Il avait répondu à ma proposition d'un simple signe de tête, ne disant rien. Mais ça ne me dérangeait pas, j'étais habituée à ce silence entre nous, c'était notre manière à nous de communiquer. Nous traversions alors les couloirs déserts du lycée, le silence était toujours au rendez vous, ce que j'appréciais énormément. Je me mis en quête de l'ascenseur, car évidemment je ne pouvais pas monter les marches à moins que quelqu'un ne me porte, mais ça c'était hors de question, ça me ferait trop honte.

Finissant pas le trouver, j'appuyais sur le bouton et attendit son arrivée, à ma hauteur, assise sur ma chaise je ne pouvais pas le regarder sans devoir hausser la tête. Je restais donc à fixer la porte de l'ascenseur qui finit par s'ouvrir. J'entrais et attendit que Malov en fasse autant pour appuyer sur le bouton qui nous mènerait jusqu'au toit. L'ascension se déroula toujours dans le même silence. Je n'aimais pas vraiment les ascenseurs, trop confinés, trop petits. Je devais être du genre claustrophobe, c'est vrai quoi, j'avais l'impression d'étouffer, dans cet espace clos sans fenêtre, sans voie de secours. Mais heureusement nous arrivons rapidement au dernier étage qui nous mènerait directement sur le toit. Nous débouchons sur une petite pièce avec la porte d'accès au toit. Malov, toujours derrière moi, j'ouvris la porte et arriva enfin sur le toit.

L'air était frais mais pas non plus insupportable, c'était même agréable. Un léger vent vint faire bouger quelques unes de mes mèches, sifflant dans mes oreilles légèrement. J'aimais la sensation de froid, je la préférais largement à celle de chaleur. Avec du chaud j'ai tout le temps l'impression d'étouffer, de manquer d'air alors qu'avec le froid on se sent plus vivre, le souffle frais caressant mon visage. Et puis le froid, c'est aussi l'occasion de s'emmitoufler sous des tonnes d'habits chauds et confortables. Je m'avança près du rebord du toit, observant le vide, combien de fois avais-je pensé à me jeter du haut d'un toit ? A mettre fin à cette vie minable ? C'était horrible de dire ça je sais mais c'était la vérité, quand on vous a tout enlevé, quand plus rien ne vous retient à la vie, vous en venez forcément à penser à ça. Mon psy aurait été là, il m'aurait dit : Mais tu as des amis Violette, ils sont venu te voir mais tu n'as rien fait. C'est vrai, Marie, Louise … elles étaient venu me voir à l'hôpital pendant ma convalescence mais moi je ne voulais voir personne. Je ne les avais pas oublié loin de là. C'était juste que je ne voulais plus rien à voir à faire avec d'autres gens. Je préférais me détacher d'eux plutôt que d'avoir à souffrir de nouveau si jamais il leur arrivait quelque chose. Mon cœur ne le supporterait pas. Et puis avec elles, je me rappellerais de ma vie passé, et je n'en ai pas la force. Après tout, l'idée du psy de me changer d'environnement pour changer de vie, ce n'était peut être pas une si mauvaise idée. Et lui alors ?

Je tournais alors ma tête vers Malov, dans l'obscurité ses cheveux roux ressortaient, et ses yeux aussi. Tout vêtu de noir, on ne voyait donc que son visage, un beau visage. Froid certes, mais beau. Je souriais en le regardant, et oui encore. Se pourrait-il qu'il devienne un ami ? Se pourrait-il qu'il fasse parti de ma nouvelle vie ? C'était peut être un peu tôt pour le penser, mais je l'appréciais. Mais forcément la réalité me revint en pleine face, c'était peut être risqué de m'attacher aussi vite, et surtout maintenant. Je ne savais pas vraiment où j'allais dans ce nouveau lycée. Je leva la tête au ciel, contemplant les quelques étoiles qui s'offraient à nous, et puis cette lune toute maigre, et si lumineuse. Je soufflais, c'était un spectacle à la fois grandiose et si triste, nous rapellant sans cesse à quel point nous sommes insignifiant comparé à l'immensité de l'univers.

Mon regard se reposa sur lui, au fond je ne savais rien de lui à part son nom et son prénom. Lui non plus ne savait pas grand chose de moi. Voulait-il en savoir plus à mon sujet ? Puis soudain, continuant toujours de le regarder, je me rendis compte de quelque chose d'assez perturbant. Là où nous étions il n'y avait pas de tableau, ni aucun moyen pour moi de communiquer avec lui. J'avais bien quelques notions du langage des signes, mais je n'avais suivi cet apprentissage que d'un œil, je n'étais donc pas très doué et j'imaginais qu'il ne le comprendrait pas. Nous étions donc à nouveau dans ce silence qui nous allait si bien. Pour la première fois depuis très longtemps je me sentais mieux, un peu … Je sentais que c'était là quelque part.

Je lui avais dit oui de la tête, pas besoin de parler ou quoi que ça soit, nous n'avions pas besoin de cela nous nous comprenions seulement par le regard, nous n'avions besoin de rien d'autre que de cela la vue qui nous permettait de nous voir et de nous regarder entre nous, le silence était toujours présente dans la salle mais plus pour longtemps car nous allions bouger pour aller sur le toi, c'était un endroit que j'appréciais beaucoup, sans doute mon endroit préférer de par sont silence et son panoramique, je pouvais tout voir de la haut et j'aimais réellement être en hauteur.

Je suivais la jeune fille qui était surement entrain de chercher les ascenseurs, une fois trouvé, nous l'attendions, je ne la regardais même pas ce n'était pas nécessaire vu qu'elle n'allait pas en faire de même pourquoi regarder quelqu'un qui ne vous regarde même pas, elle voulait surement sortir mais bon je savais déjà que la haut nous n'aurions pas de tableau pour communiquer, je n'allais tout de même pas communiquer avec mon tablier de Shogi, j'avais bien mon sac de toute façon donc plus tard je verrais si j'ai une feuille ou non avec laquelle je pourrais communiquer avec elle ou non au cas où sa serait trop compliquer d'essayer de la comprendre, l’ascenseur était arriver et nous étions monté la dedans, il montais pour arriver au dernière étage bien entendu vu que le toit se trouvait tout en haut, arriver la bas, j'étais toujours derrière la jeune fille.

Il faisait assez frais, le froid n'était pas mon temps favoris mais bon j'étais la de toute façon et je n'allais pas faire demi-tour car je voulais être avec cette jeune fille pour pouvoir la cerner et la comprendre jusqu'au bout, je voulais arriver à comprendre de quoi ses yeux rougeâtre était fait, ce qu'ils cachaient à l’intérieur d'eux même, le vent faisait bouger mes cheveux dans une direction bien défini vu qu'il était de toute façon en bataille, je ne tremblais pas à cause du froid j'arrivais bien évidemment à le supporter, par contre ce que j'aimais par dessus tout était la lueur de la lune, ce n'était pas une pleine lune mais une lune assez brillante pour envouté mes yeux dans cette obscurité je me suis surement dit que mes yeux devait briller d'une certaine manière, l'un était de couleur rouge et l'autre de couleur jaune ça devais surement faire peur par la même occasion, deux yeux de couleur différente,

Je voyais le regard de la jeune fille se tourner vers moi, je la regardais aussi elle qui avait les yeux presque plus brillant que la lune elle même, ses yeux rouges qui était presque aussi rouge que les miens, ce regard froid qui n'était plus aussi froid car je pouvais voir un petit sourire encore sur ses lèvres, on aurais dit que ses sourires était de plus en plus visible, comme si à chaque fois qu'elle souriait elle s'entrainait à faire un meilleur sourire? elle était vraiment jolie ainsi et moi je devais surement lui faire peur avec la lueur de mes yeux et mon regard froid comme toujours, je commençais surement tout doucement à l’apprécier peut être pas à cause de sont silence mais plutôt grâce à ses yeux qui m'envoutais aussi d'une certaine façon, j'aimais ce regard froid et rouge qui se portait sur moi, les regards des autres étaient aussi pratiquement pareils mais d'un côté le siens n'était pas vraiment pareils je sais c'est vraiment contradictoire mais bon il y avais quelque chose en elle qui était différent, elle aimait surement la façon dont je la regardais, la façon dont je la traitais ça devait être quelque chose comme cela, je la vis regarder le ciel, elle aussi aimait peut être la lueur de la lune, cette couleur blanche qui illuminait le ciel noir de part sont intensité.

Elle tourna encore sont regard vers le mien, moi je ne l'avais pas quitter des yeux, nous n'allions pas pouvoir discuter comme précédemment donc je devais surement trouver quelque chose pour nous permettre de communiquer en tout cas là en ce moment la seul chose qui me venait à l'esprit c'était de la regarder pour pouvoir cerner de quoi sont regard était fait, de quoi sont malheur était fait, ça ne me regardais pas non bien évidemment et je ne cherchais pas à savoir pourquoi elle était en fauteuil ou même pourquoi elle était triste ce que je cherchais réellement c'était de savoir comment elle allait s'en sortir, je ne m'intéressais pas vraiment à sont sort mais j'étais simplement curieux ou alors menteur., elle avait l'air vraiment gentille mais je ne pouvais pas la juger sur une partie de Shogi et sur un compliment qu'elle m'avait fait, je continuais de l'observer et elle de même, le silence persistait, il n'y avais aucun bruit même les oiseaux dormaient encore, je ne savais pas quoi faire à part la regarder, si j'allais me mettre à parler ça allait sans doute détruire ce merveilleux silence mais bon je ne devais pas non plus tomber amoureux d'elle, cela m'étais interdit, ce n'était surement pas de l'amour qui m'attirais à elle c'était simplement de la curiosité, elle allait peut être, être mon amie vu qu'elle m'appréciais et que je l'appréciais en retour, j'étais surement le premier et le seul à la comprendre, comprendre cette solitude et cette pitié qu'avait les gens de nous regarder, j'ouvris tout de même mon sac et sortit une feuille de papier et un bic, je m'approchais doucement vers elle et lui déposa ses deux objets sur sa cuisse, je recula directement après et pris une place sur le sol, j'étais pas vraiment fatiguer de rester debout mais juste que j'aimais être assis sur le toit, c'était quelque chose que je faisais toujours me coucher ou alors m'assoir.

Je dis ensuite d'un ton assez doux et paisible sans trop forcer sur l’intonation.

-Voilà comme ça au cas où tu voudrais me dire quelque chose, avec cela nous pourrons communiquer quoi que j'ai remarquer que nous n'avions pratiquement pas besoin de ça n'est ce pas.

Le vent continuais de nous caresser la peau et de nous faire bouger les cheveux, mes yeux ne quittait pas les siens et bon la c'était pas vraiment le moment pour refaire une partit de Shogi, j'allais surement devoir l'aider à parler avec sa propre voix j'étais curieux de savoir ce que ses yeux renfermaient mais ça serait ennuyeux de tout avoir par écrit il y avait sans doute cette envie d'entendre le son de sa voix qui allait j'en suis sur être aussi magnifique qu'elle.

-Je te le répète tu ne dois pas te forcer à parler je suis sur que ça viendra tout seul, ce n'est pas par pitié que je vais te dire cela mais je veux bien t'aider à retrouver la parole je ferais en sorte en tout cas que ça arrive parce que tu m'intrigue et je veux savoir le pourquoi du comment cela m'intrigue.

Je souffla un bon coup et continuais de la regarder, je lui souris légèrement pour ne pas qu'elle croit que j'étais méchant avec elle c'était simplement et encore de la curiosité j'étais vraiment curieux pour un garçon ce n'était pas vraiment normal je crois ...

Nous étions en train de nous regarder, comme depuis le début de notre rencontre. Ca ne semblait déranger aucun de nous, nous apprécions tous les deux le silence de la nuit. Le vent soufflant dans nos cheveux et faisant ressortir nos yeux aux couleurs si étranges. Puis, sans un bruit, sans un mot, il sortit un stylo et une feuille de son sac qu'il vint me poser sur les jambes avant de s'asseoir à terre, en face de moi. J'aimais la lueur qui se dégageait de ses yeux, de son regard froid, ça pouvait paraître étrange mais j'aimais ça. J'en avais marre des regards d'empathie forcée, alors un regard sincère, ça faisait du bien. Il était vraiment gentil, tout en restant naturel.

J'eus la confirmation qu'il partageait le même avis que moi, qu'il aimait autant que moi nos échanges silencieux. Et même lorsqu'il parlait, c'était d'une voix calme et très apaisante. Nos regards se mêlaient, comblant le silence, chacun de nous tentait de cerner l'autre sans un mot. Il semblait toutefois assez curieux de découvrir le son de ma voix, et me proposait son aide pour que je retrouve enfin la parole. C'était très gentil de sa part et je remerciais sa volonté, mais je ne savais vraiment pas comment il fallait s'y prendre. Comment peut on inciter quelqu'un à parler, surtout quand cette personne n'y arrive même pas. Je connaissais la cause, mais pas la solution. Et je ne pensais pas qu'il l'avait.

Je venais de fermer les yeux et tentait de réfléchir à tout ce qui s'était passé clairement ce soir. Notre partie de Shogi, nos présentations, mes premiers sourires, et puis notre arrivée sur le toit. Je me sentais étrangement apaisée. Mais apaisée par quoi exactement ? Par sa présence, par ce silence, par la nuit calme et fraîche, le vent sifflant dans mes oreilles une mélodie calme, le froid passant par les pores de ma peau. Je respirais calmement, toute angoisse de tout à l'heure avait disparu. Et entre mes doigts je sentais la feuille de papier. Je lui étais tellement reconnaissante, j'appréciais vraiment énormément sa présence. Je pense que c'est ce genre de petites rencontres qui me feront avancer et sortir des ténèbres. Et puis après tout, qui disait que ce n'était qu'une petite rencontre. Je ne parlais pas d'amour, loin de là, mais d'une amitié, une amitié naissante et qui pourquoi pas deviendrait de plus en plus grande ?

Dans le silence de la nuit, ma bouche s'ouvrit légèrement et mes lèvres bougèrent pour formuler, un mot, unique, mais qui voulait dire tellement de choses.

« -Merci. »

Mes yeux s'ouvrirent enfin, la tête légèrement baissée, je ne le regardais pas. J'étais moi même très étonnée par le son qui venait de sortir de ma bouche. J'avais réussi, sans même le vouloir vraiment, je crus d'abord à un rêve, que c'était le fruit de mon imagination. Mais je sentis très bien que j'avais rompu le silence qui m'habitait depuis tant de temps. J'avais parlé d'une voix assez fluette, légèrement cassée après tout ce temps sans parler. Décidément, c'était la nuit des surprises, d'abord je souriais et maintenant j'avais parlé. J'espère que je l'avais dit assez fort pour qu'il puisse l'entendre. Je n'étais pas sûr de pouvoir dire autre chose. Je ne savais pas si je serais capable de formuler des phrases complètes. Mais tout ça c'était grâce à lui. Je leva donc les yeux vers lui, d'abord pour voir sa réaction, puis lui sourire.

Nos regards était toujours plongé dans celui de l'autre, nous n'arrivions pas à détourner nos regards même pas une seconde, nous étions tout deux entrain d'essayer de savoir pourquoi l'autre avait des yeux ainsi, je me rappelais que dans mon enfance j'avais pratiquement les mêmes yeux qu'elle mais qu'au fur et à mesure mes yeux était devenu comme ceux que j'ai aujourd'hui froid et posé d'une certaine façon, je pouvais regarder les gens autours de moi sans avoir peur qu'ils me rejettent je n'avais plus peur de toute façon je m'étais accepter comme il le fallait mes yeux et ma façon d'être.

Je savais donc qu'enfaite ses yeux était synonyme de colère, de froideur surement parce qu'elle en avait marre que les gens la traite de la même façon bon je n'étais pas devin mais vu qu'elle m'avait remercier de la façon dont je la traitais et que je ne la traitais pas vraiment d'une façon différente des autres je me suis dis qu'enfaite elle voulait des regards sincère braquer sur elle mais bon c'était normal d'un côté qui ne voudrais pas sentir des yeux sincères sur lui, qui voudrais des regards qui signifiait de la pitié, ce n'était marrant pour personne même pas pour moi lorsque j'étais petit, j'avais trouver en quelque sorte d'où venait sont regard car j'avais le même lorsque j'étais petite et juste pour cela je voulais être son amie d'une certaine façon, je ne voulais pas la laisser tomber ainsi et je lui avais dis de toute façon que j'allais l'aider à retrouver sa voix, dans ma tête j'allais surement tout faire pour l'aider et cela sans broncher car elle méritait le bonheur tout comme moi.

Je lui avais déposer cette feuille sur ses jambes avec un stylo pour que l'on puisse communiquer l'un avec l'autre, au moins le silence n'allait pas être violer par le son de ma voix mais par les écrits sur cette feuille, je continuais de l'observer en me demandant réellement comment j'allais faire enfaite pour lui redonner la parole, ce n'était pas facile justement de le faire surtout pour une fille traumatiser ainsi, mais je n'allais pas abandonner, j'allais tout de même me donner à fond pour l'aider !

Elle venait de fermer les yeux, elle devait surement réfléchir à quelque chose, quoi ? Je ne le savais pas mais c'était sans importance quoi que d'un côté c'était chaud de continuer de la cerner alors qu'elle avait les yeux fermer mais bon je suis sur qu'elle va les ouvrir dans quelque seconde, je la regardais toujours en me demandant toujours comment j'allais faire, le calme de la nuit m’apaisais, j'aimais vraiment lorsqu'il n'y avais pas de bruit comme maintenant c'est un sentiment très familier que je ne pouvais remplacer pour rien au monde, j'étais sortit des ténèbres et je voulais aussi l'aider à sortir avec moi, bon il manquait tout de même quelque chose pour me faire sortir entièrement mais j'avais déjà tout le corps en dehors.

Je continuais donc de fixer la jeune fille et je vu ses lèvres ouvrir les lèvres, elle allait encore essayer de dire quelque chose malgré qu'elle savait qu'elle ne pourrait rien dire bon au moins elle allait essayer elle n'avait rien à perdre de toute façon, je continuais de la fixer mais surtout de fixer ses lèvres pour essayer de voir si elle allait réussir à former les mots avec ses lèvres au moins, j'entendis un léger.

« -Merci. »

Elle venait de parler, c'était vraiment incroyable, elle avait la tête légèrement baissé et avait l'air super étonné de ce qu'elle venait de faire mais bon de toute façon c'était vraiment étonnent de toute façon elle venait enfin de parler elle qui j'étais sur n'avait pas parler depuis très longtemps, elle venait enfin d'ouvrire la bouche et de dire quelque chose, c'était un Merci qu'elle venait de dire comment décrire ce sentiment qui se trouvait à l’intérieur de moi, comment décrire la joie qui habitait mon corps j'avais ouvris quand les yeux comme si j'avais vu un fantôme, j'étais aussi étonné qu'elle mais gardait bien évidemment mon sentiment de joie, j'étais réellement content pour elle mais je n'allais pas le montrer, je lui souris et pu recroiser ses yeux rougeâtres.

-Et bien voilà mademoiselle Violette ... Félicitations


Je lui avais dit cela mais bon, je savais que ce n'était qu'un petit mot et qu'elle aurait encore du progrès à faire avant de pouvoir reparler comme avant c'est à dire enchainer des phrases et des phrases et de toute façon je me doutais que lorsqu'elle retrouverais entièrement la voix elle ne se mettrais surement pas à causer à n'importe qui de n'importe quoi.

Je n'avais pas rêvé, j'avais bien parlé. Je n'en revenais toujours pas. Mais je voulais voir sa réaction, je voulais partager le bonheur qui me traversait en cet instant présent. C'est pourquoi je levais mes yeux vers lui en souriant. Je sentais un poids en moins, j'étais libérée de quelque chose qui me pesait, même si je savais que ce n'était pas beaucoup, que je ne pourrais peut être pas m'exprimer comme avant. Mais au moins, j'avais toujours ma voix. Lui, il souriait en me regardant, mais pas non plus d'explosion de joie. Il me félicita, ce qui provoqua chez moi un nouveau sourire.

Je savais que grâce à cette soirée, à cette mystérieuse nuit, j'étais capable de changer, et peut être retrouver ma joie de vivre d'avant. J'entrevoyais la sortie des ténèbres, et ça je le devais à lui. A ce jeune roux. Au moins je lui avais, je lui avais dit merci. Ca me tenait à cœur et j'avais réussi à le faire. Vous n'imaginez même pas le bien que ça fait, moi qui ces derniers temps n'avait eu aucune raison de me sentir heureuse, là je l'étais, même si ce n'était qu'un court instant.

Mais bon, je redoutais qu'à partir du moment où je me retrouverais de nouveau seule, où il ne serait plus là, je replongerais dans les ténèbres, je ne savais même pas si j'allais être capable de reparler, de redire quelque chose, à quelqu'un d'autre. Je devais réessayer à nouveau, je devais continuer sur cette voie et ne pas lâcher, ne pas me contenter d'un seul mot.

En cet instant présent, je me sentais un peu comme une petite fille qui venait de recevoir un énorme cadeau. Ma voix, pour moi c'était peut être la seule chose qui me restait de ma vie passée. Avec ma voix retrouvée, ça voulait dire que je pourrais envisager le fait de pouvoir chanter à nouveau. Chanter, c'est ce que je voulais faire de ma vie, je voulais devenir une chanteuse professionnelle et je savais que j'en avais les capacités. Tout le monde autour de moi me le disais, j'avais même déjà chanté devant un public. C'était à ça que je devais m'accrocher pour avancer, je devais saisir le peu d'espoir qu'il me restait, et peut être je retrouverais un jour mon étincelle. J'avais le cœur qui battait de plus en plus vite, non ce n'était pas une nouvelle crise d'angoisse, c'était de l'excitation, de la joie.

Je voulais essayer de dire quelque chose de nouveau, mais que pouvais-je bien lui dire ? Je savais qu'il voulait en savoir plus sur moi, et moi avais-je envie qu'il en sache plus ? Après tout, pourquoi pas, grâce à lui j'avais souri et parlé, je lui devais bien ça. Je pouvais me dévoiler un peu plus à lui. Même si on ne se connaissait presque pas, j'avais envie de lui faire confiance.

Je me détourna un peu de lui, redevenant sérieuse, et observant la ville éclairée qui s'offrait à nous. Je n'avais jamais parlé de l'accident, je n'avais jamais dit que j'avais perdu des êtres chers, je n'en avais jamais parlé à personne. Et je me rendis compte, que maintenant que j'avais l'occasion et surtout une sorte d'envie d'en parler, c'était assez difficile, par quoi devrais-je commencer. Et puis serais-je capable de tout dire ? J'avais l'impression de devoir sauter dans le vide, et donc, je sauta. Regardant toujours les lumières qui éclairaient la ville plongée dans le pénombre, je tenta de dire ces mots :

« Je … j'ai eu … accident … voiture. »

C'était horrible, les mots avaient du mal à sortir, et je devais veiller à ne pas refaire une crise comme tout à l'heure. Forcément, le fait d'en parler, ça me faisait souffrir, mais j'avais décidé de faire l'effort. On m'avait dit que ça ferait du bien d'en parler, alors c'était l'occasion de le vérifier. Je devais continuer, malgré la douleur qui s'emparait à nouveau de moi.

« Et … j'ai … perdu … des proches. »

Je gardais le regard figé sur la ville, sentant déjà les larmes monter.

Elle avait bien parler, c'était vraiment incroyable mais je ne devais montrer aucune émotion superflus, je n'étais pas comme cela donc je n'allais pas lui montrer quelque chose que je n'étais pas bref elle me regardais avec des yeux de bonheur, elle était réellement contente d'avoir dit ces mots comme si elle n'avait pas parler depuis très longtemps et je le savais d'un côté que c'était bien le cas, elle n'avait pas parler depuis très longtemps, je la fixais toujours avec un petit sourire sur mon visage, je l'avais simplement féliciter et elle me sourit encore elle était vraiment très belle comme cela sont visage était mille fois plus rayonnant que le soleil lui même.

Je ne savais pas comment elle avait fait pour retrouver la voix je lui avait dit que j'allais tout faire pour l'aider et c'est ce que je voulais faire mais je n'avais pas compris du tout comment elle l'avait fait, ça devait être très dur de pouvoir parler en étant traumatiser et cela s'entendait dans ce qu'elle avait dit, c'était pas encore tout à fait sa voix qui ressortait seulement le mot qui tentait de sortir, je ne savais pas quoi faire à part lui sourire ce n'est pas comme si j'allais me lever et que j'allais sauter autours d'elle pour lui dire que c'était quelque chose d'incroyable elle le savait elle même que c'était quelque chose d'incroyable je devais la laisser profiter de ce moment si magique et si merveilleux.

Je me suis dit que lorsqu'elle sera toute seule elle n'aurai plus la force de parler comme maintenant, que j'allais devoir être là pour lui permettre d'avoir la parole mais ça ne devait pas se passer ainsi elle devait réussir à le faire toute seule alors je lui dit assez rapidement.

-Tu sais, tu va devoir essayer de parler même lorsque je ne serais pas là.

Je ne savais pas pourquoi je lui avais dit cela mais bon je l'avais dit, je voulais qu'elle sache qu'elle allait devoir se débrouiller toute seule, qu'elle allait devoir parler sans que je ne sois là, je ne voulais pas qu'elle me remercie à nouveau c'est sur que j'avais envie d'entendre sa voix une nouvelle fois mais je voulais entendre autre chose sortir de sa bouche.

Elle se détoura un peu de moi et redevint sérieuse, c'est comme si ce moment de joie était fini comme si elle avait déjà tourner la page sur ce qu'il venait d'arriver peut être que j'aurais du lui montrer plus de satisfaction, peut être que j'aurais du lui montrer que j'étais réellement content pour elle même si ce n'était pas dans mes habitudes mais j'avais décider d'une certaine façon de parler avec elle sincèrement d'être le plus sincère et sans mensonge dans tous ce que j'allais entreprendre, je la regardais toujours et entendis quelque chose sortir à nouveau de sa bouche.

« Je … j'ai eu … accident … voiture. »

J'avais encore pu entendre sa voix magnifique, je voulais encore l'entendre j'étais comme envouté mais elle n'avait pas dit toute la phrase correctement ça se voyait qu'elle avait encore du mal, elle ne me regardait pas mais moi si je l'observais dans chaque mouvement qu'elle faisait, chaque faits et gestes qu'elle entreprenait,

« Et … j'ai … perdu … des proches. »

Elle était toujours entrain de regarder devant elle, elle avait donc perdu des proches et en plus elle avait eu un accident de voiture cela ne me regardait pas et ce n'était pas mes affaires donc pourquoi est ce qu'elle me disait cela, je me leva et me déplaça jusqu'à elle, je me mis juste devant elle et l'observa avec un regard vraiment froid et perturbant.

-Tu n'est pas obligé d'en parler, je sais que tu voudrais parler pour pouvoir tester tes limite mais tu n'en est pas obligé ne va pas plus loin que tu ne le pourrais.

Je mit une mains sur sont épaule je ne savais pas si je pouvais la toucher, si je pouvais l’effleurer mais en tout cas je l'avais fait et c'était trop tard pour faire marche arrière, je continuais de fixer ses jolies yeux qui avait une certaine intensité à cause de la lumière de la lune, mes yeux était plongé à l'intérieur des siens et je continua alors.

-Nous avons tous une histoire difficile que l'on peut garder pour nous ou non si tu veux m'en parler je t'écouterais, je suis heureux que tu ai retrouver la parole mais ne te fatigue pas trop.

Je lui fis un sourire et retira ma main de son épaule, je continuais cependant à la fixer dans les yeux sans détourner mon regard ne serais ce qu'une seconde du siens, je voulais lui faire comprendre qu'elle n'était pas obligé de souffrir à nouveau en racontant cette histoire.

Ca y est je l'avais dit. Pourquoi ? Je ne le savais pas vraiment à vrai dire, je l'avais dit parce que j'avais enfin retrouvé ma voix et que j'avais envie de parler. Mais je ne savais pas quoi dire d'autre à part ça. Enfin je pourrais lui parler de tout et de n'importe quoi, mais je n'avais plus vraiment l'habitude alors je dis ce qui me traversait en premier l'esprit. Ce fut difficile de le dire mais je l'avais finalement dit. Mais alors que je sentais les larmes arriver, il se posta juste en face de moi, et son regard me fit ravaler mes larmes, tellement j'étais surprise. Il avait de nouveau cet air froid, ça me perturbait assez je dois le dire. Je ne m'attendais pas vraiment à ce regard, pas du tout. C'était … déstabilisant.

Peut être m'étais-je trompé, je pensais que ça lui aurait fait plaisir que je m'ouvre ainsi à lui, je pensais qu'il voulait savoir tout ça. Alors qu'il posait sa main sur mon épaule, je ne le regardais plus, soupirant et reprenant à mon tour un air froid et triste. Oui j'étais triste car je m'attendais à une autre réaction de sa part. C'était compliqué. Je sais qu'il savait que je n'attendais pas de pitié de lui, que je voulais qu'il me traite comme n'importe qui. Mais je n'étais pas d'accord avec lui, tout le monde n'avait pas forcément eu une vie malheureuse, des tas de gens vivaient une vie entière sans connaître aucun malheur, ne vivant qu'une vie normale et heureuse. Moi, je ne souhaitais ce que j'avais vécu à personne. En ce moment précis, peut être que j'aurai apprécié un minimum de compassion ou même de pitié.

Mais bon, tant pis. Je l'avais dit, c'était déjà ça. Il était au courant et ça me libérait d'un nouveau poids. Après ce qu'il pouvait en penser que je m'en fiche. Je ne savais plus quoi penser, je ne savais même plus ce que je voulais. Si je voulais qu'on me console ou qu'on me laisse tel que j'étais. Mais il arrivait que je me sente seule aussi par moment. Toute ma solitude finissait par me lasser, surtout lorsque je rencontre des gens tels que lui. Mais j'étais tellement perdue que je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Mes idées étaient confuses, ce fut alors un nouveau soupir qui s'échappa de moi quand il retira sa main, continuant de me regarder, souriant tout de même malgré cet air froid. La fatigue commençait à s'emparer de moi, c'était pourquoi il était encore plus difficile pour moi d'avoir les idées claires.

Puis je me rappelais ce qu'il m'avait dit un peu avant, mais je n'y avais pas vraiment fait attention, tellement j'étais concentré sur le fait de lui dévoiler la source de mes malheurs. Il m'avait dit que je devrais essayer de parler quand il ne sera pas là. Bien sûr j'en avais conscience et c'est ce que je ferais. Mais je me demandais aussi si il allait vouloir me revoir quand cette nuit prendrait fin. J'avais vraiment envie de le revoir et rester en contact avec lui. Ca me ferait du bien de le revoir de temps en temps car j'avais peur de retourner dans ces ténèbres qui m'abritaient et qui risquaient de resurgir à tout moment.

Je me saisis donc de la feuille et du stylo qui étaient toujours sur mes genoux et me mit à écrire quelque chose. Je ne pouvais pas dire tout ça à l'oral, c'était assez compliqué et même le désir de parler n'était plus aussi fort. Une fois fait, je lui tendis la feuille en le regardant rapidement, lui qui était toujours face à moi.

 »

Elle m'avait surement dit sa source de malheur, et je ne pouvais pas savoir si elle l'était contente de m'en avoir parler si j'étais le seul à savoir, je ne savais pas si elle était triste d'en parler ou non et c'est pour cela que j'avais dit cela.

-Tu n'est pas obligé d'en parler, je sais que tu voudrais parler pour pouvoir tester tes limite mais tu n'en est pas obligé ne va pas plus loin que tu ne le pourrais.

J'étais con tout de même d'avoir dit cela, ce n'était pas à moi de décider c'était elle qui devait décider de ce qu'elle voudrait parler surtout que je lui avais dit que je serais la pour l'écouter, j'étais toujours aussi froid mais est ce que je devais le rester ? Est ce que je ne devais pas être plus cool avec elle vu que nous avions une relation un peu a part que celle d'ami, j'aimais beaucoup cette jeune fille de part sa façon de m'intriguer, je ne savais pas comment expliquer ce sentiment mais en tout cas il était dans la, dans mon corps, dans mon coeur, elle avait une voix magnifique et bon ça aurai été dommage qu'elle s'en prive ainsi, elle devait l'utiliser pour essayer de communiquer, parler, dire n'importe quoi on s'en fou du moment que les mots était sortit de ses lèvres, de sa bouche.

Quand je regardais la jeune fille dans les yeux elle avait l'air troubler, elle avait l'air moins contente tout d'un coup, peut être qu'elle voulait réellement en parler et que moi comme un imbécile je l'avais bloquer dans sont élan, je ne savais pas quoi faire, je me suis sentit vraiment bête à ce moment, j'avais ma mains sur sont épaule et elle qui ne me regardais plus avec ses yeux si beau et d'un rouge si magnifique et étincelant cette fois elle avait de nouveau le regard froid et pleine de tristesse, je ne savais pas quoi faire j'étais perdu, j'avais l'impression de retourner dans une obscurité incroyable, elle soupirait cela voulait surement dire qu'elle n'était plus aussi contente que tout à l'heure que j'avais fait une gaffe, j'étais entrain de m'énerver avec moi même, j'étais entrain de m'en vouloir de ne pas avoir ouvert mes bras lorsqu'elle voulait en parler.

J'avais comme une sorte de haine à l'intérieur de moi, comme si j'étais entrain de me haïr pour ce que je venais de faire j'avais fait une gaffe et ça c'était sur, je regardais la jeune fille qui avait l'air cette fois ci triste et pas vraiment heureuse, elle avait retrouver la parole mais cette joie qu'elle avait eu il y a quelque seconde était déjà partit, je continuais cependant à la regarder, je me sentais perdu et je la sentais tout aussi perdu, je soupirais aussi.

Mon oeil commençait légèrement à briller, je mis rapidement ma main sur mon oeil jaune pour ne pas qu'elle vois qu'il commençait à briller, je ne voulais pas qu'elle vois cela, qu'elle vois que lorsque je commence à m'énerver où alors que je perd mes moyens que mon oeil commençait à prendre doucement le contrôle je souffla pour essayer de reprendre mon calme, je ferma les yeux et pensais à quelque chose d'agréable, mes pensées était cependant flou, je me voyais repartir dans cette obscurité, dans ce noir infini que je représentais comme un vortex, un vortex qui m'aspirait en dehors de ce monde, j'ouvris mes yeux et mon oeil s'était quelque peu calmer, il ne brillait plus d'une éclat étincelante il était revenu normal, je ne savais pas si elle me regardait mais bon, je tournais mon regard vers elle, elle était toujours aussi triste en tout cas sont regard était toujours aussi froid.

Elle s'était saisis de la feuille et du stylo que je lui avais donné, elle voulait surement dire quelque chose mais elle était fatiguer et donc allait l'écrire, c'est sur que pour rédiger de longue phrase c'était compliquer en plus il commençait à se faire vraiment trop tard ce qui l'avais surement fatiguer.

« Après cette nuit, voudras tu me revoir ? Ca me ferait plaisir moi de pouvoir de revoir et rester en contact. Mais ça sera juste si tu en as envie toi aussi.

Elle voulait me revoir moi ? Celui que tout le monde fui comme la peste, celui qui est toujours persécuter et détester à cause de ses yeux vairons qui était un charme pour certain et une abomination pour d'autre, je continuais de la fixer avec un air un peu étonner, mon regard froid avait disparu.

-Bien sur que je voudrais te revoir, ça me ferais tout autant plaisir de pouvoir rester en contact avec toi.

Je lui avait dit les premières phrases qui me vint en tête, mais je me devais de lui faire changer ce regard et cette air triste qu'elle avait là tout de suite, elle ne devait pas être ainsi pas le jour où elle avait parler en tout cas.

-Tu sais ... Je .. Je suis réellement content que tu ai pu prononcé tes premier mot ou non je ne sais pas mais en tout cas je suis content aussi que tu ai voulu t'ouvrir à moi, tu à du souffrir après ton accident mais sache que je compatis pas par pitié ça tu le sais déjà mais parce que j'ai aussi souffert durant mon enfance.

Je commençais à être bavard et ça ce n'était pas bon du tout, il fallait que je me taise avant de la rendre mal à l'aise, je ne savais pas quoi faire du tout, mon corps commença à bouger tout seul, je dirigea ma tête vers la sienne et déposa mes lèvres sur sont front, je retira ensuite mes lèvres de sont front pour revenir là ou j'étais, je m'écarta un peu d'elle et repartis là où je m'étais assis la première fois mais cette fois j'étais rester debout à regarder le ciel.

-Je serais là si tu à besoin de moi, je ne te regarderais plus avec ses yeux froids car premièrement tu ne le mérite pas et ensuite parce que toi et moi nous n'avons plus rien à voir avec deux inconnus, ses regards froids entre nous n'existe plus ...

Je ne savais pas pourquoi j'avais dis cela et je devais réellement trop bavard, je ferma les yeux histoires de me contrôler et d'arrêter de parler, je voulais que le silence que l'on avait eu il n'y a pas si longtemps revienne, que le calme revienne, que mon cœur arrête de battre aussi vite, j'ouvris à nouveau les yeux pour contempler la lune.

Un peu avant d'avoir inscrit ces quelques mots sur la feuille de papier donnée par Malov, j'avais vu celui-ci plaquer sa main au niveau de son œil jaune. C'était assez étrange et je ne compris pas vraiment pourquoi il faisait cela, il avait mal peut être … Je n'osa donc rien faire, me disant que ça allait sans doute passer, ça m'avait tout de même inquiété. Lorsque je lui tendis la feuille et qu'il ait fini de lire mon mot, son regard se changea, toute froideur étant partie, il n'y avait que de l'étonnement dans ses yeux. Etait-ce aussi étonnant que je veuille le revoir ? Selon moi c'était presque logique que j'en ai envie après ce qu'il avait fait pour moi. Enfin, peut être n'avait-il juste pas l'habitude de ça. En fin de compte je ne savais pas grand chose de sa vie, ni des relations qu'il entretenait avec les autres. Moi tout ce que je voyais c'était un être assez froid mais qui pouvait se montrer gentil, peut être lui aussi avait-il un masque, peut-être que cette froideur n'était qu'une barrière, tout comme chez moi.

Sa réponse ne se fit pas attendre longtemps, il voulait lui aussi me revoir, c'était bien et j'étais contente. Je me demandais bien ce à quoi une de nos futurs entrevues pourrait bien avoir l'air. Nous étions déjà habitué à communiquer à travers un certain silence. Est ce que ça continuerait aussi quand il fera jour, quand il y aura des gens autour de nous. Enfin, nous verrons bien. En attendant, il semblait comme revenir sur ses précédentes paroles, me rassurant sur le fait qu'il était content que j'ai pu parler de nouveau. Il compatissait tout en précisant que ce n'était pas de la pitié. C'était assez marrant, j'avais vraiment l'impression qu'on était tous les deux sur la même longueur d'onde, comme si en me regardant, il avait compris ce que je ressentais. Ca prouvait bien que nous pouvions très bien communiquer sans vraiment parler. Il avait lui aussi, semble t-il, traversé des moments difficiles ce qui me confortait de plus en plus sur le fait que sa froideur soit due à un masque qu'il avait mis. Il termina sa phrase en s'avançant encore plus vers moi, son visage n'étant plus qu'à quelques centimètres. Je pris un peu peur, le voyant se rapprocher de plus en plus vers moi. Qu'avait il l'intention de faire ? Il n'allait quand même pas … Non. Il me déposa juste un baiser sur le front avant de se retirer, retournant s'installer un peu plus loin. Le rouge m'était monté aux joues, je rougissais d'abord car j'avais cru en premier lieu qu'il allait m'embrasser et ensuite parce que je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il fasse ça. Mais bon, c'était un geste attentionné, amical et j'appréciais.

Il s'était perdu dans la contemplation du ciel, tout en me disant qu'il serait là pour moi. Ca me touchait qu'il me dise ça, mais encore plus lorsqu'il me dit qu'il ne me regarderait plus avec cet air froid. Il ne pouvait pas imaginer à quel point ça me faisait plaisir. Si il faisait cet effort là avec moi, je pouvais, même je devais en faire autant. Il allait sans doute être celui qui ferait tomber mon masque, et je voulais en faire autant avec lui. Si je devais être sincère avec une personne ici bas, c'était bien avec lui. Alors qu'il fermait les yeux, je ne savais pas vraiment pourquoi, je griffonnais quelque chose rapidement sur le coin de la feuille que j’arrachais. Je m'avançais auprès de lui et lorsqu'il ouvrit les yeux, je lui pris sa main et mit le bout de papier que je venais de déchirer à l'intérieur. Dessus on pouvait y voir un numéro de téléphone, le mien ainsi que en dessous la mention suivante.



J'étais vraiment heureuse de l'avoir rencontré, je voyais enfin le bout du tunnel. En le regardant, il n'y avait plus aucune froideur, plus de tristesse, juste de la joie, de la tendresse et du respect. Je respectais ce jeune homme, comme on respecte un ami. Au loin, dans l'immensité du ciel, j'aperçus une étoile filante, si ça ce n'était pas un signe du destin. Je fis alors le vœux de réussir à retrouver une vie normale, entourée de personnes telles que Malov.

La pression que m'était mon oeil sur moi était insoutenable, je me devais de me calmer pour ne pas perdre le contrôle, elle allait surement trouver cela bizarre donc je me devais de m'arrêter ce n'était pas mon genre de perdre le contrôle devant une fille ... ou peut être pas mensonge, ... de toute façon je ne devais pas le faire devant elle, pas devant Violette, je me cachais les yeux en attendant que ça se calme et après avoir fait cela, je fixais vite fait la jeune fille devant moi j'étais tout de même étonner qu'elle veuille me revoir moi qui était toujours rejeter, je n'étais jamais le bienvenu et de toute façon c'était logique que d'être traiter de la sorte car on a une petite différence par rapport aux autres.

Je lui avais dit ce que j'avais dans la tête, je voulais la revoir et ça c'était sur, elle n'était plus aussi froide que tout à l'heure, elle avait l'air satisfaite, contente cette fois ce n'était plus la même Violette qu'il y avait deux seconde et j'étais vraiment content, je l'avais rassurer, j'avais tout fais pour qu'elle n'ai pas peur, que j'étais content qu'elle ai pu reparler, et que bien entendu je ne la prenais pas en pitié, on ne parlais pas mais pourtant j'avais l'impression que dans nos esprit nous arrivions à communiquer normalement sans que l'un d'entre nous ne place des mots mais d'une certaine manière il fallait sortir ce qu'il y avais au plus profond de sois, je m'étais rapprocher à quelque centimètres d'elle pour lui déposer un baiser sur sont front, elle allait surement croire que j'allais l'embrasser, je pouvais voir ses joues devenir légèrement rosé elle était encore plus belle ainsi, je partis enfin à l'endroit où j'étais assis tout à l'heure mais cette fois je regardais le ciel, je regardais cette lune qui était si magnifique même si elle n'était pas pleine, je sentis ensuite qu'elle m'avait mis quelque chose sur la main, c'était un bout de papier dessus il y avait un numéro de téléphone c'était surement le siens, à ce même moment je me suis dis que je pouvais parier sur le faite que si je l'appelais et que je ne parlerais pas et qu'elle ne ferais rien j'étais sur que l'on pouvais tout de même se comprendre, je vu ensuite sur le bout de papier vers le bas il y avait écrit quelque chose.

« Je serais aussi là pour toi. »

J'ouvris une nouvelle fois mes yeux étonné, elle serais aussi là pour moi ? Je n'en croyais rien, je ne croyais pas cela possible, les seuls personne à m'avoir accepter comme j'étais n'était qu'une minorité que l'on pouvait même compter sur les doigts de la main et elle allait réellement en faire partit, j'étais vraiment content et laissa un sourire visible sur mon visage, je tourna alors mon regard vers la jeune fille et replongea une nouvelle fois mes yeux dans les siens, je ne sentais même plus le froid me parcourir au contraire j'avais chaud, mon cœur battait d'un rythme assez irrégulier, je ne savais pas ce qu'il m'arrivait mais ça ne devais pas être de l'amour, c'était impossible, j'avais pris cette jeune fille sous une ailes et elle de même, nous étions là l'un pour l'autre et c'était déjà bien, je ne devais pas détruire cela avec n'importe quoi de toute façon j'allais devoir me marier avec Brunerose sentiment ou non je n'avais pas le choix.

Je continuais à regarder la jeune fille puis détourna mon regard vers le ciel, il faisais toujours aussi noir mais je me suis surement dis qu'il se faisait tard et que Violette après tout ce qui était arriver ce soir devait surement être fatiguer, je lui souris.

-Merci Violette ....

- Je pense qu'il se fait tard, nous devrions y aller pour pouvoir se reposer tout de même un petit peu, il y a eu beaucoup d'émotion aujourd'hui ... Pour ma part en tout cas ...

Oui il s'était passer beaucoup de chose, j'avais mit les jambes en dehors de l'obscurité et j'avais pris avec moi Violette pour qu'elle ne puisse rester dans ce noir obscure, pour qu'elle puisse en sortir et vivre sa vie pleinement.

Le jeune Malov sembait étonné par mon petit mot, comme si il n'y croyait pas. J'étais pourtant sincère, durant toute cette soirée il avait était là pour moi, me traitant comme son égale, restant patient et attentif, me proposant même son aide. C'était donc normal que je veuille en quelques sortes lui rendre la pareille, si jamais il avait besoin de moi dans le futur, et bien je serais là pour lui. Selon moi, c'était comme ça que ça marchait ce genre de relation, c'était du donnant-donnant. Ca ne marchait pas qu'exclusivement dans un sens.

J'étais contente et je me sentais étonnamment apaisée. Pour une fois, j'avais les idées claires et ne me prenait plus la tête pour rien. J'étais tellement bien que je sentais le sommeil venir à moi. J'étais fatiguée et je sentais que cette nuit, j'allais bien dormir. Je regardais une dernière fois ce jeune homme qui m'avait apporté beaucoup durant cette étrange et inattendue nuit. Et je l'écoutais parler. Comme il le disait si bien, il y a eu beaucoup d'émotions ce soir là. Ca marquait la fin de notre rencontre, mais pas la seule, et encore moins la dernière. Je lui avais donné mon numéro de téléphone, j'attendrais donc un appel ou un message de sa part. Je le savais au plus profond de moi, je savais qu'il ne me laisserait pas sans nouvelles. Enfin, je l'espérais, mais j'étais prête à parier qu'il le ferait. Et puis, si il ne le faisait pas, tant pis pour moi. Ca resterait quand même une bonne soirée, une belle rencontre que je n'oublierais pas de si tôt.

Tout en le regardant, j'attrapais son bras que je tirais doucement pour l'attirer à moi. Et tout en douceur, avec un grand sourire sincère, je lui déposa un baiser sur sa joue. Je fis ceci machinalement, parce que j'en avais envie et parce que je voulais lui rendre le baiser qu'il avait déposé sur mon front tout à l'heure. Je le relâchais ensuite, murmurant un :

« Bonne nuit. »

Je finis donc par le quitter, lui laissant libre choix de me suivre ou non. Peut être allait-il rester encore un peu plus longtemps sur ce toit. Je partais tout en ayant le sentiment que lui comme moi avions fait un grand pas en avant au cours de cette nuit. Nous avions tous les deux laissé tomber nos masques froid pour se dévoiler un peu à l'autre, nous montrant petit à petit notre vraie nature. C'était une rencontre comme je n'en avais jamais fait. Juste à travers quelques mots, quelques sourires et regards nous avions débouché sur une amitié sincère et réciproque.

Je me couchais donc, l'esprit tranquille et ne mis pas longtemps à m'endormir. Retraçant les événements de ce soir, me plaisant même à rêver à notre prochaine rencontre.

J'étais réellement étonné par ce petit mot, je n'avais pas l'habitude de ce genre de chose et c'était donc nouveau pour moi, mon masque était tomber devant elle et je n'allais surement pas le remettre car je lui avais dit que cela ne servait à rien, je lui avais proposer mon aide et elle me proposa la sienne lorsque j'en aurai besoin, bien sur que j'utiliserai l'aide qu'elle veux me donner en donnant bien évidemment la mienne, c'était bien entendu réciproque et logique.

Elle avait vraiment l'air contente et moi de même, je me sentais libre, libérer d'un poids énorme, libérer de l'enfer qui me pourchassais chaque jour, sortit de l'obscurité la plus total, cette nuit à vraiment été magnifique pour moi je n'avais pratiquement jamais connu ce genre de sentiment c'était vraiment nouveau mais pas désagréable du tout, elle m'avais donner sont numéro de téléphone et j'allais surement l'appeler à nouveau surement quand j'aurai le besoin de vouloir la voir et j'en était sur que lorsque j'aurai quitter ce toit j'aurai déjà l'envie de la revoir.

Elle m'attrapa le bras et me tira doucement, je fut attirer par cette pression et vu ses lèvres se déposer sur ma joue, je rougis à cela et ouvrit de grand yeux, ça aussi c'était une première pour moi un baiser ... elle voulait surement me rendre le baiser que je lui avais fait sur le front, elle me lâcha et je me remis comme j'étais mais toujours avec ces grands yeux étonnée et j'entendis alors venant de sa magnifique voix.

« Bonne nuit. »

Elle fini par quitter le toit, moi je ne bougeais pas encore un peu déstabiliser par le baiser qu'elle m'avait fait sur la joue après tout ce n'étais qu'un baiser rendu, je lui avais fait la même chose donc ça ne devais pas me choquer ainsi, je ne la voyais désormais plus, elle était surement partit dans sa chambre s'endormir et se reposer, je tournais alors mon regard vers le ciel et souffla un coup.

-Tu es si magnifique Lune étincelante comme j'aurais aimer être à ta place, pouvoir être contempler comme je te contemple chaque soir, avoir cette jouissance d'être observer de la même manière que je t'observe lorsque tu es pleine ... Belle Lune ... Comme j'aurais aimer te toucher ... Rien qu'une fois ...

Je ne savais pas pourquoi j'avais dis tout cela mais c'était sortit de ma bouche, j'étais comme envouté une nouvelle fois par cette lune, ce ciel noir, cette obscurité mais je n'allais pas y retourner, j'étais sortit de la grâce à Violette je n'allais donc pas y retourner de si tôt mais j'aimais tout de même cette Lune si belle et si attendrissante, je souffla encore un cour et fini par quitter le toit pour aller dans ma chambre, je ne mit pas longtemps pour m'endormir et pouvoir me retrouver aux pays des rêves où je pu apercevoir au loin Violette Angely.