Je suis roux. Vous savez, les personnes que l'on dit sans âme? Bah si, j'ai des cheveux roux et on s'en fou. Il sont en bataille et on voit souvent seulement les extrémités car je porte une tuque en tout temps, outre dans certain cours avec de prof chiants. J'ai les yeux rouges. Je suis une sorte d'albinos avec un peu de pigmentation car je fond au soleil. Ma peau est très blanche, comme vous avez pu le déduire .

Je ne suis pas grand et peut-être un peu plus petit que la moyenne sans pour autant être un nain. Je suis tout de même un peu muscler : j'ai des abdominaux plutôt sortis et mes biceps sont aussi plutôt bien développé. Sur mes bras, j'ai honte, mais j'ai des cicatrices qui sont toujours bien rouges et voyantes, mais aussi sur les chevilles et les cuisses.

Mes vêtement ne sont pas très compliqués : chandail blanc, mi-long ou long, un polo rouge ou noir,  des pantalons confortables et des soulier de sport ou de skate.

Je suis une personne assez complexe. Tellement que je ne peux dire qui je suis vraiment. Je vais tenter du mieux possible de vous expliquer comment je vois les choses et comment les gens me perçoivent.

Tout d'abord, aux premiers regards, on me considèrent comme  quelqu'un de timide, ce qui est vrai. J'ai la fâcheuse manie de ne pas aimer parler aux gens que je ne connais pas. Je n'aime tout simplement pas les autres et je juge plutôt rapidement les personnes en qui je ne sens pas de confiance, ce qui  est tout le monde. Je suis agoraphobe et donc, même si je le veux de tout mon cœur, je ne pourrai jamais aller à un concert, de peur de faire un malaise comme ça m'est déjà arriver dans les couloirs de mon ancienne école. Bref, parler à quelqu'un qui semble parler dans mon dos tout le temps me demande un effort surhumain. Résultat, mes copains se moquent de moi à cause de ça.

Lorsqu'on commence à m'apprivoiser, car on me compare souvent à un chien nerveux, on découvre une autre partie de moi, qui ressemble ce que je suis et ce que je veux être réellement. J'aime frapper les épaules de mes amis amicalement et les mordre aussi je trouve ça drôle. Je les insultes pour plaisanter et eux, par la même occasion le font. Je trouve ça drôle et je me plaie beaucoup à décrire des scènes d'horreurs, des os cassés ou renfoncer pour voir leur réaction de dégoût ou pour voir ceux-ci embarquer dans mon délire et enrager certaine personnes. J'aime aussi imiter les animaux en classe pour perturbé tout le monde et c'était encore plus marrant quand mes potes se joignent à moi.

Le problème, c'est que je ne leur parle peu de ce que je suis vraiment puisque je sais qu'ils vont me lâcher si je leur dit tout ce que j'ai sur le cœur, oui oui, comme une petite adolescente qui pleure quand elle a ses menstruation, on me l'a déjà dit que je ressemblait parfois à ça. J'ai beau garder la majorité du temps le sourire au lèvre, parfois je pense le matin et ça me fait souffrir et c'est encore pire le soir. Je m'enfuis le matin en mettant mes écouteurs sur mes oreilles, mais le soir, je ne peux pas, et même si je le faisais, la musique s'envolerait et mon inconscient me dirait encore toutes les conneries que j'ai pu faire quand j'étais jeune.

On m'a caractérisé comme une personne mélancolique et je crois qu'ils ont raison. Comme je peux être une personne extrêmement énergique et joyeuse un jour, le lendemain je peux être complètement fatigué et presque dépressif. Tout ça car des pensés maléfiques hantent mon esprit et me rappellent  que je suis complètement seul. J'ai des problèmes, je le sais, mais je n'en parlerai jamais parce que j'en n'ai pas des si gros.  Je fais que ne pas m'aimer, mon apparence, ma personnalité. La seule chose qu'étrangement j'aime de mon corps est mes yeux parce qu'ils sont différents, mais mon expression détruit tout.

En parlant d'aimer. Il faut savoir un truc avec moi. L'amour et moi ça fait deux. Oui, je ressemble parfois à une adolescente qui fangirl sur certains truc mignons, mais en plus masculin évidemment. Pourtant, je ne m'imagine pas avec une personne. Je tente de me voir avec une fille et c'est pire que de me voir avec un mec. Je crois que je suis gay, mais n'ayant jamais eu de relation amoureuse, je ne peux dire ce que j'aime et je ne crois pas que j'en aurai un jour en fait. Je suis trop étrange, maladroit et stupide pour être avec quelqu'un. La personne qui fini par m'aimer, déjà, qu'il m'accoste c'est un exploit, mais qu'il réussissent à me faire croire qu'un amour existe pour vrai et qu'il réussisse à me faire l'aimer sans inquiétude, ce serait un sale exploit de la mort qui tue.

Oui, j'ai des expressions étranges, des mots bizarres aussi et je ne peux m'expliquer clairement. Je n'aime pas parler et préfère nettement écouter les histoires des autres. Je dis ça, mais j'aime bien aussi qu'on m'entende des fois. Je sais que si quelqu'un est réellement là pour moi, et même s'il ne l'est pas, je serai toujours là pour lui, sans jugement, même si c'est la chose la plus idiote que je n'ai jamais entendu, si la personne parle sérieusement, je l'écouterai et ne le laisserai pas tomber.

J'insulte mes potes, je les bat et ils me battent, mais c'est drôle par moment car on sait que c'est sarcastique. J'utilise beaucoup de sarcasme ou bien de ton monotone pour dire que ce que la personne me parle n'est pas intéressant.

J'ai quatre grandes passions dans ma vie qui me bouffe tout mon temps : Le skate, le base-ball, la pâtisserie et l'écriture. Je passe mes soirée à écrire des romans. Je ne suis certes pas le meilleur, mais c'est une certaine façon que j'ai pour exprimer ce que je pense, ce qui n'est jamais très très joyeux. Je suis en train d'écrire un roman sur une fille qui aime un mec, qui ne l'aime pas du tout. L'atmosphère est lugubre et je suis déjà à une centaine de page d'écrit. Je fais lire chaque chapitre à une de mes seules amies filles qui me dit que c'est bon, ce qu'il a à travailler.

Je chante aussi, pas mal, mais je n'ai pas une voix magnifique. J'aime chanter et je le fais toujours dans ma chambre jusqu'à ce que quelqu'un me dise de me la fermer.

Je suis un total Otaku et fier de l'être. Les manga, les animes et la culture japonaise, le nourriture oriental, j'adopte, j'adhère et j'épouse.  

Mon souhait le plus cher par moment est de quitter cette vie et d'en commencer une autre complètement différente. Ce serait mon idéal.

Je n'ai pas une vie palpitante. Je ne me suis pas fais enlever par des extra-terrestres ou bien j'ai été élevé dans une famille de ninja. Je n'ai pas une famille dis-fonctionnelle ou bien de morts graves de mes proches. Ma vie a toujours été monotone depuis que je suis né.

Ma naissance a été peut-être difficile pour ma mère qui a dû attendre un médecin qui s'est pointé une heure après le début de l'accouchement. Elle a perdu  tellement de sang qu'elle a dû rester à l'hôpital un long moment.

Bref, je suis apparu comme ça, pouf! Comme un ballon de football et ma mère a évidemment survécu.

Mon enfance n'a pas été très passionnant. J'avais un meilleur ami qui s'appelait Antoine. Il était français, mais avait emménagé à Londres à l'élémentaire. Il m'a appris bien des choses comme cette langue sublime et complexe. Évidemment, j'appréciais sa présence, étant une personne plutôt pleurnicheuse quand j'étais jeune. Je pleurais pour tout : Je me faisais mal, je criais et pleurais, on me disputait, mes larmes coulait comme lorsque j'avais une mauvaise note ou bien que je cassais un objet.

J'ai développé mon esprit de compétition lorsque je suis entré dans l'équipe de base-ball vers la fin de l'élémentaire et j'ai adoré l'expérience. J'aime la plupart des sport, mais le base-ball est bien mon préféré depuis que je suis tout jeune. Antoine et moi, on était toujours en train de se lancer la balle. Combien de fois il était venu dormir chez moi? On rigolait et on se donnait des défis comme quoi le premier qui l'échappait devait faire le tour de la maison à cloche pied ou bien manger un biscuit au chocolat avec pleins de tabasco. C'était marrant, mais mes parents ne trouvait pas toujours ça très drôle.

Ceux-ci ne sont pas méchant, mais ils ne m'ont jamais aider avec mes devoirs. Je suis indépendant depuis que je suis à l'école, mais j'ai toujours eu besoin d'une approbation pour pouvoir faire ce que je fais, sans aide, mais je ne peux pas vraiment agir par moi-même. Bref, cela a toujours été ainsi. Des parents qui couvre leur enfant, ce sont les miens. Je ne m'en plains pas, mais j'avoue qu'il y a de nombreux désavantages comme le fait de ne pouvoir sortir avec ses amis durant une bonne partie du collège ou devoir appeler, tous les jours, un ou l'autre pour dire que j'étais arrivé à la maison sain et sauf. Je devais toujours leur dire où j'allais et avec qui. De plus, si j'allais chez quelqu'un pour dormir, mes parents devaient connaître la personne et parler aux adultes responsables. Cela a durée jusqu'à quoi, 15 ans? En fait, jusqu'à ce qu'ils surprennent une conversation entre moi et mon pote, une personne que je crois avoir aimé, mais que cela fait si longtemps que je ne sais plus vraiment, mais ce n'est pas la question, simplement, on blaguait avait des voix efféminées; On se dit des '' je t'aime'' ou '' T'es belle ma chérie''. Puis, ma mère m'a demander à qui je parlais et je lui ai dit à ma copine, tout bonnement et depuis ce temps, elle me laisse étrangement sortir.

Mes notes n'ont jamais été les meilleurs, mais je n'ai jamais coulé dans une matière, ou redoublé. Je comprend, mais j'étudie moins qu'il le faudrait pour avoir de bonnes notes. Depuis que je suis jeune, j'aime écrire et lorsque j'ai un temps libre, je note des poèmes, des nouvelles et d'autre petits textes. Antoine aime ce que j'écris, il a toujours aimé me lire, mais au fil du temps, mes écrits devint plus profond et personnel et j'ai arrêté de lui montrer.

Pour faire une histoire courte, au collège j'ai été intimidé un peu. Rien de bien méchant : On me disait quelques insultes, me traitant de faible, de pleurnichard et bien d'autres. Ils me poussaient parfois, me prenait certains effets, mais deux ans plus tard, ils étaient aller trop loin. Je traînais toujours un cahier avec mes pensés atroces du moment, pour soulager un peu de ma douleur et ces salopards me l'avaient piqué et l'avaient lu juste avant le cours. Imaginez la honte éprouvée qu'est de savoir que tout le monde te juge, tous savent que tu as des problèmes, que tu as une mauvaise estime de toi. Je crois que j'ai vu rouge et je n'étais plus vraiment en contrôle de moi-même. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais j'ai pris mon bâton de base-ball qui est toujours dans mon casier et j'ai cassé une jambe au ''chef'' de la petite bande. J'ai été renvoyé et mes parents ont faillit être poursuivit avant qu'ils expliquent aux parents ce que j'avais vécu. Bref, j'ai dû rencontré le principale, la psychoéducatrice pour finalement me faire virer de là. Mes parents ne m'ont pas vraiment sermonné, ils auraient juste préféré que ça ne se fasse pas ainsi. Ils auraient préféré que je le batte à coup de poings, mais bon. Heureusement, cette année-là, mon père a trouvé un travail en France et puisqu'il savait que je pouvais tout de même bien le parler, il invita tout le monde à habiter à Versailles.

Suite à cela, je n'avais plus eu de contact avec ton meilleur ami Antoine, à penser qu'il m'avait oublié. Évidemment, cela m'eut blessé, mais je n'étais plus le garçon d'avant. J'étais devenu un homme fort qui ne pleurait pas devant des situation idiote comme cela. Une nouvelle vie commençait pour moi et j'avais intérêt à ne pas la gâcher.

Pourtant, au fil du temps, malgré mes amis qui me faisaient découvrir la culture japonaise à m'en rendre accroc, j'avais tellement changer que je ne me reconnaissais plus vraiment. J'étais extraverti avec mes potes,  je me comportais comme si je voulais casser la gueule à tous en privé avec eux, je me battait avec eux amicalement ou je leur envoyait des insultes. Plus le temps avançait, plus je me perdais et plus mes copains s'éloignaient de moi. Résultat, aujourd'hui, même entouré je me sens seul et la seule façon pour moi d'être de nouveau moi-même est de faire mes passions. Pourtant, ce n'est pas assez. Cette douleur dans ma poitrine ne s'efface pas et une chose qui me calme dans mes crise de panique est ma lame de rasoir.