140 Mots Minimum.
~« Arrête maman !! Maman nooon !!! … »~
« _Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah …. »
Lavi se réveilla en sursaut, la sueur coulait à flot sur son
visage, ses yeux ne reflétaient que de la terreur et sa respiration était saccadée.
Pas encore remis de ce cauchemar, il porta sa main à sa bouche, essuya son
front avec sa manche et ferma les yeux.
« « Maman je suis rentré ! »
Des mots résonnaient dans la tête de Lavi, des images se
bousculaient et des voies résonnaient …
« Lavi … »
Un petit garçon, qui ne devait pas avoir plus de 4 ans,
affichait un sourire radieux, ses cheveux rouges, en batailles, volait dans
tous les sens, ses yeux émeraudes brillaient de malice et de joie. Il courut jusque dans la cuisine pour y chercher
sa mère, elle n’était pas là, il passa par le salon, elle n’était pas là non
plus, il accouru jusque sa chambre, elle était là.
Elle était en face de lui, assis sur son lit, dans sa longue robe de chambre, la tête juste
assez inclinée pour qu’on puisse apercevoir son visage qui affichait : des
yeux rougis, des cernes énormes, des cheveux en batailles et un regard sombre
perdue dans le vide.
« Maman ? »
Il se rapprocha de sa mère, le sourire qu’il affichait en
entrant s’effaça petit à petit et laissa place à un air inquiet. Il s’approcha
encore, ne se doutant de rien, et accourra vers sa mère. Ce petit pouce ne
devait pas mesurer pas plus d’un mètre dix, il posa sa main sur son genou, et
de l’autre lui caressa doucement la joue.
« Maman, qu’est ce qu’il y a ? Qui t’as fait
ça ? »
Il la regarda quelques instants, elle leva la tête vers son
fils et entrouvrit légèrement ses lèvres sèches.
« La … Vi … »
Elle leva lentement sa main, et la déposa doucement sur les
cheveux rouges de son fils. Il
sourit à se contact physique, mais
malgré ce geste qu’il pensait doux de sa mère, il sentit comme un frisson le
parcourir. Elle descendit sa main jusqu’à la joue de Lavi, s’arrêta un instant.
Lavi se laissa faire, pensant qu’il consolait sa mère, mais tout le contraire
se passa. Sa mère descendit d’un coup sa main dans le cou de Lavi et y planta
ses griffes. Il se battu de toute ses
forces, agita les pieds, les mains dans tous les sens, et finit finalement par
pouvoir se libérer des mains de sa mère. Il accouru le plus vite possible vers
la porte d’entrée.
Il était affolé. Qu’est ce qui se passait ? Pourquoi sa
mère faisait-il ça ? Que lui arrivait-elle ? Pourquoi sa mère si
douce était-elle devenue soudainement si agressive ? Pourquoi voulait-elle
le tuer ? Il n’avait rien fait pourtant ! Il sauta sur la poignet de
la porte mais sa mère lui attrapa l’épaule et le balança contre le mur. Il
poussa un cri de douleur des larmes coulaient, de ses yeux rougies et
terrifiés, sur ses joues. Il essaya de s’échapper avant que sa mère ne puisse
l’attraper, il marcha à quatre pattes, le plus vites possible, vers la cuisine.
« Tout ça c’est ta faute … C’est ta faute tu
comprends ?! Pourquoi ? Pourquoi il a fallu que tu viennes au
monde ? »
Lavi n’en pouvait plus, il porta ses petites mains à ses
oreilles, ferma les yeux et secoua la tête dans tous les sens en poussant
quelques petits cris « Non, non ce n’est pas moi … ! J’ai rien fait !
».
Elle s’avança doucement vers son fils, la tête légèrement
incliné, derrière ses cheveux, qui recouvraient son visage, on pouvait
apercevoir ses deux émeraudes rougis qui
fixait Lavi d’un regard vide d’émotions. Lavi la regardait de l’autre bout de
la cuisine, essayant de se cacher derrière le meuble de cuisine. Elle avançait
comme un homme saoul, elle trébucha et se rattrapa avec la manche du tiroir qui
s’ouvra. Elle releva la tête vers le tiroir, posa sa main dans le tiroir, en
retira quelque chose –que Lavi n’a pas
pu voir- et le cacha derrière son dos. Elle s’arrêta devant Lavi, retira
doucement sa main de derrière son dos et fis apparaitre un énormes couteau.
« C’est ta fautes, mais ça va se terminer, c’est bon
maintenant, tous va se terminer … »
« Maman … Maman non … Je serai sage … Je suis désolée,
me fait pas de mal … »
Il éclata en sanglot et ramena ses genoux à son cou et les
enlaça avec ses mains et éclata en sanglots.
« Chuuuut … Chuuut … Tais-toi ! Chhht ! C’est
bon maintenant c’est terminer ! »
Elle leva le couteau en l’air et cria « De toute
manière c’est de ta faute ! ».
Lavi se mis à crier et essaya d’attraper le couteau, au lieu de ça sa
main tapa le poigné de sa mère qui s’écrasa contre le comptoir du meuble de
cuisine. Le couteau le toucha à l’œil et elle lâcha le couteau qui atterrit à
côté de Lavi. Il poussa un cri de douleur et porta sa main à son œil. Son cœur
battait à tout à l’heure et sa respiration était accélérée. Sa mère lui jeta un
regard furieux, Lavi regarda le couteau puis sa mère. Il reprit le couteau le
plus vite possible et le pointa vers sa mère de sa main tremblante.
« Donne-moi ça Lavi ! »
Aucune Réponse.
« Donne-moi ça j’te dis ! »
« Non ! Non ! »
Elle serra les dents et se jeta sur Lavi qui poussa un cri
aigu et mis sa main en avant comme pour se défendre et ferma les yeux.
« Arrête maman !! Maman nooon !!! … »
« Aaaah … »
Des gouttelettes tombèrent sur le visage de Lavi qui ouvrit
les yeux. Et il fut horrifié de ce qu’il vu, sa mère était juste au-dessus de
lui, la bouche entrouverte et remplis de sang les yeux grands ouverts et le couteau qu’il tenait était planté dans
son ventre.
« Maman ?! Maman ?! C’est moi qui t’es fait
ça ?! »
Elle tomba en arrière et Lavi marcha à quatre pattes vers
elle. Il passa sa main sur sa joue puis dans ses cheveux en sanglotant. Il
croisa ses bras sur la poitrine de sa mère et enfoui sa tête dedans.
« Maman … Maman … » »
Il ré ouvra ses yeux et passa une main sur son œil droit. Il
se leva regarda l’heure ’06 : 30’ affichait son radio-réveille. Il enleva
son T-shirt et mis son cache œil quand on frappa très fort et rapidement à sa
porte.
« Toc ! Toc ! Toc »
La porte s’ouvrit automatiquement
après qu’on ait frappé à la porte et laissa apercevoir un vieil homme ridé avec
une mèche de cheveux argenté qui tombé sur son dos, qui n’était autre que son
grand-père.
« Debout grosse feignasse ! C’est ton premier jour
et tu vas déjà être en retard comme d’habitude. Ah t’es déjà réveillé ?
Faut fêter ça, t’es jamais réveiller avant que j’arrive d’habitude, qu’est ce
qui t’arrive ? T’as de la fièvre ? »
« Le vieux je t’ai déjà dit d’attendre que j’te dise
que tu peux rentrer avec de rentrer ! »
« BAM ! »
Lavi venait de se prendre un énorme coup sur le dos.
« Mais AÏEUH ! Tu m’as fait mal le
vieux ! »
« Tais-toi mauviette ! Si dans deux minutes t’es
pas en bas j’te laisse aller à pied ! »
« Mais je n’ai même pas déjeuné et de toute manière le pensionnat
est trop loin t’es obligé de m’emmener ! »
« Plus qu’une minute et cinquante
secondes ! »
« Raaaah mais non ! »
Lavi soupira, ca commençait bien !
« Plus qu’une minute et trente seconde ! »
« C’est bon c’est bon j’arrive ! -