Dans notre cerveau, il y a des tas de choses qui se passent, comme le système nerveux cette petite merveilles qui nous fait ressentir toutes les petites douleurs. Mais si vous avez bien appris votre cours en première vous savez qu'il existe un système de récompense, celui-ci s'actionne lorsque l'on est heureux, si on nous offre quelque chose par exemple, et un sourire involontaire s'affiche sur notre visage. Ce qui se passe dans notre cortex c'est que ce dernier envoi de la dopamine dans votre moelle épinière qui va ensuite se répandre dans vos neurones. Mais la dopamine n'est pas seulement utiliser pour le plaisir, le cerveau en envoi aussi quand la douleur est trop grande. Alors oui ne vous inquiéter pas si vous avez une gros blessure et que vous ne ressentez rien.

Mais votre cerveau ne le fait pas toujours, et que quand cela lui semble nécessaire, c'est pour cela que par exemple en hôpital, les médecins contourne cette attente, en utilisant de la morphine ou héroïne que l'on trouve dans des plantes comme le cactus. Pour les grosses douleur, comme un bras cassé, une entorse, les bricoles des docteurs.

Evidemment, vous savez que l’héroïne et la morphine sont aussi utiliser pour des raisons plus personnels, en général ce sont les gens les plus malheureux et que la misère est là jusqu’à leur cou qui se drogue. Pour être en état de transe, et ne plus rien ressentir, on devient vite indépendant de cette merde ~ Bref mais la drogue n'est pas la seul a avoir ses effets sur notre corps, la nicotine et l'alcool aussi. Alcool tiens en parlant de ça, quand on souffre, la bouteille nous aide a ne plus rien ressentir alors ma migraine au bar de la veille elle est passé juste la soirée. Aujourd'hui que l'alcool ne fait plus d'effet j'ai très très mal à la tête. Je ressens la douleur, et j'hésite à me préparer une mixture à base de médoc ou chercher un deeler pour en finir avec cette douleur.

Je serrai ma tête aussi fort que je pouvais dans mon oreiller, j'ai déjà rendu plusieurs fois, maintenant que je suis vide cette saloperie de douleur s'en prend a mon crâne. J'avais envi de me frapper contre le mur, mais je risquai de l’abîmer et je n'étais pas chez moi. Et non il n'y a pas de bosse à la maison. Dans tous les cas, j'étais bien amoché pour accueillir mon colocataire, quelqu'un avait répondu à mon annonce. J'avais pas trôp hâte de le voir me regardai avec dépit dès le premier jour ensemble.

Après cette "sortie" au bar, je me sentais...Bizarre...
J'avais raccompagné ce mec, dont j'ignorais tout au lycée. Il devait être déprimé pour autant boire, et ça m'est retombé dessus, enfin, j'ai plutôt voulu (de mon plein gré) aider ce type.
Je ne sais pas ce qu'il est devenu, je ne l'ai pas recroisé dans les couloirs, mais à mon avis, il se cache... Heureusement qu'il n'y avait pas grand monde du lycée.
Après cet évènement, je suis retourné tranquillement dans mon chez-moi. Je n'y pensais plus. Si le je recroiserais je l'ignorerais sûrement, et puis après cette cuite il aura tout oublié de la veille.

Ce matin je vis une affiche, quelqu'un recherchait un colocataire, et comme je n'aimais pas trop être seul, j'avais répondu à cette annonce. Plus tard, je reçus un mail indiquant que cette personne m'acceptait . Je suis allé ranger mes affaires (qui n'étaient pas entièrement déballée vu que je suis arrivé ici il y a trois jours). Je suis arrivé devant la porte de ma nouvelle chambre quelques heures après.
Je reçus un autre mail indiquant que le mec avec qui je partageais cette chambre n'était pas là et qu'il arriverait bientôt. Je pouvais donc entrer et ranger mes affaires tranquillement.

Je pris donc la clef cachée et entra. La pièce était spacieuse, il y avait deux lits, deux armoires et deux commodes. Les murs étaient bleu pâles...
Je déballais ma valise qui était un vrai foutoir et rangea le tout, dans un bordel encore plus grand.
Au bout de quelques minutes d'intense rangement, mon colocataire entra.

Il n'était pas très grand et avait l'air d'un gamin. Ses cheveux étaient blonds, presque toux. Et il avait mauvaise mine.
Je le reconnus immédiatement. C'était le mec de la veille.

D'habitude, le stéréotypes parfait dans une chambre à deux, c'est qu'un gugusse dort et son colocataire arrive l'observant dormir, sauf que là je ne dormais j'étais certes la tête bien ailleurs, mais face à moi voisin. Il était plus grand que moi, je dus clignait des yeux à maintes reprise pour constater qu'il s'agissait d'une tête déjà vu. Des cheveux bruns foncé en peu en bataille, un air classe mais toujours assez cool, son haut était déboutonné et sa cravate n'était que pendu à son coup. Je fronçai les sourcils.

"Tu sais que tu me dis quelque chose? Tu viens d'où?" Dis je d'une voix rauque puisque je venais à peine de parler après la soirée affreuse que j'avais passer. Puis le mot soirée me rappela les évènements de la veille, j'étais bourré, j'ai rencontré un mec sans nom, je suis tombé plusieurs fois, puis nous avons fini dans les toilettes publiques, d'après le manque de preuve et de séquelles je ne pense pas qu'il ait abusé de moi.

J'observais sa hauteur il était plus grand que moi, niveau muscles il n'avait rien a envier, il était menu et plutôt fin. Il se tenait droit, les bras le long du corps. Peut-être surpris de me voir, encore vivant. J'avais des flash vagues de m'être écroulés sur un mec comme lui. Je faisais erreur, un mec comme ça, ça ne traîne pas dans les bars, ça traîne... Ailleurs.

"Non en fait on se serrait pas déjà croisait? "

Quand le mec entra, je vis immédiatement que c'était celui de la veille. Il avait une meilleure mine, mais ce n'était pas encore ça.
Quand il me vit à son tour il cligna des yeux, comme si ce qu'il avait en face de lui n'était pas réel.
Finalement, il m'a peut-être reconnu...

"Tu sais que tu me dis quelque chose? Tu viens d'où?"

Il me faisait bien rire, comment osait-il m'oublier après ce que j'avais fait pour lui ? Enfin, c'est un peu normal qu'il ait oublié certaines choses... Mais même ! On ne m'oublie pas !

Il avait une voix rauque, il ne devait pas être de bonne humeur. Je ne le vois jamais dans ses meilleures conditions à ce que je vois...
Je ne vais donc pas l'irriter, on ne sait jamais, même les petits cognent.

"Non en fait on se serrait pas déjà croisait? "

Sans blague !

Je lui répondis, d'un air désolé et ennuyé :

- On s'est vu hier... Tu m'as fait bonne impression en tout cas.

J'eus un sourire ironique, était-ce vraiment le fruit du hasard de se retrouver là ou alors j'étais poursuivis par une sorte de zombie/mort vivant qui était désormais mon colocataire ?

"On s'est vu hier... Tu m'as fait bonne impression en tout cas."

Il sourit dessus après avoir dis ça, j'haussai les sourcils, en plus il osait ce foutre de ma gueule ouvertement, si en pleine nuit, il se réveille et que sa couette est passé par la fenêtre il va vite comprendre que je n'aime pas. Mais en ce moment, je voulais juste me souvenir de lui, hier? M'avait il vu au bar peut-être après tout c'est sa vie.

"Bonne impression..." Je me stoppai ne dis plus rien, je devais lui répondre quoi? Oui merci c'est gentil sans sous entendre l'ironie ou lui administrai un coup, au final je choisis la solution la plus simple de l'ignorai, me reposant sur son lit. Je ne dis rien, je regardai sa valise, non ces valises, punaise pour un mec il a combien d'affaires. Il se changeait tout les jours? Il avait pris tous le magasin de chaussures sur lui. Je me moquais intérieurement de lui mais pas trop puisque le mal de tête revint vite au galop. Je le regardais défaire ses bagages, une paire de chaussures, une veste, deux vestes, trois veste? Presque un pour chaque saison puisqu'en été on ne porte rien. Encore des chaussures en cuir cette fois, des chemises, des chemises, des noirs ou des blanches, ils aiment vraiment la couleur ce garçon, ah non un peu de bleu marine et du gris. Des pantalon, une pile de pantalon, des sous vêtement noirs, des baskets maintenant.
Il avait piquer le sac d'Harry Potter pour pouvoir sortir autant de choses de là?

Puis vient au tour de l'autre malle, un pc toute dernière génération qu'il posa soigneusement sur son bureau, un ipod, une station d'ipod, des écouteurs au moins 5, grand impressionnant ou tout petit. Et des babioles et à la fin il sortit une peluche, je ne pu m’empêcher de lâcher un rire.

"Sympa" lui dis me retenant d'éclater de rire cette fois.

Je rangeais toutes mes affaires dans l'armoire. Je ne sais même pas s'il y aura assez de place pour tout mettre dedans...
Le mec me regardait déballer mes valises, il avait que ça à foutre ou quoi ?
Quand je sortis mon matériel électronique je vis qu'il fit les gros yeux, ça lui en bouchait un coin hein ?
Puis je sortis en dernier ma peluche, je ne pouvais pas m'empêcher de la prendre avec, j'y tenais trop.
Je l'entendis rire.

"Sympa"

Il me dit ça sans rire cette fois, mais je le prit aussi mal.

Je m'arrêtais et le regardait de toute ma hauteur. Il commençait à m'énerver.

" Qu'est-ce que t'as à glousser le p'tit ?"

J'ai peut-être un peu dépassé les bornes mais je n'allais pas m'excuser, j'ai de la fierté après tout !
Je continuais de ranger mes affaires sans lui prêter attention. Je ne voulais quand même pas devenir ennemi avec mon colocataire, sinon les soirées seraient longues...