Edward LunsterAncien staff Messages : 1186 Date d'inscription : 01/11/2011
| Sujet: L'alcool est dangereux pour la santé. [Yaoi : Mikoshiba x Edward] Sam 31 Mar - 17:27 | |
| L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Il peut vous pousser à faire des choses que vous ne désirez pas, à aller trop loin. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce lendemain matin était très difficile pour Mikoshiba et Edward.
________________________________________________ Les lycéens dansaient, l'alcool coulait à flot, la musique résonnait dans la salle. On ne pouvait pas se tromper, il s'agissait bien de la fête de fin d'année des terminales. Tous s'étaient réunis en cette occasion pour se revoir une dernière fois avant que chacun ne prenne un chemin différent. Les anciens amis allaient se séparer, se promettant de rester en contact pour au final en abandonner la plupart, pas la force des choses. Mais bien entendu, il y avait ceux qui restaient à Suki Gakuen pour en intégrer la classe préparatoire. Parmi ceux-là, il y avait les deux ennemis jurés : Edward Lunster et Mikoshiba Shôo. La haine qu'ils se vouaient mutuellement était connue à travers tout le lycée, et allait avoir le loisir de perdurer, pour le meilleur et pour le pire. Mais, en cette soirée festive, ils avaient enterré la hache de guerre, bien décidés à s'ignorer. La soirée se déroulait ainsi dans la joie et la bonne humeur, mais l'heure de repartir approchait dangereusement. Disant au revoir à tout le monde, bien entendu avec sa distance habituelle, Mikoshiba sortit de la salle et rejoignit la voiture de son oncle, venu le rechercher à cette heure tardive de la nuit. Edward l'accompagna à l'extérieur pour saluer Kayato. Contre toute attente, le garçon aux cheveux blancs appréciait réellement l'oncle de son pire ennemi. C'était à n'y rien comprendre, et pourtant. - Salut Kayato ! *hic* T'aurais dû laisser ton neveu indigne rentrer à pied.- Haha, vous êtes vraiment durs entre amis, pas vrai ? - Bon, on y va ?-Putain. J'ai oublié mes clés...- On s'en fout. Allez Kayato, on y va !- Non mais attends, tu vas pas le laisser comme ça, si ? Monte Edward, tu n'auras qu'à dormir à la maison ce soir.- Mais laisse tomber, il ira chez quelqu'un d'autre !- Ok ça me va, merci Kayato. - De rien. Et arrête un peu de protester comme ça Mikoshiba, c'est ton ami après tout. Résignés, les deux lycéens montèrent dans la voiture en prenant soin de ne pas s'adresser la parole. En tant que matelas de fortune, les deux garçons installèrent des couvertures au sol de la chambre de la brute. Avec maladresse, ils finirent pas réussir à en faire une sorte de lit sur lequel il était possible de dormir sans se briser le dos. De toute façon, vu le niveau d'alcoolémie de celui qui s'y allongerait, il ne se rendrait même pas compte de la présence d'un porc-épic, alors un lit mal égalisé... Exténués, les ex-lycéens s'affalèrent sur leur lit respectif juste après que l'hôte ait éteint la lumière. Un silence s'installa dans la pénombre de la pièce. Silence un peu pesant et brumeux, à cause de l'esprit alcoolisé des deux rivaux. Comme si ces deux individus pouvaient rester dans la même pièce calmement : c'était tout bonnement impossible. - Pourquoi tu t'es invité chez moi l'imbécile ?- J'ai paumé mes clefs, il me fallait bien un endroit où dormir. Et chez toi c'est toujours mieux que dehors.- Tu pouvais pas squatter chez n'importe qui d'autre ?!- ... Maintenant que t'en parle ça aurait pas été stupide.- ... T'es en train de me dire que t'y avais même pas pensé ?- Je tiens à préciser que j'ai pas toutes mes capacités mentales quand je suis bourré.- Comme si t'en avais déjà sobre...- Moi au moins je suis pas gay.C'était le point sur lequel il ne fallait pas attaquer Mikoshiba. En aucun cas il ne fallait lui faire ce genre de remarque stupide, sinon on s'en mordait les doigts. Edward en avait déjà rapidement fait l'expérience, mais il avait eut la présence d'esprit de présenter ses excuses en voyant la réaction de la brute. Cependant, c'était à une époque où il ne le haïssait pas encore, désormais il se fichait pas mal de blesser réellement son pire ennemi. Au contraire, cela constituait un excellent argument pour utiliser ce genre de bassesse. De manière prévisible, Mikoshiba n'apprécia pas du tout cette dernière remarque. Ainsi, il décida de jouer un peu avec l'homophobe du dimanche, lui appliquant une punition thématique. Il descendit vivement de son lit et se plaça au-dessus de lui. Bien que l'obscurité envahissait toute la pièce, les yeux de la brute rayonnaient d'une rancœur qui annonçait sa terrible vengeance. Quand Edward croisa son regard, il comprit immédiatement qu'il allait regretter ce qu'il venait de dire. Etait-il encore temps de présenter ses excuses ? C'était hors de question, sa fierté en serait bien trop atteinte. Alors qu'il s'apprêtait à lui dire de dégager, il sembla que Shôo en avait décidé autrement. Il approcha ses lèvres de celles du garçon aux cheveux blancs, très lentement. Il avait une idée bien précise en tête : il était persuadé que son ennemi allait détourné la tête rapidement ou se débattre un peu. Il voulait lui faire peur, et vu sa tête, ça semblait fonctionner à merveille. Le brun avait envie de hurler de rire en voyant le regard choqué de sa victime, mais il devait avoir l'air sérieux, sinon il ne serait plus crédible. Toutefois, il avançait de plus en plus, et Lunster ne semblait pas décidé à bouger. Etait-il choqué ? Désirait-il au fond de lui ce baiser ? Personne ne le savait, pas même lui. Mikoshiba ne souhaitait pas l'embrasser, mais s'il se défilait à ce moment là, ce serait lui qui aurait perdu. L'alcool augmentait son esprit de compétitivité, alors il décida malgré tout de faire quelque chose. Il prit entre ses dents la lèvre inférieur d'Edward et la mordilla, avant de lancer dans un rire : -Non mais tu t'attendais à quoi, un baiser de princesse ? Haha ! Vexé et pris au piège, Edward se sentait vraiment déstabilisé. Il se maudissait de ne pas avoir réagi, cela aurait été une défaite moins cuisante. Il se passa vivement la main sur la lèvre comme pour désinfecter le poison que représentait le contact de la brute. La compétition était lancée entre les deux jeunes hommes. Il fallait répliquer, sinon il perdrait totalement la face, et cela était inadmissible. La victime prit son courage à deux mains et fit glisser ses doigts le long de la cuisse de celui qui le surplombait, et ce jusqu'à arriver à son entrejambe. Il fit mine de la caresser, chose à laquelle Mikoshiba ne sut pas répondre, lui-même choqué de la témérité donc faisait preuve celui qui se prétendait si hétéro. Mais lorsqu'il s'agissait d'affronter son pire ennemi, il pouvait mettre de côté n'importe quel principe, même celui de ne jamais frapper l'entrejambe d'un garçon. Et en effet, il mit un léger coup de poing dans l'entrejambe de Shôo, l'entendant pousser un soupir de douleur. Ce dernier se recroquevilla légèrement, puis lança un regard meurtrier à celui qui avait osé lui faire ça. - Te fais pas de film, tout le monde n'a pas les mêmes goûts que toi. J'aime les personnes qui ont un peu plus de forme, si tu vois ce que je veux dire...- J'ai dû m'en faire bien plus que toi, l'imbécile. N'essaie pas de m'apprendre ce qu'est la vie.- Mouais, j'suis pas convaincu. *Hic* Mais moi au moins j'me fais pas mettre pas des mecs. Cette dernière réplique fit sourire Mikoshiba, ne satisfaisant pas les attentes de son émetteur. Normalement, un nouveau sarcasme sur son homosexualité aurait dû le mettre hors de lui, alors pourquoi souriait-il ? Edward n'en savait rien, mais cela ne resterait pas un mystère bien longtemps. Sa stratégie suivante était de changer de sujet. -Bon, tu comptes rester sur moi combien de temps encore ? T'empestes l'alcool. *hic*C'était l'hôpital qui se foutait de la charité : les deux sentaient l'alcool à plein nez, à tel point qu'ils ne devaient même plus avoir conscience de cette odeur entêtante qui s'était imprégnée dans la pièce. Mikoshiba n'était toutefois pas décidé à se déplacer, bien au contraire. Alors comme ça Lunster osait encore se moquer de ses orientations ? Ça n'allait pas se passer comme ça. Si un mordillage de lèvre ne suffisait pas à cette tête de mule, il irait plus loin. Suffisamment pour lui faire stopper toutes blagues stupides à ce sujet. Joignant le geste à la pensée, il glissa une de ses mains sous le T-shirt de son ennemi, lui caressant le ventre. Son habituel sourire cruel ornait son visage éclairé par les rayons de la Lune. - Arrête espèce d'obsédé ! Qu'est-ce que tu comprends pas dans « tout le monde n'a pas les mêmes goûts que toi » ?! - Je vais juste t'apprendre ce que ça fait de « se faire mettre par un mec »...Quand il le vit, Edward reconnut instantanément ce sourire malsain. C'était le visage de ses pires cauchemars : quand une telle expression fendait ses traits, cela signifiait qu'il était prêt à faire n'importe quoi. La dernière fois qu'il les avait aperçu, il avait failli y laisser la vie. Jamais il n'avait réussi à ôter de ses songes ce visage sadique, terrifiant d'impulsivité. Il savait déjà qu'il était trop tard, mais il tenta malgré tout de s'extirper des griffes de la brute, le repoussant violemment sur le côté. Momentanément dégagé de son emprise, il tenta de se relever mais trébucha entre les couvertures qui constituaient son lit. Il retomba finalement au sol dans un fracas amorti par les tissus épais. Mikoshiba saisit immédiatement son T-shirt et le ramena sur ce qu'il restait du « lit », se remettant au-dessus de lui. Il vit le désespoir s'emparer des yeux de son ennemi, ce qui lui donna encore plus envie de lui faire regretter ses paroles. Avec l'habilité d'un alcoolique, il saisit les poignets de son rival et les attacha maladroitement avec un T-shirt qui trainait au sol. - Les homo sont tous aussi détraqués que toi ?!- J'sais pas, t'auras qu'à aller vérifier toi-même imbécile.- Sans façon, merci... Allez arrête ta blague maintenant et détache-moi.- Quelle blague ? Son sourire dévoila toutes ses dents, en même temps que ses intentions malsaines. Edward savait pertinemment qu'il ne s'agissait pas d'un blague, mais c'était la seule tentative qui lui restait. Les mains de Mikoshiba se baladèrent sur le corps du jeune homme, parcourant son ventre pour remonter jusqu'à son torse en relevant son T-shirt. Il y pinça dans un sourire amusé le téton de sa victime, qui le fusilla du regard. Ce dernier frissonnait de dégoût sous les caresses de son ennemi juré : n'importe qui aurait été mieux que lui. Le pire était qu'il savait que c'était réciproque. Il savait que Shôo ne faisait ça que pour le rendre dingue, certainement pas par plaisir. Jusqu'où pouvait donc aller cette étrange relation de compétition qui les unissait.. ? Dans un élan, il se releva et mordit avec force la main qui osait toucher son téton, à tel point que quelques gouttes de sang perlèrent jusque sur son torse. Mikoshiba gémit de douleur, mais se décida à lui rendre la pareille. Il saisit les cheveux de son pire ennemi entre ses mains et les tira en arrière. Après cela, il l'immobilisa et lui mordit avec autant de violence l'épaule, faisant lui aussi une entaille suffisamment profonde pour avoir le plaisir d'en voir couler quelques gouttes pourpres. Un gémissement de douleur résonna également dans la pièce silencieuse, arrachant un sourire satisfait au jeune homme. - Spoiler:
Il déboutonna le jean de sa victime et le descendit jusqu'à ses genoux, accompagné de son boxer. Heureusement invisible dans l'obscurité, le rouge monta aux joues d'Edward. Il se retrouvait à moitié nu devant un homme qu'il détestait plus que tout en ce monde, et incapable de partir. Mais le pire dans tout cela était que...
Mikoshiba caressa le sexe d'Edward, motivé à l'humilier un peu plus. Il n'avait jusque là pas l'intention d'aller jusqu'au bout, mais ce qu'il découvrit le fit changer d'avis. Tout d'abord surpris, mais ensuite amusé il lança :
- Pas très hétéro tout ça Lunster. T'as pas trop honte d'être déjà dur comme ça, ça va ? - ... va te faire mettre connard. - N'inverse pas les rôles...
Heureux de pouvoir se moquer de son rival, il continua à caresser son membre. Edward tentait tant bien que mal de retenir des soupirs de plaisir, décidé à ne pas aggraver son cas. Il eut la volonté suffisante pour ne pas lâcher un seule gémissement. Cependant, la pénombre était à son avantage, car son visage trahissait le plaisir qu'il éprouvait en cet instant. Insatisfait du manque de réaction, Mikoshiba décida de passer au choses sérieuses : il introduisit un doigt en Lunster. Son geste a l'effet escompté : un gémissement plutôt bruyant résonna dans toute la pièce.
- Dégage de là espèce d'abruti ! Hurle-t-il. - Je te conseille de faire moins de bruit si tu ne veux pas que Kayato se ramène et te voit comme ça. - ...
Le silence. L'argument avait eu l'effet désiré. Une victoire magnifique pour Mikoshiba qui savourait la situation de supériorité dans laquelle il se trouvait. Il fit entrer un second doigt dans l'espace serré et vierge qu'il occupait. Le jeune homme était dans une position tout à fait à son avantage tandis qu'Edward lui devait faire un choix. Les deux étaient humiliants, mais il décida que mordre l'oreiller à côté de lui l'était moins que de gémir bruyamment sous les caresses de celui qu'il détestait le plus au monde. Résigné, il prit son l'oreiller entre ses dents, espérant ne pas prendre de remarque à ce sujet.
Après une préparation de bien courte durée, la brute ouvrit sa propre braguette et fit descendre à la fois son pantalon et son boxer un peu en dessous des hanches. Il allait obtenir une merveilleuse victoire sur son rival de l'année. Le moment s'annonçait superbe.
- Arrête ça maintenant, va pas plus loin ou je te tuerais de mes propres mains. - Sois pas surpris Lunster, je te l'avais promis. Tu t'en souviens ? « Je t'enculerai », haha !
Suite à ces paroles, Mikoshiba pénétra Edward, lui arrachant au passage un cri qui se perdit dans l'épaisseur de l'oreiller. Entre deux gémissements de douleur, la victime parvint à lancer :
- Arrête bordel... t-tu me fais.. mal.. ! C'est... c'est pas fait pour ça.. ! - Ferme-la un peu, tu me casses les oreilles.
Il fallait l'empêcher de parler, et pour cela il suffisait d’accélérer les coups de reins. Contre toute attente, Mikoshiba prenait du plaisir à faire cela. Un plaisir sadique, certes, mais un plaisir quand même. Et, étonnement, petit à petit les gémissements d'Edward prirent plus une tournure de plaisir que de souffrance. Les liens qui étreignaient les poignets du garçon aux cheveux blancs se défirent presque d'eux-mêmes tant ils étaient mal noués. Il saisit dans ses mains les bras de son bourreau, ressentant un vif besoin de se raccrocher à quelque chose. Il y planta ses ongles comme pour se venger de la douleur qu'il lui avait fait subir. Leur ébat nocturne et alcoolisé continua dans un plaisir qu'aucun des deux n'admettrait, même pour tout l'or du monde. Pas à leur partenaire, et encore moins à eux-mêmes. La chaleur montait dans la chambre de l'ex-lycéen, une fine couche de buée commençait à recouvrir les fenêtres froides de la nuit. Edward étouffait encore ses gémissements tant bien que mal pour ne pas alerter Kayato, même si dans d'autres circonstances il aurait préféré laisser libre cours à son plaisir. Comment deux ennemis tels que Mikoshiba Shôo et Edward Lunster avaient-ils pu se retrouver dans une telle situation ? Qui l'aurait cru ?
Le brun accéléra encore plus la cadence de ses mouvements, arrachant malgré tout ses efforts des gémissements à son partenaire. Il trouvait ces sons plaisants et flatteurs, à tel point qu'il sentait son corps se réchauffer dangereusement. Dans une sorte d'automatisme, il saisit le membre de son ennemi entre ses doigt et le masturba de manière à ce qu'ils puissent jouir ensemble. Et, en effet, ils jouirent à l'unisson dans un même râle étouffé par leur fierté exacerbée. Essoufflé, Mikoshiba s'allongea à côté de Lunster.
- T'aurais quand même pu te retirer pour finir, enfoiré... - J'aurais pu. Alors, maintenant tu sais ce que ça fait de « se faire mettre par un mec ». - ... Je m'en serais bien passé, surtout avec toi. J'avais pas spécialement envie d'acquérir ta connaissance experte à ce sujet. - Quelle connaissance ? Je n'ai jamais tenu le rôle de passif moi. - ... Saloperie.
Un silence gêné s'installa. Edward venait de prendre conscience qu'il avait totalement été pris au piège. Même son pire ennemi qui était homosexuel n'avait pas fait ce que lui, hétéro, venait de faire. Il était atteint au plus profond de son orgueil, mais n'en dit pas un mot pour autant. La vengeance est un plat qui se mange froid.
- T'en parles à quelqu'un, je te coupe les cordes vocales. - ... Tu me prends pour qui ? J'ai pas spécialement envie que ça se sache.
Les deux savaient au fond d'eux que cela ne leur avait pas tant déplu, mais jamais ils ne se l'avoueraient ou le diraient à l'autre. Ils finirent par s'endormir naturellement, et surtout désireux de ne pas se poser de questions à propos de ce qu'ils venaient de faire.
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- Euh... ôtes-moi d'un doute : contrairement à moi, tu te souviens parfaitement de ce qu'il s'est passé hier soir et tu as une excellente raison pour laquelle je suis chez toi, à poil à côté de toi ? - ... Bah, doit y avoir une raison. Sérieux, tu nous imagines faire un truc pareil ? Haha ! Déconne pas. Jamais j'te toucherai, l'imbécile. - Ouais, c'est évident. C'est impossible. Donc tu as aussi une explication imparable pour... mon... euh... mal de hanche ? -. .. Y'a sûrement une très bonne raison. De toute façon on aurait jamais fait un truc pareil. - T'as pas tord. Toutes les explications, aussi ridicules et improbables qu'elles soient, ne le seront jamais autant que... nous ayant... fait ça. |
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