Quel drôle de rencontre... Même les perles ne savent pas nager? [ PV White NOX ]

Invité

Quelle belle journée, n’est-ce pas ? Cette petite brise était si agréable. Ce sont des journées comme celle-ci qui me font rappeler ma vie en Grèce.

Je m’étais levé à cause des rayons du soleil jouant sur le visage de ma peau par manque de rideaux opaque. Un gémissement de mécontentement se fit entendre de ma bouche, mes cheveux d’or était encore emmêlé autour de mes bras, la journée commençais mal pour moi. Je m’assis doucement aux bords du lit pour finir, je ne sais comment, dans la salle de bain sous la douche à lavé ma chevelure et mon corps de porcelaine. Je me séchai très rapidement, attachant mes cheveux en chignons le temps de passer une sorte d’uniforme français.
J’attrapai le sèche-cheveux pour sécher mon chignon puis détacher mes cheveux pour faire apparaitre mes boucles. Je prenais plus tôt que ma sœur ce jour-là, j’avais donc prit l’initiative de faire le trajet seul, pour la première fois. Je profitais de l’une des seules choses que j’aimais : la nature, avant d’être enfermé pour la journée entre quatre horribles murs. La beauté des arbres, du peu de plante… Mais aucune vigne, moi qui adore temps l’odeur du raisin…
Je passai un rapide coup d’œil sur ma montre, elle affichait 8h30 … Encore 30 minute avant les cours ? On m’avait indiqué ou était la vie scolaire, je mis rendait donc pour constater que mon professeur de premier cours n’étais pas là ce matin… Mais, je gardais mon calme légendaire en fermant les yeux et soupirant, remontant la bretelle de mon sac sur ma petite épaule. J’avais donc deux longues heures de libre ? A passer seul ? Eh bien le voilà le moment de faire la visite de ce grand établissement… Je pris donc des escaliers au hasard, passant devant la salle d’art et de musique, peut intéressante pour moi … Puis les salles de cours ou je pus repérer celle de mon prochain cours.

Quelle était cette odeur ? Une odeur … marine ? Mais, impossible qu’il y est une mer ici ! Je suivis cette douce chaleur pour arriver devant un grand bassin d’eau. Je regardais le plan que l’on m’avait donné, à l’emplacement de ce bassin était indiqué la … piscine ? Qu’elle le de chose, jamais je n’en avait vu … Etant de nature curieuse, je déposai mon sac à l’entrée du bassin pour m’approcher de l’eau … Il y faisait bon et chaud, comme en Grèce… Je devrais peut-être m’inscrire au club de piscine ? Je regardai autour de moi, personne … Normal, tout le monde était en cours.

- Drôle de pays, dis-je avec mon accent, je ne m’y ferais jam--… !

Trop tard, je m’étais approchée trop près de la piscine, mon pied à du glisser sur le bord du bassin pour me laisser tomber dans l’un des endroits les plus profond de l’eau… Qu’elle sensation … Désagréable…. Moi qui ne savais pas nager … J’allais finir ma vie ici ? Dans un lycée ? En venant tout juste de mettre sauvé de chez moi pour vivre une vie normal avec ma sœur ?.... Et ma sœur ? Non, je ne lui avais pas dit que j’étais parti, elle dormait surement encore… Alors qui… ?Personne ne m’aiderais celle fois-ci … J’avais beau me débattre, je m’emmêlais dans ma chevelure aussi belle sois-t-elle… Des larmes ? Surement, mais dans l’eau, impossible à les voir… Je coulais de plus en plus, jusqu’à que je me cogne la tête et que je laisse s’échapper le peu d’air qui me restait dans les poumons… J’eus à peine le temps d’attraper la bourse autour de mon cou pour prier que je ne savais déjà plus si j’étais consciente ou évanouis…

[ couleur que j'utilise : #DAA520 ^^ ]

Invité

J'étais sur le bord de la piscine depuis un bout de temps déjà. Et évidemment, je n'étais pas seul, non. J'étais plus ou moins en train de plaquer quelqu'un contre le mur du fond. Et mon regard noir, avec cette lueur de malice qui persistait, en disait long sur mes intentions. Je savais que mon prochain cours se déroulait dans la piscine, et j'étais déjà changé. Inutile de dire donc que mes tatouages se voyaient, malheureusement pour moi. Mon magnifique phoenix violet en vol sur le dos, mes flammes violettes sur le haut bu bras gauche et sur le côté droit de ma nuque. Seulement voilà. La personne que je tenais menaçait de massacrer ma bague. Un anneau argenté serti d'un saphir poli. Le saphir était maintenu à l'anneau grâce à des arabesques somptueuses. La bague en elle-même n'était pas très grande, elle était même plutôt discrète.

Lui essayait de m'étrangler pour se libérer de ma poigne pendant que je lui broyais les épaules. On était restés comme ça depuis cinq minutes. Ma bague. Saloperie. On se lançait des regards noirs. Puis, brusquement, je me libérais de sa poigne et le lâchai. Il tomba immanquablement en avant et j'écrasai sa main droite de mon pied, en riant légèrement, taquin.

- Et bien, mon joli, on ne sait plus se maintenir debout, hm... ?

Mon sourire qui lui était destiné me fut renvoyé par un regard noir. Ce qui me fit sourire encore plus. Il tendit finalement sa gauche, je pris ma bague et la passai à mon majeur droit. Ma main droite était couverte de bagues, faut dire. Toutes les mêmes. Sauf la pierre. Quartz citrine pour l'auriculaire, émeraude pour l'annulaire, saphir, donc, pour le majeur, améthyste pour l'index. Au pouce, la bague faisait ressortir une tête de dragons aux de tourmaline noire.

Tout en écrasant toujours la main de l'inconnu qui essayait toujours de se dégager, je fixai à présent les bagues de ma main gauche. Exactement les mêmes que celles de la main droite. Le dragon de mon pouce avait les yeux de diamant. L'index possédait la bague serti d'une topaze ( orange ), le majeur de rubis, et l'auriculaire était serti d'une pierre étrange, d'un marron très foncé. J'étais en pleine contemplation de mes mains. Et finis par faire dégager celui qui avait eu le bonheur - le malheur, hein... - de me piquer mon saphir. Il était enfin parti. Pas trop tôt. Moi j'étais torse nu, dos collé au mur. Pas question que quelqu'un regarde de près ou de loin mon phoenix violet. Tss... Au bout de cinq minutes, je relevais la tête.

- Drôle de pays, dit-elle avec un accent qui ne m'était pas entièrement étranger, je ne m’y ferais jam--… !

Je m'étais rapproché et m'apprêtais à lui lancer une de mes répliques ironiques dont j'avais le secret, mais je venais brusquement plus vite vers elle. Elle était trop près de du bassin. Habillée en plus. Argh. Et elle avait une de ces chevelures blondes... Je souris doucement. Mon cerveau s'apprêtait à sortir une blague vaseuse, mais bien vite, mon sourire fut réduit au trois quart. Oh putain. Elle était tombée habillée. Habillée, quoi. Je me mis à rire de mes propres pensées. Pour mon cerveau, le fait qu'elle était tombée n'était pas choquant. Elle était tombée, d'accord, mais... Habillée. La vache. Je me penchais au bord du bassin.

Elle ne remontait pas... ? Et bien, nager, ce n'était pas si compliqué, si... ? Je plissais mes yeux, et me mis à rire sarcastiquement, me moquant de moi-même. Les gens qui ne savent pas nager existaient aussi. Oh la... Je n'eus même pas le temps de laisser ma pensée se terminer que je me jetais à mon tour dans le bassin. Foutu chlore... Sans plus attendre, et me rappelant brusquement tout ce que ma mémoire savait sur les sauvetages en mer ( je souris à cette pensée. En mer... ? ), je la pris dans mes bras. En rejetant sa chevelure prolixe en arrière. Je m'apprêtais à remonter, mais remarquai de suite quelque chose qui clochait. Bon... Dites-moi pourquoi il fallait que ses cheveux se coincent à CET endroit-là, hein... ? Je mis rapidement les choses au point, je commençai à manquer d'air, et elle... N'en parlons pas. Je la remontai direct à la surface. Combien de temps était-elle restée dans l'eau...?

Echelle. Je la pris dans mes bras, gravit l'échelle, et allait l'allonger sur ce... cette chaise longue.. ? Cela y ressemblait fortement, faut dire.. Je fis sans plus attendre les gestes de premier secours, et elle recrachait déjà de l'eau. Bon... J'arquai un sourcil. Ne me dites pas que je n'avais pas le choix, alors que... Tu n'as pas le choix. Foutue conscience... Je me penchai au-dessus d'elle et lui fit immanquablement du bouche-à-bouche. Au bout d'un instant, lorsque je vis par moi-même qu'elle allait déjà mieux, je ramenais la chaise derrière moi à côté de la jeune fille et m'y assis. Je me levais, pris ma serviette et mon sac. Je l'enveloppai dans ma serviette - elle était tombée... Habillée - et m'assit de nouveau sur ma chaise.

Je sortis aussitôt mon calepin et mes crayons de papier à dessin. Et griffonai les traits de son visage, avant de m'attarder plus sur les détails. Je la dessinai. Elle était la seule source d'inspiration intéressante qu'il y avait ici. Et puis, elle méritait d'être dessinée, aussi, parce qu'elle était belle. Je souris. Belle était un bien grand mot. Mais, alors qu'elle n'ouvrait pas les yeux quand j'avais fini de la dessiner dans les moindres détails que je voyais, je me mis à froncer les sourcils. Je dessinais parfois vite, d'accord, mais pourquoi elle n'ouvrait pas les yeux... ?

Je me levais et lui tournai le dos pour aller - enfin, une chose que j'aurais dû faire depuis longtemps - appeler un adulte. Et je priai pour qu'elle n'ouvre pas les yeux à ce moment-là. Un tatouage en forme de phoenix violet dans le dos de quelqu'un, alors qu'elle venait de se réveiller... ? Oh mon god.

Invité

- Drôle de pays, dis-je avec mon accent, je ne m’y ferais jam--… !

Mon pied avait glissé, et ensuite ?... Je n’avais pas peur de l’eau mais … La oui. Mon corps s’était trop détendu dans l’eau et plus j’essayais de remonter à la surface, plus je m’emmêlais dans ma longue chevelure. Imaginer … Un nouveau pays … Je suis en fuite et voilà que … Je vais mourir ? J’avais le choix entre fuir ou rester en Grèce à finir en sacrifice et … Je vais mourir ?... Sentir tout partir … L’oxygène de mes poumons … Mi- évanouit, mi- consciente… Comme si j’étais passé d’un monde à l’autre sans que je puisse faire quoi que ce soit. Vénus me tendais même une main charitable que je commençais à prendre en serrant a petit bourse dans mon autre main. Tout espoir s’était échappé de moi … J’allais finir ma vie ici, sans avoir pu profiter de ma liberté…
Mais, pourquoi l’eau remue autant ?... Mes yeux me brule, je n’arrive pas à voir… Je sombre… C’est comme si, des bras m’avait sauvé… J4étais pourtant sure d’être seule près du bassin, oh, merci Zeus !
J’entendais, je sentais les contacts, mais je ne pouvais pas bouger, complètement déconnecté de la réalité, j’étais en train de partir… Ces bras qui m’avaient aidé m’avaient allongé, je crois. Je ne pus m’empêché de cracher l’eau dans mes poumons que j’avais malheureusement avalé en m’étouffant. Je ne sais pas qui ou qu’est-ce que c’était mais … je ne remercie, sincèrement… Je n’aurais pas aimé mourir seule, ici, au fond de l’eau. Mais mes yeux refusaient toujours de souffrir et je ne me sentais toujours pas revenir… C’est au moment où je commençais à manquais d’air des lèvres se posèrent sur les miennes pour me faire du bouches à bouches… Au moins, c’était un humain, et probablement un homme … Qui était donc mon sauveur ?... Je sentais le sang me monter aux joues, reprenais-je des couleurs ? Allais-je mieux ? La personne m’enroula ensuite dans un tissu sec … une serviette et me rallongea sur la chaise. Il fallait que j’ouvre les yeux … Je devais le remercier.
Quand je pus enfin rouvrit mes paupière pour dévoiler deux joli émeraude qu’étais mes yeux, mon sauveur était debout et me tournait le dos… Son dos … Un magnifique phénix violet… Jamais je n’en avait vu de tel… Le seul tatouage que j’eu jamais entraperçu était celui que l’on m’avait fait de force dans mon dos pour me tenir en laisse. Il allait partir et me laisser seule ?

- Attendez … Ne me laissez pas seule …

Je me mis à genoux sur la chaise, laissant tomber la serviette pour tousser le peu d’eau qui restait dans mes poumons, j’étais plus gêné qu’autre chose. Je venais à peine de commencer ma nouvelle vie que j’embêter déjà des personnes d’ici… Je me frottais mes yeux, il piquait, surement injecter de sang. Je tremblais, toujours sous le choc, mes cheveux était encore retombé sur mon visage.

- .. Je … Je m’excuse de … Je pataugeais, je parlais le français certes, mais m’expliquer comme je le voulais m’était totalement impossible actuellement. Merci … Merci de ... M’avoir aidé…

Je relevai un peu la tête vers lui, les larmes aux yeux, repensant au moment je j’étais dans l’eau, j’étais effrayé… J’avais peur que… Que ce serait-il passé s’il n’avait pas été là ?
Dans l’actuelle, j’aurais dû changer de vêtements, mais je n’allais pas retourner chez moi tremper et je n’avais aucun autre habit de rechange… La seule solution était de les faire sécher, mais je n’allais pas rester en sous-vêtements devant lui … Que faire ?

Invité

- Attendez … Ne me laissez pas seule …

Je me stoppai instinctivement. Et me retournai aussitôt. Elle s'était relevée et me scrutait de ses yeux émeraudes. Je la fixai de mes yeux indigos, parfaitement entre le bleu et le violet. Je me rapprochai d'emblée de la jeune fille, en souriant quelque peu.

- Vous dormiez tellement que je me suis dit que je vous dérangeais, hm...

Je penchai ma tête de côté. Une fâcheuse habitude que j'avais lorsque je m'étais inquiété ou pour appuyer mes propos. Dans ce cas, c'était les deux. Et je souris malicieusement. Elle avait les yeux rouges - je l'avais dit, foutu chlore -, qui était partiellement cachés par sa chevelure dorée longue. En voyant qu'elle tremblait, je m'apprêtais à l'apaiser quelque peu, mais elle me devança. De peu. Cela me fit légèrement sourire.

- .. Je … Je m’excuse de … Merci … Merci de ... M’avoir aidé…

Elle s'excusait ? Me remerciait ? J'arquai un sourcil, amusé. Soit elle était horriblement gênée, soit le français n'était pas une langue qu'elle maîtrisait et elle s'emmêlait les pinceaux. Elle releva légèrement la tête vers moi et je penchai la mienne de plus belle sur le côté - droit - en me rapprochant lentement d'elle.

- Et bien, demoiselle, je pense que je n'aurais dû vous réveiller, hm... Je m'accroupis afin que nos visages soient à la même hauteur et de ne pas être en position de supériorité. Hm, mais sachez-le, je ne pardonne jamais...

Mon ton taquin et aimable laissait clairement comprendre qu'elle était tout excusée. Je ramassai ma serviette pour la remettre à l'endroit où elle était à la base, et en revenant vers elle, je me figeais. Elle. Etait. Tombée... Habillée. Dans. Le. Bassin. Oh.Mon.God.

- Hm... Je pense que je devrais tout de même m'éclipser un moment.. Un sourire entendu naquit sur mes lèvres. La sécheresse ne vient pas toute seule par ici..

Ceci fait, je lui tournais le dos, et allai m'asseoir un peu plus loin. Libre à elle de revenir après, mais voyez-vous, j'étais sans pudeur sur moi-même, mais pas sur les autres... Enfin, pour ainsi dire. Je me comprenais, c'est déjà ça. J'avais pris mon calepin de dessin et mes crayons au passage, et je me mis à compléter les détails de son visage, en gommant les yeux fermés que je lui avais fait. Plusieurs fois, je lui jetai des coups d'oeils pour fixer ses yeux.
Au bout d'un long moment, lorsque j'estimais que j'avais crée une immortalisation d'une beauté vivante et d'un évenement, je m'attardais sur ce qui entourait la jeune fille.

- Hm, j'y songe... A qui ai-je l'honneur, demoiselle... ?

Je continuai mon dessin, sans lever mes yeux vers elle. Il valait mieux qu'elle sèche ses vêtements, et vu comment elle avait été gênée pour parler, je n'allais certainement pas l'encombrer de mon regard. Je continuais mon dessin, levant plusieurs fois ma tête vers le ciel pour me remémorer tous les détails que j'avais pu enregistré. Le reste... Je ferais en respectant logique, esthétique et improvisation.

[ H.R.P : C'est beaucoup plus court, je suis désolé... Mais j'espère que ça te plaira ! ]

Invité

- Attendez … Ne me laissez pas seule …

Il arrêta de marcher pour se retourner aussi tôt vers moi, me fixant e ces magnifique yeux indigo… Un peu comme la couleur de son tatouage, non ? Il se rapprocha de moi en souriant pendant que je baissais lentement la tête.

- Vous dormiez tellement que je me suis dit que je vous dérangeais, hm...

Moi, dormir ? Ici ? Ça m’étonnerait un peu quand même… Je crois qu’il penche a tête sur le côté, je ne vois pas très bien. De toute façon, je n’ai pas très envie de voir…

- .. Je … Je m’excuse de … Merci … Merci de ... M’avoir aidé…

Je relevai légèrement la tête vers lui, il penchait encore plus la tête en se rapprochant de moi. J’avais quelque chose sur le visage ?...

- Et bien, demoiselle, je pense que je n'aurais dû vous réveiller, hm... Il s’accroupit afin que nos visages soient à la même hauteur et de ne pas me être en position de infériorité. Hm, mais sachez-le, je ne pardonne jamais...

Il … rigolait ? Devais-je comprendre que j’étais de ce fait pardonné ? Je le regardais ramasser sa serviette pendant que je me remettais en position assise. Pendant son voyage pour aller reposer sa serviette, je continuais à me frotter les yeux, il me piquait. Il se figea ensuite devant ma personne…

- Hm... Je pense que je devrais tout de même m'éclipser un moment.. Un sourire entendu naquit sur ses lèvres. La sécheresse ne vient pas toute seule par ici…

Il me retourna le dos pour me laisser mes yeux se poser sur son tatouage. Sécheresse ?... Oh oui, j’étais trempé c’est vrai … Mais, me mettre en sous-vêtement devant un garçon … C’était assez osé non ? Le seul avec qui je faisais c’était mon grand-frère mais, nous étions de la même famille… Et ma sœur qui n’était pas là… Il partit s’assoir plus loin, avec son matériel de dessin, il me fascinait, moi qui ne savais même pas faire une fleur, lui semblait pouvoir dessiner n’importe quoi… Il gommait, rectifiait…… Que dessinait-il ? J’avais une furieuse envie d’aller voir, mais on m’avait dit que les gens de souhaitait pas que l’on aille les regarder dessiner… Je le regardais gentiment faire.

- Hm, j'y songe... A qui ai-je l'honneur, demoiselle... ?

Je me relevais pour lui tourner le dos et aller du l’autre côté de la chaise. Je laissai tomber ma jupe sur le sol, puis mon haut. Pour rester en sous-vêtements couleur or brodée de fils argenté dessinant des grappes de raisin en pleines saison.

- Je m’appelle.. Je crois que l’on dit comme cela … Sakuya A. Hélios… Je viens d’arriver en France. Je me raclais la gorge, nerveuse. Et vous ? … Pardonnez-moi, j’ai osé voir que vous dessiner … Aurait-je l’honneur de voir votre chef-d’œuvre fini ?

Je retirai ma montre et l’étala par terre avant de m’assoir et m’adosser sur le bord de la chaise. Je défie le ruban que j’avais doué en guise de cravate sur mon haut pour me faire une sorte de chignon improvisé. Pliant les genoux pour les attraper dans mes bras, la seule chose qu’il pouvais voir était mon dos … Et ce tatouage que je haïs, sans doute un peu plus impressionnant que le sien, mais pas le plus magnifique du monde non plus, qui partais de mes fesses pour s’étaler jusqu’à l’omoplate de mon corps et finir dans mon cou… Continué de feuilles de raisin, de ces fruits violets, et de papier bleu et dorée… C’était ma vie, ma laisse, ce que j’étais au fond de moi … Je retirai mon collier ou se trouvait la bourse que je chérissais pour en faire tomber une perle aussi blanche que la neige et aussi solide que du diamant, ne pouvais m’empêcher de la serrer contre moi. Elle me rappelait tout : mon ancienne vie, mes parents, mon frère… Je m’amusais à écrire par terre avec les flaques dos qui s’évaporait petit à petit…

Invité

- Vous dormiez tellement que je me suis dit que je vous dérangeais, hm...

Je ne pus m'empêcher de pencher ma tête, en particulier face à sa réaction, mais surtout pour appuyer mes paroles. Et, inconsciemment, c'était un symbole d'inquiétude. Rendez-vous compte, elle était tombée... Habillée. Ha-bi-llée. Voilà pourquoi elle tremblait. Un sourire rassurant naquit sur mes lèvres, et je m'apprêtais à lancer une de ces phrases qui vous apaisent, mais elle entrouvit les lèvres. Mon sourire s'aggrandit légèrement.

- .. Je … Je m’excuse de … Merci … Merci de ... M’avoir aidé…

J'arquai un sourcil amusé à la fin de sa tirade. Elle était si gênée que ça... ? Et puis, de quoi s'excusait-elle... ? Bien au contraire, j'avais pu la dessiner, et elle était magnifique en plus. Sans compter que le fait de l'avoir aidé remplit mes yeux de malice, ce qui était bon signe. J'avançais vers elle, en penchant davantage ma tête sur le côté. Habillée. Mon cerveau ne retenait pas le fait qu'elle soit tombée. Mais habillée. Mon inquiétude était formidablement bien caché sous un visage malicieux, souriant et surtout rieur. Autant qu'elle comprenne que sa gêne n'avait pas sa place.

- Et bien, demoiselle, je pense que je n'aurais dû vous réveiller, hm... Je m'accroupis afin que nos visages soient à la même hauteur et de ne pas être en position de supériorité. Hm, mais sachez-le, je ne pardonne jamais...

Je la fixai quelques instants, pour voir si mon message était passé. Une fois que ma réponse fut arrivée, je pris ma serviette et me levai pour aller la mettre dans mon sac, là où elle devait être depuis le début. Ceci fait, je me retournais et avançais de nouveau vers elle. Habillée. Trempée. Je me figeais. Ah, ben voilà pourquoi mon cerveau paraissait mouillé, hm... Tombée habillée, vêtements trempés. Dire qu'il m'a fallu plus de cinq minutes pour faire le lien...

- Hm... Je pense que je devrais tout de même m'éclipser un moment.. Un sourire entendu naquit sur mes lèvres. La sécheresse ne vient pas toute seule par ici..

Je lui tournai le dos, histoire de lui laisser un peu d'intimité. Et oui, White est tout de même conscient que tout le monde n'est pas comme lui... Je pris tout mon barda de dessin, et entrepris de m'asseoir plus loin. Ses yeux émeraudes me paraissaient plus magnifiques que ses paupières fermées, bien que ces dernières soient belles. Autant me le rappeler. Je lui jetais plusieurs fois des coups d'oeils, et remarquai immanquablement son tatouage. Je gommai ses paupières clauses, et rectifiai tous les traits en conséquence. Je fermai les yeux un bref instant. Et les ouvris sur mon dessin. Je fermai de nouveau mes paupières. Tournai la tête. Et rouvris mes yeux sur... la jeune fille. Je jetai un oeil à mon dessin, puis à elle. Et rectifiai quelques détails sur mon dessin de... De qui, justement ?

- Hm, j'y songe... A qui ai-je l'honneur, demoiselle... ?

Je m'appliquai à ne pas lever les yeux vers elle, et à dessiner le décor qu'il y avait eu autour d'elle. Je cherchais dans ma mémoire les moindres petits détails. J'entendis vaguement un bruit de froissement. Bon, au moins c'est clair, je ne lève plus mes yeux vers elle. Vu comment elle avait été gênée, autant ne pas l'encombrer de mon regard. Quoique, la gêne dans ses yeux lui allait plutôt bien. Je souris doucement. Et relevais machinalement la tête, en regardant le mur d'en face, lorsqu'elle répondit à ma question.

- Je m’appelle.. Je crois que l’on dit comme cela … Sakuya A. Hélios… Je l'entendis se racler la gorge. Et bien.. ? Et vous ? … Pardonnez-moi, j’ai osé voir que vous dessiner … Aurait-je l’honneur de voir votre chef-d’œuvre fini ?

Sakuya... A. ? Avait-elle honte de son deuxième prénom, ou bien... ? Hélios, soleil.. Pourquoi cela ne m'étonne pas ? Ses cheveux d'or, sans doutes... Son tatouage venait peut-être de là. Ma réponse à ses dires avait fusé, sans même que je réfléchisse.

- A... ? Hm, que signifie cette lettre.. ? Mon ton joueur reprit le dessus. Une abrévation divine, sans nul doute, hm...

Je continuais mon dessin, m'occupant à présent de la lumière et des ombres, que je dus rectifier à de nombreuses reprises sur ses cheveux. J'entendis des bruits d'eau, sans doute s'amusait-elle avec. Je préférais pouvoir lui répondre directement qu'elle pouvait venir regarder par elle-même son chef-d'oeuvre. Quoi le mien... ? Je n'avais fait que la dessiner, c'était elle qui était magnifique. Magnifique. Quatrième fois que j'emploie ce mot en sa présence...

- Je me nomme White Nox, enchanté de vous rencontrer, hm..

Les mots étaient sortis seuls. A l'entente de mon nom de famille, je me mis à modifier quelques traits lumineux et ombragés, sans même regarder. J'avais levé la tête vers le ciel. Pourquoi Nox... ? Très bonne question... Avouez que " Nuit Blanche ", c'est classe... Je soupirais doucement. Je baissais les yeux vers mon dessin. La partie lumineuse que j'avais modifiée se voyait remplacée par des lettres luminescentes. " Aphrodite ". La partie ombragée... " Nocte Obscura ". Ma signature. Je souris doucement. Ma mère, anglaise, avait voulu dès ma naissance m'enseigner le latin de telle sorte que je puisse le parler couramment. Elle avait voulu faire de même avec le grec, mais cela n'avait pas marché. Je souris doucement. Mes parents devaient bientôt aller à Saigon et quitter Tokyo. Dire que j'avais pu y aller durant un très court instant... Trop court.

Hélios. Aphrodite. Grèce. Grec Ancien. Langue de la philosophie par excellence dans l'Antiquité. Latin. Langue de la religion vaincue par les langues vernaculaires. Je respirai un bon coup, me levai, et retrouvai aussitôt mes mines habituelles.

- Si vous tenez vraiment à voir ce que je dessinais, vous pouvez venir, hm... Je n'ai pas encore d'yeux dans le dos, hm.

Pour appuyer ma deuxième phrase, je fermais les yeux un court instant, et lui adressai un clin d'oeil sans pour autant la regarder. Posant mon dessin par terre, je me relevais, et me mis à courir dans la direction opposée. Je la regardais un court instant et me stoppai net une fois que je l'eusse dépassée. Et je redressai ma tête devant moi. En arquant un sourcil, très légèrement. Simple symbole de mon irritation. Mon visage s'était teinté, en revanche, d'espièglerie.

- Mon Whitey Chéri ! Je te cherchais partout partooouuut ! Tu draguais, encore ? Tu n'arrêtes jamais, hein ! A la piscine, en plus, tu as fait mieux... Quoique, tu es joli comme ça.

Je la fixai longuement, alors qu'elle était en train de me détailler en maillot de bain. Allez savoir pourquoi, mais je vis ma cape sur le côté. Je la mis aussitôt sur moi et lui tournai littéralement le dos. Une chose était sûre, avec elle, je pouvais faire preuve d'un sarcasme mordant. Cela dit, hors de question qu'elle voie mon tatouage. Je me dirigeais vers mon sac de sport, et me rhabillai, en prenant bien soin de ne montrer aucun tatouage à... cette fille. Cette rousse. Argh. Rousse aux yeux bleus. Qui possédait un corps parfait de mannequin, cela dit. Mais qui avait un caractère tellement superficiel que je l'avais classée sans même réfléchir dans ma liste " Brune ", comme je disais. Une fois entièrement habillé de ma tenue de cuir, avec cape sur les épaules et ma capuche sur la tête, je lui lançais une pique, bien décidé à ce qu'elle arrête de faire apparaître des marques d'irritation sur mes traits.

- Anthinéa, mais quelle surprise, hm.. Vous amuser avec votre corps n'a pas de sens si l'âme n'y est pas...

Mon ton était clairement sarcastique, et ne cherchait pas à donner la moindre once de gentillesse. Je lui avais dit d'une manière plus que soutenue de se taire et de s'en aller. Je regardais Sakuya, qui était penchée au-dessus de mon dessin, et m'approchai d'elle. Une chose est certaine, l'énergie qu'elles dégageaient toutes deux étaient une parfaite antithèse, même un oxymore tant l'une était trop dans le noir, et l'autre... Sakuya était magnifique. Mais au vu de sa tenue sur laquelle je ne m'attardais même pas, les dires d'Anthinéa étaient plutôt justifiés. Je soupirai. Et lorsqu'elle s'avança, pour avoir un aperçu de mes dessins, mon bras l'immobilisa sans que je ne m'en rende compte.

- Anthinéa, saviez-vous que les dessins sont parfois une arme, hm.. ?

J'étais simplement en train de lui dire de ne pas approcher Sakuya et de s'en aller, et que si toutefois elle le faisait, mon dessin se chargera de la faire partir. Mais pourquoi fallait-il que cette fille arrive à ce moment précis.. ?

Invité

- Je m’appelle.. Je crois que l’on dit comme cela … Sakuya A. Hélios… Et vous ? … Pardonnez-moi, j’ai osé voir que vous dessiner … Aurait-je l’honneur de voir votre chef-d’œuvre fini ?

Je n’avais pas honte de mon deuxième non, sauf qu’il ne me correspondait pas du tout et que j’avais peur de me faire prendre pour une de ces folles qui pense qu’elle son des dieux ou déesse… Cet Athéna qui n’avait rien à faire là, rien à faire dans la vie de cette fille que l’on avait attaché à la réincarnation de Vénus, déesse de l’amour … Comparé à Athéna déesse de la guerre.. Qui dit guerre dit courage, et pour mettre enfuit de mon pays, je n’en avais pas. Même la déesse de l’amour n me correspondais pas … J’avais juste eu un cadeau des dieux, et même cette perle avec laquelle je suis née ne prouvait rien ! Ce sont eux, les prophètes des temples qui ont tué ma vie … Ce tatouage en était la preuve, pas moins âgée de 10ans, on me prit à part, m’invitant à un beau repas, puis on m’allongea sur le ventre et m’attachai. J’eus horriblement mal … Je ressorti quelques jour plus tard avec cette chose sur le dos… Mais Hélios me correspondais assez bien je trouve… Seul blonde de la famille, seul avec la couleur du soleil dans ma vie.

- A... ? Hm, que signifie cette lettre.. ? Lança-t-il avec un ton joueur. Une abréviation divine, sans nul doute, hm...

Tous mes mouvements se stoppèrent et mon sang ne fit qu’un tour, mon cœur battait la chamade.. Comment … Comment avait-il deviné ?... Serait-t-il …. Non, ce ne peut-être lui… Mais … Il ressemble à ce que m’avais dit mon cher et tendre frère … Mon frère …

« Tu verras, en France un homme t’attendra ! Ton sauveur ! Il sera tout de toi avant même de t’avoir posé des questions, et il prendra soin de toi ! »

Presque … Mais … Mon frère … Je … Mon cœur … Je ne le regardais pas, mais je savais qu’il continuait son œuvres, son dessin. Je rêvais de plus en plus de le voir que pouvait-il bien dessiner ? L’eau ? La mer ? Le soleil ?... Moi, je me contentais de jouer avec l’eau à côté de moi

- Je me nomme White Nox, enchanté de vous rencontrer, hm..

White nox … Ma respiration ce fut courte au son de sa voix. Son nom m’envoutait… Je crois que c’était le plus beau nom que mes oreilles eus le plaisir d‘entendre. Un nom signifiant Nuit Blanche … Je ne mis connaissais pas beaucoup, mais mes quelques base en anglais m’eurent au moins servit aujourd’hui. Avant même que je pus faire autre chose, il se releva, je l’entendis… Bien que je ne lui avais toujours pas répondu pour tout à l’heure…

- Si vous tenez vraiment à voir ce que je dessinais, vous pouvez venir, hm... Je n'ai pas encore d'yeux dans le dos, hm.

Des yeux dans le dos ? Serait-il à ce point gentil ? Au point d’essayer de ne pas me gêné plus en me regardant ?... Tandis que je jouai avec ma perle, je le vus courir devant moi et stopper net. Je posai ma perle blanche au reflet violet, nous étions seule, rien ne pouvais lui arriver, non ?...
Je m’avançai doucement vers la chaise ou il avait été assis pour mit assoir et prendre son carnet … C’était moi ?... Son dessin … Vénus … Comment et quand ?... Ils … White …. Ill m’avais dessiné, telle que les gens me voyait, l’esquisse était magnifique, mon cœur battais la chamade dans ma poitrine. Il avait bien plus que du talent, j’en avais presque les larmes aux yeux… Je savais quel sentiment se dégageait enfin de lui : paix, sérénité… Mais la paix de notre discussion n’allais pas durer, je me figeai. J’aurais aimé être la seule à lui parler…

- Mon Whitey Chéri ! Je te cherchais partout partooouuut ! Tu draguais, encore ? Tu n'arrêtes jamais, hein ! A la piscine, en plus, tu as fait mieux... Quoique, tu es joli comme ça.

Draguais ?... Alors … tout ce qu’il avait fait était pour me séduire ? Je ne pouvais me résoudre à croire cela Non jamais ! Je n’osais pas les regarder… Je pus pendant un petit moment l’observer du coin de l’œil, elle était juste … Magnifique. Impossible de faire le point contre elle… De beau cheveux roux, des yeux bleu et un corps de rêve, moi, je n’étais que le reflet d’une… réincarnation pathétique… White lui, s’était rhabillé d’après ce que je pus voir, d’une tenue noire de cuir…
White ne semblait pas du tout l’apprécier… Il lui parlait pour le moins … bizarrement, comme si il désirait qu’elle s’en aille, ma chance ?... Quelque part, elle me faisait un peu peur, ce qu’elle avait dit m’avais légèrement affolé…

- Anthinéa, mais quelle surprise, hm.. Vous amusez avec ton corps n'a pas de sens si l'âme n'y est pas...

Son ton était presque sarcastique, ne cherchant pas la moindre parole gentille, pas une miette, rien. J’étais penché au-dessus de l’esquisse, la fixant comme si j’allais devenir la fille qu’il avait dessiné, si sure de soit, si belle… Je pus entendre des bruits de pas … les siens ? Je fermis immédiatement les yeux. La jeune femme s’avait aussi, mais ces pas se stoppaient, je rouvris les yeux pour mieux voir ce qui se passais, White l’avais stoppé du bras, pourquoi ?

- Anthinéa, saviez-vous que les dessins sont parfois une arme, hm.. ?

Les dessins, une arme ? Fixant celui de l’artiste, je ne voyais pas en quoi cela aurait pu la blesser, après tout … A moins que … Serait-elle amoureuse de White ? La détesterait-il ? Et moi, égoïste de nature, qui voulait le garder juste pour moi… Mon ruban tomba à ce moment de mes cheveux, des boucles apparues sur mon dos, me relevant en même temps, j’allai attraper un bout de la cape de White. J’avais peur, peur qu’il parte, je ne voulais pas qu’il me laisse, je ne voulais pas qu’il aille avec une autre… Même si je venais de le rencontrer parfois, on sent au fond de soi qu’il ne faut pas laisser passer notre chance, même si c’est juste pour de l’amitié, ou de l’égoïsme. Me collant doucement à lui, j’entreprit de lui répondre en bon français.

- Oui, le ‘A’ est une abréviation divine … Celle de Athéna… Mais il ne me correspond pas aucun prénom de telle sorte qu’il soit ne me correspond …

Une larme involontaire colla le long de ma joue, pourquoi ? C’était si dur d’admettre que je n’avais ma place nulle part et qu’on finirait un jour par me retrouver pour devenir prêtresse d’un temple que je ne voulais pas voir ? Dure de réalisé que je serais surement vénéré toute ma vie ? Ca non, je ne le voulais pas… J’avais du mal à m’imaginer entouré d’une grand-voile à passer mes journées enfermées dans un temple à prier pour que chacun reçoive et trouve l’amour … Je me penchais un peu sur le côté, j’étais bien plus petit que White … Je pense que j’étais aussi bien plus jeune. Fixant la jeune femme dans les yeux, je continuais mes dires.

- Les dessins ne sont pas des armes … Mais les paroles si…

C’est avec un petit sourire narquois que je ne soupçonnais même pas que je fixais d’un air joueur la rousse. Je voulais la faire partir, je ne voulais pas qu’elle gâche ce moment.

- Je suis la réincarnation de Vénus.

Je suis sure que si j’avais eu un miroir, j’aurais pu voir une flamme aux fond de mes yeux. Je me détestais, j’étais venu en France pour avoir une nouvelle vie, mais je me servais de ce que je semblais être pour un homme… J’étais terrifier à présent, je n’osais plus bouger, tremblant comme une feuille en me cachant derrière le jeune adolescent… Etant sure qu’il allait me pousser me baffer ou me traiter de salle folle, chose que j’étais surement. J’étais pourtant prête à tout lui dire … Pourquoi ?...

Invité

- Anthinéa, saviez-vous que les dessins sont parfois une arme, hm.. ?

Je n'avais aucune envie que cette rousse voie mon dessin, mais s'il fallait cela pour la faire partir, je n'hésiterais pas. Bon dieu, mais qu'est-ce qu'elle fichait là, cette maudite fille ! Anthinéa ne faisait que me regarder, d'une manière qui signifiait " pourquoi, tu as honte de me dessiner ? ", d'une manière qui lui donnait une tête à claques, en somme. Et je ne voulais pas qu'elle s'approche de Sakuya. Je n'arrivais même pas à m'expliquer, mais Sakuya dégageait une énergie positive, et j'avais comme l'impression que l'aura négative d'Anthinéa aurait pu bouffer cette positivité de Sakuya.

Je me remis de mes pensées lorsqu'une main attrapait un pan de ma cape. Sakuya... ? J'allais lui demander directement ce qui se passait, ce qu'elle avait. Son visage donnait l'impression qu'elle avait... peur. Et ce n'est pas sur son visage que je voulais voir de la peur, mais sur celui d'Anthinéa. Mais pourquoi fallait-il que cette rousse débarque à ce moment-là, précisément ?! Je me penchais doucement vers elle, comme un signe de protection. Malgré toutes mes actions antécédentes, jamais le malice n'était parti de mes yeux, et mon expression restait joueuse. La seule chose qui m'amusait, dans cette situation, c'est le fait qu'une personne n'était pas à sa place. Une seule personne. Anthinéa.

- Oui, le ‘A’ est une abréviation divine … Celle de Athéna… Mais il ne me correspond pas aucun prénom de telle sorte qu’il soit ne me correspond …

Celle d'Athéna.. ? Je souris doucement, alors que je m'étais davantage penché vers elle lorsqu'elle avait commencé à parler. Comme si je voulais carrément boire ses paroles. Quelque chose me gênait, cependant. Elle avait le corps d'Aphrodite, alors pourquoi ce " A " signifiait Athéna.. ? Je fermais doucement mes yeux. Aucune importance. Aucuune... C'était une abréviation divine. Point.

Lorsque je rouvris mes yeux, et vis une larme couler de l'oeil de Sakuya, je ne pus m'empêcher de la sécher d'un revers de main. Devant une rousse étranglée de rage.

- Tu t'appelles Athéna, et alors ?! White s'en fiche royal...

Elle ne put finir sa phrase. Pourquoi.. ? Malgré mon regard, et l'esprit joueur que dégageait mon visage, mes gestes, et même ma voix, je venais de la gifler. Et mon regard sarcastique que je lui adressais signifiait bien " je ne m'en fiche pas, figures-toi... ", et j'aurais aimé lui adresser un regard noir. Non, je ne m'en fichais pas. Mais pourquoi elle gâchait ce moment, celle-la... Sakuya se remit à parler, et je me penchais de nouveau vers elle.

- Les dessins ne sont pas des armes … Mais les paroles si…

Je souris doucement. Elle avait compris la portée de ma question piège, tout à l'heure.. ? Au moins, inutile de lui dire qu'Anthinéa était amoureuse de moi. C'était limpide et clair comme de l'eau de roche, alors à quoi bon lui dire ? Elle se pencha doucement pour être plus en face d'Anthinéa, et son air joueur, en plus de son sourire narquois, m'arracha un doux rire cristallin. Elle était magnifique.

- Je suis la réincarnation de Vénus.

Mon rire se stoppa net, d'une façon brusque. Et j'offris à Sakuya un splendide sourire joueur. J'ouvris la bouche pour parler, mais Anthinéa me devança.

- Ce n'est pas parce que tu te prends pour une réincarnation que tu dois me piquer MON white ! On était ensemble, et tu brises notre couple ?!

Je me figeais net. Et je pris Sakuya qui tremblait comme une feuille dans mes bras, en ne murmurant qu'à elle qu'elle n'était pas la réincarnation de Vénus, mais qu'elle était Vénus. Et c'est en serrant Sakuya contre moi que je tournais la tête vers Anthinéa. Et je lui offris un sourire faussement séducteur. Traduction, je me fichais ouvertement d'elle.

- Hm, chère Anthinéa, je suis étonné... Je ne savais même pas que je vous appartenais, hm..

Elle me regarda bizarrement. Puis, comme ayant enfin compris qu'elle ne m'aurait jamais, elle se mit à trembler elle aussi. Je reportais mon attention sur Sakuya, et la serrais contre moi. Ma cape était juste posée sur mes épaules, et il y avait une attache qui permettait à ma cape de ne pas tomber. C'était une étoile qui était sur mon épaule droite, une autre sur mon épaule gauche ( sur ma cape, hein, les deux étoiles ), et une double chaîne d'argent reliait les deux étoiles. Je n'avais pas les bras dans les manches de ma cape, de telle façon que Sakuya était comme cachée dans ma cape. Assez bizarre à décrire... Mais je ne voulais pas qu'Anthinéa la voie. Anthinéa que j'ignorais d'ailleurs royalement.

Elle était toujours plantée là, et me regardait, perdue. Je tournais ma tête et interceptai son regard. Et je lui souris. Mon visage signifiait " et non, râteau, la belle... ", quand brusquement Anthinéa s'avança vers moi. Instinctivement, je mis Sakuya derrière moi, et interceptai la main qu'Anthinéa avait prévu de me coller sur le visage.

- Hm, je ne pensais pas devoir en arriver là, mais... Chère Anthinéa, saviez-vous que les blouses blanches des médecins sont parfois agaçantes, hm... ?

Menaces ouvertes. Elle me fixa. Une autre chose qui était bien avec elle, Anthinéa n'ignorait pas du tout que je saurais l'envoyer à l'hôpital tout en me trouvant un parfait alibi pour ne pas être accusé de lui avoir, par exemple, provoqué une luxation de l'épaule. Que voulait dire ma question.. ? Ce que je m'évertuais de lui dire, depuis tout à l'heure. Qu'elle parte. Et brusquement, Anthinéa se radoucit et s'approcha de moi. Là, elle ressemblait carrément à une femme fatale. J'arquais un sourcil, amusé de la voir passer du coq à l'âne, mais serrais Sakuya contre moi, même si je la serrais contre mon dos... Au trois quart. Et puis, sans même comprendre pourquoi je le faisais, je portais brusquement Sakuya comme une princesse, un bras sous ses genoux, un autre qui soutenait son dos. Et cette rousse qui ne partait pas !

- Hm, et j'y songe... Sachez, ma chère Anthinéa, que c'est elle, Sakuya que j'aime, hm..

... Oh. Mon. God... Tuez-moi sur place. Mes yeux étaient épreints de malice, et face à ma déclaration, Anthinéa était partie en pleurant. Et moi, mes joues avaient viré au rouge carmin. Oh. Mon. God. Je portais Sakuya sur une chaise, et une fois qu'elle fût allongée sur la chaise longue, à côté de mon carnet de dessin, dont le sien, je m'étais assis à deux mètres d'elle. Qu'est-ce que j'avais dit, là ? Et je ne la connaissais que depuis... Un quart d'heure tout au plus. Bon, voyons le bon côté des choses, la rousse était partie. Mais bordel, qu'est-ce que j'avais dit... ? Mes yeux malicieux demeuraient rivés sur Sakuya, à la recherche d'un signe, n'importe quoi, quelque chose qui pourrait me faire sortir de mon trouble. White troublé. Ah. Fait historique.

Invité

- Oui, le ‘A’ est une abréviation divine … Celle de Athéna… Mais il ne me correspond pas aucun prénom de telle sorte qu’il soit ne me correspond …

Il essuya la larme sur la joue, le laissant faire je me demandais presque comment cela était arrivé. Sur, si je n’étais pas tombé dans la piscine, cette fille ne serais peut-être jamais venu… J’aurais dû faire comme on me l’avait prédit et devenir prêtresse ?... Non, tout en lui m’inspirait la confiance, et ce simple contact de son doigt sur ma joue pour récupérer ma larme était une source d’adrénaline. Les dix minutes passé en sa compagnie faisaient partie des plus belle de mon existence, et je les chérirais comme une fleur jusqu’à que j’oublie et qu’ils se fanent … Mais quelque chose dans tout ça me chagrinais, un jour ou l’autre, je serais forcé de retourner en Grèce, n s’était déjà surement rendu compte de ma fuite-disparition … Mais … Pour la fille qu’on a forcé à prier si fort toute sa vie jusqu’à ne plus vouloir rien dire, jusqu’à qu’il ni ait plus aucun sens au mot, se faire sauver de la pire mort qui soit pour elle et s’attacher à un homme de la sorte … C’était bien trop beau pour être définitif. J’avais appris à ne jamais m’attacher aux personnes, mais … Mon cœur avait failli, je croyais en la destinée, mais je ne devais pas resté avec lui. Quelques part, ma raison me disais de parti, de resauter dans l’eau, d’autre par mon cœur me disais de rester. Ce fut mon corps qui gagna en restant accrocher à White.

- Tu t'appelles Athéna, et alors ?! White s'en fiche royal...

Oui effectivement, on s’en fichait… Mais je tenais à répondre à la question de White. Rien à faire de cette fille qui me gênait. Je ne désirais qu’une chose : parler un peu plus avec lui… Mon cerveau s’éteignait à partir de ce moment, j’avais le regard perdu dans le vide. Je n’étais lu moi-même… Les phrase sortait de ma bouche toute seule, mais de cette façon, je ‘aurais pas non plus à les regretter.
Ce Athéna … Je le tenais de ma mère, et bien qu’il ne me correspondait pas, je le chérissais du plus profond de mes entrailles…

- Les dessins ne sont pas des armes … Mais les paroles si…

Je voulais la faire souffrir, la faire partir, j’avais compris son amour pour White mais… J’étais égoïste au fond de moi-même… Après avoir entrainé ma sœur en France, je me garderais White pour moi … ? Tant pis, pour le moment, c’est White qui désirais la voir partir … Alors je tentais le tout pour le tout… Même si son rire cristallin me mettait le baume au cœur…

- Je suis la réincarnation de Vénus.

Son rire se stoppa, je baissai la tête et me mit à trembler de tout mon long…

- Ce n'est pas parce que tu te prends pour une réincarnation que tu dois me piquer MON white ! On était ensemble, et tu brises notre couple ?!

Je n’arrivais pas à tout comprends, mais j’avais saisit la partie ‘ te prendre’ … Je ne me prenais pour rien, je n’y croyais même pas. Je ne réalisai que peut-après que j’étais dans les bras de White. J’eus perçu un murmure, quelques chose comme ‘ tu n’es pas une réincarnation, mais tu es bien Vénus ‘, il me semble… Mes larmes ne purent s’empêcher de coulé… Dans ce monde détruit par l’homme, un garçon venait de me dire la plus belle chose qui soit …. Bien que je n’y croyais pas, lui semblait être attaché à cette idée dure comme fer.

- Hm, chère Anthinéa, je suis étonné... Je ne savais même pas que je vous appartenais, hm.. Hm, je ne pensais pas devoir en arriver là, mais... Chère Anthinéa, saviez-vous que les blouses blanches des médecins sont parfois agaçantes... ?

J’étais serrer contre lui, cachait ma honte, mes larmes. Mais rapidement, il passa un bras sous mes genoux, et un autre dans mon dos pour me porter en princesse… De vieux souvenirs remontèrent, mon frère me faisais souvent ça, et j’adorais. Surtout venant de la part de ce bel inconnu dont je ne savais rien encore, j’eus enfin entre perçue un peu d’espoir dans cette vie de malédiction que j’avais, mais j’étais devenu muette comme une carpe. Mais, il la menaçait vraiment? Il aurait donc pu me faire pareil… Mais j’étais devenu sa ‘petite chose fragile’. Il était comme … Un protecteur, et Zeus seul peut savoir à quel point j’en avais besoin.

- Hm, et j'y songe... Sachez, ma chère Anthinéa, que c'est elle, Sakuya que j'aime, hm..

J’avais du mal entendre … Mes joues viraient aux roses, c’est comme si moi je n’avais pas compris mais que mon corps si… Les émotions d’une autre personne prenais place en moi, je n’étais plus sure de rien, même pas de mon prénom… Sakuya… Athéna …. Qu’importe. Elle était enfin partie, et moi, j’étais passé dans le jardin d’Eden. Je le senti juste me posé dans une chaise longue, celle à côté de mes vêtements je suppose. J’eus comme le souvenir d’avoir entre perçus ces jolis rosient. Il avait surement du dire ça pour la faire partir … Je n’allais pas m’attarder la dessus, il ne fallait pas … Je ne devais pas. Je me relevai, attrapant ma perle au passage. J’allais le rejoindre je pris sa main et posa la perle dedans.

- Si … Enfin … Je cherchais mes mots, j’en oubliais comment parler français. Ne nous attardons pas sur le sujet dernier. Et … Non plus sur celui de Vénus … J’ai dit cela pour la faire partir … N’y croyez point, je peux être une très … bonne menteuse. Mes yeux trahissaient mes paroles, j’aurais tant aimé lui dire la vérité…. Et … Merci de … Enfin ... Je ne sais pas comment on dit mais… Voilà.

Si mon destin était le même que Vénus, alors il en ferait parti. Je voulais juste une simple chose : qu’il reste un peu plus avec moi … Je m’accroupi devant lui comme une fillette désespéré, il était à la fois mon sauveur, mais aussi comme le père réconfortant que j’avais perdu. Je pris sa main lire pour déposer un baisé dessus, murmurant une prière grecque, un signe affectif et protection que je lui offrais, on ‘avais appris une chose à prier, alors je priais. Je le regardai avec un léger sourire gêné avant de poser ma tête mes bras sur ses genoux pour y posé ma tête et fermé les yeux.

- Zeus, protéger le … Ne détournez pas votre regard …

Invité

Elle partit enfin. Les joues de Sakuya virèrent au rose et je fus de suite attendri par cette vision. J'avais un faible incroyable lorsqu'une personne rougissait, symbole pour moi que... Enfin bon. Me rappelant qu'elle était dans mes bras, je la serrais contre moi et l'allongeai sur une chaise longue. Ceci fait, je m'écartais deux mètres plus loin, assis contre le mur. Oh mon god. Qu'est-ce que j'avais dit... Là, j'avoue que j'étais troublé. Pas par ce que j'avais dit, mais par le ton que j'y avais mis ainsi que les intentions qu'y étaient cachés derrière trois simples mots, dont un qui était contracté.

Je levais des yeux malicieux vers elle. Alors qu'elle se rapprochait encore plus de moi ? Je souris, m'apprêtai à me lever, mais elle posa sa perle dans ma main. Je regardais la perle magnifique, et posai mon autre main sur la sienne. Simple façon de dire que je la remerciai.

- Si … Enfin … Ne nous attardons pas sur le sujet dernier. Et … Non plus sur celui de Vénus … J’ai dit cela pour la faire partir … N’y croyez point, je peux être une très … bonne menteuse. Et … Merci de … Enfin ... Je ne sais pas comment on dit mais… Voilà.

Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce qui lui dérangeait tant dans le fait qu'elle était Vénus, nom de nom ? Elle s'accroupit devant moi, et je me penchai aussitôt vers elle.

- Dites-moi, les prêtres ont-ils la réputation de briseurs d'enfant, hm... ? Aïe. Mais quelle question idiote. Mes yeux malicieux brillèrent tandis qu'un léger sourire étira mes lèvres. Je vous en prie... Si la déesse n'arrive point à parler de ceci, discutons d'autre chose, hm..

Elle prit ma main et y déposa un baiser, et murmura par la suite des paroles que je prenais pour une prière, vu le ton et son visage. Lorsqu'elle me regarda avec un sourire gêné, je secouai légèrement ma tête, avec douceur, pour lui signifier qu'elle n'avait pas à être gênée. Elle mit sa tête dans mes genoux, et, comme instinctivement, je caressai sa prolixe chevelure blonde. Je souris doucement, rêveur.

- Zeus, protégez-le … Ne détournez pas votre regard …

Je fronçais les sourcils et, de mon index, relevait doucement son visage puis me penchai vers ce dernier. Et je le regarderai fixement dans mes yeux. J'étais de plus en plus troublé par la brusque tournure des évenements. Maudite Anthinéa. Ma prise de parole parut comme un souffle sur son visage.

- Zeus daignera-t-il me protéger si Aphrodite ne se protège pas, hm... ? Ma voix ironique fit sonner cette question comme une phrase méprisante, mais mon sourire doux dissuada ce ton. J'étais plus que sérieux, même si je paraissais ironique. Zeus daignera-t-il me protéger si Athéna détourne son regard, hm... ?

Puis, brusquement, je relâchais la pression de mon doigt sur son menton et me relevai. J'étais rouge, rouge pivoine. Et une douleur commençait à s'immiscer doucement sur mon pied. Je baissai les yeux ; il était en sang. ... Je souris, taquin. C'était tellement grave que je m'appuyais dessus en le faisant saigner encore plus, ah..

Prenant ses vêtements près de la chaise longue, je les installai près du radiateur, bien étendus, de façon à ce qu'ils sèchent plus vite. Ceci fait, je pris une chaise, et tâchai de voir comment et pourquoi je saignais. Une croute s'était rouverte. En soupirant, je me mis l'index entre les lèvres, puis le passai sur ma plaie en fermant légèrement les yeux. Je me tournai légèrement vers Sakuya en riant.

- Il semblerait que mon pied ait décidé d'être troublé, lui aussi, hm..

Invité

- Si … Enfin … Ne nous attardons pas sur le sujet dernier. Et … Non plus sur celui de Vénus … J’ai dit cela pour la faire partir … N’y croyez point, je peux être une très … bonne menteuse. Et … Merci de … Enfin ... Je ne sais pas comment on dit mais… Voilà.

Je m’accroupie devant lui, dans un bon sentiment. White se pencha au-dessus de moi, voulais-t-il mieux me voir ?

- Dites-moi, les prêtres ont-ils la réputation de briseurs d'enfant, hm... ? Ces yeux brillaient, et son large sourire qui... Je vous en prie... Si la déesse n'arrive point à parler de ceci, discutons d'autre chose, hm…

Briseur d’enfant ? Effectivement, la preuve en était devant lui, une vie pour une vie. Une vie pour plusieurs vie dans mon cas, ma vie sacrifier à tout un peuple grec donc je ne connaissais qu’une 30ène e personne au final, je ne me rendais pas compte à quel point les autre comptait sur moi pour les prières et tout le reste, j’étais égoïste. La Vénus égoïste, la réincarnation horrible.

Je prononçais donc une prière en l’hommage de tous ces gens que j’avais laissé derrière moi pour ma liberté personnelle. Je pris délicatement sa main et y déposé un baisé, j’étais après tout prêtresse, ce genre de geste ne me faisais plus rien.

- Zeus, protégez-le … Ne détournez pas votre regard …

Il me prit la tête pour la relever, je fus surprise, j’en rougissais, jamais un homme m’avais fait ça dans ma vie. J’en avais presque les larmes aux yeux, c’était inimaginable. C’était la première fois même que l’on osa me toucher autant, là-bas en Grèse, tout le monde avait peur de moi, ou quelque chose du genre. A un moment, j’ai bien crus qu’il allait m’embrasser…

- Zeus daignera-t-il me protéger si Aphrodite ne se protège pas, hm... ? Sa voix ironique fit sonner cette question comme une phrase méprisante, mais son sourire doux dissuada ce ton, mais il semblait sérieux …. Zeus daignera-t-il me protéger si Athéna détourne son regard, hm... ?

Zeus m’avais déjà abandonné … Si Zeus m’aimais un temps sois peu... Il m’aurait laissé vivre une vie normale ! Tout le monde en avait souffert ! Ma mère, mon pauvre père, mon frère et ma sœur ! Moi, je m’en fiche, je serais marqué à vie par mon enfance, je le sais très bien. Et l’homme qui sera dans ma vie en souffrira aussi, c’est écris dans l’histoire…
Il lâcha mon visage et se releva, son visage avais pris une magnifique couleur rouge, aussi rouge que le sang des bêtes sacrifier que l’on tuait pour les dieux…

Il installa mes vêtements sur le radiateur, je remarquai par la suite que son pied saignais. J’étais fixé sur son pied, je ne remarquai même pas ces incalculable geste. Il se tourna vers moi en riant.

- Il semblerait que mon pied ait décidé d'être troublé, lui aussi, hm..

Un pied troublé ? Je fus assez amusé de cette idée-là. Mais je n’en rajoutai point. Je marquais une courte pose pour bien trouver mes mots et ne pas passer pour ridicule.

- Je pense qu’il faudrait mieux soyer cela, Messir Nox.

Je me relevais à mon tour, il avait encore ma perle de toute façon… J’allais gentiment m’assoir sur le bord de la piscine, jambe dans l’eau, mais près de l’échelle pour me retenir dans le cas où je glisserais une seconde fois. Le début de matinée avais été mouvementé, on peut dire que ça avait même été du n’importe quoi. Je me perdais peu à peu dans mes pensées en regardant l’eau calme s’agité sous mes pieds à cause de mes gestes. Et, une fois de plus, je me parlais à moi-même.

- Sans doute que tu aurais mieux fait de rester là où tu étais avant. Je relevai un peu ma tête pour cacher mes yeux sous ma frange blonde bouclée, je ne supportais même plus que l’on croise mon regard depuis quelque temps. Tu as laissé tes parents mourir, et tu t’es enfuis de chez toi avec ta sœur, laissant ton frère au logie, oh Vénus, que fais-tu donc ici ? Tu n’est au final qu’un monstre, une égoïste, ne pensant qu’à toi-même, tu n’es pas mieux que les autres …

Je me laissai tomber en arrière allonger sur mes boucles dorée, les yeux toujours cacher, les bras en étoiles.

- Vénus se déteste. Vénus en a marre d’elle-même et ne se supporte plus.

Invité

- Il semblerait que mon pied ait décidé d'être troublé, lui aussi, hm..

Fouillant dans les poches de mon pantalon de cuir, j'y sortis un mouchoir de soie que je collais sur ma plaie. Je souris légèrement, car je ne savais aucunement comment cette croûte aurait pu se briser, mais surtout comment je pouvais saigner autant.

- Je pense qu'il faudrait mieux soigner cela, Messire Nox.

Mes yeux malicieux pétillèrent à sa remarque. Oui, je ferrai mieux, en effet. Mais n'était-ce pas elle qui ne voulait pas que je parte tantôt ? Je penchais légèrement ma tête de côté. Puis, j'haussais les épaules, ce n'était qu'une simple blessure sans importance. Je portais mon index à ma bouche et l'enduit de salive, puis j'amenai mon index sur ma blessure. Cela piquait un peu, mais sans plus. Et bien ? Je n'avais pas de désinfectant sur moi, sauf ma salive.

Elle se releva et lorsqu'elle s'approcha du bassin, je fis un bond en avant. Mais elle s'assit au bord de l'eau, près de l'échelle. Au moins, elle ne tombera pas, car elle était... J'arquai un sourcil amusé à ma pensée. Elle n'était ni pas habillée, ni habillée mais légèrement habillée. Oh mon god. Devant le clapotis de l'eau que provoquaient ses pieds, je m'approchai en douceur de Sakuya.

- Sans doute que tu aurais mieux fait de rester là où tu étais avant.

Je compris qu'elle se parlait à elle-même, mais sa frange qui cachait ses yeux me dérangeait. Je m'accroupis derrière elle et caressai avec tendresse son dos, du bout des doigts, sans savoir pourquoi.

- Tu as laissé tes parents mourir, et tu t’es enfuie de chez toi avec ta sœur, laissant ton frère au logis, ô Vénus, que fais-tu donc ici ?

Etant toujours dans le dos de Sakuya, je l'enlaçai de mes bras, juste pour lui faire comprendre que ressasser le passé ne lui servirait à rien, tout comme s'apitoyer sur son sort.

- Tu n’es au final qu’un monstre, une égoïste, ne pensant qu’à toi-même, tu n’es pas mieux que les autres …

Je souris malicieusement. C'était ce qu'elle pensait... ? De nouveau, je me déshabillai pour rester en " maillot de bain ", remettant mon mouchoir de soie à sa place et jetant mes vêtements sur mes affaires. Je me décalai en voyant qu'elle commençait à se laisser tomber en arrière.

- Un monstre... ? Permettez-moi d'en douter, hm, sinon vous ne repenserez pas à eux... Une égoïste... ? Le simple fait que vous culpabilisez prouve le contraire, hm...

Les bras en étoile, et sa lente chute achevée, Sakuya ne put éviter mon visage qui était pile au-dessus du sien, un visage malicieux et espiègle, aux légers traits de douceur. Elle s'employa à achever sa petite tirade, sans que je ne daigne bouger.

- Vénus se déteste. Vénus en a marre d’elle-même et ne se supporte plus.

... Mon regard taquin vira dans une ironie et dans un certain mécontentement. Et elle croyait que j'allais accepter une chose pareille.. ? Pas maintenant, vu que je n'avais qu'une envie, une envie qui pourrait confirmer ce que je craignais, mais ici craindre est à prendre dans un sens positif. J'écartais les mèches de cheveux qui lui barrait le visage, puis penchai le mien vers le sien. Elle avait eu peur que je le fasse tout à l'heure... ? Je caressai sa joue du bout des doigts, avec douceur et finesse. Et bien, désormais, elle aurait une bonne raison d'avoir peur.

Je l'embrassais une première fois, chaste. Elle avait tout le loisir de me repousser de toutes façons, et je n'allais pas me priver de faire ça, tout de même... Quelques secondes plus tard, je l'embrassais en glissant ma langue sur ses lèvres, puis dans sa bouche. Yeux fermés, j'eus la réponse que j'attendais. Par contre... Si je la forçais elle, je pense fortement que je m'en voudrais... Fortement. Au bout d'un long moment, je me relevais pour la laisser respirer, et plongeai dans le bassin. La vache, j'avais osé faire ça.. Bon, elle n'aurait pas dit qu'elle se détestait, peut-être que je ne l'aurais pas fait, mais.. Ah, je ne suis qu'un idiot. Je ris dans l'eau, faisant échapper quelques bulles d'air de mes lèvres. Ce que je réfléchissais trop, de temps à autres...

Je sortis du bassin, me dirigeai vers ma serviette, me séchai, et me rhabillai.. Avec ma légendaire non pudeur. Pour moi, c'était clair, mais ça n'était peut-être pas son cas. Autant dire que cela n'était pas son cas. Etant pleinement habillée, je laissais mes affaires et pris ma cape. Je venais juste de me rappeler que les cours de piscine, c'était l'après-midi et non la première heure de la matinée. Et vu ce que j'avais fait à Sakuya... Possible qu'elle veuille rester seule. Pas possible, il valait mieux que je la laisse seule méditer.

Si elle m'arrêtait dans mon élan de partir, et bien, je ne partirais pas. Mais elle ne manquera pas une de mes piques, ça non..

Invité

- Sans doute que tu aurais mieux fait de rester là où tu étais avant. Tu as laissé tes parents mourir, et tu t’es enfuie de chez toi avec ta sœur, laissant ton frère au logis, ô Vénus, que fais-tu donc ici ?

J’étais totalement déconnecté de la réalité. Je ne sais pas pourquoi, parfois, je débitait moi-même les horreur de ma propre vie … Vénus … La Grèce … Je … au fond de moi, je n’ai aucune envie de me dire que j’ai vécu tout ça, que c’est MOI.
Etant toujours dans le dos de Sakuya, je l'enlaçai de mes bras, juste pour lui faire comprendre que ressasser le passé ne lui servirait à rien, tout comme s'apitoyer sur son sort. Je senti comme des bras autour de moi, au contact même du peau contre peau, une larme coula sur ma joue pale et doré.

- Tu n’es au final qu’un monstre, une égoïste, ne pensant qu’à toi-même, tu n’es pas mieux que les autres …

Je suppose qu’il était parti un peu plus loin, je n’y fit point attention, j’étais à demi endormit… Ce début de matinée était sans doute, l’un des plus agité de ma vie.

- Un monstre... ? Permettez-moi d'en douter, hm, sinon vous ne repenserez pas à eux... Une égoïste... ? Le simple fait que vous culpabilisez prouve le contraire, hm...

Je repris peu à peu conscience… Il était encore la… ? Il … Avait tout entendu… S’en était fini de moi… Il était néanmoins penché au-dessus de moi, et écarta de ces douces mains les mèches devant mes yeux. Mes larmes ne coulaient même plus tellement la surprise était magnifique… Pourquoi faisait-il tout ça ? Après tout, n’importe qui serait déjà parti, me prenant pour une folle… J’étais une totale inconnue pour lui ! Sa main caressa ma joue cette fois, mes yeux se fermèrent doucement… Il était comme un calmant pour moi, une raison de revenir dans la réalité. Je sentis ses lèvres se posé sur les miennes, je crois que ce dernier électrochoc me refit reprendre confiance… Mes yeux se rouvrir d’un coup ! Par Zeus… son visage est ... si près du mien … Je ne peux quant rougir, je n’arrive pas à le repousser.. J’étais pourtant, au plus profond de moi-même, que ce moment de ma vie, ce moment si important, je l’offrirais à mon frère, et que tout autre homme qui me le volerais finirais dans la tombe mais … Ce n’était pas le cas, bien au contraire, je restais calme… Cet instant dura plus d‘une vie pour moi. Je senti sa langue chatouiller mes lèvres, et il n’eut aucune peine pour la glisser dans ma bouche, il en avait libre accès… Je lui étais totalement soumise… Les yeux à demi fermé, le visage rouge tomate … Une main sur son torse, je voulais être sûr qu’il était là, et que je ne rêvé pas.
Il semblait habitué à ce genre de … procédé qui m’aurait dégouté en temps normal. Mais j’avais peur qu’il n’arrête pas, ça allais trop vite pour moi … Bien que je suis sure qu’il ne m’aurais fait aucun mal… Je me forçais à ne pas l’agripper, à ne pas lui caresser la joue, je suis sure qu’il serait parti…

Il se releva peut après, ce moment si court qui parut si long … Pourquoi ?.. Mes deux mains plaquées sur mon cœur qui s’était affolé… J’eus à peine le temps de comprendre qu’il sauta dans le bassin, je me relevai en position assise pour le regarder. Je restais paralysé, complètement fixé mon regard … Dans l’eau. Je repris de nouveau mes esprit et le regarda, de nouveau rhabiller … Il allait partir, et me laisser comme ça ?... Je ne réfléchis même pas… Je me remis debout, manquant de retomber dans la piscine, mais ma main me rattrapa et je marchai aussi que possible à ce côté, en courant presque…
Mon corps bougeais de lui-même, je ne comprends pas pourquoi… J’attrape son bras sans m’en rendre compte. Ma main libre frottait ma tête nerveusement… Mon visage perdu une partie de son éclat et mon regard ne put le regarder droit en fasse et e planta aux sols. Mes joues rose, prouvais bien qu’il ne me laissait point indifférente… Et mon cœur qui battais la chamade t‘entendais de l’autre bout de la pièce. J’en perdais mes mots, je ne savais plus quoi ire pour qu’il reste … Un simple « ne me laisse pas » ou « reste » n’aurait-il pas suffit ? Surement, mais … Il aurait pris ça pour non concluant…

« Je … Enfin.. Je… » Ma voix se faisais de plus en plus aigüe, les larmes voulaient sortir, je me retenais un maximum.

Je levai ma tête ver lui, en espérant qu’il me regarde. Le perles commençait à sortir de mes yeux, et la nervosité mêlé à la gêné commençait à me faire trembler.

« Je … Je … Ne me laissez pas toute seule… »

Ces mots était un supplice pour moi. Jamais de ma courte vie, je n’eus autant e mal à parler pour demander à quelqu’un de rester avec moi. Pire… Jamais je n’avais prononcé ces mots de la sorte… Mon visage n’était pas suppliant … Mais je le suppliais quand même … Impossible de décrire ce que je pouvais ressentir, je n’arrivais pas à penser… Mon sourire était plus nerveux qu’autre chose, je voulais qu’il reste… Je voulais le sentir contre moi. Au diable ce qu’il adviendrait temps que c’était lui … Lui et lui seul … Jamais de ma vie je n’avais éprouvé sa à part pour mon frère ! Il était celui qui … Qui … Qui devais rester auprès de moi ! Je voulais qu’il reste auprès de moi ! Peu importe le prix … Je pourrais tout donner pour une seule de ces caresses.

« Au… Ma voix tremblais, s’en était … douloureux… Au diable la prophétie … Restez avec moi… Ma raison me dit que vous devez rester, et moi, je ne veux pas que vous me laissiez… Tout à l’heure je … J’étais heureuse que vous … »

Ma main qui frottait ma tête vint caresser mes lèvres du bout des doigts pour essayer de lui faire comprendre. Mon corps lui, voulait certainement cette partie-là de lui, mais tout mon être le voulait tout entier, corps et âme … Il était mon Vulcain, et même si je devais avoir un Mars dans l’avenir … Je le renierais de toutes mes forces pour n’avoir que lui …

« Je me déteste.. Mais je ne veux pas que vous me détester… » Mon visage se releva, toujours la même expression, mais avec une pointe de romantisme … Mon regard plus doux … Et mes yeux brillant… Ma tête légèrement penché sur le côté. Sans me tromper, ce fut bien la première fois que je regardais quelqu’un si intensément… Seulement en si peu de temps, à peine une heure, peut être deux ?... Ma tête avait perdu toute notion du temps… J’étais troublée… Mais pas vis-à-vis de lui, par rapport à moi-même…

Invité

Je me rhabillai, passant d'innombrables fois mes doigts sur mes lèvres. Les siennes étaient... D'une douceur divine. Certes, ma réaction de plonger dans le bassin pouvait être excessive, mais je voulais lui laisser le temps. .. Seulement du temps, ne surtout pas la forcer, cela ne m'amènerait à rien de la forcer, et ce n'était surtout pas dans ma nature... Et puis, cette façon qu'elle avait eu pour me montrer que, oui elle suffoquait, mais qu'elle appréciait... Le contact de ses mains sur mon torse me brûlait toujours, c'est dire... Ah, je ne suis qu'un idiot, je réfléchis trop, beaucoup trop. Là, je devais surtout partir, la laisser réfléchir.

Je me rappelais alors que mes cours de piscine étaient durant l'après-midi, et que je n'avais aucun cours de la matinée. ... Ah. Heureusement que j'étais venu ici, je crois que je regretterai de ne pas avoir cette rencontre. J'aurais regretté de ne pas faire cette rencontre. White troublé et amoureux... Oh mon god, fait historique de grande importance... Je jetai un regard à Sakuya, ses deux mains plaquées sur son coeur.. Possible qu'elle veuille rester seule, je devais lui laisser le temps. Bon sang, je n'allais pas disserter dessus durant quatre heures !.. Je fermais les yeux et me dirigeai vers la sortie. Je me devais de partir... Ah, j'étais bien bizarre, par moments... Si elle m'arrêtait, et bien... Et bien, je verrai bien ce que je ferais.

J'entendis des bruits de pas plutôt rapides, mais ne me retournai ni ne m'arrêtai pour autant. Nope. C'était Sakuya qui m'arrêta et qui me retourna en prenant mon bras. Plus exactement, je m'étais retourné suite à ce contact. Et bien, que lui arrivait-il.. ? Sa main qui frottait nerveusement sa tête, ses yeux qui n'arrivaient pas à me regarder en face et qui se plantaient vers le sol, ses joues rosies... Mon regard malicieux la contempla, silencieux. Elle voulait parler, mais visiblement n'y arrivait pas. Et bien, grande chance à elle, j'avais tout mon temps, surtout pour elle. C'était Vénus, tout de même, et non n'importe qui... Et surtout, je sentais, j'entendais son coeur battre à la folie. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres : au moins, je ne lui étais pas indifférent. Mon sourire s'élargit plus lorsqu'elle prit la parole. Elle était magnifique.

- Je … Enfin.. Je…

Je la regardai. Sa voix aigüe attestait du fait qu'elle était à deux doigts de pleurer. Deux... Je secouai légèrement la tête avant que ma pensée ne s'achève. Pas le moment de penser à ça. Lorsqu'elle leva enfin sa tête vers moi, tremblante et les larmes aux yeux, je la pris dans mes bras. God, ce qu'elle était magnifique...

- Je … Je … Ne me laissez pas toute seule…

Je souris. Bien, je ne partirai pas, alors... J'effleurai ses lèvres des miennes, un sourire malicieux énorme sur les lèvres. White troublé, amoureux et heureux. Oh mon god, White a été transformé par une déesse, aucun doute... Sa déesse.. Ma Déesse. Je caressai doucement sa joue, puis, pris la parole. D'une voix malicieux mais incroyablement tendre.

- Alors que vous semblez si troublée... ? Vous laisser seule serait la pire idée qui aurait pu me traverser, hm...

Son sourire nerveux me fit légèrement de la peine, et je penchai doucement ma tête de côté, inquiet. Elle n'allait pas à un enterrement ou aux abattoirs... Ah. Mais oui. Son pays, et ce qu'elle avait laissé derrière elle... Elle devait peut-être penser à ça. Pourquoi y penser si ça la rendait nerveuse à ce point... ? C'était un vain comme tentative de se calmer, ce moyen. Je me penchai vers elle, déjà drogué à ses lèvres. Sa prise de parole me figea et me fit sourire. Sakuya est magnifique.

Au… Tremblements, tremblante. Je voulais tant qu'elle s'apaise... Au diable la prophétie … Restez avec moi…

La prophétie... ? Quelle prophétie... ? Faisait-elle référence à la mythologie grecque, dans laquelle Aphrodite aimait Arès alors qu'elle était mariée à Héphaïstos... ? Elle semblait très attachée à la mythologie grecque, et étant elle-même la réincarnation d'Aphrodite, que dis-je, étant elle-même Aphrodite, doutait-elle du dieu en face d'elle... ? Me prenait-elle pour Arès et avait ainsi peur d'être mariée à un Héphaïstos, ou me prenait-elle pour un Héphaïstos... ? Auquel cas, soit elle avait peur d'être mariée, ou bien, moins probable... Elle avait peur de rencontrer un Arès et ne pas savoir le rejetait... ? Elle voulait que je reste avec elle... Alors, qui étais-je pour elle, et à quel scénario j'appartenais.. ? Tant de pensées s'emmêlèrent dans ma tête, alors que j'écoutais toujours sa voix divine.

- Ma raison me dit que vous devez rester, et moi, je ne veux pas que vous me laissiez… Tout à l’heure je … J’étais heureuse que vous …

Vous étiez heureuse... ? Vous m'en voyez plus que ravi, demoiselle Vénus dite Aphrodite... Un point attira mon attention, et je ne pus que sourire. Elle arrêta de se frotter la tête pour venir caresser ses lèvres. Souhaitait-elle que je l'embrasse à nouveau.. ? Mon sourire s'élargit, je n'allais pas refuser cela, mais... Que si elle me le demandait.. Plus explicitement. Je devais surtout lui laisser le temps... En revanche..

- Hm... Votre raison ou votre coeur, demoiselle, hm... ?

Ma voix malicieuse ne m'avait pas quitté, mais ici, le ton était plus... Doux. Malicieux, mais.. Doux. Ou tendre, je ne saurais faire la différence entre les deux actuellement... Son coeur... Je caressais sa joue, puis sa gorge du bout des doigts. Et le mien, que disait mon coeur... ? Inutile de le formuler, cela, je pense qu'elle l'a parfaitement bien compris.

- Je me déteste.. Mais je ne veux pas que vous me détestiez…

Le comble. Cette phrase était un comble à elle toute seule. Et Sakuya n'en devenait que plus magnifique à mes yeux... La Magnificience par excellence, La Magnificience incarnée... Ma réponse ne se fit pas attendre, et fusa dès que la sienne fut achevée.

- Hm... Ce que vous me dites est un comble.. Voyez-vous, je sais que je m'aime et je sais en conséquence que je suis capable d'aimer autrui, que je vous aime vous, hm.. Vous vous détestez... ? Et comment voulez-vous que je ne vous déteste pas, hm.. ? Dites-le moi... De plus, cela est bien connu, hm...

Je marquai une petite pause et l'observai. Je me faisais donneur de leçons, mais là.. Non, si elle continuait sur sa lancée, j'étais capable de lui faire l'amour simplement pour lui prouver qu'elle ne se détestait pas... Aaaah, comme si c'était le moment de penser à ce genre de choses !.. Il fallait que je me réveillasse, je ne la connaissais que depuis deux heures tout au plus !... Nom de nom.. Sa tête penchée légèrement sur le côté m'arracha un doux rire cristallin. Elle copiait mes manies... ? Mais son regard intense... Je me penchai vers elle. Je savais certes me dominer, mais une drogue est une drogue. Et ce genre de drogues... Ne pouvaient être des drogues tellement elles étaient agréables et bienfaisantes...

- L'amour divin est connu pour être des plus hasardeux, hm...

Je lui lançai un clin d'oeil, puis je l'embrassais tendremment. Oh qu'elle était magnifique... Je finis par la lâcher, et allai chercher ses vêtements qui étaient finalement secs. Je m'éloignais un peu pour la laisser respirer et méditer sur ce que j'avais dit. Une fois qu'elle s'était rhabillée, je la pris dans mes bras, de nouveau comme une personne, en murmurant que, déjà, je n'aimais qu'elle... Le tout chuchoté de ma légendaire voix malicieuse. Sans aucune gêne, je passais à côté de lycéens qui arrivaient, ayant repris mes affaires pendant que Sakuya se rhabillait, et me dirigeai vers les vestiaires des filles, sans aucune gêne. Et bien quoi... ? Je préférais qu'on me taquine à moi plutôt qu'à elle. Niveau taquineries... J'avais suffisament de répondant et de répartie pour faire rire ou taire, au choix. Puis, après avoir traversé les vestiaires des filles et monté vers les salles de classe, je m'arrêtais devant le premier long couloir.

- Et bien, dans quelle salle Aphrodite va-t-elle resplendir et illuminer la pièce de sa magnificience... ?

Fini