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Criminelle de la passion.

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AuteurMessage
Lavita Kim Iren
Lavita Kim Iren
Messages : 35
Date d'inscription : 02/02/2013
Criminelle de la passion. Vide
MessageSujet: Criminelle de la passion. Criminelle de la passion. Icon_minitimeDim 17 Fév - 22:18

  • Il n'est jamais arrivé...Que j'aime quelqu'un ainsi. Il ne m'est jamais arrivé, que j'aime aussi intensément, que je voyage au pays de la passion avec quelqu'un. Il n'est jamais arrivé, qu'un amour m'ait poussé à souhaiter ma propre mort, qu'il m'ait appris à pleurer, à être triste. Et j'avais besoin d'un homme pour me rendre triste. Il m'a appris les pires des habitudes, il m'a appris à me lever la nuit, à souhaiter la mort d'autrui. A souhaiter que tout ceux s'approchant de toi disparaissent, qu'ils s'en aillent, qu'ils meurent. Car je ne voulais que tous tes sourires, tes regards, et tes paroles me soient destinées...Et je te détestais...Je te détestais, quand tu leurs sourais. Quand tu me parlais d'elles, et je souriais, alors que mon coeur pleurait. Je n'avais point compris au début. Pourquoi je me sentais ainsi, pourquoi je me préoccupais autant de toi. Un simple ami, comme tant d'autres. Mais la vérité, et celle que je ne voulais guère admettre, n'était qu'évidente. Parce que j'ai commencé à souhaiter que tu ne me vois plus comme une simple amie....Et parce que cette tape amicale que tu me donnes sur la tête, n'est plus suffisante. Parce que le titre d'ami, ne me satisfait plus. Parce que j'en veux plus...Car je souhaite plus, plus, plus ! Je ne veux plus que tu me vois comme une petite fille, je ne veux plus que tu me traites, comme tu les traites elles! Je veux être ta préférée, je ne veux plus de ce sentiment de fraternité, et je veux qu'aujourd'hui, tu réalises que je me suis habillée ainsi pour toi, que le fard de mes joues t'es destiné, que c'est toi qui me rend heureuse, que c'est toi qui contrôle chacune de mes émotions, de mes expressions...Et de mes sourires. Car peu importe ce que je faisais, mes pensées t'étaient destinées, tu étais présent partout. Dans ma voix, dans mon art, dans l'air que je respire. Car partout où j'allais, je ne voyais que toi..toi...Et rien que toi. Le son de ta voix m'obsédait, que tout de toii me rendait folle. Car ton amour, m'a fait visiter le pays des chagrins, et avant toi, je n'ai jamais visité ces pays là. Ton amour, m'a juste appris des choses, que je n'ai jamais crues, que je n'ai jamais pu imaginer. Que je n'ai jamais cru possible. Ne me demande pas, si je t'aime, car je le fais, comme je le ferais pour toujours. Ne me demande pas, à quel point je t'aime, car les mots, ne sauraient décrire mon amour. Toi ! Un homme, fait de flammes, et de glace. Ne me mets pas dans le même panier qu'elles ! Ne me traite pas comme elles ! Car d'elles toutes, c'est moi qui t'aime le plus ! Et c'est moi qui souffre le plus, ne les regardes pas...Ne regarde que moi, moi...moi..Je veux que tu ne voies que moi...Car aujourd'hui, le jeu est devenu mille fois plus dangereux...Car aujourd'hui, d'un simple regard de mes yeux, je mets toute l'humanité à mes pieds, alors que tu te rebelles, que tu m'échappes, que tu sembles m'éviter. Que mon charme, est invisible à tes yeux. Alors que j'ai passé tant de journées à coudre cette robe que je porte aujourd'hui, des heures et des heures devant mon miroir à me coiffer, et une éternité à apprendre ce morceau que tu aimes autant...Cette danse que je n'ai jamais su danser...Pour toi..Pour toi...Qui d'autre aurait fait ça ?! T'auraient-elles aimé autant que moi je le fais ?! Non...non, jamais ! Je ne le crois pas ! Car les sentiments que j'éprouve pour toi, sont beaucoup plus grands. Et combien de fois, j'ai voulu te le dire, des milliers de fois...Mais les mots ne voulaient point sortir. Ils me contredisaient, car tes sourires, se jouaient de moi. Et combien de journées, et de nuits, j'ai pleuré ma timidité! Mon incroyable honte, mon impuissance...Car j'avais peur de te perdre...Mais dieu ! Dites moi, ce que j'ai fais ? Vous, qui m'avez fait si belle, pour être aimée, mais pourquoi, semble-t-il fait de glace, pourquoi ne remarque-t-il pas ma beauté ? Et à chaque fois, que je te disais, que ce garçon me plaisait, ou qu'un autre s'était déclaré...Tu restais de marbre, comme si mes sentiments étaient transparents, comme s'ils n'avaient aucune couleur...Aucun effet, comme si tu t'en foutais. Et tu continues à me traiter comme elles...Et je ne le supporte plus ! Je te conjure...Je t'en supplie ! Comme je n'ai jamais supplié quelqu'un avant toi...Libères moi, des prisons de ton amour...Parce que je ne suis plus moi...Je m'avoue vaincue...S'il te plaît...Je te supplie dans mes rêves, dans mes regards, et dans chaque morceau que je joue pour toi. Tu m'as battue...Dans mon propre royaume. Tu as capturé mes armes, et mes larmes...Tu as capturé mon coeur...Et mes masques, car il n'est jamais...Jamais arrivé, que quelqu'un me batte dans mon propre territoire. Je vais écrire, sur toi, car mon coeur hurle en silence. Et je ne sais pas comment te dire tout ça...Je n'y arriverais jamais. Je n'ai jamais aimé quelqu'un ainsi..Je n'ai jamais cru possible, aimer autant...Moi qui rêvais du parfait amour. Je n'ai jamais imaginé, qu'il pouvait être si amer !...Et mes robes, et mes jupes, pourquoi je les ai tant haï ? Et mon maquillage...Et mes parfums ?! Et pourquoi je ne les déchirais pas ? Pour qui sont mes plus belles robes ? Et mes décolletés ? Les bleus, et les verts...Si tout le monde venais à les voir, sauf toi. Et des compliments, que j'espérais tant, et que je n'ai jamais eu. Et des sourires, que je capturais, et cachai, sous mon oreiller. Et je pleurais, et je pleurais, et tu t'en rendais point compte ! Et tu me traites toujours, comme une soeur...Comme une fille, faite de porcelaine et de verre, comme une poupée, que tu range dans sa boite, car tes exigeances en amour ne sont point satisfaites. Dis moi, ce que tu souhaites que je sois, et je le serais. Dis moi, quelle forme vudrais-tu que mon amour prenne, et il le fera...Qu'ai-je de moins qu'elles ? Ne suis -je pas plus jolie à regarder ?! Alors pourquoi elles...Pourquoi elles et pas moi ?...Pourquoi ignores-tu mes regards, et mes sourires amoureux...Et pourquoi tu mets tous mes sentiments sur le compte de l'amitié ?! Ton amitié, je ne la souhaite plus ! J'ai haï le jour ou tu as commencer à me traiter comme une amie. Et tu sais quoi ?! Je hais notre amitié ! Je l'ai détestée ! J'aurais préféré être une parfaite étrangère pour toi, pour ne point réaliser à quel point ton charme m'était obsédant. N'aies pas peur de mon amour ! N'aies pas peur de dire que tu es mien, et n'aies pas peur, si dans cette ville, ils répètent nos noms...Une fois...Et deux...Car il n'y a dans mon coeur, qu'une seule envie, c'est celle qu'ils répètent nos noms...Et que les glas de la curiosité sonnent sur cette vulgaire villes. Et que tous sachent, que tu es à moi. Et je les ai tant enviés, ceux dont tout le monde parler...Les amoureux, que tout le monde critiquait...Leurs façons de s'afficher, main dans la main. D'exposer leurs amour...Comme une sorte de consolation pour les vieux, un souvenir nostalgique...Et narguons les célibataires. Je les enviais, les amants d'un jour...Mains dans la main...Et je nous imaginais...Ensemble...Heureux...

    Je suis triste, et angoissée...Alors essaie, essaie de me sauver...De me sortir de cette crevasse qu'est l'amour ! Je t'en supplie, toi seul peut guérir mon coeur. Et je t'aime, je t'aime...Je t'aime ! Mais je ne peux pas crier, car je ne veux pas te perdre, ton amour, n'est que le chemin vers la folie. Alors je me contente, de te sourire, de te cacher mon amour, comme si t'aimer devenait un crime pour moi. Alors, je suis criminelle. Criminelle de ma passion, certes ! Mais je suis ennuyée des histoires d'amour...Je suis lassée des contes de fées, que je lis chaque nuit, afin de me consoler...Car c'est toi que je veux. Le jeu est mille fois plus grand Gabriel. Et c'est toi ce que je souhaite aujourd'hui, non les milliers de poupées que l'ont m'avait offertes, ni les tonnes de peluches que j'avais jetées. Ce que je souhaite c'est toi. Toi, et rien que toi. Car il m'avait fallu, un jour pour t'apprécier, deux semaines pour t'aimer, et une annèe entière, pour m'en rendre compte. Alors décide toi si tu m'aimes, oui ou non. Gauche ou droite, feu ou glace. Et je me laisserai séduire...Pour un oui, pour un non...L'amour n'est pas que dans les romans, Gabriel ! Regardes moi...Je ne suis plus la petite fille innocente que tu as connue, que tu as su satisfaire, avec de simples compliments...Sur mes goûts littéraires...Ou mes goûts musicaux...Je m'en lasse des romans Gabriel ! Et je hais le piano ! Et le violon...Et le triangle. Car je ne veux que toi...Que toi...Que toi...Et j'ai peur de te perdre, alors, encore une fois je vais me taire, et enterrer mes passions. Très profond au fond de moi même.

    Je ne te demandes pas...De l'or, ou de l'argent...Je te demandes juste, de m'aimer, rien qu'un peu....De ne plus me traiter, comme une petite fille. De m'aimer, pour ce que je suis. D'apprendre à me regarder plus qu'une amie....Et je fermes mon journal, et je ravale cet intense désir. Et je demeure silencieuse...Plus que jamais....Et les larmes coulent, une énième fois. Avant de m'endormir...
    Celà faisait un an, que l'on se connaisse, et j'ignore, s'il se rappelles de la première fois ou je l'avais rencontrer...Aujourd'hui, je vais m'en aller, en effet. Mes parents m'avaient permis de rester une seule annèe dehors. Puis de rentrer à cette prison...Je ne le voulais pas...Je ne voulais pas suivre ce chemin qu'ils avaient tracés pour moi...Et laisser tous ces beaux moments derrière moi. Mais non, je ne regrette rien....Je me suis bien décidée...De m'en aller une fois pour toute. Comme ça, la souffrance du rejet, ne me feras plus si mal...Aujourd'hui, je suis bien décidée, de te le dire, de te l'avouer. Aujourd'hui, je mettrais mes sentiments à nue. Et toi seul peut décider...

    Pourquoi la plage ? Pourquoi cet endroit, pour te le dire ? Tout simplement, car la mer m'a toujours fait fantasmer, rêver. Aujourd'hui, je porte cette robe, que j'aimes tant. Une courte robe blanche nacrée. Mes cheveux étaient tressés en deux longues nattes maltaise. Et nos regards se sont croisés. Ici, c'est peut être le dernier jours que je te vois..Et j'enterrerais mon amour avec toi. Pourquoi la plage ? Tout simplement, parce que mes sentiments se noieront dans la mer de miel de tes yeux.
    Il faisait frais, et ta simple présence à coté de moi, me réchauffais. Il était bientot le temps que je te le dise...Que je t'avoue mes sentiments que j'ai enfouis en moi même si longtemps...Le soleil se couchait, et l'ont cru voir le soleil se noyer dans la mer. Nous étions seuls, comme si le dieu aurait voulu que personne ne nous dérange. J'aime entendre la douce mélodie des oiseaux...Et le son de la mer et de ses vagues...Sentir l'odeur de la mer salée emplir mes narines. Je fermais les yeux, et me retournais lentement vers toi. Mes yeux plongèrent dans l'aube huileux des tiens, et je me sentis fondre....Oh que j'aurai souhaiter, être une larme pour naitre dans tes yeux, et mourir sur ta joue...Ô que j'aimerais, avoir un peu plus de courage. Me sentir moins gênée...Mais il n'ya plus pourquoi, car de toute façon, je m'en irais chez moi...Et on ne se verras plus...Alors...Je vais m'en aller, si tu ne m'aimes pas...Et si tu ne 'mas jamais aimer, si toute cette passion que j'éprouvais pour toi, n'était que vulgaire et vaine, sans aucun sens ni rien. Et n'ai pas peur, de me blesser, car me mentir, ne ferais que me blesser davantage. Car je suis droguée à ma tristesse, et à cette maladie naissant en moi depuis maintenant des mois. Un peu plus de tristesse, ne me feras rien. Je my attends, de toute façon...Au rejet...Ma gorge, refuse de parler. Et mes lèvres articules des mots incompris. J'ai tant attendu...Des jours et des jours pour enfin te déclarer mon amour..Alors, pas question de paraitre stupide...Je regardais son visage, chérissons chaque partie de lui. Et dans mes yeux, un silencieux appelle de détresse. En simple guise d'adieux. Mes yeux s'emplirent de larmes, j'aurait tant voulus...Que tu m'aimes autrement que comme une soeur...Si seulement, tu me regardais un peu plus....Je levai les yeux, comme pour cacher mon visage, teint que la gêne avait coloré ;

    -Ecoutez moi bien...Gabriel...Jusqu'a la fin, parce que je ne répèterai guère...Car je ne vous tutoierez point! Car j'en avais marre ! J'en avais marre de votre amitié ! Que vous me traitiez comme une amie...Oh que j'ai longtemps maudit ! Ce lien qui nous avait uni ! Ce stupide statut d'ami, qui me suit partout où je vais...Qui me blesse...Et j'ai fait comme si de rien n'était....Et j'ai souris, alors que mon coeur souffrait...Et se serrait...Ne leurs souris plus ! Ne regardes que moi...Du moins ici, il n'ya que moi....En quoi sont elles meilleurs que moi ? Qu'ont elles de plus que moi ? Repondez ! Je détestes...Je détestes vous aimer autant...Et m'habiller tous les jours...Pour vous...J'ai longtemps souhaiter...Grandir, d'un doigts, ou de deux...Mûrir un peu...Et j'ai lu, tous les livres que vous aviez aimer....Et je les avais aimer...Juste parcequ'ils vous plaisez....Pour le simple plaisir, de marquer mon nom sous le votre...Et j'ai jouer tous les morceaux qui vous plaisiez...Et j'ai appris, tous les poèmes que vous aimiez...Juste pour vous sentir, dans l'air que je respire, pour vous voir dans ma personnalité, dans mon être, dans mon âme. Si avec ça encore, vous n'aviez pas encore compris...Alors je ne le dirais qu'une seule fois. Je suis amoureuse de vous, je vous aimes...Je vous aimes...Je vous aimes, plus que tout dans ce monde...Et votre amour m'a tuer de l'intérieur, car il était transparent à vos yeux. Et vous deviez être aveugle, pour ne pas l'avoir vus...Désolé de mon impolitesse ! Mais je me devez, de vous le dire ! Parce que je ne le supportes plus ! Car j'ai tant à dire, et que les mots m'échappent ! Soyez sur, sir Demers ! Que je ne suis plus la petite filles que vous aviez connus ! Que des milliers d'autres femmes, vous aimeront après moi. Mais aucune d'elles ne vous aimeront autant que je le fait. Jamais vous ne trouverez, une femme, qui vous aimes avec autant de sincerité que je ne le fais...Jamais...Jamais ! Et je me suis détestée...De vous aimez...Alors que j'aurais pus avoir toute l'humanité à mes pieds. Alors que d'autres m'ont aimé...Mais c'est dieu qui me punis...D'avoir été si sotte ! D'avoir été si dure ! Et je répètes, pour la centième fois, que je vous aimes ! Que je n'aimerais personne, autant que je vous aimes...Mais comment...Voudrez vous, que je vous explique, ce que je ne peux expliquer ? Et en quelle langue, voulez vous que je le dises ? Dites le moi que je le fasses, ! Car vous ne semblez point le comprendre ! Pourquoi je vous aimes ? Ne me le demandez point ! Parce que je n'ai pas de choix ! Et vous n'avez point le choix ! L'amour ne connais aucune loi...Ne vous en faites pas, je disparaitrai de votre vue ! Vous n'allez plus me voir, je partirais, comme je suis apparue...Ne m'en voulez point comme si c'était moi ayant créer l'amour. Mais vous savez quoi ? J'ai tant rêver de cet instant...De vous dire tout ce que je ressens, que vous le compreniez...Et que vous me serrez dans vos bras...Et que vous me dites que vous ressentez la même chose pour moi...Ôh que j'ai souhaiter devenir votre femme...Que vous ne regardez que moi...Mais dire celà ne me rassures point...Car j'ai l'impression de n'avoir rien dis...Je vous aimes, alors excusez moi. Je vous le demandes, alors choisissez...L'amour...Ou l'indifférence. Je vous le demandes, une dernière fois, alors répondez moi. Vous aurez le choix de m'aimer, ou de me laisser. L'amour est un enfant rebelle, alors, si vous ne m'aimez pas...Alors je le comprends parfaitement...

    Mes larmes s'arrétèrent...Je me retournais. Honteuse, mais débarrassée d'un poids bien lourd. Je voulais m'en aller...Courir vers la mer....Et disparaitre.


إنّي خيرتك.. فاختاري
ما بينَ الموتِ على صدري
أو فوقَ دفاترِ أشعاري
لا توجدُ منطقةٌ وسطى
ما بينَ الجنّةِ والنّارِ..
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Gabriel Demers
Gabriel Demers
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Date d'inscription : 30/01/2013
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Criminelle de la passion. Vide
MessageSujet: Re: Criminelle de la passion. Criminelle de la passion. Icon_minitimeLun 18 Fév - 5:03

Une année, si belle et pourtant si rapide s'était écoulée devant mes yeux et était déjà achevée. De nouvelles rencontres, mais de nouveaux sentiments aussi. Chaque jour qui passait était une nouvelle découverte, une émotion amplifiée par la simple vue d'une seule personne, sa voix, ses cheveux, ses yeux, son parfum... Je m'y perdais, parfois, sans m'en rendre compte, et la notion du temps m'échappait entre les doigts. Mon monde s'est vu révolutionné, grâce à elle, son audace et ses sourires, sa vantardise et sa générosité... Une rose, belle et gracieuse, aux pétales splendides, mais qui me semblait intouchable, comme si je ne la méritait pas. Un radieux diamant que de simples mains comme les miennes ne mériteraient pas de toucher. Tous les hommes qu'elle puisse connaître étaient à ses pieds, elle et ses longs cheveux auburn, alors, je m'étais simplement dis que ma présence ne lui était peut-être pas suffisante. Que de toute évidence je n'arriverai jamais à conquérir son coeur, détenu de chaînes d'or, par mon bas niveau et le sien, déjà très haut. Je m'étais fais à l'idée, mais ce n'était en réalité que du poison pour mon propre être. Sa présence était devenue ma drogue, mais je m'efforçais de camoufler mes sentiments, de rester de marbre lorsqu'elle m'avouait que des hommes lui déclaraient leur amour, alors qu'intérieurement je sentais la jalousie bouillir en moi, et que j'aurais tant souhaité posséder ce courage qu'ils possédaient tous. Mais je la perdrais, si j'osais avouer tout cela. Elle croirait que comme les autres, il n'y avait que son physique pour me plaire, alors que pour moi, la beauté reflétait aussi son âme, la personne qu'elle était toute entière. Je l'aimais, simplement parce qu'elle était Lavita, et personne d'autre! C'était simple, d'une amer simplicité qui pourtant me faisait parfois perdre la tête. Je ne voulais pas me compliquer la tête, je voulais juste que mes sentiments soient peut-être partagés. Je n'oserais pas imaginer plus et je ne voulais pas me créer de faux espoirs. Mais quand le jour viendra-t-il ou je pourrai lui en parler? J'avais pris cette conviction, me mettant moi-même une limite, que ce serait pour bientôt. Que ça ne tarderait pas, et que je me confierais à elle comme je l'avais toujours fais auparavant durant cette année. Mais la force, le courage... Ils ne semblaient pas vouloir venir à moi, et j'avais honte!

Je lui disais tout, je lui parlais affectueusement comme si elle était la soeur que je n'avais jamais eue, et je la regardais avec une tendresse qu'elle ne semblait pas voir. Je la chérissais comme la plus délicate des poupées qui soit, j'en prenais soin de manière que j'espérais être subtile. Je ne voulais pas qu'elle s'en doute, pas pour le moment tout du moins. Je voulais profiter de chaque moments passés à ses côtés, avant de prendre le risque de tout détruire, de gâcher cette ''amitié'', guère suffisante selon moi, que nous avions tous les deux construits. J'aurais aimé bâtir avec elle quelque chose d'encore plus grand, un avenir sans contraintes où nous serions tous deux à notre aise. Un monde rien qu'à nous, où rien ni personne ne pourrait nous déranger. J'en eus le souffle coupé la fois où j'avais réalisé mes sentiments pour elle, si puissants et aveuglants, je vivais enfin cette romance que les héros dans les livres vivaient. Mais dans les romans, c'est si simple, si léger... Alors que dans ma situation, c'est un cercle vicieux qui me poursuit, des peurs et des craintes, une jalousie dissimilée derrière de faux sourires, une passion débordant les limites... L'amour, si ce n'était qu'une simplicité! Mais il y a tout ce lot de sentiments inutiles qui viennent s'y mêler, rendant les choses on ne peut plus complexes hélas. Rien au monde n'aurait pu décrire avec de mots justes ce qu'était cette passion qui brûlait, l'amour, si communément appelée et malmenée. Et j'étais d'ailleurs l'un de ceux qui la malmenait, qui ne savait pas quoi en faire...

Et je voulais tant pouvoir lui dire, de tenir la promesse que je m'étais fais, celle de tout lui dire! Mais quels mots seraient les bons? Quelles paroles sauraient la toucher, la faire pleurer de joie ou simplement lui accrocher un doux sourire aux lèvres?

Et puis il y a eut ce jour, qui arriva de manière si soudaine que j'en fus plutôt surpris. Elle m'a dit de me rendre à la mer, je m'y suis rendu. J'avais peur, l'angoisse avait naquit en moi. Je ne pouvais qu'appréhender ce qu'elle me dirait, supposer et former des hypothèses. Pourquoi en ce jour, à ce lieu et à cette heure où le soleil plongeait parmi les vagues de la mer, reflétant sa couleur de feu sur le sable de la plage. Nous étions seuls, ayant comme seul comble la présence de l'autre. La brise était légère et l'air s'était rafraîchie, et le soleil, tranquillement, laissait la place sur scène à sa soeur, la lune. Mes orbes rencontrèrent celles de Lavita, qui était vêtue d'une courte robe immaculée, qui d'ailleurs lui allait très bien. Elle avait des goûts si raffinés, que ce soit pour les vêtements, la musique ou la littérature... Et ses cheveux, tressés en deux longues nattes descendaient sur ses épaules, presque gracieusement.
Le silence régnait, meublé comme seul bruit de fond par la berceuse des vagues et les doux sons ambiants de la nature. Serais-ce le bon moment pour moi? De laisser mes pensées couler à voix haute, mes sentiments enfouis si loin, que depuis si longtemps je camouflais presque aisément avec l'habitude. Je voulais puiser du courage des héros des romans, qu'il ne suffise que d'une grande inspiration et que tout se déroule pour le mieux par la suite. Je ne désirais que cela. Et elle, Lavita, semblait perdue dans ses pensées, qu'elle en ferma les yeux, et d'elle s'émanait une nostalgie, voir même une profonde tristesse. J'aurais voulu la faire sourire, trouver les mots justes... Alors que je ne connaissais même pas la cause de son tourment. N'avais-je rien remarqué? Était-il arrivé quelque chose qui m'aille échappé entre les doigts? Avais-je... Fais quelque chose?

Alors si réellement tel était le cas, je me devais de faire retourner la situation... Ou l'empirer dans le pire dans cas. Je sentais les mots venir, j'allais même ouvrir la bouche et tout relâcher, mais Lavita fut plus rapide que moi et releva la tête. Elle prit la parole, longuement, et je m'accrochai à ses lèvres, à ses mots;

- Ecoutez moi bien...Gabriel...Jusqu'a la fin, parce que je ne répèterai guère...Car je ne vous tutoierez point! Car j'en avais marre ! J'en avais marre de votre amitié ! Que vous me traitiez comme une amie...Oh que j'ai longtemps maudit ! Ce lien qui nous avait uni ! Ce stupide statut d'ami, qui me suit partout où je vais...Qui me blesse...Et j'ai fait comme si de rien n'était....Et j'ai souris, alors que mon coeur souffrait...Et se serrait...Ne leurs souris plus ! Ne regardes que moi...Du moins ici, il n'ya que moi....En quoi sont elles meilleurs que moi ? Qu'ont elles de plus que moi ? Repondez ! Je détestes...Je détestes vous aimer autant...Et m'habiller tous les jours...Pour vous...J'ai longtemps souhaiter...Grandir, d'un doigts, ou de deux...Mûrir un peu...Et j'ai lu, tous les livres que vous aviez aimer....Et je les avais aimer...Juste parcequ'ils vous plaisez....Pour le simple plaisir, de marquer mon nom sous le votre...Et j'ai jouer tous les morceaux qui vous plaisiez...Et j'ai appris, tous les poèmes que vous aimiez...Juste pour vous sentir, dans l'air que je respire, pour vous voir dans ma personnalité, dans mon être, dans mon âme. Si avec ça encore, vous n'aviez pas encore compris...Alors je ne le dirais qu'une seule fois. Je suis amoureuse de vous, je vous aimes...Je vous aimes...Je vous aimes, plus que tout dans ce monde...Et votre amour m'a tuer de l'intérieur, car il était transparent à vos yeux. Et vous deviez être aveugle, pour ne pas l'avoir vus...Désolé de mon impolitesse ! Mais je me devez, de vous le dire ! Parce que je ne le supportes plus ! Car j'ai tant à dire, et que les mots m'échappent ! Soyez sur, sir Demers ! Que je ne suis plus la petite filles que vous aviez connus ! Que des milliers d'autres femmes, vous aimeront après moi. Mais aucune d'elles ne vous aimeront autant que je le fait. Jamais vous ne trouverez, une femme, qui vous aimes avec autant de sincerité que je ne le fais...Jamais...Jamais ! Et je me suis détestée...De vous aimez...Alors que j'aurais pus avoir toute l'humanité à mes pieds. Alors que d'autres m'ont aimé...Mais c'est dieu qui me punis...D'avoir été si sotte ! D'avoir été si dure ! Et je répètes, pour la centième fois, que je vous aimes ! Que je n'aimerais personne, autant que je vous aimes...Mais comment...Voudrez vous, que je vous explique, ce que je ne peux expliquer ? Et en quelle langue, voulez vous que je le dises ?(...) Je vous aimes, alors excusez moi. Je vous le demandes, alors choisissez...L'amour...Ou l'indifférence. Je vous le demandes, une dernière fois, alors répondez moi. Vous aurez le choix de m'aimer, ou de me laisser. L'amour est un enfant rebelle, alors, si vous ne m'aimez pas...Alors je le comprends parfaitement...

Et sur ces paroles, qui se bousculaient et se répétaient inlassablement dans ma tête, elle se retourna, comme si elle allait me quitter. Réellement. Et mon pire cauchemar se réaliserait si je ne réagissais pas rapidement.
Mon coeur cogna dans ma poitrine, affreusement vite. Je croyais qu'il allait s'arrêter à tout moment tellement il se débattait, ou que pire, il s'échappe! Mon destin allait se forger dès l'instant où je prononcerais ma réponse. C'était l'instant décisif.
Et jamais, jamais je n'avais été plus heureux et triste à la fois. Je ne pouvais pas demander mieux, mes sentiments étaient donc réciproques et partager de la même passion brûlante, celle que je croyais être indifférente à mon égard m'avais fais la plus profonde des déclarations. Et les souvenirs, qui refaisaient surface, à l'écoute de ces vouvoiements... Elle avait tant voulu me comprendre, et qu'il en fut le cas pour moi aussi! J'avais été aveugle de ne jamais avoir rien vu.
Mais j'étais aussi attristé de voir le mal que je lui avais fais subir. La douleur que je lui avait transmise, sans m'en rendre compte, et si cruellement. Je ne le réalisais que maintenant, et j'avais si peur qu'il ne soit trop tard!

Sur un coup de tête, je m'approchai d'elle. Je pris sa main, afin de la retenir, et serra la mienne contre la sienne. Comme si j'allais pouvoir puiser du courage dont elle venait de faire preuve.

- L'amitié? On peut s'en débarrasser, j'en serais bien contenté aussi! J'ai besoin de plus, bien plus que cet infime lien. Je ne compte déjà plus le nombre de fois où je t'ai observée, en me disant que jamais, jamais je ne te mériterais! Que tu étais bien trop parfaite en étant celle que tu es pour que je puisse poser l'une de mes sales mains sur toi! Et les efforts que j'ai fais, pour m'instruire, toujours plus, dans l'espoir de réussir à t'impressionner, et de me démarquer encore plus des autres! Subtilement peut-être, mais je me suis démené comme un fou. Mais je ne voulais pas que tu le vois, j'avais bien trop peur, si tu savais, Lavita. J'avais peur que tu ne veuilles plus jamais me parler si tu avais conscience de ma faiblesse. Oh, et qu'elles aillent paître les autres filles, je ne me soucie que très peu d'elles! Car tu sais, il n'y a qu'à toi que j'aurais voulu sourire. Il n'y a que toi que je voulais regarder. Et dieu sait à quel point j'aurais aimé usé du courage que tous les garçons se déclarant à toi avaient, juste pour t'exprimer à quel point, sans honte que... Je... Que je suis amoureux de toi! Depuis longtemps! Et désespérément j'attendais le bon moment, qui d'ailleurs ne se présentait jamais... Et j'allais te dire tout cela, juste avant que tu ne te confesses à moi. Tu avais l'air si triste, ton visage, et ton énergie habituelle n'était pas là... Alors j'avais espérer que peut-être, savoir qu'une personne tienne à ce point à toi te remonterait le moral, alors que je n'avais aucune idée de quel tourment tu souffrais! J'allais prendre l'immense risque de peut-être finir rejeté. Mais je suis si soulagé... De me rendre compte que finalement, nous avons tous les deux joués aux aveugles, si longtemps... J'en rirais presque, de voir notre idiotie! On dit que l'amour rend aveugle, et voilà que ça prend tout son sens... Alors je t'en conjure, et je le ferai à genoux s'il le faut... Ne part pas, s'il te plaît. Tu m'es bien trop chère, je t'aime bien trop. Ce serait probablement mon pire cauchemar...

Je repris mon souffle. Le rouge avait teint mes joues et un infime sourire retroussa mes lèvres. Je l'avais dis, finalement, après tout ce temps... Mais je n'avais pas fini. J'avais encore des choses à dire. Et ce n'était que plus gênant, et le sujet était sérieux aussi. Mais j'étais sûr de mon choix. Mais je tremblais comme une feuille, sa main toujours dans la mienne. Je l'observai dans les yeux, y cherchant toujours ce courage.

- Mais ce n'est pas tout. Si tu as souhaité être... ma femme... Nous sommes jeunes, encore bien jeunes, et beaucoup de choses nous attendent encore! Mais cette place-là n'est réservée qu'à toi, tout comme celle dans mon coeur! Et j'attendrai tout le temps qu'il faut, mais je m'y prend d'avance. Malheureusement je n'ai pas de bague pour l'instant car je ne croyais pas en arriver là et je n'avais rien prévu de cela... Mais je te trouverai la plus belle qui soit, celle à ton image, celle à l'image de notre passion s'il le faut... Mais je ne te laisserai jamais partir, ainsi donc... Ma chère Lavita, voudras-tu bien un jour m'épouser?

La brise, qui était jusque là douce, se mit à souffler si fort que je dû mettre une main dans mes cheveux, qui me bloquaient la vue. Et pour rien au monde je ne voulais quitter des yeux la personne qui m'était la plus chère. Je venais de prendre l'un des choix les plus sérieux de toute ma vie, mais il était clair et net pour moi. Je n'avais plus aucun doutes. Et je voulais lire en son visage sa réaction, qu'elle soit émerveillée ou non, je devais la voir.
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Lavita Kim Iren
Lavita Kim Iren
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MessageSujet: Re: Criminelle de la passion. Criminelle de la passion. Icon_minitimeLun 18 Fév - 14:13

  • Ce furent de douces paroles, à un homme ayant capturé le temps avec lui. Le temps s'était arrêté à l'instant ou je ne te regardais pas, et je crus que tu l'avais capturé. Et ma tristesse s'accrut...Et mon coeur s'arrêtait. Et je regrettais, je regrettais de te l'avoir dis. Mais surtout de n'avoir la force de t'abandonner. De te laisser derrière moi, comme si rien n'était arrivé. Comme si tu ne fus qu'une agréable illusion...Une illusion trop belle pour être vraie. Et j'avais longtemps voulu, que l'on soit juste amis. Et je savais que je devais prendre le chemin le plus dur, pour m'approcher de toi. Pour que tu me regardes autrement. Mais toutes mes tentatives furent vaines. Et j'en mourrais, j'en mourrais d'amour pour toi. Et j'en rêvais jour et nuit. Mais je ne le supportais plus...Je voulais qu'il connaisses les sentiments que j'ai longtemps cacher au fond de moi même, que j'ai précieusement garder de peur des regards des autres. Et je t'ai sincèrement aimer, doucement, tendrement. Et je te regardais avec passion afin de graver ton sourire dans mon coeur. Pour garder quelque chose de toi. Mais aujourd'hui...Tout se fanera...
    Je fus preuve de courage pour une fois dans ma vie, et j'avais l'impression de me débarasser de mes sentiments avec chaque mot que je prononçais, et que chaque larme que je versais ruissellait d'amour et de déception. Je regardais une dernière fois son visage avant de me retourner. Tentant d'oublier l'être que j'ai tant aimer.

    Et je commençai à m'éloigner, alors que mes larmes doublèrent. Adieu Gabriel...Adieu ma passion, et tous mes sentiments. Mais alors que je m'éloignais, je sentit sa main chaude dans la mienne. Ou alors...Etais-je entrain de me faire des illusions ? Surement...S'il te plais, ne me retiens pas, ne m'humilies pas encore plus que je ne le suis maintenant...Ignores moi, et blesse mes sentiments, menace d'aimer une autre. Prenons une longue pause à la durée interminable, voudrais-tu ? Pour le bien de nous deux. Laisses moi m'en aller, je ne veux pas changer d'avis...Car si je venais à te regarder, je n'accepterais plus de te laisser...
    Mais tu en avais décider autrement, et les mots que tu venais de prononcer, je ne pouvais point les réaliser. Avais-je perdue la raison tout simplement ?...Suis-je au bord de la maladie ? Est ce que j'entends seulement ce que je veux entendre ?...Moi ? Parfaite ? Il parle bien de moi et non d'une autre ?...Alors...Alors mes sentiments, sont vraiment partagé ?...Moi qui a crut aimer à sens unique ?...Non, celà ne pouvait être vrai...Un sentiment étrange c'était emparé de moi. Je me retournais lentement, comme noyée dans ma torpeur. Et mes larmes coulaient, sans que je ne puisse afficher la moindre expression. Mes lèvres semblaient articuler quelques lettres n'ayant aucun sens. Je ne réalisais pas encore...Et qu'il était beau, il semblais aussi tendu, et la gêne avait coloré ses joues. Sa main dans la mienne tremblaient, et son toucher m'était plus qu'agréable. Je la serrais fort dans ma main, avant qu'il ne continue toujours sous mon regard ébahit.

    - Mais ce n'est pas tout. Si tu as souhaité être... ma femme... Nous sommes jeunes, encore bien jeunes, et beaucoup de choses nous attendent encore! Mais cette place-là n'est réservée qu'à toi, tout comme celle dans mon coeur! Et j'attendrai tout le temps qu'il faut, mais je m'y prend d'avance. Malheureusement je n'ai pas de bague pour l'instant car je ne croyais pas en arriver là et je n'avais rien prévu de cela... Mais je te trouverai la plus belle qui soit, celle à ton image, celle à l'image de notre passion s'il le faut... Mais je ne te laisserai jamais partir, ainsi donc... Ma chère Lavita, voudras-tu bien un jour m'épouser?

    Je ne savais pas, ce que c'était ce sentiment s'emparant de moi, savoir que mon amour a toujours été réciproque..Que c'était moi qu'il aimait...C'était magnifique. Je ne pouvais m'arrêter de pleurer. Mais cette fois de joie. Et je voulais qu'il ne me regarde pas, et heureusement que je n'était point maquillée. Je lâchai sa main dans la mienne, et essuya mes yeux avec mes mains, cachant mon visage qui reflétait une étrange d'expression. Je m'approchais ensuite d'un pas hésitant. Et pour la première fois je mis sur la pointe de mes pieds afin de le serrer dans mes bras de toutes mes forces. Et pleurer contre son épaule. Les mots n'étaient pas suffisants pour décrire mes sentiments, je reculais et souris, c'était la première fois que je souris ainsi à quelqu'un. Mes yeux pleuraient toujours, et je souriais, avant de m'exclamer ;

    -Oui ! Je le veux plus que tout !

    Et je pris sa main dans la mienne en souriant. Et me collais à lui, mon épaisse tresse couvrant son bras. Et mon regards se perdis dans l'aube. Je me sentais si heureuse...

    -Gabriel...Restons encore ainsi..S'il te plais...

    En cet instant, rien ne m'importais....Ni ma famille, ni mes parents. Rien, le monde entier ne semblait plus exister. Tout ce que je voyais c'était lui.
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