Une journée comme les autres commence pour moi. Lever, ma sœur n’est déjà plus là, je regarde l’heure, il est plus tôt que d’habitude. Je me lève, douche, cheveux, Cérémonie habituel. Petit déjeuné et je pars pour les cours, prenant le chemin le plus agréable mais surement pas le plus court. Une douce brise s’étant levé, mes boucles d’or voletaient aux douces perturbations du vent. Le champ des oiseaux, les nuages blanc sur le bleu intense du ciel et surtout, toutes ces voix impossibles des piétons dès le matin, je ne les supporte pas, je ne les supporte plus. Toujours, toujours cette impression que l’on me suit partout ou que j’aille. Les murs ont des oreilles, mais les arbres ont des yeux, je suis suivit, sure …. Donc, je me dépêche chaque matin, toujours et encore.

Enfin, j’arrive au lycée, Suki Gakuen. Il est tôt, les étudiants arrivent à peine, mais je préfère monter directement en cours, dans ma première salle. Il n’y a personne et c’est souriant que j’entre dans la salle, je pose mon sac et je vais m’assoir sur le bord de la fenêtre. La brise est toujours là, ma main passe lentement dans mon cou, quelques trace de suçon reste encore, j’en suis sure, mais encore une chance, mes long cheveux d’or les caches, et de tendres sourire s’échappe de mes lèvres en pensant aux souvenirs que j’ai de mon frère. Au final, la vie n’est qu’une fleur … Elle nait, elle grandit, elle vieillit et meurt, non ? Mais entre la vie et la mort, il y a beaucoup de chose : l’amour, les difficultés, les épreuves, les amis, les soucis …

Je pose mes mains aux bords de la fenêtre, à moitié dans le vide, je ferme les yeux pour sentir le doux parfum des cerisiers en fleur, les fleurs de Sakura… La nature est incroyable, vraiment… Mais l’odeur des vignes de mon pays commence à me manquer, je me sens de plus en plus nostalgique en y pensant. En fait, tout me rend nostalgique, j’ai le mal du pays. Mon frère qui m’a … Ma sœur qui essaie toujours de me protéger… Il n’y a que White qui me rassure un peu et qui m’aide à m’accrocher. Que serais-je devenu sans lui ? Brave chevalier aux cheveux blanc… Mon sauveur des océans… Je ne serais plus la si il n’avait pas été ou il fallait au bon moment.

Je sens ma main glisser, ça m’a légèrement brulé même, mais impossible de me rattraper, je suis bien aux 3ème étage et me voilà en train de tomber… J’ai basculé par la fenêtre, et je ne pense point qu’on me sauvera cette fois… Alors je n’avais pas été assez puni ?... Eh bien certes, je l’accepte… Sakuya, réincarnation de Vénus va quitter ce monde aujourd’hui… Une ultime penser pour mon White me provoque un battement de cœur immense, j’ai mal…
Cette sensation sublime de tomber, de tout lâcher… C’est la même que toute les autres fois, je regarde même le ciel avec regret, comme j’avais regardé le fond de l’eau avec regret…


« .. AU SECOUR, JE NE VEUX PAS MOURIR ! »

Et là.. La chute est fini ?... Je … N’ai pas mal ?... Je respire ?... Je … n’ose pas ouvrir les yeux… Qui m’a ?...

Doucement, je senti ma main glisser du bord de la fenêtre, trop occupé à profiter de la brise sur mon visage fatigué, je ne m’en étais même pas rendu compte … Ce sentiment de rêve dans la véritable vie, c’est tellement agréable qu’on se laisserait emporté. Sans caché que mon subconscient s’était surement aperçue du danger, mon esprit lui voulais que je tombe, non ? Ce moment de votre vie ou il faut faire un choix et vous ne pouvez choisir … Alors vous vous dites « nous verrons ce que l’avenir à prévus pour moi » et vous attendez… J’étais déjà dans le vide quand j’ai repris mes esprit, ma vie était en train de défilé devant mes yeux, main sur le cœur, j’avais peur … Pourquoi ce genre de chose ne m’arrivais qu’a moi ? Je n’avais pas le droit au bonheur, non ?... Réagit … Crie … Ma voix ne veux pas sortir…

« .. AU SECOUR, JE NE VEUX PAS MOURIR ! »

Quand je rouvris mes yeux, j’étais... assise sur un homme aux cheveux roses avec deux étrange yeux, je le regardais d’un air questionneur, puis leva la tête en ciel, étonner… Toi Zeus, tu as décidé qu’il fallait me sauver cette fois ? Mais quand as-tu donc réservé ma sentence alors ?... Puis ma tête se retourna vers lui, ce garçon qui venait de me sauver la vie. Il me poussa, je me laissais glisser sur le sol à côté de lui pour secouer la tête et lentement me relever.


-Non mais d'où tu sors toi ? Tu sais pas faire attention tomber ainsi du ciel ?

Je ne le regardais même pas, je me mis un léger poing sur la tête pour finir de me réveiller puis lui offrit un joli sourire gêné. Gêné, pas vraiment le mot, mais aucun autre qui me venais à l’esprit pour le moment…

« Désolé, je m’étais assise sur le bord de la fenêtre, mais j’ai glissé et je suis tombé. En espérant ne pas vous avoir fait mal, monsieur. »

Je remis ma cravate en place, encore un uniforme japonais pour me fondre dans la masse, j’aimais ben ce genre de chose, aussi léger que les pétales de rose et aussi joli que les grappes de raisin. Je ne pus m’empêcher de prendre une grande inspiration pour sentir le parfait de l’air et de la nature, yeux fermé.

« Merci beaucoup dans tous les cas. »

Je lui souris de mes lèvres rose pâle, rien d’extraordinaire, c’est comme si, au final, je n’étais jamais tombé et que je venais juste de tomber sur lui par hasard. Les rayons de soleil caressaient ma peau blanche d’un joli reflet doré… Le doré, le jaune, l’or, ces couleurs qui jamais ne me quittait … Elle m’accompagnait au quotidien, involontairement … Vêtement, yeux, cheveux, elles étaient toujours là, même sans que je le veuille.

-Tu n'a pas à me remercier tu as seulement de la chance que je me retrouve juste en dessous de toi si cela ne tenait qu'à moi ....

De la chance ? Pour moi, la chance n’existe point. Je crois plus au destin… Zeus l’aurait-il mis sur mon chemin pour un but précis ? Ou est-ce juste pour me sauver de cette chute ? La chute elle-même était-elle pour que je le rencontre ? Enfin, je sais que maintenant, je devais continuer de lui parler. Toute les personnes que j’avais jadis rencontré son toujours devenu des personne importante pour moi, même si je l’avoue, j’ai dus parfois prendre sur moi. En le regardant de plus près, son visage m’était familier, surement un des élèves de ma classe…

-Malov Shiffer enchantée mademoiselle ?
- Sakuya A. Hélios… Enchanté.

Malov Shiffer ? Moi et ma mémoire … Non, son prénom même nom de m’évoquais rien du tout. Je fermais doucement les yeux et me frotta le front pour réfléchir mais rien ne venais, il m’était totalement inconnu. Je senti une main prendre la mienne, j’eus un sursaut de surprise et rouvrir les yeux, collant mon autre main libre sur le cœur. Il était en train de déposer un baiser sur ma main. Cela ne me faisais rien de plus, j’avais un air solennel sur le visage, même pas un rougissement, ce genre de chose, j’y étais parfaitement habituer. Avec toute cérémonie qu’on m’avait force à faire, à me mettre nu devant des prêtres et à me faire embrasser les mains par de parfait inconnu, j’en étais devenu totalement insensible, mais je prenais tout de même cela pour un noble geste, il n’était pas un idiot comme les autres…

-Vous devriez plus faire attention la prochaine fois ...

Je voyais cette lueur dans ces yeux, celle des personnes qui ne sont pas totalement eux même… Mais je ne voulais pas y croire quelque part. Je le pensais gentil pour le moment…

- Je crains ne rien pouvoir promettre.


Je lui parlais de mon accent, mon accent grec. Je repris doucement ma main en la faisant glisser de la sienne, sans le blesser et sans forcer. Un flash-back me revint, effectivement, nous étions dans la même classe, mais jamais il ne m’avait regardé, aller savoir si il m’avait même remarqué … J’étais de nature calme et discrète, ce n’était pas rare qu’un professeur me demande d’où je viens alors que j’étais dans la classe depuis 3mois. Je m’agrippais discrètement à la bourse autour de mon cou, caché sous mon maillot d’uniforme. Après tout, je ne le connaissais pas …

- Je crains ne rien pouvoir promettre.

Je remis mes cheveux en place, la chute les avait emmêlés. Je resserrai dans le mouvement ma cravate noire. Regardant encore une fois le soleil, j’aimais beaucoup se dernier, chaud, rassurant… Une personne normale aurait répondu autre chose, une chose plus … Concrète, dans le genre « je ferais attention » ou « Ce n’est pas non plus de ma faute ». Mais moi, non, j’aurais même été … Soulagé d’en finir ici avec la vie … Bien que quelqu’un aurait pleuré … Pardonne moi White … J’avais déjà fait souffrir trop de gens.

-Et pourtant vous le devriez, blesser une peau telle que la votre, une fille telle que vous serez vraiment ignoble et inconcevable.

Blesser ma peau ? Foutaise. Malgré toutes mes tentatives, jamais je n’ai été blessé. Et à chaque fois que je me coupais, jamais je ne gardais de marque … Malédiction, moi qui détestais ce corps trop … trop … TROP PARFAIT ! Je ne pouvais pas être juste une fille normale ? Avec une vie normale ? Une tournée normale ? Non, il avait fallu que Vénus s’en mêle. J’étais son alter-égo, son étoile compagne, sa réincarnation … Et je ne servais à rien. Et lui, qui me le faisais encore plus rappeler, il ferais mieux de se soucier de lui, il aurait pu mourir sur le coup si j’étais tomber sur sa tête… Son sourire avait même disparut. Les élèves de la classe nous regardaient, même le professeur avait des yeux étonné. Je le regardais d’un regard blasé, pour qu’il arrête de me regarder. Je l’entendis soupirer.

-Bon je suis arrivé en retard donc nous devrions tout de même retourner en classe, à moins que vous ne soyez encore sous le choc d'être tomber ainsi.

Retourner en classe ? C’est vrai, nous étions au lycée, je l’avais presque oublié. Il prit brusquement la main et me tira jusqu’en classe, je n’eus même pas le temps de lui répondre ou de réagir. Je parlais quelque seconde avec le professeur et retourna m’assoir à ma place, au fond de la pièce. Passant le cours à prendre des notes, puis, la cloche sonna. C’était mon seul cours de la matinée, le reste était des options que je n’avais pas prise, je pris donc mon temps pour ranger mes affaires. La salle était vide, il ne restait que moi et le professeur, je sorti lentement de la salle, pris le chemin des escaliers et les descendit en chantonnant, un pocky dans la bouche, je n’avais pas mangé le matin.
J’étais déjà dans le cours, je ne m’en étais même pas rendu compte. Je remarquai Malov de loin qui me regardais … Je ne savais pas vraiment si je devais le rejoindre ou pas. Je détournai donc ma tête, sac sur l’épaule et reprit mon chemin vers les portails de la sortie de l’établissement.

- Ne me suivez pas … Ne me suivez pas …

J’avais beau avoir prié à haute voix, il m’avait tout de même suivit, rattraper et encore une fois, attrapé la main. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je m’aperçus qu’il nous avait, enfin qu’il m’avait tiré, dans un endroit plus calme et isolé de la cours, encore dans l’enceinte scolaire. Je m’agrippais à mon sac en bandoulière, comme si ce dernier allait me sauver ou était une arme. Je n’aimais vraiment pas comment la situation avait tourné… Certes, je lui étais un peu reconnaissance, mais pourquoi faire preuve de brutalité et m’isolé pour me parler ? Il n’aurait juste pas pu le faire devant tout le monde ? Je lançais un rapide coup de tête autour de nous, il n’y avait personne ... Je contrôlais un frisson, il ne me voulait surement rien de mal, non ?

-Excuser moi mon impertinence, mais je voudrais vous demander, qui êtes-vous au juste ... Vous êtes tellement belle, d'une beauté je dirais ... incommensurable.

Qui j’étais ? Que voulait-il savoir ?... Ou plutôt … Que voulait-il faire de moi ?... Une légère peur me parcouru l’esprit … Etait-ce un de ces pervers qui ne savent plus vous oublier et qui croient qu’on va les remercier et leur être reconnaissant à vie ?... Je crois en plus lui avoir déjà répondu en lui donnant mon prénom … A moins qu’il ne veuille en savoir plus, je devais vite éviter le sujet et tenter de m’enfuir pour rentrer au logis. Je ne répondais pas, je restais là à le regarder. Il me détailla de la tête au pied. Quoi ? J’étais si horrible que ça ? Ses yeux étaient pile dans les miens. Ses yeux était si … étrange … Un jaune et un rouge. Une anomalie génétique?

-J'ai remarqué que vous ne parliez pas beaucoup, peut être userais je d'un mauvais langage, si c'est le cas je m'en excuse.

Je ne parlais pas beaucoup ? J’eus un léger rire en me frottant le front, pour me détendre. Normal si je ne parlais pas beaucoup, je n’aimais pas vraiment ça et puis … Je parlais mal le français. Je n’avais pas eu autant de faciliter à apprendre que ma tendre sœur. Il n’arrêtait pas de soupiré… Il voulait que je parle ? Eh bien, c’est d’accord.

- Je vous ai déjà répondu. Je suis Sakuya A. Hélios, je ne puis rien dire de plus, pardonnez mon insolence… Et si je ne parle pas, c’est que je comprends mal votre langue, le français, que je ne le parle pas à ma guise et que, malheureusement, je ne suis pas de ce pays, donc il me faut un moment d’apprentissage. J’ai tort ?


J’étais … Calme, moi et mon calme légendaire. Tout ce que je voulais, c’est rentrer chez moi, et son regard m’en empêchais. Je brisais le lien en détournant mes yeux vers les arbres, à l’opposé de sa position. Je ne supportais guère qu’on me fixe ainsi, ça me frustrait…

- Puis-je prendre congé et vous laissez maintenant ?...

- Puis-je prendre congé et vous laissez maintenant ?...

Je voulais juste parti, j’avais peur qu’il me fasse du mal, et ça aurait inquiéter ma sœur, Mirory. Je priais Zeus pour qu’il me laisse m’échapper... Je ne le regardais même plus, je regardais un cerisier en fleur non loin de là. Magnifique fleur qui m’apaisait la conscience… Tel l’oiseau de pluie qui calme les mœurs et adoucit les cœurs… J’entendis un rire … Un rire malsain sortir de la bouche du jeune homme.

- Vous me prenez pour un imbécile n'est-ce pas ? Vous me dite que vous ne parlez pas le français et que vous ne comprenez pas cette langue et pourtant votre français est parfait.

Mon français parfait ? Je m’exprimais certes, mais comme les ancien bourgeois, nous n’aurions pas vraiment dit une jeune fille de 17ans … J’entendis des bruits de pas sourd résonnant dans ma tête… Il était tout près de moi, juste sous mon nez. J’étais plus petit que lui, une tête et demi de moins, un peu près. Je me sentais … Inférieure. Sa main se posa sur ma joue, ma seule réaction fut un sursaut puis un rougissement léger. Comment pouvait-il … si familièrement ?! Il me caressait la joue en souriant … Pourquoi ?... Mon regard était planté dans le sien, impossible de parler, je balbutinais.

-Je suis désoler de faire cela mais puis-je contempler cette beauté qui est de toute évidence parfaite comparer à mon corps qui lui n'est qu'une erreur de la nature ?

Erreur de la nature ? Beauté parfaite ? Ce garçon avait un sérieux problème … Il ne voyait donc pas que ce corps était ma malédiction ? Lui, il avait un corps tout aussi magnifique que le mien… Pourquoi il se disait erreur de la nature ? Pourquoi se croyait-il … Pourquoi se considérait-il comme moi une erreur de … la nature ? Je déglutis. J’admirais surtout ces yeux, tout aussi étrange que magnifique… Pourquoi m’attirait-il autant ? Pas … Sentimentalement mais ce jeune garçon m’intriguais.

-Vous êtes tellement parfaite et moi si imparfait que cela m'étonne et m'intrigue au plus haut point, je m'excuse de me comporter ainsi mais ... Je n'arrive pas à me contrôler.

Je repris une grande inspiration, je n’avais pas parlé de tout son monologue, ne voulant pas le couper. Je pris doucement sa main, avec un air légèrement dégouter de devoir toucher un homme, pour la repousser en la lâchant un peu plus loin dans l’air. Je ravalai encore une fois ma salive et recula d’un pas en tenant fermement la lanière de mon sac.

- Je ne vous prends pas pour un abruti… Et je n’ai pas une si grande beauté, je suis tout à fait banale. S’il vous plait … Ne me toucher pas ... Je … Je supporte mal les contacts. Et de plus, je vous connais à peine, je vous suis reconnaissante pour ce matin mais … Arrêter de dire que vous êtes une erreur, nous avons tous une part d’ombre et une part de bien. L’important, c’est celle que nous décidons de montrer … Enfin … Il me semble …

Je frottais nerveusement mes mains sur ma lanière, il me frustrait, que voulait-il à la fin ? Que je me mette à genoux ou que je lui sois soumise ?...

- Je ne vous prends pas pour un abruti… Et je n’ai pas une si grande beauté, je suis tout à fait banale. S’il vous plait … Ne me toucher pas ... Je … Je supporte mal les contacts. Et de plus, je vous connais à peine, je vous suis reconnaissante pour ce matin mais … Arrêter de dire que vous êtes une erreur, nous avons tous une part d’ombre et une part de bien. L’important, c’est celle que nous décidons de montrer … Enfin … Il me semble …

Il soupira encore et approcha son visage du mien, j’étais incapable de bouger, encore une fois. Mais mon expression restait ferme, je ne cèderais à rien.

-Vous osé renier votre beauté ..... Je vous déteste ...

Il me laissa … Insensible. Comment aimer une personne qui se déteste de toute façon ? J’étouffais un léger rire. Cette situation était légèrement comique pour moi… Il posa sa main sur ma tête, une sueur froide coula le long de ma joue. Depuis que mon frère m’avait … Les contacts me faisaient peur. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire si je me trouvais horrible, hein ? Il ne connaissait pas mes raisons ! Il n’avait aucun droit…

-Je vous toucherais si mon cœur me dit de le faire, je ne peux malheureusement résister à votre peau si magnifique ... osé dire le contraire ... Vous êtes détestable...

Il me donnait envie de vomir … Moi… Magnifique ?... Arrêté, pitié. C’est faux, monsieur, vous venez de me rencontrer, arrêter de dire cela voyons … Vous ne pouvez pas juste me laissez souffrir en paix ? Il retira enfin sa main et la mit dans sa poche. Je passais ma main sur ma tête, comme pour effacer toute trace de son passage.

-L'important est de montré soit la part d'ombre soit la part de lumière n'est-ce pas ... Eh bien moi je pense que ....... C'est ma part d'ombre qui à pris le dessus

… Des sueurs froides me prirent une nouvelle fois. Il fallait que je parte d’ici, et rapidement. Je commençais à avoir peur … Mais, il ne pouvait le voir, je le cachais, je gardais mon calme. Ca n’aurait servis à rien de crier. Son sourire devenait de plus en plus malsain …

-Ne vous inquiéter pas, je ne vais pas vous volez votre sac...

Mes mains se serraient encore plus sur la lanière. Pourquoi moi, hein ? Je commençais lentement à marcher en arrière pour m’éloigner de lui. Fuir, fuir, encore fuir… J’avais réussi à m’éloigner de 50cm, puis d’un mètre et enfin deux. Sur le point de m’excuser et de prendre congé, je n’eus pas le temps de réagir… Il me sauta dessus et me plaqua au sol. Mon dos en prit un sale coup, j’en lâchai un couinement de douleur. Cette … horreur… Il me tenait pas les mains, et mes jambe était coincer aussi. Juste au-dessus de moi, je tremblais comme une feuille. Il chuchotais des mots dans mon oreille, de son immonde et si belle voix …

-Je suis le diable en personne, ce n'est pas une punition que Dieu vous inflige mais simplement mon coureau

Je larme coula sur ma joue à ses simples mots. Zeus … Ce n’étais pas lui qui me punissais cette fois ?! Alors … Pourquoi ?! Je commençai à me débattre sans crier.

« Lâchez-moi tout de suite ! »

Le dernier homme qui m’avais plaquez comme ça m’avais fait du mal, beaucoup de mal …

« Lâchez moi, laissez-moi partir ! Je ne dirais rien à personne, alors oubliez moi et laissez-moi partir ! Par Zeus, je vous en conjure … Malov, laissez-moi ! V-vous me faites mal ! »

« Lâchez moi, laissez-moi partir ! Je ne dirais rien à personne, alors oubliez moi et laissez-moi partir ! Par Zeus, je vous en conjure … Malov, laissez-moi ! V-vous me faites mal ! »

La oui, effectivement, Malov me faisais peur … Lui qui semblait si aimable tout à l’heure, pourquoi maintenant il était devenu si horrible ? Hm ?... Je ne voulais pas y croire, au fond de moi, je savais qu’il y avait surement une part de bien en lui. J’avais une douleur insupportable dans tout le dos, j’étais tombé net sur le sol, un magnifique plat. Décidément, je ne faisais que tomber. Point serré, je me retenais de hurler, cela aurait été embarrassant que l’on nous voit ainsi. Même bien expliqué…
Son visage se rapprochais de plus en plus du miens.

-Je ne te lâcherais pas, je te l'ai dit, je suis le diable que tu es mal ou non ceci ne me regarde pas, Itamiô kanjiro (Ressentez la souffrance), Itamiô kangaero (Reconnaissez la souffrance), Itamiô uketoré (Accepté la souffrance), Itamiô Chiré (Apprenez la souffrance).

Ces mots … Ce n’était pas une langue que je connaissais, mais au ton dont il la disait, elle parlait de mal… J’en étais sure… Un frisson parcourut mon corps, je voulais me relever à tout prix, et même en forçant, il n’y avait rien à faire il ne voulait pas bouger. J’eus le courage de rouvrir les yeux, étonné je plongea dans les siens, sa main était au-dessus de ma poitrine mais, il s’emblais comme bloqué… Il… Mes larmes coulaient sans que je le veille, il allait mal ?

« Malov.. ? »

Sans que je puisse y faire quoi que ce soit, il tomba sur la côté. Il s’attrapa la tête. J’en profita pour me pousser un peu plus loin et me relever pour me mettre à genoux et secouer la tête en pleurant de soulagement. Le regardant, il avait l’air de souffrir. Ma main me brulais, je remarquais une trace rouge j’avais dus la frotter sur le gravier en glissant pour échapper à cette homme… J’attrapais ma cravate, la dénoua et enroula ma main dedans en la frottant. J’avais mal au cœur, et la tête me tournait… Il roulait sur le sol en grognant, je ne pouvais que le regarder étonner. Bien vite, ma jupe fut tachée de deux taches d’eau, mes larmes.

- Pas maintenant, je n'ai pas fini !!!!!

Il stoppa. Ne bougea plus… Enfin… Ma peur s’apaisa un peu et je pus reprendre mon souffle comme si je venais de me noyer. Je sortir lentement ma bourse au-dessus de mon haut pour la serrer dans ma main. Comme un moyen de protection. Il rouvrit lentement les yeux, je le fixais, lui et ces … magnifique yeux qui m’intriguais.

- Je .... euh ....

Il se leva, mon seul réflexe fut de reculer encore plus loin de lui, j’avais peur que ce ne sois qu’un masque et qu’il recommence.

- Vous ... Vous allez bien Sakuya A. Hélios ...

Je serra encore plus les point, laissant mes larmes couler le visage mélanger de plusieurs émotions plus étranges les unes que les autres… La colère, la peur … La tristesse… Le choc.

- Qui est-te vous ?! Qui êtes-vous à la fin ?! Je … Vous …

Je me pris la tête dans les mains, je ne savais plus quoi pensez. Il était trop difficile à comprendre pour moi …

- Qui êtes-vous ?! Qui êtes-vous à la fin ?! Je … Vous …
J’attrapais ma tête entre mes mains, nerveusement, je n’arrivais plus à réfléchir, je n’arrivais plus à séparer le vrai du faux, la rêve de la réalité. Dans mon esprit, j’étais encore en Grèce, à chanter dans les vers champs de vigne, dans la réalité, j’étais là, dans ce lycée de France, si loin de chez moi… Quand je repris mes esprit, il était plus proche, une main dans ma direction que je ne pouvais que fixer.

- Calmez vous chère demoiselle, je suis le véritable Malov ... Si vous me laisser le temps de vous expliquer, ... Ne vous en faite pas je ne vous ferez aucun mal ...

Véritable Malov ? Et avec qui avais-je parlé pendant tout ce temps ? Un esprit malin ?... Merci bien, mais j’avais deviné que ses réactions n’était pas normal, même les tensions dans l’air avait maintenant disparut. Je ne pus pas réagir, mais je me calmais peu à peu. Sa main vint essuyer mes larmes, j’en fus assez surprise et paralyser en même temps. Ces frissons qui me parcouraient le corps… Je les détestais. Puis, il recula. Ma tête se rebaissa et je regardai le sol, pensant vaguement à me relever, mes vêtements maintenant plein de poussière, et à m’enfuir en courant. Mais même si je m’étais enfuis, nous étions dans la même classe, il aurait bien fallu que je lui parle un jour ou l’autre, non ?

- Je vous promet de ne pas vous faire de mal, calmez vous ...

Me calmez ? Je l’étais déjà calme, j’essayais juste de comprendre. J’avais arrêté de suivre au moment où je mettais retrouver allongé sous lui. La seule chose que je voulais, c’est qu’il ne me touche pas pour l’instant. Ce n’est pas que je ne supportais pas les contacts, mais … Je n’aimais pas, de nature, qu’on me touche. Même partant d’un bon sentiment, mais, dans de rare cas, j’aimais bien ça. Je me releva doucement pour secouer ma robe et rattraper mon sac qui était tombé, le regardant de l’air le plus calme qui soit.

- Qui êtes-vous en réalité ? Vous avez une double personnalitée ?... Vous vouliez de l’aide et vous l’avez eu ? Ou je dois encore vous aider un peu ?...

J’étais juste prête à l’aider, qu’il ne fasse pas ça avec d’autre personne.

- Qui êtes-vous en réalité ? Vous avez une double personnalités ?... Vous vouliez de l’aide et vous l’avez eu ? Ou je dois encore vous aider un peu ?...

Je me relevais calmement, repris mon sac et serrant les poings, le regardant du plus calmement possible que je le pouvais. Puis, je baissais mon regarda et secoua mon uniforme qui, dans ce lycée, était inutile… Mais bon, c’est comme ça. Je passais une main sur mon cœur. Je regardais rapidement l’heure. Ma petite montre accrochée au poignet… Le cadran de verre s’était brisé sous le choc de la chute, je n’en fus que plus vexé, c’est mon frère qui m’avait offert cet objet. Elle affichait 11h passé, je devais rentrée chez moi pour déjeuner. Une fois dépoussiéré, je papa une nouvelle fois ma petit bourse, rassuré ma perle était encore là. Cette perle … J’étais née avec. On l’avait retrouvé dans ma main à ma naissance, elle était d’un blanc éclatant et aussi dur que du diamant. Parfois, je me disais que toutes mes réponses étaient en elle, donc je ne la quittais jamais.

Je le vu passé à côté de moi, marchant vers la sortie de l’établissement… Ah… Il partait ?
Je le regardais s’éloigné, me tournant un peu. Puis, il se stoppa et me parla :

-Je ne préfère pas vous mêlez à tout ceci, vous m'avez beaucoup aidé sachez que je vous en serez éternellement reconnaissant.
- Trop tard, j’y suis mêlé.

Je parti en courant vers les grands portails, en prenant garde de ne pas croisé son regard … Lui et ses beau yeux.

Arrivé chez moi, essoufflé, je m’assis à table, posant ma tête dans mes bras, énervé de n’avoir rien pu dire d’autre. Doucement, je posai mon sac sur le sol pour palper mon torse et n’y trouver … Rien. Je virai au blanc en baissant la tête, ma bourse ne s’y trouvait plus… Paniquant, je me mis à regarder autour de moi.

La dit bourse était tombé tout près de Malov quand la jeune Sakuya s’était mise à courir… Allait-il s’en rendre compte ? La ramasser ? Regarder à l’intérieur et la garder ? Ou lui rendre ?... Allez savoir, le hasard peut-être… Si égocentrique parfois.

FIN DU RP

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