Soit vêtu d'une veste et d'un pantalon en cuir souple noir et à l'intérieur orange, ou bien dans un manteau imperméable sans ouverture orange et ample, qui s'enfile par la tête, et d'un pantalon de cuir souple blanc à l'intérieur orange. Ce sont les seules variantes de ses vêtements. Qu'il possède tous en plusieurs exemplaires. Simple précaution... Dans tous les cas, il aura toujours des rollers aux pieds. Et un tee-shirt blanc. Et des manches plus longues que ses bras. Et un bizarrerie qui, pour être bizarre, est vraiment très très bizarre. Oh yeah, especially strange, men ! Il a attaché des rubans oranges autour de ses mollets et cuisses, en leur milieu exactement. Sauf qu'au bout de chacun de ces rubans, il y a des crochets attachés. Qui volent souvent derrière lui. Là, vous vous dites... Dear ! An insane man again ! Oh god, this is the third I see during the morning ! Geez !

Il a arrêté de grandir inexplicablement et garde un corps d'un mec de 13, allez, 14 ans. Son physique n'a pas suivi son âge. Les médecins ont émis comme hypothèse qu'il s'agirait d'une déficience d'un gène ou d'un allèle, mais ce n'est vraisemblablement pas une maladie. Vu que cela ne le fait absolument pas souffrir. Sa corpulence est donc fine et délicate, il a une peau... Oh, girls ! Is skin is so smooth ! ... d'une douceur inespérée. Sa musculature est fine, mais au vu de son éducation, ne vous en faites pas, elle marche. Ce n'est pas ce qu'il a le plus développé, en revanche. Son corps est resté élastique, et quand je dis élastique, c'est élastiquement souple. Il est capable de faire des figures de gym dans la rue, comme ça, pour le fun ( à prononcer à la française, on perd l'humour sinon ). Et question rapidité, ne le défiez pas, ce type va plus vite que la vitesse de la lumière.

Son visage, par contre, n'a absolument rien de normal. Ses cheveux courts, pour commencer. Cette chevelure bleu nuit, couleur naturelle, et selon les docteurs ce ne serait qu'une illustration de plus. Qui montre que génétiquement, il y a des déficiences, mais qui ne sont pas gênantes, quoi. Enfin, de cela, les médecins n'en sont pas certains... Boulets, le risque zéro n'a jamais existé. Tout comme ses yeux jaunes, d'un jaune perçant, d'un jaune d'or lumineux qui vous semble être le jaune d'un prédateur qui mate sa proie renforcent l'idée d'une déficience génétique. Geez, there is a burst of golden yellow ! Il porte tout le temps un bandeau blanc qui lui cache un œil, généralement le droit. Parfois, il a une crise, et il change de côté, cachant son œil gauche. Cela dit, si jamais il enlève ce bandeau, fuyez, c'est que sa proie est ferrée ! Enfin, fuyez... Ou sautez de joie qu'il vous ait choisi, à vous de voir.

Avec son apparence, on le prend souvent pour un cosplayeur d'Akito/Agito d'Air Gear. ... Faites gaffe, hein, il s'habillait déjà comme ça. Et le manga n'était même pas encore sorti. Surveillez vos mots. Tch.

Raven... C'est un solitaire, man. Les silences, la solitude, tout ça, ça le connaît très bien. C'est une personne qui apprécie le simple fait d'être seul à écouter le vent bruisser dans le feuillage des arbres. Vu qu'il fait des céphalées, des migraines ou des crises d'angoisse, vous comprenez qu'il aime être seul le petit. C'est un être d'une grande noirceur, qui ne vous dira pas facilement son passé. Il est méfiant, voyez-vous, et il a beaucoup de mal à accorder sa confiance. Quand il se promène, son visage est inexpressif. Assez impressionnant, mais il n'a absolument aucune expression sur le visage. Si vous l'abordez, son visage inexpressif se changera en une face froide. Glaciale. A congeler sur terre tout ce qui passe sous son regard meurtrier ( meurtri aussi... Mais cela, vous le remarquerez seulement si vous le connaissez... Bien voire même très bien. ) ou sous ce sourire d'une rare froideur. God, I'm drowning in an ice's ocean. Il n'est pas sans cœur, mais pour être sans pitié, il est définitivement sans pitié. Pas cruel, ni rancunier pour autant. Il ne connaît pas la haine. Juste... Sans pitié.

Si vous brisez la glace, par contre... Vous découvrirez un être enjoué et calme. Calme en toutes circonstances. Apaisant et serein. Et plus que souriant. Vous ne le reconnaîtrez sans doutes pas. Ses sourires sont si sincères et remplis de vie, son regard se chargera d'une humanité si profonde que... Shit ! What is this man ?! Gamin et espiègle, vous vous demanderez une fois de plus si ce type est majeur ou s'il n'est que ce qu'il paraît être ; un foutu gamin au caractère de gamin mais qui est beaucoup trop calme, apaisant et intelligent pour n'être qu'un simple gamin. Shit, indeed. Il en a dans sa caboche, le mignon petit garçon. Il est aussi souple d'esprit et rapide dans ses réflexions que précis dans ses réponses. Et là, vous comprendrez rapidement que c'est un vrai stratège. Lorsqu'il joue aux échecs... Vous avez à faire à un océan d'indifférence et de froideur. Mais vous savez que ses sourires existent, maintenant, n'est-ce pas ?

Il est d'un calme olympien, certes, mais son caractère reste celui d'un gamin ne faisant pas son âge physique, mais son âge réel. Il peut ainsi se montrer d'une réelle sagesse. Souvent franc, très franc, jamais trop ( hahaha... je ris .w. ), il ne cachera jamais ce qu'il pense. Tenace, il se battra jusqu'au bout sauf s'il met sa vie ou celles de personnes qui lui sont chères en jeu ou en danger. Et encore... Mais avant tout, il reste un gamin. Ne faisant pas son âge réel. Ainsi, il est avant tout curieux, possédant un humour qui vous fera souvent rire. Et Raven est espiègle. Ah ça... Il est capable de jouer des mauvais tours, mais il s'arrêtera toujours aux limites qui sont ce en quoi il croit. Et il est un peu ( erhm *tousse violemment* très plutôt ) maladroit de temps à autres ( tout le temps, ouais ! ), le petit... Bon, il reste un homme. Vous savez, fierté, stupidité ( Oh merde ! les hommes sont pas tous comme lui, j'ai zappé, là. ), intelligent et volcanique ( Quand est-il comme ça ? Un jour, vous saurez... Patience, mystère et patience de nouveau. ). Il est un homme. Mais un homme... souriant d'une telle manière que la vie débordante et lumineuse ressort, tout en conservant ce cœur gelé et rempli de noirceur. Oh men, this kid is so complicated ! ( Yes, indeed 8D )

Dans un lit, à treize ans, vous n'avez pas envie de vous lever. Surtout quand vous êtes né dans un riche quartier de Londres et que votre père était le premier de sa promotion, et qu'il est tout droit diplômé d'Oxford. Et que vous avez déjà fait un tour là-bas, quand il y étudiait encore il n'y a pas plus de sept ans de cela. Et bordel, quand votre mère est une artiste espagnole connue et reconnue, vous vous dites d'emblée ; " Putain, qu'est-ce que je fous dans un monde normal paumé dans un duplex place de l'Etoile à Paris, moi ? Pourquoi je dois aller au collège, putain ?! " Voilà. Vous venez de saisir pourquoi Michael est en train de ruminer alors que son père gueulait en partant au boulot.

-" Raven, wake up ! You'll be late otherwise ! And don't forget your plate, son, you have to eat ! See you this evening, Raven !

-" See you soon, Dad. ", grommela-t-il.

En grognant, il s'étira et se leva. Qui était le con qui avait inventé le collège ? Il était en troisième à 13 ans, et ce n'était pas faute d'avoir sauté deux classes et d'être encore premier de la classe. Il s'ennuyait tant en cours qu'il passait son temps à dessiner au crayon à papier et, si ce n'est lorsqu'il révisait ou faisait ses devoirs, il avait tout le temps une petite merveille ; un appareil photo, toujours de professionnel, avec lequel il développait que des photos argentiques. Les alégionures d'argent, il les connaissait. Dessiner, faire de la photo, il se dirigeait clairement dans le parcours artistique de sa mère. Elle aussi diplômée d'Oxford, mais pas dans le domaine commercial et dans le journalisme comme le paternel. Non, dans le domaine linguistique. Sa mère avait appris plusieurs langues, et les avait transmises à son fils dès le plus jeune âge. En fait, les parents avaient tout transmis à leur fils très tôt ; leurs études, leurs passions, sa liberté et le sens des responsabilités.

Il sortit de sa chambre, habillé de son tee-shirt blanc et d'un caleçon noir, le visage las, ronchon. Bref, un ado qui veut rester glander sous la couette plutôt que de se coltiner une journée de cours. Sept heures du matin, quoi, faut pas déconner. Il s'affala sur une chaise devant l'assiette contenant un max big breakfast, tandis que sa mère vint manger avec lui.


-" My hijo, no te quedas en este perezosito cuervo. Come y trabaja, como lo haces muy buen. Ay, y no hace tonterias ! "

-" Dejame in paz, madre ! "

Des vingts. A croire que sa vie était remplie de vingts. Et sa mère lui demandait de ne pas être paresseux ? C'est clair qu'elle pouvait parler, elle qui avait eu un enfant à 19 ans avec un père de 21 ans. Bravo la précocité. Question paresse, record, sa mère n'avait absolument rien à dire. Il finit de manger, revêtit son pantalon et sa veste de cuir souple noir qui lui manquaient, balança son sac en bandoulière sur son épaule.


-" No te quemas la cabeza madre. Hasta pronto ! "

Et sortit dehors. Inexpressif au possible. Lui, un être humain ? Qui sait, peut-être... Pas. Ou peut-être que si, en fait. Était-ce la même personne ? De grognon à inexpressif, faut faire fort.

En même temps, quand vous êtes chef de bande ( ils étaient tous chefs, mais bon, fierté masculine, c'était lui le Big Boss ( ou pas, mais bon ) ), vous évitez le gros sourire niais. Une cicatrice traversant en diagonale son torse, le tatouage d'un corbeau prenant son envol entouré de pétales de fleurs colorées dans le dos... Un chef de bande sortait de sa maison, en se dirigeant vers son collège, mains dans les poches, plus inexpressif que jamais.



Seize ans en Terminale. Après sa JAPD, qu'il maudit du plus profond de son âme car il venait de perdre quatre heure de philo mine de rien, il reçut un appel. Écouta. Raccrocha. En laissant tomber le téléphone. Quoi ? Qué ? What the fuck is that bloody hell ?!

Deux bouquets de roses rouges à la main. Il ne savait combien de personnes étaient présentes. Il ne savait combien de personnes l'avaient pris dans ses bras. Il ne savait combien de personnes avaient pleuré sur son épaule. Il ne savait combien de propriétés lui revenaient de droit. Il savait cependant que là, tout de suite, il voulait être seul. Il s'isola. Et pleura. Doucement, d'abord, étouffant ses larmes. Puis à chaudes larmes. Dévasté.

Nos parents ont beau nous engueuler, si on a un seul bon moment avec eux en mémoire, ce genre de moment dans lequel Michael était, désespéré et perdu... Était normal. Humain. Immensément douloureux.

Ses parents ? Dead. Matados. De manière totalement mystérieuse... Un scandale de plus dans la presse. Une artiste peintre-photographe-chanteuse-compositrice-pianiste et un négociant-expert-journaliste qui mourraient de façon inexpliquée, cela ne laissait pas les médias indifférents. Surtout des personnes aussi appréciées.

C'est à partir de là... Que Michael suivit la trace de ses parents. C'est peu dire. Musicien, chanteur, compositeur, auteur, photographe, peintre, dessinateur, graphiste sur des forums, journaliste à ses heures perdues... Il s'y abandonna totalement. Portant son héritage. Désespéré. Dévasté. Juste après le nouvel an, en plus. Depuis ce moment-là... Il exècre les célébrités, les champions qui se montrent comme s'ils étaient des stars. Et il devint d'une rare modestie. Le choc fut si grand qu'il en revint aussi aux Arts Martiaux encore plus qu'avant, dans la Gymnastique, l'Athlétisme, le Badminton, la Natation, l’Équitation, la Danse, de nombreux sports qu'il pratiquait déjà. Certains plus que d'autres, évidemment. Ses journées étaient toutes très chargées au vu de toutes ses activités, et l'école buissonnière quand il n'y avait pas de contrôles, ça le connaissait. Mais en même temps... Des propriétés immenses, une somme considérable en banque... S'en montrer digne n'était pas une mince affaire..

Il intégra le Club de Photo et le Club Journal de son Lycée. Une fois son Bac L mention très bien, 19,89 de moyenne en poche, il s'envola à Barcelone pendant un long mois, avec sa famille maternelle. Puis à Londres, le deuxième mois des vacances.

Il a tout de suite été pris à Oxford. Comme ses parents, il en ressortit un diplôme en poche, et premier de sa promotion cinq ans après son intégration. Il avait 21 ans. Prof de langues, français, espagnol, anglais. C'était son diplôme.


Le duplex qu'il avait à Paris ne lui allait pas. Il avait besoin de changer d'air, et ce n'est pas pour rien qu'il avait coupé les ponts avec sa bande depuis 5 ans déjà. Aller à Versailles. Être proche de ses parents, mais pas trop non plus au risque de se tuer un jour. Raphaël lui avait demandé de lui louer son apart' un fois sa décision de partir prise, ce que Raven fit de bon cœur ( en le lui donnant presque, mais bon, Raph' c'est Raph' ). Photographe et auteur désormais connu, reconnu et apprécié, bien mystérieux face aux médias, pas une seule information sur lui ne circulait. Si ce n'est " Fils des défunts Sara et William White ", c'est dire.

Versailles. Propriété en marge de la ville. Versailles. Une nouvelle vie. Il renoua avec sa bande, les Angels. Composée de mecs et meufs avec que des prénoms d'anges, du genre, Nithael, Nathanael, Arcaelle, et nous passons le reste. Un lycée lui avait proposé un poste vacant de profs de Langues. Suki Gakuen. Il avait accepté, depuis maintenant deux ans. Nommé dans le lycée, par les élèves, les corps enseignants et administratifs et le personnel ? Raven. Nom de photographe ? Raven. Nom de plume ? Raven. Identité ? Raven. Dernière chose à dire, sinon... ?

Raven flies in the sky.