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An other distant world [PV Lavita]

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Gabriel Demers
Gabriel Demers
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An other distant world [PV Lavita] Vide
MessageSujet: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeDim 3 Fév - 18:41

La cloche annonçant la fin des cours retentit dans tout l'établissement, accompagnée du bruit créé par les élèves se précipitant hors de leur cours respectifs. Un infime sourire retroussa mes lèvres alors que je pris soin de prendre tous mes livres le plus lentement possible, afin de ne pas me retrouver au travers de toute ce raffut. S'il y a quelques jours j'avais du mal à m'habituer à mon nouvel environnement, maintenant je m'y sentais beaucoup plus à l'aise. Je m'étais rapidement habitué aux sales regards que me lançait certaines personnes -hélas, la différence vestimentaire semble être un sujet tabou ici- et je connaissais déjà tous les coins les plus tranquilles pour lire sans être dérangé par les bruits ambiants. Après quelques minutes, je sorti finalement de la salle de classe sous le regard insistant du professeur avec les bras chargés de plusieurs romans. Je ne les lisais jamais tous quand même bien je les trimbalais partout avec moi, or je me sentais ''vide'' si je ne les avais pas. Ils étaient pour moi l'équivalent de ce que représentait un portable pour les adolescents normaux. J'étais dans l'incapacité de sortir sans en avoir au moins un seul, aussi petit soit-il.

Cela faisait maintenant une dizaine d'années que ma passion pour la littérature s'était développée, et depuis je ne jurais que par les mots transcrits sur les feuilles rattachées pour former un univers complètement différent du nôtre. Je m'y attachais désespérément, comme si toutes mes ressources s'y retrouvaient.

Les couloirs étaient dénudés de gens et l'ambiance était trop calme à mon goût. Je n'aimais pas être complètement seul, de n'avoir comme seule présence le mienne. J'aimais découvrir de nouvelles personnes, leurs passions et intérêts, leur personnalité... La solitude était quelque chose de plutôt effrayant, en y pensant de cette façon. Je ne me serais pas vu grandir à quelque part où j'aurais été condamné à être seul. Je suis celui que je suis grâce à moi mais grâce à mon entourage aussi. J'ai su me démarquer en étant tout de même accepté; je n'aurais jamais pu demander mieux. Beaucoup de personnes se sont battues à coup de poing pour être vu, remarqué et apprécié en étant ceux qu'ils sont. Parfois leurs efforts sont vains, parfois ils sont récompensés...

Je m'arrêtai au milieu d'un couloir, où une grande vitre donnant sur la cours était installée. J'observa quelques instants à l'extérieur avant de m'adosser contre le mur, et de déposer quelques livres afin de n'en garder qu'un seul entre mes mains. J'entamai directement la lecture; si personne n'était là pour me voir où me disputer de flâner dans les couloirs, autant en profiter. Il ne fallut qu'à peine quelques minutes pour que je me détache du monde réel et soit plongé entièrement dans la lecture.
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Lavita Kim Iren
Lavita Kim Iren
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An other distant world [PV Lavita] Vide
MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeDim 3 Fév - 20:34

  • Le monde extérieur ! Ne fût que très effrayant!...

    J'avais longtemps était condamné à être le prisonnier de ce manoir. D'être seul, et sans amis. D'être la personnes que eux souhaitaient que je sois. Je n'avais jamais eu l'occasion d'exprimer mon propre ami, je n'avais jamais eu mon mot à dire, ni mes choix à faire. Seuls mes parents décidaient, et eux seuls. Les arbres, les rossignols et les fleurs, je les voyais dans mon jardin. Quant à l'amour chaste et saint, la haine ou la jalousie. Je les lisais dans les romans. Je les éprouvais à travers des pensées des personnages, je les ressentait soupirer d'entre les touches de mon piano et grincer des cordes de mon violon. Mais je n'avais jamais eu aucun contact avec le monde extérieur....La seule personne que je connaisse n'était que Johann, mon professeur particulier. Et il fallait dire que je m'était noué d'amitié avec lui. Parfois je le trouve bizarre, mais d'autres je me dis que toutes les personnes devraient être ainsi. De plus, il est bien meilleur que les domestiques s'occupant de moi chaque jour, n'ayant pas leurs mots à dire. Comme s'ils étaient des statuts, ou des robots. C'étaient horrible, passer des heurs, et des heurs, sans avoir personne avec laquelle parler. Sans pouvoir s'exprimer ou être sois même. Et je n'était que très éffrayer de finir comme mes parents. Parfois je songeais même de me dévouer à dieu complètement. Tant la vie n'avais plus aucun sens à mes yeux. Mais si je vis aujourd'hui, c'est en grande partie gràce au piano et à la lecture. Ca m'avais appris à garder espoir, et à être optimiste. Finalement, j'avais réussi, et aujourd'hui, je suis libre!

    J'avais eu beaucoup de mal à me réveiller à l'heur aujourd'hui, vus que morphée, ayant été dur avec moi, ne m'avais permis de voyager dans le monde des songes qu'après un bien long ébat. J'imaginais les gens de l'extérieur, les charmantes filles dans leurs robes rose, blanche, et rouges. La gêne colorant leurs visages. Et les hommes cultivés et élégants...et un prestigieux et grand lycée comme ceux à l'époque médivale. Avec des élèves discutant de littérature et de musique. Et bien sûr tous me remarqueront et tous me vénèrerons pour mon savoir ! J'était bien trop excité pour dormir. Et c'est avec beaucoup de peine que je m'était réveillé. Je me suis coiffé d'une tresse négligée. Et on m'avais fait porter mes plus jolies vêtements. J'était enfin prêt pour accueillir ma liberté ! On avais envoyé mes valises à mon nouveau Lycée.

    Je regardais les rues des fenêtres de la voiture d'un air ébahi. Le monde extérieur était si différent, et le ciel était si beau d'ici....Une fois devant le lycée, je fus très choqué de découvrir que le monde que je m'était imaginé et la réalité n'étaient que très différents...Le lycée était plutôt grand, et les jeunes gens de mon âge habillées assez...Bizarrement, d'une façon très particulière, et chacun abordait un certain style dont je ne pouvais pas y mettre un nom. Dès que je franchit les portes d'entrèe. Personne ne m'avait dévisager, comme si j'était médiocre, ou tout simplement, invisible. Chacun vivait sa propre vie. Sans jeter un seul regard à mon égard. Et je ne me sentis que très vexé. Peut être que la réalité, n'était pas comme dans les romans ?! Mais dieu! Dans quel futur suis-je ? Et dans quel monde ? Ces personnes là sont ils humains ?....Ou est ce moi qui est un marginal ? Ou suis je tout simplement encore entrain de rêver ? Tant de questions...Et pas de réponse. C'est alors là que j'entendis une voix virile dans mon dos ;

    -Hey, poulette, t'es bien canon, ça t'dirais de sortir 'vec moi ?
    -Hah mais bien sur beau-gosse!

    Que diable était-ce censé être ? Et quelle langue parlent ils, au nom de dieu ! Je me retournais lentement pour voir un garçon et une fille -si je puis dire, elle ressemblait plutôt à une puterelle, avec sa mini jupe- pendant un instant je me demandais si j'était vraiment dans un établissement scolaire...Ou...Autre chose que je ne saurais définir. Mais ces paroles insensées...C'était censé être une sorte de...Déclaration ? Ou de demande en mariage ? Et bon sang! Les poules ont quoi à avoir là dedans ? et puis "canon"...Je ne comprenais strictement rien, et j'était bel et bien planté au milieu du couloir comme un magnifique idiot. Dans un autre coin, deux garçons (et pour ma plus grande surprise) s'embrassaient. Et le pire, personne ne semblait y prêter un quelconque intêret. Non mais ! Je me couvris les yeux avant de me retourner les joues rouges de honte.

    -Insensé !

    Je marchais quand je me heurtais à quelqu'un. Et je dis d'une voix agacée.

    -Pour les os de la sainte geneviève ! Mais faites attention!
    -Hah ? Mais pour qui elle me prend la fiotte ! P'tain tu répète pour ton cour de théatre ou quoi ? Hey les mecs r'gardez par ici!

    Ce que je vivais là était le pire cauchemar que je n'ai jamais fait. Sans prononcer un mot, je sût que ça allait très mal finir, vus ma carrure comparé a la sienne. Je me retournais et courut sans même voir ou je fonçais. Quand quelque chose illumina ma vue...Un garçon...Et normal. Lisant dans un coin. Habillé NORMALEMENT. Je m'approchais de lui d'un pas effrayé, craignant qu'il s'évapore comme une illusion. Et je m'exclamai ;

    -Pour les saintes couilles du christ ! Enfin quelqu'un de normal ! Dîtes moi ! Au nom de dieu ! Où diable sommes nous ? Ces gens sont l'incarnation du diable ! Bon sang ! Ils sont si bizarre ! Parlent bizarrement et ils sont habillés bizarrement ! Diantre !

    Je me rendis compte que je venais même pas de me présenter. Je me raclais la gorge avant d'ajouter d'un air sérieux;

    -Ahem, vous vous demandez sûrement qui suis-je ! Eh bien je suis Lavita ! Lavita Kim Iren! Vous avez sûrement entendu parler de ma famille. Que ma présence illumine votre journée. Très cher, et vous êtes ? Au risque de vous vexer, je ne me serais jamais permis de parler aux simples paysans de basse-cour, mais je fait exception, vous êtes bien le seul à être normal ici. Expliquez moi je vous en prie !
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Gabriel Demers
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeDim 3 Fév - 23:53

J'avais la douce impression que le temps autour de moi s'était arrêté, que seuls les mots qui défilaient devant mes yeux étaient l'essence même de la vie. J'en étais déjà au milieu du livre, et j'avais le coeur au bord des lèvres en étant dans le meilleur de l'histoire. Les sentiments du personnage décrit avec tant de précision me donnaient l'impression de vivre l'épopée du récit à sa place. Il n'y avait simplement pas de mots humains existants pour dire ce que les livres me faisaient. Je me sentais bien, j'avais la sensation de m'échapper de la monotonie quotidienne qui me poursuivait tous les jours. Je ne comptais plus le nombre de fois que je relisait cet ouvrage. Cyrano de Bergerac. Le courage, l'honneur et le romantisme de Cyrano m'envoûtaient toujours. Les vers étaient si bien composés, si véridiques et inspirants que je semblais m'y perdre.

« Vous voyez la noirceur d’un long manteau qui traîne,
J’aperçois la blancheur d’une robe d’été
Moi je ne suis qu’une ombre, et vous qu’une clarté !
»

Je ne m'en lassais pas. Ma fascination pour le romantisme n'était pas des plus élevés mais je savais avoir quelques exceptions. N'ayant jamais perdu de temps à l'amour, je parvenais à comprendre à petits bouts ce qu'était ce sentiment.

Alors que je tournais de page, un bruit me sortit de ma bulle. Des voix non loin d'ici. Il était rare que des bruits puissent m'arrêter dans ma lecture, et j'aperçu peu après un jeune homme s'approcher de moi, arborant un air craintif. Je l'observai tout d'abord de la tête au pied; ses longs cheveux auburn étaient rattachés en une longue tresse qui descendait nonchalamment le long de son dos, et ses yeux semblaient être dans les teintes du doré, un peu comme les miens remarquais-je. J'aimais bien son style vestimentaire. D'une certaine façon il semblait se démarquer et de l'autre il se fondait parfaitement dans un décor. Ce n'était pas un insulte, au contraire; c'était un compliment.

Sa voix retentit et il me fit légèrement sursauter par ses mots employés:

-Pour les saintes couilles du christ ! Enfin quelqu'un de normal ! Dîtes moi ! Au nom de dieu ! Où diable sommes nous ? Ces gens sont l'incarnation du diable ! Bon sang ! Ils sont si bizarre ! Parlent bizarrement et ils sont habillés bizarrement ! Diantre !

Ce langage ne m'était pas étranger et je le comprenais parfaitement, mais ma plus grande surprise était de voir une personne de cette époque s'exprimer si aisément de cette façon. Il semblait venir d'un tout autre monde lointain. J'allais lui répondre poliment mais je n'eus pas le temps de placer un seul mot;

-Ahem, vous vous demandez sûrement qui suis-je ! Eh bien je suis Lavita ! Lavita Kim Iren! Vous avez sûrement entendu parler de ma famille. Que ma présence illumine votre journée. Très cher, et vous êtes ? Au risque de vous vexer, je ne me serais jamais permis de parler aux simples paysans de basse-cour, mais je fait exception, vous êtes bien le seul à être normal ici. Expliquez moi je vous en prie !

J'écarquillai les yeux quelques secondes. Sa famille ne me disait rien; après tout, je n'avais pas grandis ici.
Mais il me semblait être une caricature des personnages dans les romans. Sa façon de parler, si expressive, ses mimiques ou ses mots... Je ne pus retenir le sourire qui naquit sur mes lèvres. Il était intéressant, ça ne faisait aucun doutes. La seule chose qui m'avait déplu était son léger manque de respect; considérer les gens d'ici comme étant des paysans était un préjuger sans fondations, à mon avis. Or je me raclai la gorge à mon tour et lui répondit finalement;

- Enchanté, Lavita! Je m'appelle Gabriel Demers. Vous êtes au lycée Suki Gakuen, au cas où vous n'étiez pas au courant...

Je fit une courte pause, en observant autour de nous avant de reprendre;

- Auriez-vous des problèmes avec qui que ce soit? Vous aviez l'air presque apeuré, tout à l'heure.

Je m'efforçais de le vouvoyer, car il semblait être de quelques années mon cadet et je n'étais pas habitué d'une telle situation. Je repris les livres que j'avais déposés sur le sol plus tôt et les serra contre moi.
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Lavita Kim Iren
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeLun 4 Fév - 14:03

  • Je m'était perdu, dans une autre époque, ou rien ne m'étais familier. Ni les manières des gens, ni rien d'autre. Mon coeur battait à coups rapides. Tellement que je crût qu'il allait déchirer mon thorax. Qu'il voulait en sortir à tout prix pour rouler à mes pieds. Et je ne fûs que très dégouter à la vue de cette vision si peu agréable. Et je ne voulais que m'en débarasser. Je ne pus mettre un nom, au sentiment que je ressentais. Mais...Je tentais tout de même d'analyser les causes de mon propre dégoüt. C'était une émotion répulsive...Repoussante, désagréable. Une sensation du péeril. Je ne recnnaissais rien de cette réalité trop laide pur être agréable à vivre. Et pendant un mment je reniais cette liberté et souhaité m'en débarasser pour toujours, que mes lèvres n'aillent jamais prononcer ce mot. Je désirais me réveiller comme en plein rêve. Et vivre la réalité que moi avais souhaiter. Mais hélas rien de celà n'arrivait ! Et j'en voulait au romanciers à en mourir de m'avoir fait tant rêver de quelque chose n'ayant exister que dans les illusions. Mais soudain, cet jeune homme m'offra un dernier espoir de vivre la vie que j'avais souhaiter mener. Et je fus tellement heureux de le voir, que j'avais peur qu'il s'évapore ou se déchire en mille lambeaux de lumières. J'avais parler tellement rapidement que je ne me rendis pas compte que je ne l'ai même pas regarder avec plus d'attention. Il avait l'air assez banal, ses cheveux étaient aussi noires que les absurdes intention des gens ci présents. Attachées en une queue de chevale avec quelques mèches rebelles encadrant son visage d'une certaine élégance méconnue. Quant à ses yeux, étaient dorés, mais n'avaient rien de l'or des miens. A vrai dire, on n'avais aucune ressemblance. Et semblés légèrement plus agé que moi. Ce qui me mettais mal à l'aise, je détestais souvent ma petite taille, et j'avais horreur de me sentir inférieur. J'évitais son regard quand je me rendis compte de l'impolitesse de mon action; il ne fallait jamais dévisager quelqu'un aussi longtemps.

    Suite à mes paroles, il écarquilla les yeux comme surpris. Et ne répondis guère. Et soudain il souriais. J'affichai un air interrogatif.Et alors que je m'apprêtai à lui demander s'il était capable de parler, il dit;

    - Enchanté, Lavita! Je m'appelle Gabriel Demers. Vous êtes au lycée Suki Gakuen, au cas où vous n'étiez pas au courant...

    Quelle réponse si peu intelligente ! Je ne m'étais pas perdu dans le temps ou quelque chose du genre. Je repris aussitôt;

    -Votre nom ne me dis absolument rien, et merci, je savai que j'était à "Suki Gakuen". Cépendant cet endroit est censer être un lycée...Et cet endroit n'a rien d'un lycée, bien entendu !

    [....]

    - Auriez-vous des problèmes avec qui que ce soit? Vous aviez l'air presque apeuré, tout à l'heure.

    Il semblais quelque peu mal à l'aise. Et je ne savais pourquoi. Apeuré...? Alors j'avais "peur" ? Ce sentiment dont je ne savais rien était bien la peur ?...Je venais donc de vivre un des sentiments les plus cités dans les romans que j'avais lu! Je souris légèrement, avant de me reprendre et de dire ;

    -Moi ? Avoir peur ? Non ! Jamais. C'était juste que...que...Vous êtes la seule personne parlant français ici ! Voilà. Quelle langue parlent ces gens là ? Et sommes nous vraiment à versailles ? Il me semble que c'est un petit peu différent de ce que j'avais lu...Pourquoi sont ils habillés ainsi ? Ou viennent ils tout simplement d'une autre race ? Je ne comprends vraiment...Point.

    Finis-je d'un air contrarié, la honte coloriant mes joues. J'avais l'air carrément perdu. Et je l'était, j'avais vraiment besoin d'aide mais surtout de repos. Quelque chose attisa mon attention. C'était le livre qu'il tenait a la main. Je me permis d'en voir la couverture. Edmond rostand ? Je n'en attendais pas moins. Je me mis à rire légèrement avant de réciter d'un air sérieux ;

    "- Certes, ce sentiment , Qui m'envahit, terrible et jaloux, c'est vraiment ,De l'amour, il en a toute la fureur triste! .De l'amour, -et pourtant il n'est pas égoïste! "

    Je n'étais pas vraiment fanatique du romantisme, ce que je préférais, certes, fût le symbolisme. Ou le réalisme. Ce garçon était le seul à être comme j'espérais que les autres sois. Décidemment...Je le sens que je vais souffrir pour m'intégrer.

    -Par Odin ! Je vous salues pour votre bon sens ! Que dieu vous bénisse cher Gabriel! Johann m'avait fait lire "Cyrano de Bergerac" la semaine dernière et, qu'elle fus sotte ! Roxane ! Mais comme on le dis, les femmes ne sont point faites pour être comprise ! Elles sont là pour être aimées. Et pour moi, assurément, le plus abstrait des courants littéraires est le romantisme !

    Je me rendis de suite compte que je me suis peut être laissé emporté, et d'avoir été un peu trop "jureur". Je détournais le regard, haïssant m'excuser. Et soupirais ;

    -Pourtant, il n'est point le temps de parler de littérature...
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Gabriel Demers
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeLun 11 Fév - 2:51

[Je suis désolée si je répond pas genre après chaque chose que Lavita dit, mais sinon le RP n'avancera pas XD]

J'étais plutôt surpris de voir à quel point Lavita parlait. Or, c'était amusant de l'entendre, avec ses grandes exclamations et ses expressions. Ma surprise n'en fut que plus grande d'apprendre par ses dires qu'il avait lu Cyrano, chef-d'oeuvre d'Edmond Rostand. Je n'avais pas réellement compris lorsqu'il disait qu'un certain Johann lui avait fait lire, mais ce n'est pas grave. J'observa par la fenêtre qui était à côté de moi, pour je ne sais quelle raison exactement. C'était apaisant de regarder à l'extérieur quelques minutes, mais avant d'oublier la présence de l'autre, je retourna mon attention vers lui en souriant légèrement.

- Pourtant, il n'est point le temps de parler de littérature...

- À mon avis, il n'y a pas de moments précis pour parler de littérature. Mais je suppose que tu... Enfin, que vous avez raison.

Je m'étais presque trompé... Je ne souhaitais pas faire une telle erreur, j'aurais peur de le vexer, comme il semblait quelque peu sensible ou je ne sais quoi d'autre. Je repensais à ce qu'il avait dit, comme quoi j'étais le seul de normal ici et qui parlait français. Je me demandais dans quel monde renfermé il avait vécu pour ne pas être en capacité de connaître la langue française qui était sans cesse simplifiée et parfois gâchée devrais-je dire. Cependant on s'y habituait, à un langage moins bien formulé, des expressions raccourcies, des mots changés... Nous sommes comme ça, les français, après tout. Et c'était probablement ainsi dans tous les lycées, contrairement à ce qu'il semblait penser. Peut-être avait-il eut les cours à la maison depuis sa plus tendre enfance et de se rendre compte que la vie réelle n'est pas comme celle des livres l'avait déçu. C'est parfois un choc, de voir nos espoirs, même s'ils sont infimes, démolis devant nos yeux. De se rendre compte qu'au final, certains de nos rêves ne sont même pas humainement possibles, qu'au final ce n'était qu'une illusion que vous avions bercée avec un mince filet de croyance. La réalité blesse parfois, mais il y a toujours une issue de secours, ou comme nous pourrions si bien dire en bon français, un pneu de rechange. Il y avait aussi le style vestimentaire qui le surprenait, hé bien, il ne fait aucun doute que Lavita ait vécu dans un monde à part. Je me demandais où il avait grandit, quel genre d'environnement pour qu'il semble si effarouché par le monde extérieur, contrairement à ce qu'il disait tout à l'heure.

Un sourire retroussa une énième fois mes lèvres. Peut-être ne voulait-il pas parler de littérature, mais moi j'en avais envie. Alors pourquoi pas ne pas aborder le sujet plus en profondeur?

- Enfin. Je sais que vous venez tout juste de dire que le temps n'est pas à la littérature, mais vous m'intriguez! Si je ne m'abuse, vous semblez être un connaisseur, et parfois, parler de sujets qui nous passionnent peut nous distraire lorsqu'on se sent anxieux... Non? Quel livre préfères-tu... Préférez-vous, je veux dire.

Sans vouloir me répéter, m'exprimer de cette façon me donnait encore une drôle d'impression. J'avais l'impression d'être complètement transféré dans une autre époque... Une époque où je me sentais bien, tout de même. Les gens qui passaient dans le couloir semblaient penser de la même façon, nous offrant de drôles de regards, dans le genre de ''Ils se croient dans une pièce de théâtre ou quoi?'' C'était amusant, j'adorais voir leur réaction. Il n'y avait rien de mieux que de se démarquer de la population, d'avoir l'air quelque peu étrange.

Je ne savais pas si tel était le cas pour Lavita, qui semblait lui aussi plutôt extravagant, de vouloir être vu mais ne pas ressembler à la communauté. Vouloir être anormal, se détacher de la monotonie des gens normaux. Quelque chose qui me rendait bien, qui me procurait une certaine satisfaction.
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Lavita Kim Iren
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeLun 11 Fév - 13:10

  • (Je doit écrire trop long ? XD Tu veux que je raccourcis ? XD)

    Mon soulagement ne fut que très grand lorsque je découvris que ce n'était point moi l'être marginal. A vrai dire, j'ai toujours eu un peu peur de la différence...De la peur du rejet, égalemment. Mais sa présence, me rassurait un peu. Je n'aimais pas être le sujet des moqueries, et Gabriel ne semblait pas vraiment comprendre dans quel terrain était-je. Ou plutôt il n'avait point compris mon inquiétude vis à vis à cette situation. Parfois, je me croyais parler dans le vide, quand il ne me répondait pas. Et finalement, je me tut. J'avais un peu horreur de parler dans le vide, et ça me vexa énormément, qu'il puisse regarder ailleurs, c'était extrènement mal poli de sa part. Je crut même qu'il avait oublier ma présence à ses cotés, et qui pourrait ?! Quelle audace ! Mais je ne dirais pas "quelle insolence". J'en avais assez vu aujourd'hui, et vivre entouré de telles malfaisantes personnages, m'effrayait plus qu'autre chose. Son regard se posa de nouveau sur moi, un léger sourire aux lèvres.

    - À mon avis, il n'y a pas de moments précis pour parler de littérature. Mais je suppose que tu... Enfin, que vous avez raison.


    Je haussai un sourcil. Avait il faillit me tutoyer ? Peut être étais ce moi, qui avait mal entendu ! Surement. J'était d'accord, pour parler de littérature, cépendant, je n'avais pas vraiment la tête à ça. J'étais assez fatigué par toute cette journée qui n'était qu'à son début. Pour être carrément franc, je ne prenais ça que pour un tour de très mauvais goût. Et je ne voulais que rentrer. Et au plus vite. Et d'un coup je sentis comme si je venais de rater ma conversation. Avais-je fait mal figure ? Surement....Comment avais je pu parler aussi familièrement à quelqu'un que je ne connais point ! Bon sang ! J'étais surement fatigué..Mais je n'aurais jamais dû. Sa familiarité est surement le signe de mon baisse dans son estime, surement. D'un air vraiment mal à l'aise je baissais le regard pendant quelque instant. Sans oser le détourner, signe d'impolitesse. Je ne voulais point m'excuser, ça serais indécent de ma part, certes. J'étais incroyablement mal à l'aise d'un coup, et sentir tout les regards dans mon dos m'effraya un instant. Ou était passé le Lavita rassuré que j'avais appris à être ? N'a-il pas sa place ici ? Parmi tant d'insolents ? Mais je ne leurs en voulait pas...Peut être ne sont il que de simples paysans, qui n'ont pas appris la politesse, surement. Tentant de réparé mon erreur je dis d'une voix peu rassurée, et ce fut très mauvais, vus qu'un noble, ne devrais jamais montrer ses sentiments à qui que ce sois, et ce par n'importe quelle manière ;

    -Ou-...Oui ! Cer..tes ! Mais vous voyez je viens de....

    Je venais encore de parler de moi, mince ! Par la moustache d'un pape, ne pouvais-je pas demeurer silencieux ? Je dois avoir l'air pathétique ! Quelle honte ! Quel déshonneur ! Une teinte rose colora mon visage, et je me pinçais les lèvres, n'osant affronter son regard, comme un enfant que l'on venais de punir. La première règle de politesse, et de ne jamais contredire, ni insister, je repris timidement, ayant peur de me tromper de nouveau ;

    -Vous aveiz raison, Sir Demers, et comme l'a dit Bernard-Henry lévi il n’y a pas d’heure pour la littérature ; la littérature n’est jamais à l’heure. Veuillez excuser ma grossièreté, je vous en prie.

    Il sourit de nouveau, et je souhaitais tellement avoir le pouvoir de lire dans les pensées des autres, tellement j'avais l'impression qu'il se moquait de mon si peu de politesse en ce moment. Et de ma balourdise.

    - Enfin. Je sais que vous venez tout juste de dire que le temps n'est pas à la littérature, mais vous m'intriguez! Si je ne m'abuse, vous semblez être un connaisseur, et parfois, parler de sujets qui nous passionnent peut nous distraire lorsqu'on se sent anxieux... Non? Quel livre préfères-tu... Préférez-vous, je veux dire.

    -Anxieux ?...Est ce que...J'aurai l'air...Anxieux ??? -dis je interrogatif,

    C'était bien ça ? Ce que je ressentait en ce moment. Je fis mine de réfléchir, bien que je n'avais point envie de parler de littérature, mais bon sang ! Au diable la littérature, je voulais savoir, dans quel enfer étais-je ! Surement, le plus odieux, des enfers, le plus brulant, des enfers ! Il avait encore de mal à me tutoyer ? Ai-je autant l'air d'un routier, ou plutôt, avais-je l'air si familier ?...Une telle familiarité, me fit rougir de gêne, je n'avait jamais tutoyer quelqu'un à vrai dire, peut être qu'il voulait que l'on devienne...? Attendez...Amis ?...Et les amis ça se tutoie ? Quel genre de personne on tutoie au juste ? Je n'en savais rien. Pour ce qui est question de gouts littéraire, je n'en savais vraiment pas plus. Je ne m'étais jamais poser la question en effet, mais je supposais que la plume que j'aime le plus n'est que celle de Joris Karl Huysmans. Mais je ne sut si je pouvais parler de ses oeuvres si osées ! En effet, il avait toujours abordé des thèmes très osées, comme les péchés par exemple, ou le satanisme. Cépendant quelque chose me "fascina"

    -Si je peux me le permettre, l'oeuvre qui m'a le plus marqué n'est qu"à rebours" de Joris Karl Huysmans. En effet, ça plume m'a toujours fasciner...Sa façon d'écrire si librement...De s'exprimer parfaitement, et de comprendre...C'est une oeuvre, un peu osée, si je peux dire. Excusez moi de vous en parler. Mais j'ai bon feuillter le volume, le lire à l'envers, ou à rebours. Je ny voyais que du charme, c'est une des seuls oeuvres m'ayant marqué à ce point. Et comme on le dis, un roman est un roman. Un roman immonde, est tout simplement un roman mal écrit. Et....V...je me rappellais qu'il fallait le tutoyer, pour voir, peut être ?. ..Et....Tttt...Ttt... Et t...vous ?!

    Mon dieu, je n'avais pas réussi ! Je dois avoir l'air pathétique...Je ny arrivais...Seulement pas.

    -Rah ! Je ny arrives vraiment pas...

    Dis-je l'air attristé et gêné.

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Gabriel Demers
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeMar 12 Fév - 2:08

Avant que je ne lui demande son type de littérature, Lavita avait tenté de s'exprimer de manière plutôt maladroite, bégayant légèrement et cherchant quelques mots, or il ne termina pas sa phrase. Il avait semblé croire que je me moquais de lui d'une quelconque façon, mais ce n'était point le cas. Au contraire, je trouvais sa façon d'agir plutôt attendrissante. Sa maladresse mal dissimulée était mignonne, surtout qu'il tentait du mieux qu'il le pouvait de la cacher. Il se reprit cependant de manière plutôt rapide en affirmant ce que j'avais dis plus tôt, comme quoi la littérature n'avait pas d'heure à la discussion. Il m'avait semblé le voir rougir, légèrement, et de se mordre la lèvre. Le rendais-je mal à l'aise d'une quelconque façon? J'espérais réellement que ce ne soit pas le cas, ce serait bien trop dommage. Je n'avais jamais été imposant d'une quelconque façon alors cette hypothèse me semblait quelque peu étrange. J'aurais bien voulu le connaître plus, un tout petit peu, mais si ma présence le dérangeait ça n'en valait peut-être pas la peine. Peut-être l'avais-je insulté sans m'en rendre compte, en me trompant dans le vouvoiement? Je faisais souvent des bêtises, et voilà dans quelle situation je me mettais. J'étais étrange, je le savais, mais à ce point?

Il ouvrit une seconde fois la bouche, semblant remettre en question ce que j'avais cru voir sur son visage de l'anxiété;

- Anxieux ?...Est ce que...J'aurai l'air...Anxieux ???

Il fit par la suite mine de réfléchir pendant un certain moment. Il songeait probablement à la question que je lui avait posé. Quel était son livre favoris? J'aimais bien en connaître plus sur le goûts d'autrui, surtout lorsqu'il s'agissait de littérature. J'en étais un mordu, et des livres, j'en avais lu des tonnes et des tonnes, tel que je ne les comptais même plus! Je possédais une bibliothèque pleine de romans en tout genre à la maison, que j'avais pour la plupart, tous lus. Certains dataient de plusieurs décennies, d'autres étaient des oeuvres littéraires toutes nouvelles avec un avenir prometteur. Je savais reconnaître certains talents, par expérience et par sens de la critique. Je savais apprécier mais voir les défauts en un chef-d'oeuvre était primordial aussi, sinon, comment voulez-vous pouvoir forger vos propres avis?

- Si je peux me le permettre, l'oeuvre qui m'a le plus marqué n'est qu"à rebours" de Joris Karl Huysmans. En effet, ça plume m'a toujours fasciner...Sa façon d'écrire si librement...De s'exprimer parfaitement, et de comprendre...C'est une oeuvre, un peu osée, si je peux dire. Excusez moi de vous en parler. Mais j'ai bon feuillter le volume, le lire à l'envers, ou à rebours. Je ny voyais que du charme, c'est une des seuls oeuvres m'ayant marqué à ce point. Et comme on le dis, un roman est un roman. Un roman immonde, est tout simplement un roman mal écrit. Et....V ..Et....Tttt...Ttt... Et t...vous ?!

Un sourire satisfait retroussa mes lèvres. Je n'étais pas surpris de voir que Lavita avait grandement apprécié ce roman; moi-même l'adorait. C'était une oeuvre de choix, à mon avis. La simplicité décrite et la narration focalisée sur le personnage principal, le rendait d'une quelconque façon plus vivant. Lorsqu'on prenait goût aux choses, même les plus simples, il n'était pas difficile par la suite d'y voir la beauté s'y cacher. Lointaine ou pas, on ne pouvait que la trouver. Comme je l'avais pensé, Lavita était un connaisseur en ce domaine. Je ne me trompe jamais à ce sujet, et il est toujours un plaisir pour moi de partager des sujets comme ceux-ci avec ceux de mon entourage.

- Rah ! Je ny arrives vraiment pas...

Un air attristé et gêné prit place sur son visage. Il était donc en incapacité de me tutoyer? J'étais habitué à voir l'opposé, qui était le cas pour moi d'ailleurs. On dirait le monde à l'envers!

- Ce n'est pas grave, ne vous forcez pas à me tutoyer, je ne voudrais pas vous embêter. Vous êtes donc fan de l'oeuvre du très cher Joris-Karl, ''à rebours''? Ça ne m'étonne pas! La simplicité en fait son originalité, je trouve. On ne s'en lasse pas, je vous l'accorde. Que ce roman soit un peu osé ne change pas grand chose à l'histoire de base, d'ailleurs, non?

Je lui souris, et reprit mon air. Je parlais souvent, oui, mais je n'en étais que plus enflammé lorsqu'il s'agissait de livre. Peut-être même que j'avais parlé un peu trop rapidement, ce qui ne m'étonnerait pas. Je poursuivis par la suite;

- Quand à moi... Le choix est vraiment vaste, en choisir un seul est difficile. Je peux simplement dire mes goûts en général; j'aime lorsqu'on peut sentir sans difficulté ce que le personnage principal vit... D'être capable, juste en fermant les yeux, de s'imaginer qu'il s'agit de notre réalité et non celle dans laquelle on a toujours vécue... Ça peut peut-être sembler étrange, dit de cette façon. Mais pour moi c'est quelque chose de très important. Beaucoup de livres savent le faire ressentir, mais d'autres sont totalement à côté de la plaque.

Je me rendis compte que ça faisait longtemps que je n'avais pas parler ainsi de mes intérêts. Je l'avais fais, parfois, avec ma mère mais il y avait des jours où elle ne semblait pas comprendre... J'avais peur certaines fois de la décevoir, de ne pas être celui qu'elle avait toujours désiré que je sois. Elle m'avait fait réfléchir, qu'un jour viendrait peut-être où je n'aurais pas le choix de changer. Je n'en avais pas envie, mais je supposais que je n'aurais pas le choix. Je détourna le regard quelque secondes avant de laisser échapper un petit soupire. Ce n'était pas le temps de penser à ces choses.
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Lavita Kim Iren
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeMar 12 Fév - 22:12

  • J'appréciais étrangement, cette personne en face de moi. C'était ma première connaissance. Non, plutôt, ma première vraie connaissance. A vrai dire, j'avais déjà une fiancée, et une bonne douzaine "d'amis". Fils de bourgeois de haute société, n'étant que superficiels et ennuyeux. A vrai dire, je ne m'entendais pas tellement avec les enfants des amis de mes parents. Et lors des bals, je préférait m'éclipser dans un coin du manoir, lire ou jouer du piano tout seul. Les seuls enfants d'autre familles que j'appréciais furent très rare. Et je n'aimais pas jouer à leurs jeux sots et stupide. Dénué de tout charme. Cépendant, Gabriel, lui, comprenait étrangement tout les sentiments que je pouvais éprouver en ce moment même. Celà me semblait très étrange. Mais peut être que...Tout le monde de l'extérieur, pourrait ainsi lire en moi, comme dans un livre ouvert. Juste parcequ'ils sont plus habitués que moi au monde extérieur ? Je n'en savais rien. Mais j'avais vraiment pas envie de m'en aller, même si je m'était fait ridiculisé, et celà plus d'une fois. Je ne voulais pas que mon comportement le dérange , ou autre...Non, je ne souhaitais pas qu'il s'en aille. Que mon sauveur de ce monde de sauvage me laisse seul, comme au point de départ, et c'était très visible, que je fut très effrayé des autres. Je n'osais d'ailleurs même pas les regarder. De peur qu'ils viennent m'aborder. Je voulais tout simplement ignorer leur présence...Oh que je voulais que la terre s'ouvre afin de les avaler, eux tous, pour ne rester qu'aux cotés de Gabriel ! Les autres ne méritaient même pas que je les parle ! Vus leurs vêtements si particuliers ! Et leur manque de politesse ! Ces gens la, me donnaient presque là nausée. Quelque sois dans leur façon de parler, de me regarder, ou autre. Je n'avais que très horreur, de la grossiéreté, sous n'importe quelle de ses formes. Qu'elle sois dans la littérature, ou dans tout autre art, ou chez une personne. Car la vulgarité et la stupidité sont deux faits fort vivants dans l’existence moderne, on le regrette, c’est tout naturel. Mais ils sont toujours là, oui ils le sont ! Tout autour de nous, pourquoi vivons nous dans un monde si superficiel ? N'ignorent il tout bonnement pas, que la métaphore, la glose, est ce qui donne du charme à un roman ? Enlevant la bassesse et la vulgarité. Mais cépendant, il y'a un bon nombre de gens, ne possédant aucun savoir, aucun charme, aucune connaissance. Et l'on ne vois, en leurs manières, aucune sorte de civilisation. Ni aucun signe de délicatesse. Même pas l'ombre d'une bonne éducation, rien. Et il n'ya point d'espoir pour ceux ci. Et Gabriel, faisait et assurément partie, des gens ayant le bon sens, que ce sois pour la littérature, ou le don de vous rendre confiant. J'était quelqu'un de très...Emotionnel, bien que je ne le montrais pas trop. Mais cette première rencontre comptais énormément pour moi. Moi qui n'a jamais eu d'amis, moi qui n'a jamais vécu. Je vais en profiter !


    - Ce n'est pas grave, ne vous forcez pas à me tutoyer, je ne voudrais pas vous embêter. Vous êtes donc fan de l'oeuvre du très cher Joris-Karl, ''à rebours''? Ça ne m'étonne pas! La simplicité en fait son originalité, je trouve. On ne s'en lasse pas, je vous l'accorde. Que ce roman soit un peu osé ne change pas grand chose à l'histoire de base, d'ailleurs, non?


    Et tant mieux s'il comprenait ! C'était d'un soulagement ! Et mon visage s'illumina lorsqu'il me dit qu'il connaissait mon oeuvre favorite. Joris n'était pas vraiment connu, comme écrivain. Et dans les temps anciens, il fut même un sujet tabou, et même jeter en prison. C'était un roman, aux personnages bien trempés, tout aussi attachant. Surtout le personnage principale, qui me fut d'une grande inspiration durant les quelques semaines ayant suivit ma lecture de l'oeuvre.

    -Non, l'histoire de "base" est en elle même osée. Je suis plutôt surpris que vous connaissez...Pour être totalement franc....Je vous apprécie beaucoup, autant pour votre large connaissance, que pour votre sens raffiné.


    Il fallait le dire, que je ne savais pas vraiment tourner un compliment. Et c'était de loin le premier que j'avais faite, de toute ma vie. Je me sentais tellement embarrasser que je me cachais sous ma frange, ou regardait ailleurs, de temps à autre.

    - Quand à moi... Le choix est vraiment vaste, en choisir un seul est difficile. Je peux simplement dire mes goûts en général; j'aime lorsqu'on peut sentir sans difficulté ce que le personnage principal vit... D'être capable, juste en fermant les yeux, de s'imaginer qu'il s'agit de notre réalité et non celle dans laquelle on a toujours vécue... Ça peut peut-être sembler étrange, dit de cette façon. Mais pour moi c'est quelque chose de très important. Beaucoup de livres savent le faire ressentir, mais d'autres sont totalement à côté de la plaque.

    Sa manière de s'exprimer, m'enchantait. Cépendant....Je ne pouvais comprendre. Enfin, en lisant, c'était surtout que je croyais que l'on vivais vraiment à cette époque. Que tout le monde la vivait et que je ne fut que prisionnier mais actuellement...Je m'embrouille. Je m'exclamais d'un air effrayé, surtout au milieu de mes dires

    -Que ça sois du romantisme...Du symbolisme ou du naturalisme, personne ne peut nier qu'un roman puisse être diablement bien écrit. Mais par Thor ! De quelle réalité parlez vous ? Sir Demers ! Ne me dites s'il vous plais point. Que ce que je vois autour de moi est NOTRE réalité ? Je me trompes j'espère ! Sir Demers ?...Vous ne semblez pas tellement bien...Quelque chose ne vas pas ? Si ce n'est pas indiscret, bien sûr.

    C'était vraiment effrayant ! Je n'appréciais point ces personnes ci ! Mais on dirait bien qu'il faudra my faire...Que m'intégrer ne seras que très difficile, surtout que je suis tout seul...Il me fallait vraiment l'aide de Gabriel. Il était en effet la liaison entre ces deux époques. Celle ou j'avais vécu, qui ne fut que d'illusions. Et celles que les gens d'ici vivent. Je fus visiblement très perdu:

    -Vous savez...Je vous inviterai un jour à notre demeure familiale, et vous verrez, la bibliothèque est encore plus immense que le lycée en entier!

    Je voulais vraiment tenter de mettre ma fierté de coté. Et de lui demander de m'aider. Mais ça ne sera que très douloureux ! Ma fierté d'orgueil...Y passerait. Et un vrai noble n'abandonne jamais la sienne...Mais au diable la noblesse ! Au diable les manières ! Qu'ils brûlent en enfer ! Mais mince ! Ici, il n'est pas question de noblesse. Mais question de gêne, et d'embarras. Mon regard fut rassuré, et je le plongeai dans le sien, avec une nouvelle fierté, non pas d'orgueil, mais d'assurance, et dit sur un ton intense et fort, se dégradant au fil de la phrase, pour devenir a peine audible.

    -Il se trouve, que j'aille une faveur à vous demandez....Gabriel. dis-je en m'arrêtant de 'lappeller par son nom, pour commencer. Bien que ça me fit que perdre en assurance. C'était suprenant que jy arrives. En effet, je souhaitasse que vous m'aidiez...Enfin, vous avez surement remarquer, ma façon de m'exprimer, de m'habiller...Eh bien, désolé de parlez avec exagération de moi même. Mais il se trouve que je suis, le prisionnier d'une illusion perdue....! Je vais vous expliquer, écoutez bien je vous en prie ! Je suis l'hériter d'une famille très riche et religieuse. Et...Bien entendu, ils m'avaient interdis tout contact avec les gens "normaux". Je veux dire les gens de mon age, et l'extérieur. Rare sont les fois ou je pouvais sortir. Et à vrai dire, quand j'était jeune, ça ne me préoccupais pas tant que ça..Mais, les romans m'ont également fut rêvé...Et je fus sot de croire, que la vie de nos jour est pareille à celle du 19eme siècle. A vrai dire, je savais que ça avait changer, mais pas à ce point ! Diantre ! Après de nombreuses demandes, mes parents avaient accepté de m'inscrire à un lycée publique. Et je suis quelque peu déçu mais...Je l'avouerai que c'est plus amusant et périlleux....C'est de grands risques que je prend en dévoilant ma vie, mais voyez vous. C'est une preuve de confiance. Je suis vraiment perdu...Je ne saurais que faire sans votre aide, Gabriel. J'ai...Vraiment besoin, que vous jouez le rôle de John Watson pour moi. Enfin vous voyez, comme dans les romans...Quand deux personnes s'entre aide et se lient d'une...r..relation. V..vous voyez comme ça quand...ils se parlent et gardent le contact et s'invitent à des bals et à des dîners....Des choses comme ça..Et... Je serais très heureux si vous acceptez. Honnêtement !

    Je semblais très embarrassé, mais cépendant, super fier de moi. C'était la première fois que je demande quelque chose normalement (ou presque) à quelqu'un. Sans me vanter, laissant ma fierté de coté. Mais si il disait non ? Que ferais-je ?...

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Gabriel Demers
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeMer 13 Fév - 3:24

Un large sourire se dessina sur mes lèvres. J'étais réellement heureux d'apprendre que, finalement, il m'appréciait. Et beaucoup en plus! J'avais eu si peur de le déranger, d'une quelconque façon -même s'il s'agissait de lui qui était venu me voir en premier-. Le vouvoiement me tiquait encore un peu à l'oreille, mais je me dis que j'allais m'y habituer. Je me rappelais bien de ses mots, qu'il avait dit il n'y a que quelques minutes à peine. Or, après avoir expliqué mes goûts en culture littéraire -sujet dont j'aurais pu parler pendant des heures sans même m'arrêter-, il sembla remettre en question l'un des points. La réalité... Notre triste réalité, devrais-je dire. Un sujet qui m'a tourmenté plus d'une fois, je devrais dire. Que ce soit au sujet de ma mère qui s'inquiète ou du quotidien dans lequel je vis qui n'a rien en commun des livres... Ma passion valait-elle réellement la peine, me demandais-je parfois. Cela me mènerait-il vers une destinée qui me rendra heureux? Le simple fait d'être ''fan'' d'une certaine chose, ne nous coupe-t-il pas de la réalité? Les héros dans les romans sont souvent des êtres à première vu normaux, qui parfois n'ont aucune passion distincte, et pourtant, ils vivent des aventures à en couper le souffle! Alors je me suis souvent demandé si au final, je ne coupais pas moi-même les liens de la réalité qui m'était offerte à vivre. Mais ce n'est pas grave. Je ne me barricade pas du monde tout entier, de toute façon! Lire est ce qui me passionne le plus, alors pourquoi remettre tout ceci en question? D'ailleurs, Lavita avait semblé remarquer mon moment d'inquiétude lorsque j'avais songé à ma mère. Je m'étais contenté de faire un léger signe de main, pour lui dire que tout allait bien. Je ne désirais pas l'inquiéter avec mes petits problèmes de famille, qui au final ne sont que moindres. Cependant, je lui dirai probablement un jour, aujourd'hui peut-être aussi. Il avait déjà gagné ma confiance; je m'étais vite rendu compte qu'il était quelqu'un de vraiment bien. Cependant il me parut une seconde fois effrayé, alors qu'il songeait peut-être à la dure réalité. Au monde environnant, aux petits problèmes quotidiens... Il semblait à la fois perdu et indécis, je n'aurais su dire lequel des deux. Même s'il essayait de le cacher, il n'était pas difficile de voir qu'il était expressif.

-Vous savez...Je vous inviterai un jour à notre demeure familiale, et vous verrez, la bibliothèque est encore plus immense que le lycée en entier!

Je pus sentir la joie monter tranquillement en moi. Une bibliothèque plus grande qu'un lycée? Il devait être riche, ça ne faisait aucun doute. Peut-être était-ce d'ailleurs la raison de son étonnement face au monde extérieur...? Enfin bref, il me tardait déjà d'y être. Déjà qu'il désirait m'inviter, moi, un si piètre lycéen parmi tant d'autre, dans un lieu remplis de richesse que sont les livres! Apparemment, j'avais aussi gagné sa confiance. Je ne pouvais pas me sentir mieux qu'à présent!

- Oh sérieusement? Il me tarde déjà d'y être! Vous êtes quelqu'un de vraiment bien, Lavita!

Je lui offris un sourire sincère, comme seul signe de remerciement que je possédais. Je ne pouvais pas faire autre chose sur le moment présent, mais j'allais lui rendre la monnaie de sa pièce un jour sans aucun doutes possible. Après un certain moment, il plongea littéralement son regard dans le miens. Le siens fut assuré, débordant d'un certain courage qui venait de je ne sais où. Il se mit finalement à parler, et je fus surpris de l'entendre dire mon prénom, remplacé par le ''sir Demers''.

- Il se trouve, que j'aille une faveur à vous demandez....Gabriel. En effet, je souhaitasse que vous m'aidiez...Enfin, vous avez surement remarquer, ma façon de m'exprimer, de m'habiller...Eh bien, désolé de parlez avec exagération de moi même. Mais il se trouve que je suis, le prisionnier d'une illusion perdue....! Je vais vous expliquer, écoutez bien je vous en prie ! Je suis l'hériter d'une famille très riche et religieuse. Et...Bien entendu, ils m'avaient interdis tout contact avec les gens "normaux". Je veux dire les gens de mon age, et l'extérieur. Rare sont les fois ou je pouvais sortir. Et à vrai dire, quand j'était jeune, ça ne me préoccupais pas tant que ça..Mais, les romans m'ont également fut rêvé...Et je fus sot de croire, que la vie de nos jour est pareille à celle du 19eme siècle. A vrai dire, je savais que ça avait changer, mais pas à ce point ! Diantre ! Après de nombreuses demandes, mes parents avaient accepté de m'inscrire à un lycée publique. Et je suis quelque peu déçu mais...Je l'avouerai que c'est plus amusant et périlleux....C'est de grands risques que je prend en dévoilant ma vie, mais voyez vous. C'est une preuve de confiance. Je suis vraiment perdu...Je ne saurais que faire sans votre aide, Gabriel. J'ai...Vraiment besoin, que vous jouez le rôle de John Watson pour moi. Enfin vous voyez, comme dans les romans...Quand deux personnes s'entre aide et se lient d'une...r..relation. V..vous voyez comme ça quand...ils se parlent et gardent le contact et s'invitent à des bals et à des dîners....Des choses comme ça..Et... Je serais très heureux si vous acceptez. Honnêtement !

Tout devint plus clair à ce moment. Mon hypothèse s'était avérée bonne; il a été dispensé du monde réel pendant longtemps... C'est triste à entendre. C'est comme si l'on avait coupé les ailes d'un oiseau libre, franchement! Mais je fus touché d'apprendre qu'il désirait que je sois son ami, celui qui l'aiderait dans son périple au travers du lycée, si je puisse dire! Une énième fois, un sourire retroussa mes lèvres. Au nombre de fois où je l'avais fais aujourd'hui, je finirai probablement par avoir une crampe aux lèvres! Comment pourrais-je donc refusé une telle offre? Avoir un ami partageant mes intérêts est la chose dont j'ai rêvé depuis longtemps, et comme par hasard, aujourd'hui ça se réalise! Quelle joie! Pendant quelques instants, je chercha mes mots afin de savoir quoi lui répondre exactement. Je me lança finalement;

- Hé bien, mon très cher Lavita, j'accepterai avec plaisir d'être votre John Watson! C'est un réel honneur pour moi, vous ne pouvez pas savoir à quel point. Mais il y a une condition à cela! Alors écoutez-moi bien, mon cher!

Je fis un clin d'oeil en levant mon index, comme pour illustrer le ''une condition!'' que j'avais dis avec enthousiasme. Je repris quelques secondes après, question de ne pas le faire attendre trop longtemps;

- J'aimerais... Non par signe d'impolitesse, mais pas signe d'amitié que tu me tutoies! On sera plus à l'aise ainsi, j'en suis certain. Selon ce que j'ai pu comprendre, ton enfance n'a pas dû être toujours très facile, tu as probablement été obligé de te conformer à des règlements d'adulte très tôt... Bien sûr je ne critique pas la façon dont tu as été élevé, après tout ça ne reste qu'une hypothèse. Mais si justement nous devenons ami et que je t'aiderai, il sera aussi en mon très noble devoir de t'apprendre certaines choses! Je suis d'ailleurs rassuré d'apprendre que tu me fasses confiance, et surtout que tu as pris le risque de me parler de ton histoire. Ça me fait plaisir, car je dois avouer qu'au début j'avais peur de vous mettre un peu mal à l'aise.

Je baissa la tête un court moment. J'avais soudain peur de faire une gaffe, d'agir trop familièrement avec lui de cette façon, si rapidement... Peut-être au fond n'avait-il réellement pas envie de me tutoyer. Peut-être était-ce même une grossière insulte pour lui. Je me mordis la lèvre inférieure, me risquant à poursuivre ce que je disais;

- Et comme j'ai confiance en toi, moi aussi je pourrai bien te parler de quelque chose qui me tracasse, comme tu me l'avais demandé tout à l'heure. Or c'est seulement si tu désires entendre parler de cela, car peut-être que ce ne sera pas très fascinant à écouter, après tout. Mon ''histoire'' si je puisse dire n'a rien d'intéressant, au fond...

Je ne le connaissais depuis que très peu et il serait peut-être le premier à entendre parler de mes quelques problèmes, que je garde toujours pour moi sans en toucher un mot à qui que ce soit. Ça ne veut assurément pas dire qu'il voudra m'écouter, chose que je comprendrais parfaitement d'ailleurs. Ce n'est pas agréable, souvent, d'entendre quelqu'un se plaindre de problèmes qui ne nous concernent pas, au final. Je regrettais d'ailleurs peut-être un peu maintenant d'avoir abordé le sujet... Je ne désirais pas le déranger, ce serait terriblement embarrassant! Ah, moi et mes idiotes d'idées soudaines. J'aurais dû y réfléchir plus longtemps. J'en étais certain, s'il ne dirait pas non, ce serait probablement parce qu'il se forcerait à m'écouter pour ne pas me blesser. Ce n'est point ce que je veux. Je serra entre mes mains le livre de Cyrano que je tenais encore contre moi. J'inspira un long moment et tenta de reprendre mon habituel rictus et assurance. Je ne pouvais pas arriver à de conclusions si hâtives sans même avoir vu sa propre réaction, ce serait d'une imbécillité!
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Lavita Kim Iren
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MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeMer 13 Fév - 19:54

  • C'était plutôt curieux, de voir à quel point, Gabriel était peu expressif. Ou c'était peut être moi l'étant un peu trop. Au risque de me répéter, j'appréciais sa présence. Et je voulais sincèrement rester avec lui. J'envisageais même que l'ont deviennes amis...Peut être, était ce un peu mal placé de ma part. d'agir si impulsivement, ou d'agir si spontannément. De parler un peu trop vite et de réaliser avec du temps, que je me suis trompé, ou que je fus incroyablement grossier. Ah ! J'avais si longtemps rêver de cet instant là...J'avais attendu, pendant des annèes et des annèes, le moment de ma délivrance. Comme un oiseau voulant voler pour la première fois de ses propres ailes. Ou un oiseau que l'on avait emprisonné dans une cage, dès sa naissance. Le privant de ses propres droit, de rejoindre ses semblables...Comme un oiseau blessé, regardant avec hâte le céruléen du ciel. Enviant les autres. Imaginant à quel point, la liberté serais amusante...Rencontrer de ses semblables...Et voler dans le même rythme qu'eux...La ressemblance était tellement frappante, que j'en souri. Pendant un instant, je me demandai à quoi bon pouvait ressemblait la vie de Gabriel. Et pour quelles raisons s'habillait il ainsi. Et pourquoi, me parlait-il. Mais aussi, pourquoi était il le seul à ne pas m'avoir regarder comme étant un martien. Mais...Nous sommes de différentes époques, surement de différentes classes sociales. Avait-il vécu la même chose que moi ? Fort probable... Je rougis lorsque je me rendis compte que j'était celui ayant parler de lui tout ce temps, alors que je ne connaissait de lui que son nom. Ce fut très balourd de ma part...Et dire que je venais à peine de le réaliser ! Mais c'est surtout car je ne pensais souvent qu'a mon individu. Qu'a moi, et seulement moi -et peut être parceque j'ai était élevé seul ?-. D'ailleurs, personne n'avait jamais attisé ma curiosité, et les gens ci présent autour de moi ne m'intéressaient guère. Car la seule personne ici que je voyais était Gabriel. Et c'était impoli de regarder les autres alors que je discute avec lui. D'ailleurs je n'espérais même pas avoir des relations amicales avec ces gens là. Il fallait m'en méfier, après tout, nous ne sommes pas pareils.

    Je lui avais proposé de venir un jour chez moi, peut être que je lui présenterai mes autres "amis". Qui ne sont pas réellement des amis ! Vus leur grossièreté et manque de gout en littérature, et pour leur vanité et moquerie ! Mais ils verront que moi aussi j'ai des amis ! D'ailleurs, j'ai toujours rêvé de moments pareils...Rencontrer quelqu'un...Que l'on devienne amis...Parler de littératures et puis nous balader ensemble...Et jouer du piano, et aller à la plage ! Ce que je rêvais de voir la mer !...Puis l'inviter chez moi, et lui montrer toutes ces choses auxquelles je tiens ! Pendant les jours de pluie, je fermais les yeux, et je rêvais de l'extérieur, des aventures que j'aurai pu avoir...Et je rêvais des gens, et des mers, de l'océan. Je rêvais de tout ça debout, et ça me rendais incroyablement nostalgique.

    Il me souris et je lui rendis son sourire avec gêne apparente. Je n'était pas habitué à ce genre de situation. Chaque seconde qui passait, je me disais "Ceci est ma première conversation...Le premier compliment que j'ai reçu, le premier que j'ai fait, ceci est la première personne que j'apprécie". Il était possible que j'en fasse trop. Gabriel et les autres, faisaient un mélange exquis, un délicieux contraste, et puis sa voix était si belle et rassurante...Et puis il avait dit que j'était "quelqu'un de bien" quelle joie ! Je désirait vraiment, que l'on devienne proche, pas au point d'être ami, ça serait précépiter les choses ! Mais j'en mourrais d'envie, et c'était clair. Mais je ne voulais pas faire mauvaise figure... J'avais besoin de lui, et je ne voulais pas qu'il m'échappe. Non! Je frissonnais en y pensant! Je pris mon courage à deux mains et inspira un grand coup avant de mettre à nue mes sentiments et ce pour la première fois de ma vie :

    - Il se trouve, que j'aille une faveur à vous demandez....Gabriel. En effet, je souhaitasse que vous m'aidiez...Enfin, vous avez surement remarquer, ma façon de m'exprimer, de m'habiller...Eh bien, désolé de parlez avec exagération de moi même. Mais il se trouve que je suis, le prisionnier d'une illusion perdue....! Je vais vous expliquer, écoutez bien je vous en prie ! Je suis l'hériter d'une famille très riche et religieuse. Et...Bien entendu, ils m'avaient interdis tout contact avec les gens "normaux". Je veux dire les gens de mon age, et l'extérieur. Rare sont les fois ou je pouvais sortir. Et à vrai dire, quand j'était jeune, ça ne me préoccupais pas tant que ça..Mais, les romans m'ont également fut rêvé...Et je fus sot de croire, que la vie de nos jour est pareille à celle du 19eme siècle. A vrai dire, je savais que ça avait changer, mais pas à ce point ! Diantre ! Après de nombreuses demandes, mes parents avaient accepté de m'inscrire à un lycée publique. Et je suis quelque peu déçu mais...Je l'avouerai que c'est plus amusant et périlleux....C'est de grands risques que je prend en dévoilant ma vie, mais voyez vous. C'est une preuve de confiance. Je suis vraiment perdu...Je ne saurais que faire sans votre aide, Gabriel. J'ai...Vraiment besoin, que vous jouez le rôle de John Watson pour moi. Enfin vous voyez, comme dans les romans...Quand deux personnes s'entre aide et se lient d'une...r..relation. V..vous voyez comme ça quand...ils se parlent et gardent le contact et s'invitent à des bals et à des dîners....Des choses comme ça..Et... Je serais très heureux si vous acceptez. Honnêtement !


    Les instants qui s'écroulèrent me semblaient aussi longues que des annèes ! Je fut super embarrassé. Dieu, et si j'ai un peu précipité les choses ? Et s'il me parle que par politesse, et non car il avait réellement envie de parler avec moi ? Etais ce vrai ? Je n'osais même pas y songer. Ni même le regarder, d'ailleurs. Mais il souriait, et c'était point un sourire de moquerie, mais un sourire sincère et je le lui rendis d'un air gêné. J'avais tant rêver de ce moment ! Et je le chérissais, au plus grand point.

    - Hé bien, mon très cher Lavita, j'accepterai avec plaisir d'être votre John Watson! C'est un réel honneur pour moi, vous ne pouvez pas savoir à quel point. Mais il y a une condition à cela! Alors écoutez-moi bien, mon cher!


    Ses mots me rassurèrent, et je crus que mon coeur allait rater un battement. Ce que je fut heureux ! Il me semble, que c'est une des fois ou j'ai été le plus heureux. Et je savais que Gabriel, me réservait des joies immenses. Cépendant...Il y'avait une condition, et je le regardait d'un air interrogatif

    -Je ferais tout ce qui est dans mon possible !


    Afin d'illustrer ses dires, il leva son index en fermant un oeil. Et il dit ;

    - J'aimerais... Non par signe d'impolitesse, mais pas signe d'amitié que tu me tutoies! On sera plus à l'aise ainsi, j'en suis certain. Selon ce que j'ai pu comprendre, ton enfance n'a pas dû être toujours très facile, tu as probablement été obligé de te conformer à des règlements d'adulte très tôt... Bien sûr je ne critique pas la façon dont tu as été élevé, après tout ça ne reste qu'une hypothèse. Mais si justement nous devenons ami et que je t'aiderai, il sera aussi en mon très noble devoir de t'apprendre certaines choses! Je suis d'ailleurs rassuré d'apprendre que tu me fasses confiance, et surtout que tu as pris le risque de me parler de ton histoire. Ça me fait plaisir, car je dois avouer qu'au début j'avais peur de vous mettre un peu mal à l'aise.

    Il baissa la tête, et je le regardais ébahit. Sans savoir quoi dire. Mais...Par Odin ! Qu'était il entrain de dire ?....Il...Voulait que l'on commence à se tutoyer, comme si l'on se connaissait depuis longtemps ??..Il...Avait dit que l'on deviendrais...Amis ? N'était ce pas trop rapide ?! J'avais l'impression que mon coeur allait exploser ! Tant de sentiments en si peu de temps...Je reserrais ma main sur mon coeur, et fermait les yeux. Mon coeur battait fort dans ma poitrine, c'était ça alors ! L'amitié dans les romans ! Ces gens là ressentaient, ce que je ressens là pour Gabriel ! Et cette confiance, que je lui fais. Je crut sentir quelques larmes perler aux coins de mes yeux, j'était quelqu'un de très cérémonieux. Je m'exclamai fort, que certains m'auraient surement entendu parler;

    -Mais non voyons ! Je voulais tellement que vous restiez ,dis-je en rougissant ,!Je...Je ! Ne sais pas....! Enfin...Gabriel...Tu...Tu...veux vraiment...Que l'on sois amis ?..Mais...ça signifie qu'on est amis maintenant ?! C'est tout ? Aussi facilement ? Je...n'ai pas eu d'amis avant...Alors je ne sais pas quoi faire...J'ai peur de vous...De te..décevoir..Et je ferais de mon mieux...pour vous..te! Tutoyer...Promis, si ça peut te faire plaisir...Gabriel...Tu es mon premier ami...


    Mes émotions se lisaient sur mon visage. J'était trop heureux. Tellement...

    [....]

    Il avait soudainement baisser la tête. Et je ne savais pas ce qui lui arrivait. Je pouvais même le voir se mordre la lèvre, et il poursuivis ;

    - Et comme j'ai confiance en toi, moi aussi je pourrai bien te parler de quelque chose qui me tracasse, comme tu me l'avais demandé tout à l'heure. Or c'est seulement si tu désires entendre parler de cela, car peut-être que ce ne sera pas très fascinant à écouter, après tout. Mon ''histoire'' si je puisse dire n'a rien d'intéressant, au fond...

    Mes yeux s'illuminèrent d'une lueur qui m'était jusqu'à présent inconnue. Il me faisait confiance ! J'avais envie de le crier au monde entier. Cépendant...Je me sentait quelque peu à l'aise...Vus que les gens autour de nous nous regardaient étrangement ! Et une ifée me vint à l'esprit. ;

    -Oui ! Biensure ! Pour en être sur...J'en rêve depuis longtemps...Avoir un ami avec lequel parler ...Et qui me raconte tout. Et tu es cet ami...Seul dieu sais à quel point je chéris ces moment que je suis entrain de vivre et...Et...Je voudrais tellement..ça me rend si heureux...Seulement..

    Je m'arrêtais quelque secondes avant de poursuivre d'un air gêné.

    -Eh bien, pour mieux chérir ces moments là...Je voudrais qu'on aille quelque part...Enfin à l'abris des regards...Est ce qu'il y'a une salle de musique ici ?...Voir un piano me ferait me sentir mieux, vraiment ! Et je veux vraiment entendre ce que tu as à me dire ! Merci pour ta confiance...Réellement !



    HrP:(Pour ne pas perdre du temps, et pour que tu ailles plaisir a me répondre, si tu avais envie de me raconter ton histoire dans le post suivant xD , tu pourras poster ici, (du coup même ce qui se passera dans la salle de musique sera ici, et puis je répondrais en créant un new post dans la salle de musique xD voila 8D )

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Gabriel Demers
Gabriel Demers
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An other distant world [PV Lavita] Vide
MessageSujet: Re: An other distant world [PV Lavita] An other distant world [PV Lavita] Icon_minitimeJeu 14 Fév - 1:23

Tant d'émotion s'étaient retranscrites sur le visage de Lavita, passant par ses joues qui s'empourpraient sous la gêne aux petites larmes perlant sur le coin de ses yeux. J'eus peur à un moment qu'il ne se mette réellement à pleurer, de tristesse peut-être, mais je ressentais que ce n'était pas le cas, loin de là même; ça semblait plutôt être de la joie. Et que j'en ressentais aussi! Il me dit qu'il avait peur, d'une certaine façon, de me décevoir. J'aurais aimé lui dire qu'une telle chose n'aurait pas pu se produire, que je ne pouvais que bien m'entendre en tout points avec lui. C'était agréable de penser que j'avais trouvé, finalement, un ami qui m'était semblable et qui semblait me comprendre sans avoir à chercher trop loin. Avoir une personne sur qui réellement s'appuyer, sans avoir peur d'une trahison quelconque. Une entente mutuelle presque parfaite -car malheureusement oui, la perfection n'a jamais vu le jour dans notre piètre monde fait d'illusions- et sans nul doutes nous étions sur la même longueur d'onde. Cependant mon manque de courage avait semblé se lire sur mon visage aussi, le regret d'espérer que peut-être serait-il intéressé par mes petits problèmes. D'avoir des remords, de vouloir exposer mon histoire, qui à mon avis n'était au final que très peu fascinante à écouter. Je me disais que ce n'était que d'une inutilité, qu'aborder le sujet était une idée sotte de ma part. La peur avait commencée à me ronger, tranquillement. Je perdais en assurance rien que par l'angoisse d'ennuyer Lavita, qui se tenait devant moi. Je ne connaissais au final rien de lui, ou presque, mis à part le fait qu'il aille vécu dans son propre petit monde, forcé à être détaché de la réalité... J'aurais aimé en savoir plus sur lui, de pouvoir discuter comme l'auraient si bien fait des filles, pendant des heures sur divers sujets qui nous passent par la tête. Il était bien la seule personne à pouvoir partager mes opinions, ou simplement les comprendre. Quand bien même je m'entendais bien avec un peu tout le monde, personne n'était très ''proche'' de moi. Personne ne me connaissait réellement, car je n'avais pas de confiance assez profonde envers qui que ce soit pour exposer ma vie. Sauf lui, qui d'ailleurs coupa le fil de mes pensées négatives;

- Oui ! Biensure ! Pour en être sur...J'en rêve depuis longtemps...Avoir un ami avec lequel parler ...Et qui me raconte tout. Et tu es cet ami...Seul dieu sais à quel point je chéris ces moment que je suis entrain de vivre et...Et...Je voudrais tellement..ça me rend si heureux...Seulement..

Une fois de plus, nous semblions partager les mêmes pensées. C'était surprenant, ça m'en déstabilisait! C'était donc cela l'amitié, la réelle, la pure, celle qui ne m'avait jamais été donné de connaître. Et le fait de savoir que j'étais son tout premier ami, et qu'il chérissait les moments à mes côtés m'attendrissaient. Je me sentais soudainement important, une personne possédant une réelle valeur, tel les héros dans les romans. Peut-être que ma réelle aventure était sur le point de naître finalement, après tant de temps que je l'aille désespérément attendue. Je sentais un soulagement énorme, comme si on m'avait retiré un lourd poids de sur les épaules, autant par sa réaction positive qui me semblait sincère et par tout ce qui se déroulait à présent. Lavita me sembla une fois de plus quelque peu gêné et il poursuivit;

-Eh bien, pour mieux chérir ces moments là...Je voudrais qu'on aille quelque part...Enfin à l'abris des regards...Est ce qu'il y'a une salle de musique ici ?...Voir un piano me ferait me sentir mieux, vraiment ! Et je veux vraiment entendre ce que tu as à me dire ! Merci pour ta confiance...Réellement !

Je ne pouvais qu'être d'accord avec l'idée d'aller ailleurs. J'avoue que les regards indiscrets et les gens trop curieux qui tentaient d'écouter notre conversation -comme si nous étions des bête de cirque- commençaient un peu à m'énerver. Pour une fois que je désirais avoir un peu plus ''d'intimité'', être à l'abris des regards ne serait pas de refus, surtout si j'avais à parler de mes problèmes. Nous serions beaucoup plus à l'aise en salle de musique, comme il l'avait si bien proposé. Il avait aussi mentionné un piano... Serait-il donc un pianiste? J'adorais le son nostalgique et dramatique de cet instrument, qui savait faire vivre diverses émotions à celui qui en écoutait le doux son. Je souris, et lui répondit;

- Pas de problème. On sera beaucoup mieux à l'abris des regards, tu as raison. Tu n'as qu'à me suivre, je sais où se trouve la salle de musique! C'est un endroit que j'adore, d'ailleurs.

[...]

Il ne fallut que quelques minutes avant qu'on arrive à ladite salle de musique, qui finalement était vide. J'eus un peu peur que la porte ne soit fermée à clé, mais ce n'était heureusement pas le cas. J'entra donc, suivis de près par Lavita et j'allumai la lumière, mettant à découvert tous les instruments qui s'y trouvaient, passant du petit triangle au grand piano. Je m'en approchai d'ailleurs, m'assoyant sur le long banc qui s'y tenait juste en face, permettant au pianiste d'être plus à l'aise afin de jouer un quelconque morceau, ou chef-d'oeuvre, devrais-je plutôt dire. Or moi je ne savais pas jouer de ce prestigieux instrument. Je ne savais qu'écouter et profiter de la musique. Mais j'aurais tant voulu apprendre, pouvoir ressentir la liberté qu'on ressent en promenant ses doigts sur le ''clavier'' du piano, créant un nouvel univers dont on s'empreigne. Je ne pouvais qu'imaginer et rêver de ce sentiment. Car après tout, je pouvais très bien me tromper. Peut-être n'était-ce pas du tout ainsi. J'observa en direction de Lavita, en lui souriant une énième fois et l'invitant à s'asseoir aussi, dans le but de peut-être l'entendre jouer par la même occasion.

- Alors... Désires-tu réellement m'entendre parler de mes petits problèmes, Lavita?




[Bon, je ne l'ai pas fais raconter son truc et tout mais j'ai commencé genre comme s'ils étaient dans la salle de musique quand même, alors voilà XD]
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