ShinAdmin Pervers
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 |  Sujet: La défaite d'un maudit à perpétuité d'une malédiction marine.  Dim 7 Avr - 19:57 | |
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Prénom: Shin'nosuke
Nom: Kurosora
Âge : 18
Sexe: Deux fois par semaine.
Nationalité : Franco-Jap
Statut : Setsu-...1ere prépa
Club : Musique.
Logement : Dortoirs
Loisirs : Sport de chambre
& More.
Et ton avatar, c'est qui ? Izaya orihara
Et le code ? Bitch please i'm admin.
Comment avez-vous trouvé le forum ? =3= chais pu
Autres choses ? JE VOUS FAIT L AMOUR TOUS <3
J'ai abusé de tout et tout m'a lassé. Toute ma vie n'a était que plaisir et corruption. Parfois, on s'arrête en plein milieu du chemin et on révise nos actes. Classant les bonnes actions et les mauvaises. Rien n’est, en effet, plus désenchantant, plus pénible, que de réviser -après des années- ses actes. Et rien n'est plus exquis que de se rendre compte avec du recul qu'on n'a commis que du mal. Je me suis aventuré entre les bras du plaisir périlleux. J'ai commis des actes horribles, et il y'aura surement un prix à payé. Mais je croyais, je croyais que la seule façon de me dé-faire de ces tentations, d'être enfin un être éthéré, serait d'y céder. Mais, qu'il est atroce, de trahir son désir, d'assimiler et non sans profond dédain pour sois même, que l'on s'est laissé séduire par une théorie mensongère. Mais le temps passe, lentement, certes. Et l'on découvre avec brusquerie nos insuffisances, et nos affreux défauts. En effet, qui d'entre nous ne s'est jamais réveillé d'une de ses longues nuits nous rappelant presque le défunt, ne s'est pas retourné, qui ne l'a pas fait ? Et qui n'a pas regretté de l'avoir fait ? Qui comme moi, a été assez lâche et grossier, rêvant d'une vie peinte de flemmardise et de lymphatisme ? Et l'on dit que dieu punit les mal faisant, en exauçant leurs envies. Alors, qui aussi l'a eu ? Et qui l'a regretté au point de souhaiter de toucher la fin ? J'avais naïvement cru que je pouvais me passer des plaisirs charnels, que je pouvais tout abandonner, que je pouvais faire un trait rouge sur le passé, que je pouvais m'en débarrasser au moment ou je m'en irais, pour toujours. Mais j'avais faux, et c'était horrible. Pour moi, et pour mes connaissances, qui ont eu l'esprit aussi léger que le mien pou pouvoir éprouver autre sentiments que l'indifférence à mon égard. Et je m'en voulais, comme je m'en veux encore...Pour avoir agis ainsi sottement, avec candide jusqu'à aujourd'hui. Mais je le sais, que je ne changerais point, je le sais, qu'il est déjà tard, que je suis malheureusement devenu un mort parmi des milliers de vivants. Je le sais que je n'étais que la victime de mon âme se languissant de tout interdit, que je n'étais qu'un maudit éternel, maudit certes, d'une malédiction marine.
PHYSIQUE:
Les vagues de la mer se reflétaient dans le cendre de son regard. Une forte odeur marine emplissait l'air. Un parfum des plus subtils, caressant ses narines quand la brise vint souffler. Cette odeur salée, lui rappelait tant sa nature marine. Les vagues se furent violentes, sous son regard vide. Et il se réjouissait seulement de la mélodie que lui procurait le son des vagues. L'océan sonore, eut été pour lui, une de ses dernières et rares consolations. Et il en profitait, avant de se lasser du bruit des vagues, du ciel gris au dessus de lui. De cette odeur, qu'était devenue la sienne. Du bref souvenir de l'écume en cette journée de septembre. En effet, le mois de septembre, lui rappelait de néfastes souvenirs. Son visage ne venait qu'au mois de septembre, ses cheveux eux aussi, et son amour, aussi. Ne venaient qu'au son de la pluie, mêlé à la mélodie marine des vagues. Sa pâleur, n'était qu'au mois de septembre, en effet. La folie marine le provoquait, le cherchait, et il cédait -et non sans regret- à cet irrésistible appel. Sa présence en cet endroit, semblait être aussi nécessaire que la présence d'écume pour les vagues, ou du ciel gris au dessus de sa tête. Il semblait même, faire parti de ce tableau peint. N'être qu'un de ses plusieurs composants. Cet endroit était pour lui, c'était juste un océan sous forme humaine...Il sentait le vice à pleines narines : Une âcre odeur de cigarettes, mêlée à la senteur de son parfum corporel. Un parfum serein, captivant, calme parfois. Chalereux d'autres. Son souffle se faisait bruyant, et les battements de son coeur presque mort saccadés. Une crainte l'envahissait, crainte de voir sa fin approcher à petit pas...Son corps élancé était tout droit. Aucune courbe, il semblait si tendu, détendu à la fois. Sa présence était inquiétante et attirait le regard de plusieurs. Certains chuchotaient indiscrètement son nom, le provoquant de leurs parapluies vertes et roses. D'autres frissonnaient à l'entente de son prénom et pressaient les pas d'un air inquiét. C'est ainsi, que se passent toute chose de nos jours. Les gens prenaient peur du marginal, ignoraient l'originalité, la craignaient. Et il s'était fait l'idée suivante, il avait réalisé finalement, qu'il fallait peut être être médiocre, pour être apprécié, même si ce n'était pas son premier soucis, loin de là. Sa carrure était fortement masculine, même s'il était particulièrement fin, dut à son origine nippone. La peau pâle, satinée au toucher végétale. Cette peau, était en réalité noire de pêchers. Son ivoire n'était plus si luisant qu'autre fois, il y'avais dans cette peau, quelque chose de curieux, de miraculeux. Qui contrastait avec le noir jais de ses cheveux. Des cheveux qui rappelaient la noirceur de la nuit dans leurs filets de soie. Des cheveux aux mèches enflammées de carmin. Reflétant les tâches rousses de septembre. Les filets ondulés couleur corbeau poursuivaient leurs course dansant au rythme de la bise pour mourir à la naissance de ses épaules. Son front discret fut voilé par quelques mèches rebelles qui lui servaient de frange.
Son visage avait quelque chose de morne, quelque chose de destin. Pâle, calme, sinistre. Son visage était quelque chose, que personne ne pouvait oublié, de l'ovale de son menton durcis par une longue pratique du violon, jusqu'au cramoisi des lèvres satinées. Il reflétait le vice, l'indifférence, et un curieux air sarcastique et moqueur. Un air irrésistible et un charme calme. Jeunesse et beauté, il avait tout, mais que pouvait il demander de plus ? Ses longs sourcils étaient fins et discrets. Alors que ses yeux étaient typiquement bridés. Pourtant, au fond de ses yeux indifférent, il y'avait encore, quelque chose de bleu, quelque chose de marin. Surement l'océan se reflétant dans son regard. Il regardait et avec insistance la mer, comme si ses yeux partageaient avec elle une silencieuse conversation. Au fond de ses yeux gris, qu'il avait hérité de son père d'origine européenne. On pouvait voir des abysses obscurs, des forêts et des bois. Mais reposais au fond du regard cendré, un cimetière. Et une tristesse inconnu, une tristesse dont personne n'avait saisi la cause. Un regard que personne n'avait résolu...Quant à son nez, il était fin et retroussé, ses traits étaient fins, sans manquer de charme et caractère. Quant à sa bouche...Dans son visage, était dessiné tel une grappe. Sa couleur, fut celle d'une peinture réussite. Et il était ostentatoire que sa typique beauté était celle d'un jeune japonais. Ses cheveux caressaient par occasion son menton imberbe. Alors que son cou long est gracile fut marqué par une tâche de naissance. Son torse était finement musclé. Et le long de son bras se dessinait un dragon contrastant avec l'ivoire de sa peau de porcelaine. Alors qu'un second pris place à la naissance de ses reins. Et qui croyait que l'on pouvait être aussi troublé par un dragon ? On pouvait deviner facilement son penchement pour les styles punk, ou rock. Et les piercings qu'il avait en étaient la plus grande preuve.
Ses vêtements, les uns les plus moulants que les autres, mettaient en valeur son corps élancé et fin. Il s'habillait assez sobrement, vus que son style s'était dégradé vers un style plus calme et mature. Autre fois plus rebelle et osé, il se contentais maintenant de serrer son long manteau de pluie contre lui même. Baisser le regard et laisser tomber sa cigarette afin de l'écraser quelques secondes après. Sa main aux longs doigts musiciens se perdit dans ses cheveux. Avant qu'un soupire franchit la barrière de ses lèvres bleuies par le froid. Et malgrès les pêchés qu'avait accompli ce corps meurtri, malgrès les malheureus qu'avait commis ces lèvres..Il restait un peu du sensuel des lèvres, de la clarté de la peau de craie, de la pure couleur grise qui semblait mettre un peu de charme au visage pâle et indifférent. A l'heure où le culte de la jeunesse rend suspecte la moindre ride, où le vieillissement apparaît comme une maladie honteuse que chacun regard avec dédain et mépris. Dans cette société moderne ou les apparences furent la chose les plus importante. Le jeune n'y trouvait pas place, à vrai dire, il faisait tout afin d'être remarqué, regarder. Il voyait en celà quelque chose de vitale. Il possédait tous ce qu'être éthique rêverait de posséder. Jeunesse, et beauté. Mais sa beauté et jeunesse, étaient une des plusieurs sorts marins que lui avait infligé la mer.
MORAL :
Mes attentes, sont celles de la mer, et ma mémoire, n'est que marine comme la sienne. Ni lui ne se rappelle le noms de ses ports, et je ne me rappelles pas non plus des noms de mes nombreuses conquêtes. Lui, ne connait point les noms de ses créatures, et moi non plus, je ne les connais guère. J'ai été ainsi, ceci est ma malédiction, d'être une mer sous forme humaine, alors, ne me parle aucune autre langue que la langue marine. Parce que je ne comprend autre chose que cette langue là. Mes attentes, elles, sont plusieurs, comme les attentes marines. Aussi vastes que celles de la mer. Et le problème, est qu'elles sont plusieurs. Car si je n'aurais pas éspéré, je ne serais pas devenu ainsi. Mais qu'il est horrible de vivre un monde, ou l'on a guère le droit d'espérer. Ou il est devenue tragique, d'assouvir son désir. Ou il est devenu beaucoup plus douloureux de ne pas le faire. Où l'or de tes cheveux dans le creux de ma main, ne signifie rien. Ou tes baisers et passions éphémères. Ont perdu leurs sens et nom. Ou les gémissements annulent la passion, ou le bateau annule l'horizon..Ou ma présence au dessus de toi, annule mon existence. Je n'accepterais de discuter en aucune langue que celle de la mer. Non, je ne le ferais pas. Parce que ma défaite est tragique. Que les sentiments que tu as pour moi, sont devenus une sorte de science. Où mes yeux qui se posent sur ton corps nu sont ceux qu'un scientifique pose sur son cobaye. Où mes yeux s'illuminent, et non du plaisir de tes baisers, mais de l'art que porte un peintre à un de ses nombreux models. Où le but de mes ébats, n'est devenu que scientifique. Où la conclusion m'importe guère, parceque c'est l'expérience en elle même qui m'intéressait. Et encore. J'ai atteint un point, où elle aussi me lassait, tout comme les scandaleuses courbes de ton corps.
Mes sentiments eux, sont eux aussi contradictoire, comme ceux de la mer. La journée, je t'enlace de mes vagues, et le soir, je te fais la peau. Et je ne peux être une mer neutre...Ceci fait partie, de ma malédiction. Je ne peux te dire que je t'aime, sans te combler de baisers, je ne peux le faire, sans une passion éphémère et mensongère. Alors qu'au fond je t'assure que tu ne seras qu'une de ces plusieurs conquêtes. Que je classe discrètement le soir, comme une poupée en porcelaine sur une étagère afin d'en collectionner des milliers. Je voulais seulement, que l'on s'adapte à mon langage marin, que l'on délaisse ses habitudes sauvages. Parce que les habitudes de la terres, sont toutes pareilles, alors que l'amour pour la mer est différent, la haine elle aussi. Parce que tout sentiment à sa façon d'exister pour moi. Pour nous deux.
Mais, pourquoi, cherchez vous la sûreté ? Pourquoi cherchez vous cette monotonie mortelle ? Cette monotonie asphyxiante. Alors que l'on peut avoir des relations, beaucoup plus intéressantes, comme les vas et viens des vagues. On avance, puis on recule, sans régularité, je veux de cette relation instable entre nous deux. Où aujourd'hui, pour moi tu seras reine, pour compter parmi les martyres le lendemain. Je veux parler avec toi la langue des vagues, celle ou lassitude n'existe pas. Ou tu me combleras de passion le soir pour m'insulter au lever du soleil. Je voudrais, que tu comprennes ma langue marine. Parce que la mer est maitre de changements, de nouveauté...De toutes choses que j'avais perdu depuis longtemps. Et je ne serais jamais autre chose, je serais peut être, ta mer, alors, ne demande jamais les détails du voyage, ni la destination, le temps d'arrivée..L'heur de s'en aller...Celà serait beaucoup moins amusant...N'est ce pas ? Oublie juste les habitudes terraines, que je ne comprends pas, et aventure toi, en moi.
Quelle défaite, en effet. De voir le sexe devenir pour moi un échappatoire d'une vie étant devenue bien trop rangée et monotone. Et qu'il est horrible de se rendre compte que l'on a toujours aimer que ce qu'on ne pouvait point posséder. Que cette sensation de certitude nous insupportait. Que l'on ne pouvait plus continuer ainsi, et que l'on devait nous débarrasser de celà. Las, las, las. C'était mon cas. Le cas d'un maudit, d'une mer prenant l'apparence d'un homme.
Histoire:
Il pleuvait des cordes, et j'avais l'horrible sensation que la pluie me fouettait, comme pour se venger de moi, comme pour se venger d'un homme, ayant tout laisser derrière lui, en ce moment même. Oui, oui je les avais abandonner, ma famille amanante. Oui, elle avait pleuer, oui lui aussi, avait pleuré. Mais, je ne me suis pas retourné, pas même une minute, ou deux. Pas même une seconde, mon intention n'était guère celle de regarder en arrière, mais, seulement vers l'avant, et je savais que je ne pouvais que faire leurs malheur. Qu'un homme comme moi, ne pouvait que causer du tort pour autrui. Et il y'a des limites, à l'absurdité, il y'a des limites qu'une brute telle que moi se met dans la vie. Même si certains disent, que j'agis comme un sans fois ni loi, j'avais des principes. Et, je préférais qu'ils pleurent de mon départ, ayant un magnifique souvenir de ma personne, que pleurer de regret, de honte et de tristesse, n'ayant qu'un néfaste souvenir de la personne qu'ils n'avaient jamais connu au fond. Je ne savais même plus ou mes pas me menéent, la seule chose que je savais, était que j'avais besoin d'un endroit ou passer la nuit, et de consolation. Je me suis retrouvé, et comme autre fois, chez lui, je ne savais si je devais frapper, ou non, mais je cédai. Ce soir, baigné par les rayons de la lune, je l'avais vu après tant d'annèes, ses yeux brillaient de surprise. Sa chevelure brune était la même, même ses yeux jades avaient le même éclat innocent qu'autre fois.
Le problème ? Le problème, était qu'il n'y en avait pas. Voilà, c'était celà le problème. Le problème, était qu'il n'y avait point de problèmes. Que j'en avais besoin, que j'en avais marre de subir tout seul cette malédiction, que celà me rendait, tout simplement fou. Que mon indifférence de tout, était devenue bien trop insupportable. Que j'étais las de cette vie bien trop monotone et rangée, que j'avais besoin de nouvelles sensations..Que j'en avais besoin, besoin...
-Shh...Shin'nosuke ?..Mais...Entre ! Tu vas attraper froid !
Je m'exécutai, avant qu'il ne me fit signe de m’asseoir, ce que je fis sans abjection. Il revint quelques instants après et me mis une serviette sur la tête en soupirant, et posant une tasse de thé devant moi. Mon regard était fixe sur lui, et la gêne colora ses joues avant qu'il tourna le regard. Je souriais naïvement lorsqu'il posa sa main dans ses cheveux, comme pour faire partir sa gêne. Puis, d'une voix plus douce, il me dit ;
-Que, faisais tu dehors ?
Comme pour détourner le sujet, je m'approchais de lui, puis, la voix suave, j'ajoutais;
-Tu n'as pas changé, Kazu, tu sais ?...
-Mais ! Ce n'est pas ça, la question, Shin, dis moi, tu as besoin de...Quelque chose ?
L'air honteux, je finis de me sécher les cheveux avant de river mes yeux dans les siens. Je n'avais pas avoir à demander aux autres service, mais, seulement si c'était lui. Même si ça faisait des annèes, même s'il avait peut être oublié, je ne pouvais pas...
-Oui, est ce que..Je pourrais rester ici jusqu'à ce que je finisse mon inscription au lycée ?...S'il te plais.
Kazu écarquilla les yeux, avant d'illuminer la pièce sobrement décorée de son joli sourire. Il se releva et me prêta quelque vêtements, avant de parler la voix confiante;
-Reste le temps qu'il le faudra, Shin'nosuke.
Le problème, n'était pas lui, ni moi, ni elle, ni eux. Le problème, était qu'il n'yen avait pas vraiment un, le problème, était que je fus en quête de nouveauté, que mon passé, futur, m'importaient peu. Que seul le moment présent était lui important, et qu'il était pour le moment, teinté d'indifférence.
Dernière édition par Shin le Mar 16 Avr - 19:45, édité 1 fois |
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