La grâce de ces mouvements, son sourire enivrant … Je ne faisais quant rêvé, encore et encore son visage me hantait… Comment l’oublier ? J’en étais incapable… Un mois … Un long mois sans le voir… Je rêvais pourtant qu’il m’embrasse, qu’il me prenne dans ses bras. Plutôt mourir que de ne plus le revoir.. Mourir ?... J’eus autre chose que mourir.

A peine deux semaine sans le voir, deux semaine à marcher dans ces horribles couloir de lycée, à passer de longue heure au bord du bassin de la piscine… Sans qu’il y vienne. Ma poitrine me faisait atrocement souffrir quand je pensai à lui, j’ai mis beaucoup de temps à comprendre que… j’étais tombé folle amoureuse de Nox. Pourquoi ?... Zeus nous a fait nous rencontré, mais pourquoi nous séparer si vite ? Ce n’était pas permis ? Avec lui, je me sentais enfin normal… Je ne pensais plus à cette stupide idée de réincarnation. Je ne voulais que lui, j’étais devenu moins bavarde à la maison … Deux semaine, à peine deux semaine, et je suffoquais rien qu’à l’idée de ne plus le voir. J’aimais je n’avais ressenti ça… A par pour un seul homme, mon frère. Mais la non plus, l’amour n’étais pas permis… Puis, passer ces deux semaines … Je me…

Nous avons juste eu la visite de mon frère, lui avouant mes sensation vis-à-vis de Nox, il se mit en colère et parti s’enfermer dans sa chambre, je n’eus pas compris pourquoi sur le cou. Ce n’était plus comme avant… Il passait plus de temps avec ma sœur, ne faisais plus attention à moi… J’avais l’impression qu’il n’était plus mon frère ! Bien que mon cœur s’emballe à chaque fois que je le voyais, j’étais encore folle amoureuse de cet homme ci… Bien que mon cœur était partagé entre lui, et Nox. Vint le jour où il passa me prendre à la sortie des cours, ma sœur finissais plus tard et je devais rentrée seul. Je fus surpris de le voir si énervé… Avec ce regarde … Si sadique et malpropre. On ne regarde pas sa sœur de la sorte, non ?... Je savais que je n’aurais jamais dû venir au monde… Deux semaine et demi que je ne l’avais pas vu. Et 3jour que mon frère était là. Il m’attrapa violement par le bras, tout le monde nous regardais, j’avais beau me débattre, il me tirait… Je me suis souvient parfaitement de la suite. Des élèves nous suivait, il m’entraina dans cette… Ruelle déserte… Me mis la main sur la bouche pour que je ne crie pas et … Même les élèves partirent. Mais ils virent des choses, qu’il n’aurait jamais dû voir. Au moins, nous parlions en Grec…

« Oedipe ! ARRETE S’IL TE PLAIT ! »
« Tu n’as que ce que tu mérites … Tu disais m’aimer, j’étais revenu pour toi … Mais tu as préféré ce …! De toute façon, je n’en ai plus rien à faire de toi, si on a eu une vie aussi horrible, c’est à cause de toi, les réincarnations n’apporte que des malheurs ! »

Entendre ça, de la bouche de l’homme que j’avais aimé pendant plus de 15ans… M’avais anéanti. Il ne prit même pas la peine de me déshabiller entièrement et me viola. C’est tout… La douleur morale et physique de ce jour-là, jamais je ne pourrais l’oublier. Il partit sans un merci. Je ne l’ai plus vu depuis ce jour-là, je préfère de ne pas me rappeler des détails… Je ne sais pas où, ce jour-là, j’ai trouvé la force de rentrée chez moi. Je fis le nécessaire pour que ma sœur ne s’aperçoivent de rien, lui disant que Grand-frère eu du repartir en Grèce au plus vite.
Je passai une longue semaine fiévreuse et au lit, ça m’arrangeais… Je ne pouvais plus penser qu’a lui, j’en pleurais des heures entières… Trois semaines et 3jour, déjà… Le jour de ma rentrée en cours.
Tout le monde me dévisageait, les rumeurs avaient bien circulé pendant que je n’étais pas là. J’avais des rires nerveux et je n’y prêtais pas attention. Un mois, déjà un mois…

J’étais arrivé très tôt le matin, passant la moitié de la matinée à l’infirmerie. L’autre en cours, à prendre des note, pour moi, je finissais à 11h. Voulant voir ce que j’avais loupé, comme je parlais beaucoup mieux le français, j’eus allé voir le tableau d’information, j’étais planté là, à l’interclasse à lire tranquillement, espérant que personne ne vienne me poser de question, que les gens oublies. Je voulais que les gens m’oublie … Ils devaient m’oublier ! C’était une nécessité !
Une pensé pour mon frère, baissant la tête, une larme commençait à couler sur ma joue, tout ceci était trop pour moi, je voulais le voir… Je l’essuyai rapidement. Deux bas vinrent m’enlacer, je ne pus empêcher une sueur froide, je n’avais plus eu de contact avec personne depuis ce jour-là, la peur … Je… Je ne savais pas qui s’était, mais je pensais le savoir … Tournant mon visage, je ne pus reconnaitre que Nox… J’en étais si heureuse ! Mon cœur s’affola directement et se mis à battre la chamade. J’eus envie de fondre en larme, mais la joie que je ressentais m’en empêchait. Ces lèvres vinrent se poser sur les miennes, faisant rougir mes joue, je voulais continuer de le regarder, je ne fermais qu’à demi les yeux. Un mois, un long mois qui disparaissait sous l’effet d’un simple baisé de sa part … Jamais je n’aurais pu rêver mieux comme retrouvai.

- Je t'aime Sakuya.. Hm...

Ces simples mots m’émurent et laissèrent deux autre larme perler mon visage de poupée, je me tournai vers lui, torse contre torse pour m’y serrer et serrer ma bourse ou se cachait ma perle d’une main, de l’autre je m’agrippais à lui. Je cachais ma tête dans son torse, je ne voulais pas qu’il me regarde, j’étais incapable de le regarder en face de toute façon. J’avais été … plus que souiller. Un autre homme m’avait touché... Il prit la peine de relever mon visage quand même, je détournai rapidement les yeux. S’il avait soulevé mes cheveux, il aurait pu encore voir quelque trace de suçons dans mon cou.

- Dites-moi, je vous déplais au point que vous refusiez de me voir durant un mois, hm... ? Un long mois, un mois interminable, hm..

Refusez de le voir ? J’en mourrais d’envie ! Mais le destin ne nous laissaient pas nous voir … Zeus avait décidez de nous mettre à l’épreuve, et il avait réussis à me faire perdre patience. Comment allais-je lui expliquer ? Il avait surement du avoir vent des rumeurs…

- Je … Un long mois que je ne parlais que d’une petite voix… Je … J’ose espérer ne pas vous avoir causé de tourments pendant ce temps. Nous avons reçu la… la… Ma voix ne pouvait que trembler… La peur pouvait se lire dans mes yeux, mais je continuais d’éviter son regard, … visite d’Œdipe, mon frère ainé. J’eus le besoin de m’absenter quelques jours. Et aussi à cause d’une forte fièvre, je ne pus venir ici… Mais, je vous ai cherché, n’allez pas croire le contraire… Je …

Ma voix devint plus aigüe, les souvenir horrible commençais à remonter, mon regard perdit peu à peu de son éclat. J’aurais aimé disparaitre de sa vue plutôt qu’il ne me voit comme ça.

- Je suppose que vous avez entendu les rumeurs… Je préférais de discuter de ça ailleurs… Grâce…

Je le suppliais de m’emmener ailleurs, le peu d’élève qui passait devant nous me dévisageait encore, et leur regard me gênait au plus haut point. J’avais l’impression, même dans ces bras, d’être une chose sale et répugnante. Je n’en voulais pas à mon frère … J’avais juste reçu la punition que j’attendais. Aucune idée de ce qui m’arriverais ensuite, je m’en fichais tant qu’il acceptait que je reste avec lui, même sans m’aimer … sans me regarder … Je l’aime, je ne peux que l’aimer.

- Je suppose que vous avez entendu les rumeurs… Je préférais de discuter de ça ailleurs… Grâce…

Ma voix était suppliante, je n’avais aucun envie d’être entouré de tous ces élèves … Je voulais juste être avec lui, sentir sa présence. Tant pis pour le reste, je m’étais jurer de ne rien lui cacher, même si ça me ferais un peu mal ensuite. Un serment est un serment, je paie ma dette. Etrangement, il ne disait plus rien … Aurait-il comprit de lui-même ?... Ou aurait-il comprit autre chose … Impossible à dire, j’aurais pu donner tout ce que je possédais pour lire dans ses pensée en ce moment même. Pendant ce temps, je restais calme… On m’avait appris à rester calme, je ne savais que trop bien le faire pour passer outre dessus. Sa main pris la mienne pour m’attirer vers une salle de science, loin des regards de tous. J’en étais déjà plus que soulagé. Il ne disait toujours rien … J’étais triste, je voulais entendre sa voix … Même son corps de bougeait plus. Puis, surprise, il me prit dans ses bras pour me serrer contre lui et m’enlacer comme il se doit, je lâchais un petit sourire content, il ne pus évidemment pas le voir … M’écrasant à moitié, il me relâchait un peu prise. Mon sourire disparut aussitôt.

Il prit mon menton entre ces deux doigts, mes yeux se fermèrent à moitié. Il m’embrassa de la façon la plus magnifique qui soit… Sa langue jouais avec la mienne, mais je n’étais pas très douée, je pense que je devais plus faire de bêtises qu’autre chose.

- Le silence en dit parfois plus que les mots, hm... Il est inutile de me dire ce qu'il s'est passé si cela vous fait mal, hm, il est probable que cela me touche... Hm.. Trop, disons.
Toutefois, j'espère que vous n'allez pas perdre l'usage de la parole par ma faute...

Me faire mal ? Tout me faisais mal, même être dans ses bras me faisais mal, mon cœur était sur le point d’exploser, un mois sans le voir, sans sa délicieuse voix juste pour moi. Sans ces doux baisés dont je rêvais temps…Oh White … Si vous saviez … J’étais prête, prête à n’importe quoi pour vous. J’aurais aimé que ma première fois soit pour vous. Même si mon cœur est partagé entre vous et mon frère… tout ce que je ne voulais pas, s’était l’inquiéter, qu’il le prenne mal… Mais c’était trop tard. Maudit sois les élève qui nous ont vus sans même pensé à m’aider…

Nox alla poser son sac sur une des tables de la grande salle. J’admirais les labos, les ustensiles de science… Il y avait la parfaite panoplie du joyeux meurtrier ici… Il revint auprès de moi avec un carnet à dessin, je restais silencieuse, comme à mon habitude avec lui… Il tourna les pages puis me le tendis, je l’attrapais avec soin pour y découvrir une merveille. Une main se posa sur ma bouche pour cahier mon sourire. Moi. Il m’avait dessiné moi. En magnifique sirène… C’est donc ainsi qu’il me voyait ? J’aurais aimé lui dire que ce n’était que mon apparence, que l’intérieur de la jeune Athéna était plus sombre et noir que ça. J’adorais l’expression qui se dégageait du dessin… Je vus une autre moi.

- J'espère que vous ne m'en voudriez pas de vous avoir dessinée ainsi, hm.. Mais, hm, que pouvais-je faire durant ce long mois... ?

J’étais émerveiller par le dessin, je ne vu pas qu’il s’approchait de moi, il me volait un nouveau baisé, chaste. Seigneur Zeus, je n’en pouvais plus … Mon cœur me faisais bien trop mal, je devais lui dire. Il fallait que je lui avoue tout. Il dégageait doucement les boucles qui cachais mon cou, mon visage repris ses traits triste, j’aurais aimé qu’il l’apprenne autrement que comme ça…

- Hm.. Qu'est-ce qu...

Il se retourna et se laissais glisser sur le mur, la tête caché sous sa cap. Je ne savais plus quoi faire, pied rentré vers l’extérieur, bras le long du corps, tête baissé. Je relevais un peu ma tête, les yeux brillant de larmes qui ne voulait pas coulé. Je remarquais le vent dehors … Je retirais rapidement la bourse autour de mon cou, cette perle de me servirais à rien, je devais y arriver seule. Lui dire que … Je le voulais à mes côtés. Que je ne pouvais plus me passer de lui, même si ce n’était que deux heures. Je posais la bourse sur la table, et m’approcha de la fenêtre. Je tirais les rideaux et l’ouvrit pour les laisser flotter au vent. Je m’assis sur le bord de la fenêtre et balança un peu mes pieds d’avant en arrière comme une enfant, j’étais nerveuse. Prenant une grande inspiration, je regardais mes pieds bouger, un peu rouge sur le visage.

- Ce n’est la faute de personne, loin de là. J’ai eu le malheureux de tomber amoureuse du seul homme qui est jamais eu un peu d’attention à mon égard, même trop d’attention… Œdipe, mon frère ainé. J’eus le malheureux de… Lui dire des choses assez éprouvante, apprenant par la suite qu’il avait fait le voyage jusqu’ici pour moi, encore. N’ayez crainte, j’étais heureuse de le voir, même si c’est très certainement l’une des dernière fois. Ma tête se tourna vers le paysage derrière moi. Des élèves nous ont vu, c’est de la que vienne les rumeurs. Ils n’ont pas cherché à m’aider, je ne leur en veux pas… Je serais passé par cette épreuve douloureuse un jour ou l’autre avec un homme, c’est fait… Je laissais une de mes mains tomber dans le vide pour sentir la brise, mes cheveux cacher à moitié mon visage à cause de cette dernière. Mais… Sachez que, je ne ferais plus d’erreur de la sorte. Cela ne m’a prouvé qu’une fois de plus ma faiblesse… Et le faite que je me déteste.


Je tournais ma tête vers lui, avec un léger sourire désolé. En espérant qu’il est compris de la manière d’où j’ai tourné les choses… Me donnant un poing sur la tête en tirant la langue, j’avais vraiment des réactions d’enfant dans les moments les plus stressants et important. Je n’en voulais à personne. Personne. Je pris mon courage à deux mains en regardant devant moi. Là où il n’était pas. Repensant à la manière de faire de mon frère. Me collant au mur, m’agrippant le cou… Les suçons… Les caresses… Les gémissements volés. Me porté pour m’assoir dans le vide et me… Enfin… Des souvenirs peu banals.

- Mais sachez que… Je ne lui en veux pas. Une forte brise se fit sentir et le rideau vola pour me cacher de son regard, impossible qu’il me voit. Il faut que je vous avoue quelque chose… Quelque chose d’important… Je crois que j’ai les mêmes sentiments à votre égard que j’ai pour lui.

Lentement, le rideau retomba, me faisant réapparaitre, toujours fixant le mur et en balançant mes jambes d’avant en arrière. Plus un bruit ne se faisais entendre, et prise de nostalgie en pensant à mon frère, je me mi à fredonner une vieille mélodie. Mon corps me dégoutait, mais ma voix saurait au moins apaiser les cœurs, non ? Même si, je n’ouvrais pas la bouche et que je fredonnais juste.

https://www.youtube.com/watch?v=wNyk_x-Y-Vw

Tout ce que je désirais, c’est qu’il ne parte pas en courant. Qu’il reste avec moi… Je crois que s’il partirait, je n’en survivrais pas. Un homme… Mais pas deux, ça non … Jamais deux…

L’ambiance était tendue. On pouvait entendre le bruit de pas des élèves dans les couloirs. Tout était si … silencieux. Ma tête était vide, absolument vide, je n’arrivais plus à penser. Plus à parler. Presque plus à respirer… Dans une situation de non-retour, je devais faire un choix. Lui dire ou, de mon plain consentement, le perdre… Mais comment le perdre ? Nox … Je vous aime… Pourquoi la vie est si horrible avec moi ? Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi …

Moi, assit sur cette fenêtre, tachant de trouver les bon mots pour lui expliquer. Moi, et mon langage maladroit … Aussi maladroit et délicat que les doigts de pianiste jouaient sur les touches d’un piano. Une douce brise caressa mon fin visage d’un blanc porcelaine. Je me donnais autant de courage que je le pouvais, ne tenant pas à le regarder, même si, je le sentais bien, il pleurait. Moi, qui regardais le sol, de ma mine d’enfant joyeuse, encore et toujours … Paraitre calme… Radieuse … Heureuse… Je ne l’étais pas, en tout cas, pas sans lui. Je profitais de l’intimité que les rideaux m’avait offert pour lui déclarer ma flamme, espérant ne pas le faire trop tôt ni … trop tard…

- Mais sachez que… Je ne lui en veux pas. Il faut que je vous avoue quelque chose… Quelque chose d’important… Je crois que j’ai les mêmes sentiments à votre égard que j’ai pour lui.

J’avais un léger sourire aux lèvres. Moi, la jeune réincarnation grec, réussissant à dévoiler mon amour pour un autre dieu aussi facilement ? Impossible … Je devais rêver. Laissant un soupir s’échapper et s’évaporer dans l’air, j’aurais aimé partir et le laisser seul, le laisser en paix. Lui donnant liberté. Ses bras vinrent m’entourer, je m’agrippais tendrement à son haut, peu importe ce qu’il portait, respirant doucement son odeur qui était pour moi la chose la plus rassurante qui soit. Je me sentais en sécurité avec lui… Tout comme je me sentais en sécurité avec Œdipe… Oh White … Si seulement cette amour la étais permis … Mais jamais vous ne devrez me côtoyer de plus près. Et je ne tolèrerais pas que l’on vous fasse du mal. Relevant un peu ma tête, je peux voir ses yeux injecté de sang… Ah, je n’avais pas eu faux, Nox avait versé des larmes… A cause ou pour moi, peu importe…
Ma manche de soie blanche vint essuyer ses joues humides avec un petit sourire aux lèvres.
Habillement, ses lèvres se posèrent sur les miennes pour m’embrasser langoureusement. J’étais retombé dans son tourbillon de folie, il me rendait folle et… M’enivrais de plaisir subtil et intense… Oh, douce sensation… Troubler par ce sentiment d’amour pour lui.
Je senti ses fraiches mains sous mon haut d’uniforme, je n’en fus même pas affoler. Mon esprit l’acceptait, tant que c’était White, tout allais bien, aucune raison de paniquer. Je sentis des contacts dans mon dos. Son baisé s’intensifia, et mes maladroite tentative de l’aider fus vaine. Je n’étais pas douée pour ces choses-là, et ça, même lui ne pourrais rien y changer… Même si il faisait de moi une femme heureuse. Je perdais pied… Comment ne pas se laisser aller quand l’ange blanc vous berce de ces doux chants ?...
Je frémis au moment même où ses mais frôlèrent mon ventre. Coupant un peu le baisé, je lâchais un gémissement au moment où ces mains touchèrent ma poitrine… J’eus honte, terriblement honte. Pourquoi ?... Il recula d’un coup, moi tête baissé je rougissais à n’en plus finir.
Pour détendre l’atmosphère, je me mis à chantonner une vieille mélodie qu’Œdipe m’avais appris. Je ne faisais pas vraiment attention, mais je crois qu’il chantait, qu’il connaissait cet aire dont j’avais oublié les jolies paroles. Puis, nous nous regardâmes dans les yeux, et il me dit tout naturellement :

- Je crains devoir m'éclipser durant quelques minutes... Hm, je vous en prie.. Attendez-moi ici, hm..

Pendant qu’il était parti, je pris le temps de me lever, remettre mes mèche rebelle en place et aller m’assoir sur une table, plus à mon aise. Regardant du coin de l’œil ma bourse posé un peu plus loin, comme pour lui communiquer que maintenant, ça irais, et que je n’avais plus à m’inquiéter de l’avenir, que je savais quoi faire, même si ça allais être douloureux… Pour lui comme pour moi. Un jour ou l’autre, je devrais bien retourner en Grèce et servir à je ne sais quoi, et je ne voulais aucunement le mêlé à cela, non … Je n’en avais pas même le droit. Et la simple pensé de devoir partir un jour, loin de tout, loin du monde et … loin de lui me tuais le cœur. Mais, j’avais vécu et avait été élevé dans cette esprit, je devrais donc m’y résoudre, comme une gentille fille.
Il revint dans la pièce, avec une mallette. Il en sorti en violon et commença à jouer l’air que nous fredonnions tout à l’heure. J’avais juste envie de pleurer tellement ce morceau était beau venant de sa part et tellement il me renvoyait à mon passé d’enfant encore innocente. Innocente… Quand je sorti de mes pensées, de mes souvenirs, heureux comme malheureux, la musiques était fini. De nouveau dans ces bras… Ma tête collée à son torse, écoutant le rythme ensorcelant de son cœur.

- L'Amour est incompréhensible et insaisissable... Par contre, dès qu'il nous tient avec sa douce et tendre fermeté, impossible de s'en libérer..

Je n’avais pas très bien compris, mais au moins retenu. En espérant qu’il comprenne lui aussi que, bien que je l’aimais, qu’il comptait pour moi, jamais je ne pourrais oublier mon frère. Je n’avais que trop essayer, durant toutes ces années et jamais je n’avais réussis … Trop tard pour avoir des remords, ma punition sera de porter à jamais cet amour douloureux et impossible dans mon corps. Mon emprise sur son haut se resserra un peu à cette pensée, j’aurais voulu m’excuser correctement, mais à la place, mes yeux se refermèrent et je n’eus plus aucun mot à la bouche. Il releva ma tête pour m’embraser une nouvelle fois, de plus en plus passionnément, mes joues encore rouge se teintèrent encore plus de couleur éclatante. Sa main repassa dans mon dos… J’en avais presque oublié que les hommes eux aussi avait divers désire. En plus … Il venait d’apprendre que mon frère m’avais … Ca n’allais rien arrangé. Moi, grosse égoïste, je le voulais tout à moi, et être tout à lui, mais s’était impossible, non ?
Mes yeux se rouvrirent légèrement pour voir ces joues rouges … Pourquoi était telle rouge ?...

- Je vous aime ma Déesse.. I love you, love you so much... My.. Darling.. My Sweet Heart...

De plus, ses mains était retourné sous mon léger pull, je n’avais qu’un léger pull en plus … Il faisait chaud ces jours-ci, à cause de l’été. Donc … Je n’avais qu’un pull, et un sous-vêtement. Sa main était toute proche des attaches … Je commençais à avoir de drôle de bouffer de chaleur en le regardant, me rendant compte du fait que Nox … Etait un homme. Je relevais un peu la tête, ne bougeant pas pendant de longue, si longue minute, la, à sourire et à le regarder, peut-être plus de dix longue minute. Prenant appuie sur un bras pour me retrouver un peu plus haute, j’allais écarter de ma main libre ses mèches et déposer un frais baisé sur son front, le bénissant de la part des dieux. On m’avait donné ceci, je pouvais faire cela. Prononçant des paroles en grecs, sachant qu’il ne les comprendrait pas :

- Ο Δίας σας, λευκό προστατεύει. Προστασία, και είμαι πιο μεγάλη τιμή να σας εξυπηρετήσουμε στο πιο όμορφο μέλλον. Μου αρέσει αυτός ο άνθρωπος, να φροντίζει για μένα, θα ανατεθεί σας και θα σας χέρια μεγάλη άρχοντες του ουρανού... (Que Zeus vous protège, White. Protéger le, et je n'en serais que plus honoré de vous servir dans l'avenir le plus beau. J'aime cet homme, prenez en soin pour moi, je vous le confie et je le laisse entre vos mains grands seigneurs des cieux... )

Je pus entendre de loin les cloches de la cathédrale qui sonnais 11h30 pile. Même si je n’étais pas chrétienne, je connaissais bien les reliques de ce passé et avait étudié les différentes heures de pointes. Le tirant rapidement vers moi en écartant les jambes pour le faire venir plus près, je passais mes bras autour de son cou et m’y accrocha comme à une chose précieuse. Heureuse de la vie, du cadeau qu’on venait de me faire, ce droit divin d’être à ses côtés, juste un petit moment. Puis, coupable de mon crime… Me mis à sangloter. Coupable de … L’aimer. Qu’il m’aime.

- Je vous aime à en mourir, vous êtes mon sauveur des eaux.

Allant déposer un baisé sur le coin de ces lèvres, je ne pus retenir une larme. Un sentiment de bonheur et de culpabilité. Comment allais-je arranger tout ça ? Hein ? Et si mon frère apprenait ma relation avec Nox ?... J’étais en train de tout briser, casser, rompre … Ce lien que j’avais toujours eu était en train de me quitter, sans que je ne demande rien. Mais comprenez-moi bon sang ! J'avais je n’ai ressenti ça ! Et là, lui, cette homme que je n’ai vu que 2h auparavant et chercher pendant plus d’un mois est réapparut pour me dire, pour mon plus grand bonheur, que je n’étais point folle et que mes sentiments était partagé ! Etait-ce un crime ?! Surement pas …. Mais pour moi, si.

- Je vous connais à peine pourtant … Mais j’ai l’impression que vous avez toujours là, à mes côtés. Et je regrette de ne pas vous connaitre encore… Moi, vous savez déjà l’essentiel … Une stupide réincarnation de Vénus, qui n’apporte que le malheur autour de soi. Un frère et une fausse sœur jumelle qui, elle aussi, donnerait sa vie pour moi. Même ici, en France, je ne suis à l’abri de personne …. Et Même si vous m’avouez que vous êtes l’un de ces hommes à ma recherche pour me ramener en Grèce, jamais je ne pourrais vous en vouloir. Mon cœur me fais horriblement mal quand je vous vois … Mes mains se posèrent sur mes yeux qui eux, se perlèrent de larme. Je me sens coupable … JE M’EN VEUX ! Comment moi, celle qui apporte le malheur partout, a-t-elle le droit d’aimer un homme aussi bien que vous ?! Comment peut-elle-même aimer ?! Pourquoi a-t-il fallu que ce soit vous ?... Moi, égoïste comme je suis, je ne pense qu’à moi, qu’à MOI. Je vous vous tout pour moi et déteste quand les yeux d’une autre vous voit…

J’avais honte, j’étais un monstre, je ne pensais pas que ma nature égoïste se montrais si vite. Voilà ce qui arrivait quand je n’avais pas ma perle, mon beau côté doux et gentil s’emportait loin au vent et laisser place à une facette horrible de ma personnalité. A moins que ce n’était pas la perle, mais la peur de le perdre. La peur qu’un jour, je sois éloigné de lui et que je ne puisse plus me raccrocher à rien, parce que moi, je ne suis qu’une égoïste au final … Je n’ai jamais réussis à empêcher ma sœur de me protéger, au péril de sa vie. Je n’ai pas su arrêter d’aimer passionnément mon frère en le transformant en monstre…
Ma tête, lentement, se reposa sur le torse de Nox. Je venais de faire une crise d’enfantillage horrible, mais à l’heure actuel, n’importe qu’elle homme sous les ordres du temple aurait déjà pu se retrouver et me ramener chez moi, alors … Alors … Je ne tenais pas à ce qu’l s’attache trop à moi… Même si, je devais lui faire volontairement du mal …

- Je vous aime, je vous aime … Ma voix n’était que suppliante, remplis d’une douceur d’amour. Je laissais un soupir s‘échapper, et ma voix fus moins forte. Et voilà que je ne veux plus vous quitter… Pardonnez mes mots …