Tu as des yeux bleus qui nous donne envie de nous noyer dedans. J'ai des yeux normal, sans aucune valeur. Je ne vois pas pourquoi quelqu'un aurait envie de se noyer dedans de plus on ne peut pas se noyer dans les yeux de quelqu'un. 　
Ta peau est pâle et douce. J'ai la peau pratiquement blanche, mais ce n'est pas une grande nouvelle. C'est un trait de famille qu'on a de génération en génération à ce qui parait et pour le fait que ma peau est douce je ne pense pas. Je suis un jeune homme et les hommes n'ont pas la peau douce sauf les personnes qui mettent des crèmes ce que je ne fais pas. 　
Tu es plutôt beau garçon en plus tu as de la musculation. Je ne suis pas beau garçon, j'ai un physique banal alors je vois pas pourquoi je serais beau garçon, alors pourquoi il me dit cela ? Oui j'ai de la musculation, je fais un peu de sport de temps à autre et non ce n'est pas le sport auquel vous pensez. 　Tu as des cheveux noirs comme le pelage d'un corbeau. Bien sûr que j'ai des cheveux noirs, mais ce n'est pas une raison pour le comparer à un corbeau. Les corbeaux ce n'est pas très propre ? Je suis propre sur moi, j'apprécie beaucoup l'eau donc je prends tous les jours une voir à deux douche. 　
Je ne peux pas définir ton style vestimentaire. Normal qu'il ne le peut pas. Je n'ai aucun style vestimentaire. Je m'habille avec ce que je trouve ce qui signifie un maillot par ci un pantalon par là, des chaussures que j'attrape parmi tout mon bric-à-brac. 　
Tu portes toujours cette chaîne. Il parle d'un collier avec un pendentif en forme de pentagone, il appartenait à mon père enfin c'est ce que l'on m'a dit du coup je ne l'enlève jamais, pour moi c'est un souvenir.

Tu es un égoïste ! Moi égoïste ? C'est une blague ? Je ne suis pas ce genre de personne. Bien sûr j'aime avoir ce que j'ai envie et ce qui est mien restera mien, mais c'est normal, non ? Alors si je suis égoïste tout le monde l'est. 　
Tu ne sais pas montrer tes sentiments ! Mais si j'arrive à montrer mes sentiments. Je dis toujours ce que j'ai sur le cœur. Enfin je crois. Bon je ne dis jamais je t'aime à la personne avec qui je suis, mais cela veut rien dire. Je dois dire d'autres sentiments que l'amour. 　
Tu te mens à toi-même ! J'ai envie de dire que c'est lui qui dit n'importe quoi. Comment voulez-vous que je me mens à moi-même ? C'est impossible, tout ce qui fait partie de moi je le connais. 　
Tu montres parfois de la faiblesse ! Je ne montre jamais de faiblesse. Je suis une personne de forte. Bon j'ai déjà pleuré plus d'une fois dans ses bras, mais c'est seulement les siens, alors ce n'est rien. 　
Tu ne comprends jamais rien. Moi je ne comprends point quelque chose, mais n'importe quoi, je suis l'un des meilleurs de ma classe, ce qui prouve que je comprends beaucoup de choses.

En premier lieu on peut dire que ma naissance c'est faite normalement. Je suis né dans un hôpital pas très loin de la maison où mes parents vivaient à l'époque. C'était dans une journée froide de décembre. La neige tombait, mais pourtant ma mère m'a dit qu'elle était contente de m'avoir mis au monde. Mon enfance c'est déroulé comme pratiquement toutes les autres. Mes parents prenaient soin de moi et moi j'étais heureux. Il ne voulait pas que j'aille à l'école du coup ils ont fait mon éducation eux-même jusqu'à ce tragique accident. Quel est cet accident ? Je n'ai pas très envie d'en parler, cela est insupportable pour moi d'en parler pourtant il y a une personne qui est au courant. La seule personne avec qui j'ai un lien d'amitié, mais il faudrait peut-être que je vous dis qui elle est et comment je l'ai rencontré. Donc après l'accident je me suis retrouvé seul, une assistante sociale m'a placé dans une famille d'accueille. Elle n'était pas méchante, mais ce n'était pas ma famille. Je ne savais plus où j'en étais et ce que j'allais devenir. Cette famille m'a inscrit à une école publique. Mon premier jour se déroula mal, j'avais peur, mais je ne montrerai rien. Je ne voulais pas qu'on me prenne pour quelqu'un de faible. Pourtant j'ai fini par craquer dans un coin sombre où personne ne pouvait me voir sauf lui : Kaede. Je ne savais rien de lui, même pas son prénom, mais il m'a pris dans ses bras comme ci j'étais un objet sensible. Il me caressa doucement les cheveux et me fit parler de ce qui m'arrivait. Je lui expliqua tout en détail, je m'en souviens comme-ci c'était hier.
Je pleure dans les bras d'un inconnu, il me demande ce qui se passe je lui raconte que j'ai perdu mes deux parents dans un accident. Il me demande quel genre d'accident. Je lui dis du genre que j'aurais dû mourir avec eux. Il me demande d'expliquer en détail. Je lui parle donc de ma folle envie de vouloir me balader en voiture. Mais cette expédition se passa mal, une voiture rentra en collision avec la notre. Mes parents moururent sur le coup et moi j'étais toujours vivant et je le suis encore. Je rajoutai aussi comme information que je n'avais aucune famille donc on m'a placé dans une famille qui n'est pas la mienne.
Il me laissa après que j'ai fini de pleurer. Le lendemain et les jours d'après j'ai cherché après lui jusqu'à ce que je le croise seul au même endroit que notre première rencontre comme-ci il m'attendait. Je marcha jusqu'à lui et je l'ai pris dans mes bras en lui disant "Ne me laisse plus jamais s'il te plaît". Depuis ce jour nous sommes devenus meilleurs amis. Je ne parlais à personne d'autre qu'à lui, mais cela me suffisait, car c'est la seule personne avec qui je m'attendais même aujourd'hui il continue de tenir cette promesse qui m'a faite. On a grandi, mais on s'attend toujours bien. C'est d'ailleurs pour cela qu'on va s'inscrire tous les deux au lycée Suki Gakuen qui se situe à Versailles. Nous allons devoir vivre dans un dortoir, j'espère que je me retrouverai avec lui.