Nom: Kurosora
Prénom: Kasumi
Âge: 18
Sexe: Viens vérifier par toi même~
Nationalité: Métisse. Franco-Japonaise.
Statut: 2° année Prépa
Logement: Dortoir
Club: Musique.
Loisir: Pratiquer les cours d'éducation sexuelle .
Code:
Validé par Ed'Personnage de mon avatar: Kanra (Version féminine d'Izaya de durarara)
* Description Physique *Elle était prête à tout pour tuer l'Ennui.
Jusqu'à s'ôter la vie.
-Qu’est ce que vous ressentez ?
-Rien…Mais…ça fait mal.
Odeur de tabac nocif, la fumée emplissait mes poumons. L’alcool me remontant à la tête. Je m’accroche au bord du lavabo, afin de maintenir ce corps lourd debout. Je sentis un frisson parcourir mon corps de nouveau animé. Petit à petit, la tête lourde, je tentais de regagner l’équilibre, mais sans succès. Non, ce n’étais même pas de la douleur, que de la rancune. C’étais un vide omniprésent, partout, la où j’allais. Devant moi, dernière moi, m’entourant, m’aspirant…C’étais le grand flou, le vide, je voulais fermer les yeux, un instant, juste un moment, pour que tout redeviennes comme avant….Une forte envie de nausée me pris, je fourrai ma tête dans la cuvette vomissant tout l’alcool que j’avais pris. Je m’étais recroquevillée sur moi-même contre le mur jaunâtre et poussiéreux des toilettes. Il n’-y-avais personne, de tout façon, qui voudrais d’un tel endroit ? On n’entendait que le bruit des sirènes des ambulances dehors.
Il faisait froid, et j’étais uniquement protégée par un simple blouson en cuir noir. Ainsi qu’une fine robe de cette même maudite couleur. Tu sais ? Je me suis effacée, juste parce que je suis une mauvaise personne, juste parce qu’ils sont meilleurs que moi. J’en avais marre qu’ils soient meilleurs que moi ! Mais tu as plus besoin d’eux que de moi, je le savais alors je me suis en allée, en regardant ton dos. Tu es entouré maintenant, et tu n’es plus celui que je connaissais, maintenant tu n’as plus besoin de moi, et je le sais. Parce que je suis une mauvaise personne, parce qu’ils sont plus doués que moi pour t’aider. Alors que je t’aime plus qu’eux, et tu le savais, mais maintenant tu ne me vois plus, tu m’as oublié. Je m’étais assise, prenant ma tête entre mes mains. Comme si ça atténuait la douleur. Je ne pleurais pas, tout simplement parce que je n’avais plus de larmes, de toute façon, mes paupières ne se ferment plus depuis maintenant très longtemps. Aujourd’hui, il a fait moche, le ciel était grisâtre, et des nuages attroupés au dessus de ma tête. Je levai lentement ma tête vers le miroir face à moi, découvrant ce que j’étais devenue aujourd’hui, je me regrettais tellement, regrettais ma nature. Non…Je me niais, je réfutais tous ce que je me reprochais « Ce n’est pas vrai !...Pas vrai ! Pas vrai ! Ce n’est pas moi. » Un sourire fend mes lèvres, si je n’acceptais plus celle que j’étais, alors, qui le ferais ?...Il me fait peur, il me dégoute , il me fascine ! J’étouffe de me voir changer, je suffoque, cris, hurle, mais personne ne m’entend…Personne n’entend ma plainte, mais alors pourquoi m’entends-tu ? Pourquoi me fixes-tu ainsi ?...Je voyais un corps frêle et cadavérique renfermé sur lui-même dans un des coins de la salle obscure. Je ne valais pas plus qu’une prostituée, même en apparence. J’étais vulgaire, bien que je ne fus pas spécialement gâtée par la nature. Je n’ai point de formes généreuses, au contraire, je suis une petite asiatique. Une asiatique aux yeux bridés, une asiatique ayant une petite taille, une asiatique typique aux cheveux longs noir et sans volume. Non, ça c’est ce que j’étais , car ce que je vois là et maintenant, est tout autre chose. Une longue chevelure de couleur noir jais me retombais jusqu’au ras des fesses, je ne me rappelle plus la dernière fois que je les avais coupait…Mais une chose étais sûre, ça remontais à bien longtemps.
Quelques mèches rebelles –ou frange- gênaient ma vue. Leurs couleurs étaient semblables au fond de mon cœur. Mes traits étaient fins, et appuyés, ce visage…Ce visage je le détestais, on avait le même visage, alors pourquoi lui et pas moi ?! J’ai les mêmes yeux…La même bouche, le même nez, je suis lui et il est moi, alors…Alors pourquoi ? Mais je ne lui en voulais pas, car je l’aimais. Mes yeux étaient légèrement bridés, leurs pupilles étaient des balles de revolver, deux lacs d’encre contrastant avec le gris de mes iris. Gris, cette couleur que j’avais hérité de mon père, aujourd’hui ils étaient vides, le regard fixe. Ils avaient perdus cette lueur d’innocence et de pureté. Souvent, ils prenaient un air rieur ou moqueur, voir sarcastique. Un sourire sarcastique et moqueur, fou, fend mes lèvres sèches. Mon visage était souvent peu expressif, se limitant à deux expressions, une moqueuse et l’autre hypocrite. Comme deux faces de ma personnalité, sarcastique et hypocrite. De toute façon il fallait l’être pour vivre dans ce monde…Un long coup gracile. Et des épaules tellement fragiles qu’on croirait que l’on pouvait les briser. Une bretelle de mon soutiens gorge pendait négligemment. J’étais habillée trop légèrement, serrant mon blouson en cuir noir contre ma peau glaciale. Il faisait froid mais je ne réfléchissais plus…Je portais une robe noire a décolletée, me couvrant à peine le derrière. Et des talons noirs aiguille avec lesquels j’avais du mal à marcher. Avant, avant je n’étais pas comme ça, celle que je vois ici n’est pas moi.
* In my head ~*"
Si je touche la flamme d'une bougie, je n'me fais pas mal. On peut même me poignarder, ça m'est égale ..."J’étais ici, à m’apitoyer sur mon sort, alors que je savais que j’avais bon me détester que ça n’arrangerais rien. Pourquoi est-ce que j’existe ? Cette question n’est que pour les faiblards…Mon regard se perdit un instant dans l’immensité nacré face à moi. Je tente enfin de me relever, je ne fait pas attention aux pâles couleurs de l’aube et pourtant…Il était temps que je m’en aille. Je tentai de me relever pour la seconde fois, mes jambes tremblotais, j’avais beaucoup de mal à distinguer les vagues formes que je voyais devant moi. Mais il fallait que je m’en aille… « Bordel de merde.. » avais-je dis en retombant une énième fois par terre, je pris soin donc d’ôter mes chaussures. Je marchais, pieds nus, puis prise d’une soudaine envie, je saisis une clope de la poche de mon blouson. La fumée de cigarette frémissait, j’ouvris la porte d’un coup, découvrant d’innombrables corps reposant à terre. Une odeur pestilentielle, une haleine de whisky. Je m’avançais tant bien que mal, pied nu, j’ouvris la porte. J’avais été là parmi autant de corps mais pourtant je n’étais pas vivante…J’avais envie de crier « Mais putain ! Parlez donc ! Parlez ! Dîtes quelque chose » mais rien, j’étais seule. Un ciel orange, constellé de pluie annonçait l’orage. J’aimais l’orage, j’adorais ça même. Les flics allaient bientôt débarquer, il fallait donc que je me dépêche. Je m’en sortis, et ferma la porte derrière moi. Mon visage fut baigné par les gouttes de pluie, mes cheveux tombaient en cascade sur mes épaules fragiles, un long frémissement parcourra tout mon corps, il faisait froid et je marchais pied nue sur la rue. Qu’avais-je comme but ? Où est ce que je me rendais ? Je n’en sais rien…Loin, juste loin, trop loin, là ou personne ne connaitra cette lâche que j’étais devenue. Je suis lâche, oui je le suis, je ne fait que fuir la réalité au lieu de la voir en face. Je n’ai jamais étais gentille, mais hypocrite et faux-cul. De toute façon il fallait l’être pour me protéger. Je n’ai jamais eu du mal à avoir tout ce que je voulais, ce qui fais de moi quelqu’un de très exigent…J’ai toujours préféré tirer les ficelles étant celle qui manipule, un sourire faux-cul collé aux lèvres. Désireuse de plaire, et ne faisant attention qu’a moi-même. Continuant puérilement ma recherche des plaisirs les plus durables de la vie. Oui, depuis un moment déjà, tout me semble si fade, tous à perdu sa vrai valeur à mes yeux….Ou est passé cette jalousie à chaque fois que je le voyais ? Lui ayant le même visage que moi et pourtant, on étais sensé être la même personne, mais je ne le voyais plus. Il n’étais plus présent, il n’était plus une partie de moi…Non, me voilà aujourd’hui, aujourd’hui je devrais me sentir heureuse car je suis enfin devenue comme lui. Mais pourquoi ? Pourquoi je ne me sens pas satisfaite ?! Mais…Est-ce qu’il se sentait ainsi ? Est-ce qu’il ressent la même chose en ce moment ? Je m’envie…Je suis jalouse de celle que j’étais ! Je suis jalouse de ma jalousie même ! Avant, avant je ressentais de la haine, de la rancune, de la douleur...Après tout c’est des sentiments, j’étais vivante, mais aujourd’hui…Je me suis détruite, mon cœur ne bat plus à l’inverse, il ne bat plus normalement, ni au rythme de la haine. J’ai l’impression de ne plus exister. Je ne ressens rien. Je crois ressentir, mais ce n’est qu’une illusion , mais je n’ai qu’a imaginer…Que le ciel est tout bleu, qu’il est encore là, et que je peut encore tenir sa main dans la mienne. Sentir la chaleur de sa main contre ma peau glaciale. Cette pensée me consola, je crus même sentir un peu de chaleur alors que je marchais le long de la rue vide. Je croyais voir, mais je ne voyais rien, parce que rien n’étais plus important ce jour là….
*Histoire*
« J’ai l’impression d’être morte...-Vous n’êtes pas encore née. »
Je m’étais arrêtée devant une petite et ancienne maison. Cet endroit-ci, je le connaissais par cœur. Ce quartier là, cet arbre aux feuilles mortes…Je m’en rappelle, et je crus un instant qu’un élan de nostalgie m’avais traversé. C’était le « chez moi », c’est la que je suis née, c’est ici que j’ai vécu tout ses beaux moments qui ne sont maintenant que des souvenirs…Je sortis les doubles des clés, tout en marchant, pied nus, laissant des traces d’eau sur le parquet grinçant, je me rappelais toutes ces belles choses qu’on avait faites ici, avant que tout change. Non, je n’ai pas vécu un drame, au contraire, mes parents sont de simples employés, ayant vécu le grand amour, et ayant eu pleins d’enfant. En effet, j’ai quatre frères et une sœur. Comment suis-je devenue ainsi ? Je n’en sais rien…Je me rappelle juste avoir toujours étais jalouse de lui, oui, je l’ai toujours détesté et aimer à la fois. Un sentiment amer me tuant de l’intérieur, je le voyais s’éloigner de moi, je voulais devenir comme lui. Pourquoi lui, et pas moi ? Pourquoi alors qu’on avais le même visage ? J’avais changer, j’avais changer à cause de lui, car me séparer de lui étais si difficile. Oui, je rejette toute la faute sur lui mais je ne peut lui en vouloir, parceque c’était de moi d’où venait la faiblesse…C’était mon erreur à moi, l’erreur de toujours dépendre de quelqu’un. Peu à peu, tu es parti et tu m’a jeter tous ses souvenirs à la gueule, tu m’a oublier, et ça me donne envie de pleurer, de te crier à quel point tu es un connard, mais…Combien de personnes as-tu fait souffert comme ça ?! Je me rappelle avant quand je ramenais mes petits copains chez nous et que tu me les volais un à un, sous mes yeux. Mais je ne disais rien et continuais à te les présenter bêtement, parceque j’aimais quand tu faisais ça, parcequ’au fond ce n’étais pas eux que j’aimais. Aujourd’hui tu t’es en allé parceque tu n’as plus besoin de moi…Mais tu étais une drogue, un démon que je ne peut affronter, je sais que je t’ai laisser avoir tout pouvoir, je sais aussi que c’est à cause de moi que tu es ainsi aujourd’hui…Et ça me rend triste, tellement. Parcequ’aujourd’hui je paye les conséquences ! Je suis arrivée à « ma chambre » , comme un enfant je me suis cachée sous la couette, comme avant, quand je craignait l’orage et que tu venais me rassurer en me disant « ne craint rien…Je suis là pour toi , je serais toujours là ! Promis » tu me disais ça de ta voix gamine et rassurante, mais tu es un menteur et tu l’étais à l’époque. Aujourd’hui je ne te vois plus ! Tu as disparut ! Je suis restée ainsi, et j’ai attendu ton retour. Mais tu n’es pas venu…..
Toc, toc toc.
Je fus réveillée, la tête lourde et le regard embrumé, je crut voir quelqu’un à la porte. Je sursauta, ces yeux, ce visage….Cette bague, je le connaissais, c’étais lui , mon jumeau : Shin. Je n’avais rien dit, et il ne disais rien non plus, il me regardait, son regard étais différent, finalement…Il a peut être changer pour le bien, peut être que mon égoïsme ne l’avais pas autant gâcher ?! Mais pourquoi étais il la ? Il s’étais assis près de moi, je pouvais sentir son parfum hugo boss, ses yeux se poser sur ma chevelure, je connaissais chacun de ses gestes, chacune de ses pensées, car après tout, il étais mon frère, une partie de moi, et le plus proche de mon cœur, mais jamais je n’aurai deviner ce qu’il me diras…
-Kasumi, je crois que je suis amoureux.
Cette parole eu l’effet d’une bombe sur moi, sans même ciller, je ne dit rien. Je n’affichais aucune expression , on ne s’étais pas vu depuis trois annèes maintenant, pourquoi est ce qu’il me dis cela ?...
-Ah ? Et elle est comment ?
-Elle te ressemble.
Je posai ma main sur sa cuisse, puis son entre-jambe, il me regarda comme surpris, le rouge aux joues. Je retirai ma main souriant avant de dire d’un air digne de confiance ;
-Tu vois…Tu réagis que ce sois une fille, ou un garçon, ou même ta sœur, que ressens-tu ? Tu ne l’aimes pas…Tout n’est que physique Shin….
Tout n’est que physique…
-Si tu l’dis..
Sans rien ajouter, il s’étais relever, il glissa ensuite une feuille froissée entre mes fins doigts. Il s’éloigna ensuite et disparut, à ce moment là je crut apercevoir un sourire sur ses lèvres…Je défroissa la feuille et découvrit un plan…
Je me suis rendue compte a l’endroit marqué, au pied de l’arbre a coté de chez nous. A l’aide de mes mains j’avais creuser –ce qui me prit un certain temps- …Et la je fus surprise de voir un coffre, je l’ouvris…Et les larmes s’échappèrent de mes yeux, mais mes lèvres se déserraient en un sourire franc, c’étais notre trésor à nous deux….
Aujourd’hui, peut être qu’il ne m’en veux plus.
Ne relève pas le masque de l'enfance.