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La demande au mariage pour Mortis

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La demande au mariage pour Mortis Vide
MessageSujet: La demande au mariage pour Mortis La demande au mariage pour Mortis Icon_minitimeMer 13 Fév - 22:16

Je me demande comment j'ai réussi à devenir complètement accro à lui. Bon vous me direz qu'il est loin d'être parfait, mais justement je ne l'aime pas par intérêt, je l'aime d'un amour sincère. Je sais que je ne suis pas la fille la plus sincère du monde, mais personne ne l'est vous pouvez en être sûr. Je suis inquiétée pour sa santé mentale, mais peut-être qu'il en a déjà plus ? Enfin il doit encore en avoir, il ne viendrait pas à mes rendez-vous s'il n'y en aurait plus. Aujourd'hui ça va faire déjà un an que nous sommes dans une relation qu'on pourrait dire compliqué et aussi guimauve. Pourquoi compliqué ? Il fait toujours son travail de tueur à gage si je peux me permettre de donner ce nom la pour son métier, alors j'ai peur qu'un jour, on lui ordonne de me tuer, je ne sais pas si son amour qui me porte et plus fort que l'un de ses contrats, je voudrais être la plus importante pour lui, mais il m'a déjà laissé tant de fois pour aller tuer que j'ai un grand doute pour sa préférence. Je ne lui dis rien, je l'aime trop pour le vexer, bon je le questionne sur pourquoi il fait ça, mais il me répond toujours vaguement, alors je n'insiste pas, je tiens trop à mon derrière pour me faire botter le cul. Maintenant pourquoi il a un côté guimauve dans notre relation. La première raison est que je n'arrive plus à ne pas penser à lui, je suis devenue une véritable abdique à Mortis, alors il a des personnes qui ne peuvent pas s'empêcher de boire du café, ben moi c'est de ne pas être en la présence de mon amour qui me fait un effet de manque, il est ma drogue, je me sens si minable à cause de cela. Deuxième raison quand on se voit, ce qui veut dire très très souvent, car je ne veux pas être séparée de lui, je me mets toujours dans ses bras et lui il me serre tout contre lui, ça fait si mignon que quand des personnes nous voient ainsi, ils sont obligés de dire qu'on forme un beau couple. Je sais très bien qu'on est beau ensemble, mais bon il a aussi des personnes qui nous dévisage, car il ne faut pas attention que je suis une jeune fille et non un garçon pourtant maintenant je fais des efforts pour être plus féminine qu'avant. Si je m'habille en fille, c'est seulement pour pas qu'on prenne Mortis pour un gay surtout que dans notre établissement il en a beaucoup et je suis possessive, je ne veux pas qu'une autre personne que moi le touche. Je ne suis pas homophobe, il ne faut pas croire ça, mais il est tellement beau que j'ai peur qu'on lui saute dessus quand je ne suis pas là enfin tout le monde c'est que je suis dangereuse quand on touche à ce qui est mien. Et enfin la troisième raison qui est hypère ridicule, je suis obligée de lui montrer combien je l'aime, alors parfois je lui montre par des petits cadeaux et des autres fois c'est par les mots et encore ce n'est pas le pire, je lui ai déjà écrit une lettre avec tous des trucs pathètiques à l'intérieur comme quoi que je l'aimais et que c'est mon âme soeur. L'ironie du sort, c'est que je ne croie pas en tout ses sornettes, mais quand il s'agit de moi et lui, je me mets à y croire dur comme du fer ce que cette situation est minable. Moi qui étais une personne sans sentiment, je me retrouve à être une personne plus qu'affective quand il s'agît de la seule personne qui arrive à me faire sentir de l'amour. Bref sinon pour les 1 ans de notre relation à moi et lui, j'avais prévu quelque chose, c'était un truc que je n'aurais jamais imaginé que j'aurais fait un jour, mais on ne dit pas jamais, car souvent ça fini par se réaliser parfois trop tôt, mais souvent trop tard, mais pour une fois c'est si tôt que je ne sais pas comment il va le prendre. Je n'ai pas le temps de réfléchir à ce détail, car c'est aujourd'hui, il faut que je mette en place les derniers préparatives sur le lieu du rendez-vous que je lui ai donné.

J'arrive dix minutes plus tard au stade. Je sais que ce n'est pas formidable comme lieu pour ce que je m'apprête à faire, mais je veux que tout le monde soit au courant, alors quoi de mieux que d'avoir un écran géant pour cela ? Je vais vers les appartements du gardien d'ici. Je le connais un petit peu, mais il c'est que je suis une chouette fille quand je le veux, alors il accepte ma demande de mettre les vidéos sur moi et mon amour vers la fin du match, c'est au moment-là que tout va se dérouler. Je le salue et je rentre chez moi. Je dois me faire jolie pour ce soir. Je me lave et je m'habille, je me tâte longtemps sûr les vêtements, mais j'autte pour des vêtements simples, mais élégant ce qui veut dire un maillot prune et un slim noir. Je prends quelques accessoires, un collier et un bracelet en argent, c'est lui qu'il me les a offerts, je les porte souvent, mais j'avais oublié de les mettre ce matin. Mes chaussures elles ce sont des tennis violette de marque Converse, j'ai décoré les bouts avec un stylo noir fait exprès pour, j'ai dessinnè des têtes de morts, non mon côté gothique n'est pas encore terminé et il ne se terminera pas maintenant. Je suis comme je suis, alors si je ne vous plaîs pas vous ne me regardez pas, je ne suis pas parfaite, mais je m'aime comme ça et c'est le plus important.

Il est l'heure que je le rejoins. Je commence à avoir le traque, pourquoi j'ai eu cette idée ? Car je l'aime ? Oui, mais bon ce n'est pas une raison pour lui demander cela au bout d'un ans, mais j'ai peur que mes parents me forcent à revenir à la maison et je ne pourrais plus le voir, je ne veux pas que ça arrive, alors s'il accepte même mes géniteurs ne pourront plus nous séparer et je pourrais vivre heureuse avec lui ? Bon pour le côté heureux, il faudrait qu'il quitte son boulot, mais il ne va pas le faire, alors on aura une partie du bonheur, c'est déjà beaucoup étant donné que je n'ai jamais été bien quand je ne le connaissais pas, alors même si c'est un minimum de bonheur, je vois ma vie en rose. Quesque je dis, je deviens folle quand il s'agit de mon amour pour lui. Je marche dans les rues. La nuit tombe déjà, alors je me dépêche d'aller au point de rendez-vous. Il est déjà là, il est si beau que j'ai mon souffle coupé quand je le regarde. Je me demande pourquoi il m'aime ? Aucune idée, il faudrait que je lui demande, mais bon il va penser que je veux le quitter et ce n'est pas du tout ce que je veux faire. J'ai envie de passer ma vie avec lui et de pouvoir lui faire des enfants. Je m'imagine avoir une fille aux cheveux blancs et aux yeux pétillant et un garçon aux cheveux blonds avec les yeux aussi froid que de la glace, ha ha ça serait drôle quand même et surtout si la fille serait en réalité la personne froide et le garçon la personne hyper joyeuse. Je m'étais mise à rire, Mortis me regarde bizarrement, je sais que je suis conne des fois, mais là je devais battre le record pour rigoler par l'invention de mes enfants dans mon cerveau qui est en mode guimauve. Je saute dans ses bras, je suis si bien dedans que j'oublie de lui dire bonjour, mais il doit avoir l'habitude maintenant, je croie que mon bonjour c'est de lui sauter dessus. Je l'embrasse en rougissant. Je voudrais qu'il accepte que notre relation va plus loin que le stade platonique, vous imaginez que ça fait un moment qu'on est ensemble et qu'il ne veut toujours pas plus enfin ce n'est pas grave, c'est seulement qu'être encore vierge à notre âge c'est peu commun, mais bon lui et moi nous ne sommes pas comme les autres.

Je lui prends la main et on marche jusqu'au stade on parle de tout et de rien pendant tout le trajet enfin il me dit que je dois m'attendre à une surprise pour notre anniversaire et je lui dis que lui aussi. Il me questionne, il me demande surtout que si ce n'est pas le match qu'on va voir, alors c'est quoi, je lui réponds qu'il le sera le moment venu. Je vois bien qu'il est impatient de savoir, mais je m'inquiète encore de sa réaction et lui qu'elle est sa surprise qu'il va me faire ? Ha lala il cache si bien son jeu que je ne savais même pas qu'il allait me faire un cadeau ou une surprise pour le jour de notre rencontre. Je le connais très bien pour savoir que ce n'est pas quelque chose qui faut prendre à la légère, quand il m'offre des cadeaux, ils sont toujours réfléchît, il le fait pour que je les aime, je lui en suis toujours reconnaissante. Je ne peux jamais être déçu de lui de toute façon, je l'aime tellement que je lui pardonne tout.

Nous sommes au stade et on s'installe à nos places. Le match commence plutôt fort, l'équipe marque un point. Mes mains sont moites, je sais que ça va se passer bientôt, oh putain pourquoi j'ai prévu ça pour aujourd'hui ? Je déteste les idées que j'ai. J'espère que je ne vais pas le regretter et surtout qu'il accepte et qu'il ne fuit pas ça serait vraiment con si cela arrive et je risque de rester choqué pendant un certain temps. Ils devront appeler les infirmiers pour me faire sortir de mon traumatisme. Bon plus de la moitié du match a déjà passé. Mon heure est proche, je respire. Mortis me regarde avec un air inquiet, je lui dis que je vais bien qu'il ne faut pas qu'il s'inquiète, mais je sais très bien qu'il va le faire quand même. Quesqu'il peut être mignon quand il s'inquiète pour moi. Il n'a pas l'air comme ça au premier abord, mais il est très romantique et quand il aime bien une personne, il est toujours inquiet pour elle. Il reste plus que 5 minutes avant la fin du match c'est le moment.

Je me mets à genoux devant lui. Il me regarde avec un grand sourie, mais je n'y fais pas trop attention. Je prends mon souffle et je lui dis :

-Mortis si je t'ai demandé de venir ici aujourd'hui c'est pour te demander quelque chose. Nous deux ça fait déjà un ans qu'on est ensemble. Je sais très bien que c'est court pour certaines personnes, mais pour moi c'est énorme. Je n'ai jamais aimé une personne autant que toi et si je dois aimer des autres personnes comme toi ou encore plus ça serait nos enfants. Pour avoir des enfants il faut qu'on fait notre vie ensemble et c'est ce que je veux te demander mon amour. Mortis veux-tu m'épouser ?
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La demande au mariage pour Mortis Vide
MessageSujet: Re: La demande au mariage pour Mortis La demande au mariage pour Mortis Icon_minitimeDim 24 Fév - 15:59

Le stade. C'est là qu'elle m'avait demandé de la rejoindre. Je m'étais habillée normalement, si ce n'est que j'avais que mon débardeur violet et pas de pull en dessous. Et bien sûr, les immenses serpents sur mes bras se voyaient clairement. Tant pis. On s'aimait depuis un an, et pour la première fois, elle allait voir mes bras... Je soupirais, sortis du Lycée et me dirigeai vers le lieu qu'elle m'avait indiqué. Les brises hivernales glaciales mordaient mes bras et mes jambes, me faisant du bien. Je m'adossais à un pilier, à l'entrée du stade et l'attendit. La nuit se faisait de plus en plus présente, et je souriais aux étoiles naissantes dans l'obscurité.

Un an... Et pourtant, elle n'avait jamais réussi à m'arracher une quelconque parole sur mon travail, enfin, elle savait ce que c'était, elle savait que je partais souvent d'un coup à cause de ça, mais elle ne savait jamais ce que j'y faisais exactement. Non seulement ça, mais elle n'avait également jamais réussi à baisser ma froideur. Malgré le fait que je pouvais être inquiet, amusé, taquin, espiègle, joueur, protecteur, doux, ( un peu trop ) câlin... Ma froideur était toujours là. A croire que ma nature de tueur prenait le dessus à chaque fois que je me rappelais que j'étais censé l'avoir tué depuis sept mois. J'avais démissioné auprès de mon ancien boss. Et je recevais des contrats de partout, désormais, et je m'autorisais des folies meurtrières et des meurtres sanguinolents à souhait. J'étais trop tendre avec elle, tellement trop que je me voyais obligé de tuer sauvagemment pour équilibrer ma personnalité.

Perdu dans mes pensées, je ne la vis même pas arriver. Ce n'est que lorsqu'un éclat de rire franchit mes oreilles et que je regardais mon Androgyne - qui ne l'était plus tant que ça, à la réfléxion - bizarrement et... froidemment. Elle sauta dans mes bras en me faisant légèrement sourire. Elle avait dû rire à cause de son esprit songeur, j'imagine... Et depuis plus de quatre mois, elle ne me disait pas de " bonjour " ; " bonsoir " ; " salut ", mais venait se blottir dans mes bras. Et cela me faisait toujours autant sourire. Interrompant une fois de plus mes pensées, en posant ses lèvres sur les miennes. Et comme toujours, je n'approfondissais pas.

C'est déjà un miracle, non, c'est du fantastique, et de la science-fiction aussi que j'éprouve des sentiments ! Alors pour passer au stade supérieur, il va falloir attendre, je pense... Je ne m'abaissais jamais à ce genre de choses, sauf quand... Mon travail l'exigeait. Mes yeux se plissèrent légèrement. Notre relation allait rester platonique durant un bout de temps, et elle allait devoir s'y faire. Rien que le fait qu'elle pose ses lèvres sur les miennes me rendait de glace... Argh. Une main prit la mienne, faisant évaporer pour la troisième fois de la soirée mes pensées. Je n'aimais pas tellement ça, mais je ne dis rien. On parlait de tout et de rien, certains diraient " rien d'intéressant ", mais vu que c'était sa voix, notre conversation était particulièrement intéressante. J'étais devenu comme ça à cause d'elle. Vous comprenez pourquoi je tue dès que j'en ai l'occasion ? Trop de tendresse tue la tendresse. Le verbe " tuer " est partout dans ma vie. Et ça aussi, elle devait s'y faire. Je n'allais pas non plus devenir romantique, et puis quoi encore...

Je m'apprêtais à sortir de mon short mon cadeau du mois, qui était plutôt particulier et qui pour moi avait toute sa valeur. Mais brusquement, je lui demande ce qu'on va faire exactement au stade, et elle me sortit naturellement la réponse qui me fit arquer un sourcil, amusé. " Tu le sauras le moment venu ". A cause d'elle - ce n'était pas à cause de moi, mais bien de la métamorphose qu'elle me faisait subir -, j'étais devenu impatient. Elle me réservait une surprise, d'accord, mais elle n'était pas obligée de tenir le secret pendant plus d'un mois qu'elle préparait la St Valentin. Je bougonnais doucement. Puis, un sourire espiègle naquit sur mes lèvres. Ben tiens, elle n'aura mon cadeau que lorsque je saurais quelle était sa surprise !

Un an très précisément qu'on s'est rencontrés et aimés. J'avais mis quatre mois pour accepter l'idée que j'étais amoureux, et trois de plus pour accepter l'amour démesuré que j'éprouvais pour elle. Et j'avais fait mon cadeau moi-même, parce que un an... Un an, c'est long. Un an à aimer, et un an à devenir un véritable tueur assoiffé de voir des cadavres partout autour de lui. Mon père me l'avait toujours dit. " Êre un tueur et aimer ? C'est impossible, Mortis, c'est une antithèse ". Pourtant, lorsque je l'avais dit à mon père, il m'avait demandé " pourquoi ". La réponse avait fusé, parce que c'était mon Androgyne. Et mon père m'a laissé tranquille. La vache. Et c'est là que j'ai commencé à accepté mes sentiments. Et mon cadeau reflétait l'ensemble de tout ça.

Je m'assis à ma place, à sa gauche, et ne fis que la regarder, nullement intéressé par le match. J'en riais doucement, mais je compris qu'une équipe avait marqué un point. Et pendant tout le match, je la regarde, elle qui transpire, a les mains moites, comme si elle redoutait quelque chose. Je jetais un regard circulaire et discret autour de moi. Elle n'avait rien à craindre, j'avais mon sac avec des armes et une trousse de secours bien remplie. En plus des armes que j'avais sur moi et de mon silencieux bien aimé. Le match se déroule, et je m'en fiche toujours autant. Je la regarde, elle et ses traits si androgynes. Même en étant plus effiminée, on pourrait croire qu'elle est un garçon ressemblant à une fille. Rien qu'à cette idée, je grognais doucement.

Mais quand elle respira un plus bruyamment, mon regard froid se teinta d'inquiétude. Ou plutôt je lui lançais un regard inquiet teinté de froideur. Et elle me dit ne pas m'inquiéter. Amusé, je levais les yeux au ciel. Non, je n'étais pas du tout inquiet, juste un peu... Un sourire glaciale se dessina sur mes lèvres. Elle savait très bien que je m'inquiétais toujours pour elle, et pour cause, je ne m'inquiétais que pour elle, aussi... Et ça n'a pas de lien de parenté avec le romantisme, qu'on soit clairs !

Je m'intéressais au match que lorsqu'il toucha à sa fin. Un léger bruit sourd me fit tourner la tête... Et j'écarquillais mes yeux d'étonnement, alors que mon visage devenait plus froid que jamais. Elle était... à genoux ? Hein ? HEIN ?! Je cache ma surprise - quelle belle polysémie ce mot possède... -derrière un grand sourire, tandis qu'elle prend son souffle et me dit d'une traite :

- Mortis, si je t'ai demandé de venir ici aujourd'hui, c'est pour te demander quelque chose... Nous deux, ça fait déjà un an qu'on est ensemble. Je sais très bien que c'est court pour certaines personnes, mais pour moi c'est énorme. Je n'ai jamais aimé une personne autant que toi, et si je dois aimer d'autres personnes, cela serait nos enfants. Pour avoir des enfants, il faut qu'on fasse une vie ensemble, et ce c'est que je veux te demander, mon amour.

Une expression froide effaça tout autre chose sur mon visage, mes traits et mon attitude, et mon sourire disparut. Et mon coeur rata plusieurs battements. Enfants... ? Elle n'avait pas fini, et c'est pour ça que je ne voulais pas la couper, mais... Enfants à 16-17 ans, en étant encore des... enfants ? Sa voix coupa mes pensées, pour la énième fois.

- Mortis, veux-tu m'épouser ?

Je tombais de ma chaise. Quoi ? Un... marriage. Un marriage ? La vache, un marriage, bordel ! Marriage... Argh.. Joie, bonheur, blanc de partout... Je me mordis légèrement la lèvre... Et ma froideur laissa presque - presque - entièrement la place à une expression taquine.

- Non...

Mon soprano grave, et enfantin était teinté d'ironie froide. Mais à mon regard tendre - tendre... Raah, je déraille moi -, impossible de se tromper ; il était évident que je ne pouvais que répondre par l'affirmative.

- Et ce n'est pas à l'homme de demander ça, normalement.. ?

Joueur, je lui tirais la langue, puis je m'accroupis en face d'elle, et sortit une chaine sculptée dans du bois. On ne pouvait pas forcément savoir que c'était du bois, car j'en avais choisi un souple et bien dessinée. J'avais peint les chaînes précautionneusement avec une couleur or, ce qui donnait l'aspect d'une chaîne normale. Le pendentif était un serpent enroulé autour d'un sceptre sculpté dans une aiguille d'acier. Et la sphère qui ornait le sceptre, et qui maintenait le pendentif aux chaînes en passant, était un saphir. A l'intérieur de celle-ci, que j'ai eu un mal fou à vider sans tout casser - et que j'ai dû recommencer je-ne-sais combien de fois d'ailleurs -, il y avait un liquide. Mais cela... Je ne dirais jamais ce que c'est. Au moins, je savais qu'elle aurait en permanence une arme sur elle. Elle ne le saurait pas, mais bon...

Bref, je vérifiais que les " ovales " de bois ne sortaient pas l'une de l'autre, que tout était en bon ordre, et lui attachait le tout autour du cou, avant de la prendre dans mes bras... Avec des larmes aux coins des yeux ! Mais dites-moi que je cauchemarde ! Mon soprano grave, enfantin mais mature, prit la parole sans que je ne lui en somme l'ordre. En souriant. Tendremment. Saleté.

- Expliques-moi comment je pourrais refuser une pareille demande alors que.. je t'aime, hm... ? Je la regardais avec des yeux pétillants de sincérité et d'amour. La première et la dernière fois qu'elle me verra avec un regard pareil. Je t'aime et je n'aime que toi, mon Androgyne, et même si je ne suis - vraiment - pas - du tout - doué pour les longues tirades...

Je marquais une pause. J'avais demandé à ma voix de s'arrêter avant de prononcer le premier " je t'aime " de ma part, depuis un an que je n'avais pas dit ces trois mots-là, et elle s'était arrêtée après l'avoir dit trois fois. Et mes larmes aux coins des yeux étaient devenus un océan qui s'échappait de mes yeux violets qui devenait petit à petit froid, en gardant une lueur de sincérité et une étincelle d'amour, pour ceux qui savaient comme trouver ces deux éclats. Après une longue et discrète inspiration, je repris en souriant et en penchant ma tête sur le côté.

- Evidemment que oui, j'accepte, ma belle Androgyne...

Je la serrais plus fort contre moi.

~ L'Amour... L'acte d'aimer est un acte de vie.. ~
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La demande au mariage pour Mortis

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