Rencontre Amicale [Pv Makaio Dan]

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Encore se rêve…. Chaque nuit, je refais mon rêve d’enfant… Le jour où mes parents sont morts et ma tante m’a prise sous son aile… Chaque nuit, le même cauchemar refais surface, au beau milieu de la nuit, et se finis, lorsque les premiers rayons du soleil, apparaissaient vers l’horizon. L’aube, est là… Je me suis réveillée en sueur, ne savant pas où j’étais. Je regarde autour de moi, rien ne m’étais familier. Je continu de regarder la pièce sombre, presque atteinte par les rayons du soleil, et vit ma camarade de chambre. C’est alors que je me suis souvenue que j’étais dans mon dortoir. Ma nouvelle chambre, loin de ma tante. Je regarde l’heure, il est encore 5h00 du matin. Ma colocataire dormait paisiblement, et je savais très bien que je devais dormir, sauf que… J’avais peur… J’avais trop peur de refaire le même cauchemar, encore et toujours… Je ne devais plus penser au passé, et au contraire, penser à ce qui va m’attendre dans le futur. Je devais m’enlever toute ses idées de ma tête. Je devais dormir, et ne penser qu’à mon propre confort. Je remis ma tête sur l’oreiller. Je regardais le plafond pour un court instant, puis finis par m’endormir aussitôt que j’avais fermé mes yeux.

Le réveille sonna, il était 7h00 du matin. Ma main sortis du drap pour éteindre mon réveil. J’avais pu fermer l’œil de la nuit, mais de justesse. J’avais pu dormir, sans faire de rêve ni de cauchemar. Je me suis réveillé, puis je me rencontre que ma colocataire n’était pas dans la chambre. Elle était surement partie. Je me suis dirigé vers la douche, j’avais transpiré et il faisait chaud en plus de ça. Je pris un bain, puis m’habilla. J’avais mis un short, un top et des ballerines. Mes cheveux n’étaient pas attachés, même si la canicule ne le permettait pas, mais bon, c’est toujours mieux que rien. Je pris mon sac, puis me dirigea vers la salle de classe. Les cous allaient commencer. J’étais en retard et je courais comme une folle. Mon sac ondulait de droite à gauche, à cause de la vitesse à laquelle je courais. Je devais faire de mon mieux pour me faire des amis. J’étais sociable, et je parlais ça je le sais… Je ne connaissais personne ici, et je ne devais pas leur faire peur, ou restait seule, ça je le savais très bien… Mais… Je ne sais pas si mon attitude envers les autres sera bonne. Je ne sais pas si j’aurais la force de parler. Je ne sais pas si je me ferais des ennemis au lieu des amis. Je n’étais pas vraiment positive aujourd’hui… Je courais vers la salle de classe. Je pris mon sac pour le mettre dans ma main. Je traversais les couloirs. Soudain, je glissais sur je ne sais quoi puis je me suis bousculé à une personne. J’avais perdu mon équilibre, mon sac était tombé sur le sol. Vu que j’étais déséquilibré, je suis tombée à mon tour sur le sol.

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Je baillais en émergeant de mon lit tandis que la soirée avait été longue. Je l’avais passé à abandonner dans les rues par amusement, seul certes mais cela n’avait rien gâché à mon bon plaisir. Parfois la solitude valait mieux qu’une compagnie désagréable. Et puis marchés dans la rue en regardant les gens se bousculer était amusant, on pouvait voir tout type de personne : de la femme d’affaire pressée d’aller retrouver son amant, au jeune garçon plein d’acné qui lui espérait sûrement trouver une fille à coucher dans son lit. Moi dans tout ça ? Je dirais que j’étais juste un homme lambda qui faisait passer le temps.

Le seul véritable inconvénient de passer du temps à flâné jusqu’à tard dans les rues, étaient que le lendemain était un peu raide. J’appuyais sur mon réveil avant de m’étirer, puis vainement je me relaissais tomber sur le matelas moelleux de mon lit, fixant le plafond comme si il allait soudainement y apparaître quelque chose d’intéressant.

Mais comme rien n’arriva, me décevant un peu, je me redressais en allant vers la salle de bain. Je me préparais rapidement, enfilant un vieux jean troué au genou droit, un T-shirt noir moulant rehaussant mon teint mâte et un sweat-shirt vert pomme comme mes yeux. Satisfait et m’en foutant surtout, je sortais de chez moi en montant sur mon épaule mon sac de cours assez vide je devais bien l’admettre.

La prépa était asses amusante pour moi, les cours n’étaient pas ce que je préférais mais ayant des facilités je n’avais pas à m’arracher les cheveux contrairement à certains autres ainsi j’y allais plus détendue. On me le reprochait un peu d’ailleurs maintenant que j’y pense. Je souriais en entrant dans le couloir, saluant rapidement quelques personnes de ma classe et des amis plus jeunes tel que Kaleï. Mais alors que j’allais allez vers lui, on me percuta brutalement.

- Fai…

J’allais protester avant de remarquer que celle qui m’était rentré de dans venait de se rétamer au sol. Je souris vaguement en levant les yeux aux ciels avant d’attraper son bras pour la redresser, récupérant au passage son sac tombés dans la chute probablement.

- Ça va ? Demandais-je à la jeune fille blonde. Pas de bobo ?

Je plantais mes yeux dans les siens essayant de lui sourire rassurant je suppose, après tout se rétamer au milieu du couloir au milieu de plein de gens ne devait pas être très agréable. Quelques rires résonnaient encore tandis que je posais sur le bras de la jeune fille son sac, elle semblait assez maladroite au premier abord. C’était amusant.

- Tu devrais faire plus attention, soufflais-je passant ma main dans ses cheveux gentiment. Si tu blesse un si jolie visage ce serait idiot.

Amusé je lui tirais un peu la langue jouant toujours mon numéro de charmeur. C’était sûrement dans ma nature.

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Je courais dans les couloirs, en pensant à ce que j’allais faire. C’était ma première année prépa. J’avais des résultats excellents, mais je ne savais pas si cette année serait excellente comme les autres, ou tout simplement, j’allais échouée. En tout cas, pour les sujets scolaires, je suis toujours la première. J’ai de bons résultats, et je ne devais pas m’inquiéter. Le plus importants, pour l’instant, c’était mes relations. Mais… A quoi je pense ? Je suis vraiment bête et idiote des fois… Pourquoi je devrais penser à mes relations avec les autres ? Depuis toutes petites j’étais bien solitaire, et je ne pense pas que cela se changera aujourd’hui. Je ne me suis faite pas beaucoup d’amis. Il y en a quelques uns qui m’ont marqué, mais qui ont finis toujours par déménager ou voyager avec leurs parents. Je ne devais pas m’inquiéter de la suite de ma vie. J’avais pu très bien m’en sortir sans l’aide de personne, alors pourquoi aujourd’hui je me suis mise à penser à tout ça. Et puis, si vraiment je devais me faire des amis, je pense que je me les ferais sans avoir tout planifié. C’est vrai, je ne pourrais pas savoir si la personne en face de moi sera mon ami, ou mon ennemi. Je verrai bien ce qui se passera dans ce nouveau lycée.

Je me suis un peu arrêté en chemin pour prendre mon souffle. Mon dortoir était loin de la salle de classe, et en regardant l’heure, je pensais arrivée en retard. Je me suis un peu arrêté en prenant mon sac dans ma main, puis m’adossant sur un mur, je regardais l’heure à partir de mon tel. Je remis mon tel dans mon sac, puis me remis à courir. La chance, je ne transpirais pas. C’est vrai qu’il faisait chaud, mais je n’étais pas du genre à transpirer. Mon parfum avait toujours son effet sur mon corps. En dévalant un escalier, je me suis retrouvé dans le couloir des prépas. C’est alors que je glisse sur quelque chose, puis me bouscula à une personne. Mon sac fut à terre, ainsi que moi-même. Je n’avais plus d’équilibre, et j’ai finis par tomber. Un bruit se fit à ma chute. Mais je ne pense pas que je me suis fait mal. J’avais fermé les yeux, au moment du choc. Je n’avais vraiment pas de chance aujourd’hui. Ma journée avait mal commencée. Je ne savais pas ce qui allait m’attendre après aussi. Ce n’était pas mon jour. J’ouvris mes yeux de couleurs vert émeraudes, puis regarda la personne que j’avais bousculée. C’était un garçon, avec des yeux vert pommes, et des cheveux plus ou moins bruns. Il me prit par le bras, puis avant que je n’eu pris mon sac, il tendit la main pour le prendre avant moi. Je continuais de le regarder.

- Ça va ? . Pas de bobo ?

Pas de bobo ? Il me prend pour une gamine de 5 ans ou quoi ? Et puis, avec tout ce monde, c’est quoi cette phrase ? Je continuais de le regarder dans les yeux normalement. Je le fixais. Je voulais le remercier, mais aucun mot ne sortait de ma bouche… Ce n’était pas dans ma nature d’être méchante. Au contraire, j’étais bien gentille, mais tout ses regards qui nous mataient, s’était vraiment gênant. Il me regardait dans les yeux, en essayant de me sourire légèrement. Peut être qu’il voulait me rassurer. C’est vrai que ce n’était pas très agréable ce qui s’était passé. Les regards étaient sur nous, et des rires se firent entendre. Je n’aimais vraiment pas ça. C’était désagréable à entendre. Il posa sur mon bras, mon sac. Je devais parler, lui dire quelque chose, mais tout ces rires me mettaient mal à l’aise.

- Tu devrais faire plus attention. Si tu blesse un si jolie visage ce serait idiot.

En me disant sa phrase, il passa sa main dans mes cheveux, puis me tira légèrement la langue. On dirait qu’il me faisait un numéro de charme. Les filles avaient commencé à me fusiller du regard, je ne pu m’empêcher de rougir légèrement. Je mis ma main sur la manche de mon sac, en affichant un léger sourire sur mes lèvres, mes joues rosées, n’avait pas cessé d’afficher cette couleur, puis je lui dis de ma douce voix.

-Merci, c’est gentille… Et je suis désolé de t’avoir bousculé ainsi… J’avais glissé sur quelque chose, puis j’avais perdue mon équilibre.

J’avais enfin pu parler. Cette phrase était sortie instantanément de ma bouche. Je lui parlais comme si c’était normale, mais j’avais un air un peu timide, vu ce qui s’était passé. Les regards étaient toujours posés sur nous. Quelques filles, me fusillait encore du regard, à croire que ces gens là, n’avait rien d’autre à faire, que de nous voir, et rire de ma maladresse. C’est vrai que je n’avais pas fait bonne impression, et que j’étais devenu la risée de tout le monde dans le couloir, mais tout ça, ça m’importer peu. Qu’ils se moquent de moi, ou qu’il me dise ce qu’ils veulent, ça ne me faisait ni chaud, ni froid.

HRP: