▬ Jump it ! [pv : Céleste]

« FEAT. CÉLESTE. »

Donc, c'est occupé ?

▬ JUMP IT ▬

J'aimerais bien qu'on comprenne un jour que tout le monde a besoin de se changer les idées à un moment ou à un autre. Parce que ce n'était pas comme si ma première journée de cours avait été géniale. Des premières années avaient essayé de tirer sur les tissus de mon turban qui pendaient autour de mon crâne. Sérieusement, qu'est-ce que ça peut leur faire si j'ai un truc pareil sur la tête ? Eh, c'est comme ça, et même si je suppose qu'en France, installer cinq mètres de tissus sur notre tête n'est pas aussi courant qu'en Inde, je ne vais pas changer mes habitudes. Enfin, fini de déblatérer là-dessus, car je déteste me la jouer rebelle à tout casser qui se fiche de ce que pensent les autres (alors qu'au contraire, il est au courant de tout ce qui se dit dans son dos, étrange n'est-ce pas ? C'est plus contradictoire qu'autre chose je crois), parce que je ne suis pas comme ça.

Donc, après une matinée pareille, je passai manger au réfectoire. Rien de très bon, rien qui me plaisait ou qui m'aurait arraché un sourire. J'avais beau essayer d'engager la conversation avec les gens, ils n'étaient peut-être simplement pas d'humeur à vouloir discuter avec un inconnu, alors je leur rendais leur froideur et leur hostilité à mon égard en leur lançant à tous de profonds regards ou en choisissant de les regarder de travers. J'adore faire ça, car l'autre personne est en stress à ce moment, car elle ne sait pas du tout ce que tu penses réellement d'elle. Et alors, ça se voit sur son visage. Et ça me fait doucement rire. Sauf qu'il ne faut pas le montrer, juste pour garder un peu de sa dignité et ne pas se montrer débile.

Ensuite, je décidai de rentrer dans ma chambre, alors j'empruntai le couloir qui menait à la mienne et toutes les autres. Le lycée est vraiment grand mais j'ai la chance d'avoir un bon sens de l'orientation (pas comme certaines femmes - c'est bon, elles ne m'entendent pas, je peux me permettre -) et de ne pas me perdre. Mais comme si souvent, alors que j'arrivais près de la porte, je changeai d'avis et me dirigeai alors vers le gymnase. Je ne m'étais pas inscrit au club de basket pour rien après tout, donc il fallait en profiter ! Je ne m'étais pas encore officiellement bien renseigné sur les cours, mais je savais déjà que je n'étais pas en adéquation avec les bons horaires, donc qu'il n'y aurait pas grand monde à cette heure-ci, pendant que les repas se déroulaient en plus. Le sourire aux lèvres, comme apaisé de me trouver seul, j'entrai donc l'immense salle qui sentait à la fois le caoutchouc, une vague odeur de transpiration, de gâteaux secs et de sol ciré. Tout de suite, je repérai le panier de basket et la caisse où étaient rangées les balles.

Sans attendre, j'en attrapai une et me mit à faire des paniers à la suite pour m'entraîner. Je n'étais pas d'humeur à faire semblant d'être en plein match, à dribbler face à un adversaire imaginaire et à hurler le score comme si un public était là.

code by Jess

Aujourd’hui je n’avais pas cour. J’avais donc le plaisir de faire ce que je voulais. J’avais commencé par ma promenade matinale, puis j’étais allée à la bibliothèque pour lire quelques livres. Ensuite, je marchai quelques instants dans la cour en contemplant le ciel qui était d’un bleu si magnifique, enfin un peu comme le bleu de mes cheveux. Ensuite, j’avais décidé d’aller vers ma demeure, vu que je n’y étais pas allée, depuis environs 1 mois. Je marchai donc dans les rue et ruelles de la ville pour enfin arrivée à ma maison. Je vois que sa n’as pas changé. J’ouvris donc la porte mais ne vis personne. J’entrai dans la maison, puis Henri, notre major d’homme. Je le saluai en demandant où est ce que mon père et ma belle mère étaient, puis il me dit :

-Monsieur et madame sont dans la chambre du haut.

En disant cela, j’avais tout de suite compris que c’était la chambre à droite. Celle où on passait nos soirées. Bien, je le remerciai puis marcha vers les escaliers. C’est à ce moment que je vis s’ouvrir une porte en laissant voir clairement les cheveux noirs longs et ondulé d’une dame. C’était bien ma belle mère. Elle me vit et me fixa du long de l’escalier. Au premier abord, elle ne m’adressa pas la parole. J’avais continuer à la fixer puis elle me dit :

-Eh bien donc, vous ne saluez pas votre mère ? Je vous signal que sa fait déjà un mois que vous n’avez pas donner signe de vie.

Pfff..Pourquoi elle ne pouvait pas me laisser tranquille. En plus, c’était à elle de me saluer en premier puisque c’était elle qui était censé être ma belle mère.. Enfin bon, je la saluai comme il se doit, puis marcha les quelques marches qui nous séparèrent. Elle me salua à son retour, mais j’avais bien vu qu’elle voulait me gifler, mais lorsque mon père entra, elle se retenu. Je ne dis rien, puis me suis pressé de saluer mon père. J’avais passé deux, voir même 3 petites heures avec eux, lorsque je leur fis mon adieux. Enfin, j’allais surement revenir, mais pas pour cette semaine.

Je partis donc vers le lycée tout en marchant doucement. Je ne savais pas quoi faire du reste de ma journée. Enfin, c’est sure qu’aller seule en ville était bien ennuyeux, mais une chose est sure, rien ne vaut un bon entrainement de basket. Je me dirigeai donc vers mon dortoir et m’habilla en ma tenue de sport : basket Jordan, short Jordan et t-shirt de couleur blanc et bleu qui allait très bien non seulement avec la marque Jordan, mais aussi avec mes cheveux. Je fis mes cheveux en queue de cheval. Je m’étais dirigée vers mon armoire pour prendre une serviette, et je vis à coté de celle-ci, une veste d’homme… Oh non… C’était celle de Malov. Je ne lui ai pas encore remise.. En plus, vu ce qui s’était passé, je ne le reverrai surement plus… Enfin bref, je la reposai à sa place puis pris une serviette et me dirigea vers la sortit en voyant bien que Reina n’était pas dans la chambre. Je pris des bouteilles d’eau, puis me dirigea vers le gymnase.

J’avais pu entendre le son d la balle sur le parquet, et comme toujours, pourquoi est ce que je ne devais pas rester seule ? C’est sure qu’à chaque fois que je viens il y a de la compagnie, bon sa ne me gêne pas, mais bon, c’est le destin qui en a décidé ainsi. J’entrai dans ce gymnase puis descendis les escaliers pour déposé mon sac sur le banc et prendre une balle. J’avais vu un garçon qui shootait. Je m’approchai doucement en le saluant :

-Bonjour.