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Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~

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MessageSujet: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeMar 1 Nov - 21:07

Ah les cours de philosophie, je crois, non je suis sûr que c'est cours ne servent à rien. Entre Aristote ou Rousseau, il n'y avait aucune différence, ce sont tous des fous, qui cherchent à résoudre des questions mais totalement débile sur notre existence. Comme "qu'est ce que croire? Qu'est ce que penser?" Ils devraient déjà être content d'être sur terre, enfin quand il était encore vivant. Car pour ma part, je n'étais mais alors pas du tout heureux d'être là, je me serai bien poser une question " Pourquoi la philosophie est elle une matière? " Et évidemment la seule réponse qui tombaient été " Pour tous nous emmerder".

Bref, j'étais en cours de philo, deux heures de plus, grand blablatage avec les textes de ces savants fous. Le monde n'était pas fait par Dieu, mais il ne fallait pas écouter les sciences non plus, car on y crois trop, nous sommes alors aveuglés par les théories. Conneries sur conneries, comment sommes nous ici alors? On nous fait bien apprendre en chimie le changements des molécules, etc enfin grâce à tout ces trucs, il y a eu la vie. Et là le cours de philosophie me la retire très lentement...
Je me couchai sur ma table, baillant au corneille, me faisant de nouveau aboyer dessus par la prof. J'étais son sophistes, quel plaisir de savoir que j'étais quelqu'un qui montrais que je savais tout. En même temps ça n'est pas faux, les seules fois où je suis apparus ici, c'était pour contredire cette prof, qui se dit aussi philosophe. Non mais ça va les chevilles, et moi je suis le fils caché de la reine d'Angleterre aussi!

Je regrettai de ne pas avoir séché, pourtant j'ai hésiter plus d'une fois, à faire le saut, et bien je suis tombé en bas de la falaise avec mes doutes idiots. Seulement dix longues éternelles minutes à écouter la pie philosophe faire un éloge de ces grands. Franchement, si un jour je suis sauver grâce à eux, je deviens gay. Donc je ne risque rien, je peux rester le parfaite hétéro que je suis. Ne pouvant pas sortir ma musique, je m'installai confortablement dans ma chaise très peu cosy et observa le petit monde qui m'entouraient. Je venais tellement peu souvent que des tas de tête m'était inconnu, déjà il n'y avait pas que moi qui dormait, puis d'autre discuter, et enfin d'autre s'intéresser. Ça semble parfaitement impossible mais si, il y en avait qui adorer philosopher. Ils mourront jeunes, ça c'est sûr ~

Et pis, il y avait un garçon, très étrange, lui il avait des cheveux blanc, non Lithium aussi avait des cheveux blanc, mais il paraissait ténébreux, il était là vachement grand je trouve assis sur une chaise lisant un bouquin, qui ne devait sûrement pas se rapporter au cours. Il semblait intéresser dans sa lecture, il avait quelques mèches neige qui retombées devant ses yeux, les autres tenait impeccablement dans une couette. Il semblait assez fort, on pouvait devinait la forme de ses muscles à travers le t-shirt. Et surtout très calme, c'est ce qui me perturbai le plus, il avait le physique d'un grand rebelle, d'un racaille comme ce cher Shin... Mais il était près doux, un agneau, enfin c'était l'impression qu'il donnait.
Je pensai qu'il avait senti un regard sur lui, car alors que je scruter un peu plus sa façon d'agir, il releva la tête lentement.

Un loup aux yeux jaune ce trouvait face à moi, ses yeux étaient profond et instance. On pouvait lire sa vie a travers, le découvrit juste en le regardant. Il n'était pas ternes, ni sombre mais il semblait un peu froid. Pourtant il y avait comme une once de tendresse, un côté miel. Bref je devais rêver de m'imaginais tant de choses sur des yeux d'un inconnu. Cependant je ne le quittais pas du regard, attendant sa réaction, je fronçai les sourcils pour lui faire comprendre qu'il ne me faisait aucun signe.
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Edward Lunster
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeMar 1 Nov - 21:57

"- Miyu..."

C'était la dernière chose que j'entendis sortir de la bouche de la fille aux cheveux flamboyants que je venais de quitter. Miyu ? Ca semble court comme prénom.
J'avais du mal à réaliser que cette scène venait vraiment de se passer, que cet élan lyrique s'était fait ressentir. On se serait cru dans un passage travaillé d'une oeuvre romantique. En réalité, après coup, ma réaction me paraissait totalement niaise.

J'étais entré dans la salle de cours peu après la sonnerie. Mais il semblerait que j'ai omis de me renseigner sur le contenu du cours, voire de la matière même. Je me décida donc à écouter un peu.
Le professeur était une femme. Elle devait avoir la cinquantaine à la vue de ses mains ridées et de ses joues creuses. Ses yeux étaient enfoncés dans leurs orbites, si bien que ses arcades cachaient intégralement ses paupières. Quand elle ferma les yeux, je bénissais ce trait physique : elle s'était posé une immonde teinte bleue flashy sur les yeux. J'avais l'impression que deux mûres radioactives les remplaçaient. Elle avait les cheveux longs et hirsutes, en bref : elle n'était pas attrayante.
Bien sûr, ceci étant physiquement parlant. Mais sa voix était très monotone, elle ne semblait pas elle-même intéressée par ce qu'elle disait. Ou peut-être savait-elle que les élèves ne l'écoutaient pas.

Je survolai rapidement du regard les élèves : déjà, beaucoup avaient l'air de sécher. Et ceux qui étaient là semblaient ici par obligation.

Je me décidai à écouter un peu le cours.

- Nous allons donc passer à l'étude du texte de Socrate et Ion.

De la philosophie. Je me posais beaucoup de questions sur la vie, sur les relations humaines, sur les sentiments et les émotions,... Mais les "réponses" apportées en cours ne m satisfaisaient pas. La philosophie, c'est fait pour trouver les réponses à nos questions, et surtout des réponses adaptées à nous. C'était une faille énorme dans ce type de cours à mes yeux : les philosophes revendiquent que les êtres humains sont uniques, alors pourquoi chercher des règles générales ? L'amour par exemple. Comment pouvaient-ils me donner un cours sur l'amour ? A moi ?! Je n'ai jamais aimé quelqu'un, et la philosophie prétend m'expliquer ce que je ressens ?
Non, ils se trompent.

Ces réflexions intérieures eurent le don de me mettre en colère. Je n'avais plus aucune envie d'écouter. Je me décidai donc à ressortir ce livre superbe : La Métamorphose, Kafka. C'était un livre simple, et plein de bonnes idées, d'axes de recherche. J'adorais vraiment le lire et le relire.

*Moi qui avait décidé de partir pour un renouveau, je sors un livre que j'ai déjà lu plusieurs fois... Oh allez, j'ai bien le droit de l'aimer*


Aimer. Encore ce mot. Définir le mot "aimer" en français me semble parfaitement impossible. "Ensemble de choses qu'on apprécie". Non, c'était stupide. On peut aimer et haïr quelque chose à la fois. Bien sûr, j'aimais et haïssait mes parents. Enfin, disons plutôt que je les ai aimé, je les ai aimé et haï, et maintenant je les hais. Ce n'est même pas un continuum puisque tout se mêle. Et mon esprit s'emmêle.

Je me plongea dans ma lecture, même la prof s'énervant ne m'en tirais pas. Je dévorais les phrases de Kafka, j'étais dans le livre. Je courais le long des phrases, elles m'emmenait dans le monde de Kafka. Et j'y était plongé.

Mais soudainement, quelque chose me tira de ce monde. Je sentis un regard appuyé sur moi. Quelqu'un m'observait. Je décrochai donc mes yeux de mon joyau, et tournai lentement la tête.

Il était là, posté à côté de moi. Mon voisin avait le regard plongé dans le mien.
Qu'avait-il à me regarder ainsi ? Je connaissais la réponse. Les gens me regardent toujours ainsi. Ces cheveux blancs et ces yeux jaunes ont toujours effrayé les autres. En premier lieu mes parents biologiques. A ce que m'en avait dit l'orphelinat, ils étaient assez superstitieux, et pensaient que j'étais un loup garou. Vraiment, ridicule. La colère montait en moi. Lui aussi il me considérait comme un monstre ?! Je commençai par le regarder durement.

Puis je vis quelque chose de très rare. Au fond des yeux de l'élève. Je n'y lisais aucune crainte, aucune espèce de curiosité malsaine. Non, j'y lisais simplement de l'intrigue. Il se demandait pourquoi, sans faire d'hypothèse stupide.

C'était un jeune garçon qui à première vue semble assez banal.
*Mais qui ne semble pas banal à travers mes yeux ?*
Il avait cependant des yeux bleus renversant : ils étaient assez clairs, on s'y reflèterait presque. Ils étaient incroyablement doux et crémeux.
Ses cheveux blonds étaient à la fois coiffés et décoiffés : c'était un bel homme.
Oui, il me plaisait, physiquement. Et il avait l'air bienveillant.

Je lui fit donc un sourire un peu plus gentil, une pointe de regret pour ma réaction première.

Ses yeux m'obsédaient. A quoi me faisaient-ils penser ?

- Une crème de marron....


Et voilà. Décidément, je sais faire des entrées en la matière. Mes premiers mots pour cet inconnu qui allait être mon voisin pour le restant de l'année furent "une crème de marron".
C'est clair maintenant, je suis un sociopathe.
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeMer 2 Nov - 19:38

Je ne pensais pas qu'il allait répondre, mais plutôt m'ignorer mais au final, c'est lui qui m'observa me regardant droit dans les yeux lui aussi je ne savais pas ce qu'il pensait. Il semblait y lire quelque chose, ses pupilles bougeaient légèrement de droit à gauche. Je le laissai faire, doutant un peu de ses réactions, il me semblait des plus imprévisibles. En fin de compte, c'est un petit sourire qui né sur ses lèvres, je le lui rendit sans abusé non plus pour ne pas montrer l'imbécile que je suis dès le début. J'allais retourner à mes occupations, soit dormir quand il me dit quelque chose que je compris pas;

"Une crème de marron..."

Je fis de gros yeux, je pensais d'abord que j'avais une substance de yaourt sur le visage, mais d'un revers de manche, je me rendis compte que non. Je regardai alors mes vêtement, mon uniforme était un peu froissé car je ne perds pas mon temps à repasser, mais il semblait blanc un peu délavé mais blanc sans tache de marron dessus. Et puis je ne trouverai pas logique d'avoir de la crème sur mes vêtements alors que je déteste ça, et surtout que je n'avais pas manger depuis que j'étais habillé. J'ai ensuite pensé a regarder les autres, mettant mon flair en action j'ai cherché quelqu'un dans ma salle qui mangeait ne serait ce qu'un marron, et je ne vis rien que des dormeurs ou fayoteurs. Mon regard se porta sur l'enseignant ensuite, elle était habillé d'une jupe haute beige qui remontait jusqu'au haut de ces hanches sûrement énormes qu'elle voulait caché. Et dans ce truc n'appelons pas ça un habit tellement le coup est affreuse était rentré un chemisier bruns, très foncé, dont certains boutons étaient ouverts, et laisser apparaître pour les élèves assis à droite de la salle, dont nous, un soutien-gorge noir en dentelles. Non je ne suis pas pervers, j'observe juste avec attention les sous vêtement des gens autour de moi. Du fait que je sais que ma voisine de devant plutôt mignonne portait un petit slip rose avec de la dentelles blanche. Ok j'avoue je me suis un peu penché pour vérifier, mais elle n'en saura rien.

Revenons à nos moutons, surtout que mon voisin avec ces cheveux blanc me faisait penser à cet animal, j'aurai bien aimé toucher pour voir si pour lui aussi c'était doux comme la laine, mais je me retins gardant mes mais sous la table. Scrutant de nouveau la prof, je regardais ces vêtements, c'est vrai on pouvait y voir un côté crème de marron, mais vraiment un léger côté. C'était un euphémisme qu'il me faisait peut-être. Je lui pointai quand même Madame Marron lui demandant d'un signe s'il parlait d'elle.

Malheureusement pas le temps d'en savoir plus, que je sentis l'ombre de la dinde venir jusqu’à nos, se postant presque sur ses pointes. Oui c'était pour mon voisin qu'elle faisait ça et certainement pas pour moi, le nain. Elle râla sa gorge, elle allait nous engueuler, je tiens le pari qu'elle me colle 4 heures cette semaine , et qu'elle me donnera en exercice la thèse de "Qu'est ce que le philosophie" Et ma réponse sera " La philosophie est une matière qui nous fait tous chier".

Bref, lorsqu'elle ouvrit la bouche, une odeur de poisson pourrie sortit. Pourquoi tout les vieux profs ont-ils une haleine de chien, je me suis toujours posé la question. Après tout ils ne se brosse plus les dents après un certain âge. Beurk. Je mis ma main devant ma bouche et mon nez. Elle allait me sermonner et ça aller empester le chacal.

"Monsieu Okawa. Je présume que vous étiez en train d'écouter. Et aussi retirer cette main de votre visage, ne vous retenez pas de rire, car vous savez selon Bergson "le rire est une mécanique placé sur du vivant" " Oui sauf que votre cours il me tue, et j'ai pas tellement envi de rire. Mais je me retins de lui dire quoique ce soit, tant qu'elle n'avait pas prononcer le mot "retenu". Et là elle se retourna et déclara : " On en parle à la fin de l'heure Okawa" Fais chier... Je me laissai tomber sur la table, le front frappa le bois, j'en ai marre de ce bahut, faut que j'me casse à la capitale.
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Edward Lunster
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeVen 4 Nov - 10:31

Quand ces mots sortirent de la bouche, je n'étais visiblement pas le seul abasourdi par la stupidité de ma phrase.

Mon voisin sembla assez perturbé par mes paroles. En fait, "assez" était un euphémisme. Il se frotta le visage, regarda ses vêtements, scruta la salle de classe. Je fus pris d'un rire incontrôlable que j'essayai de dissimuler tant bien que mal aux élèves nous entourant. Je le voyais chercher autour de lui, cherchant une signification à quelque chose qui n'en avait pas vraiment.

Ses yeux avaient beaux être aussi voluptueux que de la crème de marron, ils étaient à cet instant particulièrement vifs. J'avais la sensation qu'il ne voulait me déplaire sous aucun prétexte, comme si mon jugement sur lui était comparable au jugement dernier.
C'était une réaction peu commune. Mais à bien y réfléchir, je me senti très flatté d'avoir autant d'importance aux yeux d'un inconnu.

Les souvenirs me revenaient. Dans mon ancien lycée j'avais déjà une réputation complètement attachée à moi. Les filles étaient extrêmement soucieuses de ce que je pouvais penser d'elles, et les garçons ne m'aimaient pas vraiment. Cependant ils cherchaient tout de même à ne pas être mes ennemis. Alors cette réaction que je trouvais auparavant inconvenante, chercher à ma plaire à cause d'une réputation que je n'avais pas cherché à me construire. En réalité, on peut dire que je la subissais : les autres étaient incroyablement, exagérément, mortellement hypocrites avec moi et envers eux-mêmes.

Mais lui, mon petit voisin blond, il était vraiment différent. Il semblait vraiment pur. Il ne cherchait pas à me plaire parce qu'il était de convention de vouloir être haut placé dans mon estime, mais parce qu'il semblait m'apprécier.


Après cette reviviscence et ces réflexions, je le vis pointer du doigt l'ours philosophe. Cette fois c'en était trop, je ne pu me retenir de laisser échapper un rire trop bruyant. Elle ? Une crème de marron ? Haha ! Mais quelle idée ! Elle était certes habillée en marron, mais ne semblait vraiment pas douce. cette impression était certainement due à son visage aux rides dures et à ses cheveux de paille, que dis-je, d'écorce.
Non, c'était lui la crème de marron. D'ailleurs il me faisait aussi penser à un écureuil avec ce côté vif que je lui découvrais. Décidément, j'aimais bien ce garçon.

Avant que je ne puisse lever le mal entendu sur mes dires, L'ours empaillé s'approcha de nous. Elle essayait visiblement de mettre sa silhouette en valeur en se mettant bien droite sur ses talons. Poitrine en avant, fessier en arrière, ventre bien rentré. A qui essayait-elle de plaire ? Visiblement elle n'aimait pas mon voisin, mais après tout qui aime bien châtie bien... A cette idée, un petit rire nerveux me prit. Mon pauvre voisin, j’eus de la peine pour lui.

Elle le regarda furieusement, vexée. Vexée que ce bel écureuil soit distrait pendant son cours, et pense à de la crème de marron. Vexée de ne pas être le centre d'attention. A vrai dire, vu comme cela, je commençais à me demander si elle n'en pinçait pas un peu pour lui...

- Monsieu Okawa. Je présume que vous étiez en train d'écouter. Et aussi retirer cette main de votre visage, ne vous retenez pas de rire, car vous savez selon Bergson le rire est une mécanique placé sur du vivant.

Okawa. Il avait donc des origines asiatiques, probablement japonaises. Probablement comme Miyu d'ailleurs. Je me rendis compte que je ne connaissais pas son prénom. Mais mes pensées furent une fois de plus interrompues par ce qui s'ensuivit.

- On en parle à la fin de l'heure Okawa.


"Okawa" ? Pas de "monsieur" ? C'était devenu autoritaire. Presque provoquant. Ou provocateur, cela collait mieux dans ma tête. Mon voisin Okawa était vraiment malchanceux si cette femme imbue d'elle-même s'était entiché d'un garçon de moins de deux fois son âge.

Quand je le vis poser, ou plutôt laisser tomber, sa tête sur la table, j'avais un peu de peine pour lui. La situation ne me semblait plus si amusante. C'était ma faute s'il s'était fait réprimandé ainsi, et s'il allait probablement devoir faire face à des représailles.

Je lui lançai un regard désolé en espérant qu'il relève la tête, mais il n'en fit rien. Je me décidai donc à lui écrire sur un petit papier quelque chose. Je dégainai mon stylo, arrachai un coin de ma feuille, et commençai à écrire.

"Je suis désolé que tu te sois fait réprimandé par ma faute. Tout à l'heure quand j'ai dit "crème de marron", je parlais de tes yeux, ils sont doux.
Sinon comment tu t'appelles ? Moi c'est Edward !"

Je décollai légèrement de ma chaise, et posai le mot sur sa table, à une quinzaine de centimètres de la mienne. Je lui touchai furtivement le bras pour attiré son attention.
Il releva légèrement la tête, me regardant avec des yeux dépités. Je ne savais pas si je devais prendre ce profond dépit pour moi ou si c'était une état général.
De toute manière je n'en aurais rien su. Je lui indiqua donc du bout du doigt le petit papier, et attendis sa réaction.
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeDim 6 Nov - 21:49

La partie de mon front qui avait frappé la table était désormais brûlante, et je sentais le sang en pulsation passait dans les veines. J'allais choper une sacré bosse en gros. Toute la classe avait entendu le bruit assourdissant de mon visage s'écrasant contre le bois. Ça ne les étonnaient pas plus que ça parce qu'il avait l'habitude que je m'éclate quelque chose contre les tables de l'établissement, la dernière fois remonte à hier, quand j'ai donné un coup de poing fâché de ne pas comprendre. Je ne m’énervai pas vite, j'étais juste impulsif sur le moment et mon corps le sait très bien il vit cela depuis des lustres. Et si je continuai ainsi je verrai mes funérailles arrivait plus vitre que prévu. Même en fin d'heure puisque cette coqueluche me gardait, et si ça n'était pas pour me parler de mes absences soutenus, c'était pour me dire que j'avais un comportement trop provocateur et perturber les autres élèves.

Personnellement, je ne pensais pas réellement les "perturber" puisque mon voisin lisait un livre qui n'avait sois dit en passant rien à voir avec la matière. Du moins je n'avais pas vu la couverture ni le titre. Il ne semblait plus lire, j'observais sa façon de faire cachant mes yeux derrière mes mèches blondes. Il rédigeait peut-être la leçon, je tournai la tête totalement désintéressait, et commença à fermer les yeux, m’imaginant un monde sans philosophie.

Alors que ce monde commençait à se former dans ma tête, je sentis une gêne au niveau de mon bras, au départ je posai un peu, comme si c'était pour me réveiller, puis je sentis un regard sur moi. Je tournai la tête, le garçon aux yeux jaunes avait pris position bien à l'aise sur sa chaise, je le regardai un peu en colère. Si c'était pour me parler du cours il pourrait toujours courir. Mais au lieu de m'indiquer le tableau ou ma trousse, toujours fermée depuis 20 bonnes minutes de cours, il me montra un bout de papier coincé à quelques centimètre de mon coude. Un petit bout de feuille déchiré, et un écriture propre. Je pris le papier entre mes deux mains, bien flagrant mais je ne faisais plus attention à l'ours marron.

Son écriture était un peu en italique, il écrivait bien sans faute, il devait être calme, les stressé comme moi ça fait des ratures partout ça oublis des lettres, enfin bref je n'étais pas en train d'essayer de relire un de mes cours, mais je lisais et relisais son mot.

"Je suis désolé que tu te sois fait réprimandé par ma faute. Tout à l'heure quand j'ai dit "crème de marron", je parlais de tes yeux, ils sont doux.
Sinon comment tu t'appelles ? Moi c'est Edward !"

C'était le " ils sont doux" qui me paraissait peu logique dans cette phrase, il n'y avait rien à voir dans mes yeux à part du bruns, des yeux de cochons sombre et sans lueur. Ou les trouvait il doux? Je me pris quand même la peine de répondre, sortant un stylo de ma trousse, j'essayai de m'appliquer pour une fois je ne devais pas faire mauvaise impression.

" T'inquiète pas, elle est toujours comme ça et une heure de colle en plus ou en moins ça va pas changer la donne. Je m'appelle Chihiro, et merci pour mes yeux pourtant je les trouve normaux et loin d'être doux. "

Je relevai un peu la tête, est ce que j'allais mettre que ces yeux me faisait penser à un loup. Il allait me prendre pour un fou... Après tout je ne connais personne jusqu'ici qui m'est dit que j'avais des yeux semblables à de la crème de marrons. Je laissai apparaître un sourire, mordant le capuchon de mon stylo et écrit un peu plus petit.

"Tes yeux mes font penser à un loup..."

Je lui rendis le papier, et tourna la tête dans le sens opposer ne voulant pas voir sa réaction quand il allait lire ça, il alalit me prendre pour un gay en manque. J'aime les filles bordel j'aime les filles...
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeDim 6 Nov - 22:49

Après mon immersion dans sa léthargie, mon voisin tourna un peu la tête de mon côté. Il m'imposa tout d'abord un regard dur, furieux. J'étais vraiment surpris de cette réaction, était-il si vexé d'avoir eu des problèmes par ma faute ? Pourtant il n'avait pas l'air déstabilisé par les affronts du grizzly. A première vue, il semblait très bon élève, mais visiblement ce n'était qu'une première impression, une de celles qui est mauvaise.
Alors je ne compris pas bien cette agressivité envers moi. Je passais de l'assurance à la panique, ne sachant plus où me mettre. Je venais à peine d'arriver et je me faisais un ennemi ? Le pire dans tout ça, c'est que je l'aimais bien moi, cette crème de marron...

Mais il changea d'expression quand il vit mon mot, coincé entre son bras et la table. Passant de l'énervement à la curiosité, il se releva légèrement, et attrapa le coin de feuille plié en quatre.

Je le voyais lire, calmement ce mot. Ce que j'y avais écrit était très - trop - simpliste. Pendant qu'il lisait, je m'attardais sur son visage.
Ce garçon semblait assez imprévisible : à un moment il est calme, intrigué, et quelques minutes après il me fusille du regard. A ce moment précis, il m'était impossible de détacher mon regard de sa petite mine concentrée. J'observai ses grands yeux marrons, et ses lèvres fines.

*non mais qu'est-ce qu'il me prend moi ?! Depuis quand je regarde les lèvres des mecs ?! Changeons d'angle de vue, vite, vite, vite...*

Pour rattraper cet écart, je me décidai à poser mes pupilles sur quelque chose de neutre. Un front. Quoi de plus neutre qu'un front dans la vie ? Sur un corps, qu'y a-t-il de moins différent entre les hommes et les femmes qu'un front ?
Le sien était rouge. Une petite bosse se formait certainement douloureusement en plein centre de celui-ci. Cependant, mon voisin n'en avait pas l'air dérangé. La douleur ne semblait pas l'atteindre.

Il semblait long pour lire mon mot. J'avais mal écrit ? C'était illisible ? Ou peut-être risible. En y repensant, j'aurais quand même pu mieux le formuler... Ses yeux allaient et venaient sur le petit bout de feuille.

*Il faut que j'arrête. J'arrête de regarder ce mec. Il lit juste un papier, qu'est-ce que j'ai à me passionner pour ses réactions ?*

Je détournai les yeux. Reprendre ma lecture aurait été impoli, après tout, j'étais censé attendre une réponse. Que pouvais-je faire ? Je devais me changer les idées.
Je décidai de prendre exemple sur mon lecteur, et je m'affalai sur ma table. j'essayai de diriger mes pensées : je plongeais dans l'univers de Kafka, dans celui de Malzieu, ou dans n'importe quel autre univers du moment que je ne pensais pas à lui.

J'entendis un froissement de papier à ma droite. Le garçon blond m'avait rendu le papier.
Mon coeur battait un peu fort, il m'avait surpris, à me tirer de mes pensées comme ça. Je pris donc le papier et le vit tourner vivement la tête sur le coté. Se retenait-il de rire ? M'avait-il écrit quelque chose de gênant ?
Je dépliai le papier. Sa calligraphie était agitée. Il écrivait bien, mais ses émotions changeaient au cours de l'écriture. J'adorais l'écriture, et j'aimais lire les autres.

"T'inquiète pas, elle est toujours comme ça et une heure de colle en plus ou en moins ça va pas changer la donne. Je m'appelle Chihiro, et merci pour mes yeux pourtant je les trouve normaux et loin d'être doux.
Tes yeux me font penser à un loup..."


Il ne m'en voulait pas. En réalité, ça aurait du être le plus important du message, mais la seconde partie m'intriguait davantage.
Un loup ? Combien de fois me l'avait-on fait remarquer, de la frayeur plein les yeux. "Attention Ed, c'est la pleine lune demain !". Quelle blague.
Je ne savais pas trop quoi en penser. Cette seconde phrase était écrite en plus petit que l'autre. En fait, il avait l'air un peu gêné de l'avoir écrite.

*Non, ne penses pas à ça... non... - ça lui plait ? - AAAAAHHH !! Pourquoi n'ai-je pas pu empêcher cette phrase de bondir dans mes pensées ?!*

Je rougissais. Ca devait être la première fois que ça m'arrivait. Je suis sûr de moi. j'ai toujours été sûr de moi. Et là, j'étais décontenancé.
Mes yeux plaisaient ne faisaient par peur à quelqu'un. Un sourire se dessina sur mon visage.
Mais avant que je puisse remercier Chihiro, j'entendis une voix haut perchée m'interpeller.

" Monsieur Lunster, ce n'est pas parce que vous êtes nouveaux que vous êtes exempt de suivre le cours. Levez-vous, venez au tableau et expliquez à la classe cette phrase de Ion".

Et merde. Je m'étais fait remarquer. A contre-coeur, je me levai de ma chaise, et avançait le long de l'allée en direction du tableau. Bien entendu, j'étais au fond de la salle : je devais tout traverser.
Je marchais, et je sentais les regards des élèves posés sur moi. Ils ne pouvaient pas rester endormis ? Il y avait de l'action, ça les réveillait.

J'arrivai au tableau, désemparé. Je suppliai Chihiro du regard.

*aide-moi...! Fais diversion, quelque chose !*
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeMer 9 Nov - 19:41

J'avais rendu le petit papier, ça me rappelait les jeux d'enfants qu'on faisait passer en classe de primaire, j'étais nostalgique de repenser à cette ville si grande, oui j'étais déjà à la capitale à cette époque, j'avais même eu mon première amour là bas. Qu'elle était mignonne avec ces cheveux blonds au carré. Je repensais à notre premier baiser, mordant mon stylo les yeux en l'air. Je ne faisais donc plus attention à mon voisin, qui ne se mettait pas à me répondre, et pis on répondait quoi à ça, à part un merci je ne voyais pas vraiment.
Tout en regardant un point fixe, d'un angle assez potable je l'observais agis, il semblait en train d'interagir avec son lui intérieur, il fronçait, et redevait calme, il changeait d'état d'un instant à l'autre. Un moment il était comme un vampire, droit fier le sang froid toujours serin, et je ne sais vraiment pas ce qu'il le toucha à ce point dans mon mot, mais tout l'équilibre de sa certitude se cassa la figure, j'aurai presque entendu son château de cartes s'écroulait dans un fracas énorme.
Ce bruit c'était juste mon coude qui avait rater la table, j'avais tourné la tête sans me rendre vraiment compte et je l'observais presque devenir fou. C'est fou comme le langage peut changé les gens, je pense qu'il s'agit d'un raté ici, d'un quiproquo. Je n'avais mis aucun sous entendu, je ne drague pas les mecs et encore moins les nouveaux...
Il avait rougis, comme une fille non moi aussi je rougissais mais il rougissait parce qu'un mec le complimenté, c'était ça le plus drôle j'avais presque envie de rire, mais c'était de la moquerie, il était peut-être gay. Cette pensée me refroidit, j’espère qu'il ne me ferra pas d'avance, je n'aime pas le monologue du sexe masculin moi. Il se tourna vers moi, et alors qu'il allait me dire quelque chose, l'ours prend intervenu, encore et toujours, elle ne pouvait pas nous laisser seuls.

" Monsieur Lunster, ce n'est pas parce que vous êtes nouveaux que vous êtes exempt de suivre le cours. Levez-vous, venez au tableau et expliquez à la classe cette phrase de Ion".

Étonnant qu'elle ne m'est pas cité, mais le pauvre il allait en baver passer devant avec cette prof avec tous ces yeux de marquerons qui vous regarde, c'était vraiment comme le jugement dernier. L'arrivée au enfer devant le diable en personne, je l'imaginais des cornes rouges sur la tête parmi ses cheveux secs, et une longues queue en pique sortant de sa jupe déchirant les tissus et les coutures qui tiennent toute sa graisse qui pendait au niveaux de ces hanches. BEURK.
Et en face il y avait un ange, nous ça n'a rien d'affectif, ce sont ces cheveux blanc, un ange est toujours blanc c'est tout. Il se tenait près d'elle, le regard baissait il semblait mal à l'aise devant ses trente yeux tout ronds.
J'avais étendu mes jambes , le regardant ce débrouillait comme il pouvait pour sortir de sa misère, cependant il révéla la tête m'observant, ces yeux brillaient au loin, me suppliant de l'aider. Qu'est ce qu'il voulait que je fasse?
Alors quand la professeur lui tendit la craie c'est comme si il allait entrer définitivement en enfer. J4ai alors revu ces yeux de pitié m'observait, comme sur les champs de bataille, les soldats qui devaient tuer sans pitié malgré les yeux priant de leur ennemies qui ne voulait pas ça.
J'ai donc écouter mon coeur au lieu de ma raison, tout le contraire d'un philosophe, j'ai réfléchit à mille idées à la fois, j'ai cherché quelque chose, faire du bruit, téléphone trousse tout me trollait les neurones mais rien d'assez suffisant pour moi. J'étais bien trop bruyant pour pouvoir déranger le démon dans son mal. Je devais faire du bruit, c'était ça la solution.
J'ai alors pris ma tête entre mes mains, j'ai commencé à me plaindre bruyamment d'avoir mal, très mal, je commençais à faire semblant de tomber puis me rattrapa à ma table maladroitement pour simuler le malaise. Evidemment tout le monde c'est retourner vers moi,j'ai en conclusion continuer hurlant ma douleur:

"Aaaaaah j'ai mal à la tête. Je souffre! Je vais mourir" Bon d'accord j'en faisais un peu trop, mais même si l'ours ne me croyait pas elle ne me quitta pas des yeux. Je continuai ma scène me levant titubant jusqu'au tableau, me ramassant sur quelques sacs. J'adhérais plutôt bien au sol sans trop de véritable douleur.

"Okawa j'ai déjà dis que mentir était très peu apprécier dans cette salle"
"Mais madame..."


Je m'approchai d'elle tanguant de ma gauche vers la droite, je m'accrochai enfin à l'épaule d'Edward, lui devait y croire pour faire vrai, toujours sans aucune panique elle ne bougea pas, les bras croissaient refusant de me laisser sortir, enfin j'avais plutôt voulu faire sortir mon camarade. Je fis semblant d'avoir des nausées mettant ma main sur la bouche, tenant toujours fermement le loup il fallait qu'on y aille ensemble. Elle perdit patience et nous fit signe de sortir m'amenant prendre l'air pour mes idioties. Elle n'y avait pas cru, mais nous étions sortis.
Dehors, je stoppai mes actes stupide, redevenu calme et sérieux , je me posai contre le mur, Edward m'avait suivi je ne m'attendais à rien de sa part, pas même un merci non qu'il soit mal poli, mais je ne voulais rien entendre. Je lui adressai alors pour la première fois la parole:

"Elle devrait en interroger un autre, t'es sorti d'affaire pour cette fois"

Je posai ma main sur mon front, la douleur était réel cette fois ci, je ne pouvais plus penser, surtout à la honte qui allait me retomber dessus, mon cerveau bouillait trop. Tout est question d'imagination j'ai trop rêver d'avoir mal que je suis migraineux maintenant. Tant pis c'était pour la bonne cause.
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeJeu 10 Nov - 22:03

Qu'allait-il faire mon me sortir de cette situation ? La question première était même : allait-il me sortir de cette pagaille ?

Et là, je me crus dans une autre monde. Oui, il avait décidé de m'aider. Mais d'une manière pour le moins singulière. Il s'attrapa soudainement la tête, ma comprimant entre ses mains, et hurla. Il hurlait à plein poumon, j'en avais moi-même peur. Il semblait souffrir atrocement, chancelant entre la chaise et la table, se levant à la manière d'un être indécis entre l'au-delà et la vie, trébuchant jusqu'à Hadès. Il baragouinait des paroles incompréhensibles : vu d'ici, il ressemblait à un homme livrant bataille contre un démon. Un homme qui souhaite s'auto-exorciser. Un homme qui se bat pour ne pas devenir fou. Je saisissais parfois quelques bribes de paroles comme "je vais mourir". A ce moment, il était clair qu'il simulait.

Je poussai un soupir de soulagement. J'avais presque cru à cette histoire. C'était complètement irréaliste, me direz-vous, mais quand on a une peur bleue du surnaturel, c'est assez déstabilisant d'être confronté à une telle scène. Car oui, c'était le cas : le paranormal le terrorisait. Pourquoi ? Parce que si des choses que l'on pense fantastique existent réellement, cela signifie que l'idée que je sois un loup-garou n'est pas stupide. Je refusai de céder à cette éventualité depuis qu'on me qualifiait ainsi.

Une pression vive sur mon épaule me sortit de mes pensées. Chihiro était devant moi, une main sur le front et l'autre sur ma clavicule. Il me lança un regard appuyé, me laissant entendre qu'il fallait m'activer. J'entrepris donc de lui passer le bras autour de mon cou pour l'aider à se déplacer jusqu'à la sortie de la salle. Par chance, le grizzly nous donna au même moment la permission d'aller à l'infirmerie.

Une fois dehors, je ne pu m'empêcher de laisser échapper un rire. Décidément, ce mec assurait : sa diversion était non seulement très originale, mais aussi fonctionnelle ! Je voulu lui lancer un regard complice, mais son expression me refroidit sur le champ. Il était adossé au mur, glacial. Il avait probablement raison de l'être, mais je ne m'y attendais pas du tout. Je le voyais comme quelqu'un qui se fichait pas mal de manquer un cours de philosophie : visiblement cette matière était loin d'être sa favorite. Mais il est vrai que je l'avais en quelque sorte forcé à se donner en spectacle devant toute la classe, et que cette attitude, même si l'ours semblait l'avoir accepter aujourd'hui, allait probablement lui devoir quelques heures de colle. Je ne savais pas vraiment comment réagir, quoi lui dire.

- Désolé....

Il semblait vraiment contrarié par l'évènement dans la salle de classe, et je ne savais pas comment faire pour me rattraper. Soudain, une idée me vint à l'esprit.

- Attends ici !

Je me mis à courir dans les couloirs du lycée. Je le cherchais du regard, et je le trouverai. Il était forcément quelque part, près des casiers je crois. Voilà. au fond du couloir, à côté des casiers des élèves : le distributeur. Je ne savais pas quoi prendre. Des bonbons devraient faire l'affaire. J'insérai l'argent dans la fente prévue à cet effet, tapai le numéro correspondant à un paquet rose, signe de bonbons à la fraise, et j'attrapai mon dû tombé en bas de la machine. Je revins, toujours en courant, jusqu'à Chihiro.

- Voilà ! pour te dédommager de la scène que tu as du faire pour m'aider. J'espère que ça joue en ma faveur.

Tout en lui disant cela, je tendais le paquet vers lui. Je n'attendais qu'un sourire de sa part : il m'était sympathique, et si je devais avoir tout gâcher alors qu'on venait à peine de se rencontrer, je m'en voudrais longtemps. Je lui souris amicalement, espérant qu'il accepterait mon offre.
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeDim 13 Nov - 1:05

J'avais vraiment mal à la tête désormais, je pense que j'irai faire un détour à l'infirmerie, j'aurai quand même pu faire diversion autrement, faire tomber quelque chose mais passer pour la malade imaginaire, on ne m'y reprendra plus à ce jeu là, j'allais devenir le garçon au loup à force de fuite. Qu'est ce qui m'a pris d'aider ce garçon, je ne le connais pas et je ne le reverrai que très peu, pourquoi j'ai pris pitié de son regard. Pourquoi je l'ai regardé j'aurai du attendre patiemment sur ma chaise sans un mot. Quel boulet!

"Voilà ! pour te dédommager de la scène que tu as du faire pour m'aider. J'espère que ça joue en ma faveur."

Quand je relevai la tête il me tendait un paquet de bonbon goût fraise, avec un grand sourire sur les lèvres. J'haussai les sourcils, il est bien gentil mais on ne m'achetait pas avec des bonbons. Mais j'acceptai quand même, ouvrant le paquet et mangeant les fraises, enfin plutôt la gélatine de porc aromatisé à la fraise. Me léchant les doigts, j'avais quand même faim;

"Si j'avais des bonbons dès que j'rendais un service à quelqu'un je serai énorme!"

Je l'observais il semblait plutôt suspect, il essayait de se faire pardonner? Il se tenait droit, sa chemise fermé jusqu'en haut il semblait premier de la classe, mais les impression sont mauvaise puisque lui non plus ne suivait pas les cours. Javais envie de lui demande ce qu'il lisait? Ce qu'il aimait mais je n'avais pas envie de m'attarder là dessus. Et pis je ne suis pas d'un naturel bavard, je préférai me faire attendre et qu'on essaye de me deviner. J'étais imprévisible, c'était ça le fun avec les autres. Je restais toujours collé au mur prenant une assurance certaine alors que je me sentais mal à l'aise mon coeur s'emballait de plus en plus. Je ne faisais rien paraître mais je m'imaginais déjà la honte que j'allais devoir endurcir, ces moqueries, j'aurai pu rester dans l'ombre et j'ai aidé Edward puisque je connais son nom.

"Qu'est ce que tu lisais? "

Autant engager la conversation je devais être au bord de l'agonie, cela devait prendre du temps. Beaucoup de temps, ma tête tournait encore, j'avais vraiment mal.
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeDim 13 Nov - 21:26

Il avait l'air en colère. Même très en colère. Je ne comprenais pas : au début du cours il semblait s'intéresser à moi, comme pour faire connaissance. Il me semblait sympathique, un de ces cancres que tout le monde apprécie. Mais finalement, il me détestait. Quelque part, c'était un juste retour des choses, je lui avais demander de l'aide, et ça l'avait mis dans une situation très embarrassante. Puis tout ce que je trouvai à faire, c'était lui offrir des bonbons à la fraise. Heureusement, il les accepta, et les mangea, mais sa manière de les avaler me donnait l'impression que le fait qu'ils viennent de moi lui donnait une rage de dent. Il ne pouvait pas me voir en peinture. Il sortit une phrase, clairement à contre-coeur.

- Qu'est-ce que tu lisais ?

Il ne souhaitait pas me parler, et c'était flagrant. Puis il me demandait ça ? une question aussi anodine ? Pour qui me prenait-il, franchement ? Il pensait pouvoir se jouer de moi, faire comme s'il m'aimait bien, et finalement me montrer clairement qu'il ne me supportait pas ? Ca n'allait pas se passer comme ça.

J'attrapai le col de sa chemise, et le plaquait contre le mur. Je plantai mes yeux dans les siens, et lui lançai :

- Pour qui me prends-tu ?! Si tu ne voulais pas m'aider fallait pas te forcer ! j'aurais préféré que tu m'ignores si c'était pour me prendre pour un con après !

J'étais enragé : si mes yeux avaient pu cracher de la fureur, ils l'auraient fait à pleine puissance. Tout d'un coup, je lâchais son cou. Qu'est-ce qu'il me prenait ? J'avais été violent parce qu'il était énervé contre moi ? Comme je l'avais dit : il avait le choix. S'il avait décidé de m'aider, c'était tout de même pour une bonne raison. Dans le cas où il n'aurait pas eu une once de sympathie pour moi, il m'aurait laissé dans ma galère, et aurait observer la scène avec un intérêt sadique. Mais ce n'est pas ce qu'il avait fait. Et moi, je l'agressais.

- Je...

Je voulais lui présenter mes plus plates excuses, mais après mon geste elles auraient été inutiles. Je me rappelai donc d'une phrase bien célèbre disant que nos actes crient plus fort que nos paroles. Je m'exécutais donc à un acte. Je devais être bien plus ridicule que Chihiro pour que sa scène soit oubliée.
J'ouvris la porte de la salle de classe dans un grand claquement, j'avançai fièrement jusqu'au grizzly qui trônait sur l'estrade. Je posai un genoux devant elle, et lui tendit une craie.

- Madame, je n'ai que faire des dires de Socrate, Platon, et tous ces sophistes. Vous allez à votre tour me prendre pour l'un d'eux, mais je vous épargne mes belles paroles. venons-en au but, voulez-vous. Madame, souhaitez-vous redevenir une demoiselle pour que je fasse de vous Ma Dame ?

J'étais ridicule. Tous les regards étaient rivés sur moi, et Chihiro me regardait avec de grands yeux ébahis. J'espérais lui arracher un sourire.
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeMar 15 Nov - 21:20

Sincèrement quand je lui ai demander ce qu'il lisait je m'attendais à un réponse ou même à un vent, mais surtout pas à ce qu'il s'énerve comme ça. J'étais maintenant collé au mur, et il avait de la force, je tenais ces mains pour ne pas qu'il m'étrangle avec ma chemise.

Pour qui me prends-tu ?! Si tu ne voulais pas m'aider fallait pas te forcer ! j'aurais préféré que tu m'ignores si c'était pour me prendre pour un con après !

Et d'un coup, il repensa à tout ça, et se calma. Je pris un peu de recule, il était trop bizarre ce garçon. Je mettais mes mains devant moi au cas où il aurait une pulsion. Et étonner, il semblait de nouveau serin. Et comme ça il fut de nouveau pris mais pas de colère mais de folie, il ouvrit la porte, et se plaça devant la prof plus que choqué de le revoir. Il s'agenouilla et dit:

Madame, je n'ai que faire des dires de Socrate, Platon, et tous ces sophistes. Vous allez à votre tour me prendre pour l'un d'eux, mais je vous épargne mes belles paroles. venons-en au but, voulez-vous. Madame, souhaitez-vous redevenir une demoiselle pour que je fasse de vous Ma Dame ?

Je ris doucement, il était mais trop spécial, il faisait rire et peur à la fois. La prof semblait choqué et pour le punir l'envoya à sa place, elle me lança un regard et je suivis Edward dans l'allée. J'entendais des"ils vont bien ensemble ces rigolos" Et tout de suite les mauvaises pensée sont arrivés, j'ai détourné la tête.
Nous nous sommes rassis et je lui ai dis:

"Tu la joue Provacateur Edward... Haha"
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeMer 16 Nov - 12:44

Pour mon plus grand soulagement, la prof refusa ma proposition et me renvoya à ma place. Elle en fit de même pour Chihiro. J'étais complètement ridicule, et surtout je m'étais fait remarquer comme personne : l'honneur de mon camarade était sauf. Plus personne ne pourrait penser à sa scène théâtrale après ma représentation fulgurante. C'était donc fier, et le plus naturellement du monde que j'avançai vers ma place et me rassis. Mon voisin vint se rasseoir à côté de moi, riant légèrement. Ce petit sourire détendu sur ses lèvres me fit le plus grand bien : il ne m'en voulait pas. Il devait vraiment me prendre pour quelqu'un de perturbé, mais j'étais simplement sous l'emprise de l'impulsion : quand quelque chose arrivait, je réagissais du tac-au-tac.

Une fois assis, je pouvais entendre des "ils vont bien ensemble ces rigolos" : c'était un joli compliment. J'aimais l'idée qu'on ait l'air de bien s'entendre, ou de pouvoir nouer une belle relation. Chihiro détourna la tête en entendant ces paroles : qu'est-ce qui le gênait dans cette histoire ? Ca le dérangeait de pouvoir bien s'entendre avec moi ? Ou bien il avait saisi un sous-entendu... Je n'avais pas compris cette dimension de la phrase, je jetai donc un regard agacé à celui qui l'avait prononcée. Je commençais à me réconcilier avec le bel écureuil, il n'était pas temps de tout gâcher par des inepties de ce genre. A ma grande surprise, Chihiro m'adressa la parole :

- Tu la joue Provacateur Edward... Haha

C'était un excellent signe : il me parlait, et en plus avec complicité. J'étais ravi du ton qu'il avait employé. Je lui répondis donc.

- Il fallait bien que je me rattrape pour l'épreuve que je t'ai fait endurer ! Au moins après ça tu ne devrais plus avoir à te soucier de ce que tu as fait pour m'aider. Cela dit, je crois que tu aimes bien provoquer le grizzly aussi, non ?

J'étais détendu, enfin à l'aise avec le petit blond. Il me revins en mémoire qu'il m'avait demandé ce que je lisais, et qu'il avait eu pour toute réponse un semi-étranglement. Il me semblait dorénavant plus civilisé de lui donner le titre et l'auteur du livre qui me passionnait tant.

- Au fait, je lisais La métamorphose, de Kafka. Est-ce que tu lis toi ?

Je lui avais dit cela en souriant. j'avais vraiment envie d'apprendre à le connaitre, ce garçon qui haïssait la philosophie autant, si ce n'était plus que moi...
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeMer 16 Nov - 19:14

"Il fallait bien que je me rattrape pour l'épreuve que je t'ai fait endurer ! Au moins après ça tu ne devrais plus avoir à te soucier de ce que tu as fait pour m'aider. Cela dit, je crois que tu aimes bien provoquer le grizzly aussi, non ?"

"C'est une vieille folle en désaccord avec notre société, alors bon lui prouver qu'elle a tord est devenu un plaisir..."


Il avait de nouveau changé, il était presque à vouloir devenir mon meilleur ami d'un coup. Je soulevai un sourcil, oui il était vraiment bizarre.Puis contre toute attente il me donna le nom de son bouquin, Kafka j'avais étudier cet auteur en première année. Il semblait plutôt cultivé, les jeunes de nos jours ne lisent plus que des mangas, ou des bandes dessinés. Bon d'accord j'étais comme eux mais bon j'étais un peu cultivé.

"Moi je ne lis pas, je n'ai pas le temps et puis je n'aime pas ça. Je serai aller en littérature sinon. Et pas ici... C'est étrange même d'habitude elle m'aurait coller sans faire attention aux restes. Tu lui plais peut-être haha!"

Je ris doucement quand j'entendis alors " Tu vois Chihiro va finir gay comme tout les autres du bahut. Quel dommage! "

Je me frontai la tête, voila pourquoi je n'aimais pas parler à des garçons en publics surtout avec des filles aux alentours, elle et leur esprit mal tourné, ne voit que l'homosexualité dans les parages. J'étais vraiment mal parti.
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitimeVen 18 Nov - 19:40

- Moi je ne lis pas, je n'ai pas le temps et puis je n'aime pas ça. Je serai aller en littérature sinon. Et pas ici... C'est étrange même d'habitude elle m'aurait coller sans faire attention aux restes. Tu lui plais peut-être haha!

Ne pas lire semblait quelque chose d'improbable, voir impossible. Je ne pouvais pas ne pas lire, il me fallait ma dose d'échappatoire, sinon je craquais. D'ailleurs, vu mon comportement ces derniers jours il semblait que je n'avais pas lu autant que je l'aurais du. Il allait falloir que je m'y remette le soir-même, c'était inadmissible, un tel laisser-aller de ma part.

- C'est étonnant que tu n'aimes pas lire, même les mangas de déplaisent ?

J'espérais que non. J'adorais lire des romans, j'aimais peut-être un peu moins lire des mangas, mais j'étais tout de même en train d'en réaliser un. C'était dans le cadre du club de dessin, mais il n'empêchait que je voulais faire ça bien. Qui sait, peut-être qu'un jour il le lirait, et qu'il lui plairait. Cette pensée m'attendrit : j'avais très envie que les gens aiment mon manga, rien que les quelques personnes que je connaissais. Je mettais beaucoup de coeur dans son écriture, et j'avais bon espoir que cela se ressente à sa lecture. Cependant je me rendis compte que lorsque je lis un manga professionnel, je ne me rendais qu'exceptionnellement compte de l'ardeur que l'auteur avait mis dans son travail. Nous, lecteurs, étions de très mauvais critiques finalement, et surtout très décourageants. Puis la seconde partie de sa remarque me revint en tête. J'eus clairement une expression de dégout.

- Ah... Beurk. T'es un peu gore là quand même... Je préfèrerais qu'elle me déteste !

Aborder ce sujet le fit rire légèrement. Mais cette complaisance s'arrêta nette quand des filles murmurèrent : "Tu vois Chihiro va finir gay comme tout les autres du bahut. Quel dommage!". Il y avait de quoi être un peu dépité. Décidément, ce lycée avait le chic pour faire passer tous les hommes pour des gays. D'autant plus que les raisons de cette conclusion me semblèrent bien obscures : nous n'avions rien fait d'étrange. J'en déduisis que c'était le genre de chose qui plaisait aux filles, et que dès qu'elles pouvaient potentiellement déceler l'éventualité d'une hypothétique relation homosexuelle, elles sautaient sur l'occasion. Je dis donc assez fort pour qu'elles entendent :

- Je crois que le QI de ces nanas ne vole pas bien haut...

Je leur jetai un regard appuyé, pour être bien sûr qu'elles sachent que je m'adressais à elle. A ma grande surprise, elles ricanèrent, comme si ce que je venais de dire allait dans le sens de leurs fantasmes. Je regardais Chihiro, l'air interrogateur.

- C'est toujours comme ça dans ce bahut ?
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MessageSujet: Re: Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Philosopher peut nuire à votre santé et à celle de votre entourage ~ Icon_minitime

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