jeune garçon, aux yeux et aux cheveux inhabituels mais qui avaient su me marquer.

    « Ne, Shin… Mh… Non rien. »
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Shin
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MessageSujet: Re: Nami no ongaku o oboete iru. Nami no ongaku o oboete iru. Icon_minitimeDim 12 Mai - 15:08


SHIN Nami no ongaku o oboete iru ❦
« C'était un miracle ordinaire...Et pourtant..Je ne pouvais guère y croire.. »


Le bleu de ces deux pupilles mystérieusement marines avait pris une vie à mes yeux. Leurs donnant une nouvelle naissance, une nouvelle existence, toute propre à eux. Et bien que je tentais désespérément de mettre un nom sur cette créature mythique si pure. Je n'y arrivais pas. Ses yeux, des bois de merveilles, un labyrinthe sans fin cachant une mystérieuse fée à l'intérieur. Gardant un précieux trésor, auquel personne n'aurait droit. La question était la suivante; arriverais-je à résoudre le labyrinthe de ses yeux azurés ? Mais, ce qui me faisait le plus peur, était cette sensation nouvelle qui naquit en moi....Mille fois plus ardant qu'une flamme, encore plus chaude que les jours de l'été, et plus brûlant que le feu. En effet, je me sentais brûler..Brûler alors que mon corps frémissait au rythme des coups violents de la pluie. Et mon âme, elle, subissait maintes tortures. Se tordait sous la douleur que lui imposait le feu incendiant tout mon être. Se cambrait, se cognait contre mon thorax et criait sa détresse. Mais acceptait tout de même cette douce torture, car elle savait qu'elle n'y pouvait rien. Elle le savait, comme je le savait parfaitement moi aussi. Que ma maladie, n'avait guère de médicament. Que mon âme meurtrie et torturée n'attendais qu'un seul geste, une unique parole, un dernier souffle de sa part. Pour guérir les profondes entailles que le temps avait graver à l'intérieur de moi. Ô femme, capable de me rendre le plus nobles des rois le jours, pour m'enfoncer plus bas que terre le soir...La seule incendiant l'âme à petit feu du brûlant de ses yeux pour mieux faire fleurir des roses de maintes couleurs sur la tombe de mon coeur...

Ses yeux étaient une musique silencieuse, une musique que chacun pouvait interprété à sa façon. Et ce que je voyais aujourd'hui, était une femme de pluie. Une femme faite de pluie et de glace. Ayant le pouvoir d'embraser le glacial de mon esprit. Créatrice du soleil dans mon être, des couleurs dans ma vie. Ajoutant milles nouvelles formes et couleus à mon monde ayant été teinté autrefois de monochromie. Et face à la mer, je n'avais qu'un seul souhait. Qu'elle dépose ses longs cheveux sur mon bras, et qu'elle reste ainsi à jamais. Sa présence avait quelque chose de puissant et de discret. Sa présence, m'était aussi douce que les journées printanières, et avait l'effet d'un douloureux hiver dans mon coeur. Pleuvant, grêlant tout mon esprit, façonnant mes envies à ses propres souhaits...Et je me surprenais à vouloir être ainsi éternellement, à vouloir cette douce présence à mes cotés, la tenir aux creux de mes bras, et découvrir chaque coté de sa personnalité énigmatique. Je voulais en connaitre davantage sur elle, connaitre des choses qu'autre personne ne connaissait. Je voulais tout simplement connaître tout d'elle. Et ceci pour une raison qui m'était inconnue. Etais-ce un manque de nouveauté ?...Allais-je encore blessé quelqu'un sans m'en rendre compte ? Et rien que penser à ça, m'énervait à un haut point, nul ne pourrait blesser Setsuna. Elle était tellement douce, si fragile que l'on croirai pouvoir la briser. Et je ne laisserais assurément personne lui causer du tort. Et ai fond, au fond je commençais à avoir fois en destin. En voyant le destin de ses traits...Et de son regard bleuté. Et je me rendis compte, de mon état totalement désespérent, alors, je ne voulait que fuir pour me reposer au loin, loin d'elle, loin de son regard, loin de ses longs filets jais me remémorant d'atroces souvenirs...

Mon regard perdu dans le vide, semblait caresser l'arc en ciel se reflétant dans mes pupilles. Et des questions niaises naquirent dans mon esprit. Des suppositions et refléxions frôlant presque la folie. Et soupirais de mon attitude, cette attitude dont je n'avais guère compris la cause. Cette même attitude que je connaissais par coeur, ces gestes et paroles que je prononçais si bien chaque fois, mais qui avaient un nouvel goût aujourd'hui, et celà me faisait peur. Alors que je n'avais jamais peur. Mais je commencerai dès le début...Et je regarderais une énième fois ses yeux couleur du ciel. Et je tenterais d'y lire de nouveau quelque chose, de déchiffrer une part de ce parchemin elfique. Mais je ne voyais rien...Et si j'étais le seul à avoir autant d'attentes ? Et pourquoi je devais aussi niais ? Mais je ne pouvais l'ignorer, lorsqu'elle me disait que j'étais un soleil, je ne pouvais le prendre comme tout autre l'aurai pris. Je ne pouvais que chérir ses appellations et moindre gestes, chérir son premier sourire, et toutes ces nouvelles choses que j'avais appris d'elle et penser qu'il y'en avait encore me rendais plus heureux. C'était...Douloureusement, merveilleux.

Je me rappelais notre première rencontre, quand nos yeux se rencontrèrent et ça me rendait si nostalgique..Et je rougis en remarquant la légèreté de ses habits. En vérité, ces temps ci je me méfie tellement du temps...Il change si souvent.
Je la vis sourire d'un air discret et amusé, quand je lui demandai si elle n'avait pas peur de tomber malade. Et elle répondis alors qu'un sourire amusé pris place sur ses lèvres vermeille.

« …Je ne tombe jamais malade… Et puis, j’ai le soleil à mes côtés, rien ne peut m’arriver... »


Je m'approchai furtivement d'elle, passant ma main autour de son épaule afin de la rapprocher de moi. Je ne sus pourquoi j'avais agis ainsi, mais sa présence m'était bénéfice, je tentais de trouver quelque chose à dire, et ce fut la seule chose qui vint ;

« Tu sais, on dit que si on fait un vœu lorsqu’un arc-en-ciel apparaît… notre vœu se réalise. »


J'avais tellement envie de savoir quel genre de voeux pouvait elle faire...Souhaitait elle quelque chose en ce moment ? Je voulais tellement tout savoir d'elle, que c'en était obsédant. Et qu'est ce que j'avais envie de faire maintenant ?J'avais tout simplement envie de bonheur, et c'est ce qu'elle me procurait....Je la sentis hésité, lorsqu'elle prononça ;

« Ne, Shin… Mh… Non rien. »

Que voulait elle dire ? Je voulais tellement le savoir, mais, je ne voulais en aucun cas la brusquer. Je fronçais les sourcil, que voulait elle me dire ? Et finalement me résoulu à me taire. Je fermais les yeux, l'océan sonore occupant mes pensées. Puis, je dis d'une voix calme, gardant un ton neutre, fixant l'horizon;

-Crois tu en bonheur ? Pour moi, c'est être avec quelqu'un qu'on apprécie, dans un endroit qu'on apprécie et faire quelque chose qu'on apprécie. Alors je déduis que ceci est un moment de bonheur..N'est ce pas ?..Moi ce que je souhaites, c'est le bonheur....

J'enlevais ensuite ma main avant de me retourner. Qu'est ce qui m'avait pris de dire celà ? Afin de me rattrapper, je me mis de dos. Comme l'invitant à me suivre, et ajoutai ;

-Je suppose qu'il se fait un peu tard pour toi, je t'ai assez retenu. Je te raccompagne chez toi. Tu viens ?
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Nami no ongaku o oboete iru.

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