D'Australie je prenais l'avion pour pouvoir aller en France. Mon manager m'avait trouvé un nouveau lieu d'habitat loin de chez moi pour pas que mes malades de parents me faut encore du mal, bon je ne vais pas commencer à me plaindre à moi-même. Si je me plaignais c'était à mon manager qui s'occupe trop de moi, oui je sais, je suis chanceux d'avoir une personne qui prend soin de moi, mais je me demandais s'il il n'avait pas de sentiments caché dans toute sa bonté envers ma petite personne, j'aime bien qu'on fait ce que je veux, mais avec lui ben c'est plutôt le contraire, il arrive à me faire tout ce qu'il veut (mais il ne me fait pas faire la pute ou quoi, il doit trop m'aimer pour me faire du mal ou je rêve en pensant qu'il me veut dans son lit), j'ai envie de le maudire, mais je suis un véritable ange avec lui, il m'a quand même sauvé la vie et il prend soin de moi depuis, regardais ça, il m'emmène en France pour ma sécurité. Il a même laissé ses autres joueurs de tennis pour moi. Je dois être heureux pour tout ce qu'il m'offre, mais je ne peux pas, je ne m'intéresse pas à des autres personnes, il me la très bien dit quand j'ai fait mon dossier d'inscription, mais tout ce qui me dit rentre dans une oreille et ressort de l'autre. Je l'aime bien quand même, mais je suis pas amoureux de lui, je le devrais pourtant non ? Non il faut pas une relation amoureuse entre deux collègue de travaille n'est pas bon. Stop j'arrête de penser et je me repose, le vole va être long.

On me secoue et je grogne contre ? Oui je grogne contre qui ? J'ouvre mes yeux pour voir mon manager. Il me veut quoi ? Il me prend dans ses bras, il voit très bien que je suis pas en état de réflcéhir, alors que je ne vais pas protester contre le fait qu'il me porte. Je frotte mes yeux et il me dit de ne pas bouger. Je fais ce qu'il me dit et je regarde où on est. Nous sommes dans un aéroport. Nous devons être arrivé en France. Merde, on est en France et il me porte ce con. Je commence à lui dire de me lâcher et le fait au bout d'un petit moment. Il aime vraiment m'embêter, mais je ne dis rien. Je regarde ma nouvelle ville. Oui je sais que c'est là, il m'avait dit qu'on y arriverait tout de suite et je le croie toujours. Ce n'était pas l'Australie, mais ça me conviendrait, il m'a dit qu'il a une plage pas loin.

Il me tira en dehors du centre-ville. On arrive dans un très riche quartier. Je pense que c'est là qu'on va inviter. Il marche jusqu'une maison. Elle est belle, mais je n'ai pas le temps de la regarder qu'il me tire à l'intérieur. Il me met sur une chose et je le regarde. Il m'explique que je vais vivre avec lui que le week-wend. Je lui dis quoi. Il me répond que j'ai très bien entendu que j'allais dormir dans un pensionnat avec des autres personnes de mon nouveau établissement scolaire. Je lui saute dessus et lui dit que je ne veux pas être dans un dortoir. Il réplique que j'étais obligé et que comme ça je pourrais plus facilement faire l'amour et qu'il ne voulait pas encore me voir en action avec des inconnus. Je me protège bien sûr, mais il n'aime pas me voir quand je baise une personne ou quand on me baise, ça m'arrive de me faire mettre et c'est aussi bon que de baiser.

Je le suis jusqu'à mon nouveau chez moi. Je lui en veux, alors je le boude et pour le moment, il n'est pas près que je lui pardonne ce mauvais coup-bas. Il me prend dans ses bras et je le repousse. Je rentre dans l'établissement. Il ne change pas vraiment de mon ancien bahut, mais bon les salles ne doivent pas être les mêmes alors je visite jusqu'à arriver au dortoir. Je vois un surveillant et je lui demande où est ma chambre. Il m'y emmène. Je rentre tout seul, il n'y a personne et il n'a pas d'affaire comme quoi quelqu'un habite ici. Youpi je suis tout seul. Je pose ma valise et je saute sur un lit. Je prends mon mp3 de ma poche et je mets mes écouteurs, mais mon geste s'arrête, j'enttends des pas dans le couloir. Il se dirige vers ma chambre. Je me redresse et j'attends de voir qui va ouvrir cette porte.

Habitant dans le Sud, je préparais mes affaires pour partir à ce pensionnat où je sentais d'avance que j'allais avoir des problèmes. Ma mère m'avait encouragé à y aller pour me changer les idées de ce pauvre petit appartement presque sans vie.
Comment allais être ce pensionnat ? Froid ? Sombre ? Ou encore joyeux à en faire vomir tout homme n'y étant nullement habitué ? Homme .. Pas encore très sur de ce propos. Etais-je un homme ou une erreur de la nature comme on me l'avait autant répété ?
Dans ce lycée, j'étais plus devenu le souffre-douleur qu'autre chose. Dans les vestiaires, on avait tendance à m'enfermer dehors pour que je ne les "mate" pas. Sous prétexte que j'étais gay, on ne me laissait que très peu d'occasion pour que je m'exprime .. si encore je le voulais.
J'en avais même conclu que les profs m'évitaient. Pour tout dire, peu de monde m'acceptait ici.

J'avais donc décidé de changer de ville, changeant d'endroit et allant dans un pensionnat. La seconde question sur ce pensionnat était : Etaient-ils aussi homophobes qu'ici où allaient-il m'accepter ? Et de toute façon, j'allais faire attention. Je me haïssais plus que tout. J'étais simplement une erreur de la nature alors pourquoi me poser toutes ces questions ?
Ils avaient raison de me repousser, pourquoi devais-je vivre ? Pourquoi n'avais-je donc pas mit fin à mes jours ?

Il était quatre heures du matin quand je partis de ma ville natale en y laissant ma mère. Crevé, je me laissa emporté par Morphée au royaume des rêves. J'avais encore trois heures de bus pour aller dans une plus grande ville où un train m'y attendrait. Il n'y avait plus qu'à attendre.
Trois heures passèrent et le bus n'était toujours pas arrivé à destination. Se foutaient-il de ma gueule ou bien .. ?! J'étais réveillé depuis déjà une demi-heure et avait vu le paysage défilé à une lenteur extrême .. Ce ne fut qu'une demi-heure plus tard que je fus à destination.

La ville était grande, mais c'était toujours une ville de campagne. Les plus grands immeubles qu'on pouvait voir faisaient au maximum quatre étages alors ne vous affolez pas en imaginant que ce soit une ville comparable à Paris hein. Seul un énorme magasin regroupant tout se tenait au milieu de la ville, mais rien d'autre. Un trou perdu on pouvait dire .. mais c'était déjà ça.

Ce fut ensuite quatre heures d'attente dans le train ayant pour destination cette ville où devait se trouver le pensionnat. Quatre heures tout de même. Mais je n'allais pas dormir pour autant. Je n'aimais pas dormir dans les trains, c'était étrange mais je n'aimais pas. Quatre heure à s'emmerder. Ah.. je sentais que ça allait être drôle d'attendre. Regarder le paysage défiler ? Très peu pour moi. A part des arbres et de la verdure, je ne voyais rien d'intéressant. Et ce n'était pas mon genre. Un mec distant, travailleur et peu sociable se laisser distraire en regardant de l'herbe ?!

Quatre heures passées avec une lenteur suprême, j'étais enfin arrivé au pensionnat. Ah. Rien qu'à en voir cette apparence, je sentais que j'allais en baver. Mais je ne pouvais malheureusement pas fuir. Je me décida à avancer en hésitant légèrement, regarda l'intérieur en étant légèrement chamboulé de ce brusque changement et, ayant un bon sens de l'orientation, je me décida finalement à aller aux dortoirs en trouvant très facilement ma chambre. Ma pâle main se posant sur la poignée de la porte, je la poussa doucement en baillant longuement de fatigue et jeta mon sac dans le vide. Ne m'attendant pas à y voir quelqu'un.
Mon regard se déposa sur le garçon se tenant en face de moi avec un regard fatigué et énervé. Un mec. Et la merde que je suis ne sais pas encore se contrôler avec ses pulsions homosexuelles. Cela devait sûrement se voir, j'étais dégoûté de moi-même. Et je haïssais déjà ce garçon qui allait être mon futur colocataire.

Je suis énervé, pourquoi m'avait-il mit dans ce pensionnat ? Je pouvais habiter dans une magnifique maison et je fini dans un endroit morbide. Il n'y a même pas de décoration, les murs et le sol sont sombres. Je vais devoir acheter pleins de trucs pour rendre cette chambre habitable pour moi, enfin après si mon colocataire n'aime pas, ben tant-pis de toute façon je ne fais pas attention aux autres personnes et pour le moment je suis seul, alors il ne pourra pas se plaindre. Je suis arrivé avant, alors c'est normal que c'est moi qui choisi ce qu'il va avoir comme décoration, mais bon je vais être sympa en lui laissant un côté pour faire ce qu'il veut. La chose qui est bien, c'est le matelas, il est confortable, je m'endormirais comme un rien si je serais en manque de sommeil, mais ce n'est pas le cas. J'ai très bien dormi pendant tout le trajet. Je prenais mon mp3, j'en ai marre de penser, mais des pas me fait interrompre mon geste.

La porte s'ouvre sur un jeune, il est plutôt pas mal, mais bon je ne suis pas en manque, alors il n'a pas de danger que je lui saute dessus pour le moment et je ne peux pas faire ce genre de choses avec mon colocataire ? Oh et quesque je m'en fiche, si j'ai besoin d'une personne pour me vider les couilles, il pourra faire l'affaire enfin il faudrait qu'il soit gay. Je le regardais, il avait l'air dégoûté de lui-même. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne vais pas commencer à le questionner maintenant, on ne se connait pas et j'ai pas l'attention de le connaître plus que j'en ai besoin. Il me regardait avec haine, bon j'ai fait quoi de mal ? Bon rien n'a foutre de sa gueule, je n'aurais pas besoin de lui, il devait bien avoir des autres personnes mignonnes. S'il n'a pas de personnes gays dans cet établissement, alors je me cacherais et je ferrais que baiser avec des filles, mais je préfère le faire avec un homme, je trouve que ça donne encore plus de plaisir, car on sait très bien ce que l'autre aime.

"S'lut.

-Oui salut, ta le lit de gauche, j'aime pas être à gauche, donc voilà.

Je me lève de mon lit et je vais à ma valise, je la porte jusqu'à une armoire. Je range mes vêtements du plus chaud au moins chaud. J'ai beaucoup plus de maillot à courtes manches qu'à long manche. Je n'ai jamais eu froid en Australie, mais je sais que j'allais devoir refaire ma garde-robe, la température de la France n'a rien à voir avec cette de mon pays natal que j'ai du quitté. Il ne reste plus que dans ma valise des cadres avec des photos de moi et mon manager et ma raquette de tennis, je pose la plus belle photographie sur la table de chevet à côté de mon lit et ma raquette de tennis au-dessus de mon armoire. Je n'ai pas fait attention à lui, alors je ne sais pas ce qu'il a fait pendant que je déballe mes affaires. J'ai chaud, bon j'ai souvent chaud et cela faisait un moment que je portais ce fichu t-shirt. Je l'enlève, je me sens tout de suite mieux. J'ai un beau corps, alors ça ne me dérange pas qu'on le voit.

Je me remets dans mon lit et je me demande comment lui faire la conversation, j'en ai aucune idée. Deux secondes, on c'est dit seulement salut. Je ne lui ai même pas dit mon prénom et lui non plus. Il faudrait qu'on fait les présentations quand même. On va devoir passer le reste de l'année à deux, alors je vais essayer d'être agréable avec lui. Si je suis gentil avec lui, ce n'est pas car je le veux en ami ou qu'il est intéressant, c'est seulement que je ne veux pas qu'il est une tension à chaque fois que je rentre dans cette chambre pour me reposer ou pour étudier. Je suis un élève studieux, alors je ne vais pas commencer à me relâcher dans mes études et si je le fais, je vais avoir mon manager qui va me tuer.

-Sinon, c'est quoi ton prénom ? Moi c'est Sam.

Je lui sourie. Je voulais vraiment que notre relation se passe bien, il va falloir que je laisse mes mauvais côtés dans le pannier si je voulais que notre relation soit amicale, j'allais avoir du mal enfin je vais faire des efforts.

Ayant manqué d'aller dans les dortoirs des filles, je me mis à entrer dans les dortoirs des garçons en traînant un simple sac et une valise simple. Cette valise était noire avec un badge en forme de lapin, mon animal préféré. Les couloirs vides, mes bruits de pas se faisaient entendre jusqu'à l'autre bout. J'en étais sur.
Alors que je voulais retourner chez moi, je me retrouva devant ma future chambre en sachant très bien qu'un autre garçon serait avec moi. J'espérais simplement qu'il ne soit pas arrivé pour pouvoir m'installer tranquillement et me changer sans crainte. Qui voudrait se changer devant un mec alors que, dans son dos, il a des cicatrices risquant de rester à vie.
En ouvrant la porte, je découvris à mon grand regret que mon colocataire était déjà arrivé. Je ne pus m'empêcher de le regarder avec haine en essayant juste d'être un minimum poli pour ne pas m'attirer trop d'ennuis. J'allais être avec lui le reste de l'année alors autant rester courtois malgré ma haine pour les hommes.
Le détaillant légèrement du regard, je laissa mes joues devenir peu à peu roses en essayant de le cacher et ramassa le sac que j'avais précédemment jeté contre le mur en arrivant dans la chambre.

« S'lut. »

Espérant qu'il n'ait pas vu le rose me monter aux joues, je détailla légèrement la pièce du regard. Un lit sobre où une simple couverture noire était placée par dessus. Les murs et le sol sombre me donnait l'impression d'être étouffé dans cette salle. Saleté de pensionnat. Ils auraient au moins pu fait un effort ..

- Oui salut, ta le lit de gauche, j'aime pas être à gauche, donc voilà.

Ayant écouté le jeune homme qui m'inspirais peu confiance, je siffla froidement en déposant mes affaires sur le lit et rangea rapidement les vêtements qu'il y avait dans la valise. Venant de la campagne, on pouvait dire que j'avais énormément de vêtements chauds. Pulls et polaires étaient les vêtements les plus courants de la campagne, mais je n'étais pas non plus le genre de garçon de campagne qui portait les pulls en laines avec ces couleurs horribles. Non. J'achetais souvent ces pulls noirs où ma mère confectionnait ces petits ''accessoires'' pour que je reste dans le monde du cosplay. Un vrai fan certes. Mais c'était l'une des seules choses qui me tenait à cœur ici. Dégoûtant. Un garçon aimant s'habiller de cette manière. Je me contenta de soupirer de dégoût en me tournant vers lui pour me changer les idées.
Je n'aurais pas peut-être pas du. Le jeune homme ayant commencé à retirer son tee-shirt, je ne pus m'empêcher de regarder son torse nu en rougissant violemment sans pouvoir le quitter des yeux. Dieu qu'il était beau. Et, avant qu'il ne puisse s'en apercevoir (ou du moins je l'espérait), je me remit à mon occupation tout en étant de dos. Bordel. Il était beau. Oui. Mais c'en était dégoûtant. Lui, il devait certainement être hétéro, et de toute façon. Je n'étais qu'une erreur de la nature, une ordure qui devait disparaître.

Alors que je venais enfin de finir de ranger tous mes vêtements, j'entendis la même voix que tout à l'heure, celle de ce garçon :

- Sinon, c'est quoi ton prénom ? Moi c'est Sam.
« Usui. »

Je n'allais pas me lier d'amitié avec lui non plus. Mon regard haineux se déposa sur ce prénommé Sam et je siffla de dégoût en le voyant me sourire amicalement. Dégoûtant. Pourquoi étais-je venu dans ce pensionnat déjà ? Car, avec un garçon qui en plus était plutôt cra ..
Je secoua violemment ma tête et continua de rester pensif avant de soupirer en le regardant de nouveau froidement :

« Tu m'veux quoi toi ? »

Direct ou franc, choisissez que ce vous préférez pour me définir je m'en contrefous. Quand je voulais savoir quelque chose, je le disais. Il me mettait sur les nerfs et je savais que j'allais en baver. Alors autant savoir si il me voulait quelque chose. L'amitié n'était pas gagnée avec moi, je sentais en tout cas d'avance qu'il allait me faire chier. Je n'en savais pas la raison mais je le sentais. L'instinct ?

Mes vêtements sont tous de couleurs voyantes, je n'aime pas ce qui est sombre. Je n'ai pas peur du noir, mais les couleurs sombres me faut me souvenir de mes parents, ils s'habillent que de vêtements noirs. Stop je ne veux plus penser à eux, je veux penser à mes jolis vêtements rouge, jaune, vert ... par contre ils ne sont pas chaud ce qui va être chiant pour moi de vivre en France, car il n'a pas l'air de faire si chaud que cela ici, mais bon je m'y habituerais et je vais racheter de nouveaux vêtements pour me faire une nouvelle garde-robe, mais je ne serais pas quoi prendre, il me faudra donc quelqu'un pour me conseiller.

Il fait chaud dans cette chambre. J'enlève mon maillot. Je sens son regard sur moi et ça me fait sourire. Il n'est pas si hétérosexuel qu'il en a l'air et ça me rend heureux, je ne serais pas le seul à aimer avoir des rapports avec des hommes, mais aussi en a-t'il déjà eux ? Je ne sais pas, mais je ne peux pas lui demander, ça ne se fait pas surtout que j'ai envie de pouvoir être sympa avec lui pour pas qu'il y a de tension à chaque fois que nous sommes à deux dans cette pièce. Je m'en fous qu'on regarde mon corps, je sais qu'il est beau. Le sport me l'entretient bien et je suis très bien fait, je le sais, j'en profite bien quand je veux une personne dans mon lit. Sur la photo que je pose sur ma table de chevet c'est moi et mon manager, on est sur le terrain de tennis, j'ai ma raquette dans mes mains et il me porte. Je l'avais boudé pour m'avoir porté comme cela devant tout le monde et en plus mon entraîneur avait pris une photo. Au début, je ne l'aimais pas, mais maintenant j'y tiens beaucoup. Ma raquette je la pose sur mon armoire, je ne voulais pas la laisser là, mais pour le moment je ne pouvais pas faire du tennis. Je n'allais pas abandonner mon sport préféré, mais le mettre en pose le temps d'une semaine. Il fallait que je prends mes repères avant de refaire l'entraînement que mon entraineur et que mon manager mon préparaient pour pas que je me rouille.

Je lui dis mon prénom et lui il me dit le sien. Usui c'est vraiment mignon comme prénom, ils avaient des parents qu'ils ont dû chercher loin pour trouver ce magnifique nom tant dit que les miens ne se sont pas embêtés, je suis jaloux, mais bon c'est débile d'être jaloux pour ça. Je lui avais sourie en lui demandant son prénom et il me regarde avec de la haine. J'avais fait quoi pour qu'il me regarde deux fois comme ça ? Je n'ai aucune idée de ce que j'ai pu faire et ça m'énerve, je ne lui ai rien fait, alors il n'a aucune raison pour qu'il soit ainsi envers moi.

Tu m'veux quoi toi ?

Ce que je lui veux ? Je lui veux rien, j'essaye d'être sympa avec lui et ça ne lui plait pas. C'est plutôt à moi de lui demander ce qu'il veut non ? Et pourtant je ne le fais pas, je ne le regarde pas non plus avec froideur ou avec tact, donc qu'il arrête de le faire parce que sinon je ne vais pas rester gentil longtemps. Enfin vu qu'il me demande ce que je veux, alors que je ne voulais rien, je vais trouver quelque chose. Il est mignon, alors je vais le draguer. Je ne suis pas sûr qu'il soit gay, mais je m'en fiche, s'il ne l'était pas, je pourrais toujours lui dire que c'était seulement un jeu, je sais que ça ne lui plairait pas, mais ce n'est rien, j'aime bien vivre dangereusement.

J'avance vers lui et je lui caresse la joue tout doucement. J'avance mon visage vers lui, je souffle dans son cou et je continue à l'avancer jusqu'à son oreille. Je la mordille sans lui faire mal, je n'ai pas envie de le faire souffrir, je suis peut-être un connard, mais je ne fais pas du mal à la personne physiquement, je préfère prendre soin du corps que de l'esprit de son propriétaire.

-Ce que je veux c'est toi.

Je ne laisse pas passer une émotion, mes yeux sont deux puis sans profondeur, je n'ai pas d'amusement, de désir et encore moins de la tristesse, alors aucune chance de voir un sentiment à l'intérieur de mes prunelles onyx. Mes yeux regardent que lui, j'essaye d'analyser chaque réaction qu'il a. Je ne sais pas si j'ai eu une très bonne idée en lui faisant des avances, mais je ne peux plus reculer.

Je n'étais pas un grand fan de sport, enfin .. si mais pas autant que les autres garçons de mon âge. Ce que j'aimais était les sports de coups comme le kendo où on n'utilisait pas vraiment nos main, autant pour me défouler que pour me donner une excuse pour ces traces que je cachais avec difficulté.
Vivre avec des cicatrices dans le dos n'était pas toujours aussi facile, mais le pire était quand le sport de l'école était piscine. Qui avait obligé à en faire ?! J'étais contraint de sécher chaque cours en me cherchant toujours une excuse mais comment allais-je faire ici ?
Un jour, je faillit dévoiler mon secret à cause de ces professeurs qui voulaient que je me mette en maillot et que je m'assoit sur un banc en attendant la fin des cours de natation. Mais j'avais tout de même réussit à me cacher. C'était juste de la chance ce jour.

Par la chaleur de la pièce, mon colocataire retira son maillot où je ne pus m'empêcher de le regarder sous tous les angles en essayant de ne pas me faire prendre. Ce qui semblait raté mais j'espérais qu'il ait cru qu'il l'avait imaginé.

Il me dit son prénom et me demanda le mien, que je donna assez froidement. Mon prénom n'était pas si recherché. Mes parents qui voulaient d'une fille pensaient à Ursula. Non, qui aurait pensé qu'une fille s'appellerait comme ça ? Mais heureusement, je naquit en tant que garçon, mélangeant ce prénom terriblement ridicule à un autre. Son sourire me dégoûtait au plus au point ce que fis savoir à mon regard de nouveau haineux. Que me voulait-il bordel ?! Ce fut la question que je posa tout en le regardant d'un air soupçonneux :

« Tu m'veux quoi toi ?! »

S'enquit à un long soupir de ma part et d'un blanc de quelques minutes, où j'en profita pour envoyer un texto à ma mère qui devait s'inquiéter en se demandant si j'étais bien arrivé. Disant que tout allait bien, je déposa mon téléphone sur le lit et entendit des bruits de pas aller jusqu'à moi. Et cet idiot ne m'avait toujours pas répondu, se foutait-il de ma gueule ? Au moment où j'ouvris ma bouche pour lui parler il se mit à me caresser la joue sous mon regard surpris et dégoûté, je complexais encore malgré trois années passées mais cela devait être à cause de cette petite ville où j'habitais. Là où tout le monde me rejetait et se moquait de moi.
Il souffla dans mon cou en me laissant rougit faiblement de gêne. Mon teint d'habitude si pâle prenait petit à petit une couleur rosée qui devenait rouge sur mes joues. C'en était extrêmement gênant mais je ne pouvais rien faire. Il laissa son visage s'approcher de mon oreille avant de la mordiller légèrement, me laissant pousser un faible gémissement non-contrôlé. Ridiculisé, j'étais ridiculisé et dégoûté de ce qu'il se passait. Mon corps était sensible à tout, toutes les parties de mon corps pouvaient me faire dévoiler un plaisir intense si on savait comment s'y prendre. Je passe bien sûr le détail du dos mais c'est évident.

- Ce que je veux c'est toi.

Il me répondit seulement maintenant, le connard. Ses yeux analysaient chacune de mes réactions alors que j'étais affreusement gêné, une vraie fillette, on aurait cru à une fillette qui ne savait pas comment se contrôler. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder tout en rougissant toujours autant, c'était instinctif, pour savoir ce qu'il allait encore me faire après. Il était encore plus beau de près, ce qui m'empêchait de me concentrer pour le repousser. Bordel, pourquoi je ne bougeait pas ?!
Je reprit petit à petit mes esprits en le repoussant légèrement pour qu'il arrête. Je n'étais pas du genre à bousculer tout le monde sur mon passage, je faisais toujours tout avec douceur pour ne pas avoir à les blesser. En gros, même si on me donnait souvent le rôle du méchant sans cœur, je faisais toujours attention à ne pas trop blesser pour ne pas avoir de problèmes.

« Pu .. tain .. lâche-moi .. »

La gêne m'empêchait de parler normalement donc, comme un idiot, je me mettais à bégayer en parlant avec difficulté. Il en fallait peu pour me rendre dans un état tel que celui que j'avais maintenant : j'étais bien trop sensible. Défaut ou qualité, ça me posais problème dans des situations comme celles-ci. Mon regard se déposa sur ma commode pour ne pas avoir à le regarder et je lança en me parlant à moi-même d'une faible voix pour qu'il n'ai pas à l'entendre :

« Je vais en baver cette année »

Je n'aime pas ses paroles froides. Je ne lui fais rien, je suis gentil comme tout et il faut qu'il ne soit pas amical avec moi, alors que quand je fais mon faux-cul tout le monde vient me lécher les bottes. Je ne suis peut-être plus en Australie, mais quand j'allais en voyage pour des tournois de tennis ça se passait exactement pareille, donc soit ce garçon est un martien. Ce qui est impossible vu que le paranormal n'existe pas, c'est seulement une invention pour pouvoir faire des films intéressants. Il doit être simplement bizarre ou il est fatigué, alors il pète les plombs, je ne peux pas être sûr que j'ai raison, enfin il faudrait que je lui demande, mais vu qu'il n'est pas agréable, il ne va pas me répondre ou s'il répond, il va le faire froidement, ce qui va me faire redevenir le petit con que je suis.

Il me demande ce que je lui veux. Je ne veux rien de lui, mais bon il croit ça, alors je vais trouver quelque chose pour lui prouver qu'il ne sait pas tromper. Par contre, c'est le cas, il s'est trompé, mais je n'ai pas envie qu'il soit blesser de s'être trompé si lourdement sur mon compte. J'ai décidé d'être sympa avec lui. Je vais être gentil même s'il ne s'en rend pas compte. Je fais des efforts pour ne pas lui faire ravaler sa langue de vipère, c'est dur, mais il faut que j'arrive à me retenir. Il vaudrait mieux pas que je me fasse renvoyer à cause de violence. Je vois très bien mon manager venir me chercher par les oreilles et me faire une crise devant toutes les personnes de cet établissement. C'est horrible comme vision, se faire mettre la honte de votre vie par la personne qui prend soit de vous depuis que vous êtes enfant. Je devrais plutôt penser à ce que je veux de lui. Il a un beau corps, mais bon je ne suis pas en manque pour le moment, il n'a pas de danger que je lui saute dessus, mais il voulait que je veux quelque chose de lui, ça allait être cela. J'allais vouloir son corps, ça n'allait pas être dur, il est bien foutu, je n'aurais pas à me forcer. J'avais pensé pendant un moment, un blanc c'était installé, mais je l'enlève en marchant jusqu'à lui.

Il allait parler, je le stoppe en lui caressant doucement la joue. Je suis doux dans mon geste, mais il a quand même un regard dégoûté et surpris. Je commence à me demander si je ne me suis pas trompé en pensant qu'il était au moins bisexuelle, enfin mon corps ne fait plus ce que je lui dis. Mon visage s'approche de son cou, je souffle dessous. Je regarde son visage, il rougit et moi je sourie. Je vais à son oreille je la mordille lègerement, c'est une zone érogène chez beaucoup de personnes et lui il lâche un petit gémissement qu'il n'a pas plus taire. Mon coeur bat plus vite tellement que ça m'excite de le voir en position de faiblesses, mais je ne lui laisse pas voir mes sentiments. Je lui dis enfin que ce que je veux c'est lui. Il me regarde tout en rougissant. Il a des réactions de jeunes filles qui ne sait jamais fait draguer et ça me donne envie de rire, mais je me retiens, car ça ne se fait pas surtout que je dois être adorable avec lui.

Il me demande de le lâcher en bégayant et surtout en me repoussant un petit, je pourais très bien ne pas bouger, j'ai de la force, mais je fais ce qu'il veut pour le moment, il ne faut pas qu'on commence à se disputer, mais je suis sûr quand dans pas longtemps, je tenterais ma chance encore une fois. Je veux vraiment savoir s'il est gay ou pas, j'ai encore une nouvelle solution, mais là c'est pour être sûr à 100%. Je veux pouvoir ramener mes conquêtes ici, je lui dirais bien sûr pour pas qu'il vient quand il aura quelqu'un, mais au pire on peut le faire en partouse. Je le regarde:

-Tu es gay ?

Oui je sais ma solution n'est pas formidable, mais bon comme ça je vais être sûr et s'il me dit non, ben je ne sais pas ce que je ferais s'il me dit qu'il est hétérosexuel, je lui demanderais s'il est homophobe surement. Je le tire vers moi et je l'embrasse sur le coin de ses lèvres.

-En tout cas moi je suis bisexuelle, alors si tu es pas gay et que tu es homophobe, tu peux demander une autre chambre ou bien tu vas devoir supporter la vue d'homme dans mon lit.

Je le regarde maintenant avec désir, je n'ai pas à me caché et comme ça s'il n'est pas intéressé par les hommes, il va s'enfuir en courant ce qui devrait être marrant à dire à tout le monde.

Le silence pesant dans la salle, j'avais prit mon téléphone pour répondre à ma mère qui m'avait envoyé un message il y a une demi-heure. Elle devait vraiment s'inquiéter depuis, où étais-je ? Comment s'était passé mon voyage ? Répondant enfin à son message, je déposa mon téléphone sur le lit avant d'entendre ce garçon s'avancer jusqu'à moi : un peu plus tôt, je lui avais demandé ce qu'il me voulait. Il ne m'inspirait pas du tout confiance et je voulais en savoir la raison alors autant être direct.
Son torse nu trônait encore dans ma tête et m'empêchait de bien me concentrer et alors que j'allais lui demander -plutôt crier- ce qu'il faisait, il se mit à me caresser la joue.
Il était vraiment .. gay ? Mon regard se figea de surprise en le regardant avec dégoût, je haïssait encore plus les hommes gay car ils l'avouaient sans aucun problème, ou presque en tout cas.
Il s'approcha légèrement de mon cou et souffla aussitôt dessus en me laissant rougir de gêne. Et cet idiot se contentait de sourire en me voyant rosir de plus en plus, ce qui amplifia la gêne en moi. Et alors que je pensais que ça allait être fini -j'espérais en tout cas-, il alla vers mon oreille et la mordilla faiblement. Sauf que j'étais très sensible à cet endroit du corps, ce qui, par conséquent, me fit lâcher un gémissement de gêne et de plaisir sans avoir eu le temps de l'avoir camouflé.
J'étais dans une gêne pas croyable, si il continuait j'allais péter les plombs. Il finit par me dire qu'il me voulait moi, que ce serait-il passé si j'étais un hétérosexuel ? Je me serais certainement foutu de sa gueule mais là, il était gay. Gay. Et le pire c'est qu'il l'assumait. Ne comprenaient-ils pas les erreurs qu'on était ? Nous les homosexuelles ne méritaient même pas de vivre alors pourquoi continuaient-il ? Mais je ne pus m'empêcher de rougir à sa phrase, je devais l'avouer, on ne m'avait jamais vraiment ''approché' alors j'avais ces réflexes de fillettes : rougir n'importe où et à n'importe quoi.

N'en pouvant plus du tout, mes mains se mirent sur le torse nu de ce dénommé Sam et je le poussa doucement en lui demandant de me lâcher. J'étais le genre de mec à ne pas blesser où à pousser trop fort sauf dans les cas comme les vols où autres. Et dans tous les cas, j'avais mes techniques de kendo donc ça allait. Il se laissa pousser sans rien dire, je sentais bien qu'il était plus fort que moi mais il se laissait faire. Je poussa un léger soupir de soulagement en essayant de me calmer avant de le regarder réfléchir, Impossible de m'empêcher de regarder ce beau mâle. Torse nu, il était beau comme un dieu, et ça, je ne pouvais pas m'empêcher de le penser sans le vouloir. Une vraie tapette comme le disaient les autres, oui, je n'étais qu'une tapette à envier chaque garçon que je voyais sans m'en empêcher.
Et, au moment où je m'y attendais le moins, il me posa cette question qui était un vraie dilemme pour moi :

- Tu es gay ?

Mes joues commencèrent à s'empourprer et me laissèrent bégayer des choses inaudibles. Pouvait-on comprendre un seul mot de ce que je disais ? Qu'est-ce que je pouvais dire ? Un oui et il risquerait de me sauter dessus, un non et ce serait le pire des mensonges et le mensonge était utilisé que dans des cas extrêmes pour moi. Je le haïssais plus que tout, moi qui comptait cacher cette orientation sexuelle je n'étais franchement pas doué : en même pas quelques heures, j'avais déjà fait plus ou moins savoir que j'étais gay. Autant dire qu'il ne me restait plus qu'un secret à cacher : celui de mon dos.
Ayant finit de bégayer depuis cinq longues minutes en me trouvant plus que ridicule et honteux, il me tira vers lui en m'embrassant les coins des lèvres. J'étais désormais plus que rouge de gêne et incroyablement brûlant.

-En tout cas moi je suis bisexuelle, alors si tu es pas gay et que tu es homophobe, tu peux demander une autre chambre ou bien tu vas devoir supporter la vue d'homme dans mon lit.

Ce désir dans ces yeux me dégoûtaient mais je ne pouvais m'empêcher de les regarder en rougissant toujours autant. Je ne faisais que de rougir, comme un con. Devais-je lui répondre ? Qu'allait-il faire si je disais que j'étais gay ? Et si je mentais ? Non .. ce serait idiot de ma part de dire que j'étais hétéro et dans tous les cas je serais déjà partit en courant de gêne. Et non à le mater ou à plus ou moins me laisser faire.
Mes yeux se promenèrent doucement sur le haut de son corps tout en me mordant la lèvre inférieure d'envie. Quelques secondes passèrent qui me paraissaient être une éternité pour que je réponde enfin à sa première question :

«  O .. oui je suis gay. »

Enfin, même si je ne lui aurais pas dit, il l'aurait certainement deviné. Vu mon regard qui se remplissait petit à petit de désir que je ne pouvais contrôler. Ce désir intense qui me disait de le faire. Comme si je le pouvais. Je le regarda dans les yeux pour voir sa réaction, si il souriait j'étais un peu foutu pour tout dire. Je ne m'acceptais pas du tout et le fait qu'il risquerait alors de me sauter dessus à n'importe quelle occasion sans que je ne puisse m'enfuir me faisait un peu peur. Froussard. Je n'étais qu'un énorme froussard qui agissait comme une fille.

« M .. mais .. j .. je .. »

Je repoussait doucement le jeune homme se tenant devant-moi pour qu'il ne me touche pas davantage, cela pouvait être confondu au chat et à la souris. J'étais la proie et lui le chat, et il avait beau me faire comprendre qu'il ne me ferait rien : j'étais toujours aussi prudent.
Me pensait-il hétérosexuel ? Je l'espérais même si avec ma discrétion légendaire, il était quasiment sûr qu'il avait des doutes sur mon orientation sexuelle. Dans mon village natale, tout le monde l'avait su le jour où je l'avais dit à mes parents donc je n'avais rien à cacher avec eux. Ce qui me déboussolait pas mal maintenant que j'avais changé de ville. Finalement, j'aurais dut rester chez moi. Même si je me faisais haïr, je commençais à y prendre habitude et mes études étaient plus que bonnes avec ça. Qu'avait-il en tête pour se mettre à réfléchir de cette manière ?! Allait-il me pousser à bout jusqu'à me faire craquer ? Pire encore .. m'aguicher ?!
Malgré ces pensées troublantes, je ne pouvais m'empêcher de contempler la beauté de Dieu qui s'offrait à moi, comment faire pour ne pas fondre devant lui ?! Etait-ce parce que je le trouvais réellement beau ou parce-que j'en avais perdu l'habitude ? Curieusement, j'espérais que ce soit ma deuxième idée pour ne pas me foutre la honte.

- Tu es gay ?

Poussant un léger hoquet de surprise, mon regard se perdit dans ses prunelles onyx en cherchant la moindre trace de plaisanterie ou de foutage de gueule dans sa question mais non, et me mettant à rougir, il m'était impossible de parler sans sortir un gros bordel avec une énorme difficulté. Et comme je ne répondais pas assez vite à son goût, ce pervers de Sam – je m'étais décidé à le surnommer de cette manière à partir de maintenant – me tira vers lui en m'embrassant sur le coin de mes lèvres en me laissant violemment rougir de gêne.

- En tout cas moi je suis bisexuelle, alors si tu es pas gay et que tu es homophobe, tu peux demander une autre chambre ou tu vas devoir supporter la vue d'homme dans mon lit.

S'en suivit d'un de ces regard désireux de mon colocataire qui ne me cachait nullement son attirance pur les deux sexes alors que pour ma part, rien que la vue d'un garçon me faisait déglutir à la fois de peur et de dégoût. Rien qu'à l'idée d'en voir un me dégoûtait alors imaginez juste le fait que je soit dans une relation sexuelle ou sentimentale avant de dire quelque chose.
J'hésitais à répondre : si je disais oui, il pouvait très bien le crier à qui veut l'entendre ou me faire du chantage mais si je disais non, il me le fera certainement nier et le reste de mon année scolaire sera un calvaire .. si bien sûr je ne décide pas de me suicider avant. Je prit une grande inspiration tout en bégayant encore légèrement :

« O .. oui je suis gay. »

Mes yeux se remplissaient de désir sans que je ne le veuille et me donnaient cette moue qui était à double sens. Cela dépendait de l'esprit du mec qui voyait cette moue : il pouvait très bien en croire que j'étais désireux comme encore complexé. Mais en faite, j'étais les deux, la question était qu'il pouvait d'un moment à l'autre comprendre que je le désirais ce qui était à moitié faux.
Certes je le désirais mais je n'étais pas du tout prêt pour. Mais .. Dieu, plus je le regardais et plus je le trouvais beau à m'en tuer. Non, je n'allais pas me tuer pour lui, non ce n'était qu'une erreur. Je pensais qu'il était beau par ce manque d'habitude à voir des hommes de près. Oui, c'était ça. Je réagissais de cette manière à cause de ça. Et ce n'était pas que ça .. l'envie de le voir nu me remplissait en me rendait encore plus complexé que je ne l'étais déjà.

- J'ai fait une bonne conclusion, alors, si tu veux le cacher évite de te faire toucher à des endroits sensibles, tu lâches tout de suite un gémissement.
«  Q.. N .. D'où tu crois que je lâche un gémissement à chaque fois?! C'est juste que je m'y attendait pas bordel .. »

J'avais sorti cette phrase sur le coup – question de feeling comme on pouvait le dire –, sans vraiment y avoir réfléchit avant. Il fallait donc que j'en assume les conséquences qui pouvaient me coûter cher si Sam l'osait. Il n'y avait plus qu'à espérer mais je m'en fichais légèrement en faite, mais rien que pour mon amour propre, j'espérais qu'il ne me fasse rien.

« M .. Mais .. j .. je .. »
- Tu quoi ?

Je me mit à rougir de gêne en reculant le plus possible. Ce qui était dur puisque j'étais interposé entre le lit et ce pervers. Bordel de merde .. dans quel coup fourré je m'étais mis cette fois ?!

« J .. je .. je suis pas encore prêt bordel ! »

Certes ce n'était pas le genre de chose à dire sur le coup à un garçon comme lui. Certes je venais de me ridiculiser par mon côté direct. Mais j'avais été éduqué de cette manière et je préférais le dire même si cette idée ne lui était pas encore venu, surtout qu'il devait se douter que j'étais vierge des ''deux côtés''.

Je lui demande cela sans aucune gêne de toute façon s'il ne l'ai pas ce n'est pas la mort si ? Non, il faudra seulement que je ne ramène pas mes proies masculines ici pour pas qu'il soit dégoûter devoir deux hommes ensemble, mais bon je voudrais bien qu'il soit gay. Il me plaît physiquement, alors si je suis un jour en manque, j'ai peur de lui sauter dessus. Il ne faut pas que ça arrive, c'est mon colocataire et il doit être plus jeune que moi, il est même surement pas majeur, alors je ne peux pas fantasmer dessus, ce n'est pas bien, c'est malsain, je ne suis pas un pédophile. Je dois me reprendre, je devrais peut-être prendre une douche froide, c'est une très bonne idée, mais je ne peux pas m'enfuir devant lui comme ça, ce n'est pas digne de ma fierté.

Franchement ma fierté m'empêche de tout faire, je ne saute pas sur les autres, je suis plus au moins gentil avec eux, bon sûr ce point-là c'est à cause de mon statut de joueurs de tennis professionel, ce n'est pas vraiment à cause de ma fierté, mais bon je suis fière de pouvoir tenir le coup devant plusieurs personnes même quand on me fait grave chier à vouloir que je signe des autographes. Le point là de ma célébrité est chiant, je ne gagne pas ma main au loto pour écrire sur des t-shirts et des affaires en tout genre. Bref on reprend à ce qui ne me permet pas ma fierté, je ne peux pas m'enfuir en courant face à une personne sauf si je commence à ressentir des choses que je ne veux pas ressentir. Il regarde mes yeux onyx, il cherche quoi à l'intérieur ? Si je suis sérieux ? Oui je le suis, je ne m'amuse pas avec de telles choses et je ne m'amuse pas du tout avec lui, bien au contraire je veux prendre mes jambes à mon cou, pouvoir demander une autre chambre et ne plus jamais le revoir, mais c'est impossible, je vais être avec lui jusqu'à la fin de l'année. Il faudra que je trouve des proies, beaucoup de proies pour ne jamais rentrer en manque dans cette chambre où mon manager a vu bon de me faire vivre. Oui en parlant de mon manager, je le maudis pendant des génarations entières et voilà je deviens fou, ce type n'ai pas bon pour ma santé mental. Pourquoi n'a t'il toujours pas répondu ? Je n'aime pas attendre indéfiniment, je le prends par sa chemise et je le tire vers moi pour l'embrasser à la lisère de ses lèvres. Je m'éloigne de lui seulement pour éviter une baffe dans mon visage d'ange, j'y tiens trop pour que je le laisse l'abimer avec l'une de ses mains aux doigts de pianistes.


Je lui dis que j'aime les filles et les hommes, je lui confirmais en quelque sorte que je pourrais lui sauter dessus, mais je compte bien ne pas le faire, mais malgrés mes bonnes résolutions mon regard s'anime d'un désir pour lui. Je secoue ma tête, putain je fais que des conneries, je ne veux pas qu'il a peur de moi et encore moins qu'il croit que je vais le prendre de force, je ne suis pas un violeur et encore moins un pédophile. J'ai envie de me taper la tête, moi qui voulais qu'il soit à l'aise en ma présence, je fais le contraire, on dirait que je veux le faire fuir, c'est bien partie pour. Il doit chercher que dire, mais s'il cherche, ça veut très bien dire qu'il n'est pas hétérosexuel, j'avais raison enfin je ne vais pas me réjouir. Il ferait mieux d'être hétéro ou de ne pas l'être et de me mentir comme ça je suis sûr de ne rien essayer, mais pour encore rapporter à mon malheur il dit qu'il est gay. Tout va de pire en pire, ses yeux commencent à avoir du désir, il fait une moue très sexy, mais moi je n'arque même pas un sourcil. Je sais qu'il aime les hommes, il n'a plus aucun intérêt pour moi, car je sais que si je le veux, je pourrais me le faire. Je connais chaque endroit sensible chez un homme et étant donné qu'il ne doit pas avoir d'expérience à cause de son dégoût de lui-même, car c'est ça, j'en suis presque sûr, il ne pourra pas résister et de toute façon il ne mérite plus mon intention.


Je m'éloigne de lui et de son beau petit derrière qui ne m'intéresse plus, mais j'ai une grande gueule, je suis obligé de l'embêter sur le fait que s'il veut le cacher il ne faut pas qu'on le touche où il lâche un gémissement. Il le prend mal et moi je sourie voilà qu'il va être amusent, il pense que c'est seulement à cause de la surprise s'il le dit pour une fois je ne vais pas le contredire enfin mon corps avance vers lui. J'aime bien lui faire peur je croie, mais c'est seulement pour jouer comme je l'ai dit plutôt il ne m'intéresse plus, ce n'est pas un gros challenge, alors il n'a plus le mérite d'être une personne intéressante. Enfin je suis plutôt proche de lui et il recule en parlant dans un bafouillage incroyable, alors je lui demande quoi et il me répond qu'il n'est pas prêt, mais il croit vraiment que je veux le violer suis là. Il m'énerve, j'ai envie de la taper, il est con, il ne m'intéresse point, je n'ai pas envie de baiser et même si j'aurais envie ça ne serait pas avec un idiot pareil.
-Non, mais c'est bon, je ne vais pas te sauter, calme toi petit, je ne touche pas au pucelle.
Je suis méchant oui, mais il n'a qu'à pas me prendre pour un violeur, merde quoi je suis trop classe pour violer des personnes. J'en ai marre de lui, il faut que je me casse de là. Je ne fuis pas, je veux seulement ne pas le taper, ça commence bien pour ma nouvelle vie.

Spoiler: