Dangerous person detected.

◊ Nom : Shoukichi
◊ Prénom : Shinobu
◊ Âge : 17 ans.
◊ Date de naissance : 10 février 1997.
◊ Sexe : Homme Femme
◊ Nationalité : Moit'-Jap/Moit'-Anglaise
◊ Groupe : 2ème Année
◊ Club : Tennis
◊ Résidence : Dortoirs des filles

Ce que j'aime ne te concerne pas. Tu as beau vouloir m'harceler, cela ne marchera pas. Hors de ma vue, vermine. Why can't I get rid of these feelings ? Ah, it's so painful. Hey you, gimme your bepsi. I said right now.

I'm strong.

Bref, quelques phrases in character pour remplir ce trou inutile...

Her body

His mind

Son corps est une parfaite carapace. Au toucher, on sent déjà que sa peau est certes douce, mais ce n'est pas mou. Ses muscles ne sont pas de la décoration et sont très bien entretenus par des exercices quotidiens. Pourtant, elle ne ressemble pas à Musclor, et heureusement. D'ailleurs, sa taille est aussi imposante, 1m70 pour une jeune fille de 16 ans.
Si on passe aux détails, Shinobu a une courte chevelure noire corbeaux, mais découpés de façon maladroite. Du moins, c'est ce que les pointes peuvent démontrer car ses mèches frontales sont assez régulières. Plus bas, ses yeux sont du même noir que ses cheveux, mais en amande, comme une typique asiatique. Pourtant, son regard reste perçant, comme si elle voulait lancer des lasers avec. D'ailleurs, en dessous de son oeil gauche se trouve une légère cicatrice, qui reste assez discrète. Sa peau se trouve être assez pâle, et qui a tendance à bronzer difficilement. Plus bas, eh bah... la poitrine à l'air plate. En effet, elle utilise une gaine ou des bandages pour les cacher, mais aussi pour être plus à l'aise en faisant du "sport".

Shinobu n'a pas de style vestimentaire particulier. Elle met ce qui lui vient dans son armoire, composée uniquement de vêtements unisexes. Vous ne la verrez donc presque jamais en robe ou jupe. Par contre, le ventre dénudé, c'est possible, car il lui arrive de revêtir juste un long manteau blanc avec un pantalon assorti. Sa poitrine est alors cachée par des bandages, bref, le look parfait des yakuzas au féminin.

Pourquoi au masculin ? C'est simple, Shinobu ne se considère pas comme une fille. Son attitude n'est pas celle d'une fille, rien qu'à sa démarche ou même à sa façon de s'asseoir, assez ouverte. Puis son langage n'a rien de gracieux, mignon, ou poli. Rien de la fille parfaite, et jamais elle ne voudrait le devenir. La brune cherche à devenir forte, et ce n'est pas en se peignant les ongles ou en se barbouillant le visage qu'elle y arrivera. Elle ne cherche pas à attirer l'attention, elle préfère l'éloigner, avec son regard froid. La compagnie ne lui plait pas, la rend mal à l'aise, car elle n'y a jamais été accoutumée. Par contre, si c'est pour diriger des combats ou défis, elle n'hésite pas à hausser la voix, une des rares fois où elle le ferait. Cependant, tout ce qui ne la concerne pas, c'est comme la poussière dans sa chambre, elle ne le remarque pas.

Elle a beau faire la fière, ses notes volent rarement haut. Cela tourne toujours autour de la moyenne, sauf en sport évidemment, mais aussi en anglais, sa langue maternelle. Son japonais est correct, même si des kanjis lui passent souvent sous le nez, mais son français est vraiment bof. C'est aussi une des raisons pour lesquelles elle parle rarement : pour éviter de se ridiculiser.

La honte est une de ses "peurs". On y comprend aussi les responsabilités, les chevaux et les choses visqueuses dans ses phobies. Cependant, sa peur se traduit par un comportement violent qui tend à hésiter avant d'exploser vraiment. Ce qui lui arrive aussi de regretter aussi ses actions la plupart des fois, mais elle préfère le garder pour elle-même.

Elle apprécie beaucoup de choses, cependant, elle les cache. Cela pourrait devenir une faiblesse qui quelqu'un le savait. Par exemple, elle a un faible pour les shojos. C'est un peu ce qu'elle n'a jamais pu être. Par contre, ce qui est doux et mignon, ce n'est pas de son ressort. Elle garde tout de même des goûts masculins, notamment pour la nourriture et les sports.
Il arrive à Shinobu d'être embarrassée. Mais les situations sont assez rares, vu qu'il y a peu de choses qui la gênent. Déjà, on peut inclure les sujets sexuels et autres contacts du genre, mais aussi les compliments ainsi que le romantisme. Bref, tous les trucs de filles quoi. Elle reste tout de même assez pure, donc elle évite ce genre de choses.

Journal intime...

Okay, c'est un truc de filles les journaux intimes, mais whatever.

"Tu seras fort. Comme un homme, tu seras le meilleur."

Quand j'étais gosse, c'était des mots que je n'avais pas compris. Après tout, mon père les avaient dit juste après que je sois sortie du ventre de ma mère. Comment je le sais ? Merci papa de me le rappeler tous les jours. I'm so sick of this.

Ma situation familiale est bizarre. On est riche, en quelques sortes puisque ma mère ne travaille pas, mais je n'ai jamais su le travail de mon père. Et ma mère n'est pas prête à le cracher. Mais au moins, on gagne du fric.

Ma mère m'a souvent raconté à quel point j'étais chiante quand j'étais gosse. Mais pas dans le sens capricieuse, pas comme toutes les petites filles qu'aurait par exemple voulu ma mère, mais plutôt dans le sens où je détruisais tout. C'était involontaire, je voulais juste tester mes techniques sur des objets. Et la télé, c'est pas très résistant. Bref, comme vous pouvez le lire, j'ai des parents chiants aussi. Une mère qui a pas voulu de moi, et un père qui en demande trop de moi. J'ai l'impression de déprimer là.

Bref, cette période de trouble-fête s'est calmée à mon entrée au collège. Ah oui, faut pas oublier de préciser que je vis à ce moment au Japon. L'école, c'est ennuyeux. Les gamins japonais sont assez raciste quand on y pense. Pourquoi ? J'y ai été harcelée. Le premier jour, je n'ai pas pensé à combattre, et je les ai laissés faire. Après tout, si je montrais de la résignation, ils allaient en avoir marre donc partir. Ce qu'ils ont fait la première fois. Evidemment, quand je suis rentrée chez moi, mes parents se sont tout de suite demandé ce que j'avais. Ils m'ont répondu :

- Une fille ne devrait pas se battre.

Et l'autre a dit :

- TU ES FAIBLE.

Et une autre claque plus autre chose ce qui a causé la cicatrice. Puis il a ajouté que si je continuais à perdre, c'était pas la peine de revenir. Ma mère a essayé de l'en dissuader, mais je sentais son manque de motivation.
Le lendemain, j'leur ai foutu une raclée, comme demandé. Et c'était étrangement si plaisant. Pas dans le sens sexuel, mais c'était drôle. Surtout de les voir me supplier d'arrêter.

L'entraînement avec mon père devenait de plus en plus dur. Mais je devenais de plus en plus forte, et j'en avais besoin. Car un an après, j'intégrais un gang. J'avais une réputation dans le quartier, malheureusement car je ne pouvais plus rester dans l'ombre, mais la peur que j'inspirais aux gens me faisait toujours autant plaisir. Ouais, les jeunes sur les motos en tenue blanches dans les mangas, c'est totalement ça. D'ailleurs, j'avais eu une soeur à ce moment là. Mais elle était adoptée, et c'était seulement pour faire plaisir à ma mère, alors j'en avais rien à foutre, comme mon père. Elle avait vers 6 ans à ce moment, je crois. Enfin, mon père se préoccupait tout de même plus d'elle que de moi, vu que ma daronne ne faisait que des caprices pour qu'il s'en occupe aussi. Du coup, ce que je faisais passait totalement inaperçu.

Dernière année de collège. J'en ai eu marre. J'avais presque atteint le meilleur rang du gang, je sortais avec le chef en plus qui était au lycée. Mais c'était pas l'amour. Disons que c'était un échange de procédés. Même si j'ai tout fait avec lui. Ouais, et j'regrette. Enfin, bref, la violence ne m'amusait presque plus. J'avais vu trop de sang, en avait trop fait couler qu'une sorte d'ennui m'envahit. Mais bizarrement, à chaque fois que les flics intervenaient, des mecs flashy venaient les empêcher d'avancer vers notre gang. Mais je ne prenais pas la peine de les remercier, pas le temps, fallait dégager de ces poulets. Enfin, même après de nombreuses protestations de mon soi-disant petit-ami, je restais. Mais je savais qu'on avait pas besoin de moi, à part dans les missions kamikaze. Chez moi, c'était pareil. Mon père n'était jamais satisfait de moi, et ma mère jouait avec la gamine. Evidemment, j'essayais de ne pas la détester, mais c'était plus fort que moi.
Donc malgré que je n'avais plus envie de me battre pour le plaisir, je me battais pour oublier. Mais seule cette fois-ci. L'oubli par la douleur, c'est assez fréquent, j'ai lu. Ces batailles, j'en gagnais, autant que j'en perdais. J'étais je pense assez chanceuse pour ne pas tomber dans les pommes et me faire violer.

1ère année de lycée. Après m'être fait une fois chopée par les flics, renvoyée d'un lycée japonais et que les autres lycées aux alentours ne voulaient pas m'accueillir, mes imbéciles de parents m'ont envoyé dans un pensionnat en Angleterre. Imaginez ma joie ultime à cette nouvelle. Inutile de résister face à mon père, j'voulais pas finir défigurée. Donc les lycées anglais, c'est pas la joie. Déjà, v'la l'uniforme de merde. Enfin, même dans mon ancien collège je n'avais pas à porter ça. Mais je me suis rappelée de mon père, et donc voila. Bref, je regrette la violence de la rue au Japon. La c'est calme, chiant. En plus les cours sont durs à suivre.

Puis, je sais pas pourquoi, mais toute la famille a déménagé entièrement moi y compris, en France au milieu de l'année. Donc je me retrouve avec mes darons dans un appart' minuscule (100m2 c'est rien quand on vit dans une maison au Japon) dans la ville de "Paris". Heureusement, dès que j'aurais fini ma première année de lycée, ils me mettront dans un pensionnat. Pas question d'habiter avec eux longtemps.

Quelques mois après, j'intégrais ce lycée au nom bizarre à Versailles. Y avait un pensionnat, même si les chambres étaient partagées c'était pas grave. Tant que je n'ai pas mes parents casse-couilles sur le dos. Par contre, ils ont décidé de me couper les vivres. Donc j'avais à peine une valise pleine d'habits et de mangas (langue originale plz) ainsi qu'un long bokken. Sauf que cette fois-ci, j'avais le "droit" d'embêter les gens. Tant mieux, j'avais besoin d'argent.

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