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Les correspondances imaginaires de Yuri ~ Tome 1. 8D

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Yuri Juilliard
Yuri Juilliard
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Les correspondances imaginaires de Yuri ~ Tome 1. 8D Vide
MessageSujet: Les correspondances imaginaires de Yuri ~ Tome 1. 8D Les correspondances imaginaires de Yuri ~ Tome 1. 8D Icon_minitimeDim 18 Nov - 21:59

« À l'intention de Maher Dhia ;
Le 18/11/2012,
À Versailles, dans une chambre de Suki Gakuen.

Cher amant de mon cœur, tendre objet de mes attentions,

Je vous écris pour m'enquérir de votre état et aussi, pour vous exprimer toute mon affection qui souffre d'être restreinte. Je vous demande alors : vous portez-vous bien depuis notre promesse ? N'avez-vous pas des troubles qui vous empêche de dormir, de rire ou de vous concentrer ? Ne vous manque-je pas un peu, les soirs où vous vous retrouvez seul ?

Si à cela vous répondez positivement, alors j’espérerai pour vous que votre bonne fortune continuasse, que vous ne lisiez point la suite de cette missive et me priez, en plus, de m'excuser de vous avoir gâché un temps si précieux. Je serai, par ailleurs, extrêmement heureux d'occuper une place — si petite et anodine soit-elle — dans votre si humble esprit et me contenterai de conclure juste par un poli « Je vous souhaite le meilleur de la santé ». Si ce n'est pas le cas, alors je vous avouerai volontiers que je ne peux me passer de vous plus longtemps, ni supporter un instant de plus votre absence. Je compte les jours, les heures et même les secondes avant nos prochaines retrouvailles... Et chaque fois je me demande « Quand auront-elles lieux ? N'est-il pas temps, à présent ? » car l'éternité me semble déjà être passé des milliards de fois sans me laisser mourir.
Au moment où je vous écris ce courrier, tout le dortoir est endormi et ombreux tandis que, dans ma poitrine, on hurle votre nom à l'instar du cri d'un condamné clamant son innocence : « Maher Dhia... ! Maher Dhia... ! Maher Dhia... ! ». L'entendez-vous, vous aussi ? On vous acclame, on vous supplie de répondre à ces sinistres appels dans les ténèbres des couloirs sinueux parce que vous n'êtes pas là. Au-dehors, Monsieur Soleil a tantôt laissé son trône de nuages à Monsieur Lune et, sa faible lumière blanche illumine mon bureau, mon stylo dessinant des arabesques invisibles dans son rayon. Aujourd'hui, le ciel avait été clair, la brise pour le moment encore douce et le soleil qui se faisait plus rare en cette saison, un brin coquin, me chatouillant la peau comme une douce caresse, me rappelant avec tristesse votre toucher de velours... Rien qu'en y repensant, je reconnais que j'en soupire encore d'aises, ressentant avec fébrilité et forte sensibilité nos ardentes relations charnelles alors qu'en même temps, mes joues s'enflamment comme un brasier brûlant tant le sang me monte à la tête.
Il ne s'est à peine écoulé que deux semaines, quatre jours, six heures et douze secondes depuis que l'on s'est quitté, et pourtant, quand je me vois dans la glace, un homme las me fixe, fatigué d'avoir trop attendu. Les symptômes de ce mal psychique sont — je le confirme — assez singuliers et sont qui plus est, égal à tous : il semble tout d'abord qu'un vide s'installe, répandant avec vicissitude un dangereux venin en votre sein avant qu'une douleur aiguë ne vous frappe, vous faisant ressentir ce pressant besoin de revoir l'Être cher. Vous comprendrez alors sûrement à quel stade j'en suis. J'ai toujours cette nette impression de me sentir incomplet, que je pourrais me laisser mourir si je ne vous voyais pas bientôt, même si ce n'était qu'apercevoir de loin votre sourire éclatant. Heureusement, j'ai promptement appris pendant ce même laps de temps, ce que nous semblions tous manquer de nos jours : la patience.
J'ai trouvé un loisir qui me permettait d'échapper à ces maux, quelques heures pas jour : la céramique. Il était vrai qu'au commencement, mes doigts étaient maladroits et que je n'avais pas l'allure d'un vrai céramiste. Cependant, poursuivant d'arrache-pied mes efforts, mon acharnement porta ses fruits et produisit l'ouvrage que je vous ai joins avec mes sentiments. C'est un petit pot d'encre amateur que j'espère que vous utiliserez et qui est certes quelques peu informe en raison de sa forme marginale — un cœur orné d'une rose perdant une pétale —. Bien que légèrement guéri des effets secondaires de votre amour, il n'empêche pas que plus le temps s'écoule avec une quiétude déconcertante, plus je me languis de vous.

Maher, mon cher de ma chaire,
Je vous accorde tous mes plus sincères et bons sentiments, en espérant que vous puissiez me donner une réponse dans un délais assez bref pour satisfaire le désir si égoïste de mon âme pécheresse. Il me suffirait simplement d'un seul mot de votre part ou d'un seul regard de vous et je serai de nouveau conquis.

Votre Yuri Juilliard, égaré sans vos bras protecteurs.
»

Après avoir signé sa lettre passionnée, Yuri Juilliard se sentit mieux, comme libéré d'un poids de ses frêles épaules et relu une dernière fois son récit, tant pour se corriger qu'autre chose. Toutefois, vite forcé de constater que tout ce qu'il venait d'écrire n'était que niaiseries et stupidités, il se pensa sur le moment horriblement ridicule et, préféra la déchiqueter en mille morceaux avant de la dissimuler au fond d'un immense tiroir désordonné où personne n'irait fouiller, pas même lui-même.
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