Les mains, ces petites choses qui nous rendent tellement de services, elles changent tout autour de nous, l'homme a changé la nature l'a transformé grâce à elle. Composé de cinq doigts, on peut les tordre, les plier pour faire ressembler quelque chose à quelque chose. Le pianiste tapote sur des touches pour en faire un son, le maçon tape sur un clou pour faire une maison, le sportif attrape avec ces mains pour relancer le ballon, les êtres communiquent avec elles. Elles sont le premier contact entre les autres, elles sont les symboles entre les sourds, elles sont rassurantes et effrayante dans leur gestes. Elles sont essentiel, et nous aide dans la vie quotidien. C'est pour cela que les hommes sont différents des animaux. Des pattes n'aident pas à porter quelqu'un, des coussinets ne peuvent ressentir le frisson de la peau. Mais l'artiste? Lui a t-il besoin de ces mains, certains peignent avec des pieds, que faire des ces doigts sans inspiration, posé sa main de peinture sur le tableau blanc?

C'est le dernier sujet, trouvé par le professeur, "que pensez vous de la main". Le sujet avait laissé l'enfant dans l'interrogation observant avec dénis les autres, plein d'inspiration, posant leur main sur le tableau, redessinais une main. Mais ça lui semblait tellement banale, qu'elle voulait trouver autre choses. Quelque chose d'original, quelque chose qui demande de la réflexion pour retrouver la main dans son oeuvre. Mais quoi? Les gens ne pensent pas pareil. Si elle dessinait un piano, d'autres penseront à une mélodie, ou à un célèbre auteur de symphonie. Un gant? Mais le sujet pouvait représenter le froid, l'image caché sous le tissu? Mais peut-être pas une main? Pourquoi devait-on parler de mains? Elle est nécessaire, mais dessinait une pomme posait sur un bureau aurait été plus simple. Une mains... Ce cours ce représenta plus philosophique que prévu, est ce que c'était elle qui voyait trop compliqué, ou les autres trop idiot pour comprendre le vrai sens du sujet. Elle resta encore un moment, assise sur son tabouret, relisant encore et encore le sujet sur le tableau noir. Il y avait trop à dire sur une main, et trop peu aussi sur un sujet précis. Elle regarda sa paume, ses lignes étaient longues et fines, ses doigts étaient si fins qu'ils aurait pu se casser. Elle pensa à une petite idée: La fragilité ? Même sur des gros doigt de boxeur? Y'a t-il encore quelque chose de fragile sur leur main pleine de sueur?