Kuro, étranger, venait –presque- d’arriver en ville. Il s’était trouvé un sympathique lieu remplit de pénis et de corps avec lesquels jouer. Le nouvel arrivant avait toute fois envie de voir quels autres plaisirs cette ville allait lui apporter. Il décida donc de sortir. Il passa devant plusieurs lieux : le cinéma, les portes des sources chaudes, le parc… A chaque fois, il ne put s’empêcher de regarder les braguettes des hommes, ainsi que leur derrière. Il marcha, de plus en plus triste, en manque…

Jusqu’à apercevoir une curieuse personne aux cheveux blancs, à genoux, sur le sol dallé. On aurait dit qu’elle priait. Ce qui était… Déplacé, étant donné que l’homme se tenait devant le « Love Hôtel ». Cela plut énormément à Kuro, prédateur avide de sexe. Ses yeux qui fixaient le haut de la personne, l’examina alors en entier, jusqu’à arriver à ses fesses –ce qui fut assez rapide. * Quelle jolie paire que voilà… Ho, sexe, sexe ! Il me ! Après tant d’années à m’enrayer… Un petit viol de temps en temps, c’est trop peu !!! * pensa la bête la bête sauvage. En plus d’avoir l’air bien faite, cette victime semblait demander du plaisir. Sinon, pourquoi serait-elle là ? Et un merveilleux sourire diabolique se dessina sur le visage auparavant triste. Ses yeux étaient comme ceux d’un félin : agressifs et beaux.

D’un pas sûr, il avança vers le pauvre garçon paumé. Il s’avérait être de plus en plus petit. Il avait la peau si claire, les cheveux si… curieux ! Et il avait une faible corpulence. * Oh, une vraie poupée ! Je vais m’amuser. *

Kuro continua alors sa course vers sa proie. Une fois à son niveau, il lui empoigna le bras. Tant pis s’il lui faisait mal. Il le leva, et le tira vers els portes du bâtiment. A quelques centimètres de la porte, il s’arrêta, se tourna vers l’espèce de blondinet, et demanda avec un air cruel :

- T’es hétéro ? Et puis, t’as quel âge, petit ?

Quelle horrible déception d’apprendre ça… Au moins, il connaitra peut-être quelques petits trucs. C’est quand même une consternation pour Kuro. Il trouva toute fois étrange qu’il ne réponde pas sur son âge. On n’a rien à cacher à un violeur ! Il n’allait pas se laisser abattre par cette nouvelle : il voulait de sexe ! Il reprit donc son pas assuré, toujours en trainant le pauvre blondinet, comme un policier amène un criminel au post de police. La porte s’ouvrit seule, elle était équipée d’un détecteur de mouvement.
Une fois à l’intérieur, Kuro pénétra dans l’énorme hall, se dirigeant vers l’accueil.

« Une chambre s’il-vous-plaît. Et vite ! »

La réceptionniste, étonné de l’air insolant du garçon, ainsi que de son air « effrayant », ne se fit pas prier.

« Une heure ou la nuit ?
- La nuit, pour être sûr. »

Kuro reçut la clef, et tout en tenant fermement l’étranger par le bras, il eut la main baladeuse. Il serra un peu son poing sur l’engin du garçon.

« Avance. » murmura-t-il.

Il était confiant, et n’avait aucune peur que sa victime ne crie. Il l’amena donc à la chambre d’hôtel.

Le hall qu’ils venaient de quitter était très joli. Très riche dans sa décoration. C’était un décor un peu efféminé, minutieux, rappelant la féminité. Ce n’était pas très loin de la réalité, puisque c’était le * Love Hôtel *, donc là où amoureux et non amoureux se retrouvent…

Les deux personnages entrèrent dans la chambre. Elle avait des couleurs claires, qui mettait en valeur Kuro à cause de ses cheveux et de son habit, et qui fondait dans la masse l’invité, pâle aux cheveux blancs. Un merveilleux lit se trouvait contre un mur, qui lui était dans des tons un peu plus foncés, et de multiples accessoires étaient partout. De cuir, du fer, des cordes, des bouts de tissu… Tout pour exaucer quelconque désir. Une fois la porte fermée, Kuro ferma la porte à clef. Il cacha ensuite ce petit objet dans une poche intérieure de sa veste.

Il y avait un peu de résistance chez ce jeune étranger. Kuro était content, et il rapprocha le blondinet de son corps froid de sentiments réels. Ils se regardèrent, yeux dans les yeux. La victime semblait si innocente… Ses yeux, haussés comme s’il n’avait aucune idée de se qui lui allait lui arriver. Toute fois, une sorte de lumière dans ses yeux, comme s’il voulait parler, comme s’il voulait du sexe.

Un petit bruit sorti de la bouche inconnue. Impossible de savoir ce qu’il signifiait. Ni sexy, ni de peur… Simplement neutre.

Ca y est, Kuro ne pouvait se retenir ! Il le serra fort, puis déplaça une main sur les petites fesses qui devaient être prêtes à tout. De l’autre, il tenait le cou du jeune homme, de façon à le rapprocher. Le jeu allait commencer.