Au cours de notre vie, les rebondissements sont innombrables. C'était comme si à chaque fois qu'une chose bouleversante ou incroyable arrivait, c'était la plus importante de toutes. Au final, dans cette optique, plus rien n'avait d'importance, puisque tout l'était. Mais il y avait certains évènements qui se démarquaient immanquablement. Certains évènements qui faisaient battre votre cœur à tout rompre. Qui enlaçaient votre gorge en un nœud complexe et unique. Qui faisaient trembler votre corps à partir de vos tripes et jusqu'au bout de vos doigts. Qui éveillaient tous vos sens en l'attente du moment fatidique.

La demande d'une union éternelle avec la personne la plus chère a votre cœur en faisait partie.

Quelle que soit la réponse, devoir instaurer l'ambiance, faire ma demande, et attendre la réponse allaient être une des épreuves les plus difficiles de ma vie. Mais tels étaient mes sentiments. J'aimais cette personne plus que tout, plus que mon propre être. Alors, même si passer du temps avec elle était ce que j'avais connu de plus beau jusqu'alors, je ne serais entièrement satisfait que le jour où elle promettrait d'être mienne jusqu'à son dernier soupir, en acceptant que je sois à elle jusqu'à l'ultime clignement de mes yeux. C'est pourquoi ce moment, bien qu'empli d'une angoisse que je n'avais encore jamais affronté, allait être le plus travaillé de ma vie : c'était bien ce que méritait au moins la personne la plus importante de mon existence.


- Mais enfin Ed', où est-ce que tu m'emmènes ? Ça fait au moins une heure qu'on marche, ronchonna Kanako de son adorable mine boudeuse.

- On est presque arrivés, encore un peu de patience.

- Ca fait vingt minutes que tu me dis ça..!

Ça en faisait même trente à vrai dire, mais je lui répondis juste par un petit baiser sur le front et un sourire charmeur. Mais je devais reconnaître que je demandais bien des efforts à ma bien-aimée ; depuis désormais près d'une heure, nous marchions dans une forêt certes magnifiquement boisée, mais quand bien même, le temps se faisait peut-être long pour ma belle rousse. Pour ma part, les minutes semblaient défiler en un éclair. Le moment le plus important de ma vie se rapprochait de seconde en seconde, et j'étais le seul à en avoir conscience. Entre mes mains se tenaient les longs doigts de pianiste de Kanako. Je ne pouvais pas m'empêcher de serrer un peu trop les doigts. Mon cœur battait si fort qu'on aurait pu croire qu'il voulait s'extirper de ma poitrine pour faire lui-même ma demande à la femme de ma vie.

Puis, alors que ma belle levait toujours les yeux partout où le bruit ou les couleurs l'attirait, nous arrivâmes à destination. Mon cœur manqua alors un battement : nous étions si proches. Allait-elle accepter ? Allait-elle refuser ? Qu'allait-il advenir de notre relation après cette étape ? Risquais-je de perdre celle qui donnait une couleur à ma vie en désirait la posséder plus qu'elle ne le souhaitait ? Mille et une questions me tourmentaient en cet instant. Mais la voix émerveillée de Kanako me rassura immanquablement. Elle était définitivement la seule que j'aimerais jusqu'à la fin de mes jours. La seule capable de m'apaiser même dans les situations les plus décisives que j'allais affronter.

- C'est magnifique..!

- J'espérais bien que ça te plaise. Ça valait le coup de marcher une heure, non ? Fis-je avec un sourire.

Devant nous s'étendait un spectacle resplendissant. Après avoir tant marché au cœur de la forêt, nous étions parvenus à une clairière que j'avais repérée quelques mois auparavant. Une clairière recouverte de lys, la fleur favorite de Kanako, brillait de toute sa splendeur sous nos yeux ébahis. Ce lieu était magnifique, isolé, hors du temps et de l'espace. Précisément comme l'endroit de notre première rencontre, sauf que cette fois-ci, aucune sonnerie ne pourrait plus nous interrompre. Cette fois, ce moment nous appartenait entièrement.

Je saisis alors la main de Kanako, et l'entrainai derrière moi au centre de la clairière. Cette endroit était tout simplement divin, et j'y avais fait venir une petite touche spéciale pour la première venue de ma bien-aimée dans ledit lieu. Parmi les innombrables fleurs blanches qui jonchaient la verdure à nos pieds, se trouvait un piano à queue tout aussi blanc. Je savais à quel point elle aimait la musique, et surtout cet instrument dont le son l'emmenait, je crois, dans des contrées où seule une véritable passion peut vous guider. Avant qu'elle ne se jette dessus comme à son habitude, je lui sorti une jolie chaise blanche en bois finement taillée, et l'invitai à s'y asseoir, ce qu'elle fit sans faire d'histoire.




Pour ma part, je tirai le banc caractéristique qui faisait fasse au clavier du piano, m'assit dessus, et pris mon inspiration. J'étais vraiment stressé. Pendant des mois, je m'étais entrainé d'arrache-pied. Mes doigts étaient douloureux. Mais le résultat était là. Bien sûr, jamais je n'atteindrais le niveau de Kanako dans la maîtrise de la beauté de cet instrument, mais je me lançais. Je me mis à jouer, avec tout mon cœur, et en mettant à l'oeuvre tous les efforts que j'avais fourni pour apprendre à jouer joliment cette musique que Kanako et moi aimions tant. Peut-être que mes doigts ne parvenaient pas à faire chanter l'instrument comme ma merveilleuse pianiste savait le faire, mais je ne doutais pas qu'elle saisirait l'ampleur des sentiments que je mis à jouer ce morceau.

Une fois terminé, je m'approchai de Kanako. Je pris avec tendresse ses mains entre les miennes alors que le silence régnait dans la clairière. Une douce brise caressa ses cheveux, la rendant encore plus belle si une telle chose était encore possible. Je la levai de sa chaise, puis relâchai doucement ses doigts d'entre les miens. Sans un mot, j'ouvris ensuite le piano pour y saisir une petite boîte recouverte d'un velours bleu marine. Je me positionnai ensuite face à Kanako. Pouvait-elle entendre mon cœur battant démesurément fort dans ma poitrine ? Pouvait-elle voir dans mes yeux le point auquel tout ceci était important pour moi ? Pouvait-elle y lire combien je l'aimais, et combien je la voulais à mes côtés jusqu'à la fin de mes jours ? Pouvait-elle voir combien elle était unique dans mon cœur, et le resterait à jamais..?
Je posai un genoux à terre, et levai les yeux vers les immenses iris vertes de la plus belle femme que le monde avait jamais créé. J'ouvris devant ses yeux la petite boîte, découvrant une bague argentée sertie de quelques diamants. Peut-être n'était-elle pas la plus clinquante, mais elle était à mes yeux la plus jolie dans sa finesse, et irait parfaitement à mon amour.

- Je me suis longtemps demandé par quoi je devrais commencer en te faisant cette déclaration, mais la seule réponse que j'ai trouvé était que toutes les choses que j'ai, et toutes celles que j'aurais à te dire sont essentielles, véritables, authentiques, et indispensables.
Tu sais déjà le principal : je t'aime Kanako. Je t'aime comme un fou, comme je n'aurais jamais cru m'attacher à quelqu'un. Et pourtant, j'ai envie de te le dire encore et encore. Une fois que la boîte de Pandore est ouverte, il est impossible de la refermer. A l'image de mon amour pour toi qui ne s'épuisera jamais, peu importe combien de temps j'aurais devant moi.
En tout cas, s'il y a une chose dont je suis certain, c'est que je veux faire ma vie avec toi. Je veux qu'un jour nous ayons une maison ensemble. Je veux me réveiller à tes côtés chaque matin en pouvant me dire « merci de m'aimer comme tu le fais ». Je veux partager chaque moment qu'il me reste à vivre avec toi, car pour moi, tu es la seule et l'unique qui comptera dans mon cœur désormais. Tu es irremplaçable, et si tu devais partir un jour, tu laisserais derrière toi une simple enveloppe ayant perdu son essence.
Tu es mon essence Kanako. J'ai encore tant de choses à te dire, mais plutôt que de passer des années dans cette clairière à te conter mon amour démesuré pour toi, je te propose de me laisser la vie entière pour te montrer chaque jour combien je t'aime. Nous sommes comme la mélodie s'élevant des touches d'un piano. Les accords ou les arpèges seuls manquent de saveur. Alors que réunis, ils forment les plus beaux sons que l'on puisse imaginer. A cette image, j'ai besoin de toi pour que ma vie soit la plus belle que l'on puisse espérer.
C'est pourquoi je te le demande aujourd'hui. Kanako, veux-tu m'épouser ?

- Je me suis longtemps demandé par quoi je devrais commencer en te faisant cette déclaration, mais la seule réponse que j'ai trouvée était que toutes les choses que j'ai, et toutes celles que j'aurais à te dire sont essentielles, véritables, authentiques, et indispensables.
Tu sais déjà le principal : je t'aime Kanako. Je t'aime comme un fou, comme je n'aurais jamais cru m'attacher à quelqu'un. Et pourtant, j'ai envie de te le dire encore et encore. Une fois que la boîte de Pandore est ouverte, il est impossible de la refermer. A l'image de mon amour pour toi qui ne s'épuisera jamais, peu importe combien de temps j'aurais devant moi.
En tout cas, s'il y a une chose dont je suis certain, c'est que je veux faire ma vie avec toi. Je veux qu'un jour nous ayons une maison ensemble. Je veux me réveiller à tes côtés chaque matin en pouvant me dire « merci de m'aimer comme tu le fais ». Je veux partager chaque moment qu'il me reste à vivre avec toi, car pour moi, tu es la seule et l'unique qui comptera dans mon cœur désormais. Tu es irremplaçable, et si tu devais partir un jour, tu laisserais derrière toi une simple enveloppe ayant perdu son essence.
Tu es mon essence Kanako. J'ai encore tant de choses à te dire, mais plutôt que de passer des années dans cette clairière à te conter mon amour démesuré pour toi, je te propose de me laisser la vie entière pour te montrer chaque jour combien je t'aime. Nous sommes comme la mélodie s'élevant des touches d'un piano. Les accords ou les arpèges seuls manquent de saveur. Alors que réunis, ils forment les plus beaux sons que l'on puisse imaginer. A cette image, j'ai besoin de toi pour que ma vie soit la plus belle que l'on puisse espérer.
C'est pourquoi je te le demande aujourd'hui. Kanako, veux-tu m'épouser ?

Mes yeux sidérés fixaient Edward puis je me mis à rougir en bégayant première des phrases incompréhensible. Tout cela…tout était comme irréel. Cet endroit, le piano, Edward…j’avais l’impression d’être dans un rêve éveillé.
Quand j’étais petite je rêvais a tellement de chose que j’en perdais le fil. Je rêvais d’être une pianiste connue du monde entier, je rêvais de princesse en longue robe rose, je rêvais d’espaces et de voie lacté mais le plus beau des rêves était celui que je n’avais jamais imaginé et celui qui était en train de se produire dans la réalité.

Edward à genou devant moi tendait sous mes yeux étonnés une boite en velours où au centre une bague somptueuse resplendissait dans l’écrin soyeux. Je restais stupéfaite et interdite. C’était comme trop beau pour être vrais pourtant Edward était bel et bien là devant moi en train de me demander ma main. Doucement sans que je ne comprenne réellement pourquoi les larmes me montèrent aux yeux et je plaçais instinctivement ma main devant ma bouche. Je ne savais pas trop comment digéré la surprisse mais la joie était en train de monter jusqu’à mon cerveau et je pleurais d’une joie irrésistiblement douce.

Je me mordis la lèvre et murmurais de façon à peine audible un pauvre oui qu’Edward n’entendit sûrement pas puis finalement rompant toute bienséance je me jetais dans ses bras le faisant tomber à la renverse. Tous deux allongés dans l’herbe je pleurais à chaude larmes et riait en même temps, un étrange mélange mais qui indiquait juste ma joie protubérante. Doucement je posais mes lèvres sur les siennes et souriait encore plus :

- Jamais je n’ai rencontré quelqu’un qui me rendait si heureuse Edward. J’aurais aimée te rencontrer avant et connaître le bonheur immense, que tu me fais éprouver à chaque seconde où tu es prêt de moi, bien avant. Et chaque jour je prie pour que le temps s’arrête afin qu’a jamais nous soyons ensemble…

Je marquais une pose en plantant mes yeux dans les siens. Comme toujours depuis que nous nous étions rencontrés je rougissais bêtement mais Edward devait en avoir l’habitude alors je n’en détournais plus les yeux. Doucement je prenais la bague dans la boîte en velours bleu marine et la donnait à Edward en lui tendant doucement ma main.

- Tu veux bien me la mettre, s’il te plaît ?

Je lui souris impatiente de voir l’anneau autour de mon doigt. Je voulais aussi qu’il soit aussi heureux que moi alors enfin je vais poser mes lèvres tendrement sur les siennes alors que enfin l’anneau serti de diamant était posé à mon doigt. Je l’enlaçais et ris finalement au comble du bonheur.

- Je vais devenir ta femme, soufflais-je comme à moi-même. Rien que de le dire à haute voix mon cœur bat la chamade.

Rapidement je nouais mes bras et riais encore un peu naturellement. Je l’aimais tellement. C’était incroyable n’est-ce pas d’aimer quelqu’un autant que je l’aimais ? Jamais je n’aimerais quelqu’un plus que lui. Il était impossible que ce qu’il avait créé en moi s’efface, si il partait cela laisserait juste une plaie béante qui ne s’arrêterait jamais de coulé que lorsqu’il serait là pour la comblé.

Pleine de bonne humeur et de joie je glissais longuement mes mains sous son vêtement caressant sa peau taquine et le sourire jusqu’aux oreilles. Allongés au-dessus de lui je me laissais allez contre son torse chaud. Lentement je retirais ma robe laissant à sa vue mes plus beau sous vêtement que j’avais mis pour l’occasion de cette sortie que j’attendais depuis un moment. Je me collais fortement à lui bloquant ma poitrine contre son torse délibérément.

- Devrions-nous attendre la nuit de noce pour ce genre de chose désormais ? Demandais-je taquine en passant ma langue doucement dans sa nuque.

Je riais doucement heureuse. Ce garçon était l’homme de ma vie. Un jour nous serions vieux, mais aucun instant nos sentiments n’auront changés et nous regarderons ensembles nôtre vies passés remplis de douceur et d’amour. Aucune autre personne ne pourrait me combler comme le lui faisait. Edward je serais tienne pour toujours et à jamais…