La température du mois d'avril était vraiment douce et agréable. Tout ce que j'espérais était que la journée serait ensoleillée, bien que j'avais l'intention de la passer à la bibliothèque. Toutefois, c'était avec Kanako, alors c'était bien plus plaisant que cela aurait dû l'être de premier abord.

En effet, le examens approchaient à grand pas et nous avions décidé de passer la journée à réviser ensemble. C'était idéal pour deux raisons : cela nous faisait une "sortie", et nous avions exactement les mêmes options, donc le même genre de choses à étudier. J'étais donc vêtu d'une chemise à carreau noire, blanche et bleu foncé à manches courtes pour m'accommoder à la chaleur ainsi que d'un jean délavé assez clair, contrairement à ma chemise. Je portais toujours mon éternel bracelet orange et rose, me rappelant ma petite soeur.

J'arrivais alors devant la petite maison de Kana où elle habitait seule avec son frère si j'avais bien compris. Nous parlions finalement assez peu de notre vie privée. Nous étions ensemble depuis un petit moment mais quand j'y pensais nous ne savions pas encore les choses essentielles l'un sur l'autre. Je supposais simplement que sa couleur favorite était le vert. Je m'apprêtais alors à frapper à la porte quand j'entendis le ton hausser un peu dans leur salon. La fenêtre étant ouverte, j'entendais plutôt bien la conversation.

- Tu plaisantes ? Pourquoi tu le fréquentes ? Tu pouvais pas en trouver un autre qu'Edward Lunster franchement ? Il va juste de rappeler le "viol"...

Je palis violemment. De quoi parlait-il..? J'avais bien cru entendre le mot "viol", mais peut-être avais-je mal compris. Je crois que j'aurais préféré mal comprendre et qu'il s'agisse d'un "vol" mais j'en doutais de plus en plus. Il semblait plus aisé pour moi de me complaire dans mes illusions d'avoir mal entendu, mais cela me tracassait vraiment. Et en quoi pourrais-je bien lui rappeler une chose pareille..? C'était de plus un sujet difficile à aborder.

Je pris tout de même mon courage à deux mains et frappai à la porte d'entrée. J'avais l'air assez mal à l'aise, et lorsque son frère m'ouvrit je l'étais d'autant plus.

- Salut, Kanako est là ?
- Kana ! Il est arrivé !

Sans même me dire un mot il partit alors en me laissant seul sur le pas de la porte. Bien vite Kana m'avait rejoint et je lui tendis la main pour commencer notre chemin vers la bibliothèque, son sac sur l'épaule. Je déposais un petit baiser sur ses lèvres pour la saluer et nous commençâmes notre chemin.

J'étais assez tendu. Ce que j'avais entendu me travaillais vraiment et je savais que je ne serais pas tranquille tant que je ne lui demanderais rien. J'avais les mains un peu moites et je n'étais pas trop attentif à ce qu'il y avait sur la route, si bien que je trébuchais contre le trottoir en manquant de tomber. Décidément ça n'allait pas... Je passais ma main derrière ma tête comme lorsque j'étais embarrassé par une situation avant de finalement me lancer. Je pris une grand inspiration.

- De quoi tu parlais avec ton frère quand je suis arrivé ? j'ai entendu une bribe de conversation et ça avait l'air important.

Ce n'était pas bon. Je n'étais pas assez précis et j'avais peur qu'elle esquive ou de la brusquer si j'étais trop précis. Ainsi je préférais préciser un peu ce que j'avais entendu. Sans m'arrêter de marcher je tenais sa main un peu plus fermement dans la mienne en la regardant sérieusement. Il fallait que je sache. Je plantais mes yeux jaunes dans ses immenses yeux à la couleur improbable.

- Ton frère semblait dire que je fréquenter était une mauvaise chose... Pourquoi ?

J'attendais sa réponse avec impatience et surtout appréhension. J'avais peur de ce que j'allais entendre. J'aurais préféré me tromper je crois.

- Rien d’important. Et c’est mal d’écouté au porte.

Elle souriait, mais le coeur n'y était pas. Elle m'avait répondu du tac au tac que ce n'était rien d'important, et si tel avait été le cas alors pourquoi ne m'en parlait-elle pas ? Je soupirais vaguement. Ce n'était pas entièrement sa faute, nous étions intimes sans l'être. Ce n'était pas comme si nous connaissions tout de l'autre. Je savais du collège que son père était décédé, mais ça c'était comme tout le monde.

Je tentais de croiser son regard mais elle le fuyait de toute évidence. Il y avait vraiment un souci. La conversation s'était arrêtée là car je ne voulais pas encore en démordre. J'avais entendu le mot "viol" et si Kanako avait subi une chose pareille... Je pensais être bien placé pour être mis au courant mais après tout peut-être n'envisageait-elle pas notre relation avec un tel sérieux. Si je n'étais que de passage elle n'avait aucune raison de m'en parler. Mon coeur se serra douloureusement dans ma poitrine. J'espérais réussir à le lui faire dire, dans le cas contraire j'en serais détruit je crois.

Je tentais donc une seconde approche. Je devais à Kanako pourquoi son frère avait parlé de moi et quel était le problème, espérant qu'elle comprenne en même temps que j'avais la fin de la phrase en tête. Elle me mit alors un petit coup de coude dans le ventre après avoir palis d'inquiétude. Tout ça n'était pas crédible, et je ne pus lui sourire même lorsqu'elle m'embrassa doucement. J'avais terriblement peur pour elle.

- Ne te tracasse Ed. Mon frère est juste trop protecteur, il préférerait que je finisse nonne dans un couvent.

Je soupirais en détournant le regard. Si c'était juste parce que son frère était protecteur je ne serais pas inquiet ainsi, elle était majeure et moi aussi, nous n'avions pas besoin de sa bénédiction. Elle semblait vraiment juste détourner le sujet, même si je ne doutais pas que ce qu'elle avait dit sur son frère était la vérité vu l'accueil qu'il m'avait gracieusement offert.

- Ca j'avais cru comprendre, il n'a vraiment pas l'air de m'apprécier en tout cas. Tu pourras lui apprendre les bonnes manières quand tu t'ennuieras.

Je pris le ton de la plaisanterie mais le coeur n'y était pas. Je savais qu'elle esquivait le sujet et je n'aimais pas ça, cela semblait vraiment important et grave. Mais si elle souhaitait tant ne pas m'en parler alors j'essayais d'entrer un peu dans son jeu pour ne pas l'importuner outre mesure. Elle me conduisit en tout cas bien vite à la bibliothèque, me faisant de plus en plus suspecter qu'elle se sentait mal.

Je n'en dis cependant rien pour le moment, la suivant jusqu'à la table vide, à l'instar de chaque table de la grande salle pendant les vacances scolaires, où je posais mon sac et mes fesses, balançant mes pieds en la regardant.

- Au boulot ? On en a pour un moment.
- Ai-je réellement le choix ?

Je soupirais. J'aimais bien mes études mais travailler ce n'était définitivement pas mon truc. Cependant il fallait bien s'y mettre, mais pour le moment je me contentais de regarder Kanako se diriger vers un rayon. Au bout de quelques secondes je la suivis, regardant avec elle les livres mais derrière elle. Elle semblait totalement ailleurs si bien qu'elle dut s'y reprendre en plusieurs fois pour regarder. Elle n'avait probablement même pas remarqué que j'étais là.

- Kana, tu as vraiment la tête ailleurs, tu es sûre que ça va ?

Je l'avais peut-être fait sursauté en lui parlant soudainement alors je passais juste mes bras autour de sa taille pour la serrer contre moi. J'avais dû très bien entendre ce que son frère avait dit, et elle ne souhaitait pas m'en parler. Il fallait dire que certains secrets étaient un peu trop lourds pour être formulés, mais je voulais savoir. Ce n'était pas de la curiosité malsaine je crois, c'était le désir de mieux connaître ma petite amie.

Finalement je posais ma main sur la sienne qui parcourait la bordure des livres pour en lire le titre. Je regardais plus attentivement qu'elle et en sélectionnait trois traitant de la littérature anglais et de thèmes que nous avions abordé durant l'année. Je pris Kana par la main et l'emmenait avec moi jusqu'à la table où nous étions installés, posant les livres sur le bois vernis. Je m'assis de nouveau sur la table en lui faisant face, prenant ses mains entre les miennes, le regard sérieux.

- Je dois t'avoue que j'ai entendu un peu plus loin que le fait que ton frère n'apprécie pas ma présence à tes côtés. Dis-moi de quoi il parlait s'il te plaît.

Mon ton était très doux et je faisais de mon mieux pour la rassurer. Je ne voulais surtout pas la brusquer alors je ne prononçais pas le mot fatal. Rien que ce souvenir semblait terriblement la perturber, il était hors de question que je me permette de l'ébranler encore plus. J'amenais une de ses mains à mes lèvres et déposais un petit baiser dessus.

Mais je pouvais comprendre qu'elle ne souhaite pas m'en parler. Si j'avais dû lui raconter toute mon histoire... J'avais plus essayé de l'enfouir qu'autre chose. Cependant je voulais... je voulais faire ma vie avec Kanako. C'était peut-être idiot à dire après seulement quelques mois mais c'était comme ça. Elle était celle que je voulais à mes côtés pour vivre, vieillir, découvrir le reste de la vie et chaque seconde qui la composera. Alors je le lui dirais si cela l'intéressait, un jour.

- Si tu ne veux pas du tout m'en parler je n'insisterais pas. Mais je crois que c'est important que tu me fasses confiance et me le confie Kana. Je sais qu'on n'est pas ensemble depuis très longtemps, mais je... je n'envisage pas de te laisser un jour.

Je rougis en détournant le regard. J'avais peut-être fait une grosse erreur en disant ça, car si elle ne m'aimait pas avec la même force j'allais seulement l'effrayer. Peut-être même allait-elle me quitter ici et maintenant. Mais au moins les choses étaient claires de mon côté.

- Qu’est-ce que tu as entendu ?

Je passais ma main dans mes cheveux, mal à l'aise. C'était précisément ce que je voulais éviter de dire. Je ne voulais pas la brusquer et utiliser le mot "viol" risquait de vraiment la bouleverser. Elle semblait déjà suffisamment ailleurs comme ça, pas la peine pour moi d'en rajouter. Je portais sa main à mes lèvres pour l'embrasser alors que ses yeux s'humidifiaient.

Mais elle la retira vivement d'entre mes doigts. Je la regardais un peu blessé. M'en voulait-elle de ne pas lui avoir répondu ? Ce n'était peut-être pas l'option la plus juste et pourtant je ne pouvais me résoudre à formuler ce que j'avais entendu chez elle. Elle semblait vouloir me tenir à l'écart des douleurs de sa vie, et cela n'était définitivement pas en adéquation avec ce que je désirais pour notre relation. Je pouvais cependant comprendre qu'elle veuille attendre pour m'expliquer une chose aussi grave, mais je préférais tout de même l'encourager.

Je lui exposais alors ma vision de notre relation, sachant pertinemment que si elle ne ressentait pas la même chose que moi avec la même force, alors elle risquait de me quitter là, maintenant. Mais je prenais le risque, car sortir avec Kanako était un bonheur, mais qui ne pouvait être bon que par son caractère éternel.

Je ne savais pas si son regard sur moi me rassurait ou me paniquait. Elle me regardait enfin, mais les yeux plein de larmes et surpris. Mon coeur se mit à battre avec une lenteur douloureuse dans ma poitrine : allait-elle me quitter maintenant parce que je l'aimais trop ? Elle s'affala alors un peu sur la table en pleurant. Ca c'était une déclaration d'amour totalement ratée. Je passais ma main dans mes cheveux, sentant moi-même les larmes me monter aux yeux. J'avais tout brisé. Par mon amour trop puissant que j'avais décidé d'exprimer bien trop vite.

- Je me suis faite violée. Par mon beau-père.

Je retournais mon regard vers elle alors qu'elle s'était redressée. Je ne pus qu'afficher une expression choquée. Là j'avais bien entendu, c'était certain. Et à vrai dire si elle s'était fait violer par quelqu'un c'était forcément par cet homme étrange. Des rumeurs couraient à son sujet déjà au collège sur des antécédents, et visiblement des rumeurs fondées. Et je devais admettre une chose qui me tuait : je ne savais pas comment réagir face à cette déclaration. Que disait-on à une personne qui avait subi une telle chose ?

- Je... c'est bien ce que j'avais entendu alors.
- Je…je vais rentrer. Désolée.

Avant que je ne puisse ajouter quelque chose elle se redressa vivement en saisissant son sac et sa veste puis partit presque en courant hors de la bibliothèque. Elle n'avait pas eu peur de mes sentiments, bien au contraire ils avaient su la convaincre. Je ne pouvais pas perdre Kanako. Jamais. Aucun obstacle n'était trop grand pour mon amour à son égard, sauf si elle ne voulait pas de moi à ses côtés. Mais tant qu'elle me voulait, je serais là.

Je me relevais alors également, laissant mes affaires dans la salle et me mis à courir sur ses traces. Je voulais la retrouver à tout prix. Elle était encore dans la salle mais la bibliothèque était immense ; j'allais avoir bien du mal à la retrouver. J'essayais d'écouter en même temps que je parcourais les rayons un par un.

- Kanako ne t'enfuis pas comme ça ! Où es-tu ? fis-je en élevant la voix.

Mais quand je marchais je n'entendais définitivement rien. Je m'arrêtais alors au coin d'une étagère en écoutant attentivement les bruits alentours. Mon coeur battant comme un fou. Puis un sanglot. Kanako était toute proche. Je me dirigeais alors vers le bruit que j'avais entendu, puis la retrouvais, recroquevillée contre une étagère.

Je m'accroupis face à elle en douceur, ne sachant guère comme la consoler. Puis je réalisais une chose essentielle : il y a des peines qu'on ne peut pas apaiser nous-même. Autant qu'on le veuille, certaines choses sont trop graves pour qu'on puisse y faire quelque chose. Par contre, on pouvait faire comprendre à l'autre qu'il pourrait toujours compter sur nous. Je la pris alors doucement dans mes bras en amenant sa tête contre mon torse, agenouillé devant elle.

- Je crois que je ne peux pas te consoler d'une chose pareille... Ce qu'il s'est passé... c'est inutile de dire à quel point c'est horrible. Mais je serais toujours là pour te serrer dans mes bras quand tu seras si mal Kana, ne me rejette pas par tristesse.

Je ne la forçais pas à se relever, mais je comprenais de mieux en mieux ses gestes finalement. Elle avait rejeté mes mains quand je l'embrassais car elle devait certainement se dégoûter, se sentir souillée. Mais il fallait qu'elle comprenne que je l'aimais toujours autant, voire plus à vrai dire. M'avoue une chose pareille ne devait pas être chose aisée, alors sentir une telle confiance en moi était vraiment touchant.

Je redressais doucement le visage de Kanako en relevant son menton pour qu'elle me regarde dans les yeux. Je la regardais avec tout mon amour, plus fort que jamais. Je passais mon autre main sur ses joues pour essuyer ses larmes, puis déposais un baiser sur ses lèvres. Un long, très long baiser. Je crois qu'il dura plusieurs minutes. Je voulais qu'elle comprenne que je ne me forçais pas et que ses lèvres m'avaient rendu totalement accro d'amour pour elle. Finalement je rompis doucement le baisser en relâchant son menton.

- Tu ne me dégoûteras jamais. Ce qu'il t'est arrivé est atroce, et tout ce que je veux c'est te soutenir. Mais je t'aime Kana. Rien n'est capable d'entacher ça, et certainement pas la confiance que tu viens de me témoigner.

J'espérais avoir été capable de la rassurer un peu. De nouveau je la pris tout contre moi pour qu'elle entende comme mon coeur battait d'amour pour elle. Mais je devais admettre que demander quelles atrocités avait-elle bien pu subir. Je commençais à regretter d'avoir été... un peu trop avenant pendant notre première fois. Je fermais les yeux en chassant ces idées de ma tête : c'était certainement précisément ce qu'elle devait détester la connaissant. Qu'on la préserve à cause de ça. Elle avait droit à une vie normale et d'enterrer ces souvenirs dans la tombe du passé. Une trop grande protection ne ferait que les raviver.

Kanako semblait être dans un état de panique. Elle m'avait remercié d'être là et semblait apprécier mon affection par le doux baiser que je lui avais donné, mais au bout d'un moment ses mains s'étaient brutalement serrées sur mon torse avant de me relâcher. Je m'étais écarté un peu d'elle pour la rassurer comme je le pouvais. Probablement étais-je incapable d'effacer les horreurs qu'elle avait vécu, mais je pouvais lui montrer que je serais toujours là pour elle et que je comptais prendre soin d'elle.

Après lui avoir expliqué cela, elle sembla se calmer un tant soit peu. Je l'attirais contre mon torse pour la prendre dans mes bras et je crus entrapercevoir un léger sourire. Je ne pouvais pas la faire cesser de sangloter, c'était bien normal, mais je pouvais l'apaiser. Kanako passa doucement sa main sur ma peau, glissant ses doigts sous mon T-shirt, et me fit sourire de par son geste. Elle m'acceptait finalement à ses côtés. Elle cessait un peu de me tenir à l'écart.

- Je t’aime aussi Edward plus que tout. Et je te remercie…pour tout ce que tu m’apporte. Mais tu n'es pas obligé...de...

Elle tenait ma main dans la sienne alors que je la regardais sérieusement. Visiblement elle n'allait pas terminer sa phrase, et je ne savais pas trop ce qu'elle voulait dire. Tu n'es pas obligé de m'aimer ? De me soutenir ? De rester avec moi ? Je ne savais pas trop ce qu'elle pensait, mais visiblement elle culpabilisait de s'être fait violée. Elle avait peur d'être un poids dans ma vie je crois ; on avait dû lui mettre de drôles d'idées en tête.

- Je ne sais pas trop à quoi tu es en train de penser mais sache que je ne me force à rien du tout Kana, je ne suis pas avec toi par obligation.

Je n'osais définitivement pas demander, mais j'étais torturé par l'idée qu'elle ait été touchée contre son gré. Que lui avait-il fait ? Combien de temps ? L'avait-il faite pleurer ? J'avais envie de tuer ce type. Je ne pardonnerais jamais qu'on fasse une telle chose à la femme que j'aimais. Etait-il en prison désormais ? Toutes ces questions me trottaient dans la tête mais ce n'était ni le lieu ni le moment pour en parler. Je devais d'abord rassurer Kanako et ravaler ma haine.

Kana repoussa alors lentement mes épaules et je me laissais faire, me retrouvant allongé sur le sol. Elle était tout contre moi, s'avachissant un peu contre mon torse en réchauffant mon bas ventre. Sa poitrine douce et chaude était contre moi et j'avais un peu de mal à ne pas penser à ça. Je désirais réellement Kanako et je devais admettre que le faire dans une bibliothèque déserte était plus que tentant. Je ne parvenais pas à savoir si elle le faisait exprès ou non, mais elle commença ensuite à caresser mon torse du bout des doigts après m'avoir embrassé tendrement. J'étais très indécis car cela pouvait aussi bien signifier l'envie de le faire qu'une simple proximité.

- Il…il n’est entré en moi que quelque seconde. Je…me suis débattue d’où ma cicatrice.

Il était entré en elle. C'était je crois la seule chose que j'étais capable de tirer de cette phrase, omettant totalement que cela n'avait pas duré. Mes doigts se serrèrent fermement mais malheureusement aussi sur l'épaule de Kanako, puisque je l'entourais de mon bras. Je défis immédiatement la pression pour de la maintenir que sur mon autre poing. J'allais tuer ce type.

Et sa cicatrice..? Comment avait-elle obtenu une marque de cette manière ? Avait-il eu une arme blanche pour la menacer ? On peut toutefois avoir des marques simplement avec un coup à mains nues. Je soupirais en imaginer que c'était peut-être sur la ceinture de cet être répugnant. Je pris Kanako un peu plus contre moi en embrassant son front. Elle était déjà bien assez oppressée comme ça, inutile d'en rajouter.

- Il n'avait pas d'arme quand même..? Je te fais la promesse que ce type ne t'approchera plus jamais. Tu peux compter sur moi pour le tenir loin de toi, quel que soit le moyen à employer.

Aurais-je été capable de tuer pour elle ? C'était une question à laquelle je ne voulais pas forcément la réponse. J'étais vraiment rancunier envers cette personne, enragé était un mot encore bien faible. Il fallait juste que je me calme un peu.

Kana retira alors sa tête de mon épaule pour s'allonger sur le dos. Je la regardais en douceur, observant ses réactions. Mais elle sembla ne pas supporter la vue du plafond et se tourna dos à moi. Je ne savais pas bien comment réagir, mais elle semblait s'apaiser lorsque je la prenais dans mes bras. Je pouvais aussi essayer d'esquisser des préliminaires tout en douceur, pour voir si c'était ce qu'elle me suggérait tout à l'heure. Si ce n'était pas le cas par contre... Je risquais d'avoir des soucis.

- Je vais rentrer chez moi. Je n’arriverais pas à me concentrer sur le travail mais toi au boulot.

Elle commença à se redresser mais je l'en empêchais en retenant sa main. Je la laissais assise au sol face à moi en posant ma main sur sa joue alors que je tenais toujours la sienne. Je plantais mon regard dans le sien, à la fois doux et sérieux.

- Il est hors de question que tu rentres chez toi. Tu vas me laisser m'occuper de toi oui ? Cesse un peu de me fuir quand tu ne te sens pas bien, je suis ton petit ami et j'ai envie de te rassurer.

Elle était vraiment terrible à toujours poser une distance entre elle et moi quand elle se sentait mal. A croire qu'elle culpabilisait de pouvoir me poser problème ou que je n'ai pas envie de m'occuper d'elle. Pourtant... cela n'était jamais arrivé encore mais je me doutais que si un jour j'allais mal, elle n'allait pas simplement partir par flemme de s'occuper de moi. Elle ferait tout pour me rendre le sourire et soulager mes douleurs.

J'avais un peu peur de sa réaction à ce que j'allais faire, mais il fallait que je me lance. L'erreur ne pouvait pas m'être fatale, du moins je l'espérais. J'avais cru remarquer que rester allongée sur le dos était un souci pour elle, certainement cela lui rappelait-il de mauvais souvenirs. Même lors de notre première fois, j'avais mis sa réaction sur le compte du fait que je venais de lui voler un baiser en la plaquant au sol, mais peut-être que sa façon de se crisper était due à des souvenirs douloureux.

- Laisse-toi faire, d'accord ?

Je poussais alors doucement l'épaule de Kanako d'une main tout en la tenant contre moi, l'autre main dans son dos, et l'allongeais au sol. Je me plaçais au dessus d'elle. Inutile de dire que j'avais un peu peur de me prendre un coup dans les parties par un réflexe de peur. La première fois cela n'était pas arrivé, mais là ses souvenirs étaient tellement plus vifs que j'avais un peu peur de me faire rejeter.

Je vins alors l'embrasser tendrement en passant ma main sur son ventre, d'abord au dessus de son t-shirt puis me décidais à aller en dessous. Je voulais pas préserver et ainsi ne pas la brusquer, mais être différent avec elle n'était-il pas précisément ce qu'elle craignait en m'ayant avoué cela ? Je devais lui prouver que non. Doucement, je lâchais un peu ses lèvres pour couvrir son corps de baiser : je partais de son cou pour passer sur sa poitrine avant de terminer ma course sur son ventre. Je remontais son T-shirt du bout des doigts pour embrasser directement sa peau, le faisant suffisamment remonté pour déposer quelques baisers sur ses seins et le lui ôter si elle ne refusait pas.

- Je... j'ai envie de toi Kana. Si tu ne veux pas je comprendrais, mais sache que j'ai envie de te faire l'amour ici, alors ne pars pas s'il te plait.

Mon propre membre commençant doucement à gonfler dans mon boxer en témoignait à ma place. Mais je préférais me faire d'ores et déjà à l'idée qu'elle allait me rejeter.

- Il n'avait pas d'arme quand même..? Je te fais la promesse que ce type ne t'approchera plus jamais. Tu peux compter sur moi pour le tenir loin de toi, quel que soit le moyen à employer.

Je souriais doucement. Edward me faisait du bien…personne ne m’avait dit qu’il me protégerait, on m’avait juste dit qu’il fallait que j’oublie, que je passe à autre chose ou encore que j’avais provoqué les événements. J’étais encore une enfant…on ne désire pas ce genre de chose à cette âge-là, mais je suppose que j’avais tort quand même…tort d’être une fille. Tort d’être née. Je soupirais en passant ma main dans mes cheveux. Toute cette histoire me faisait bien plus de mal chaque jour.

- Si il n’en avait pas eu je n’aurais…rien fait, murmurais-je en regardant partout sauf les yeux d’Edward. Et…merci, je compte sur toi.

Je souriais un peu. Je lui étais réellement reconnaissante de bien vouloir me protéger alors que j’aurais bien compris si il me rejetait…je serais un peu les doigts. Si je l’avais perdu à cause de ça je ne l’aurais probablement pas supporté. Mais désormais je me sentais un peu apaisé de savoir que ce secret ne serait pas un obstacle pour nous deux.

Rapidement cependant tout ça me chamboulait trop pour que je reste calme. Tournant le dos à Edward je me perdais dans mes pensées les plus sombres. Il était difficile d’oubliée, encore plus lorsqu’un frère vous rabâchait sans arrêt ce qu’il c’était passé. Parfois j’aurais aimée vivre seule et ne plus l’avoir sur le dos…mais seule j’étais aussi consciente que je serais morte d’inquiétude. Durant la première année la peur de le revoir surgir brutalement par la porte de ma chambre et continuer ce qu’il avait commencé m’avait hanté…ma peur du noir c’était grandement accentuée à cette époque.

- Je vais rentrer chez moi. Je n’arriverais pas à me concentrer sur le travail mais toi au boulot, finis-je par dire consciente d’être plus dérangeante qu’autre chose.

Mais alors que je me redressais je fus surprisse de sentir sa main venir prendre la mienne me forçant à rester assise au sol. Il posa sa main sur ma joue me forçant un peu à planter mes yeux dans les siens, je les détournais cependant en les baissant sur son torse. Mes réactions étaient faussés, je ne savais plus si je devais me blottir simplement contre lui ou lui éviter ma vue. C’était contradictoire et je ne savais plus quoi pensée. Cependant je nouais mes doigts dans les siens, si j’étais sûr d’une chose c’était que je l’aimais plus que tout au monde.

- Il est hors de question que tu rentres chez toi. Tu vas me laisser m'occuper de toi oui ? Cesse un peu de me fuir quand tu ne te sens pas bien, je suis ton petit ami et j'ai envie de te rassurer.

Je grognais un peu…il me connaissait un peu trop bien je suppose. Doucement je me laissais allez contre son torse en fermant les yeux lorsque mon front se posait contre son torse chaud. Je suppose qu’il avait raison. J’avais toujours fuis tous ceux qui avaient voulu me soutenir mais Edward ne me laisserait pas partir contrairement aux autres…et je crois que c’était ce que j’avais toujours voulu. Que quelqu’un me dise « reste ». Je serais mes doigts sur sa chemise.

- Je t’aime Edward.

Je rougis un peu en redressant le regard vers le sien. Je lui souris plus doucement qu’auparavant. Il m’apaisait tellement…jamais je n’avais eu l’impression que quelqu’un pourrait résoudre mes troubles mais j’avais visiblement tout faux. Lui y arrivait. C’était peut-être aussi ça de trouver la personne. Celle qui change tout dans votre vie. Je souriais un peu stupidement encore en me disant qu’il était un peu mon âme sœur, la seule personne capable de me rendre totalement heureuse.

- Laisse-toi faire, d'accord ?

Surprisse au début je fronçais les sourcils mais me laissait faire docile tandis qu’Edward poussait mes épaules en arrière en m’aidant à m’allonger sur le sol. Je serais mes doigts sur son vêtement en me crispant un peu alors qu’il me surplombait. Je n’aimais pas cette position…pas là. Cependant c’était Edward alors je ne paniquais pas pour autant laissant mes yeux dans les siens en serrant toujours fermement son vêtement. A quoi jouait-il ?

Me détendant un peu il vint m’embrasser et je fermais les yeux en descendant un peu mes mains sur son bas ventre aux travers de son haut le caressant doucement. Je me doutais un peu où il voulait allez…et ça me gênait pas. Au contraire, j’aurais aimé qu’il…je n’avais pas les mots pour exprimer mon sentiment. Je voulais qu’il me face oubliés. Ses doigts passèrent sur mon T-shirt en me faisant un peu me cambrer doucement aux toucher de ses doigts sur ma peau.

- Pervers, lui lançais naturellement en venant finalement glissé ma langue dans sa bouche.

Il y’avait des choses tellement différente à ce soir-là…le plaisir, la douceur, l’amour…il n’y avait rien de comparable et je me sentais bien. J’aimais Edward plus que tout ce que je possédais. Doucement il remonta mon T-shirt en me faisant glisser un peu plus fortement ma langue contre la sienne. J’adorais qu’il me touche. J’adorais qu’il m’aimait. J’adorais qu’il m’aime tout simplement.

Il délaissa mes lèvres tandis que j’avais passés mes mains sous son T-shirt pour toucher directement sa peau en caressant avec désire son bas ventre et jouant un peu avec la bordure de son pantalon alors qu’il embrassait ma poitrine. J’eu un mouvement surpris tandis qu’il défaisait mon soutien-gorge et me mordais la lèvre. J’étais malgré tout un peu nerveuse…peut-être parce que j’attendais de cette activité beaucoup plus que du plaisir. Je voulais tout son amour. Je le repoussais doucement pour me redresser.

- Je... j'ai envie de toi Kana. Si tu ne veux pas je comprendrais, mais sache que j'ai envie de te faire l'amour ici, alors ne pars pas s'il te plait.

Je rougis et finit par sourire en posant un petit baiser sur les lèvres d’Edward. Je l’avais repoussé mais pas pour arrêter. Je voulais juste me déshabillée moi-même, c’était peut-être idiot mais cela me détendait. Je m’écartais donc consciente qu’il allait me regarder et rougissais tandis que mes doigts soulevait mon T-shirt pour le retirer et ensuite dégrafer mon soutien-gorge.

Je me retrouvais devant lui torse nue rougissante. Et bégayais un peu. Puis finissait par rire. Ce n’était pas la première fois qu’il me voyait nue et sûrement pas la dernière alors doucement je venais soulevé son propre T-shirt en mordillant la peau de sa nuque en passant parfois le bout de ma langue dessus et finalement le lui enlevait pour poser ma poitrine contre son torse en l’embrassant.

- Tu t’es lancé un défis ? Lui demandais taquine. Le faire partout ou nous allons ? L’idée ne me déplaît pas…

Je mordillais sa lèvre inférieure taquine tandis que du bout des doigts je défaisais le bouton de son pantalon en caressant ses cuisses tout près de son membre sans pourtant le toucher. Je ne le formulais pas mais j’ai vraiment réellement envie de lui moi-même. C’était aussi un peu un besoin, le besoin d’être proche de lui et qu’il me montre à quel point nos sentiments étaient fort et me permettrait de passer n’importe qu’elle épreuve.

Doucement à mon tour je le poussais et le faisait s’allonger le surplombant. Je défaisais le bouton de mon short et le faisais glisser jusqu’à le faire tomber pour ensuite m’installer à califourchon sur lui après avoir tiré un peu son pantalon pour mieux que son membre sente mon intimité. Je me frottais doucement contre son membre en soupirant délicatement vers son oreille blottissant ma poitrine contre son torse.

- Jouons à un jeu, soufflais-je en souriant gaminement. Tu n’as pas le droit de me toucher de tout l’acte…si tu ne tiens pas on arrête.

Sans lui laisser le temps de dire non ou oui. Je faisais descendre ma langue da sa nuque a son bas ventre en passant délicatement le bout de mes doigts sur son boxer. J’allais le rendre fou…je voulais qu’il me dise qu’il ne pouvait pas ne pas me toucher…j’étais un peu idiote sûrement mais j’avais envie de son désire, de son affection. De tout ce qu’il pouvait m’offrir.

Je tirais du bout des dents sur son boxer alors que mes mains glissaient son pantalon hors de ses jambes. J’embrassais doucement son membre nu avant de finalement changer de position. Je plaçais mon intimité au-dessus de son visage gardant mon propre boxer. Je rougissais vivement mais essayait de me calmer un peu en passant une première fois ma langue sur son membre alors qu’un de mes doigts venait caresser mon intimité à la vue d’Edward en glissant mon doigt de mon clitoris à mon entrée avec appuie.

- Je suis humide, murmurais-je alors que ma langue glissait un peu sur son gland.

J’essayais de l’embêté, je voulais le faire grogner, le faire rire. Je voulais qu’il m’aime à la folie. Je prenais doucement son gland en bouche appuyant fortement ma langue contre son gland. Je bougeais un peu les hanches en passant plus fortement mes doigts sur mon clitoris en gémissant doucement. J’espérais vraiment qu’il céderait…je voulais vraiment qu’il me touche.

- Si il n’en avait pas eu je n’aurais…rien fait. Et…merci, je compte sur toi.

Je serrais mes poings si forts que j'avais l'impression d'y briser mes phalanges. Cette ordure avait eu l'hideuse audace de menacer ma Kanako avec une arme. Elle aurait pu y laisser la vie. Elle aurait pu rendre son dernier souffle ce jour, et nous ne nous serions jamais rencontrés de nouveau. Pire encore, sa douce présence n'embellirait plus notre monde. Je n'étais pas une personne violente ou du genre à souhaiter du mal aux autres, et pourtant, je voulais que cet homme meurt. De mes mains.

- Crois-moi il ne recommencera jamais.

[...]

- Pervers.

Je répondis au baiser de Kanako, caressant sa langue de la mienne avec un amour profond et serein. Avoir envie d'elle était pour moi quelque chose de quotidien, et je ne le faisais pas à ce moment par pur égoïsme mais parce que... je voulais remplacer la vision qu'elle avait de cette position, de cet acte. Je voulais qu'elle soit rassurée par ma présence et qu'elle oublie grâce à mon image celles qu'elle avait en tête. Peut-être était-ce une très mauvaise idée, mais visiblement cela ne la dérangeait pas.

Même si ses doigts étaient au début dangereusement crispés sur la chemise, elle avait fini par se détendre quand je l'avais embrassée et désormais ses mains se promenaient librement sous mon vêtement, me faisant frissonner du contact de sa peau. Plus j'y pensais, plus je me disais que le contact de n'importe quelle autre personne m'aurait écoeuré. Mais elle... Kanako me faisait chavirer d'un simple regard, au simple son de sa voix. L'évocation de son nom m'arrachait toujours un sourire niais et sincère. Elle occupait mes pensées jour et nuit, et personne d'autre qu'elle ne pouvait me donner ce bonheur.

Alors que je caressais son corps avec envie en remontant son T-shirt, attardant mes mains sur sa poitrine en caressant le tissu de son soutien, Kanako se fit plus avenante. Je fus assez surpris qu'elle aille si vite après ce qu'elle venait de m'avouer, mais visiblement elle voulait oublier au plus vite et j'allais l'y aider. Elle caressa mon bas ventre en me faisant soupirer de plaisir contre sa poitrine alors que je défaisais les agrafes de son sous-vêtement. Elle se redressa alors en poussant un peu mes épaules pour nous mettre face à face. Je me laissais faire, ne souhaitant en aucun cas la forcer, pensée que je lui exprimais.

Mais moi qui pensait qu'elle ne voulait pas débuter notre ébat, je compris à quel point j'avais tort lorsqu'elle retira son haut devant moi. Elle était ravissante ainsi les joues rougies par la gêne que je a vois, alors que ce n'était pas la première fois. Elle bégaya un peu, essayant de me dire quelque chose, et se mit à rire. Peut-être devant ma tête très sceptique essayant sérieusement de comprendre ce qu'elle tentait de dire. En tout cas je ris avec elle, un peu détendu par cette ambiance qui nous ressemblait davantage. Elle s'approcha alors de nouveau de moi en retirant mon T-shirt. Je basculais la tête en arrière en sentant ses doigts glisser sur ma peau nue alors qu'elle mordillait ma nuque si sensible. Sa poitrine contre mon torse, je la serrais contre moi en répondant à son baiser langoureux.

- Tu t’es lancé un défis ? Le faire partout ou nous allons ? L’idée ne me déplaît pas…

Je lui mordis la lèvre avec taquinerie. Cette idée n'était pas la mienne, mais plutôt semblait-elle vouloir me l'attribuer. En tout cas j'étais tout à fait d'accord avec sa proposition implicite. Je pensais déjà la faire l'amour avec Kanako dans la salle des professeurs, ou encore se caresser un peu au cinéma... Je dérivais vraiment. L'enjeu de cet ébat était important, elle ne devait pas me faire perdre le Nord avec ses sournoiseries.

- Hey, assume ton idée de génie. Mais oui je suis d'accord, accomplissons ce défi.

Je laissais alors Kanako défaire le bouton de mon pantalon alors que de ce simple geste mon membre gonfla dans mon boxer. C'était la prédiction, que dis-je, l'accord de notre ébat. J'en voulais plus, je voulais voir sa peau totalement nue, caresser sa poitrine pendant que je lui ferais l'amour. Ses doigts sur mes cuisses réchauffaient mon corps alors que je posais une main sur sa poitrine, commença à la caresser en jouant parfois avec son téton.

Finalement Kanako sembla décider qu'elle aimait bien me surplomber, chose que je n'avais pas manqué de remarquer. Elle poussa mes épaules pour m'allonger au sol pour s'installer au-dessus de moi en ayant baisser un peu mon pantalon. Je sentais presque l'humidité de son intimité à travers nos sous-vêtements lorsqu'elle se frotta contre moi en me faisant gémir de plaisir. Autant dire que tout cela n'arrangeait rien à mon érection, surtout quand elle colla sa poitrine contre mon torse en soupirant tout près de mon oreille. Je passais pour ma part mes mains ses sur fesses, les caressant en jouant avec son boxer.

- Jouons à un jeu. Tu n’as pas le droit de me toucher de tout l’acte…si tu ne tiens pas on arrête.
- Non tu plaisantes ? Je vais mourir Kana, tu veux vraiment ça ?

L'idée était à la fois excitante et frustrante au possible. Je voulais toucher Kanako, mais je ne savais pas bien quel était le bon choix à effectuer. Si elle me le demandait je supposais qu'elle le voulait ainsi, mais ça ne me plaisait pas beaucoup. Je n'avais pas le droit de foirer cet ébat.

De toute manière, sans me laisser plus de temps de réflexion ou même d'attendre mon accord, sa langue descendit de ma nuque jusqu'à mon bas-ventre, me forçant à retirer mes mains de sur ses jolies fesses. Elle passait ses doigts sur mon boxer en me faisant me crisper de plaisir. Je n'allais pas tenir ça c'était certain. Pour accroître ma frustration, Kanako tira sur mon boxer du bout des dents avant de retirer entièrement mes derniers vêtements. C'était injuste, moi aussi je voulais la déshabiller, mais j'avais peur de mal agir.

Pour m'achever, Kanako changea de position soudainement en amenant son intimité au dessus de mon visage et vice-versa. Elle lécha alors la longueur de mon membre en me faisant me cambrer sous son corps si frêle. Je ne pus m'empêcher de porter mes mains sur ses cuisses en les caressant longuement alors que me tuant de désir Kanako commença à se caresser devant moi à travers son boxer. Mon membre palpita doucement une première fois en la voyant faire. Elle me rendait totalement fou.

- Je suis humide.
- Et moi je n'ai pas l'intention de jouer à ton jeu mais plutôt de faire résonner tes cris de plaisir dans la bibliothèque.

Sa langue s'appuya alors sur mon gland en même temps que je retirais sa main pour lécher son intimité à travers son boxer. Son humidité était palpable même à travers le vêtement et je devais admettre en être très excité. Je bougeais doucement des hanches en même temps que Kana passait sa langue sur mon gland. Je voulais que mon membre entre un peu plus profondément entre ses lèvres. Je caressais alors délicatement sa cicatrice à la cuisse. Je ne pouvais rien faire à ce qu'il lui était arrivé, mais j'aurais voulu pouvoir la soigner de ces horreurs. J'embrassais tendrement l'emplacement comme si cela pouvait l'aider à aller mieux, bien que je sache que c'était impossible.

De mon côté, je glissais un doigt sous le boxer de Kanako et le fit entrer en elle doucement. J'avais furieusement envie d'elle mais je voulais tenter de me maîtriser un tant soit peu tout de même. J'agitais mon doigt dans son intimité chaude et très humide alors que je décalais un peu plus son boxer pour lécher son clitoris directement. J'appuyais ma langue délicatement avant d'être un peu plus fougueux en glissant un second doigt en elle et en faisant des va et vient secs et profonds. J'embrassais doucement son clitoris en même temps.

- Franchement, tu ne peux pas décemment me demander de ne pas te toucher quand tu me proposes une vue pareille...

Puis il y eu une chose que je voulus essayer. Je n'avais jamais fait ça, c'était certain, et pourtant... avec Kanako cela me donnait envie. Je sortis mes doigts de son vagin pour remonter un peu vers ses fesses et caresser son entrée non-vaginale de mes doigts humides. J'avais un peu peur de me faire hurler dessus à vrai dire, mais je n'avais pas l'intention de lui faire l'amour de ce côté-là aujourd'hui, je voulais juste voir si elle appréciait les caresses.

Pour ne pas trop insister, je me redressais finalement en l'aidant dans le même temps. J'espérais ne pas me prendre une gifle car mes intentions étaient bonnes : je voulais tout essayer avec Kanako, et il n'y avait qu'avec elle que je voulais faire ce genre de choses. Une fois de plus, je l'allongeais sur le dos, décidé à lui faire l'amour dans cette position pour qu'elle retire enfin cette image de sa tête. Nous ne l'avions d'ailleurs jamais fait ainsi, et connaissant désormais son histoire cela ne me surprenait plus.

- Si ça ne te plaît pas n'hésite pas à changer de position, d'accord ?

Je lui souriais en essayant d'être rassurant au possible. Je me doutais qu'elle allait d'abord se crisper, et je n'étais pas sûr de faire le bon choix. Mais j'avais tendance à penser qu'il n'était pas bon de garder ses peurs enfouies en soi : il valait mieux les affronter face à face, et main dans la main. Je remontais une main de Kanako à côté de son visage et la nouais dans la mienne alors que je m'appuyais sur mon autre coude pour me maintenant au-dessus d'elle.

Je l'embrassais alors avec tendresse en plongeant mes yeux transis dans les siens. Je l'aimais plus que tout au monde, et jamais je ne la blesserais, sous aucun prétexte. Doucement j'écartais ses jambes pour m'y placer et posais mon membre contre son entrée. En poussant un peu sur mes jambes j'entrais en elle sans me précipiter et dans un long mouvement me retrouvait au fond d'elle-même. Dans un long râle de plaisir je m'affalais un peu sur elle, blottissant sa poitrine contre moi. J'aimais tellement avoir une si jolie vue sur elle, sur son visage, sur ses expressions.

- Je ne laisserais personne d'autre que moi te toucher.

Je l'embrassais désormais au creux de la nuque, soufflant sur sa peau humide alors que je commençais quelques va et vient, ma main toujours étroitement nouée dans la sienne. Je voulais la rassurer, lui montrer que plus jamais qui que ce soit ne pourrait lui faire du mal. S'il le fallait je donnerais ma vie pour protéger Kanako.

Je caressais doucement sa poitrine en l'embrassant tandis que mes mouvements se faisaient plus secs. Je prenais vraiment un plaisir fou et soupirais au rythme de mes mouvements en celle que j'aimais plus que tout. Je me retirais pour rentrer de nouveau à plusieurs reprises, d'abord doucement pour être ensuite plus abrupt. Je voulais lui donner du plaisir de mes propres mains.

- Et moi je n'ai pas l'intention de jouer à ton jeu mais plutôt de faire résonner tes cris de plaisir dans la bibliothèque.

Alors que j’allais protester quand me surprenant un peu il retira ma main de mon intimité pour porter sa langue contre mon boxer en me faisant gémir brutalement. Je posais ma main devant ma bouche surprise par mon propre gémissement et rougissait en grognant légèrement après lui. Quelqu’un pouvait quand même arriver…il fallait se contrôlé un minimum mais si faisait ce genre de chose je n’y arriverais certainement pas et il arriverait sans aucun doute à faire résonner mes cris dans cette immense pièce.

- Un jour te promet que je t’attacherais, lui dis-je en souriant négligemment.

Le voir durcir de frustration…le sentir à bout et l’entendre me dire ce qu’il désirait…j’eu un léger frisons de désir. J’avais envie de faire tellement de chose avec lui que mon esprit en déraillait parfois un peu. Ses hanches se mirent à bouger tandis que je glissais ma langue contre son gland pour me venger un peu de sa propre langue contre mon intimité mais tandis qu’il bougeait pour entrer sa verge un peu plus profondément dans ma bouche je bougeais moi-même le bassin pour que sa langue continue ses caresses. Je me doutais qu’il sentait à quel point j’étais humide, c’était gênant et plaisant. Cependant me crispants un peu sur ses cuisses que je caressais du bout des doigts il embrassa ma cicatrice en me faisant repenser que ce n’était pas la première fellation que je faisais…je serais plus brutalement les doigts sur sa peau et retirait vivement ma main surprisse de mon propre geste.

- Pardon, murmurais-je doucement sans le regarder.

Mais rapidement changeant mes idées un doigt d’Edward passa sous mon sous-vêtement en me faisant soupirer d’impatience de sentir se doigt en moi. Je repris son membre en bouche plus abruptement espérant qu’en activant son plaisir il perdrait un peu le contrôle qu’il semblait vouloir garder. Doucement son doigt me pénétra et mes doigts serrèrent doucement sa peau alors que je sentais mes parois ce serrer sur son doigt avec désir. Je gémis un peu en m’avachissant légèrement sous la vague de plaisir que je ressentais déjà…je passais délicatement ma langue contre son gland prenant les mêmes gestes doux que lui. S’il voulait vraiment me frustrer dans une douceur trop contrôlé j’allais faire de même. J’avais subis certaine chose certes…cela ne voulait pas pour autant dire que je ne voulais pas qu’il soit brutale avec moi. Je bougeais lentement les hanches pour lui montrer à quel point je le désirais.

Il poussa finalement le bord de mon sous-vêtement et je me cambrais en sentant sa langue contre mon clitoris puis deux doigts me pénétrer. Mes parois se contractèrent violemment sur ses doigts et mes hanches roulait perversement sur ses doigts tandis que je ne pouvais pas ne pas entrer le bruit que faisais mon vagin trempé au va et vient brusque de ses doigts. Je rougis et me concentrais sur son membre pour éviter que ma voie se repende trop. Je le prenais plus profondément dans ma bouche que j’humidifiai au plus possible et m’appliquait à bien passer ma langue contre son gland durant chaque va et vient.

- Franchement, tu ne peux pas décemment me demander de ne pas te toucher quand tu me proposes une vue pareille...
- Je voulais peut-être que tu craque, fis-je en souriant en tournant un peu la tête pour le regarder.

J’avais envie qu’il me touche et qu’il me dise ne pas pouvoir résister. Je voulais voir qu’il me désirait toujours autant. Je lui souris doucement paisible. J’étais heureuse avec lui. J’étais plus heureuse que je ne l’avais jamais été ou espéré. Si on m’avait dit un jour que je reprendrais tant de plaisir avec quelqu’un ou que mon cœur battrait ainsi dans ma poitrine je lui aurais ri au nez. Pour moi ma vie était brisée…alors qu’Edward lui me donnait l’impression que tout était coloré, plein de vie et de joie…pas une seule seconde je me disais que j’avais envie que tout s’arrête…au contraire je voulais de tout mon cœur que tout continue.

Me surprenant un peu ses doigts se retirèrent et remontèrent légèrement sur mes fesses caressant mon entré non vaginale. Je gémis légèrement en me cambrant à cette sensation…nouvelle et étrange. Pas désagréable…je frissonnais un peu…s’il glissait un doigt en moi ici ? Est-ce que j’aimerais ? Je rougis. J’en avais envie. Je voulais tout faire avec lui et il semblait le désirer ? Je levais une main et venait doucement poussé un doigt en moi mais bien vite je retirais ma main tandis que mes jambes tremblait légèrement en sentant son doigt ici. Je gémis plus fortement en remuant légèrement le bassin pour m’habituer à cette étrange sensation assez foudroyante. Mais rapidement me soulageant quand même un peu il se retira. Je rougissais sans osée le regarder…j’avais peut-être été un peu trop audacieuse…il n’avait sûrement pas apprécié.

Mais rapidement ne me laissant plus l’occasion d’éviter son regard je me retrouvais à nouveau allongé sur le dos Edward me surplombant. Je me crispais quelque seconde avant de soupirer et nouée mes bras autour de son coup en écartant mes jambes pour le laisser s’installer. Si c’était avec lui cette position m’effrayait moins…ça irait.

- Si ça ne te plaît pas n'hésite pas à changer de position, d'accord ?
- Ça ira, assurais-je en hochant la tête. Mais dépêche-toi je n’en peux plus d’attendre…

Me détendant un peu plus il vint prendre une de mes mains et la poser prêt de ma tête afin de la nouer à sa propre main. Je souriais légèrement réellement heureuse d’être si proche de lui. Je l’aimais plus que tout au monde. Lentement il s’abaissa sans dérivé son regard du mien et m’embrassa. Je répondais à son baiser préférant pour ma part fermée les yeux tandis qu’il s’installait entre mes jambes en posant son gland contre mon l’entrée de mon vagin. Je serais ses doigts entre les miens en me crispant quelque seconde mais rapidement gémissait avec lui en le sentant entrer doucement mais jusqu’au bout. Mon corps se souleva légèrement de plaisir de le sentir ainsi au fond de moi et je passais ma main affectueusement dans ses cheveux quand il s’affala un peu sur moi collant mon cops contre le sien.

- Je ne laisserais personne d'autre que moi te toucher.

Je rouvrais un peu les yeux pour le fixer et finissait par rougir en me régressant un peu pour l’embrasser doucement. Jamais je ne trouverais quelqu’un aussi merveilleux que lui. Délicatement je glissais ma langue dans sa bouche pour l’embrasser en roulant des hanches pour sentir son mon membre me remplir. J’avais hâte de le sentir bouger en moi. Je me laissais donc retomber sur le sol en nouant finalement mes jambes sur sa taille pour une pénétration plus profonde encore.

- Je ne veux que toi Edward.

Petit à petit il commença les vas et vient alors que sa main venait caresser ma poitrine. Je plaçais ma main libre sur son bas ventre le caressant sensuellement soupirant à chacun de ses mouvements de reins plus fort que les autres. Petit à petit il devint plus sec me faisant me cambrer de plus en plus régulièrement. Mes parois se resserraient sur lui tandis que j’avais déjà fortement envie de jouir. Je fermais les yeux en me cambrant beaucoup plus violemment lorsqu’il commença à se retirer pour se renforcer gémissant son nom sans chercher à contrôlé ma voie.

Mes jambes sur sa taille me permettait de bouger légèrement mais dans cette position je ne pouvais rien faire pour l’aider à prendre autant de plaisir que moi alors lentement je le repoussais un peu pour pouvoir l’assoir et m’installer sur lui en remettant immédiatement son membre entre mes parois humides. Je me relevais et me renfonçais dans des mouvements très amples a plusieurs reproches en l’embrassant longuement avec désire.

- Soit plus brutale, murmurais-je à son oreille sensuellement tandis que je bougeais de façon plus rapide. Tu vieilli Edward.

Je lui tirais la langue stupidement et venant glissée ensuite ma langue dans sa nuque en continuant mes mouvements de hanches sur son membre. Je me retirais et renfonçait son membre en moi d’un coup sec en reprenant aussitôt des petits mouvements vifs mais peu profond cherchant à le frustrer un peu.

Puis je me mordis la lèvre une lèvre en venant doucement porter une de ses mains vers mes fesses. Je poussais un peu un de ses doigts vers mon entré qu’il avait déjà taquiné en le regardant dans les yeux. Je bégayais un peu en baissant ma main sur son bas ventre espérant qu’il laisserait sa main là où je l’avais laissé.

- Si…si tu veux tu peux…enfin c’était…bon…

Je n’étais pas claire…mais c’était gênant à dire…j’espérais qu’il comprendrait de lui-même. Essayant d’être un peu provocatrice je passais deux doigts sur l’un de mes tétons et jouaient un peu avec me faisant gémir plus fortement. Je me cambrais sur son membre m’enfonçait totalement sur lui et reprenant ainsi des mouvements plus rapide mais cette fois profond. Je soupirais de plus en plus fort en sentant mes parois se serré. Je n’allais pas tenir longtemps.

- Je veux ton sperme sur moi, murmurais-je en venant mordiller son oreille.

Je caressais son dos et le creux de ses hanches descendant un peu mes mains sur ses fesses. Je descendais plus bas…je posais un peu un doigt contre sa propre entré mais me retirait vivement…il n’allait sûrement pas apprécier. Je rougissais sans osé le regarder. J’avais envie de trop de chose avec lui. Je murmurais un vague désolé avant de l’embrasser pour lui faire peut-être un peu oublié ma stupidité.

- Un jour te promet que je t’attacherais.

J'écarquillais un peu les yeux, ce que Kanako ne put pas voir. C'était une demande pour le moins surprenant et je devais admettre que j'avais plutôt envie de l'attacher moi-même et de la frustrer jusqu'à ce qu'elle dise des choses très lubriques, mais visiblement l'envie était réciproque. Je ne pus m'empêcher de rire un peu mais je n'étais pas contre l'idée. Cependant la taquiner était un peu plus amusant, nous avions le temps après tout.

- Bon courage alors mon ange, je crois en toi.

[...]

- Je ne veux que toi Edward.

Je me mordis la lèvre en l'entendant. Je crois que jamais je ne comprendrais ce que Kanako me trouvait de si formidablement aimable. Je la trouvais absolument divine, inégalable et merveilleuse. Mais moi j'étais banal, la gentillesse se retrouvait chez de nombreuses personnes. Tout ce que je savais, c'était que personne ne pouvait aimer Kanako autant que je l'aimais. Tout n'était pas clair dans ma tête, mais les choses ne le seraient certainement jamais. Je n'avais pas besoin de comprendre son amour pour moi pour le savoir vivace et présent.

Elle resserra alors ses jambes autour de moi, les nouant à mon bassin pour plus de mobilité je supposais. Elle aimait pouvoir me donner du plaisir et cela me ravissait vraiment. D'ailleurs ses roulements de hanche ne manquaient aucunement à leur objectif. Au fur et à mesure de mes coups de hanches, ses gémissements s'intensifiaient. Elle était tellement excitante que le son de sa voix emprunt de plaisir me rendait encore davantage fou d'elle, si cela était possible. Je sentais ses parois enserrer encore plus mon membre pendant qu'elle caressait mon bas ventre. Elle allait déjà me faire jouir..?

Sa voix criant mon nom me fit mordiller sa lèvre de désir. Je l'aimais tellement, c'était à en mourir je crois. Elle me repoussa alors un peu pour m'asseoir et se placer sur moi en renfonçant mon membre en elle. Je hurlais presque de plaisir en soupirant son nom ensuite, à mi reproche pour me faire crier comme ça. Elle recommença à plusieurs reprises alors que j'en profitais pour caresser sa poitrine en tentant de maîtriser mon désir abrupt.

- Soit plus brutale. Tu vieilli Edward.

Je ne pus m'empêcher de rire. Je vieillissais alors que nous avions le même âge, quelle idée. En tout cas j'obéis aux ordres de sa Majesté et la laissais faire ses mouvements alors je mordillais abruptement un de ses tétons pour le caresser parfois avec ma langue en jouant de mon autre main sur son deuxième sein plus brusquement. Sa langue dans ma nuque me donna de longs frissons tout le long du dos et me fit soupirer de plaisir entre deux gémissements que me procuraient ses mouvements de hanches su brutaux sur mon membre.

- Tu ne vas pas être déçue.

Mais visiblement moi non plus. Kanako saisit ma main libre pour la porter à ses fesses. Tout à l'heure elle avait semblé réagir à la sensation mais je ne savais pas tout à fait si elle avait aimé ou non. En tout cas je ne m'étais pas pris de gifle, ça c'était très bon signe. Kana n'aurait pas hésité à me le faire vivement remarqué si cela lui avait déplu. Elle poussa alors un de mes doigts en elle alors que mon membre palpita dans son entrée. Je me mordis la lèvre en la regardant. Je voulais lui faire l'amour de cette façon aussi.

- Si…si tu veux tu peux…enfin c’était…bon…
- J'en meurs d'envie...

J'étais heureux qu'elle apprécie mon initiative. J'avais vraiment eu peur de sa réaction, d'autant plus que le moment pour tester de nouvelles choses était assez mal choisi, mais cela avait été fructueux. Ne sachant pas trop m'y prendre de ce côté, voire étant un novice total en la matière je bougeais doucement mon doigt en elle sans trop tenter les va et vient pour le moment.

Mais quand Kanako passa ses doigts sur l'un de ses tétons en se faisant gémir davantage je ne pus plus être aussi doux. J'avais terriblement envie d'elle, de lui faire mille et une choses. Une vie entière pourrait-elle épuiser mon désir pour elle ? Je connaissais déjà la réponse. C'était impossible. Elle était somptueuse, excitante, belle et celle que j'aimais. Je voulais vieillir à ses côtés. Je bougeais alors mon doigt en elle en quelques va et vient amples mais toujours assez doux alors que la position ne me permettait guère de bouger. J'allais bientôt changer car j'allais jouir d'ici peu. Son vagin se contractait à mesure que je jouais avec son entrée anale et cela m'excitait au plus haut point.

- Je veux ton sperme sur moi.

Je palpitais fortement en elle, obligé de basculer un peu la tête en arrière pour le calmer. Cette fille avait un don pour me rendre complètement fou en me disant des choses aussi indécentes. Je serrais mon autre main sur sa hanche alors que ses mouvements me rendaient totalement hors de tout plaisir décent.

- Si tu me dis des choses aussi excitantes je risque de venir trop vite pour ça...

Ses mains caressèrent alors mon dos un peu plus en douceur en s'attardant sur le creux de mes hanches. Je l'embrassais tendrement dans le cou alors que l'ébat semblait être un peu plus doux. Puis elle glissa ses mains sur mes fesses. Son contact était vraiment doux, j'aimais beaucoup l'attrait qu'elle avait pour mon corps quelle qu'en soit la partie. C'était comme si elle aimait tout follement, d'une manière à peine croyable.

Elle glissa alors un doigt contre ma propre entrée en me faisant rougir assez vivement et me cambrer contre sa poitrine. C'était... surprenant comme sensation. Je ne savais pas trop si c'était agréable ou non, et si Kanako le désirait je serais heureux de le découvrir à ses côtés. Mais bien vite elle le retira, aussi rouge que moi et m'embrassa en me murmurant quelques excuses. Je secouais négativement la tête.

- Ne t'excuse pas, j'ai envie d'essayer un peu tout avec toi, ça y compris si tu le veux.

Je lui fis un sourire rassurant bien que gêné je devais l'admettre. Ce n'était pas quelque chose avec quoi j'étais familier, mais avec Kanako tout me tentait. Et j'étais encore un peu perplexe sur la sensation, alors il allait falloir me décider. En tout cas je changeais de position pour l'amener contre une des étagères de la bibliothèque, agenouillés tous les deux et sa poitrine contre les livres alors que j'étais dans son dos. Je m'approchais de son oreille et en mordillant le lobe avant de susurrer :

- Mais on a remis en cause la vigueur de ma jeunesse, alors ce sera pour plus tard.

Sans plus attendre alors je m'enfonçais en elle brusquement en un long râle de plaisir que seule Kanako savait me donner. J'avais soufflé son nom en même temps, mais la pause fut de courte durée. Je recommençais à m'enfoncer en elle brutalement à plusieurs reprises en me retirant totalement à chaque fois. Je sentais mon membre recommencer à palpiter et je n'allais plus tarder à jouir.

Je restais désormais en elle en faisant des mouvements rapides et profonds, et en même temps je glissais de nouveau mon doigt dans son entrée anale. J'espérais qu'elle appréciait ça, mais en tout cas moi j'adorais les contraction de son vagin sur mon membre. Mais j'allais définitivement bientôt jouir. Je continuais tout de même à aller et venir en elle rapidement en essayant de me contrôler. Je voulais jouir sur elle donc il fallait qu'elle jouisse en première. Je portais ma main libre à son clitoris pour le caresser assez vivement tout en basculant la tête en arrière.

- Je veux jouir Kanako, fais-le avant moi.

J'espérais ainsi l'avoir fait jouir, mais je ne pouvais plus rester en elle sans atteindre l'orgasme moi-même. Ainsi je me retirais et la retournais face à moi en me masturbant devant elle, dans des gestes serrés et rapides se concentrant sur mon gland. Je passai ensuite mon membre sur sa poitrine pour être caressé de sa peau, basculai la tête en arrière, et sentis une chaleur immense m'envahir entièrement. Ma semence sortir s'écouler sur la poitrine de Kanako alors que je gémissais mon plaisir.

Une fois un peu remis de mes émotions, d'un doigt je retirais mon sperme de son corps et amenais ce même doigt à ses lèvres, la regardant avec envie de nouveau. Si je continuais j'allais vraiment redurcir. Finalement je l'embrassais en la serrant dans mes bras, m'affalant sur le sol et la blottissant contre mon torse. Je caressais doucement ses cheveux en regardant le plafond.

- Kanako, je crois que je suis le plus heureux des hommes, et c'est grâce à toi.

Je n'avais même pas réfléchi, et je ne rougis pas. C'était une révélation peu surprenante mais pour autant délicieuse. J'aimais Kanako, et rien ne pouvait me rendre plus heureux que la réciprocité de mes sentiments.