Bienvenue au lycée Suki Gakuen, où amour et conflits se mêlent pour un endroit unique au monde ♥ |
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| Je te déteste - Pv : Luce. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Je te déteste - Pv : Luce. Dim 24 Fév - 19:52 | |
| Je le déteste. Je le hais. Je le déteste. Je le hais. Je le déteste. Je le hais. Je le déteste. Je le hais. Je le déteste. Je le hais. Je le déteste. Je le hais. Je le déteste. Mais sérieux de quoi ce mêlait-il ? Il n’avait pas une vie qu’il devait s’occuper de celle des autres ? J’allais vraiment lui coller mon poing dans sa tronche de blondinet.
Furieux et hors de moi j’arrivai vers la cour en la fouillant du regard. Il devait être là c’était abrutie finis. De quel droit avait-il osé ce mêlé de ma vie privé ? De quoi droit avait-il contacté mon frère ? J’allais lui apprendre à ce mêlé de ce qui le regarde. Ce n’est pas parce que je l’avais sortir d’une mauvaise passe qu’il devait se prendre pour un bon samaritain et croire qu’il pouvait me rabibocher moi et mon frère ou un truc mielleux dans le genre.
Ce matin en me réveillant vers dix heures j’étais à la boîte aux lettres parce que j’attendais l’arrivé d’un colis important qui contenait des livres sur un sujet quelconque qui me plaisait. Mais lorsque j’avais ouvert la boîte verte il n’y avait qu’une lettre dedans une lettre dont l’écriture me choqua. Je l’a reconnaîtrait entre mile : c’était celle de mon frère. J’avais lu la lettre sidéré qu’il m’est retrouvé alors que j’avais tout fait pour que jamais nous ayons à nous recontacter.
J’avais rie en lisant l’écriture ronde de mon frère. Je lui manquais, il était désolé de m’avoir laissé derrière lui. Moi je ne l’étais pas au moins j’avais appris à me débrouiller seul et non de dépendre de quelqu’un comme ça je n’étais plus blessé. Puis mes crises de fou rire furent stopper nette. Luce lui avait donné mon adresse. Luce lui avait parlé de moi et de la fac ou je me trouvais. Luce c’était mêlé de MA vie. Il c’était permis de faire une chose intolérable.
Enfin je vis la chevelure blonde que je cherchais. Il était seul surveillant la cour, furibond je me précipitais vers lui et dès que je fus à sa hauteur j’attrapais son poignet furieusement et l’entraînais derrière moi jusqu’à un endroit plus calme ou je pouvais le frapper comme je voulais mais avant ca je lui laissais une juste une minuscule chance de s’expliquer. Peut-être allait il me donner une bonne raison une acceptable qui me calmerait même si j’en doutais fortement.
Une fois dans ce coin désire je serais ma main sur son col en le bloquant contre un mur en plantant mes yeux dans les siens car malgré tout j’étais réellement furieux après lui.
- Qui ta permis de te mêler de MA vie privé ? Lui aboyais-je dessus. Pour qui tu te prends sérieusement ?!
Je ne sais pas s’il se rendait compte qu’il venait de bousiller toute ma nouvelle vie. J’allais devoir déménager en aucun cas je ne voulais que mon frère me retrouve. Il avait réellement tout bousillé, ce n’était qu’un gamin inutile qui se croyait capable probablement de rétablir dans ma vie une certaine « stabilité ». |
| | | Messages : 60 Date d'inscription : 07/01/2013
| Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Dim 24 Fév - 20:49 | |
| J'étais fier de moi. Après avoir eu une courte interaction avec le dénommé Robynne, j'avais fait quelques recherches sur lui dans son dossier scolaire. C'était fou les informations auxquelles on pouvait avoir accès sans être moralement qualifié pour cela. Je savais beaucoup de choses sur lui, notamment le fait qu'il avait coupé les ponts avec son frère pour une raison d'apparence stupide. Rester seul n'était pas quelque chose de bon pour le bien-être. J'avais donc pris une grande initiative. J'avais été jusque chez son frère, et il m'expliqua toute l'histoire. Comme quoi depuis qu'il avait renoué avec ses parents, Robynne ne voulait plus lui parler. Il avait déjà vécu l'abandon de ses parents et s'était ainsi senti délaissé par son propre frère. En entendant cette tragique histoire, j'avais entrepris de donner l'adresse de Robynne à son frère. Celui-ci avait l'air d'être une personne agréable, peut-être que le brun rebelle attendait juste une occasion pour renouer. Je n'avais pas eu vent de la suite des évènements, mais je me sentais vraiment bien. Comme après avoir fait une bonne action. C'était donc le sourire au lèvre que je m'étais préparé le matin, mettant mon habituel bandeau dans mes cheveux, changeant mes piercings pour des plus loufoques, et mettant d'innombrables bracelets, ainsi que trois colliers en argent de longueurs différentes. Je partis ensuite au lycée, prêt à faire mon travail aussi mal que d'habitude. Je commençais d'ailleurs à me demander s'ils songeaient déjà à me virer ou s'ils mettaient mon inefficacité sur le compte du manque d'expérience. Alors quelle ne fut pas ma surprise quand Robynne me saisit par le poignet, l'air révolté et m'emmena dans un coin isolé de la cour. Je pâlis un peu. Je ne rêvais pas, j'allais me faire casser la figure là, n'est-ce pas ? Je tentais alors de me dégager en ralentissant sa marche et en plantant mes ongles dans ses bras. Il se prenait pour qui ? Il m'embrassait sans vergogne, et maintenant il me trainait là où il voulait ? - Lâche-moi tout de suite, je suis assez grand pour marcher tout seul. Si tu as un truc à me dire tu peux le faire dans ses manières moins barbares.Mais rien n'y faisait. Il m'avait emmené dans un coin du lycée bien caché de la vue des autres. Il lâcha enfin mon poignet endolori, mais ce ne fut que pour prendre mon col entre ses doigts et me plaquer contre un mur, son visage menaçant tout proche du mien. Je déglutis. En effet, j'allais me faire casser la figure. Je pouvais toujours tenter de me défendre, mais c'était mal parti là. - Qui ta permis de te mêler de MA vie privé ? Pour qui tu te prends sérieusement ?!Je saisis son poignet et tentai de me dégager de son étreinte, sans succès. Je levai alors les yeux vers les siens, nullement impressionné. Même si se battre avec lui revenait à perdre, j'allais pouvoir le blesser. Il n'en ressortirait pas indemne. Mais il semblait réellement énervé. J'avais visiblement fait une énorme bêtise en prenant cette initiative. je soupirais avant de répondre calmement. - Personne ne me l'a permis, je te l'accorde. Mais tu as l'air d'être une personne bien solitaire, je me suis dit que ça ne pouvait pas te faire de mal. Qui plus est j'ai rencontré ton frère et il n'a pas l'air de te vouloir du mal.Mon étreinte sur ses poignets se relâcha. Je me crispais un peu, mais de pas colère : de regret. Mes mains étaient plus douces et je ne les retirais pas des bras de Robynne pour autant. Encore une fois, en me permettant cela je l'avais pris de haut. Comme si tout m'était permis. Je baissais alors les yeux finalement, gardant malgré tout le contact de sa peau. Si quelqu'un avait fouillé dans ma vie privée, je n'aurais pas apprécié. Certes je n'avais pas vécu de choses horribles ou traumatisantes, je n'avais rien à cacher honnêtement. Je n'avais jamais rien fait de bien terrible dans ma vie, mais si tel avait été le cas, si j'avais des problèmes familiaux épineux, je n'aurais pas voulu que qui que ce soit s'en mêle. Même si cette personne était bourrée de bonnes intentions, ça ne changeait rien au résultat. - Je suis désolé. En effet ça paraît stupide d'avoir fait ça. Je ne me mêlerais plus de ta vie et j'arrangerais mon erreur. Tu peux m'en coller une, je l'ai mérité franchement.Je fermais alors mes yeux, me crispant de nouveau sur son bras. La douleur allait être cuisante, mais c'était comme ça que ça devait se passer. J'ouvris vaguement un oeil pour voir où il en était avant de le refermer aussitôt. Puis je pris précipitamment la parole : - Si tu dois me frapper fais-le vite, je n'apprécie pas spécialement l'attente. Ou plutôt ne me frappe pas... S'il te plaît, fis-je en rouvrant les yeux, l'air désolé. Je m'en voulais réellement. Je ne savais pas encore comme j'allais m'y prendre pour rétablir le cour normal des choses, mais j'allais le faire. C'était une promesse que je nouais avec moi-même. J'appréhendais cependant vraiment la suite des évènements. Le pire dans cette histoire, c'est que même énervé il était toujours aussi attirant. Alors que j'aurais dû pensé que ce n'était qu'un mec arrogant parmi d'autre, je le trouvais séduisant avec ses traits tirés par la colère. C'était à n'y plus rien comprendre. |
| | | | Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Dim 24 Fév - 21:42 | |
| - Lâche-moi tout de suite, je suis assez grand pour marcher tout seul. Si tu as un truc à me dire tu peux le faire dans ses manières moins barbares.
Je le regardais froidement et relâchais un peu la pression sur ses poignets mais ne lui permettait absolument pas de se dégager de mon poignet. Il pouvait dire ce qu’il voulait, que j’étais barbare, un monstre ou tout ce qu’il veut mais je refusais totalement qu’il s’enfuie d’une quelconque manière il fallait absolument que je mette les poings sur les i avec lui et le remette à sa place. De plus il me griffait et tentait en vain de me faire lâcher prise mais je m’en fichais pas mal de la douleur j’étais furieux : Comment pouvait-il s’être mêlé de ma vie ? Cela me rendait fou et ça je lui ferais payer.
Une fois dans un coin désert je le saisis par le col et enfin lui parlais pour lui hurler dessus toute ma colère et je crus bien que j’allais lui flanquer mon poing dans la figure quand il me lança après avoir tant bien que mal essayé de dégager ma main sur son col sans succès. Il était qu’un freluquet aucune chance face à moi et il pouvait se débattre autant qu’il le souhaitait.
- Personne ne me l'a permis, je te l'accorde. Mais tu as l'air d'être une personne bien solitaire, je me suis dit que ça ne pouvait pas te faire de mal. Qui plus est j'ai rencontré ton frère et il n'a pas l'air de te vouloir du mal. - M’on frère m’a laisser une fois j’ai été brisé, cela devrait suffire non ? Si je n’ai plus envie de le voir c’est mon problème Ok ? Pas le tiens. Alors tu seras prié de t’occuper de ta famille avant de te mêler de la mienne !
Ses doigts sur mon poignet se détendre sur mes poignet et il baissa le regard mais malgré tout je restais fou furieux même si tout de même il semblait comprendre qu’il avait eu tort.
Je le tenais fermement toujours et j’eu vraiment envie de lui mettre mon poing mais ses yeux dans les miens me coupèrent le souffle. Je ne pouvais pas. Et je me détestais de ne pas pouvoir. Je la lâchais et lui tournais le dos. J’avais besoin de respiré il fallait que je me calme si je ne pouvais pas le frapper sinon j’allais réellement assassiner cette personne qui me calmait rien qu’en posant ses yeux dans les miens alors qu’il était la source de ma rage.
- Je suis désolé. En effet ça paraît stupide d'avoir fait ça. Je ne me mêlerais plus de ta vie et j'arrangerais mon erreur. Tu peux m'en coller une, je l'ai mérité franchement.
Je me retournais pour le regarder. Je lui étais reconnaissant de s’excuser et d’admettre qu’il était stupide. Mais j’étais encore sur les nerfs et le fait qu’il m’accorde le droit de le frapper me démangeait fortement alors je me mettais bien face à lui et serrais un peu le poing. Juste le frapper une fois ça irait non ? Cela suffirait non cette fois ? Mais j’étais totalement indécis je ne savais que faire j’étais mitigé. Je ne pouvais pas lui mal je crois…que je l’aimais. Je fermais les yeux et baissais les yeux. Pourquoi je devais penser ca maintenant ? Pourquoi c’était lui ? Un enfoiré qui c’était mêlé de ma vie et l’avait à moitié détruire ? Je le détestais. Je ne l’aimais pas. Je le détestais.
- Si tu dois me frapper fais-le vite, je n'apprécie pas spécialement l'attente. Ou plutôt ne me frappe pas... S'il te plaît, me dit-il alors que je m’étais sûrement trop de temps à le frapper.
Je levais les yeux aux ciels et souriais vaguement puis doucement m’approchais de lui. Je faisais mine d’être un peu menaçant pour lui faire peur mais alors que j’étais tout prêt de lui je l’embrassais. Je posais mes lèvres fiévreusement sur lui et rapidement glissais ma langue dans sa bouche avec brusquerie. J’étais furieux après lui mais je ne voulais pas le frapper, je voulais juste me calmer alors cette solution semblait approprier.
Je m’éloignais de lui en laissant mon regard dans le sien et doucement pris sa main pour la passer sous mon T-shirt pour qu’il sente la chaleur de mon bas ventre.
- Je ne vais pas te frapper, dis-je doucement. Mais il va falloir que tu me calme Luce.
Et doucement je me rapprochais de lui en reposant ses lèvres sur les miennes. La sensation n’avait rien à voir avec les autres que j’avais embrassé. C’était chaud et doux, jamais je ne voulais quitter ses lèvres pourtant même si cette fois j’étais réellement très doux avec lui je savais que j’allais être durement blessé. Jamais il ne me toucherait ou tomberait amoureux de moi. Cela semblait comme évident.
Je me détournais et passais ma main dans mes cheveux mal à l’aise. Je le détestais réellement parce que je l’aimais. C’était idiot n’est-ce pas. Finalement je m’asseyais par terre en appuyant mon dos contre le mur et fermais les yeux épuisés.
- Excuse-moi, lâchais-je vaguement. Je te déteste de tout mon cœur mais ce n’est pas une raison pour se jeter sur toi. Mes sentiments pour toi...non rien.
Je relevais un instant les yeux vers lui. Je ne devais plus jamais le voir. Je l’éviterais désormais à la fac, jamais je ne le recroiserais. Il partirait de ma vie définitivement. Je soupirai et reposais les yeux devant moi avec lassitude. Il devait partir maintenant et je savais quoi dire pour le faire partir : il ne semblait pas vouloir ce faire frapper.
- Dégage avant que j’ai des regrets et que je te mette vraiment mon poing, fis-je froidement. |
| | | Messages : 60 Date d'inscription : 07/01/2013
| Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Dim 24 Fév - 22:48 | |
| - M’on frère m’a laisser une fois j’ai été brisé, cela devrait suffire non ? Si je n’ai plus envie de le voir c’est mon problème Ok ? Pas le tiens. Alors tu seras prié de t’occuper de ta famille avant de te mêler de la mienne !Je gardais les yeux baissés. J'étais peut-être un peu tête brûlé, mais je n'étais pas idiot. Je savais reconnaître mes erreurs quand j'en faisais, et en l'occurrence, mais si mes intentions partaient d'un bon sentiment, il avait entièrement raison. Je n'avais pas à me mêler de sa vie privée, nous n'étions pas amis. Je n'avais en réalité même pas le droit de prendre la parole. Il pouvait me hurler dessus, c'était tout ce que je méritais. [...] Il finit par me lâcher alors qu'il semblait s'être soudainement calmé. Je ne le comprenais pas. Il passait du jour à la nuit en un rien de temps, me laissant totalement perplexe sur ses intentions et sentiments. Il se retourna alors pour me regarder après que je lui présentais mes excuses. Puis il baissa les yeux finalement, ne me répondant pas. Je lui avais donné le feu vert pour m'en coller une, bien qu'il n'avait probablement pas besoin de ça pour le faire. Je lui demandais ensuite de me frapper rapidement s'il devait le faire. Puis finalement me rétractais en lui demandant gentiment de ne pas me mettre un coup de poing. Il leva les yeux au ciel en souriant. Au moins il avait encore de l'humour. Il semblait à la fois calmé et à bout de nerfs. Je ne comprenais pas trop comment il avait pu atteindre un tel état, mais je l'avais sous les yeux. Je me faisais pour la part tout petit, attendant qu'il se stabilise sur une émotion. Il s'approcha alors de nouveau de moi, l'air menaçant. Ce n'était pas tout à fait l'émotion que j'avais espérée mais bon. Je fermais alors les yeux en expirant longuement, prêt à recevoir le coup. Mais il n'arriva jamais. En revanche, les lèvres de Robynne sur les miennes, si. J'ouvris alors les yeux, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait, puis les refermais. Pourquoi le laissais-je m'embrasser comme ça..? Ses lèvres étaient tellement chaudes et douces. Je posai mes mains sur son torse comme pour le repousser, mais n'eus pas la force de l'écarter de moi. Je restais juste comme ça, ne sachant même pas comment réagir. Puis sa langue glissa dans ma bouche, à la recherche de la mienne. Une boule de chaleur explosa dans mon bas ventre. Instinctivement, ma langue caressa la sienne en douceur, contrastant avec son baiser brusque et sauvage. Il rompit alors le baiser, saisit ma main, et la passa sous son T-shirt, au niveau de son bas-ventre. Je détournai le regard à ce geste, retirant doucement ma main. Je ne voulais pas le vexer, mais les contacts intimes avaient tendance à me rebuter. Surtout quand on m'embrassait brusquement juste après avoir voulu me frapper. Ce n'était pas vraiment une relation saine. Et pourtant ce Robynne me faisait un effet véritablement surprenant, c'était à n'y plus rien comprendre. - Je ne vais pas te frapper. Mais il va falloir que tu me calme Luce.- Je... je ferais ce que je peux pour te calmer, mais ne m'en demande pas trop non plus.De nouveau, mais plus doucement il posa ses lèvres sur les miennes. Si je pouvais rejeter sa main quand il me forçait à me toucher, j'étais bien incapable de résister à l'appel de ses baisers. Pourquoi éprouvais-je ce genre de chose pour lui ? Il ne devait rien en savoir. Tomber sous le charme d'un coureur de jupons était la pire chose qui pouvait m'arriver. Je ne devais pas me laisser embarquer dans tout ceci. Et pourtant, je ne le rejetais aucunement, bien au contraire je participais doucement au baiser. Il se détourna finalement en passant sa main dans ses cheveux en bataille, gêné. Ses cheveux me hantaient. Ils étaient tellement peu coiffés que j'avais envie de prendre des ciseaux et de les remettre en ordre. Il s'assit alors par terre, le dos contre le mur. Il avait l'air éreinté par cette situation. - Excuse-moi. Je te déteste de tout mon cœur mais ce n’est pas une raison pour se jeter sur toi. Mes sentiments pour toi...non rien.Je le regardais, un peu interloqué. Je supposais que la fin de sa phrase était là pour accentuer sa haine envers moi, mais qu'il trouva déplacé de la répéter. D'une façon que je ne comprenais pas, ces contacts entre nous ne me gênaient pas. En revanche, ce qui me gênait c'était la raison pour laquelle il les entreprenait. Ou plutôt la non-raison : un coureur de jupons faisait-il cela avec n'importe qui pourvu qu'il soit agréable à regarder ? Je ne voulais pas être n'importe qui. Je m'accroupis alors devant lui pour être à sa hauteur et lui parler. Je n'étais bien sûr pas énervé par tout ceci. Même si j'avais rejeté un geste que j'avais trouvé trop poussé, j'avais accepté ses deux baisers. Mais pourquoi m'embrassait-il s'il venait de me dire qu'il me haïssait ? Mon coeur s'était un peu serré à ces propos. La tête un peu penchée sur le côté, je lui posais donc la question. - Et sinon, tu embrasses souvent les personnes que tu détestes à ce point ? Je suis peut-être idiot, mais j'ai du mal à comprendre tes réactions. Quand je hais une personne, si j'ai le choix entre l'embrasser et lui coller mon poing dans la figure, je choisis plutôt l'option deux, vois-tu.Il releva alors les yeux vers moi. Qu'est-ce que j'espérais en lui disant cela ? J'avais envie de comprendre, certes, mais est-ce que j'étais entrain d'essayer de lui faire dire qu'il m'appréciait ? C'était tout simplement insensé. Je détournais un peu le regard. Je comprenais je suppose : je ne voulais pas qu'on me dise que je venais de donner deux baisers à un type qui se fichait éperdument de moi. Je détestais l'idée de me livrer à quelqu'un sans qu'il y ait quoi que ce soit derrière. Mais lui... ses baisers allaient me rendre fou. - Dégage avant que j’ai des regrets et que je te mette vraiment mon poing.Je le regardai, mes yeux étonné dans ses yeux froids. Puis j'éclatai de rire. Je m'assis finalement en face de lui, fatigué de cette position accroupie qui tirait sur mes cuisses. S'il voulait me mettre son poing dans la figure, il pouvait y aller. D'ailleurs je préférais qu'il le fasse ici plutôt que je perde toute crédibilité en tant que surveillant devant les autres élèves s'il le faisait en public. Autant qu'il libère sa pulsion ici. - Bah écoute, je t'ai donné le feu vert, tu fais ce que tu veux. Mais quand même, me casse pas les dents s'il te plait, j'y tiens.Je posais donc mon regard sur lui. Comment pouvais-je l'amener à libérer sa pulsion ? Peut-être n'en avait-il pas besoin. Après tout, rien que voir mon visage devait l'énerver. Je restai donc assis devant lui, bien décidé à ne pas bouger. D'ailleurs je me rapprochais de lui pour être à portée de son poing s'il décidait finalement de me frapper. Mais il sentait tellement bon. Je connaissais bien mon attirance pour les hommes, mais je comprenais mieux pourquoi celui-ci était un coureur de jupons. Il devait avoir un succès fou avec sa peau joliment halée, ses beaux yeux verts émeraudes et ses cheveux châtains en bataille. Son corps était aussi attrayant. Quand il avait posé ma main sur son ventre, j'avais pu sentir des abdos des plus désirables. Et ses lèvres. Ses lèvres m'appelaient encore. - Et puis en plus je dois me rattraper pour ma gaffe. Tu veux que j'aille parler à ton frère pour qu'il te laisse ? Ou bien je peux lui dire que je me suis trompé d'adresse, il ne pourra plus venir te voir. Ou alors je peux t'aiderà changer d'appart si c'est si ennuyer. Tu peux crécher chez moi en attend...Je cessais de parler en faisant mourir sur le bout de mes lèvres ma phrase. Je venais de proposer à un mec qui me plaisait et qui allait de toute évidence se jouer de moi de venir vivre un moment chez moi..? Je n'osais pas le regarder. C'était difficile de finir ma phrase. D'ailleurs je me surpris à ne pas avoir envie de revenir dessus. Je ne me corrigeais pas en faisant passer cela pour une blague ou autre. J'en étais incapable. Je me relevai alors subitement, essayant d'oublier ce que je venais de dire. Je passai ma main dans ses cheveux emmêlés et en tirant doucement une mèche pour évaluer la longueur. Je soupirais doucement en ayant un rire forcé. Très naturel Luce, bravo. Je m'accroupis alors de nouveau devant lui, plantant mon regard dans le sien. Faussement sérieux, je lançais : - Pour me racheter je peux te couper les cheveux gratuitement, je suis plutôt doué. Qu'en dis-tu ?Mais j'étais proche. Trop proche de lui. Sans même y réfléchir, je parcourais la distance qui séparait nos lèvres. Et cette fois-ci ce ne fut pas un baiser en coin mais bel et bien sur ses lèvres. Doucement. Je fermais les yeux en appréciant juste ce contact délicieux qui semblait déjà m'avoir rendu addict. Puis je me reculais, l'esprit embrumé. Je le regardai encore un peu, puis détournais le regard. - Pardon. J'avais omis que tu me détestais je crois, fis-je avant de reprendre le ton de la plaisanterie forcée. C'est juste que... c'est difficile à concevoir quand tu m'embrasses trois fois depuis qu'on s'est rencontré ! Mais je suppose que ça n'a rien de particulier alors. La fin avait été prononcée assez tristement. Je devais mettre de la distance. Robynne était trop instable. Il allait me détruire. Et pourtant, j'étais encore tout proche de lui. |
| | | | Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Dim 24 Fév - 23:28 | |
| - Je... je ferais ce que je peux pour te calmer, mais ne m'en demande pas trop non plus.
J’étais réellement peiné. Quand il avait répondu à ma baiser en glissant doucement sa langue contre la mienne mon cœur avait réellement bondit de joie puis j’avais commencé à me sentir plus mal lorsqu’il avait retiré ses mains de sur mon torse et finalement il m’achevait. J’eu un vague sourire forcé, je ne voulais qu’il voit qu’il m’avait encore plus blessé. Et m’avachissais par terre réellement déçue par tout cela. Pourquoi avais-je du tomber amoureux de ce mec ? Pourquoi avais-je dû l’aider ? J’étais idiot c’était tout ce que j’étais.
- Excuse-moi, finis je par dire assis par terre. Je te déteste de tout mon cœur mais ce n’est pas une raison pour se jeter sur toi. Mes sentiments pour toi...non rien
Il me regarda un peu surpris et j’haussais les épaules avec naturel. J’étais lunatique et alors ? C’était bien mon problème. Mais peut-être était-ce la fin de ma phrase son problème ? Mais je me refusais de lui dire que je l’aimais. Etre blessé encore plus finirais par me briser et ce n’était réellement pas mon souhait.
Doucement je le regardais moi aussi s’accroupir devant moi en me faisant hausser un sourcil. Il avait une occasion de partir, pourquoi ne le faisait-il pas ? Avait-il conscience que je pouvais lui sauter dessus à tout moment ? Et non pas pour le frappé pour bien autre chose. Je soupirai et baissais la tête. Je n’avais pas envie d’avoir mes yeux dans les siens c’était trop dur à soutenir.
- Et sinon, tu embrasses souvent les personnes que tu détestes à ce point ? Je suis peut-être idiot, mais j'ai du mal à comprendre tes réactions. Quand je hais une personne, si j'ai le choix entre l'embrasser et lui coller mon poing dans la figure, je choisis plutôt l'option deux, vois-tu.
Je relevais doucement la tête vers lui. Il me cherchait ? C’était quoi son problème il attendait que je suis dise que je l’aimais comme un malade alors qu’il me gâchait la vie ? Oui c’était le cas mais je ne suis pas sûr qu’il s’en rendait réellement compte alors doucement je passais ma main sur sa joue en m’avançant vers son visage je fis mine de venir l’embrasser mais restait juste à quelque centimètre.
- Peut-être parce que je t’aime aussi, soufflais-je sérieusement.
Puis je me laissais retomber en arrière en affrontant son regard. Je voulais juste voir sa réaction voir comment ils me rejetteraient. Cela m’éviterait au moins tout faux espoirs mais cela me tuerait…alors simplement je me mis à rire légèrement avant de lui de rajouter calmement :
- C’était ce que tu voulais entendre ? Lui demandais-je narquoisement.
Mon cœur était serré et douloureux, j’avais réellement mal. Mais je ne pouvais pas le dire ce serait me ridiculiser. Un playboy qui tombe amoureux on premier coup d’œil d’un gringalet qui le rejetais. Pas mal comme première véritable histoire d’amour pas vrais ? Géniale même. Rapidement mon sourire partit sans que je ne puisse rien y faire et je détournais le regard gêné.
- Dégage avant que j’ai des regrets et que je te mette vraiment mon poing.
Je le lui disais pour qu’il parte et qu’il me laisse seul. Il ne fallait plus qu’il m’approche ou que je le voie cela me permettrait d’oublier et de passer autre chose avec le temps. Mais j’oubliais à quel point Luce était quelqu’un de têtu. J’aurais simplement moi du partir au lieu de lui demander de lui quitter le lieu où je l’avais traîné de force.
Et la seule réaction que j’obtins de lui ce fut un éclat de rire. Je le regardais en forçant les sourcils, ce gars était tout simplement cinglés c’était la seule explication que j’avais. Il riait au menace c’était pas mal pour ce faire vraiment frappés mais moi je soupirais simplement lasse. Il ne pouvait pas simplement dégagé ? Visiblement non puisqu’il s’assit à côté de moi en me tuant par nôtre proximité.
- Bah écoute, je t'ai donné le feu vert, tu fais ce que tu veux. Mais quand même, me casse pas les dents s'il te plait, j'y tiens.
Il essayait visiblement de faire de l’humour mais je n’avais pas la tête à ça je secouais donc la tête et levais les yeux aux ciels avec exaspérations. Mais comme si il ne percevait mon envie qu’il parte mais bel et bien mais seul envie de le toucher il se rapprocha encore de moi. Je ne réagis pas soupirant simplement, il allait me rendre cinglé moi aussi.
- Et puis en plus je dois me rattraper pour ma gaffe. Tu veux que j'aille parler à ton frère pour qu'il te laisse ? Ou bien je peux lui dire que je me suis trompé d'adresse, il ne pourra plus venir te voir. Ou alors je peux t'aidera changer d'appart si c'est si ennuyeux. Tu peux crécher chez moi en attend...
Je le regardais tandis qu’il me faisait sourire à se rendre compte de sa bourde. Inviter un gars comme moi chez lui c’était à coup sûr que je le violais n’est-ce pas ? Je détournais cependant vite le regard. Je ne voulais plus qu’il voie frère ça c’était hors de question il n’avait plus à se mêler de ma vie il avait assez fait de dégât comme ça. Puis dans une autre situation j’aurais accepté de vivre chez lui cependant je ne me sentais pas capable d’affronter tous les jours son rejet. Il fallait au contraire que nous ne nous parlions plus pas que nous vivions sous le même toit.
- Ne te mêle plus de mes affaires s’il te plaît Luce, tu as déjà assez fait pour moi je crois, commençais-je donc en regardant un point fixe devant moi. Et pour ta proposition je suppose que tu t’es rendu compte que c’était dangereux pour toi alors je n’y répondrais même pas.
J’aurais eu envie qu’il insiste et me face venir vivre chez lui, j’aurais céder sûrement si il insistait après tout peut-être le ferais-je tomber amoureux de moi ? Non c’était impossible. Ce gars était gentil c’était tout ce qu’il était avec moi. C’était un bon surveillant qui essayait d’aider un élève c’était tout ce à quoi se résumait nôtre relation et elle ne franchirait pas les grilles de l’établissement j’en étais persuadé.
Subitement il se redressa en faisant bouger mes yeux vers lui. Il partait ? Mon cœur se serra un peu mais c’était la meilleure chose qui puisse arriver. Cependant me surprenant ses doigts passèrent dans mes cheveux et je le regardais en fronçant les sourcils. Puis répondant à ma question muette il s’accroupit à nouveau de moi et me dis :
- Pour me racheter je peux te couper les cheveux gratuitement, je suis plutôt doué. Qu'en dis-tu ?
Je touchais machinalement mes cheveux et grognais vaguement. J’aimais mes cheveux comme il s’était si ma coiffure ne lui convenait pas il n’avait qu’a allez trouver un autre élève auprès de qui il jouerait les bons samaritains.
- Mes cheveux sont très bien, lâchais-je platement.
Son visage proche du mien était tentant et j’allais me redresser pour éviter d’encore l’embrasser quand me surprenant ce fut lui qui s’avança. Ses lèvres rencontrèrent les miennes et je le regardais surpris tandis qu’il avait les yeux clos. Je me sentis perdu mais la sensation douce et chaude me calmait doucement alors je fermais moi aussi les yeux et nouait mes bras autour de son cou mais ce moment ne dura guère. Luce s’éloigna en laissant un peu mes bras ballant et je détournais le regard. Faisait-il cela juste parce que je lui avais demandé de me calmer ? Juste à cause de sa stupide gentillesse ? Je serais les poings douloureusement.
- Pardon. J'avais omis que tu me détestais je crois. C'est juste que... c’est juste difficile à concevoir quand tu m'embrasses trois fois depuis qu'on s'est rencontré !
Je fuyais son regard j’étais de plus en plus blesser. Il jouait avec moi probablement en pensant me satisfaire puisque je n’étais qu’un coureur et je le comprenais bien mais pour la première fois j’étais sérieux et je détestais me sentir autant perdu par tous ses sentiments nouveaux.
Je me redressais doucement et lui souris vaguement tandis que mes yeux ne pouvaient que retranscrire ma peine. Doucement je passais ma main dans ses cheveux et finalement souriais tant bien que mal alors que je sentais que j’allais bientôt craquer. J’avais besoin d’être seul et d’ensuite ne plus jamais le revoir.
- Je ne t’embrasserais plus maintenant si c’est tellement problématique, mais désormais ne m’adresse plus la parole même si l’on se croise dans un couloir.
Je le regardais sereinement un instant en me disant que cela allait être dur de l’éviter délibérément mais c’était mieux ainsi. Il fallait mieux souffrir que de le voir sans pouvoir le toucher que d’être rejeter doucement ou de ne pas être pris au sérieux.
- Et en échange je te pardonne pour ta gaffe, fis-je doucement.
Puis sur ses mots je m’en allais. C’était fini. Définitivement. Et je sentais mon cœur douleur se serré étroitement…jamais je ne retomberais amoureux. Jamais. |
| | | Messages : 60 Date d'inscription : 07/01/2013
| Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Lun 25 Fév - 0:23 | |
| - Peut-être parce que je t’aime aussi.Mon coeur cessa un instant de battre dans ma poitrine. C'était exactement ce que je voulais entendre, mais était-ce ce qu'il ressentait vraiment ? Peut-être se jouait-il juste de moi. Je pouvais être un jeu amusant après tout. Il se mit alors à rire devant mon silence avant d'ajouter une suite à sa phrase. - C’était ce que tu voulais entendre ?Je n'y comprenais plus rien. Il avait l'air de se moquer de moi dans ses paroles, mais son visage exprimait une véritable douleur. J'étais plutôt doué pour comprendre les émotions des gens, alors je commençais à croire qu'il ne se fichait pas de moi. Et peut-être que la phrase qu'il n'avait pas terminée auparavant était pour le dire... Pour le dire qu'il m'aimait..? Après tout on pouvait bien aimer et détester quelqu'un à la fois. Visiblement j'étais l'heureux élu de ces deux sentiments. - C'est toujours plus agréable à entendre que le fait que tu me détestes, oui, fis-je avec un sourire tendre. Il me plaisait, c'était indéniable. Sortir avec lui aurait été fantastique... mais il était tellement lunatique que j'avais peur qu'il m'en fasse voir de toutes les couleurs. Pourquoi fallait-il que je tombe amoureux de ce genre de garçon ? Et surtout, il semblait très expérimenté et à la recherche de sensations sexuelles alors que moi j'étais vierge... et décidé à le rester pour le moment. Après quoi, je tentais de détendre l'atmosphère. Mais c'était impossible avec une tête de mule pareil. Cela dit, j'étais plutôt attristé en le voyant : je l'avais réellement blessé en rejetant ses gestes tout à l'heure. Il ne comprenait rien, mais en même temps je ne pouvais pas juste lui dire "au fait, je suis vierge, sois patient s'il te plait". Ce n'était pourtant pas si difficile à concevoir que je ne veuille pas aller loin dès maintenant ? Certes toucher son bas-ventre n'était pas non plus aller très loin, mais qu'aurait-il voulu après..? - Et puis en plus je dois me rattraper pour ma gaffe. Tu veux que j'aille parler à ton frère pour qu'il te laisse ? Ou bien je peux lui dire que je me suis trompé d'adresse, il ne pourra plus venir te voir. Ou alors je peux t'aidera changer d'appart si c'est si ennuyeux. Tu peux crécher chez moi en attend...Robynne se mit à sourire, mais pas spécialement amusé. Juste un sourire comme quand on voit une personne à qui une évidence vient de sauter aux yeux. L'inviter à habiter chez moi pendant un temps n'était pas forcément la meilleure idée que j'avais jamais eu. Je rougissais comme un idiot de ma bourde. Le voulais-je chez moi ? Oui et non. Mon coeur me disait oui, mon cerveau me hurlait "surtout pas". Dans la même pièce, il aurait été difficile de lui résister. - Ne te mêle plus de mes affaires s’il te plaît Luce, tu as déjà assez fait pour moi je crois. Et pour ta proposition je suppose que tu t’es rendu compte que c’était dangereux pour toi alors je n’y répondrais même pas.- Pour la proposition, sache que même si l'idée est étrange elle tient toujours. Et très bien, je ne m'occuperais plus de tes affaires alors. C'était peut-être une excuse parce que je m'en voulais d'avoir fait prendre à sa vie un tournant qu'il ne désirait pas. Mais je devais admettre que c'était surtout ma culpabilité qui me poussait à le lui proposer. C'était une question de moyen pratique, pas de sentiments. Sentimentalement, vivre avec lui m'aurait tué je crois. Pour le moment il nous fallait de la distance. A chaque fois que nous nous croisions, il y avait des étincelles. Je décidai de changer un peu l'ambiance en le taquinant sur ses cheveux, mais il n'était vraiment pas d'humeur à sourire. Mon coeur se serra douloureusement quand je vis que je le faisais tant souffrir. Pourquoi ne comprenait-il rien ? Etais-je un monstre rien qu'en ne souhaitant pas me précipiter dans une relation avec un coureur de jupons ? Etait-cr si terrible que de vouloir prendre des précautions ? Je me raccroupis près de lui. Incapable de résister à ses beaux yeux, je l'embrassai pour la première fois de moi-même. Il ne me repoussa pas, ce qui me fit chaud au coeur. Il passa même ses bras autour de mon cou pour poursuivre le baiser. Mais j'avais peur de tout ça. J'avais peur de souffrir dans une histoire telle que celle-ci, je n'étais pas sûr qu'il s'agissait d'une bonne idée. - Pardon. J'avais omis que tu me détestais je crois. C'est juste que... c’est juste difficile à concevoir quand tu m'embrasses trois fois depuis qu'on s'est rencontré !Son regard se détourna du mien, blessé. Je me mordis la lèvre. Décidément j'avais vraiment du mal à lui faire entendre la vérité. Il se redressa alors en me souriant terriblement faussement. J'eus un pincement au coeur en le voyant ainsi. Il passa sa main dans mes cheveux. Je le regardais sans savoir comment réagir. Il avait l'air si blessé que j'étais moi-même vraiment mal de le voir ainsi. Pourquoi était-ce si difficile à soutenir ? Pourquoi ses sentiments me faisaient si chaud au coeur..? - Je ne t’embrasserais plus maintenant si c’est tellement problématique, mais désormais ne m’adresse plus la parole même si l’on se croise dans un couloir.Je le regardai en plein désarroi. Non il ne comprenait pas. Le problème n'était pas qu'il m'embrasse, au contraire, je n'avais jamais connu de lèvres plus douces que les siennes ou plus... plus affectueuses. Il semblait vraiment ne pas être indifférent à moi, et cela semblait le perturber au plus au haut point. Petit à petit les pièces du puzzle se reconstituaient. S'il ne comprenait pas mes sentiments, je commençais à comprendre les siens. - Et en échange je te pardonne pour ta gaffe.Puis il commença à partir. Les mots restaient bloqués dans la gorge. J'avais mille choses à dire, mais on m'avait déjà pris une fois pour un imbécile dans une relation, et cela m'avait détruit. J'avais peur. Peur que les choses se réitèrent. Mais si je n'accordais jamais ma confiance, je resterais seul toute ma vie, n'est-ce pas ? Alors je courus après lui en le voyant encore à portée. Le temps que je réfléchisse à toute allure, il était déjà parti relativement loin, mais je courrais après lui. Une fois à sa hauteur, je saisis son bras, tirai dessus pour le retourner face à moi, saisis son visage entre mes mains, et déposai un franc baiser sur ses lèvres. Je l'embrassais ainsi un peu, puis une fois mon souffle repris je glissai ma langue entre ses lèvres. Je ne voulais jamais stopper ce baiser. Je sentis mon ventre exploser de chaleur tout le temps qu'il dura, comme si ce plaisir n'était pas fait pour s'atténuer. Puis finalement je lâchai ses lèvres et saisis ses mains dans les miennes. - J'ai été con. Franchement, vas-y, tu peux le dire. Je me vexerais pas, je sais que c'est vrai. Tu m'as dit que tu m'aimais. Bon, peut-être que tu te fiches de moi, mais sache que... sache que je t'aime aussi Robynne, soupirais-je en rougissant. Mais j'ai peur, ok ? On se connaît pas vraiment, ça fait pas mal d'étincelles entre nous. Alors tu ne peux pas m'en vouloir d'être un peu méfiant.J'avais été on ne peut plus franc avec lui. Je n'avais pas à un seul moment détourner le regard, déterminé et sincère. Je soupirais longuement comme pour atténuer les rougeurs qui ornaient mes joues. Je lâchai alors ses mains d'entre les miennes, sans pour autant me reculer. Il fallait que je lui explique mon comportement. C'était un peu dur de trouver mes mots, et cela devait se voir. Je détournai la tête en mordant ma lèvre. Une réflexion très intense devait se lire sur mon visage en même temps que la gêne. Il était hors de question que je lui dise que j'étais vierge, mais il fallait qu'il sache que je ne voulais pas précipiter les choses. Y aller par étapes. Je pris alors une grande inspiration en frappant dans mes mains comme pour me donner du courage. - Je ne te rejette pas. Si je n'ai pas voulu te toucher tout à l'heure, c'est parce que je n'aime pas me précipiter. Je te demanderais juste de respecter ça. Donc peut-être effectivement ne devrais-tu pas crécher chez moi pour le moment...J'attendais alors sa réaction à toutes ces révélations. Il allait probablement s'enfuir en courant. Ou peut-être était-ce moi qui allait le faire après tout. Non. Je retenais mes jambes sur place, même si la honte me tiraillait vraiment. Je venais de révéler beaucoup de choses à Robynne... et j'avais envie de m'effondrer d'embarras. |
| | | | Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Lun 25 Fév - 1:11 | |
| - Pour la proposition, sache que même si l'idée est étrange elle tient toujours. Et très bien, je ne m'occuperais plus de tes affaires alors.
Je haussais les épaules. Il fallait que je sois indifférent, il était gentil avec moi comme il devait être gentil avec tout le monde de plus je ne doutais pas qu’il faisait sa pour réparer sa stupide gaffe. Je ne voulais pas de ça, si un jour…non jamais je n’habiterais chez lui, nôtre couple possible dans ma tête était une hérésie totalement il fallait que je m’en rende compte si je voulais pouvoir passer l’éponge sur les premières sentiments amoureux que j’éprouvais de ma vie.
- Merci alors mais je préfère me débrouiller, soufflais-je doucement. Ce serait embêtant quand même si je te violais non ?
Je plantais mes yeux dans les siens et les détournais rapidement je savais que là au moins il ne me redirait pas cette stupidité que de venir vivre chez lui alors qu’il semblait aussi retissant à un même posé une main sur mon torse.
[...]
- Et en échange je te pardonne pour ta gaffe.
Il était resté silencieux sans trop me surprendre lorsque lui avais dit que je ne l’embrasserais plus cela devait l’arranger après tout. Et ne plus me parle le laissa aussi muet, il s’en fichait probablement aussi j’étais un élève parmi tant d’autre, il jouerait bientôt avec un autre s’amusant à essayer de lui rendre la vie meilleure. Cela me répugnait d’avance de le voir proche de quelqu’un d’autre mais c’était un mal pour un bien. J’allais réussir à l’oublier de toute façon je n’avais pas d’autre choix.
J’arrivais vers la cour et j’enfonçais les mains dans mes poches blasées. C’était vraiment une journée de merde. Ce matin lorsque je m’étais réveillé j’aurais resté coucher dans mon lit au lieu de me lever et de trouver cette foutu lettre qui avait tout crée. Je me détestais d’être tombé amoureux, je savais à quel point les sentiments pouvait crée des choses douloureuse et atroce alors je ne me remettais pas d’y avoir cédé aussi stupidement pour un gars qui me prenait juste pour un petit agneau perdu sur le mauvais chemin probablement.
Soudainement une pression fut exercé sur mon bras et je fus retourné brutalement pour faire face à Luce qui essoufflé avait dû me courir après. J’allais lui demander ce qu’il ne comprenait pas dans l’idée de ne plus me parler mais il me coupa nette en posant ses mains sur mon visage et en planquant un baiser sur mes lèvres de façon appuyer. Puis me sidérant encore plus sa langue vint glisser dans ma bouche et là je perdais pied je passais mes mains autour de sa taille et blottit mon corps contre le sien avec délice en répondant cette fois à son baiser. Mes doigts caressèrent doucement sa taille alors que son baiser me donnait de longs frissons de chaleur. Mais bien vite il rompit le contact en gardant cependant ses mains nouées dans les miennes alors que ne comprenant pas je le regardais septique par tout ce manège.
- J'ai été con. Franchement, Vas-y, tu peux le dire. Je me vexerais pas, je sais que c'est vrai. Tu m'as dit que tu m'aimais. Bon, peut-être que tu te fiches de moi, mais sache que... sache que je t'aime aussi Robynne, soupira-t-il en rougissant me faisant rougir par la même occasion. Mais j'ai peur, ok ? On se connaît pas vraiment, ça fait pas mal d'étincelles entre nous. Alors tu ne peux pas m'en vouloir d'être un peu méfiant.
Je le regardais longuement un peu étonné. Il avait vraiment dit ce que j’avais entendu n’est-ce pas ? Ce n’était pas une farce ? Je serais ses doigts entre les miens mais j’étais un peu perdu. Pourquoi m’avoir repoussé alors ? Je ne comprenais pas et j’étais réellement septique. Est-ce qu’il disait tout cela juste pour me réconforter à cause de mon frère ? Il était si gentil que cela ne me choquerait pas que pour rattraper ses bêtises il se sacrifie. Je fronçais donc les sourcils mais ne lâchais pourtant pas ses doigts attendant simplement d’autre explication.
Mais ce fut lui qui lâcha mes mains et je ne protestais pas rangeant simplement les miennes dans mes poches en continuant de le fixer intensément alors que mon cœur battait toujours comme un malade dans ma poitrine.
- Je ne te rejette pas. Si je n'ai pas voulu te toucher tout à l'heure, c'est parce que je n'aime pas me précipiter. Je te demanderais juste de respecter ça. Donc peut-être effectivement ne devrais-tu pas crécher chez moi pour le moment...
Je voie. Il était plutôt du genre réserver sur le sexe alors ? Bon cela ne me ravissait pas moi le pervers notoire qui débordait déjà d’envie pour lui mais je n’en étais pas traumatisés. Je supposais que lorsque l’on aimait on pouvait faire des efforts ? Mais désormais je ne savais pas comment me comporter. Lorsque on est rejeté il suffit d’être froid et distant mais lorsque l’on répond à vos sentiment mais qu’on précise en quelque sorte qu’il y’a un périmètre de sécurité à ne pas franchir je sentais juste idiot.
- Je suis sur les fesses, fis-je finalement en riant nerveusement. J’étais sur le point de me dire que c’était complétement foutu et tu viens répondre à mes sentiments. Je sais vraiment pas quoi te dire Luce…mais je suis heureux.
J’essayais juste de sourire aux lieux d’éclater de rire mais c’était ma réaction la plus naturel je suppose. C’était la première fois que j’échangeais mes sentiments avec quelqu’un alors ma prestance habituelle…était bien loin derrière moi. Doucement finalement me calmant je passais ma main dans mes cheveux toujours en souriant débilement. Cela me faisait du bien de l’avoir entendu je me sentais apaisé et calmé. Finalement il avait réussis à me calmer autrement il fallait croire.
- Je ne te toucherais pas pour le moment je respecte ton choix, dis-je doucement en reprenant un ton sérieux. Mais à toi de ne pas trop me tenter, je suis plutôt du genre…à aimer le contacte physique mais je ferais des efforts.
Cependant c’était dérangeant. Je n’aurais même pas m’approcher de peur qu’il monte sur ses grands chevaux. Ca promettait mais j’avais envie de l’embrasser encore une fois alors je l’attrapais par le poignet et l’attirais contre mon torse pour poser doucement un baiser sur ses lèvres délicatement et avec douceur puis m’éloignais.
- Peut-être ne devrions-nous pas vraiment nous mettre en couple pour le moment, fis-je finalement en le regardant un peu blessé quand même de dire cela. Je comprends que tu es sois méfiant ma réputation doit me précéder après tout…alors pour le moment je me contenterais de me satisfaire du fait que tu sois amoureux de moi et soyons…bons amis.
C’était difficile de dire ça mais cela semblait le mieux. J’étais fière de ses sentiments mais je voulais qu’il sorte avec en totale confiance et non qu’il soit méfiant ainsi je lui laisserais le temps de me connaître et de voir si j’étais plus stable qui ne le croyait. Mais il avait le don de me mettre dans tous mes états alors cela allait être difficile que son image de moi s’améliore…mais on pouvait toujours essayer non ? Je lui souris tant bien que mal parce que cela me coutait quand même. Cela signifiait qu’il n’était pas à moi et que si jamais il changeait d’avis pour un autre je n’aurais pas à m’offusquer ou à dire quoi que ce soit…c’était …atrocement blessant. Mais ma réputation de coureur méritait cette souffrance je suppose.
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| | | Messages : 60 Date d'inscription : 07/01/2013
| Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Lun 25 Fév - 12:09 | |
| - Merci alors mais je préfère me débrouiller. Ce serait embêtant quand même si je te violais non ?Je soupirais en levant les yeux au ciel. Oui, plutôt. C'était une question rhétorique, mais il était vraiment inutile de la poser. Il me tapait un peu sur les nerfs quand même ce type brun aux cheveux en bataille. Je ne prie donc pas la peine de répondre : oui, ce serait problématique en effet. [...] Le voir partir avec une expression aussi triste sur le visage me dévasta. Je m'étais déjà attaché à lui visiblement, je n'allais plus pouvoir y faire grand chose. Et après tout, il avait dit qu'il m'aimait non ? Ca me coûterait bien des douleurs s'il m'avait menti, mais je pouvais limiter la casse. Oui. Je pouvais faire ça. Je courus alors après lui. Une fois arrivé à sa hauteur, je tirai sur son poignet pour le retourner, posai mes mains sur ses joues et plaquai mes lèvres contre les siennes. Je glissai alors ma langue dans sa bouche en caressant doucement la sienne quand j'eus repris un peu mon souffle. A ce moment, il passa ses mains autour de ma taille et me blottis contre lui, réchauffant mon corps de satisfaction. Ses doigts me caressaient pendant que nous nous embrassions, me faisant frissonner doucement. Tant que ce n'était que ça, c'était bon. Au dessus des vêtements il avait le droit. Je m'écartai finalement de lui à contre coeur, serrant toujours ses doigts dans mes mains. Je lui expliquai alors tout. Que j'avais été idiot. Que je ne lui faisais pas confiance pour la simple et bonne raison, à mon sens, que je ne le connaissais pas encore. Que je l'aimais, aussi. Il ne m'avait pas interrompu pendant ma tirade, et avait rougi à ma déclaration, ce qui me fit stupidement plaisir. Mais je ne savais pas ce qu'il allait dire. Probablement qu'il ne voulait pas s'enticher d'un idiot comme moi et qu'il allait reprendre son chemin. Cependant, au contraire, ses doigts se resserrèrent sur les miens, me rassurant un peu. Je lâchais finalement doucement ses mains pour donner plus de poids à la suite de mes paroles. - Je ne te rejette pas. Si je n'ai pas voulu te toucher tout à l'heure, c'est parce que je n'aime pas me précipiter. Je te demanderais juste de respecter ça. Donc peut-être effectivement ne devrais-tu pas crécher chez moi pour le moment...Je rougissais comme un imbécile en disant cela. C'était vrai qu'il était peu commun pour un garçon de mon âge de ne pas être très porté sur le sexe, ou plutôt d'être prudent et réservé. Pas que je n'aimais pas les petites choses que j'avais déjà vécues, mais je voulais que cela se fasse dans le respect et l'engagement d'une vraie relation. Pas juste pour s'amuser. Il me répondit alors en riant, assez mal à l'aise. Il me fit sourire à perdre ainsi de sa prestance face à moi. - Je suis sur les fesses. J’étais sur le point de me dire que c’était complétement foutu et tu viens répondre à mes sentiments. Je sais vraiment pas quoi te dire Luce…mais je suis heureux.Je souriais comme un idiot en le regardant dans les yeux. Ouais, nous étions mal partis, et notre relation n'allait pas être de tout repos. D'autant plus qu'elle était tout à fait interdite en raison de mon statut, mais j'étais... j'étais moi aussi heureux. Les choses n'allaient pas être simples, c'était certain. Quelque part, c'était assez mal venu qu'un type visiblement très porté sur le sexe et un qui voulait être sûr de lui avant d'aller trop loin tombent amoureux. Ca n'allait peut-être pas fonctionner, mais il fallait essayer pour le savoir. - Eh bah... je suppose que les bonnes surprises ça arrive. Je suis heureux aussi de te l'avoir dit, j'étais un peu trop surpris tout à l'heure lorsque tu me l'as dit pour te répondre correctement, ça s'est vu je suppose.Il m'attrapa alors par le poignet pour m'attirer contre lui. Il exagérait franchement, nous ne pouvions pas trop restés collés l'un à l'autre dans la cour du lycée, j'allais me faire virer. Mais en même temps, en sentant mon corps contre le sien, mon coeur battait chaleureusement dans ma poitrine, cette chaleur se répandant dans tout mon corps. Je posai mes mains sur sa taille lorsqu'il m'embrassa de nouveau tendrement. Je ne voulais jamais lâcher ses lèvres. - Peut-être ne devrions-nous pas vraiment nous mettre en couple pour le moment. Je comprends que tu es sois méfiant ma réputation doit me précéder après tout…alors pour le moment je me contenterais de me satisfaire du fait que tu sois amoureux de moi et soyons…bons amis.Sa voix laissait entendre que rien que dire ceci le blessait. Ses paroles me laissaient perplexe. Nous avions des sentiments mutuels et réciproques, alors pourquoi rester amis ? Ce n'était pas de cette manière que je gagnerais sa confiance, c'était certain. S'il avait le droit d'aller coucher avec qui bon lui semblait car nous n'étions que de simples amis, je le détesterais, c'était certain. En revanche, si en sortant ensemble il se montrait fidèle avec moi... non pas que. S'il se montrait sérieux avec moi dans notre relation, là il gagnerait ma confiance. Gagner ma confiance en tant qu'ami n'avait pas d'intérêt étant donné la nature de nos sentiments. Ce n'était pas ça que je recherchais. Je lui mis alors un petit coup de poing sur l'épaule en riant. - Non mais tu rigoles ? Tu crois que j'ai envie de te voir aller draguer ailleurs ? Je ne veux pas que nous soyons de simples amis. J'ai envie de t'embrasser quand je te vois, pas de me retenir de le faire.Puis je tiquais sur la fin de sa réplique. Sa réputation ? Mais de quoi il parlait ? Je n'avais jamais entendu parler de lui, hormis du fait que l'école buissonnière semblait être une de ses passions. Et que malgré tout il réussissait avec brio en cours, c'était la seule réputation qui trainait dans le bureau des surveillants sur ce garçon. Ah, et qu'il était bisexuel aussi. Enfin ça je n'avais pas eu besoin d'entendre parler de lui pour le constater. - Mais de quelle réputation tu parles ? Tout ce que je sais de toi c'est qu'il ne faut pas se mêler de ta vie privée, que tu sèches les cours et que tu es intelligent. Ce ne sont pas des choses qui feraient fuir quelqu'un. Et ce n'est pas moi qui t'ennuierait parce que tu ne viens pas en cours, je m'en fiche pas mal, fis-je en souriant. Je regardai ensuite vaguement autour de moi pour m'assurer que personne ne pouvait nous voir. Nous étions apparemment seuls, alors je pris doucement sa main dans la mienne en entrelaçant nos doigts. Je les serrai doucement dans les miens. Je n'étais pas très tactile c'est vrai. J'aimais le contact mais je prenais mon temps, et ne l'induisais pas en tout lieu. Je le regardai dans les yeux en rougissant doucement, mes doigts tremblant un peu. - Alors... tu veux bien sortir avec moi ?Je retenais mon souffle en attendant sa réponse. Mon coeur était sur le point d'exploser dans ma poitrine. Il pouvait tout à fait refuser, ça ne m'étonnerait même pas. Après tout je ne lui faisais pas confiance, ça pouvait en rebuter plus d'un. Mais je voulais avoir l'occasion d'instaurer cette confiance. |
| | | | Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Lun 25 Fév - 13:29 | |
| - Je suis sur les fesses. J’étais sur le point de me dire que c’était complétement foutu et tu viens répondre à mes sentiments. Je ne sais vraiment pas quoi te dire Luce…mais je suis heureux.
Il répondit à mon sourire heureux et laissais c’est yeux dans les miens avec douceur. Je me sentais incroyablement paisible. Est-ce que c’était toujours comme cela lorsque nous tombions amoureux ? Cela nous faisait exprimer des sentiments totalement différents en très peu de temps ? En tout cas ce n’était pas désagréable mais pas non plus la meilleur des expériences que j’ai vécu.
- Eh bah... je suppose que les bonnes surprises ça arrive. Je suis heureux aussi de te l'avoir dit, j'étais un peu trop surpris tout à l'heure lorsque tu me l'as dit pour te répondre correctement, ça s'est vu je suppose.
Alors finalement il n’avait pas crus au fait que cela soit une plaisanterie. Et je me sentais rougir, ce n’était pas une déclaration très correcte et il allait que je la reformule mieux…plus tard. Pour le moment j’avais déjà assez rougis pour toute ma vie en une seule heure alors il fallait avant que je retrouve ma prestance habituelle. Tout en gardant les mains dans mes poches visiblement puisqu’il n’était pas du tout tactile.
- En même temps te dire que je t’aimais juste après t’avoir que je te détestais…je comprends bien ta surprisse, fis-je souriant négligemment. Désolé d’ailleurs de mettre énervé mais j’avais tout fait pour que mon frère ne me retrouve pas et tu as un peu tout gâché.
Je remarquais que c’était un peu des reproches ce que je disais et je me rattrapais vite en passant ma main dans ses cheveux en souriant simplement pour me rattraper rapidement :
- Mais ce n’est pas important, je changerais justement d’appartement, dis-je.
Mais comment ? Je ne roulais pas sur l’or bien au contraire…j’étais plutôt du genre pauvre et sans un sous alors déjà avoir trouvé un appartement pas trop chère en pleine ville ce fut un miracle mais en trouver un deuxième…ça allait retrouver de l’exploit miraculeux. Malgré moi je soupirai. Je craignais à avoir à changer carrément de ville…il l’aurait peut-être fallut que j’en parle à Luce non ? Non. Pas pour le moment. J’allais d’abord fait des recherches peut-être que je trouverais un appartement pourri mais au moins pas trop chère. Je ne voulais pas le peiné et j’avais conscience que je le ferais si je lui disais à quel point il m’avait causé des problèmes.
Je préférais tout simplement l’attiré vers moi un instant pour l’embrasser doucement mais il ne fallait plus que nos baiser soit ardent si il ne voulait pas que je le touche. J’étais le genre de personne qui passait ses émotions par le toucher mais j’étais conscient désormais que Luce lui était plutôt rebutée par tout ça. Cela me rendait nerveux mais je ferais de mon mieux.
Finalement je lui proposais que nous nous tenions un peu encore à l’écart de nos sentiments. Peut-être le temps que je gagne vraiment sa confiance ou qu’il apprenne à me connaître. Après tout nous ne nous étions vu que deux fois. Ce n’était pas énorme.
Rapidement il me mit un coup de poing léger sur lequel je ne bronchais pas alors qu’il riant naturellement. Ce n’était pas agressif juste amicale mais ça faisait plus bon pote que petit ami. Mais je n’en dis rien c’était ça manière d’être je suppose. Je craignais finalement que cette relation me pourrisse de l’intérieur, si je ne pouvais pas le toucher je serais vraiment instable et à un moment donné ou un autre je craquerais et je m’en voudrais…
- Non mais tu rigoles ? Tu crois que j'ai envie de te voir aller draguer ailleurs ? Je ne veux pas que nous soyons de simples amis. J'ai envie de t'embrasser quand je te vois, pas de me retenir de le faire. - J’ai jamais dit que j’allais allez voir ailleurs, fis-je offusqué en fronçant les sourcils. Mais je comprends, j’ai les mêmes envies.
Comme pour en témoigner je posais doucement à nouveau mes lèvres sur les siennes mais m’éloignais rapidement. Il fallait que j’arrête de l’embrasser au moins quand nous étions dans l’établissement scolaire. Mais est-ce qu’il voudrait que nous ayons des rendez-vous en dehors ? Après tout un autre élève pourrait nous voir et nous balancer non ? Je préférais donc oublié l’idée de l’invité à sortir. Je me contenterais donc des quelques moments d’intimités que nous aurions à la fac.
Puis finalement Luce sembla remarquer la fin de ma phrase et la souligna en me faisant le regarder surpris.
- Mais de quelle réputation tu parles ? Tout ce que je sais de toi c'est qu'il ne faut pas se mêler de ta vie privée, que tu sèches les cours et que tu es intelligent. Ce ne sont pas des choses qui feraient fuir quelqu'un. Et ce n'est pas moi qui t'ennuierait parce que tu ne viens pas en cours, je m'en fiche pas mal.
Je détournais le regard gêné à son sourire. Il n’était pas au courant que je couchais avec tout ce qui me plaisait sans attendre en retour un quelconque sentiment ? Je me mordis la lèvre et soupirais finalement. Il fallait que je le lui dise, sinon il l’apprendrait un jour ou l’autre et ce ne serait que mauvais.
- J’ai couché avec beaucoup de personne, soufflais-je en le regardant dans les yeux. Et jamais je n’ai été amoureux d’une seule de ces personnes. Voilà ma réputation.
J’avais peur que cela l’effraie et ce serait bien normal je m’en voulais soudainement de ma vie de débauche et me mordais les doigts de ne pas avoir été plus sérieux…je ne voulais pas qu’il regrette de m’avoir dit être amoureux de moi je voulais qu’il soit simplement heureux alors doucement nerveusement je passais ma main dans mes cheveux et continuait :
- Mais je n’ai pas touché à quelqu’un depuis un long moment, soufflais-je en continuant à le regarder droit dans les yeux. Récemment quelqu’un avec qui j’étais proche c’est mis en couple alors qu’il était un peu frivole comme moi et je me suis dit…qu’être amoureux était bien…puis je t’ai rencontré…et je ne suis plus d’accord, ce n’est pas bien…c’est merveilleux.
Je rougis en détournant le regard en me sentant vraiment idiot mais j’avais espéré ainsi qu’il comprendrait qu’il était différent de tous les autres. Il était plus précieux qu’aucun des corps que je n’avais touché et pour lui j’étais prêt à attendre qu’il veuille que les choses aillent plus loin entre nous, ce qui était un vrai miracle pour moi qui était impatient.
Doucement finalement Luce vint enlacer nos mains et je lui souriais avec délice en serrant un peu plus mes doigts contre les siens. J’aimais cette simple sensation et je savais que désormais il allait falloir que je me contente de ce qu’il me donnait de toute façon alors j’apprendrais à savourer les moindres petites choses.
- Alors... tu veux bien sortir avec moi ?
Il était bien plus rouge que je ne devais l’être mais je sentis mon cœur battre comme un fou puis ouvrait la bouche pour parler avant de me rendre compte que j’en étais incapable. J’avais le souffle coupé. Alors gêné je détournais la tête et hochait simplement en signe d’approbation devenant à mon tour rouge écrevisse.
Puis je détachais un peu nos mains à contre cœur. On ne devait pas nous surprendre, cela serait vraiment problématique pour Luce alors simplement je restais prêt de lui et essayait de parler naturellement avec lui.
- Tu sais beaucoup de chose sur moi, dis-je en souriant. Mais moi je ne sais pas grand-chose sur toi appart que tu es un peu trop gentil. Alors tu me dois bien quelque information non ?
Je lui tirai un peu la langue taquin tandis que je marchais doucement en direction de la cour. Bientôt la pose de midi serait terminé et je devrais allez en co…non je devrais rentrer chez moi pour pas que l’on me dise d’aller en cour. Après tout Luce avait dit qu’il se fichait que je sèche tous mes cours je n’avais donc pas à me forcer d’y aller. Mais je supposais que Luce lui devait retourner travailler après tout déjà qu’il ne semblait pas le surveillant le plus efficace, si il disparaissait durant ses heures de travail cela serait problématique.
Rapidement je sortais mon téléphone et prenait le sien dans sa poche rapidement sans prétendre le toucher pour ne pas qu’il s’énerve. J’allumais les deux téléphones et rapidement échangeait nos numéros. Je me permettais un peu de faire cela je l’admets mais je ne pensais pas que cela le gênerais et rapidement je lui rendis son téléphone souriant de toute mes dents blanches.
- Contacte-moi si tu veux sortir ou parler, fis-je naturellement. Je serais toujours disponible.
Et je le pensais vraiment. Même si un soir en plein milieu de la nuit il voulait que je sorte de chez moi je le ferais et j’irai le retrouver là où il me dirait et cela me fit me rendre compte à quel point mes sentiments étaient fort. Jamais pour personne je n’aurais fait une chose pareille et pourtant je serais prêt à le faire pour le blondinet. C’était un étrange sentiment mais qui me berçais d’une douce chaleur. |
| | | Messages : 60 Date d'inscription : 07/01/2013
| Sujet: Re: Je te déteste - Pv : Luce. Lun 25 Fév - 14:40 | |
| - En même temps te dire que je t’aimais juste après t’avoir que je te détestais…je comprends bien ta surprisse. Désolé d’ailleurs de mettre énervé mais j’avais tout fait pour que mon frère ne me retrouve pas et tu as un peu tout gâché.Bim, dans ta face Luce. Ca c'est fait. Quelque part je l'avais bien mérité, mais quand bien même ce n'était pas agréable à entendre. Je détournais le regard, un peu gêné de sa réplique, même si je savais qu'il avait raison. Il passa alors sa main dans mes cheveux en voyant probablement que je ne répondais pas et culpabilisais plus qu'autre chose, et ajouta : - Mais ce n’est pas important, je changerais justement d’appartement.Je me grattais l'arrière de la tête, un peu gêné. Ca impliquait pas mal de dépenses de changer d'appartement, et il n'avait pas l'air de rouler sur l'or. Mais je supposais que s'il ne trouvait pas ça important alors ça ne l'était pas. Il trouverait certainement une solution. J'essayais alors de me déculpabiliser un peu et suggérai mon aide : - Si tu as besoin d'aider dans tes recherches n'hésite pas.[...] - J’ai jamais dit que j’allais allez voir ailleurs. Mais je comprends, j’ai les mêmes envies.Ouh, je l'avais vexé là. Mais il était difficile de tout deviner. Même s'il voulait que l'on soit de simples amis en m'ayant dit qu'il m'aimait, cela ne voulait pas dire qu'il n'irait pas satisfaire ses besoins ailleurs. Mais c'était agréable de constater qu'il n'avait jamais eu en tête d'aller chercher du plaisir ailleurs qu'avec moi, même si nous nous contentions d'être amis. Il me rassura encore davantage en posant ses lèvres sur les miennes. J'aimais qu'il s'efforce de ne pas aller plus loin que ça, je me sentais respecté dans mes convictions de cette manière. Je lui fis alors un doux sourire. - On ne sait jamais, je préfère mettre les choses au clair.Puis je lui demandais de quoi il parlait en disant qu'il avait mauvaise réputation. Je me fichais pas mal qu'il aille en cours ou non, surveillant ne voulait pas dire nounou. Je devais faire régner un semblant de discipline dans l'établissement, ce qu'il se passait en dehors ne me regardait pas du tout. Mais alors que je plaisantais sur ce sujet, lui détourna le regard, gêné. Visiblement il y avait une chose importante dont je n'avais pas connaissance. Je commençais à froncer un peu les sourcils. Qu'allais-je apprendre de déplaisant cette fois-ci ? Il me regarda finalement dans les yeux, décidé à m'expliquer quelque chose d'important. - J’ai couché avec beaucoup de personne. Et jamais je n’ai été amoureux d’une seule de ces personnes. Voilà ma réputation.Je me décomposais un peu sur place. C'était exactement le type de personne que je détestais. Ne pas accorder la moindre importance à une relation de couple forte et durable, se contenter des plaisirs charnels. C'était ce genre d'individus qui m'avaient poussés à vouloir me préserver au début d'une relation, car on ne savait jamais sur qui on tombait. - Mais je n’ai pas touché à quelqu’un depuis un long moment. Récemment quelqu’un avec qui j’étais proche c’est mis en couple alors qu’il était un peu frivole comme moi et je me suis dit…qu’être amoureux était bien…puis je t’ai rencontré…et je ne suis plus d’accord, ce n’est pas bien…c’est merveilleux.Je me retournai brusquement à la fin de sa phrase en levant les bras comme pour m'étirer. J'étais pire qu'une tomate. C'était une très jolie déclaration qu'il venait de me faire. Je n'avais vraiment pas à le juger avant de le connaître, j'aurais détesté que l'on me déteste pour mon passé personnellement. J'inspirais alors pour reprendre ma couleur normale, puis quand je me sentis un peu calmé, je me retournai. Je m'approchai alors de lui, puis je le pris dans mes bras, collant mon corps au sien. Bon, si on me voyait je risquais de me faire virer, mais c'était plus fort que moi. Là, il était tout simplement trop mignon. J'avais l'air beaucoup moins réticent que juste après ce qu'il m'avait avoué par rapport à sa réputation. J'étais juste heureux. - Ce que tu étais avant moi n'a pas beaucoup d'importance tant que tu es sérieux avec moi. Mais si tu me fais un coup pareil, je ne te pardonnerais jamais.Je lui demandais ensuite s'il voulait bien sortir avec moi. Je retenais ma respiration jusqu'à ce qu'il me réponde, et crus mourir quand ses paroles ne sortirent pas. Il me torturait ou quoi ? Qu'il dise oui ou non, mais qu'il dise quelque chose pardi ! Puis enfin, il hocha la tête. je respirais alors, vraiment heureux. Il était sûrement aussi rouge que moi, nous étions un peu ridicules. - Tu sais beaucoup de chose sur moi. Mais moi je ne sais pas grand-chose sur toi appart que tu es un peu trop gentil. Alors tu me dois bien quelque information non ?Je souriais, heureux qu'il veuille en apprendre plus à mon sujet. Il me fit rire en me tirant la langue, mais il se dirigeait vers la cour. Je marchais alors à côté de lui : j'allais moi aussi être bientôt amené à retourner à mes occupations. Bien sûr nous ne nous tenions pas la main. Ce n'était pas interdit de discuter avec un élève, et ça n'avait rien de suspect. - Hum... Ca se voit sûrement mais je suis homosexuel. D'ailleurs, pour ne rien arrangé au stéréotype j'adore la mode, et j'aimerais travailler là-dedans, c'est pour ça que je suis venu si près de Paris. A la base de bien de Londres. La mode est bien là-haut aussi, mais c'est plus accessible ici. Et sinon... j'ai vu qu'il y avait des sources chaudes pas loin. C'est quelque chose que j'adorerais essayé, ça contrasterait avec le froid de mon pays natal !Puis il prit mon téléphone portable dans ma poche. Je soupirais : décidément mes gens aimaient bien me le prendre hein. Pourtant beaucoup de gens en avaient un comme ça, alors pourquoi moi ? Je constatais ensuite que celui de Robynne était vraiment bien plus bon marché. Je fronçais un peu les sourcils, inquiet qu'il ait peu d'argent et donc que ce soit un véritable problème qu'il doive déménager. Mais j'avais pris la bonne résolution de ne plus me mêler inutilement de ses affaires. Je le ferais s'il m'en parlait, et uniquement dans ce cas. Je me mis alors derrière lui, regardant à côté de son épaule pour voir ce qu'il fabriquait. Il échangeait nos numéros de téléphone. J'eus un sourire ravi, c'était agréable de savoir que j'allais pouvoir le contacter quand je voulais, sortir avec lui quand nous serions libres, aller au cinéma... J'étais vraiment heureux de ça. Je posai alors doucement ma main sur ses fesses pour le taquiner. - Contacte-moi si tu veux sortir ou parler. Je serais toujours disponible.- Attention, je vais t'embêter souvent si tu m'en donnes l'occasion, fis-je avec un clin d'oeil. Je récupérais alors mon téléphone et le rangeais de nouveau dans ma poche en retirant de ce fait ma main de sur ses fesses. J'aimais bien avoir quelques contacts avec lui, c'était vraiment agréable de me sentir proche de lui. Et quand je sentais son odeur masculine mes sens s'enivraient, me laissant une douce sensation de bien-être et de désir. Mais ce n'était pas le moment de penser à ce genre de chose. - Bon, c'est pas le tout mais si je veux pas me faire virer il faut que j'aille faire comme si je faisais mon travail.Je soupirais, déjà fatigué de devoir y retourner. Je n'aimais pas ce job, je m'en fichais que tout se passe bien ici. Moi je voulais ouvrir une boutique de vêtements, pas aller gueuler sur des gamins rebelles. La cour devant nous était vide, alors je déposai un petit baiser sur les lèvres de Robynne avant d'avancer en direction de l'établissement. Je lui fis un signe de la main en m'éloignant et lui disant : - Je t'envoie un sms ce soir ! Si tu m'as filé un faux numéro tu vas entendre parler de moi ! Fis-je en lui tirant la langue. C'était agréable de sortir avec quelqu'un, mais c'était fabuleux de se sentir aimé de l'objet de nos sentiments. C'était donc le coeur léger, mais encore plein d'émotions que je me dirigeais vers le bureau des surveillants, appelé par mon devoir. |
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| | | | Je te déteste - Pv : Luce. | |
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