Cela faisait plusieurs jours que ma vie se résumait à jouer à des jeux videos, lire et regarder des mangas et des animes et flemmarder dans mon lit sans rien faire de mes longues journées d'été...A vrai dire, je ne voyais pas ce qu'il y'avait à faire à part ça. Depuis que j'ai perdu le peu d'amis que je me suis fait au Japon je ne cherchais même plus à avoir de nouvelles relations. Et je me voyais m'enfoncer un peu plus chaque jour dans le gouffre me séparant de ma vie sociale se nommant "Manga" et tous ce qui touche à ça du monde de la japan animation.

 Mes sorties se résumaient à des tournées mode zombie en ville à 7 heur de la matinée juste avant de dormir, d'horribles cernes sous les yeux rappellant ceux d'L dans death note pour m'acheter à manger ou encore m'acheter des goodies ou des mangas. Je commençais même à me lasser de cette vie que je menais qui n'en était à présent plus qu'une myriade de rêves et illusions. En effet, j'étais bloqué dans le monde du manga que je lisais et pour le moment, j'étais pris dans mes délires il y'a deux milles ans et j'étais un soldat combattant afin de sauver l'humanité des vilains titans. Je soupirais encore une fois obligé à sortir pour m'acheter le nouveau tome de Black butler. Je m'étais très légèrement maquillé de mon vert habituel mettant en valeur le vert de mes cheveux et leurs mèches roses, habilé simplement d'un T shirt de Shingeki no kyojin  et un slim noir. Mon Hamster dans les bras vu qu'il fallait aussi que je lui achète sa nourriture .Une fois dehors -dans les couloirs-, je vis un garçon à la couleur de cheveux peu particulière (comme si la mienne l'était). Assis sur sa valise, "un nouveau" me suis-je dis. C'est là que Hamtaro décida de sauter -encore une fois- à terre. Je me mis donc à quatre patte à le chercher. Je relevai ensuite la tête embarrassé m'approchant un peu du garçon devant moi et lui demanda le rose aux joues : 


-Etoo....Gomen nee....

Je pris une brève inspiration avant de redire : 


-Tu n'aurais pas vu un hamster ? 

Encore une fois Hamtaro s'était décidé de fuir. C'était à peu près la vingtième fois, je me demande pourquoi je le prend toujours avec moi tout de même...Je soupirai, le cherchant à terre. Et quand je levai les yeux je vis un garçon au dessus assis sur sa valise. Brr, cette position me fis froid au dos. Ses cheveux avaient une adorable couleur améthyste se dégradant vers le jais lissant parfaitement jusqu'à sa nuque. On ne pouvait nier qu'il avait la classe d'un chanteur de visual kei. Et en repensant à celà, je fus un peu désespéré, autre fois, je chantais aussi dans un groupe amateur, et c'était triste que l'on avait du se séparer à cause de mon départ à la france. Je soupirais de nostalgie...Encore une fois, souriant d'un air béat. Je vis ensuite Hamtaro courir sur sa jambe et le jeune homme aux cheveux violets crier d'effroi. Nee ? Pourtant ce n'était qu'un petit rongeur ! Il ne fallait pas avoir peur ! De plus le mien était trop adorable, il n'y a pas de raison ! Et dès que je reportai mon attention vers le garçon mon hamster avait disparu...Ca va être la galère de le chercher encore une fois !

Il me regarda d'un air sérieux, ses yeux bleu-gris reflétaient de la forte lassitude et je me sentais d'un coup très mal à l'aise ainsi regardé. Je me relevais souriant avec gêne me passant la main dans les cheveux par réflexe.

« ta bestiole est dans ma valise. »

H;...Hamtaro ?! Dans une valise ? Je commençai à paniquer d'un coup, il fallait le sauve sinon il va mourir, l'air effrayé, je rivai mes yeux dans les siens l'air légèrement suppliant, je n'allai pas fouiller ses affaires tout de même, ce n'était pas trop poli. Mon dieu, je vais rater l'ouverture du magasin et je devrais poireauter encore deux heurs comme l'autre fois. Je joignis mes mains comme afin de prier et fermai les yeux puis dis la voix suppliante :

-Nee ! Fait quelque chose ! Onegaii !!

Je me mis à paniquer d'un coup :

-Il..Il vas vraiment mourir asphyxié sinon ! Comme...Josephine...Et...Rubi et...Ringo...Mes autres hamsters, s'teuuuuplaiiit, fait quelque chose je...ne veux..pas..

C'est les yeux larmoyant que je posai mes mains sur ses frêles épaules le secouant tel un prunier totalement en panique.

[H-RP : Pardon d'avoir été si longue, j'étais pas d'humeur à me balader sur des forums ;____; Mais tu m'aimes quand même heiiiin? w ]


Ce type avait l’air mal à l’aise, pour ainsi dire très mal à l’aise. Je sais que je ne suis pas quelqu’un de très joviale mais quand même, à la tête qu’il fait on aurait dit qu’il avait vu un fantôme, je ne  vais ni te manger, ni te frapper hein, du calme. Oui parce qu’en plus de ça, il avait l’air totalement paniqué. Je suppose qu’entre mon air joyeux et sociable et la père de son rongeur il était heureux. Je souris ironiquement à cette pensée. Je le voyais presque brailler pour sa bestiole, si j’avais encore quelques sentiments j’en serais sûrement attendrit.
Je le voyais faire son petit cinéma en me faisant des faux sourires, en faisant comme si il était presque heureux avec moi, par simple politesse alors que je sais très bien qu’au fond, on air et mon visage le dégoutait, comme tout le monde. Je fonçais un peu les sourcils et soupirai à nouveau en attendant sa réponse. Soit il était très lent à la détente, soit je l’avais réellement traumatisé le pauvre enfant. Je le regardais les mains jointes d’un air suppliant me faisant une requête :


Ce type est bien mignon et bien gentil mais j’ai horreur de ces bestioles. Je les trouve moches, sale et puantes. Leurs prédateurs, les chats, sont bien plus propre, plus mignon et plus câlin. Dans tous les cas, que cette chose crève ou pas, je m’en fichais pas mal et je refusais catégoriquement de toucher à ce trucs, j’en ai des frissons rien que d’y penser.  Le jeune garçon se mit presque à pleurer, pour me supplier de l’aider, pour ne pas qu’il finisse comme ses autres Hamster, c’est-à-dire mort avant l’heure. S’il est si peu soigneux et qu’il ne sait pas en prendre soins, pourquoi continue-t-il à s’attacher à ces choses là en sachant qu’il va souffrir ?
J’ouvrais ma valise du pied et le regardait, de haut, comme à mon habitude.



Je croisais les bras, en le fixant toujours. Peut-être ai-je été trop dur dans mes propos ? Mais qu’est ce que je raconte, hors de question que je devienne sentimental.