J'aime regarder, mais pas participer [Rp Harry Gokou]

La lune éclaire mes pas dans le noir, je marche un pas après l’autre vers la bonne odeur. Une odeur de sueur se fait sentir sur tout mon corps, comment cela se fait-il ? Je viens de finir de courir, j’essaye de me mettre à la course pour pouvoir garder une certaine forme, car ce n’est pas parce qu’on ne m’a pas encore embêter que cela ne se produira pas. Il faut donc bien que mon corps reste en bonne santé pour que j’arrive à me défendre si j’en ai besoin. Bref je vais arrêter de parler de combat, car j’ai autre chose à raconter. Je me dirige donc vers les vestiaires/douches de la salle de sport. Si j’ai décidé d’aller là-bas et non aux salles de bains de l’internat c’est qu’il risque d’avoir du monde. Je n’aime pas le monde, je me sens compresser et ce n’est pas comme-ci que je voulais qu’on me parle. Mon côté solitaire est toujours aussi présent, j’ai peur qu’on me rejette encore une fois à cause de mon handicape. Je déteste montrer cette faiblesse à d’autres personnes, il faut bien que je me fasse discrète du coup.

J’arrive enfin. Je rentre sans taper, de toute manière je n’attend aucun bruit, il doit donc y avoir personne. Je visite un petit peu les lieux, cela me permet en même temps de vérifier qu’il n’y a personne. Personne est présent, je me déshabille et je mets mes affaires dans l’un des casiers mit à dispositions, mais avant de tout ranger, je prend avec moi : un gel douche, un shampoing et une serviette. Je ne m’éloigne pas trop des vestiaire, car si quelqu’un rentre je n’ai pas envie qu’on me vole mes vêtements, de là où je suis, je peux entendre si quelqu’un arrive et je ne serais pas surprise si je vois quelqu’un d’autre. J’allume la douche et je me mets direct sous le jet. L’eau est tiède, je soupire de bien être. L’eau retire toute la sueur qui s’était accumulé sur mon corps. Une fois que mes cheveux et que mon corps sont bien mouillés. Je m’abaisse pour prendre mon gel douche, malheureusement il me glisse des mains, un bruit retentit donc dans la pièce cela m’empêche d’entendre que quelqu’un arrive vers moi.

Une fois que je suis relevé, je vois un corps passait par la porte. A premier abord, je ne pourrai dire si ses une fille ou un garçon, mais en regardant au niveau du sexe, je viens bien qu’il s’agit d’un homme. Je ne détourne pas le regard, je le regarde de toute façon quand il va me remarquer, il fera sans doute le même sauf si il préfère les hommes, mais bon dans tous les cas cela m’importe peur pour le moment, je suis surtout concentré à regarder ce qu’il va faire. Mais pendant qu’il ne fait rien, je remarque qu’il est de petit taille et que ses cheveux et ses yeux sont tous les deux roses, une couleur plutôt étrange, mais je ne me permettrai pas de critiquer, car moi j’ai des cheveux blancs.

Tout d'abord mon gauche, puis ma droite. Le sac s'élève, puis redescend en ma direction, me permettant de le frapper à nouveau, avec un «jab» du droit. Trois fois de suite. Voilà plusieurs fois que je répête ce même genre de mouvement. Je donne un petit crochet du gauche pour, une fois de plus, enchaîner quelques jabs du droit. Tout est calme autour de moi. La salle est silencieuse, et pour seul fond sonore, chacun de mes coups face à ce sac remplie de sable et de cotons, ce punching bag que je frappe depuis bientôt une heure. Toujours ce bruit de frappe à chacun de mes coups, qui brise le silence de la nuit. Cela est devenu une routine pour moi. Addict de la violence, il m'est nécessaire de pouvoir frapper sur quelque chose. Pouvoir utiliser mes poings pour satisfaire l'un des plus bas instincts de l'homme. Cogner, cogner sans cesse. Le luxe de pouvoir frapper sur un autre être humain ne m'était pas permis - Je ne pouvais tout simplement pas trahir la confiance de grand frère En – et c'est pour cette raison qu'un vulgaire sac me servait de défouloir deux soir par semaine. Mes bras commençait à se faire lourd. J'enchaînais les petites séances intensivement de trois minutes, entre-coupés d'une petite pause d'une minute, comme pour reproduire des rounds de boxe. Là boxe anglaise, mon tuteur ne jurait que par ça. Pour lui, la boxe anglaise était le sport ultime. Mon père avait exigé qu'on excelle dans ce sport. Selon lui, contrairement aux autres sport de combat, celui-ci se joue d'avantage avec la tête. Après tout, on est bien plus limités au niveau des coups possibles et il faut réfléchir à chaque instant pour pouvoir donner un coup pouvant mettre en difficulté la défense de l'adversaire tout en évitant d'être contré, ce qui peut-être redoutable. C'était comme ça que ce sport était vu dans notre famille : un sport où tu te sert de ta tête pour fracasser celle de l'autre.

Mon téléphone sonne, me faisant signe que je viens de finir un nouveau – et dernier – round. Je m'arrête alors de frapper et bloque le sac de frappe pour l'empêcher de continuer à se balancer, puis lâche un petit soupire. J'enlève le scratch de mes gants de boxe à l'aide de mes dents, afin de permettre à mes mains d'avoir enfin un peu d'espace pour pouvoir respirer, mais je ne les ôte pas tout de suite et part m'asseoir sur un banc, pour souffler un bon coup. Voilà précisément 59 minutes que j'ai commencé à frapper sur le sac. Tout est beaucoup plus calme maintenant que mes coups ne résonnent plus dans la salle. Je n'entend pas un bruit dans tout le gymnase. Même s'il est à notre libre disposition le soir – enfin pour ceux de l'internat mais nous oublierons ce détails pour l'heure – il était rare de voir des personnes par ici, excepté quelques fumeurs, les soirs où il n'y a rien d'organisé comme fête au gymnase. C'est encore plus silencieux sachant que la salle de musculation où je me trouve se trouve perdu au fin fond du gymnase, ce qui m'empêche de savoir si je suis vraiment seul dans tout le gymnase. Voilà une petite minute écoulé, et doucement, je retire mes poings de mes gants. Mieux vaut ne pas être brusque pour ça lorsque vous avez passer une heure à frapper sans relâche avec vos bras coincé dans des gants bien serrés. Je prend une serviette, afin d'essuyer la sueur coulant de mon front, puis je me lève, la serviette posé sur ma nuque, étant temps pour moi de prendre ma douche. Cela me fera le plus grand bien, mes bras commençant à se faire lourd et la sueur n'étant pas des plus agréables compagnies. Je rassemble alors mes affaires, puis m'en vais chercher un vestiaire de libre. Je remarque alors de la lumière dans l'une des salles. Tiens, je ne suis pas le seul ici, ce soir ? Je m'approche alors de la salle, y entre et y dépose mes affaires. Je pouvais entendre l'eau couler, quelqu'un prenait sa douche. J'enlève lentement mes vêtements de sport que je dépose simplement sur le banc, puis tire de mon sac mes affaires de toilettes, ainsi qu'une serviette et une barre de chocolat que je croqua, avant d'entendre quelque chose tombeait. Le bruit résonna de plus belle sachant que le silence se faisait maître par ici. J'avança alors vers les douches, et voit alors une personne ramassant son shampoing ou son gel douche, peu importe. Je pouvais voir que cette personne avec une belle et longue chevelure. Des cheveux blancs. La personne se releva alors que je venais de passer la porte, et je pu constater qu'il s'agissait d'une fille. Cela me surprenait d'avantage. J'aurai plutôt cru tomber sur une autre personne du même sexe que moi, mais cela dit, ce n'était pas gênant et je pouvait voir qu'elle me détaillait du regard. Je me contenta alors de sourire, en la détaillant aussi brièvement, avant de me diriger vers un autre côté de la salle, déposant mes affaires à proximité de ma main.

«- J'espère que ça ne vous dérange pas que je prenne ma douche ici ? »

Bien sur, sans attendre de réponse, j'allume le jet de douche, pour sentir de l'eau chaude tombé sur mon corps. J'adore cette sensation, fermant les yeux en laissant l'eau coulé autour de mon corps. Je jete un regard vers l'autre personne se trouvant dans la même pièce que moi, celle-ci n'ayant pas pris la peine de me répondre, et je me contenta alors de garder mon sourire, pour ensuite reprendre, histoire d'essayer d'entamer une conversation.

«- Vous avez une très belle chevelure. »

Je m'étais permise de le scruter pendant un long moment, je mis donc fin à mon inspection sans aucune once de gène apparente pourtant intérieurement je ne savais plus où j'en étais. Je sais très bien que je suis dans une douche avec un homme qui ne devrait pas se trouver ici et moi je me demande si je ne devrai pas m'enfuir, alors que je n'ai même pas fini de me doucher. Ce n'est pas que j'ai peur de quoi que se soit, je ne vois pas tellement ce qu'il me ferait, bon il n'a pas l'air méchant vu de loin, mais il faut toujours se méfier des apparences, je n'ai pas l'air à vu d’œil savoir me défendre et pourtant ceci est le cas, mais bref revenons à nos moutons je disais que je voulais m'enfuir, pourquoi ? J'ai envie d'être seule, j'en ai marre de voir la pitié dans le regard des gens quand ils découvrent mon handicap et j'avais eu accès de pitié pour aujourd'hui. Je ne peux plus supporter tout cela, j'ai essayé de me faire discrète, mais bon nombre de questions sont apparus quand je n'ai pas répondu aux professeurs par la voix, mais sur un bout d'une feuille blanche d'une écriture italique. Enfin j'arrête de penser à tout cela et je me concentre sur ce qui se passe devant moi. Il me sourie pour faire bonne figure je le lui rend. Je n'en ai pas envie, mais je n'ai pas envie de me faire un ennemi, j'essaye donc d'être quelque peu conviviale. Il se déplace d'un autre côté de la salle, mais il reste toujours à proximité de vu. J'ai envie de crier, je me suis faite une fausse joie quand il s'est éloigné surtout que maintenant il prend la parole.

«- J'espère que ça ne vous dérange pas que je prenne ma douche ici ? »

Il n'attend pas après ma réponse pour se mettre sous le jet de la douche. J'ai envie de le pousser, il me demande si cela ne me gène pas et il n'attend pas ma réponse, et surtout ce n'est pas comme-ci qu'il connait mon handicape, donc il aurait dû attendre que je lui dise que ceci ne me dérange guère. Bref je ne devrais pas me mettre en colère pour cela, c'est un garçon et les garçons sont abus de leur personne, je ne dois donc pas être étonné de son comportement. Pourquoi s'intéresserait-il à ce que je ressens ? Il ne me connait pas donc aucune raison de prendre mon avis en compte. Je détourne mon regard du jeune homme et je commence à me frotter vigoureusement le corps. Je me rince et tout de suite je me sens mieux, l'eau chaude permet d'oublier tout ses problèmes pendant un petit moment. J'avais même réussi à oublier la présence gênante de cette personne au cheveux roses quand il reprit la parole pour me rappeler sa présence.

«- Vous avez une très belle chevelure. »

Je tourne mon regard vers lui à l'entente de cette phrase. Je le regarde surprise, mais aussi avec un peu d'amertume. Pourquoi lui peut-il parler et pas moi ? Il essaye d'être sympathique, mais ma mauvaise humeur m'empêche d'apprécier le compliment et de toute façon je déteste quand on me fait des compliments. Je ne vois pas l'intérêt de flatter quelqu'un pour son physique. La beauté ne fait pas tout quand va t'on le comprendre ? Bon d'accord, je baise qu'avec des personnes potables, mais ce n'est pas pour cela que je vais flatter lors égaux. Et de toute façon je peux bien me permettre de choisir quelqu'un pour le physique car ceci est que pour une histoire d'une nuit. De toute façon je ne lui réponds pas, ce n'est pas comme-ci que je pouvais le faire, je n'ai rien à disposition pour pouvoir parler. Je fais simplement que le regarder jusqu'à temps que je me décide à faire autre chose. Je n'allais quand même pas rester éternellement dans cette position. Je m'approche de lui. Quand je veux draguer j'ai une démarche féline, mais pas cette fois-ci. Ce jeune homme ne m'intéresse aucunement, il me prend plus la tête qu'autre chose. Une fois devant lui, je le pousse contre le mur. On pourrait croire que mes attentions sont pervers, mais ce n'est point le cas, j'ai seulement envie de claquer sa jolie petite gueule contre le mur. Je sourie amuser par la situation, je viens me coller à lui et je lui mord l'épaule, une fois ceci fait je me recule pour retourner à ma place, si j'ai fait ceci c'est seulement pour qu'il comprend que je n'ai pas envie de lui parler, mais comme on dit à force de jouer avec le feu on se brûle, je vais vite m'en rendre compte.