Koori se dirigea vers les douches après sa séance de sport (militaire) quotidienne.
Comme il était pudique il vérifia que personne n'était la avant de ... pauser des piège ?
Comme on lui avait confisqué ses mines il se contenta de joncher le sol de savonnettes.
Si quelqu'un tentait d'entré se serait sa dernière glissade.

Il se déshabilla lentement pliant soigneusement ses affaires avant de se diriger dans les douches communes.

Je n'avais rien de prévu, je décidais donc de prendre une bonne douche, histoire de décompresser un peu après les cours.
J'avais passé une journée vraiment horrible, les cours ne m'avaient jamais parus aussi longs, surtout la Philosophie, maintenant je sais que je n'y retournerais jamais à ce cour maudit.
Je me dirigeais donc vers les douches en étant d'une assez bonne humeur, pour changer...
J'entrais dans la salle, une serviette à la main et ne regardait pas vraiment où j'allais lorsque je trébucha sur un objet inconnu et m'étala de tout mon long dans un fracas assourdissant. Maintenant, j'étais vraiment de mauvaise humeur.
Je cherchais le coupable, prêt à faire un massacre. Mon regard s'intercepta sur une jeune homme aux cheveux verts et avec un regard plutôt malsain, c'était lui, j'en suis sur.
Je m'approchais de lui, l'air menaçant.

- C'est toi qui a posé ces savonnettes par terre ?

Mes mains me démangeait, il n'allait pas m'aimer ce p'tit la.

Mes sourcils ce froncèrent sur le ton employé, non mais pour qui il se prenait lui pour me parler sur ce ton.
Je regardais à droite puis à gauche et répondis d'une voix calme mais menaçante .

- Tu vois quelqu'un d'autre sans la pièce à par moi?

Il me regardait de façon menaçante et fronçait les sourcils. Il avait un problème ce p'tit ? Pour lui j'espère que non... Je ne suis pas vraiment d'humeur en ce moment, mieux vaut pas me provoquer, ce n'est pas ses petites savonnettes qui vont me faire peur ! Ses yeux regardèrent à droite puis à gauche, qu'est-ce qu'il y a ? Il vérifiait si il n'y avait personne pour le défendre à ce pauvre petit ?

- Tu vois quelqu'un d'autre sans la pièce à par moi?

Il m'avait dit ça calmement mais une certaine menace perçait cette sérénité, si je puis dire...
Il commençait à me chauffer celui-la. Mes yeux prirent une couleur plus intense, comme si ils obéissaient à mes sentiments. Le rouge devint écarlate et baigna mon esprit de sang.

- En effet, je ne vois qu'un petit con en face de moi.

Le jeune homme en face de moi était dans le même état que moi, dans une fureur presque noire. Je m'emportais facilement, trop facilement, à tel point que je pouvais perdre rapidement le contrôle de mon corps. Mais je ne le ferais pas.
Ses yeux s'encrèrent dans les miens, il était hypnotisé par mon regard sanglant. J'aimais faire cet effet aux gens, en général ils régissaient de deux façons, totalement différentes. Soit ils s'enfuyaient soit leur envie de me massacrer s'en trouvait grandie .
Mais il lui fit une chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas :
Ses mains se posèrent sur mes joues et mon esprit fut tellement subjugué que je n'entendis presque pas ses paroles. C'est magnifique ... avait-il murmurait. Ensuite il se mit sur la pointe des pieds pour arriver à ma hauteur, mais je ne comprenais toujours pas ce qu'il se passait. Ses lèvres se déposèrent sur mes deux pupilles. Après ces actions il se détacha de moi, toujours son regard planté dans le mien.

Je n'avais pas comprit pourquoi il faisait ça, mais à mon avis ce type est un fanatique de tout ce qui se rapproche de la guerre. Il trouvait mes yeux "magnifiques" seulement parce-qu'ils lui rappelaient le sang et c'est justement pour cette raison que je détestais ces pupilles qui resteraient toujours dans mon corps.
Mais toute la fureur que j'avais éprouvée il y a quelques instants s'était envolée, je ne ressentais maintenant plus que de la tristesse, de la tristesse qui se référait à mon passé.
Mes yeux se posèrent sur les siens sans que je ne puisse dire un mot.

Le jeune homme me transperçait toujours de son regard, à tel point que je me sentais défaillir...

- Pourquoi ?

Pourquoi quoi ? Pourquoi j'avais cette expression ? Pourquoi j'étais né avec ces yeux ? Ces yeux qui me pourrissaient la vie depuis que j'ai foulé cette terre ? Je me le demande bien, mais en même temps je ne veux pas connaître la vérité...
je détournais le regard, je n'aimais pas qu'on me fouille de cette manière, mes yeux étaient mon point faible et à la fois mon point fort.
Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire, ce qu'il me voulait...

- Ces yeux ne sont pas magnifiques, c'est une malédiction.

Mes mots étaient emprunts d'une certaine dureté mais aussi d'une pointe de tristesse.

- Ces yeux ne sont pas magnifiques, c'est une malédiction.

Pour le cou j'en restait totalement abasourdi. Une nouvelle fois la colère gronda en moi, je l'attrapais par le col de sa chemise et le secoué tout en criant presque :

- Oh oui pauvre de toi ! Qu'est ce que cela doit être dur d'avoir les yeux différent de ceux des autres ! Les pauvres petit Somaliens qui on le ventre gonflé par la mal nutrition te palindrais surement, même les tétraplégique incapable de pouvoir pisser sans l'aide de quelqu'un ne voudrais pas être à ta place ! Sand parler de la veuve de guerre ayant perdu la personne la plus chère a ses yeux et e retrouvant seul avec un enfan qui, de par sn visage, lui rappelle à chaque secnde son bien aimais. Et qui finira par se pendr epour échapper à son chagrin elle n'aurais pas du tout aimais avoir de putain de yeux rouge elle non plus !

Oui le dernière partie était plus que personnel, mais je m'étais laissé guider par la fureur et avais débalé tout ce ue j'avais sur le coeur depuis peu être trop longtemps.

Une colère soudaine s'empara du jeune homme qui m'attrapait par le col de ma chemise, mes yeux le transperçait toujours d'une manière dure.


- Oh oui pauvre de toi ! Qu'est ce que cela doit être dur d'avoir les yeux différent de ceux des autres ! Les pauvres petit Somaliens qui on le ventre gonflé par la mal nutrition te palindrais surement, même les tétraplégique incapable de pouvoir pisser sans l'aide de quelqu'un ne voudrais pas être à ta place ! Sand parler de la veuve de guerre ayant perdu la personne la plus chère a ses yeux et e retrouvant seul avec un enfan qui, de par sn visage, lui rappelle à chaque secnde son bien aimais. Et qui finira par se pendr epour échapper à son chagrin elle n'aurais pas du tout aimais avoir de putain de yeux rouge elle non plus !


A cet instant le sang bouillonna dans mes veines, je le sentais battre à tout rompre, comment osait-il me comparer à ces gens ? Il ne savait pas ce que j'avais vécu, je n'avais peut-être pas souffert de la même manière que tous ces pauvres gens, pas reçu le même genre de supplice, mais j'avais moi aussi énormément souffert, la souffrance de se faire rejeter à cause de l'apparence physique, à cause de la religion des personnes qui m'ont élevé et de cette génération qu'est la mienne qui me persécutait. Il ne savait vraiment pas ce que j'avais enduré jusqu'à maintenant.

Je repoussais sa main, le pénétrant toujours d'un regard meurtrier, cet état d'esprit possédait tout mon cerveau, tout mon esprit.
Je l'empoigna alors à mon tour, le serrant presque jusqu'à l'étouffement. J'étais à deux doigts de le marteler au sol, mais ma raison m'en empêcha, mes paroles sortirent sans que je sache quels mots allaient sortir de ma bouche profanatoire :

- Ne dis rien sans me connaître, sans savoir ce que j'ai vécu, sans savoir ce qu'est de vivre avec un poids.

-Je ne dis pas que tu n'as rien vécus, je dis juste que dans ce putain de monde il y à toujours pire que nous et qu'il ne faut pas s'appitoyer sur son sort. Tu dis que je ne te connais pas, c'est vrai ! Mais ce n'est pas commme ci tu m'en donnais vraiment l'occasion tu ne crois pas.

Ses mots transpercèrent mon mon esprit, je ne savais que lui répondre, ma fierté en avait prit un coup, j'avais juste envie de partir d'ici et de le laisser en plan.
Je vis que ma victime avait du mal à respirer, mais à ce moment je voulais seulement resserrer encore plus mon étreinte mortelle...
Il ne fit aucun mouvement pour se libérer, je pouvais bien continuer cet enlacement, cette pression au niveau de sa gorge.
Des vertiges le prit, le possédait, de telle façon qu'il commença à vaciller. Je devrais peut-être le lâcher, non ? Mon esprit se força à prendre le dessus contre mes membres, qui eux voulaient que je continu mon étreinte jouissive...
Finalement l'esprit eut raison des membres et mes se doigts desserraient lentement, brisant ainsi sa lente agonie.

- Tu ne sauras rien de moi, je maudis chaque personne sur cette terre blasphémée...