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«Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»

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Adriel Lespérance
Adriel Lespérance
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Age : 30
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«Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Vide
MessageSujet: «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.» «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Icon_minitimeSam 29 Juin - 10:45



Adriel Lespérance


Je suis un homme , d'origine canadienne. Je suis né le 13 avril 1994 et j'ai 19 ans ans.  Je suis un un élève, qui souhaite appartenir au groupe des première année prépa' ; j'aimerais faire partie du club de d'arts et avoir une chambre dans mon sous-sol ~.




Physique



J’écrase le mégot de ma cigarette avant de faire mon entrée dans le restau. Question de respect. On ne fume dans les endroits publics. Ou c’est peut-être le fait que c’est illégal. Ouais, c’est plutôt ça. J’vais pas tenter le diable et faire une connerie toute bête qui va me valoir une amende. Non, quand même, non. J’avoue que je suis parfois con, mais pas à ce point. J’ai à peine mis un pied dans la place que tous les yeux se tournent vers moi. Ça y est, j’entends les chuchotements, je vois certains regards choqués. Ça me tire un sourire malicieux. Bien sûr que tous les regards sont braqués vers moi. Non mais vous m’avez vu? Vous m’avez observé, deux secondes? Bon, par où je commence? Oui, bien sûr. Mon visage. Je pourrais dire qu’il possède une certaine beauté ; il est doté de traits fins. Un nez droit, des lèvres pleines, des yeux légèrement bridés aux longs cils noirs. Comme la couleur de mes iris. Oui, ils sont noirs. Si noirs qu’on ne peut presque pas les distinguer de mes pupilles. Et je serais cinglé d’oublier ce qui caractérise par-dessus tout ma frimousse : mes piercings. Mes amours de piercings. Un snakebite, un monroe, un septum et un bridge. Ouais, ça fait beaucoup. Et j’adore lorsque ça fait beaucoup. Mais ce n’est pas assez, car j’arbore à mes oreilles deux industriels formant un grand X et trois écarteurs. Oui, trois. Dans chaque oreille. Mais mes piercings ne sont pas assez, car j’ai eu le courage – ou la stupidité, tout dépendant de l’œil avec lequel on voit tout ça – de m’être fait sectionner la langue en deux. Ça fait maintenant deux ans, et après le long processus du tongue split, ma langue est maintenant guérie. Et je l’adore, bien que ça en dégoûte plus d’un.

On ne peut parler de ma tête sans mentionner mes cheveux. C’est impossible. Ils sont naturellement noirs de jais aux reflets bleutés, et je teins quelques mèches en vert et en bleu. Ça, c’est sans compter le fait que je les porte longs – jusqu’à mon torse – et que j’ai rasé et tressé un côté de ma tête. Ah, ouais, j’allais oublier : mes dreads.  J’ai trois dreads. Oui, seulement trois. Gracieuseté de Jake, mon meilleur ami. Et vous croyez que c’est tout? Que je suis assez tape-à-l’œil? Assez voyant? Allez, laissez-moi rire, deux secondes. Je ne suis pas seulement fan de piercings. J’adore les tatouages. C’est ma drogue… enfin, l’une parmi tant d’autres. D’ailleurs, l’un d’eux, plutôt abstrait, fait tout mon torse. C’est moi qui l’ai dessiné. Puis, sur mon bras gauche, il est écrit «I am my own god». Ça en choque certains, mais c’est ma phrase fétiche, ce qui me décrit. J’ai stylisé l’écriture, bien entendu. Mon autre bras est dédié au style du horror B movie et au psychobilly, même si ma manche n’est pas encore terminée. Et j’avoue avoir tatoué – maladroitement, bien entendu – un énorme «SCREW YOU» sur ma jambe, un soir. Les conséquences d’avoir une machine à tatouages dans un appart en étant sous l’influence de substances illicites. Mais chut. C’est un secret. On va dire.

J’ai une taille moyenne. Enfin, je crois. Je ne suis pas spécialisé dans la moyenne des tailles de la population du pays, mais je crois que je suis ni grand, ni petit. Environ un mètre soixante-quinze. Environ. Je ne suis pas totalement sûr. J’ai autre chose à faire que me mesurer. Quand même. Et mon poids? Alors là, aucune idée. J’suis pas un p’tit gros, mais j’suis pas un squelette sur pattes non plus. J’suis pas musclé comme un bœuf, mais j’suis pas un cure-dent, non plus. J’ai la peau naturellement basanée, bien que je n’aime pas vraiment la lumière du soleil. J’ai l’impression de me faire violer par cette saleté de soleil, je préfère mon sous-sol. Alors bon, je me dis que j’ai de la chance d’avoir la peau foncée, parce qu’aux heures que je passe enfermé, j’aurais l’air d’un cadavre. Alors bon, on a compris, I’m so fuckin’ fabulous. Qu’en est-il de mes défauts? De mes complexes? Parce que personne n’est parfait, en commençant par moi. En fait, je déteste cette fichue tache de naissance. Énorme. Derrière mon cou. Et qui m’empêche d’avoir le tatouage que je voudrais avoir à cet emplacement précis. Et puis… bon, allez. Personne le voit, ça, mais quand même. J’ai une malformation vraiment étrange. J’ai six orteils au lieu de cinq. Ouais, ça fait peur. Mais je me console en me disant que le drummer de Tool a six orteils aussi. Et ce mec suinte l’awesomeness, donc je me sens moins seul. Mais juste un peu.

Alors? Assez flashy? Assez voyant, votre petit Adriel national? Eh bien, moi je dis que non. Parce que vous n’avez pas encore vu mes vêtements. Bon, j’avoue, ce n’est pas comme si mon style vestimentaire était si original que ça. Je n’ai jamais été porté à passer des heures à choisir des vêtements, et de toute façon, je n’ai jamais eu les moyens d’avoir une garde-robe garnie. Je porte souvent le même foutu jean usé à la corde. Ce jean qui aurait pu être un vétéran de la guerre du Viêt-Nam. Je le porte souvent pour peindre ou dessiner. Résultat? Il est taché de partout. Il est complètement troué. Il a du vécu. C’est fou comme il est confortable. La plupart de temps, je porte des t-shirts que j’ai commandés sur le net. Des t-shirts de groupes que j’aime ou avec une phrase qui m’a fait marrer. Parfois des tanktops. Cependant, je ne sors jamais, mais au grand jamais, sans mes Doc Martens. Vertes. Pourquoi vertes? Pourquoi pas noires? Je ne sais pas. J’ai flashé sur les vertes. Alors j’ai acheté les vertes. Voilà tout.  Je crois que j’ai nommé toutes les raisons pour lesquelles les gens tournent la tête lorsqu’ils me voient. Que j’ai énuméré chaque raison d’être des chuchotements qu’on entend sur mon passage, de l’air choqué sur le visage des ploucs qui me regardent. Et c’est justement sous le regard de ces ploucs que je me dirige vers la table où je vois Jake. Je lui souris et je m’assois.

-Pas trop attendu?



Caractère



Ouais, enfin, je pourrais vous nommer toutes mes fabuleuses qualités. Tous mes défauts, ce qui me rend humain. Ce qui fait de  moi Adriel Lespérance. Mais la vérité, c’est que je ne suis pas très bon pour parler de moi. Je crois que je pourrais dire que j’aime mes ratons chéris et puis prout. Mais je dois bien faire un effort, non? Chercher, creuser, décrire ce qui me caractérise le plus fidèlement possible. J’vais faire de mon mieux, je vous le promets. Et peut-être qu’à la fin, ça va ressembler à quelque chose, Enfin, je l’espère. Bon, je me jette à l’eau, en espérant que je me ne noie pas. Au fait, y’a un sauveteur, pas loin…? Bref, ouais, j’y vais. Assez glandé. En réalité, je crois que ce qu’on remarque en premier, lorsqu’on me rencontre, c’est mon côté incroyablement pensif. Je suis sans cesse plongé dans mes pensées. Et à quoi je pense, me demanderez-vous? Et là, vous me posez une sacrée question.

À quoi je pense? À un peu tout, j’imagine. C’est rare que je songe à quelque chose de réellement profond. Je me fais des scénarios dans ma tête. Je me raconte des histoires. Des conneries. J’invente des vies à ceux qui passent devant moi – sûrement plus palpitantes que leur véritable vie. C’est pourquoi je ne sais jamais quoi répondre, quand on me pose la question. «À quoi tu penses, Adriel?» J’espère que vous n’attendez pas une réponse intelligente. Ça ressemblerait sûrement à «Oh, je pensais que je pourrais mettre un hamster dans un micro-ondes, mais juste cinq secondes. Juste pour le voir paniquer. Cool, non?»

Je suis trop dans les nuages. Je réfléchis trop. Je me pose trop de question. Parfois, je me dis que je vais finir dans un asile, à trop penser. Parfois, on me dit d’arrêter de penser, cinq secondes. Que pour être heureux, il faut savoir arrêter de réfléchir. Mais vous savez ce que j’en dis? Bullshit. Totale bullshit. Des putains de conneries. Des valeurs que cette société pourrie vous a enseignées, ouais. Pour être heureux, il ne faut pas réfléchir. Tout avaler, ne penser à rien et surtout : se fermer la gueule. Ça me donne envie de dégueuler. Écoute la merde qu’on te lance à grandes poignées par la télé et par la radio. Avale cette merde. Suit la masse, la société. T’aimes ça, bouffer les défécations de cette société conformiste hein? T’aimes ça, ouais.

Je préfère sincèrement être malheureux mais avoir les yeux grands ouverts qu’heureux et aveugle. Aveugle aux réalités d’aujourd’hui. Être l’honnête citoyen qui consomme, paie ses taxes, suit la mode et agit normalement, ça ne m’intéresse pas. Non, je n’aime pas les humains en général. Je les trouve stupides. Insignifiants. Pathétiques. Je n’ai qu’à ouvrir la télé pour que mon opinion se confirme : je vis dans une société pourrie. Moi? Misanthrope? Bah non. À peine.  Qu’est-ce que vous dites là? J’adore l’humanité entière. Je lui ferais un énorme câlin. Autour du cou. Avec une corde.

Côté tempérament… Ce que vous avez lu de moi vous laisse sûrement l’impression que j'vais sauter sur tout ce qui bouge avec un couteau. Mais en fait, c’est plutôt l’inverse. Je n’ai pas le moindrement un caractère explosif. Non. En réalité, je suis quelqu’un de plutôt calme, sûr de lui-même. Lorsqu’on veut m’insulter, me provoquer, je ne dis rien. Je croise les bras… et je souris. Oui, j’offre un grand sourire. J’adore voir la rage et l’indignation s’afficher sur le visage des gens qui tentent de me blesser alors que je leur ris au visage. C’est beaucoup plus efficace que de se mettre à gueuler comme un malade.

Et… je ne suis pas du genre très bavard. Si je ne parle pas en classe, ou lorsque je suis avec plusieurs personnes, ce n’est franchement pas parce que je suis timide ou que j’ai peur de dire mon opinion. Oh, non. Non. Mon avis, si je dois le dire, ne vous inquiétez pas, je vais le dire. Le hurler. Le tapisser sur les murs, si je le dois, mais vous allez le connaître. Si j’ai quelque chose à dire, je ne vais pas me gêner. C’est simplement que je choisis les moments où je vais parler. La plupart du temps, je réfléchis à ce que je dis. Donc si je mes propos sont crus et déplacés… c’est voulu. J’y ai pensé, et c’est réellement ce que je veux dire. Par contre, mes actions, elles, sont souvent posées sur un coup de tête. Si j’ai envie de faire quelque chose, je le fais. Point-barre.

Je crois être plutôt sûr de moi-même, même si j’ai, moi aussi, des moments où je doute de moi. Des jours où je me demande qui je suis, pourquoi je suis ainsi. Des jours où je me trouve odieux, dégueulasse. Mais tout le monde a des jours comme ça, non? Je crois simplement que je vis mes sentiments d’une façon plus intense que la plupart des gens. Mes moments de passions sont extrêmes, un vrai tourbillon de sensations et de sentiments presque sauvages. Mes douleurs se font lancinantes et ne durent qu’un instant. Une journée, si je suis malchanceux. Hors de ces deux extrêmes, j’ai l’impression d’être plutôt neutre, un peu vide. C’est pourquoi je dessine et peint. Mais je dessine surtout. Au plomb. C’est mon défouloir, ma catharsis, mon exorcisme. J’en ai besoin, c’est vital. Je dessine depuis que j’ai l’âge de tenir un crayon. Si je vis mes émotions intensément, vis-à-vis les autres êtres humains, c’est quelque chose d’autre.

J’ai découvert, au cours de mon adolescence, que je suis totalement incapable d’empathie. J’ai beau objectivement comprendre les sentiments des gens, je ne peux pas ressentir avec eux, je ne peux pas pleurer avec eux, sourire avec eux. Ça me laisse totalement indifférent. Une seule personne a réussi à briser cette indifférence. C’est Jake, mon meilleur ami. Et amant. Oui, amant… Je ne suis pas hétéro. Je crois que malgré mon indifférence, je suis quelqu’un à l’écoute. D’ailleurs, d’après moi, il n’y a pas meilleur confident que moi, car, n’ayant aucune empathie, je peux rester totalement objectif et proposer des solutions réfléchies à certains problèmes.

Je crois que j’ai tout de même une certaine sensibilité. Je ne peux  pas supporter de voir une injustice – quelle qu’elle soit – se dérouler devant mes yeux sans rien faire. Si je vois un gamin se faire embêter, je le défends. Pour moi, rester de glace face à quelque chose comme l’intimidation est tout aussi condamnable que l’intimidation elle-même. Je ne tolérerai pas l’intolérance. Paradoxal, non? C’est juste que j’ai moi-même trop vécu d’intolérance. Je me lève et cri à l’injustice beaucoup plus par haine des gens qui commettent l’injustice que par pitié pour ceux qui la subissent. Je suis marginal, homosexuel et Amérindien, donc croyez-moi, l’intolérance, je l’ai vécue. Tolérance zéro envers le racisme et l’homophobie, j’vous dis. Si vous avez le malheur de faire une remarque sur les homosexuels ou les autochtones en ma présence, tenez-vous bien. Je ne me tairai pas.

Petites précisions :

-J’aime bien les jeux vidéo. Je reste enfermé des heures dans mon sous-sol, scotché à ma console ou à mon ordi.
-J’aime la littérature, la poésie. Chaque forme d’art a sa valeur.
-Je dessine beaucoup, mais lorsque je peins, je préfère l'art abstrait.
-Je fume. Je bois. Sans être un alcoolique. Je prends des drogues, parfois.
-J’ai déjà eu une petite amie. Dans ma phase de déni de mon homosexualité. D'ailleurs, elle était carrément folle, ça m'a pas aidé à vouloir m'investir dans une relation.
-J’adore les rats. J’ai quelques rats domestiques, mais ma préférée reste Vekna, une rate sans poils. J'adore aussi ma deuxième rate que j'ai nommée Zombie. J’aime aussi les chats. Mais pas les chiens. Je déteste les chiens.
-Y'a quelques mois, j'ai décidé de devenir végétarien pour de trop nombreuses raisons. Et j'y suis tenu, je n'ai pas encore bouffé de viande.
-J'suis accro au café
-Je suis athée.
-Je suis Amérindien. De la nation montagnaise, plus précisément.
-Je fais des tatouages et des piercings à mon appart', alors si vous en voulez, manifestez-vous!
 





Histoire



Je suis allongé sur mon lit. Nu. Jake est à côté de moi. Un silence de mort règne dans le sous-sol. Mais c’est bon. J’ai pas envie de me mettre à avoir de longues conversations après une baise. C’est bien l’une des raisons pour lesquelles j’apprécie Jake à ce point. On peut se fermer la gueule quelques minutes et apprécier le silence. On n’a pas envie de le meubler avec des conneries de banalités. Je remercie cet ami si précieux dans ma tête. Qu’est-ce que je ferais sans lui? C’est en grande partie grâce à lui si je suis ainsi. Si je peux être moi-même. Il est sans doute la seule attache que j’ai ici, dans cette province. Après un moment, je le vois se lever du coin de l’œil. J’hausse un sourcil, intrigué. Il enfile ses sous-vêtements, puis son pantalon, et dit :

-Tiens, moi j’crève de faim, Adri’. J’vais chercher une pizza, ça te tente?

Je souris vaguement, puis je ferme les yeux, comme si je voulais écouter les messages de mon anatomie. Ouais, je crois que j’ai la dalle. Je hoche affirmativement de la tête.

-Ouais. Une pizza ben grasse. Avec du bacon. Ça va faire monter notre taux de cholestérol. Après on va péter notre foie avec une caisse de bière. Pis on pourrait se péter des cellules avec un joint. Ou deux. Ou trois.

J’entends Jake éclater de rire. Bordel, j’aime son rire. Il est contagieux. Il suinte la bonne humeur. Il me donne l’impression que des licornes qui chient des arcs-en-ciel vont sortir de sa gueule.

-Et une pizza dégoulinante de cholestérol pour le monsieur! J’y cours tout de suite, Adriel. En attendant, mange pas ton bras en crevant de faim, hein. Attends-moi!

Une fois de plus, j’hoche la tête. Mais oui, je vais l’attendre. Mais non, je ne grignoterai pas mon bras en attendant. J’aimes trop mes tatouages pour les gâcher, voyons. Je l’entends monter les escaliers. Puis fermer la porte et démarrer sa voiture. Je tourne la tête vers la droite. Je vois ma commode. Et sur la commode, une photo de moi et ma mère. J’ai environ huit ans, sur la photo. Je me demande ce qu’elle fout là, c’est pas moi qui l’ai posée sur ce meuble. Ce doit être elle, alors. Ça me tire un sourire triste. Parfois, oui, parfois, ma mère donne des signes qu’elle existe. Qu’elle n’est pas un fantôme. Ça me rend un peu nostalgique.

Comment en suis-je rendu là? Comment est-ce que je suis devenu celui que je suis? Je crois que c’est à cause de mon père. Oui, si ma vie est ainsi, c’est sans doute de sa faute. Entièrement de sa faute. Pour commencer, s’il n’avait pas flashé sur mon Amérindienne de mère, en faisant un tour au Québec, je ne serais pas né. Je crois que le paternel est un imminent professeur de psychologie, ou une merde du même genre. Je ne me rappelle pas trop, ma mère ne m’a raconté cette histoire qu’une seule fois. Elle n’aime pas se rappeler le souvenir de cet homme. Elle était étudiante, à l’époque. Mes parents ont eu une histoire sans lendemain de laquelle je suis né. Et le paternel est retourné chez lui, aux States, avec sa femme. Je crois même qu’il a une fille, aussi, j’suis pas sûr. Je ne l’ai pas souvent vu, le père.

Pour se déculpabiliser d’avoir laissé une pauvre femme seule avec un enfant à élever, mon père nous envoie de l’argent. Parce qu’il est friqué. Ouais, il est friqué, mais pas nous. J’habite dans une réserve amérindienne avec ma mère, dans une minuscule maison un peu miteuse. Ma mère a laissé tomber ses études par la suite, donc tout ce qu’elle peut dégoter, ce sont des jobs au salaire minimum. Pourquoi a-t-elle laissé tomber ses études? À vrai dire, je ne connais pas la réponse exacte. Je crois qu’elle aimait réellement mon père. Et toutes sortes de choses se chamboulaient dans sa vie, à l’époque. Sans compter le fait qu’elle était enceinte. En fait, ma mère est malade. Mais ce n’est pas une maladie physique. Elle n’est pas handicapée. Elle n’a pas le cancer.

Elle est tout simplement dépressive. Elle boit beaucoup. Elle se drogue beaucoup, aussi. Et inévitablement, je me suis mis à boire, moi aussi. À fumer. À prendre certaines drogues. Depuis ma tendre enfance, cette maison est une véritable planque à dope. Les caisses de bières ont toujours occupé le gros de l’espace disponible du frigo. Ma mère a toujours fumé cigarette par-dessus cigarette. Alors j’imagine qu’en baignant là-dedans depuis toujours, j’ai fini par toucher à un peu tout ça… D’ailleurs, je crois que ma mère s’en fiche. Tant qu’il lui reste assez de bière et de drogue pour oublier qu’elle est malheureuse, elle s’en fiche. Elle s’est presque toujours fiché de moi.

Lorsque j’étais enfant, je faisais tout par moi-même. Je jouais seul dans le sous-sol. J’ai presque toujours préparé mes propres repas. Bon, repas… un bien grand mot. Quand t’as cinq ans et que ta mère est soûle morte sur le sofa, qu’est-ce que tu peux bien te faire? C’est pour cette raison que j’ai longtemps été un paquet d’os. Aujourd’hui, j’ai dix-neuf ans, je sais bien me préparer à bouffer. Enfin, je m’arrange avec l’argent que j’ai… lorsque ma merveilleuse mère ne l’a pas dépensé en substances illicites.

Je ne sais pas si je me rendais réellement compte de la situation, lorsque j’étais enfant. Pour moi, ça a toujours été normal. J’entrais chez moi, après l’école, je me versais un bol de céréales, je mangeais un sandwich, puis je descendais au sous-sol jouer au nintendo ou dessiner tranquillement. Je fermais ma gueule et je faisais mes dessins. À l’école, on ne m’a jamais réellement aimé. On riait de moi parce que j’avais des «vêtements de pauvre». Et moi, je les regardais sans rien dire. Je ne comprenais pas. Je me fichais bien des vêtements que j’avais. On ne voulait pas jouer avec moi parce qu’on disait que ma mère était folle. Je me souviens d’un jour en particulier. Oui. Ce jour, ma mère était venue me chercher à l’école. Pas vraiment sobre. Et on s’est mis à la traiter de folle. Des enfants, c’est stupide. Des enfants, c’est méchant. De la méchanceté gratuite. Je ne disais jamais rien, mais là, je me suis levé. Et j’ai parlé. J’avais dix ans.

«Vos gueules! Vos gueules, bande de p’tits pas bons en dessin! Oui, ma mère n’est pas comme la vôtre! Oui, ma mère est malade! Vos gueules! C’est vous qui êtes fous!»

Et je suis parti. Je suis parti avec ma mère. C’est moi qui la traînais par la main. Qui lui demandais pourquoi elle était venue. Elle voulait vraiment me faire honte, ou quoi? Mais en réalité, elle voulait simplement aller chercher son fils à l’école. Elle voulait faire quelque chose. Elle est comme ça, ma mère, parfois. Entre tous les moments où elle n’est pas là, elle pose un petit geste. Un petit quelque chose qui me rappelle qu’elle se souvient qu’elle a un fils. Comme pour cette photo, là, sur ma commode. L’une des rares fois où j’ai passé une journée avec elle, lorsqu’elle était sobre. Là-dessus, je suis un petit garçon aux cheveux noirs et au teint basané qui sourit à la vie. Un petit garçon terriblement content de passer une journée au zoo avec sa maman.

Mais j’ai grandi, vous savez. Je suis entré à l’école secondaire. C’est là que j’ai rencontré Jake. J’avais treize ans. Il en avait seize. Il était marginal, avec ses longs dreadlocks dorés, ses jeans déchirés, ses Doc Marten et ses t-shirt de groupes de métal. Et il était ouvertement gay, aussi. Je l’admirais. Il était différent de tous, il s’affirmait. Il m’a un peu pris sous son aile, si vous voulez. À tous les soirs, j’allais chez lui. Sa famille est devenue, en quelque sorte, la mienne. Avec lui, je me suis affirmé. Il est vite devenu mon seul et mon meilleur ami.

Je ne sais franchement pas ce que j’aurais fait, s’il n’avait pas été là. Le secondaire… une véritable jungle. Et on me détestait toujours autant. En fait, avec le style que j’ai commencé à afficher, on a commencé à m’exécrer encore plus qu’avant. Mais je n’étais pas le souffre-douleur. Non. On avait trop peur de Jake pour oser me faire quoi que ce soit. Et plus tard, on a commencé à avoir peur de moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi, d’ailleurs. Je n’ai jamais agressé quiconque. Mais ce n’était pas l’envie qui manquait, croyez-moi. Aujourd’hui, ça fait deux ans que j’ai terminé cette fichue école secondaire. Je devrais peut-être entrer en cours de prépa’ pour aller à l’université, d’ailleurs… un jour. J’en sais rien.  

-Hey, le tout-nu. La pizza est là!

Je sursaute. Ma foi, j’étais réellement perdu dans mes pensées… Jake a eu le temps d’aller chercher la bouffe et revenir. Et moi, j’suis encore à poil sur mon lit. J’éclate de rire en m’assoyant. Je regarde mes vêtements par terre. Ça serait bizarre de bouffer nu sur mon lit, non? Bon, allez Adriel. On ne mange pas dans le lit. Et on ne mange pas non plus à table totalement dévêtu. C’est de mauvais goût.

◊◊◊

Il est minuit et la musique est à fond dans la voiture. On est sur le chemin du retour, directement venus du Rockfest de Montréal et on chante à tue-tête Question! de System of a Down en se grillant quelques clopes. Et c’est le pur bonheur. Ça fait quelques heures qu’on roule, déjà, et on est presque arrivés. Je regrette déjà le moment où je vais rentrer chez moi, car cet instant avec Jake est presque trop parfait. Je regrette déjà notre semaine à Montréal, les concerts hallucinants et les rencontres étranges mais intéressantes qu’on a faites. Je regrette déjà ces soirées où j’étais complètement défoncé, perdu dans la métropole avec mon meilleur ami. Oui, c’était parfait. Presque trop parfait. Et lorsque Jake se gare dans l’entrée de la maison miteuse où je réside, je soupire. Je n’ai franchement pas envie de sortir du véhicule. Je me tourne vers lui.

-Cette semaine, Jake, c’était débile. Vraiment.

Malgré la pénombre, je le vois sourire. Je souris à mon tour. Je passe une main dans mes cheveux en bataille.

-J’sais, Adri’. On fait pas assez de roadtrips. On est l’été, on a du temps en masse. On remet ça, c’est clair.

J’hoche de la tête silencieusement et je tire la dernière bouffée de ma cigarette avant de l’écraser dans le cendrier. J’attrape mon sac que je passe par-dessus mon épaule. Alors que j’allais dire au revoir et ouvrir la portière, Jake me prend de court et m’embrasse. Je décide de le laisser faire, d’abord surpris. Entre meilleurs amis et amant, on a une règle : on ne s’embrasse pas. Embrasser est un geste trop ambigu. Un baiser ne peut que trop signifier un «je t’aime».

Je sais, notre relation en tant que telle est ambiguë. Nous nous apprécions énormément. Nous sommes probablement l’un pour l’autre la personne la plus importante dans nos vies respectives. Et nous couchons ensemble. Mais nous ne sortons pas ensemble, car je ne crois pas en l’amour, bien qu'il m'a clairement dit que lui, y croit. Mais je ne pensais pas que ça posait réellement problème... Donc c’est un accord : on ne s’embrasse pas. Mais là, Jake vient de le faire.  Je me recule un peu brusquement. Je crois entendre mon ami soupirer.

-Adriel…

-Quoi?!

Je crois que j’ai répondu un peu brusquement… tant pis.

-Tu crois pas que c’est assez, les niaiseries, là, criss? C’est comme si on sortait ensemble. Sauf qu’on n’est pas ensemble. Parce que Monsieur ne croit pas en l’amour. Mais j’vais te dire tes quatre vérités juste là, Adriel Lespérance : t’as peur. T’as la trouille. T’as beaucoup trop peur de t’investir, t’as peur de te laisser aimer pis de te faire jeter comme une vieille capote. Mais tu penses pas que j’ai fait mes preuves, depuis le temps? On est des adultes, là. J’ai vingt-deux ans. T’en as dix-neuf. Come on. Vieillis un peu. Laisse-toi faire.

Je suis trop estomaqué pour oser répondre quoi que ce soit. Donc j’aurais la trouille? J’aurais peur de me faire rejeter, de me faire blesser? Mais non. Non, il me connait mal, je suis plus fort que ça. C’est tout simplement que l’amour, c’est un conte de fées. Les niaiseries, c’est ça, c’est précisément ça. Ça ne vaut rien, alors pourquoi veut-il changer notre relation? Elle est parfaite comme ça, non?

-Je… Jake… J’vais rentrer chez moi, ok?

-C’est ça, sauve-toi. J’espère que tu vas bien réfléchir à ce que j’ai dit en entrant chez toi.

Son regard semble me transpercer. Je me détourne de lui, j’ouvre la porte maladroitement. Avant de sortir de sa voiture, je l’entends me lancer :

-Adriel, je t’aime.

Je ne réponds pas. Je ne veux pas répondre. Bien sûr, je l’aime. Ou… non… je l’apprécie. Il est mon meilleur ami. La personne la plus importante à mes yeux, mais je ne l’aime pas d’amour, non. Non.  Je m’y refuse. Je referme la portière sans rien dire et je me dirige vers la maison. Je me bats un peu avec mes clés, dans le noir, alors que j’entends l’automobile de Jake démarrer et s’éloigner. Finalement, je déverrouille la porte et j’entre, toujours aussi perturbé par ses paroles. Je lance mes clés sur la table, un peu perdu.

Ça me prend quelques secondes avant de remarquer que quelque chose cloche. Premièrement, une odeur épouvantable de bière, de cigarette et de cannabis règne dans la maison. Oui, je sais, ça sent toujours comme ça, chez moi. Mais là, c’est carrément dégueulasse. J’ouvre la lumière, ma main sur ma bouche, les sourcils froncés. Je vois des vestiges de lignes de cocaïne sur la table de la cuisine. De la vaisselle pour un millénaire. J’ouvre toutes les fenêtres afin d’aérer. Non mais c’est dégueu. Ma mère s’est complètement laissée aller, à ce que je vois… D’ailleurs, elle n’était pas dans le salon. Ni dans sa chambre. Je fronce les sourcils. Elle est où, l’autre folle, là?  Bon, je me dis qu’elle est peut-être partie avec un mec louche, comme d’habitude. J’hausse les épaules. Bon, après tout, je m’en fous.

Je me dis que je vais aller pisser avant de descendre au sous-sol et jouer à Skyrim afin de me changer un peu les idées. C’est que Jake m’a complètement perturbé. Le connard. Il a le don de chambouler… J’arrive devant la porte de la salle de bain. Fermée. Je baisse les yeux. Un flaque de sang. Sous la porte. Mes pieds trempent dedans. Mes yeux s’agrandissent d’horreur. Non… elle n’a quand même pas osé? Si? La panique me paralyse quelques secondes. Est-elle vivante? Est-elle morte? Depuis combien de temps est-elle là-dedans? Je me réveille. Je tente de tourner la poignée de la salle de bain, mais c'est verrouillé. Je passe ma main dans mes cheveux. J'ai l'impression que tout s'arrête. Qu'est-ce que je peux faire? Puis je réalise que j’ai encore mes Doc Martens aux pieds.

Je défonce la porte à coups de pieds pour trouver ma mère par terre, inconsciente. Ses poignets sont ouverts. Mon premier réflexe est de chercher son pouls. Faible. Presque inexistant. Y’a de l’espoir. Merde. Pourquoi elle a fait ça?! Sa vie est aussi merdique que ça?! Qu’est-ce que je fais, moi, maintenant? Un mot traverse mon esprit. Ambulance. Je cours comme un débile vers le téléphone de la cuisine et je compose frénétiquement le 911.

◊◊◊

Après cet épisode, j’ai décidé que j’en avais assez. Assez de ma mère et de ses conneries. Assez de vivre dans la crainte perpétuelle de manquer d’argent pour tout. Pour vivre. Assez de vivre dans l’attente d’une overdose ou d’une autre tentative de suicide de la part de ma mère. Je veux partir. Loin. Très loin. Non, pas en Ontario, c’est trop près. Même pas en Colombie Britannique. Non. Pas aux States, non. Y’a le paternel, là-bas. Ça me rappelle trop mon père déserteur. Non, pas là non plus. J’ai donc décidé de prendre l’argent que je mets de côté depuis des années et je prends un vol pour la France. J’ai pris un petit appart miteux dans la capitale. Dans un sous-sol. Toujours les sous-sols.

Et j’ai décidé de continuer mes études. J’irai donc en prépa’, dans une école que j’ai un peu choisie au hasard. J’en ai informé Jake à la dernière minute. Bien sûr, il a tenté par tous les moyens de me faire rester au Québec, mais j’ai besoin d’air. Je ne peux plus respirer. Je suis saturé. Encore une fois, à l’aéroport, avant que je prenne mon vol pour Paris, il m’a dit qu’il m’aimait. Et je n’ai pas répondu. Mais je l’ai embrassé. Longuement. Comme je n’ai jamais embrassé personne. Tout les regards étaient rivés vers nous. Les gens étaient scandalisés que deux mecs s'embrassent en public, mais je m'en fichais complètement. Je ne sais pas réellement pourquoi j’ai fait ça. Et alors que l’avion se pose enfin, j’y repense encore… Il est bien la seule et unique personne qui va me manquer.





Un peu plus sur toi...

Comment as-tu découvert le forum ? J’ai rencontré l’un des admins, Shin, sur un autre forum. On a découvert qu’on est des jumeaux cosmiques et il m’a parlé de ce forum 8D
Qui est sur ton avatar ? C’est Jayden de l’artiste RiotEye sur Deviantart. Un original character.
As-tu trouvé le code ? Validé par Shin.
Autre chose à dire ? Eh bien pouet. Euh non… euh… j’aime les tortues. Et puis merde, votre forum a l’air bien, et désolée pour la présentation over longue 8D


Dernière édition par Adriel Lespérance le Ven 26 Juil - 23:21, édité 5 fois
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Shin
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MessageSujet: Re: «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.» «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Icon_minitimeSam 29 Juin - 11:48

Owhi mon p'tit Adri-chou chériiii~
Tu es enfin venu <3 Bref, tu sais que je ne te dirais jamais à quel point j'adore ton personnage parce que là ou j'en suis je le vénère presque *__*
Il est si parfait quoi :')
D'ailleurs, on reprend les éléments du caractère dans l'histoire, il retombe assez rapidement dans ses pensées :3
Le concept de ta présentation est original et bien mené. Bien qu'elle soit longue (T'inquiètes Ed et Kana sont habitués =S) elle est très agréable à lire je me suis régalé :3
Tu sais à quel point j'adore ton perso vu que dès mon inscription je te le disais hein '^' XD
Bref, très joli vava :3 je laisse le plaisir de te valider à Kana ou Edward 8D
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MessageSujet: Re: «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.» «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Icon_minitimeSam 29 Juin - 13:29

Bienvenu parmi nous jumeaux cosmique de Shin :3 xD

Il est vrais que vous avez l'air de vous ressemblez '-' xD (la longeur du texte wouahou '__' xDD) :3 xD

Mais en tout cas certes ta présentation est longue mais on se lasse aisément entraîner dans la lecture et ca ne paraît pas long, au départ je t'avoue que je me suis dit : je vais mettre trois heures. Mais finalement non parce que tu fais en sorte qu'autant ta présentation physique et mentale que ton histoire soit intéressante et rythmé ! :3 J'aime bien ton style il est assez prenant finalement !

J'adore ton personnage, il a un côté assez...noir qui le rend attractif et aussi un peu un côté enfantin comme quand Jake lui dira qu'il a peur de s'engager ou de l'amour en général. Je le trouve vriament intéressant et j'ai hâte de le voir évolué dans les RP, est-ce qu'il finira par retomber amoureux et l'assumera ? Ou pensera t-il toujours à Jake ? Ca promet *w* xD

J'ai adoré ton histoire, autant son lien très proche avec Jake que pour sa mère qui est un peu plus triste mais aussi attrayant et passionnant à lire ! :3 Ton histoire est bien construite de plus alors que demande le peuple *w* xD

En bref tu seras validée sans aucun problème...mais j'ai un petit soucis ;w; xD Pour moi ton avatar fait assez "réaliste", sur le forum on ne prend vraiment que les persos de types manga mais comme je suis pas sûr de moi je demanderais l'avis d'Edward avant de prendre une quelconque décision ! :3 Voila c'est juste pour te dire encore un peu de patience *w* xD

J'espère que Suki te plaira !
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Noam G. Hel
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MessageSujet: Re: «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.» «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Icon_minitimeSam 29 Juin - 16:57



     Bienvenue sur le forum ! :D
    J'adore ton avatar *-*

    Bon rp parmi nous :D
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Kanako Solfing
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MessageSujet: Re: «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.» «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Icon_minitimeSam 29 Juin - 17:59

Bon comme Noam est fan de ton avatar on le laisse /o/ xDDD

Enfin donc tu es VALIDE ! Amuse toi bien sur Suki homme sadique ! :3 xD
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Adriel Lespérance
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MessageSujet: Re: «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.» «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Icon_minitimeSam 29 Juin - 18:09

Eh bien merci! Je compte bien m'amuser parmi vous! 8D
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MessageSujet: Re: «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.» «Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.»  Icon_minitime

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